Accueil      En circonscription      Sénat      Bilan de mandat      Revue de Presse          Parcours      Contact     
    

Kentish Town (20) : le CFBL entame sa promotion

Laurent Batut, conseiller culturel adjoint de l’ambassade de France, m’a transmis le premier visuel de la campagne de communication du futur collège français bilingue de Londres (CFBL).

Sophie Routier, membre du comité de gestion de l’établissement en charge de la communication m’informe que l’encart publicitaire paraitra dans London Macadam, Ici Londres et North London Families en Janvier 2011.

Au dessus de l’illustration figurant les locaux rénovés, nous pouvons lire : Nouvel établissement français au coeur de Londres. Un projet éducatif ambitieux, bilingue et international, dans un cadre exceptionnel, au service du développement de chaque élève. 700 places de la grande section de maternelle (5 ans) à la troisième (15 ans).

Je rappelle que l’école l’Ile au Enfants va intégrer les nouveaux locaux de Kentish Town dès le 1er septembre et que, d’ici là, elle gère les pré-inscriptions (Lire : “Kentish Town (19) : Les pré-inscriptions sont ouvertes au nouveau collège, baptisé CFBL !” du 24 novembre 2010).

L’enseignement sera parfaitement conforme avec les programmes de l’Education nationale française, mais le collège se distinguera par une politique ambitieuse en faveur de l’apprentissage de l’anglais.

Les frais de scolarité ne sont pas encore définis avec exactitude, car ils sont tributaires du nombre d’élèves et du nombre de d’enseignants résidents mis à disposition par l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger).

Merci de bien vouloir relayer l’effort de promotion autour de vous.
Renseignements et inscription : 020 7267 7119
Site internet du CFBL

En circonscription en Ouganda – Kampala (15-16 mai 2022)

Troisième étape de mon périple de deux semaines en Afrique. Merci à Jules-Armand Aniambossou, ambassadeur de France en Ouganda pour son accueil et sa capacité à créer de la dynamique collective, à l’image de son collègue de promotion à l’ENA, un certain… Emmanuel Macron.

Merci également à toute l’équipe du poste pour sa totale implication afin d’assurer la réussite de ma mission.

Je suis reparti déterminé à accompagner la démarche collective, entreprise par l’ambassadeur, pour créer une chambre de commerce Franco-ougandaise au plus tôt.

Diplomatie parlementaire

Parlement

Mon passage au parlement ougandais a été marqué par deux rencontres en compagnie de Jules-Armand Aniambossou, ambassadeur de France en Ouganda., après avoir visité leur hémicycle qui rappelle le parlement britannique.

Anita Annet Among, Présidente (speaker) du Parlement ougandais a été élue à ce poste le 25/3/2022, en remplacement de Jacob Oulanyah, décédé le 20/3 dernier aux États-Unis.

Élue députée représentant les femmes du district de Bukedea, nous avons évoqué les opportunités de développement de nos relations économiques offertes par le lancement du projet d’exploitation des réserves pétrolières du lac Albert.

Nous avons également évoqué les questions environnementales et les conséquences du réchauffement climatique.

Enfin, nous avons parlé des formidables possibilités du pays « où tout pousse » dans le domaine agroalimentaire.

Mathias Mpuuga, chef de l’opposition au Parlement, nommé le 28 mai 2021 par son parti, la National Unity Platform (NUP), dirigé par Bobi Wine.

6 partis d’opposition sont représentés au parlement réunissant 57 députés.

J’ai regretté que certains d’entre eux reprennent des propos insidieux à l’égard de la France relevant du narratif russe.

Concernant les remarques sur l’exploitation pétrolière, j’ai rappelé que Total Énergies est soumis à des règles déontologiques très strictes, ce qui n’est pas le cas d’autres pays qui nous font concurrence et dont les pratiques ne sont pas aussi scrupuleuses.

J’ai enfin constaté que la presse ougandaise ne se prive pas de critiquer ouvertement le pouvoir, ce qui n’est pas le cas en Russie.

Les réponses patientes et argumentées de notre ambassadeur face aux questions de l’opposition m’ont paru très convaincantes et démontrent que la France parle à tout le monde, en respectant chacun. +d’images

Ministère des Affaires étrangères

Déjeuner avec le directeur politique du ministère des Affaires étrangères ougandais, Arthur Kafeero, ainsi que le colonel John Bosco Asinguza.

Intéressant échange avec un diplomate chevronné, qui a officié à l’ONU pour représenter son pays et m’a permis d’appréhender l’évolution d’un pays issu d’une idéologie politique socialiste vers le libéralisme économique.

À l’international, l’Ouganda cherche à exporter la stabilité politique vers les pays voisins comme la Somalie, le Soudan ou encore l’est de la RDC.

Arthur Kafeero est convaincu que la sécurité et la stabilité dans la région sont bonnes pour l’Ouganda et les affaires.

La volonté de l’Ouganda est de se donner les moyens de ses ambitions pacifiques.

Le directeur politique m’a suggéré d’intégrer l’Ouganda dans les réflexions sur le bassin du Nil qui prend sa source dans ce pays lors d’une prochaine conférence sur l’hydrodiplomatie.

L’échange avec le colonel John Bosco Asinguza m’a permis de bénéficier de son retour d’expérience sur notre coopération en matière de formation.

Diplomatie économique

CCEF – Club d’affaires

Lors de la préparation de ce déplacement, nous avions convenu avec l’ambassadeur Jules-Armand Aniambossou, de nous fixer pour objectif de créer une chambre de commerce Franco-ougandaise afin de consolider le développement de notre relation bilatérale.

L’ambassadeur a organisé deux réunions à la Résidence de France pour nous permettre d’avancer dans cette réflexion, en présence de la conseillère économique Suzanne Prada (DG Trésor).

1 – Une réunion avec la section des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) qui compte 11 membres, présidée par Laurent-Charles Nicolas (Egis).

Le lancement du projet d’exploitation des réserves pétrolières du lac Albert, confié à Total Énergies (15 Mds $) va bénéficier à l’économie locale.

L’Ouganda qui importe le pétrole deviendra exportateur et cette ressource atteindra 15 à 20% de son PIB.

Total Énergie apparaît comme la locomotive pour entraîner d’autres entreprises françaises. Elles ont les atouts pour accompagner le développement de plusieurs secteurs prioritaires identifiés par les autorités.

L’objectif du pays est une industrialisation par la création de valeur ajoutée dans l’agriculture, le tourisme, l’industrie minière et pétrolière…

2 – Une réunion/cocktail avec le board du club d’affaires de Kampala

Avant de reprendre l’avion, j’ai annoncé mon total soutien à la démarche du club d’affaires qui vise à se transformer à terme en chambre de commerce bilatérale.

Le club d’affaires élira prochainement son président qui conduira ce projet.

De nombreuses opportunités d’affaires existent dans des domaines d’excellence de l’offre française : santé, éducation, énergie, environnement, agriculture, sécurité, infrastructures…. +d’images

Enseignement

École Française de Kampala (EFK)

Visite de l’École française des grands lacs créée en 1968. Dirigée par Christophe Raucher, elle accueille 219 élèves en 2022 : 70 en maternelle, 100 en primaire, 43 au collège et 7 au lycée.

Conventionnée avec l’AEFE depuis 1991, la classe de seconde est en cours d’homologation, l’école est en partenariat pour la 1ère et la terminale.

Lorsque les cours se finissent, les élèves peinent à quitter les lieux. Skateboard dans les couloirs et rires en toutes circonstances font de cette école un endroit de camaraderie où il fait bon vivre ensemble.

Le retour prévu de familles françaises expatriées parties pour cause de pandémie et l’inscription croissante d’enfants ougandais (27% des effectifs) permettent d’envisager l’avenir avec espoir, même si le contexte éducatif est particulièrement concurrentiel à Kampala.

Pour faire face à la concurrence et rester attractif, un programme de rénovation et d’extension des locaux est nécessaire.

J’ai suggéré que l’EFK développe un plan avec un objectif d’atteindre 400 élèves d’ici à 2030 pour mobiliser la communauté d’affaires, afin de participer à l’élan créé par l’ambassadeur. +d’images

Culture

Alliance Française de Kampala (AFK)

Rencontre avec l’Alliance française de Kampala créée en 1956, où j’ai retrouvé son directeur Patrick Gilles, précédemment en poste à Canberra.

J’ai visité les locaux, médiathèque, roof top, salles de classe et la salle de concert créée pour mettre en valeur la création ougandaise.

Le studio de la web radio francophone « Bonjour Kampala » hébergé à l’AFK, tout comme l’espace Campus France, participent à animer l’AFK.

Lors de l’échange avec des représentants ougandais des industries culturelles et créatives, j’ai apprécié leur regard positif sur la culture française et leur détermination à réinventer l’art africain.

Cette génération inspirée, avide de surprendre par ses créations, incarne un nouveau souffle qui pourrait surprendre agréablement. Je me réjouis de constater que la France accompagne leur démarche. +d’images

Environnement

Lac Victoria

Le jour de mon arrivée, après avoir été accueilli à la Résidence par notre ambassadeur de France en Ouganda, j’ai suivi sa suggestion de faire un tour sur le lac Victoria où 3000 Îles sont habitées.

La beauté des paysages et la diversité d’oiseaux qui ont choisi les multiples îlots pour en faire leur refuge attire la construction de resort haut de gamme.

70% de la population ougandaise vit sur les bords du lac. La montée de 1,35 mètres du niveau des eaux, liée au réchauffement climatique, affecte les habitants. Certains ont été contraints d’abandonner leur maison.

Autre aspect préoccupant, la pollution du lac est le résultat de plusieurs facteurs.
La pluie nettoie les sols agricoles et draine les produits chimiques dans le lac. Les détergents utilisés pour laver le linge directement dans le lac, le lavage des voitures, voire le rejet direct des huiles de vidange viennent également nourrir les algues vertes qui affectent la qualité de l’eau et alimentent la pression sur l’écosystème.

En voyant les pêcheurs, jeter leurs filets depuis leurs frêles esquifs selon une technique ancestrale, ou ceux qui draguent le sable pour venir créer des plages artificielles et sont à la merci de la moindre vaguelette susceptible de les renverser, on comprend pourquoi 5000 personnes perdent leur vie chaque année dans le cadre de ces activités.

Les mesures votées récemment par le parlement ougandais, exigeant le port de gilets de sauvetage peinent à être appliquées.

Cette visite m’aura permis de mettre l’accent sur l’importance d’engager une politique ambitieuse en matière d’assainissement pour accompagner l’important développement démographique du pays.

La France peut apporter une expertise utile à l’Ouganda dans ce domaine. +d’images

En circonscription en POLOGNE – Cracovie (19-20 avril 2022)

Merci à Baptiste Rougerie, président de l’UFE Pologne, et à Romain Rebour, président de la French Tech Cracovie, qui m’ont accueilli et guidé à la rencontre de nos compatriotes et de nos entrepreneurs installés à Cracovie… une ville que l’on n’oublie pas. Images

Une pensée reconnaissante pour Éric Salvat, conseiller des Français de l’étranger pour la Pologne qui m’a aidé à préparer mon déplacement.

Communauté française

Avec Jean-Charles Meilhand et Baptiste Rougerie

Une certaine idée de la fraternité !

850 Ukrainiens logés depuis le début de la guerre par les Français de Pologne !

Avant de me rendre en Ukraine, Baptiste Rougerie, Pdt de l’UFE Pologne, très engagé sur l’aide à l’Ukraine a organisé une réunion à mon intention avec des Français de Cracovie.

Une vingtaine de compatriotes m’ont retrouvé à L’Apéro, un bar français ouvert en février dernier, par Jean-Charles Meilhand. Nos compatriotes m’ont épaté par leur engagement pour soutenir les Ukrainiens. La création de groupes Whatsapp pour l’occasion a permis de trouver de nombreux volontaires. Un couple m’a déclaré accueillir 8 ukrainiens dont 6 enfants.

Au total, 850 ukrainiens seraient logés depuis le début de la guerre par les Français de Pologne. 60 à 70% des ukrainiens restent en Pologne. Les structures d’accueil sont saturées.

C’est une échappatoire temporaire car ils souhaitent rentrer le plus vite possible dans leur pays. Ceux qui vont plus à l’ouest n’attendent pas un retour rapide. Ils ont des perspectives ailleurs et s’intègrent.

Une longue conversation avec Alexandre et Anna, son épouse ukrainienne, m’a permis de mesurer l’intensité de la détresse de ceux qui avaient dû tout laisser derrière eux.
La tristesse du regard d’Anna m’a bouleversé.

Romain Rebour, Pdt de la French Tech Cracovie, tout comme Jean-Christophe Bonis, Pdt de la French Tech Varsovie, sont d’inlassables créateurs de solutions logistiques pour permettre l’envoi d’aides diverses.

A côté de Romain Rebour (pull blanc)

Le 25/02/22, Romain a créé une page Facebook -Entraide Ukraine – Les Français en Pologne (15 678 personnes touchées), ainsi qu’un Google Sheet où les familles françaises présentes en Pologne peuvent proposer des offres de logement d’urgence, et un groupe WhatsApp pour coordonner les actions.
– Résultat à ce jour : +850 personnes logées (389 groupes), au sein de 81 familles françaises en Pologne (179 lits) / Nationalités : Ukrainienne, Française, Camerounaises, Togolaise, Algérienne, Marocaine, Comorienne, … / Principaux centres d’actions : Cracovie, Varsovie, Rzeszów, Lodz, Wroclaw.

Les autres actions avec TEAM4UA : Aide psychologique de l’Ukraine jusqu’aux points de chute finaux / Evacuation depuis Kiev et Boucha d’handicapés mentaux et aveugles jusqu’en France / Collecte de médicaments en France / Coordination de transports internationaux (Lyon/Aix-en-Provence/Marseille) / Coordination des livraison de vêtements, vivres, médicaments au centre de collecte de Cracovie (300 palettes – 6 bénévoles) / transport de réfugiés (1 211) / Coordination avec les hébergements en France / Coopération avec les forces armées ukrainiennes sur leurs besoins informatiques et de communication.

Je veux saluer tous nos compatriotes en Pologne qui élèvent au plus haut niveau le principe républicain de fraternité.

J’ai éprouvé beaucoup de fierté en les écoutant ce mardi 19 avril 2022 décrire leurs actions avec humilité.

Toute ma gratitude à Jean-Charles pour son accueil et tous mes vœux de réussite pour l’Apero qui j’en suis convaincu saura devenir le rendez-vous incontournable des Français de Cracovie.

Très reconnaissant envers Baptiste venu spécialement de Varsovie pour m’accueillir et m’accompagner durant ma première journée. Il porte très haut les valeurs de l’UFE. +d’images

Entrepreneuriat

French Tech

Rencontre à la Petite France avec les entrepreneurs de la French Tech à Cracovie, présidée par Romain Rebour.

La French Tech Pologne, constitue un pont business entre l’écosystème startup Polonais et Français ; développe une collaboration avec les entreprises et institutions françaises présentes en Pologne. Ses activités portent sur le mentorat, des évènements Tech, des concours de Pitchs, des projets innovants.

Romain est le co-fondateur et COO de SquadGurus : Solution marketplace de ressources informatiques globale. Matching entre les besoins clients et notre réseau mondial de fournisseurs de services IT (engagement de résultats ou d’ingénieurs sur des missions long termes). Il est également CEO de GLOKAL : Société d’aide à l’exploration et l’implantation d’entreprises innovantes françaises en Europe Centrale et de l’Est

Julien Hallier, administrateur de la CCI France Pologne (450 entreprises membres) est le directeur général de la société Destination Pologne www.destinationpologne.fr, qui oeuvre dans la communication, le tourisme et l’événementiel.

Julien oeuvre également à la promotion de la ville de Cracovie pour la mairie. Son blog créé en novembre 2020 permet de mettre fin aux idées préconçues sur ce pays qui regorge d’opportunités.

Le taux de chômage de la région s’établit entre 2,5 et 3%, soit le taux le plus faible de l’UE avec la République tchèque. Cette ville multiculturelle attire les jeunes européens très recherchés pour rejoindre les multinationales présentes localement. 100 000 personnes travaillent dans l’outsourcing.

Les Polonais sont considérés comme les meilleurs développeurs d’Europe et les troisièmes au monde.

La ville compte 250 000 étudiants pour 750 000 habitants enregistrés.

Billy Yen, 3ème membre de la French Tech s’occupe de marketing événementiel et a lancé une société pour commercialiser des sacs à dos « business ».

Des trophées de l’entrepreneuriat vont être organisés suite à un partenariat entre la CCIFP et la French Tech.

J’ai appris avec plaisir que beaucoup de Polonais apprennent le français. +d’images

Entrepreneurs

Poursuite de mes rencontres en compagnie de Romain Rebour avec les entrepreneurs français de Cracovie en allant visiter les boutiques de Boris Gall.

Ce compatriote a créé avec son épouse polonaise :
1 – Le Szapo, une entreprise de commercialisation et de confection de chapeaux, où les Polonais peuvent égayer leurs tenues grâce à des bérets basques colorés.
2 – Une boutique d’épicerie fine « May Bio » qui lui permet de distribuer des productions françaises de qualité.

De l’ingéniosité, du talent et une formidable envie de constituer un pont entre la France et la Pologne. Boris a trouvé une voie pour contribuer à rapprocher nos deux pays. +d’images

Mémoire

Retour à Cracovie…. 31 ans après mon premier passage

En touchant le sol, je me souviens.

Nous étions alors début octobre 1991… quelques mois après la chute du mur.

Margaret Thatcher, qui n’était plus Premier ministre, occupait la suite voisine de la mienne et était venue à Cracovie pour prononcer un discours libéral d’anthologie.

J’étais parmi la foule qui avaient vu les dirigeants de la Tchécoslovaquie, de la Pologne et de la Hongrie, MM. Havel, Walesa et Antall, se retrouver dans le plus fameux restaurant de Cracovie, pour discuter une demande de forme d’association avec l’OTAN et rappeler leur volonté d’adhérer à la CEE qui deviendra l’Union européenne.

31 ans plus tard, je retrouve Cracovie, une ville modèle de l’Union européenne qui affiche un taux de chômage inférieur à 3% et attire la jeunesse européenne.

31 ans plus tard, la crise n’est plus en Yougoslavie mais en Ukraine, et la population polonaise accueille avec générosité les réfugiés ukrainiens.

31 ans plus tard, la Pologne voit toujours le voisin russe comme source de menaces.

Le génocide de Butcha fait douloureusement écho au massacre de milliers de polonais à Katyn, au printemps 1940 par les soviétiques. L’URSS a nié sa responsabilité pendant 50 ans jusqu’en 1990, en rejetant la responsabilité de leurs crimes sur les nazis.

Frais de scolarité : l’AFE propose de remonter les plafonds de la prise en charge (PEC)

L’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) était appelée à prononcer un avis sur le projet de décret qui vise à plafonner la prise en charge (PEC) par l’Etat des frais de scolarité des élèves français scolarisés dans un établissement d’enseignement français à l’étranger (classes de seconde, première, terminale). Conformément aux préconisations du rapport des parlementaires Collot et Joissains, sur la mesure voulue par le Président de la République, l’objectif est d’économiser 7 millions d’euros sur le budget 2011.

D’après le projet de décret, le plafond de la prise en charge doit être égal au montant des frais de scolarité de l’année scolaire 2007-2008 pour les établissements d’enseignement français à l’étranger du rythme nord, auxquels appartiennent le lycée Charles de Gaulle de Londres et l’école européenne de Culham.

Dans les faits, pour le lycée Charles de Gaulle, cela signifierait que l’Etat ne prendrait plus à sa charge à partir de septembre 2011 que 3,246 livres sterling (tarif 2007-2008) au lieu de 4,311 livres sterling actuellement. La prise en charge des frais de première inscription serait limitée à £130 au lieu de £600.

Pour Culham, l’aide à la scolarité serait plafonnée à £3,197 au lieu de £3,454 actuellement.

Comme je l’avais anticipé (Lire : “Frais de scolarité : l’impact du plafonnement de la PEC au lycée Charles de Gaulle” du 10 novembre 2010), cela signifierait qu’un quart des frais de scolarité des enfants français en classes de seconde, première, terminale serait désormais à la charge des familles. Bien entendu, les familles auront toujours la possibilité de demander une bourse pour financer ce complément.

Lors de la session de bureau du 18 décembre 2010, l’AFE a voté deux amendements par 18 voix pour et 11 abstentions :
– Le premier amendement prévoit que l’année scolaire de référence pour le plafonnement soit 2009-2010 au lieu de 2007-2008, année d’entrée en vigueur de la PEC.
– Le second suggère l’ajustement mécanique du plafonnement de la prise en charge pour les pays qui rencontrent une inflation annuelle importante de plus de 10%.
C’est principalement le cas des pays d’Amérique du Sud, et de nombreux pays d’Afrique.

En réponse à une question du sénateur André Ferrand lors des débats, Mme Anne-Marie Descôtes, directrice de l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) a indiqué que l’économie réalisée ne serait plus que d’un million d’euros pour le budget 2011, si les amendements de l’AFE était suivis par le gouvernement. L’objectif initial était d’économiser 7 millions d’euros. Il faudrait donc trouver à économiser la différence ailleurs.

Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères et européennes devra se déterminer au début de l’année 2011. Le suspens ne sera pas long.

Photo Flickr de Sebastian Mary

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°170 – 28 avril 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°170 – 28 avril 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Présidentielle : résultats par circonscription législatives FDE

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
Retour d’UKRAINE
Délégation de 7 sénateurs et 4 députés européens du groupe Renew Europe, à l’initiative de l’ancien ministre Alain MADELIN

> Discours à Londres (vidéo)

En circonscription en UKRAINE
> LVIV
. Hôtel de ville. Andriy SADOVIY, maire
> KYIV
. Présidence. Igor ZHOVKVA, chef adjoint du cabinet du président ukrainien, Volodymyr ZELENSKY.
. Ambassade. Étienne de PONCINS, ambassade de France
. Hôtel de ville. Vitali KLITSCHKO, maire de Kyiv
. Maison de l’Europe. Inauguration pour marquer la volonté d’une adhésion à l’UE
. Humanitaire. José ANDRÈS, fondateur de World Central Kitchen
> OBLAST DE KYIV
. Boutcha (50km de Kyiv). Anatoliy FEDORUK, maire. Inauguration du parc de la Liberté en plantant 12 arbres avec des enfants de la ville
. Borodianka (70km de Kyiv). Décor de ruines et de désolation
. Irpin (20km de Kyiv). Le dernier verrou avant Kyiv a tenu bon !
. Poste frontalier de Shehyni. Traitement de l’aide humanitaire en provenance de l’UE.

En circonscription en POLOGNE – Cracovie
. Communauté française réunie par Baptiste ROUGERIE, pdt de l’UFE Pologne
. French Tech, présidée par Romain REBOUR. Rencontre à la Petite France.
. Rencontre avec des entrepreneurs français

En circonscription au ROYAUME-UNI
. Le CFBL a 10 ans ! Diner de gala de l’APC, Association des Parents du CFBL (Collège Français Bilingue de Londres), présidée par Marie-Pierre BOUCHÉ, a atteint son objectif de levée de fonds

Taïwan. Les taxes à l’importation du champagne français baissent de moitié

FRANCE
Actualités : Politique

BRÈVES D’AILLEURS

Découvrir l’InfoLettre n°170

L’aide juridictionnelle pour les Français en difficultés

Il arrive que des compatriotes en situation de détresse morale et financière me contactent lorsqu’ils sont aux prises avec des questions qui intéressent souvent la justice (divorce, enfants retenus, violences, expropriation…). Vivant à l’étranger, ils ne pensent pas forcément pouvoir bénéficier d’une assistance juridique gratuite. Et pourtant chaque Français peut avoir accès à l’aide juridictionnelle dès lors qu’il justifie de faibles revenus.

De quoi s’agit-il ? Lorsque vous allez vous engager dans un procès, ou même une tentative d’accord à l’amiable, l’avocat qui va vous représenter à l’audience sera payé, en tout ou partie, par l’Etat français. De même pour les frais d’huissier ou d’expert.

Le niveau de prise en charge des frais de justice dépend de vos ressources. Devant les juridictions judiciaires ou administratives françaises, la prise en charge est totale si vous gagnez moins de 915€ par mois. La part de l’aide juridictionnelle descend à 25%, par exemple, si vous justifiez de revenus mensuels compris entre 1.166 à 1.269 euros (Pour l’année 2010, les plafonds ont été déterminés par la circulaire SG-09-044/SADJAV/BAJ/31.12.09).

Les frais pris en charge par l’Etat français sont majorés en fonction du nombre de personnes à charge et excluent les prestations familiales en cas de conflit avec le conjoint.

Vous n’avez toutefois pas à justifier de vos ressources si vous êtes victime d’un acte criminel.

A noter que la France a conclu des accords avec plusieurs pays permettant aux ressortissants français de bénéficier d’une aide juridictionnelle devant les tribunaux locaux. C’est évidemment le cas du Royaume-Uni.

La première démarche est de rencontrer un avocat, un avoué ou un huissier qui accepte de traiter votre dossier dans le cadre de l’aide juridictionnelle. Si vous ne connaissez pas d’avocats, voici deux liens utiles :

L’annuaire du Barreau de Paris, sur lequel il est possible d’effectuer une recherche selon divers critères (champ de compétence, langue parlée…).

– La liste des avocats sur le site du Consulat de Londres. Il faut voir avec eux s’ils pratiquent l’aide juridictionnelle (Legal Aid)

Sur la question de l’aide juridictionnelle, Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice des Français de l’étranger, a déjà entrepris plusieurs démarches pour rétablir les services de SOS Avocat, la permanence téléphonique pour les Français de l’étranger.

Vous trouverez ci-dessous un document complet qui m’a été transmis par la sénatrice.

PJ 1 : La notice explicative sur l’aide juridictionnelle

PJ 2 : Le formulaire du Cerfa12467v01

Photo Flickr de Lost in Anywhere

En circonscription aux États-Unis – Atlanta (3-4 nov. 2022)

Cinq ans après ma première visite (compte-rendu), retour à Atlanta afin de participer à la soirée de gala de la FACC d’Atlanta (French American Chamber of Commerce), à l’invitation de Iwan Streichenberger, président des CCEF Atlanta (à gauche sur la photo).

Autre temps fort de mon déplacement, une séquence intense et innovante, toujours à l’initiative d’Iwan : la rencontre successive de 5 experts en cybersécurité au sein de l’université de Georgia Tech qui m’ont fait part de leurs recherches de pointe.

Je lui adresse toute ma gratitude pour ses efforts qui ont abouti à un déplacement très réussi. Je remercie également Anne-Laure Desjonquères, consule générale de France (à droite sur la photo), Jacques Marcotte, Pdt FACC, et Katherine Lafourcade, directrice FACC, pour leurs invitations respectives et leur accueil.

Diplomatie économique

17e Gala des Crystal Peach Awards (FACC-Atlanta)

À l’invitation de Iwan Streichenberger, président des CCEF Atlanta, j’ai participé au 17e Gala des Crystal Peach Awards organisé par la FACC d’Atlanta (French American Chamber of Commerce), présidée par Jacques Marcotte (à gauche sur la photo) en présence d’Anne-Laure Desjonqueres, consule générale de France à Atlanta.

La FACC Atlanta, dirigée par Katherine Lafourcade (à droite sur la photo), compte 140 membres environ et fait partie du réseau des 18 chambres de commerce franco-américaines.

J’ai eu l’honneur de faire un discours sur la relation bilatérale et de remettre le premier prix du Développement économique en France.

La cérémonie de clôture de France Atlanta 2022 a récompensé :
– Prix du Développement économique en France = The Coca-Cola Company, Khalil Younes (au centre sur la photo);
– Prix du Développement économique dans le sud-est des EU = OVHcloud, Pascal Jaillon ;
– Trophée de la Responsabilité sociétale des entreprises = Eco-Solutions Pertinentes, Bruno Jactel ;
– French Tech Award = FACIL’iti, Laetitia Longuefosse. +d’images

Mon discours (prononcé en anglais)

“Mesdames, Messieurs,
Très heureux de retrouver Atlanta pour la troisième fois, ce soir, avant de retrouver New York où je conduirai une délégation du sénat à l’ONU la semaine prochaine.

Je n’oublierai jamais ma première visite à Atlanta.
Assis au côté du CEO de Kodak, dont j’étais le premier client en France, j’assistais à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 1996…Lire la suite

Réunion des CCEF

À l’occasion d’un dîner organisé par Iwan Streichenberger, président de la section locale des Conseillers du commerce extérieur (CCEF), j’ai pu échanger avec des membres de la section : Bruno Jactel ; Alain Lafourcade ; Gérard Guyard ; Rolf Royer et Khalil Younes, en présence de Anne-Laure Desjonquères, consul général de France à Atlanta, Katherine Lafourcade, directrice FACC Atlanta et Bertrand Mangeot, compatriote qui dirige l’hôtel qui nous a accueilli.

Avec le coût de la vie élevé à New York et la distance prohibitive de Los Angeles par rapport à l’Europe, de nombreuses entreprises françaises choisissent désormais Atlanta comme base américaine.

J’ai partagé mon analyse sur l’attrait d’Atlanta, un hub devenu un point d’entrée clé pour les entreprises des Français aux États-Unis. Parmi les avantages cités, mentionnons son emplacement central (en particulier en ce qui concerne le sud-est), sa solide infrastructure de transport (y compris l’aéroport international Hartsfield-Jackson) et son environnement favorable aux affaires.

Cybersécurité – Georgia Tech

Iwan Streichenberger m’a organisé 5 réunions pour me permettre d’échanger avec des experts renommés en matière de cybersécurité et évaluer le niveau élevé de compétences réunies sur le sujet à Atlanta. Je les remercie pour le temps qu’ils m’ont consacré.

Le point commun des messages délivrés est l’alerte sur l’échelle des attaques cyber qui submerge les entreprises non préparées.
> Andrew Howard, 1️⃣ CEO, Kudelski Security
En tant que PDG de Kudelski Security, société suisse, Andrew Howard dirige l’activité mondiale de cybersécurité, en se concentrant sur l’expansion mondiale des activités de cybersécurité du groupe, ainsi que sur l’élargissement des solutions de Kudelski Security.
> Georgia Tech School of Cybersecurity and Privacy, visite du CODA building en compagnie de Merry Hunter Caudle, Associate Director for Economic Development.
Coda est le summum de l’innovation pour le Tech Square de Midtown Atlanta.
L’installation combine une conception de lieu de travail créative avec des laboratoires de recherche de pointe, des espaces communs confortables et un espace événementiel industriel.
> Sy Goodman, 2️⃣ Regents Professor, School of Cybersecurity, Georgia Tech
> Richard ‘Rich’ DeMillo, 3️⃣ Professor, Warren Chair of Computing, Georgia Tech
> Larry Williams, 4️⃣ (President and CEO) of the National Technology Security Coalition (NTSC) +d’images

Communauté française

Consulat

Afin de faire le point sur les besoins de nos compatriotes et l’organisation de nos services du consulat, Anne-Laure Desjonquères, consule générale, m’a organisé deux sessions :

> Rencontre avec les agents du consulat général de France à Atlanta qui a déménagé depuis mon précédent passage, avec une surface réduite.


>
(à l’image) Réunion avec les conseillers des Français de l’Étranger de la circonscription d’Atlanta Michèle Oliveres et Dominique M H Lemoine, en présence d’Anne-Laure Desjonquères et Iwan Streichenberger, président des CCEF.

Le retard accumulé pour la délivrance des passeports pendant la période du Covid se résorbe et les élus ont partagé leur satisfaction.

Les sujets de fiscalité et de durée de cotisation pour obtenir la carte vitale pour les Français de l’étranger ont été jugés prioritaires par ces élus. +d’images

Enseignement

Monique Seefried

Rencontre passionnante avec Monique Seefried en présence d’Iwan Streichenberger et David Ruffel, attaché culturel, directeur de la Villa Albertine à Atlanta.

Les étrangers et les compatriotes qui ne souhaitent pas rentrer en France pour leurs études supérieures préfèrent passer le baccalauréat international (IB) pour entrer dans une université américaine.

Nous avons parlé de l’importance de faire cohabiter l’IB en français avec le baccalauréat français et des opportunités offertes par l’évolution prochaine de l’Anefe pour participer au nouvel élan pour l’enseignement français à l’étranger.

Pendant plus de trente ans, Monique Seefried a travaillé dans le monde de l’éducation, de l’archéologie et de la muséographie. Enseignante à l’université d’Emory (Atlanta), parmi ses nombreuses autres activités, elle est aussi membre du conseil d’administration de l’Alliance Française d’Atlanta.

En 1999, elle fonda le Centre pour l’Avancement et l’Étude de l’Éducation Internationale (CASIE) et en est la présidente du conseil d’administration (2016-2022).
Elle est membre du conseil d’administration de l’École Internationale d’Atlanta depuis 1993, et en a été présidente (1994 – 1999), avant d’en devenir « trustee emerita. » Ses trois enfants y ont obtenu un diplôme IB bilingue.
De 2003 à 2009, elle a été présidente du Conseil de Fondation de l’Organisation du Baccalauréat International (IB), puis présidente émérite de 2009 à 2013. +d’images

En circonscription en Turquie – Istanbul (23-24 mars 2023)

De retour à Istanbul pour la première fois depuis 2017, j’ai été impressionné par le gigantisme du nouvel aéroport, inauguré fin 2018.

Je me suis rendu en Turquie à l’invitation de Florence Ogutgen, conseillère des Français de l’étranger, présidente du conseil consulaire, afin de prendre en compte les observations des représentants de notre communauté qui a été traumatisée par le tremblement de terre de février dernier. Je remercie Florence d’avoir aussi organisé mes rencontres auprès de notre communauté d’affaires.

Toute ma reconnaissance à Hervé Magro, ambassadeur de France et Olivier Gauvin, consul général, pour l’excellence de leur accueil et la richesse de nos échanges.

Communauté française 

Ambassade

Le violent séisme qui a frappé le sud de la Turquie et le nord de la Syrie constitue un désastre humanitaire qui devrait dépasser les 100.000 victimes.

Les Turcs ont été positivement surpris par l’élan de solidarité internationale qui s’est manifesté.

À la faveur d’un petit-déjeuner à la Résidence avec Hervé Magro, ambassadeur de France en Turquie, Olivier Gauvin, Consul général de France à Istanbul et Margarida Bobenrieth, consule générale adjointe de France à Istanbul, nous avons fait un tour d’horizon sur la situation.

Au désastre humanitaire viennent s’ajouter les dégâts matériels qui nécessiteront 50 à 100 milliards de dollars à consacrer dans les 5 ans à la reconstruction. Cette catastrophe ajoute à la complexité d’une économie en grande difficulté : inflation supérieure à 100%, dévaluation de la livre de plus de 30%.

Le premier tour des élections présidentielles et les élections législatives auront lieu le 14 mai prochain. L’alliance de 6 partis d’opposition pour présenter un candidat unique face au président Erdogan préfigure ce qui pourrait être un séisme politique, si ce dernier devait céder un pouvoir exercé depuis 20 ans. +d’images

Conseil consulaire

Entretien avec Florence Ogutgen, présidente du conseil consulaire et Belgin Ozdilmen Gurhan, conseillères des FDE, au Palais de France.

Leurs observations de la situation consécutive au séisme du 6 février 2023 sont riches d’enseignements.

300 compatriotes étaient établis dans la zone touchée par le tremblement de terre. 40 ont été rapatriés en France.

Elles regrettent qu’aucune aide n’ait été versée pour venir en aide à ceux qui ont fait le choix de rester.

Florence Ogutgen a eu un échange avec le cabinet du ministre Olivier Becht. Elle observe que les Allemands ont permis aux Turcs qui avaient de la famille en Allemagne de venir pour 3 mois.

Une réflexion doit être entreprise pour évaluer comment nous pouvons améliorer encore notre dispositif d’accompagnement.

Consulat

Visite du consulat qui a bénéficié de nombreux travaux de modernisation et de sécurisation depuis mon passage en 2017 (compte-rendu), précédée d’une réunion avec les services consulaires, en présence de : Olivier Gauvin, consul général ; Margarida Bobenrieth, consule générale adjointe ; Pierre Deroubaix, vice-consul, chef du service de l’Administration des Français ; Vincent Corbeau, consul adjoint, chef du service des visas.

La communauté française en Turquie compte environ 13000 compatriotes partagés en deux circonscriptions consulaires : Ankara et İstanbul. Cette dernière enregistre 7724 inscrits à février 2023 contre 7879 en 2018.

L’inflation a fait exploser le budget des bourses scolaires qui est passé de 1,7MEuros en 2022 à 2,8MEuros en 2023 pour un nombre constant de 250 familles (400 enfants).

La reprise des déplacements fait anticiper le traitement de 110000 visas pour 2023.

Les demandes d’asile en Turquie sont toutes centralisées à Istanbul. Les crises en Afghanistan, Syrie puis Iran justifient que les demandeurs puissent solliciter l’asile en France depuis la Turquie.

J’ai pu observer le sérieux du processus de traitement de ces demandes au consulat (plus de 1000 mails par mois). 110 personnes ont vu leur demande aboutir en 2022.

La Turquie compte plus de 4 millions de réfugiés syriens et 270 000 afghans pour la seule ville d’Istanbul.

Diplomatie économique

CCEF / CCIFT

Pour me permettre de finir ma journée en bénéficiant d’une vue imprenable sur le Bosphore et d’admirer les splendeurs d’Istanbul, Franck Mereyde, directeur du TAV (premier gestionnaire aéroportuaire turc, filiale Aéroports de Paris ADP), président de la section locale CCEF et de la Chambre de commerce franco-turque avait choisi le restaurant Vogue.

Nous avions participé à la même table ronde lors de la réunion des CCEF Moyen-Orient à Tel-Aviv en janvier dernier (compte-rendu).

Franck m’a détaillé la situation économique en Turquie avec Karine Labaky, directrice régionale de Sanofi Vaccins et Bruno Rosso, directeur d’Arkema en présence de Florence Ogutgen, présidente du conseil consulaire.

Les entreprises françaises basées en Turquie représentent 130 000 emplois directs, et 350 000 emplois indirects et induits.

Elles ont consacré 5 milliards d’euros d’investissements ou de réinvestissement. L’usine de Renault Bursa ou de Sanofi en témoignent : Sanofi Turquie est leur 3ème site mondial. Karine Labaky met en avant que 57% du management de son usine est féminin et que la Turquie est un hub de développement de talents pour les femmes du groupe Sanofi.

De son côté, Bruno Rosso confie qu’il n’a jamais été confronté à la corruption.

Le traumatisme lié au séisme du 6 février a pris une grande partie de nos débats. La surface de la région impactée est équivalente à la distance entre Paris et Amsterdam. Plus de 10 millions de personnes ont été concernées.

Nous sommes longuement revenus sur leurs méthodes respectives pour augmenter les salaires deux à trois fois par an, du fait de l’hyper inflation qui affecte la Turquie (plus de 100%).

Ils observent que de nombreux investisseurs étrangers repèrent les opportunités d’acquisition d’entreprises turques pour être prêts à mener leurs opérations, dès que les élections générales auront eu lieu en mai. +d’images

Aéroport

Franck Mereyde, directeur du TAV (premier gestionnaire aéroportuaire turc, filiale Aéroports de Paris ADP m’a appris que la Turquie disposait désormais du plus grand aéroport du monde en termes de capacité.

Celui-ci occupe une superficie de 7 660 hectares, soit deux fois l’espace de celui de Roissy Charles de Gaulle et accueillera à terme 200 millions de passagers par an.

Élu aéroport de l’année en 2019 par les lecteurs du magazine International Airport Review, son terminal unique est équivalent à la surface de tous les terminaux de Roissy. +d’images

+d’images

Enseignement

Offre scolaire 

Réunion avec Florence Ogutgen, présidente du conseil consulaire et Belgin Ozdilmen Gurhan, conseillères des FDE, au Palais de France.

Nous avons notamment évoqué l’offre scolaire française en Turquie :
> Les écoles Pierre Loti (İstanbul) et Charles de Gaulle (Ankara) ;
> 2 maternelles homologuées à Istanbul et une à Ankara ;
> 8 écoles labellisées France éducation : 5 à Istanbul, 2 à Izmir et une à Ankara.

Les élues sont convaincues que de nouvelles écoles françaises sont nécessaires pour répondre à la demande.

Lycée Français Pierre Loti

Rencontre avec Frédéric Colombel, proviseur et l’équipe de direction du lycée Pierre Loti en compagnie de la présidente de l’APE gestionnaire.

Le lycée est un établissement conventionné par l’Agence pour l’Enseignement Français à l’Étranger (AEFE) qui scolarise 1386 élèves (1415 en 2021) depuis la petite section de l’école maternelle (3 ans) jusqu’en classe terminale.

Le Lycée Pierre Loti est actuellement implanté sur deux sites :
> Beyoglu : CP / CE1 / CE2
> Tarabya : CM1 / CM2 / Collège / Lycée que j’ai visité.

Fort de sa bonne réputation, l’établissement pourrait accueillir 2000 élèves si les infrastructures lui permettaient de répondre à toutes les demandes. +d’images

En circonscription au Maroc (1/2) – Agadir, Taghazout Bay (2-5 fév. 2023)

Ce 5ème déplacement à Agadir m’a permis de renouer avec la communauté française que je n’avais pas revue depuis la crise Covid. Une communauté solidaire et dynamique, c’est pourquoi l’UFE Agadir constitue la plus importante section de l’UFE Monde avec plus d’un millier d’adhérents.

Merci à Catherine Tribouart et Jean-Claude Rozier, conseillers des Français de l’étranger, pour avoir non seulement organisé ce séjour et ces rencontres mais également pour l’amitié sincère qu’ils m’ont témoignée.

Toute ma gratitude à Michel Charbonnier, consul général, Philippe et Christine Alleon (Crocoparc) et Franck Guillet, délégué de la CFCIM pour leurs multiples attentions durant ces visites.

Diplomatie économique

Chambre de commerce internationale franco-marocaine

Déjeuner de travail organisé par Franck Guillet, délégué de la CFCIM et président de Gadimat avec des entrepreneurs locaux en compagnie des conseillers des Français de l’étranger Catherine Tribouart et Jean-Claude Rozier, ainsi que Michel Charbonnier, consul général.

Les entrepreneurs français cherchent à créer de la valeur au Maroc pour contribuer à l’essor du pays. Ainsi, plutôt que d’importer des boites de conserve vides pour conserver le sardines, la société APIles en produit localement.

De même pour la société Fantasia, spécialisée dans l’emballage en bois qui sert au transport.

La société marocaine Azura produit 150.000 tonnes de tomates destinées au marché européen et recherche des compétences pour améliorer sa productivité. Sur les 16000 employés, les effectifs qui travaillent à Perpignan, sont passés de 20 à 200 en dix ans, pour accompagner le développement du groupe.

Le tourisme est un secteur important pour la région. Hyatt a ouvert des palaces dans la station touristique de Taghazout Bay. Située à quelques kilomètres au nord d’Agadir, cette ville est porteuse d’un avenir prometteur pour augmenter le nombre de touristes. Cela fera les affaires des parcs animaliers comme Crocoparc, qui verra une réserve de lions se créer juste à proximité.

Mais, comme en France, les établissements de tourisme peinent à trouver de la main d’oeuvre qualifiée disponible.

Nous avons évoqué ma suggestion de créer une école hôtelière sur le site de l’Institut français d’Agadir. Cela permettrait de rationaliser l’investissement dans un nouveau bâtiment qui pourrait faire coïncider les besoins de formation professionnelle et un espace modernisé d’apprentissage du français.

Groupe Massilly

Franck Guillet, délégué de la CFCIM et président de Gadimat, m’a organisé les visites de différentes sociétés industrielles, en compagnie de Catherine Tribouart, présidente du conseil consulaire.

Le groupe Massilly compte 2000 personnes. Mohamed Aferknis, directeur général, est en charge de l’usine marocaine depuis ses débuts. 80 personnes produisent de l’emballage métallique, à l’exemple des boites de conserve pour emballer les sardines pêchées localement.

L’objectif est de passer à 120 employés en 2024 et de développer le chiffre d’affaires de 30 à 50 millions d’euros en installant une deuxième ligne de production. +d’images

Gadimat

Près de 50 ans d’activité au Maroc ! Créée en 1977 par son père, Franck Guillet, délégué de la CFCIM, a pris sa succession en 2012 après avoir travaillé dans la finance.

Cette société de 100 personnes dont le chiffre d’affaires s’élève à 50 millions d’euros appartient à la filière bois.

Importateur de bois, dont une grande partie vient de Scandinavie, il est un intermédiaire en assurant le dépôt-vente et sert entre autres l’industrie agro-alimentaire, les palettes pour le transport, le bois pour l’ameublement petit ou gros, et la construction. +d’images

Crocoparc

Retour au Crocoparc créé par Philippe et Christine Alleon et dirigé par leur fils Jacques.

Animés par une volonté de préservation, tant des espèces animales abritées à Crocoparc que des espèces végétales peuplant harmonieusement les différents jardins du parc, la famille Alleon a réussi son pari.

Créé il y a près de 8 ans, en mai 2015, le parc a désormais dépassé le million de visiteurs, venus admirer les 350 crocodiles du Nil.

Le parc ne cesse de grandir, d’étonner et de ravir les enfants et leurs parents.

Depuis mon précédent passage, un cinquième et nouveau jardin thématique est apparu : « Le jardin des Cactus ». En déambulant au travers de la collection de cactus du père de Philippe, on croise des iguanes verts qui y vivent en toute liberté.

De nouvelles attractions sont en préparation. Cette réussite donne des idées. Un Marocain vivant en Afrique du Sud a décidé de créer un parc aux lions tout à côté de Crocoparc.

Hyatt < à TAGHAZOUT BAY >

La ville de Taghazout Bay est un site de surf qui attire une nouvelle clientèle à proximité d’Agadir.

Hyatt a ouvert le premier hôtel 5 étoiles de la ville qui domine la baie près d’un golf et ouvert un autre palace Regency près de la plage.

Charles Balladur, directeur du Hyatt, m’a présenté le potentiel de la station balnéaire qui devrait permettre de concrétiser un fort développement du tourisme sur Agadir.

Communauté française

Conseillers de Français de l’étranger

Pour discuter des attentes de notre communauté qui comprend plus de 5100 inscrits, Michel Charbonnier, consul général, avait organisé une rencontre avec les élus Catherine Tribouart et Jean-Claude Rozier, afin de préparer la réunion de travail à laquelle se sont joints les représentants des associations (UFE, FDM, SFB, CFCIM) et les agents du consulat en charge du service social et des Français d’Agadir.

Catherine Tribouart, présidente du conseil consulaire, a salué la qualité du travail des agents du consulat, tandis que Jean-Claude Rozier s’est réjoui de l’obtention des aides STAFE pour les projets présentés à Agadir.

Parmi les points soulevés, nous avons abordé :
➡️ la philosophie du concept de résidence de repli, tel qu’envisagé par le gouvernement ;
➡️ la fiscalité locale en France concernant les Français de l’étranger propriétaires en France ;
➡️ l’accès aux comptes bancaires et les litiges avec les banques ;
➡️ les difficultés d’obtention d’un prêt bancaire pour acquérir un bien immobilier en France ;
➡️ les délais administratifs pour obtenir une pension de veuvage (qui peut prendre 2 ans) ;
➡️ les certificats d’existence que le consulat a recommencé à émettre pour rétablir le versement des pensions.

Les échanges ont été suivis d’un verre de l’amitié dans les jardins du Consulat. +d’images

UFE Agadir

A l’invitation de Jean-Claude Rozier, président UFE Agadir et Catherine Tribouart, vice-présidente, tous deux conseillers des Français de l’étranger, j’ai eu le plaisir de m’adresser aux membres de l’UFE Agadir.

Ma dernière visite remontait à septembre 2019.

À la faveur de ma cinquième visite à Agadir, j’ai salué l’esprit de solidarité dont les membres ont fait preuve durant la pandémie.

Grâce aux nombreuses activités organisées par le bureau, l’UFE Agadir compte plus de 1000 membres et s’affiche comme la première section de l’UFE Monde, la première association des Français de l’étranger, bientôt centenaire.

Si la grande majorité d’entre-eux a choisi le soleil d’Agadir pour couler une douce retraite faite de jours heureux, il n’est pas rare de rencontrer des jeunes actifs qui profitent des nombreuses activités proposées pour contribuer à l’animation de la vie sociale francophone.

Un bureau d’accueil a été créé pour renseigner les compatriotes sur tous les aspects de la vie pratique au sein de l’IFA. La salle Vera-Cruz, louée par l’UFE a bénéficié d’une aide STAFE pour améliorer la qualité de l’accueil des participants.

Les activités sont parfois ouvertes à tous les francophones, comme j’ai pu le constater à la faveur de l’organisation du loto, qui a réuni 150 personnes.

La nouvelle « bibliothèque pour tous », déménagée au premier étage de la maison Vera-Cruz, propose un espace pour les personnes désirant lire dans un espace reposant et convivial.

J’ai félicité Jean-Claude et Catherine pour leur leadership et manifesté ma profonde reconnaissance aux membres pour l’accueil si chaleureux qu’ils m’ont témoigné. +d’images

Ecolodge

Ultime étape de ce cinquième séjour à Agadir, j’ai choisi la maison d’hôtes Ecolodge & Spa Atlas Kasbah, Premier écolodge au Maroc et en Afrique du Nord.

Fondé par Hélène Tassin-Perrier et Hassan Aboutayeb, un couple franco-marocain tous deux titulaires d’une maîtrise en tourisme durable, cet hébergement de charme et d’écotourisme se trouve au sein d’un patrimoine de l’Unesco, la forêt d’arganiers au cœur des montagnes de l’Atlas, à 5km d’Agadir

Enseignement

Lycée français international (LFIA)

Très heureux d’avoir eu l’opportunité de retrouver le LFIA qui fait partie du réseau OSUI.

À la faveur de cette visite en compagnie de Catherine Tribouart et de Michel Charbonnier, consul général, nous avons été accueillis par Patrick Lemiere, chef d’établissement.

Depuis mon précédent passage, l’établissement a construit un troisième étage pour améliorer la qualité d’accueil des classes de lycée et la nouvelle salle Équinoxe.

Des projets de développement sont encore envisagés comme un étage supplémentaire pour le bâtiment des classes élémentaires.

Nous avons évoqué la politique des langues liées à l’organisation du BFI (Bac français international) qui peine à séduire sur Agadir.

L’établissement accueille 1348 élèves de la petite section à la terminale. En 2022, le LFIA affichait 100% de réussite au bac pour 80% de mention. +d’images

Culture

Institut français

Visite de l’Institut français d’Agadir (IFA) en compagnie de Catherine Tribouart, présidente du conseil consulaire, et de Michel Charbonnier, consul général, qui porte également la casquette de directeur de l’IFA.

J’ai apprécié les nouveaux aménagements depuis mon précédent passage, parmi lesquels le sas d’entrée pour améliorer la sécurité, la prise en compte de l’accessibilité pour les publics à mobilité réduite, la conversion aux exigences environnementales pour le jardin, la médiathèque jeunesse entièrement réaménagée…

Héritier du bâti de l’ancienne école Gauguin, l’IFA bénéficie d’un espace de près de 2 hectares en centre-ville.

Nous avons considéré différentes possibilités de faire évoluer le site pour rénover les salles de cours de langue. +d’images

En circonscription en Roumanie – Bucarest (21-22 mars 2023)

Retour à Bucarest et mon 7ème déplacement en Roumanie afin d’assister à la cérémonie de remise des insignes des Palmes académiques à MM. Michel Monsauret, Stephan Krecina et Viorel Scripcariu de la part de Laurence Auer, ambassadrice de France

Félicitations aux trois récipiendaires pour leurs mérites respectifs.

Je suis reconnaissant à notre ambassadrice pour l’organisation des séquences OTAN et Cybersécurité, comme à Benoît Mayrand, conseiller des Français de l’étranger pour la Roumanie et la Moldavie, qui m’a permis de rencontrer deux start-up remarquables.

Les entreprises de la French Tech bénéficient en Roumanie d’infrastructures télécoms qui offrent la plus grande vitesse au monde sur internet !

Diplomatie parlementaire

OTAN

Entretien avec le représentant en Roumanie du chef d’état-major des armées, le général Christophe Follet, et le chef du BFCE (Brigad Forward Command Element), le lieutenant-colonel Antoine Vallet pour une présentation du dispositif de l’OTAN et de l’évolution de la présence militaire française en Roumanie.

Impressionné par la maîtrise du temps et de la logistique de notre état-major pour opérer un déploiement optimal de nos forces, quelles que soient les conditions climatiques.

Très satisfait également de constater que les engagements pris par le Président de la République sont parfaitement respectés sur le terrain et que nous participons pleinement à la défense du flanc Est de l’Europe, au sein de l’OTAN.

Hommage à nos soldats engagés pour défendre nos idées et la liberté.

Merci au commandement OTAN de m’avoir permis de visiter notre état-major sur site. + d’images

Cybersécurité

Entretien avec Anton Rog, responsable de la cybersécurité du service roumain d’information (SRI), qui est l’équivalent de notre DGSI.
Nous avons évoqué la loi sur la loi 53 qui vient d’être votée le 15 mars dernier par le parlement roumain.

Elle recouvre la cybersécurité, la désinformation et les conditions d’engagement de la responsabilité des responsables d’institutions qui n’auraient pas pris les mesures identifiées adéquates pour protéger leurs installations.

Très reconnaissant envers Anton Rog d’avoir accepté de me recevoir en présence de son équipe pour partager avec moi des analyses très pertinentes sur l’état de la menace cyber.

Merci également à nos attachés de sécurité intérieure qui ont permis à cet entretien de se tenir.

Communauté française

Les Palmes pour Michel Monsauret

Très heureux d’avoir pu écouter l’hommage de Laurence Auer à la carrière et la personnalité de Michel Monsauret, ex-conseiller de coopération éducative à Londres et Bucarest.

Lors de mon élection à l’Assemblée des Français de l’étranger en 2006, ma profession de foi proposait la création d’un plan École pour répondre à l’attente d’enseignement français au Royaume-Uni.

Arrivé à Londres en 2007, Michel Monsauret est devenu le facilitateur, le « monsieur Loyal », qui a fait travailler ensemble la communauté éducative pour lancer ce plan école, après avoir déterminé les objectifs à atteindre et les actions à mettre en route. Tout ceci, sous la supervision de Laurence Auer, alors conseillère culturelle au Royaume-Uni.

Grâce aux solides fondations qu’il a mis en place et au talent de son successeur Laurent Batut qui a poursuivi l’effort avec la même constance, le plan Ecole de Londres aura permis la création de plus de 2500 places et de 4 nouveaux établissements secondaires en 5 ans.
Cette réussite est entrée dans l’histoire.

Lors de ses différents postes qui ont suivi, je suis resté en contact avec Michel, car il a toujours été une source d’inspiration.

Je l’ai retrouvé à Bucarest, son dernier poste, pour y lancer un nouveau plan Ecole qui aura permis de faire naître un second établissement scolaire français : l’EFIB. Ce projet constituait ma priorité pour la Roumanie.

Je remercie notre ambassadrice de m’avoir permis d’adresser quelques mots à Michel à cette occasion pour exprimer la reconnaissance de tous ceux qui ont bénéficié de la qualité de son engagement au service de l’intérêt général.

Nous avons poursuivi la soirée pour fêter Michel avec Benoît Mayrand, conseiller des Français de l’étranger et des amis de Bucarest qui l’ont tous apprécié.

Même à la retraite, Michel n’a rien perdu de sa passion pour la promotion de l’enseignement français. Il a accepté de contribuer bénévolement, depuis un an, à créer un nouvel élan pour l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger). +d’images

Enseignement

Plan École

Invité le 21 mars à la réunion du Plan École « Roumanie », auquel j’ai participé dès 2018-2019, j’ai eu l’opportunité d’apporter tout mon soutien à l’action volontariste de notre ambassadrice Laurence Auer pour développer l’enseignement français dans ce pays.

Toutes les écoles françaises de Roumanie étaient représentées :
. Anna de Noailles, accueille 1038 élèves de la maternelle à la terminale et affiche complet. Une réflexion est engagée pour trouver de nouvelles perspectives de croissance.
. L’EFIB accueille 130 élèves et en prévoit 150 prochainement. Une classe de sixième sera ouverte en 2024. L’EFIB est en quête d’un nouveau site pour la rentrée 2025 pour accueillir son secondaire.
. Les 3 écoles maternelles francophones de Bucarest (la Maison bleue, la Petite maternelle et le Carrousel) témoignent de l’intérêt des familles pour l’enseignement international. Elles alertent sur la nécessité d’accueillir les enfants venant de leurs écoles pour qu’ils ne soient pas orientés vers des systèmes éducatifs alternatifs.
. L’école Michelin de Zalau (Mission Laïque) a ouvert temporairement ses portes (au plus tard jusqu’en 2025). Elle compte une vingtaine d’élèves.

EFIB

Priorité de mon action en Roumanie, le soutien à la création de l’École française internationale de Bucarest (EFIB) par le groupe Odyssey, présidé par Luc Chatel, qui est venue compléter opportunément l’offre d’enseignement français à Bucarest.

Jonathan Derai, président de l’EFIB et initiateur du projet pour Odyssey, a souhaité me présenter les travaux réalisés depuis ma dernière visite en juillet 2022.

Il m’a accueilli en compagnie de Benoît Mayrand, conseiller des FDE pour la Roumanie en présence de Bianca Stinga, directrice exécutive et David Heraud, directeur pédagogique.

J’ai constaté avec satisfaction que la cour, la cantine, les salles de classes ont connu de nouveaux aménagements appréciés par les élèves.

Le projet de création du secondaire à partir de septembre 2024 nécessite des préparatifs qui sont déjà amorcés.

Nous avons discuté des perspectives de développement avec un objectif de création d’un deuxième site à partir de 2025 pour accompagner le développement du secondaire. + d’images

Diplomatie économique

Business France

La France voit encore trop la Roumanie comme un pays de ressources et non comme un pays de débouchés.

Déjeuner à la Résidence avec Laurence Auer, ambassadrice, le chef du service économique Pierre Lignot et le directeur du bureau Business France, François Matraire pour faire un tour d’horizon sur la présence économique de la France en Roumanie.

Le service économique compte 5 personnes basées à Bucarest.

La Roumanie compte 4000 entreprises françaises sur son sol. La Chambre de commerce bilatérale enregistre 550 membres. La Roumanie compte 25 CCEF, une communauté French Tech et 4 clubs d’affaires en province.

100 VIE développent une première expérience en Roumanie principalement dans des PME/ETI. Beaucoup d’autres postes de VIE restent en attente de candidatures.

Preuve de sa grande vitalité et de ses perspectives, Olivier Becht, ministre en charge du commerce extérieur et des entreprises françaises, participera au forum d’affaires France-Roumanie début juillet.

Recommerce

Recommerce est leader européen dans la vente de smartphones reconditionnés dirigé par Augustin Becquet.

Sa startup française du French Tech Next 40 (800 000 smartphones vendus l’an dernier) a racheté la startup Fenix, fondée en Roumanie par Grégoire Vigroux.

En Roumanie, ils ont vendu 20 000 smartphones en 2022 (6M€ de CA).

Si en France, 12 à 15% des smartphones vendus sont reconditionnés, ils ne sont qu’1% en Roumanie. Voilà qui ouvre de brillantes perspectives.

Easydo

Easydo, entreprise de David Coyne, est le résultat d’un spin off de la précédente société d’informatique spécialisée dans l’assistance technique pour les services financiers.

Sa société propose des solutions de cyber sécurité pour les objets connectés et commence à travailler à l’intégration de modules pour construire des drones. David m’a alerté sur le fait que 70% des drones du marché sont chinois et sont donc susceptibles de fournir des informations stratégiques à Pékin sur leurs utilisateurs.

Culture

AF / Festival du film français

À l’occasion de la 27ème édition du Festival du film français en Roumanie, Laurence Auer, ambassadrice de France en Roumanie, m’a proposé de faire une allocution pour la présentation du film Saint-Omer.

Avec 32 films sélectionnés, 110 projections réalisées dans 13 villes de Roumanie, cette 27è édition est un succès remarquable. +d’images

VERBATIM

Madame l’ambassadrice,Monsieur le directeur de l’Institut français en Roumanie,
Mesdames, Messieurs,

En ma qualité de sénateur représentant les Français établis hors de France et d’administrateur de l’Institut français, présidé par Mme Eva Nguyen Binh, je souhaite féliciter toute l’équipe de l’Institut français de Roumanie pour cette 27 ème édition du festival du film français.

32 films sélectionnés, 110 projections dans 13 villes de Roumanie. C’est un succès remarquable.

Je ne reviendrai pas sur l’excellence de l’œuvre qui va vous être présentée, doublement récompensée à la Mostra de Venise d’un Lion d’argent (Grand Prix du jury) et d’un Lion du futur pour un premier film.

Je ferai deux remarques au sujet du film St Omer

Chacun sait qu’il y a mille et une façons de raconter une même histoire.

Alice Diop, la réalisatrice nous apporte son regard

Ce film témoigne de la culture de notre temps.

Une œuvre qui s’inscrit dans notre patrimoine.

Rappelons que ce film a failli être nommé pour représenter la France aux Oscars.
St Omer est un film qui appartient au pays de Molière… mais qui nous change grandement de Molière.

C’est rafraichissant. Nous devons en être fiers.

Ma seconde remarque concerne le thème du film.

Ce film est une œuvre de fiction, mais il y a un mais : ce film s’inspire d’une histoire vraie.

A l’automne 2013, une femme abandonne sa fillette âgée de 15 mois sur la plage de Berck-sur-Mer devant la marée montante…

Alice Diop raconte le procès d’une mère infanticide, elle raconte ce qui est irracontable.

Nous sommes dans l’incompréhensible, l’indicible.

Face à un être humain qui a accompli un acte inhumain que faire ?

Ce film interroge notre société.

On peut eh sortir en colère, soit désarmé.

L’art nous aide, l’art prend le relais lorsque la justice a passé.

Qu’est-ce qui est juste ? Qu’est-ce qui est humain ?

Il revient au spectateur de décider.

Bravo pour ce choix de programmation

Bon film à tous

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°209 – 23 mars 2023

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°209 – 23 mars 2023Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Retraite des sénateurs et transparence de la vie politique
. Lutter contre la fraude aux prestations sociales à l’étranger
. La résidence d’attache à l’ordre du jour : PPL de Ronan LE GLEUT
Constitutionnalité ?
. Arnaques et dérives des influenceurs : PPL de Stéphane VOJETTA
. Damien REGNARD et « les visas consulaires pour les Algériens »
. Les Français de l’étranger ont du talent. (The Badoites Band)
. Permis de conduire français et établissement hors de France : les règles
. Recyclage : qu’est-ce le parti « Égalité Europe Écologie » ?
. Premier tour des élections de 3 députés des Français de l’étranger : début du vote par Internet

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Marie-Claire SPARROW, conseillère des Français du Royaume-Uni, conseillère des Français au Royaume-Uni. « Déplacements illicites d’enfants et délivrance des passeports ».
. Minouche BÉRAUD-SUBERVILLE, membre de l’AFE, conseillère des Français au Mexique. « La passion des rallyes au Mexique vient de France ».

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Arabie saoudite. Prince Turki Al-FAISAL
. En circonscription en MOLDAVIE – Chisinau (19-21 mars 2023)
Accompagné par Graham PAUL, ambassadeur de France en Moldavie et Benoît MAYRAND, conseiller des Français de l’étranger pour la Roumanie et la Moldavie
. En circonscription en ROYAUME-UNI – Londres (17 mars 2023)
Soirée de levée de fonds 2023 au profit des familles du Lycée Charles de Gaulle

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

Découvrir l’InfoLettre n°209

Médias – “Olivier Cadic, Sénateur des Français de l’étranger en visite Cambodge” (LePetitJournal – 11 mars 2023)

Je remercie le PetitJournal de faire écho à mon déplacement à Phnom Penh du 22 au 24 février 2023 (compte-rendu) sous forme des quatre questions suivantes :

. Comment se portent les relations entre la France et le Cambodge ?
. Vous avez assisté à l’assemblée générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Cambodge (CCIFC), qu’en avez-vous retenu ?
. Comment se porte la communauté française du Cambodge ?
. Un moment fort à souligner ?

Pour conclure l’entretien, j’ai dit avoir emporté de Phnom Penh l’image de deux réussites exceptionnelles : l’École française internationale (EFI), fondée par Carolyne Phuong et Amaury de Saint Blanquat, ainsi que l’organisation Pour un Sourire d’Enfant fondée par Christian et Marie-France des Pallières qui ont donné un avenir à des milliers d’enfants en les sortant de la plus grande misère.

Lire l’article du PetitJournal

En circonscription au Laos (1/2) – Vientiane (24 février – 1er mars 2023)

Mon premier déplacement au Laos, qui constitue le 108ème pays traversé, a été initié par Daniel Boulom (à l’image), conseiller des Français de l’étranger pour le Laos et entrepreneur dans la logistique. Je lui suis reconnaissant de m’avoir accompagné durant durant cinq jours à Vientiane et Luang Prabang.

Ma venue à Vientiane m’a permis de retrouver Siv-Leng Chhuor, notre ambassadrice, rencontrée précédemment lorsqu’elle était consule générale à Canton. Je la remercie pour l’organisation de ma visite.

Diplomatie parlementaire

Assemblée nationale

Accompagné par Siv-Leng Chhuor, ambassadrice, et Alain Perrier, 1er conseiller, je me suis rendu à l’Assemblée nationale pour un entretien avec Sanya Praseuth, président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, et Viengvilay Thiengchanhxay, président du groupe d’amitié Laos-France.

Le président a mis en avant les projets de développement très efficaces de la France, à commencer par le barrage hydro-électrique construit par EDF dans le sud du pays.

La célébration des 70 ans de nos relations diplomatiques et les 30 ans de présence de l’AFD ont permis d’aider au développement de l’éducation, du secteur rural et à favoriser l’investissement.

Il a souhaité que nos parlements augmentent leurs relations et que nous les aidions à améliorer leur performance en matière de contrôle de l’action du gouvernement et de contrôle budgétaire.

Ils souhaitent également développer des projets de collaboration en matière de santé (rénovation hôpitaux, formation médecins, approvisionnement médical…) ; agricole (développement de notre soutien à la filière café, réflexion sur l’exportation du riz, bière, thé et textile).

J’ai partagé le regard de la France sur la situation internationale puis sensibilisé mes interlocuteurs à la nécessaire solidarité internationale envers l’Ukraine. Le Laos présidera l’Asean en 2024. Je les ai exhortés à faire pression sur la Russie pour qu’elle respecte la souveraineté de son voisin.

Ensuite, nous avons visité ensemble le somptueux palais, construit et offert par le Vietnam, où siège l’Assemblée nationale depuis 2021. +d’images

Diplomatie économique

Club français des affaires

Moment fort du déplacement pour la diplomatie économique, la rencontre à la Résidence avec une vingtaine de membres du Club français des affaires (CFA), parmi lesquels Dino Santaniello, juriste, pdt CFA ; Marc-Antoine Rupp, directeur EDF-NTPC ; Francis Chagnaud, PDG d’Agroforex ; Fabrice Decico, trésorier du CFA.

Si l’économie du Laos est dans une situation difficile coincée entre une dépendance fortement accrue à la Chine et une grande vulnérabilité financière, nos entreprises présentes n’ont pas renoncé à animer le commerce bilatéral France-Laos qui progresse.

Cette croissance est tirée par nos ventes de produits agro-alimentaires (merci aux restaurateurs français) et aux produits chimiques, parfums, cosmétiques, pharmaceutiques.

Le CFA regroupe une quarantaine d’entreprises françaises. L’expérience réussie d’accompagnement des membres de la chambre de commerce franco-cambodgienne a ouvert une nouvelle perspective.

Nous avons évoqué le rôle du CFA pour consolider les activités des chambres bilatérales environnantes (Cambodge, Thaïlande, Vietnam et Chine) en permettant à leurs membres de découvrir ce marché local.

Compte tenu de la croissance de la zone, l’afflux de nouvelles entreprises françaises pourrait alors étoffer notre présence et aboutir au retour d’une chambre bilatérale à horizon 2026.

Cette analyse a été confortée lors du petit-déjeuner de travail avec Olivier Klein, DG groupe Bred ; Stéphane Mangiavacca, dir. International Bred ; Stéphane Urbain, dir. de la BFL.

Le CFA dispose d’une locomotive avec la présence d’EDF et d’un point d’appui avec une banque française présente depuis 11 ans, gage de sécurité et de confidentialité pour développer nos affaires.

Mai Savanh Lao

Visite de Mai Savanh Lao, entreprise sociale française travaillant avec l’IRD et l’AFD pour des solutions nutritionnelles, en compagnie de Daniel Boulom et Alain Perrier, 1er conseiller.

Après avoir commencé dans les vêtements en soie, la société fondée par Philippe Schmidt a développé toute une gamme de produits basée sur le Sacha Inchi, encore appelé « cacahouète des Incas ».

Cette liane vivace des forêts montagneuses tropicales de l’Amazonie péruvienne s’est parfaitement acclimatée au Laos, où elle est aujourd’hui cultivée en raison de sa forte concentration en acides gras insaturés (notamment en omégas 3 et 6).

Nous avons été accueillis par Charles Milbled, venu en 2009 pour un stage afin de développer de la tisane, il est revenu à de nombreuses reprises des forêts montagneuses tropicales de l’Amazonie péruvienne s’installer et travailler à mi-temps pour Mai Savanh Lao.

Une ligne de production permet également de faire des barres nutritionnelles destinées aux enfants mal nourris.

Une quarantaine de personnes travaillent désormais pour la société, dont la moitié dans une ferme située dans le sud du pays.

Entrepreneurs-restaurateurs

Daniel a tenu à me faire rencontrer les entrepreneurs-restaurateurs de Vientiane.

Chacun a un parcours atypique et dynamique. Je les remercie pour le temps qu’ils m’ont accordé.

Philippe tient le Bistrot 22, situé à deux pas de l’ambassade.

Derrière un look à la Victor Hugo, se cache un chef qui dispose également d’une expérience d’élu investi au service du bien commun.

Un parcours et un humanisme qui forcent le respect.

Communauté française

Réunion & Consulat

De nombreuses opportunités sont offertes par la présence d’une communauté française qui compte plus de représentants que tous les autres pays européens réunis.

Dès mon arrivée, Daniel Boulom, avait organisé une première rencontre avec des compatriotes en présence de Laurent Bessou, chef de la section consulaire au restaurant Métisse, créé par un Français.

Les 2039 inscrits au Laos vivent à 80% dans la capitale Vientiane et sont majoritairement masculins (64%). L’interdiction de la double nationalité par le droit laotien contraint certains compatriotes à renoncer à leur nationalité française pour pouvoir hériter de leurs ascendants.

En dehors des employés du secteur privé disposant d’un visa d’affaires, les autres compatriotes (notamment les conjoints de ressortissants laotiens) sont contraints de renouveler fréquemment des visas court séjour ne leur permettant pas de travailler.

J’ai eu le plaisir de découvrir une communauté entrepreneuriale qui a fait le choix du Laos pour animer le secteur du tourisme.

Créateurs de multiples restaurants, hôtels, agences de voyage, ils ont fait preuve d’une résilience remarquable pour traverser la pandémie. Une cinquantaine de familles a bénéficié de l’aide Sos Covid.

(à l’image) J’ai visité nos services consulaires et salué tous les membres de l’équipe qui œuvre non seulement pour nos résidents, mais également pour les 40.000 touristes français qui viennent visiter le pays chaque année. +d’images

Enseignement

Lycée français international

Afin d’évaluer l’activité du Lycée français international de Vientiane-Josué Hoffet (LFIV), Mme l’ambassadrice m’a accompagné avec Daniel Boulom, CFDE, sur trois séquences :

➡️ Déjeuner de travail Éducation avec : Nathalie Justin, proviseure ; Céline Robcis, directrice du primaire ; Romain Arcizet, président du CoGes ; Viengmala Sihapanya, secrétaire du CoGes et coordonnatrice de l’APE ; Mickael Périer, parent élu du CoGes ; Zoé Leduc, attachée Éducation ;

➡️ Visite du site Thadeua (maternelle et primaire) du LFIV ;

➡️ Visite du site Hadxaykhao (secondaire) du LFIV ;

Le LFIV compte près de 710 élèves de la petite section aux terminales.

Le nouveau comité de gestion a mis en œuvre des commissions pour inclure les parents dans la vie de l’établissement.

L’objectif prioritaire de la proviseure est d’élever le niveau en français pour mieux intégrer les élèves non francophones. Elle envisage un parcours « parents » pour leur permettre de mieux accompagner ces derniers.

En mars 2015, le LFIV a pris un bail emphytéotique (99 ans) sur un terrain de 14.000 m2 pour construire le site Hadxaykhao, situé dans un quartier résidentiel .

Le projet présenté à l’Anefe pour obtenir la garantie de L’État a permis la construction de bâtiments destinés à accueillir tout le secondaire (environ 400 élèves) ainsi que des installations sportives (terrain de football, gymnase, piscine).

Je me suis réjoui de voir la qualité des infrastructures concrétisées. Reste désormais à imaginer un plan pour le site de Thadeua où aucune création de classe supplémentaire n’est envisageable. +d’images

Culture

Institut français

Visite de l’Institut français du Laos (IFL) avec Daniel Boulom, CFDE ; Nathalie Brat, COCAC et Alicia Thouy, directrice déléguée de l’IF.

L’IFL dispose de belles infrastructures (17 salles de classe dont 5 numérisées, une médiathèque aux 20 000 références, un auditorium de 106 places, une galerie d’art…).

La dévaluation du Kip (monnaie locale) a fortement affecté l’équilibre financier de l’IFL, dont la plupart des dépenses sont en euros.

L’équipe doit repenser son positionnement stratégique et optimiser son budget.

Nous devons nous confronter à une situation où la francophonie est en difficulté. Bien employé, l’IFL est un outil de qualité susceptible de nous permettre de nous relancer.

C’est ce que nous avons évoqué lors d’un dîner de travail consacré à la francophonie autour de notre ambassadrice en présence de Daniel Boulom, CFDE ; Nathalie Brat, COCAC, Kalamoungkhoune Souphanouvong, ministère des Affaires étrangères ; Prof. Silinthone Sacklokham, DG ministère Éducation et Sport ; Marieke Charlet, resp bureau AUF Laos.

En circonscription aux Philippines (2/2) – Cebu (18-19 fév. 2023)

Située à une heure d’avion au sud de Manille, l’île de Cebu, découverte par Magellan il y a 500 ans, est une terre propice pour les entrepreneurs qui ont le goût de l’aventure.

Connaissant mon esprit porté sur la découverte des esprits libres d’entreprendre, Christophe Lejeune, conseiller des Français de l’étranger à Manille m’avait suggéré de me rendre à Cebu, à la faveur de ma première visite aux Philippines.

Je remercie Kevin Labbé (à l’image), conseiller des Français de l’étranger et entrepreneur dans le tourisme, qui a organisé mon déplacement à Cebu et permis de découvrir l’île en m’accompagnant à chaque rendez-vous.

En accord avec Mme l’Ambassadeur et les conseillers des FDE, je ferai du soutien au développement de la Maternelle Academy de Valérie et Ramon Cui, mon projet prioritaire pour les Philippines.

Diplomatie économique

Vienovo

Entretien avec Mathieu Guillaume, représentant de la Chambre de commerce franco-philippine à Cebu et président de la société Vienovo.

Mathieu est un entrepreneur à la réussite fulgurante qui fait rêver. Il a créé Vienovo en 2017 pour fabriquer des aliments pour animaux. 5 ans plus tard, son entreprise compte 600 employés pour un chiffre d’affaires de près de 70 millions d’euros, et il va ouvrir une nouvelle usine pour produire 120.000 tonnes par an.

Mathieu a créé AgriLife pour organiser un réseau de distribution au travers de 30 magasins dans l’archipel. Il prévoit d’ouvrir 200 à 300 magasins supplémentaires dans les deux ans.

Son laboratoire d’analyses à Manille lui permet d’offrir des services pour l’agroalimentaire.

Nous avons parlé des conditions de l’ouverture d’une délégation de la chambre à Cebu pour amplifier la visibilité de la présence française sur l’île. +d’images

La Galuche

Visite de l’atelier La Galuche avec Dean Pasquet (General Manager) en compagnie de Marc Piton, conseiller de coopération et d’action culturelle.

Dean a repris l’atelier artisanal fondé par son père en 1982 qui produit des meubles sur mesure et des objets d’art en utilisant le galuchat, qui est de la peau de raie.

Seule une poignée de spécialistes gainent des produits avec le galuchat.

Ce produit utilisé par les samouraïs au 15ème siècle pour gainer les fourreaux de leurs sabres est revenu à la mode dans les années 20 avec les arts décoratifs.

Dean reconstruit avec beaucoup de courage et résilience son atelier qui a été détruit par le typhon de décembre 2021. +d’images

Café des amis

Déjeuner chez Philippe au Café des amis. Comme beaucoup de restaurateurs, la crise du Covid a contraint Philippe à fermer son restaurant.

Mais son esprit d’entrepreneur lui a permis de se relever et de relancer un nouveau concept en centre-ville avec ce restaurant-pâtisserie ouvert pour les petits déjeuners et déjeuners.

J’ai adoré sa cuisine et je vous la recommande. +d’images

Communauté française

Afin d’échanger avec la communauté française de Cebu, Kevin Labbé, conseiller des Français de l’étranger et Marc Piton, Conseiller de coopération et d’action culturelle, m’ont accompagné à deux événements.

Consul honoraire / Chef d’ilot

Réunion avec Michael Lhuillier, consul honoraire ; le chef d’îlot Gilles Pochiet et ses adjoints Michael Duez, Didier Belmonte et Vincent Kapfer, qui fut suivi d’une réception donnée pour la communauté française de Cebu à la Vie parisienne, restaurant située dans les locaux de l’Alliance française.

Michael Lhuillier est la troisième génération de consul honoraire à Cebu. Son grand-père, français, a occupé ce rôle en s’installant sur l’île avant-guerre.

L’activité financière de Michael lui permet de mesurer l’apport des Philippins de l’étranger à l’économie du pays. Ils ont renvoyé 38 milliards de dollars en 2022. 40% provenaient des États-Unis.

Dans ce pays qui essuie 24 typhons par an, on n’attend rien du gouvernement après une catastrophe climatique. Les gens savent qu’ils doivent se débrouiller par eux-mêmes. Cette culture leur a permis de développer un sens particulier de l’attention à l’autre.

Nos compatriotes m’ont recommandé que la France s’ouvre aux travailleurs philippins pour nos hôpitaux et Ehpad.

Ils m’ont souvent surpris. Eux qui vivent dans des conditions incertaines se montraient plus inquiets pour notre pays en observant les revendications.

Ils saluent la possibilité de la venue de la consule pour des tournées consulaires afin de leur éviter de se rendre à Manille pour se faire renouveler leur passeport. +d’images

Alliance française

Visite de l’Alliance française de Cebu avec Gauthier Carol, directeur, suivi d’un entretien avec Michel Lhuillier, président et fondateur de l’Alliance française de Cebu.

Le président loue les résultats de son nouveau directeur qui affiche des résultats très encourageants qu’il qualifie de réelle performance.

À l’issue de la période Covid, les cours de langue ne comptaient plus que 2 étudiants. En travaillant avec des universités prestigieuses, le Department of Education et les centres d’appels, il est remonté à 880 élèves en 2022, et il en compte déjà 564 après 6 semaines en 2023.

J’ai félicité M. Gauthier Carol et sa jeune équipe très enthousiaste et je les ai remercié pour l’énergie qu’ils déploient pour favoriser l’apprentissage de notre langue et imaginer des événements culturels (soirées cinéma, cours de cuisine française….). +d’images

Maternelle Academy

À la faveur de la soirée avec la communauté française, j’ai rencontré Valerie Cui, directrice de la « Maternelle Academy », seule école privée franco-philippine à Cebu, en compagnie de Kevin Labbé, conseiller des Français de l’étranger.

Elle a créé cette école en 2005 avec Ramon, son mari. L’école est reconnue par le ministère de l’éducation philippin de la maternelle au collège, jusqu’à l’équivalent de la seconde.

Maternelle Academy suit le programme philippin et tous les enfants apprennent le français en seconde langue. Les élèves sont préparés au DELF junior A1 et A2.
L’école scolarise 420 élèves cette année.

L’ambition de Valerie serait de jumeler son école avec une école en France.

C’est une chance pour la France d’avoir Valérie et Ramon Cui à Cebu.

J’ai promis à Valerie que je présenterai son école à l’Anefe pour étudier les moyens de l’aider à progresser dans son ambition de promotion de la langue et culture française.

Une certaine idée de la France…

L’Alliance française de Cebu est reliée à une approche romantique de la vie parisienne.

La Vie Parisienne Cebu ou la maison rose est une boulangerie, une pâtisserie, une bibliothèque de vins «françaises» et un restaurant.

L’endroit regorge de lieux propres à la détente dans des décors au kitch attendrissant qui surfe sur le romantisme à la française et permet de faire des photos uniques qui sont instantanément postées sur les réseaux sociaux.

Second établissement décliné sur le même concept, « La vie in the Sky » qui offre une vue unique qui surplombe Cebu city.

Dans un décor Années folles, les Philippins découvrent une atmosphère unique qui correspond à une certaine idée qu’ils se font de la France. +d’images

En circonscription au Maroc (2/2) – Rabat (5-6 fév. 2023)

En provenance d’Agadir (compte-rendu), seconde étape de mon déplacement marocain à Rabat où Nicolas Arnulf, conseillers des Français de l’étranger, m’a organisé un programme de rencontres.

Toute ma gratitude à Anna-Gael Rio, conseillère des Français de l’étranger de Tanger pour avoir fait le déplacement à Rabat afin de m’accompagner dans un parcours axé sur l’économie et l’enseignement.

Ce fut un grand plaisir de revoir Christophe Lecourtier (au centre de l’image) installé depuis quelques semaines seulement dans ses fonctions d’ambassadeur de France au Maroc, après avoir réalisé un travail exceptionnel à la tête de Business France. J’en suis reconnaissant à Claudia Gaudiau-Francisco, présidente de la CFCIM, qui a organisé une journée réunissant le monde des affaires autour de l’ambassadeur pour évoquer notre relation bilatérale et les atouts dont dispose le Maroc pour séduire les entrepreneurs français.

Diplomatie économique

Entrepreneurs autour de Christophe Lecourtier, ambassadeur

La Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) est la première des 120 chambres de commerce bilatérales. Créée il y a 110 ans, elle compte 4000 adhérents. Présidée par Claudia Gaudiau-Francisco, le conseil d’administration compte 52 entrepreneurs.

À la faveur de ma venue à Rabat, la CFCIM a organisé une double rencontre avec Christophe Lecourtier, ambassadeur de France au Maroc.

Tout d’abord, un déjeuner en présence des conseillers des Français de l’étranger Nicolas Arnulf (Rabat) et Anna-Gael Rio (Tanger) ; Sandrine Lelong-Motta (Consule générale); Sébastien Le Bonté, premier vice-président CFCIM, Pascal Capdevielle, vice-président chargé des relations avec les autorités et les délégations régionales et aussi délégué de la CFCIM pour Fès ; Jean-Charles Damblin, directeur général CFCIM ; Thibault Chatal, trésorier et délégué CFCIM Rabat.

L’objectif du déjeuner était de permettre de partager avec l’ambassadeur arrivé depuis peu à Rabat, les succès de la relation économique entre nos deux pays durant ces dernières années et les défis que nous devrons relever dans les prochains mois.

Dans un second temps, Christophe Lecourtier nous a reçus à la résidence de France pour une réception avec des entrepreneurs de la CFCIM. J’avais souhaité cette rencontre pour témoigner, auprès des forces vives de la relation économique bilatérale, de la qualité de l’action de l’ambassadeur dans ses précédentes missions.

Durant son mandat de directeur général de Business France, la France est devenue la première terre d’accueil des investissements étrangers en Europe, depuis 3 ans.

En poste auparavant en Australie en qualité d’ambassadeur, Christophe s’était illustré pour être parvenu à signer l’accord des sous-marins.

Son action précédente au service du commerce extérieur l’avait amené à passer l’accord de délégation de service public avec la CFCIM, qu’il connaît bien. J’ai pu partager mon enthousiasme d’avoir un ambassadeur au profil économique déterminant pour accompagner nos entreprises dans le développement de leurs affaires.

Avec les anciens présidents de la CFCIM Jean-Pascal Darriet et Philippe Edern-Klein et Claudia Gaudiau-Francisco, présidente actuelle

J’ai salué les délégués de la CFCIM venus pour l’occasion de Marrakech, Fès, Tanger ou Casablanca. J’ai apprécié de retrouver également les anciens présidents de la CFCIM avec lesquels j’ai eu le plaisir de collaborer : Jean-Pascal Darriet et Philippe Edern-Klein ; Gilles Abensour, pdt des CCEF Maroc ; Robert Ruiz, délégué CFCIM Marrakech ; Benoit Vaillant, délégué CFCIM Tanger.

L’engagement collectif et la proximité entre nos deux pays ont fait du Maroc un partenaire privilégié de la France.

Les entreprises françaises constituent le premier employeur et le premier investisseur au Maroc. Le Royaume est le premier destinataire des aides de l’Agence Française pour le développement.

Les étudiants marocains représentent la première cohorte étrangère à fréquenter l’enseignement supérieur en France.

J’ai également rappelé que le premier groupe d’amitié du Sénat était le groupe France-Maroc.

Je remercie Christophe Lecourtier et Claudia Gaudiau-Francisco pour leur accueil et leur enthousiasme pour animer notre diplomatie économique. Je suis confiant dans leurs capacités respectives pour élever encore le niveau de relation économique entre la France et le Maroc. +d’images

CFCIM Rabat

La délégation de la CFCIM à Rabat, dirigée par Thibault Chatal, anime un réseau de plus de 200 entreprises installées dans la région et opérant dans plusieurs secteurs d’activité.

Thibault a organisé une délégation de la CFCIM pour m’accompagner à la découverte de deux de ses adhérents éminents. Nicolas Arnulf (CFDE Rabat) et Sandrine Lelong-Motta (Consule générale) ont participé à ces visites : AXA Services Maroc et Orange Business Service

AXA Services Maroc

Visite du site d’Axa Services Maroc (ASM) qui réunit 3600 collaborateurs au service d’Axa France, de Direct Assistance et d’Axa Assistance.

La structure qui a commencé au Maroc en 2004 est devenue une usine de services qui gère 4,7 millions d’appels entrants et assure 2,7 millions d’appels aux clients.

Gestion de sinistres, d’épargne, prise en charge et règlement des prestations santé, assistance auto, gestion des contrats, ASM s’est transformée pour répondre aux défis de la satisfaction client.

L’objectif de la société est de mettre l’humain au centre. Elle a développé une licence professionnelle « Technique et commercialisation d’assurance » en alternance avec l’université. +d’images

Orange Business Service

En 2018, Orange Business Service a créé un centre au Maroc. Il compte 750 personnes, dont 78% d’ingénieurs (43% de femmes) d’une moyenne d’âge de 31 ans.

Orange fait la promotion de la destination Maroc pour développer les affaires. La proximité culturelle et géographique de nos deux pays est le premier atout. La moitié des entreprises du CAC4O externalisent leurs services au Maroc. Cette activité fournit 100.000 emplois, dont 40.000 dans les parcs technologiques.

Le Maroc s’impose comme un pôle de compétences important. Plus de 15.000 ingénieurs sont diplômés chaque année. Plus de 30 écoles d’ingénieurs proposant des diplômes spécialisés en informatique.

Les activités d’Orange Cyber Défense au Maroc sont orientées vers les clients marocains pour assurer leur sécurité informatique. +d’images

AFD Tech

Avec Nicolas Arnulf et Anna-Gael Rio, nous avons été reçus par Amine El Rhayour et Jihane Ouhejjou, directeurs de production à la société AFD Tech, une société de télécom fondée par deux compatriotes en 1997.

La filiale marocaine créée à Rabat en 2014 avec 7 personnes compte désormais 600 collaborateurs en 2013, dont 53% de femmes ingénieures.

Spécialisée dans l’ingénierie télécom, le déploiement de la fibre, la conception et le design, la structure travaille exclusivement pour des clients localisés en Europe.

100% de la 4G Proximus en Belgique a été réalisée depuis Rabat.

La société travaille pour Bouygues Telecom et assure le bon fonctionnement de son réseau dans tout le sud de la France.

La proximité avec les grandes écoles d’ingénieurs à Rabat leur permet d’intégrer 100 stagiaires simultanément au printemps prochain. AFD Tech recrute 150 nouveaux ingénieurs supplémentaires par an.

Rachetée par Accenture Benelux, la société a pour objectif d’atteindre les 1000 personnes à la fin 2023 et prévoit de tripler ensuite ses effectifs d’ici à 2025. Un nouveau site qui va doubler la surface de la structure marocaine va être inauguré le mois prochain.

Très belle success story qui met en valeur la collaboration dynamique entre le Maroc et la France.

Enseignement

Groupe scolaire Jacques Chirac

Visite du groupe scolaire Jacques Chirac suivi d’une réunion de travail avec des responsables d’écoles du réseau français au Maroc, en présence des conseillers des Français de l’étranger Nicolas Arnulf (Rabat) et Anna-Gael Rio (Tanger) ; de Sandrine Lelong-Motta (Consule générale) et Florent Verges (SCAC).

Carole Soulagnes, proviseure du groupe Jacques Chirac, nous a permis de visiter des installations récentes. Ouvert en septembre 2019, le groupe accueille 1100 élèves de la maternelle à la seconde. L’école, partenaire de l’AEFE depuis l’origine, est homologuée jusqu’à la troisième.

Bien que l’établissement ait eu à se confronter avec la crise Covid dès l’ouverture, le futur est abordé avec sérénité. J’ai vu le chantier bien avancé pour agrandir l’école afin d’accompagner la montée des cohortes en classe de première. Le groupe scolaire Jacques Chirac prévoit d’atteindre 1500 élèves lorsque les terminales seront ouvertes.

Un bel exemple qui permet de constater que l’augmentation de l’offre d’enseignement français répondait à une attente. +d’images

Réseau Enseignement Français

Dans le prolongement de la visite du groupe scolaire Jacques Chirac qui nous accueillait, nous avons tenu une réunion avec des représentants d’écoles françaises au Maroc pour échanger sur l’avenir du second réseau français au monde (42 établissements – 48 000 élèves), après celui du Liban, et me permettre de présenter les nouvelles orientations de l’ANEFE :

Carole Soulagnes (Gpe sc. Jacques Chirac) ; (lycée français Sophie Germain) ; Sophie Churlet (lycée André Malraux – Osui) ; Pascal Peyrat (DG ECAM – Écoles catholiques au Maroc) ont échangé avec moi en présence des conseillers des Français de l’étranger Nicolas Arnulf (Rabat) et Anna-Gael Rio (Tanger), Sandrine Lelong-Motta (Consule générale) et Florent Verges (SCAC).

Le réseau a connu une progression de 30 à 40% en 5 ans. De nouveaux établissements sont apparus à Casablanca et Rabat.

Cela a permis d’équilibrer l’offre et la demande. Cette croissance a engendré un problème de ressources humaines. Pour beaucoup, il convient désormais de s’interroger si nous n’avons pas atteint un plafond sur ces deux villes. Un moratoire sur les homologations de nouveaux établissements a été demandé par le Maroc.

Environ 2/3 des bacheliers vont poursuivre leurs études supérieures en France.

Sophie Churlet (lycée André Malraux) a décrit le réseau Osui qui a fêté ses 25 ans en 2022 au Maroc (10 établissements – 11 000 élèves). 98% des élèves sont marocains. Comme dans d’autres pays, les parents font de réels sacrifices financiers pour scolariser leurs enfants.

Le lycée français Sophie Germain fait partie du groupe IEG qui a 3 des établissements à Amsterdam et en Éthiopie.

L’établissement de Rabat (1500 élèves) est homologué jusqu’à la terminale. Il projette d’ouvrir une section anglaise en maternelle (PS et MS).

L’enseignement catholique au Maroc compte 11 écoles, 10.000 élèves et 700 enseignants. Il est bilingue franco-anglais et basé sur un modèle économique peu onéreux (4 fois moins cher que le réseau français traditionnel). Pascal Peyrat observe que ses écoles s’adressent aux classes populaires et moyennes soucieuses d’enseignement français. Pour dépasser la difficulté de trouver des enseignants de français, l’ECAM a passé un partenariat avec l’Institut français.

L’ECAM suit l’enseignement marocain et va jusqu’au collège. Il n’est donc pas homologué mais s’avère pouvoir pleinement contribuer au nouvel élan souhaité par le Président de la République. +d’images

En circonscription en Israël – Tel Aviv (11-13 janv. 2023)

Retour en Israël pour un troisième déplacement sous le signe de la diplomatie économique, à la faveur de la première réunion régionale en Israël des CCEF du Moyen-Orient.

Cet événement organisé par le comité CCEF Israël présidé par Anne Baer, sous la thématique générale des « Nouveaux accords, nouvelles opportunités : Flux et mobilités Sud-Nord de la Méditerranée », a constitué un grand succès.

Je remercie l’ambassadeur Eric Danon pour avoir facilité ma participation à cet événement. Il m’a également offert l’opportunité de poursuivre notre travail commun en faveur de la francophonie en Israël.

Ce déplacement m’a également permis d’intervenir sur le thème de Cybersécurité auprès des entrepreneurs de la Chambre de Commerce Israël-France, à l’invitation de son président Daniel Rouach.

Diplomatie économique

Ambassade – Réception des CCEF

Eric Danon, ambassadeur de France en Israël, a accueilli à sa Résidence les participants à la réunion régionale « Sud de la Méditerranée et Proche et Moyen-Orient » des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) à Tel Aviv, du 11 au 15 janvier 2023, en présence de Yossi Taieb, député de la Knesset.

Anne Baer, présidente du comité CCEF Israël, a réussi le tour de force de réunir pour la première fois en Israël des participants français établis dans 15 pays du monde arabe (Arabie Saoudite, Bahreïn, Émirats arabes unis, Égypte, Iran, Irak, Jordanie, Koweït, Liban, Maroc, Oman, Qatar, Tunisie, Turquie, Territoires palestiniens) qui ont retrouvé leurs homologues établis en Israël.

La section CCEF Israël compte vingt membres opérant sur ce territoire qui sont autant de fleurons français : Alliance Renault Nissan Mitsubishi, Dassault Aviation, Décathlon, Kayser, L’Occitane, Orange, L’Oréal, Schneider Electric, Seyman, STMicroelectronics, Systra, Thales.

Alain Bentejac, président des CCEF, accompagné d’une délégation venant de France, accomplissait comme beaucoup son premier déplacement en Israël à cette occasion et il a témoigné son plein soutien à cet événement historique.

Eric Danon a rappelé que quatre ans auparavant, un tel événement aurait été inimaginable. La signature des Accords d’Abraham en 2020 entre Israël et les Émirats arabes unis, Bahreïn, puis avec le Soudan, la reprise des relations diplomatiques Israël-Maroc, l’assouplissement des relations avec l’Arabie saoudite qui permet aux compagnies israéliennes de survoler son territoire, constituent de nouvelles opportunités pour nos entreprises établies en Israël.

Invité à prendre la parole, j’ai soutenu les propos de notre ambassadeur. Les accords d’Abraham sont un tournant dans les relations d’Israël avec ses voisins. Ils sont porteurs d’une paix attendue non seulement par les nouvelles générations établies dans la région, mais aussi par le monde entier. +d’images

Alain Bentejac, président du CNCCEF

Réunion régionale sud-Méditerranée / Proche-Moyen-Orient (CCEF)

Imaginez pour les transports et la mobilité dans la région, s’il était possible d’offrir des packages Jérusalem-La Mecque !

À l’invitation d’Anne Baer, présidente du comité Israël, CEO Ikare Innovation, je suis intervenu lors de la réunion régionale Sud-Med/PMO, dont la commission est présidée par Alexandre Pebereau, founder of Tofane Global.

Une centaine de participants étaient réunis à Tel Aviv pour cette première historique en Israël, en présence d’Alain Bentejac, Pdt CCEF.

En introduction, Eric Danon, ambassadeur de France, a témoigné du fait que la région avait complètement changé. Israël est devenue une puissance régionale. Son PIB/habitant est devenu équivalent à celui de la France ou des Émirats arabes Unis.
Dans son intervention « Nouveaux accords, nouvelles opportunités », l’ambassadeur a rappelé que chaque semaine, il y a désormais 106 vols entre Dubaï et Tel Aviv.
La négociation d’un accord maritime avec le Liban en deux mois, à l’automne 2022, finit de démontrer que l’histoire est en marche dans une dynamique positive depuis la signature des accords d’Abraham en 2020.

Après les présentations géopolitiques et les analyses des évolutions des marchés par les conseillers économiques de la région, quatre tables rondes ont permis de confronter les points de vue.
1 – Intégration des économies et des marchés Europe-sud Méditerranée
2 – Logistique, sécurisation de la chaîne d’approvisionnement
3 – Nouveaux marchés de l’énergie en Méditerranée
4 – Transports et mobilités

Je suis intervenu sur la table ronde numéro 4 animée par Jonathan Goldberg, vice-président du comité Israël des CCE, directeur Pays Israël chez Thales aux côtés d’Eric Sayettat, chef du service économique à Tel-Aviv et de Franck Mereyde, Chairman of Executive Committee & Executive of the Board of Directors at TAV Airports (Groupe ADP), président du comité CCEF Turquie.

Président du groupe d’amitié sénatorial France-Pays du Golfe (GCC), j’ai exprimé que cette zone m’apparaissait comme la plus dynamique au monde.

Les choses ne se passent jamais comme on le prévoit. Qui prévoyait, il y a tout juste un an en janvier 2022, parmi ceux qui exploitaient une activité en Russie, qu’ils auraient tout abandonné en quelques mois et qu’ils seraient sortis du marché à la fin de l’année ?

Si un conflit Iran-Israël fait partie des options d’une escalade du conflit entre la Russie et l’Ukraine, le pire n’est jamais sûr.

Qui imagine aujourd’hui qu’un accord sur la frontière terrestre puisse intervenir avec le Liban tout comme celui sur la frontière maritime réalisé en deux mois ?

Alors Imaginez pour les transports et la mobilité dans la région, s’il était possible d’offrir des packages Jérusalem-La Mecque !

Félicitations à Anne Baer et à tout le comité Israël des CCEF pour cette formidable organisation. Une réunion régionale unique qui restera dans les mémoires. +d’images

Cybersécurité

Conférence Cybersécurité à la CCIFI

Invité par Daniel Rouach, président de la Chambre de Commerce Israël-France, j’ai donné une conférence à Tel Aviv sur la cybersécurité et la cyberdéfense devant une centaine de participants en présence d’Éric Danon, ambassadeur de France en Israël, de Yossi Taieb, député de la Knesset et de Gérard Pomper, délégué consulaire pour Israël.

Roy Zinman, lieutenant-colonel retraité après avoir servi 25 ans dans le département d’élite du renseignement des forces de défense israéliennes, a partagé ensuite son regard sur les menaces cyber.

Merci à Philippe Roitman et Nelly Soussan qui ont modéré la conférence.

Mon intervention a donné lieu à une interview dans Actualité juive (voir ci-dessous). +d’images

Médias

Média : Olivier Cadic : « Face aux cybercriminels, la meilleure défense, c’est l’attaque » (Actualité Juive – 19/01/2023)

Extrait : “En visite en Israël, Olivier Cadic, sénateur des Français de l’étranger, a signalé la croissance exponentielle des cyberattaques lors d’une conférence organisée par la Chambre de commerce Israël-France, la consultante Nelly Soussan et l’Union des Français de l’étranger, en présence de l’ambassadeur de France en Israël, Éric Danon”.

J’ai répondu aux questions suivantes d’Esther Amar :
Prévention, dissuasion numérique… Que faire de plus ?
Qui sont les responsables des attaques Internet ?
Comment les entreprises peuvent-elles se protéger ?
Que pensez-vous de l’écosystème cyberisraélien ?
La cybercriminalité menace-t-elle la biodiversité ?

Lire l’article

I24 News

Mon troisième déplacement en Israël m’a permis d’être interviewé par Matthias Inbar sur I24 News, pendant la réunion des CCEF.

À l’origine de cette opportunité, Gérard Pomper (à gauche de l’image), délégué consulaire en Israël, m’a proposé en complément de découvrir les locaux de la chaine I24 News, chaine d’information en continu internationale, dont les programmes sont diffusés en anglais, en français et en arabe.

Créée, il y a bientôt 10 ans, la chaine s’affirme comme une alternative à Al-Jazeera au Proche et Moyen-Orient.

300 personnes, dont 150 journalistes de 35 nationalités différentes, y travaillent.

J’ai visité les studios installés dans le port de Jaffa, en compagnie de Claude Oliel (au centre de l’image), secrétaire général de la fondation France-Israël.

Filiale de la holding Altice détenue par l’entrepreneur à succès Patrick Drahi, le siège social d’I24 News est au Luxembourg. I24 News est un outil d’information précieux qui participe à la promotion de la francophonie.

Merci à Gérard Pomper et à Claude Oliel pour le temps qu’ils m’ont consacré afin d’échanger sur les attentes de notre communauté en Israël. +d’images

Média : Olivier Cadic : « Hezbollah, source de blocage au Liban » (i24News – 19/01/2023)

J’ai eu l’occasion d’être interviewé par Matthias Inbar, présentateur et rédacteur en chef du magazine Défense pour i24News pour évoquer successivement les sujets du Hezbollah et de la cybersécurité.

L’entretien s’est déroulé lors de la réunion régionale (Sud-Méditerranée, Proche-Moyen-Orient) des CCEF.

https://youtu.be/_VhQSRLp9V8

Culture

Francophonie

Le nombre de francophones en Israël est estimé à environ 10% de la population (9,2 millions d’habitants).

Israël est un pays francophone qui, nonobstant les blocages politiques, mériterait d’intégrer l’organisation internationale de la Francophonie (OIF), car outre sa population francophone très importante, les quatre opérateurs officiels de l’OIF (AUF, TV5Monde, AIMF, APF) y trouvent un large écho croissant et sont en constante progression.

Mon objectif prioritaire pour ce pays, afin d’appuyer la démarche volontariste d’Eric Danon, ambassadeur de France en Israël, est de permettre à Israël d’adhérer à l’OIF.

Afin de faire le point sur l’évolution de nos progrès en matière de francophonie, l’ambassadeur m’avait organisé un petit-déjeuner de travail en compagnie de son épouse Marie-Christine Dupuis-Danon ; Georges Diener, directeur de l’IF d’Israël ; Thierry Peltreau, attaché langue française qui a succédé à Serge Borg ; Claudie Harari, coordinatrice FLAM Israël ; Agnès Goldman, directrice de l’Association des amis francophones de l’université de Tel Aviv.

L’Institut français d’Israël, présent sur trois sites (Tel Aviv, Haïfa et Nazareth) dispense des cours à quelques 1100 élèves, en présentiel et à distance.

Les cinq plus grandes universités du pays (Tel Aviv, Bar-Ilan, Hébraïque de Jérusalem, Haïfa, Beersheva) dispensent aussi des enseignements du français et en français.

J’ai lu le plan de développement de la francophonie en Israël. Je salue les efforts constants et les nombreuses initiatives du poste diplomatique pour y parvenir.

Parmi les freins observés, le formalisme français entraîne des écoles israéliennes de très bon niveau à faire marche arrière face à l’homologation.

Claudie Harari a rappelé que les associations FLAM ont un potentiel important en Israël. Des refus d’aide sans justification de la part de l’AEFE créent de la frustration.

Deux associations ont fermé récemment. La première à Tel Aviv accueillait 150 enfants, la suivante à Tibériade dans un effet du Covid.

Un autre point gênant est le critère du statut exigé par l’AEFE : « la pratique de la langue française doit apparaître comme le but principal et spécifique dans les statuts de l’association. » Modifier les statuts pour s’adapter à ce point a un coût et génère de la paperasse inutile.

En circonscription aux États-Unis – New-York Mission ONU 1/2 (7-9 nov. 2022)

Retour à New-York, dans le prolongement de mon déplacement à Atlanta (compte-rendu), pour conduire une délégation de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, lors de la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Pour cette mission de trois jours à l’ONU, j’étais entouré de collègues de ma commission : Édouard Courtial – sénateur LR-Oise ; Mickaël Vallet – sénateur SER-Charente-Maritime ; André Guiol – sénateur RDSE-Var. Nous étions accompagnés par Marc Schor, chef de service de notre commission.

Merci à Yann Hwang, secrétaire général de la délégation française à la 77ème Assemblée générale des nations unies, qui a préparé ce programme de rencontres, a partagé son expérience et a accompagné la délégation à l’essentiel des rendez-vous.

Ce premier volet réunit les sept entretiens avec les missions représentant un pays à l’ONU. Le second volet sera consacré aux entretiens avec des interlocuteurs agissant pour le compte des Nations unies.

Diplomatie parlementaire

ONU – Mission France

Première étape pour la Délégation sénatoriale : une réunion de service de la Mission permanente de la France, présidée par Nicolas de Rivière.

Très satisfait de constater des moyens en hausse de nos contributions volontaires aux organisations de l’ONU (HCR, UNICEF…) qui nous permettent d’assurer notre solidarité envers ces organismes, mais également de gagner en influence.

Nous sommes revenus sur de nombreux dossiers préoccupants, à commencer par l’Ukraine, qui constitue une priorité. L’agression de l’Ukraine par la Russie met en difficulté le fonctionnement de l’ONU qui s’appuie sur une charte ouvertement piétinée par la Russie.

Second sujet épineux, la situation des Ouïgours. Nous sommes satisfaits que l’action de nos diplomates soit parvenue à rassembler 50 pays pour soutenir une résolution sur le Xinjiang.

Nous saluons l’action déterminée de nos diplomates pour défendre nos valeurs conformes à la charte des Nations Unies fondée sur le respect des droits humains. +d’images

ONU – Mission États-Unis

Entretien avec Richard Mills, représentant permanent adjoint de la Mission permanente des États-Unis qui a souligné leur très forte relation avec la Mission française et nous a réjouis.

L’administration Biden, en place depuis deux ans, a réengagé les États-Unis à l’ONU et réorienté son action au travers des organisations internationales.

Avec 11,08 milliards de dollars, les États-Unis sont le premier contributeur à l’ONU.

Nous avons évoqué les principales menaces pour la stabilité du monde.

➡️ La Chine d’abord, un pays qui recherchait plus le consensus il y a 20 ans. L’idée selon laquelle le régime de Pékin évoluerait en fonction du niveau d’échanges commerciaux est désormais dépassée.
La Chine menace les trois piliers qui font la force des États-Unis : Innovation, Technologie et Démocratie.

Concernant Taïwan, la politique américaine prônant le statu quo n’a pas changé. Par contre, il est observé un discours de plus en plus offensif de la part de Pékin qui fait courir des menaces sur l’équilibre régional.

➡️ La Russie, ensuite, devient de plus en plus difficile à gérer.

Elle instrumentalise le Conseil de sécurité pour en faire une plateforme destinée à répandre des contre-vérités. Il n’est pas possible de permettre à M. Poutine d’exercer un chantage à l’arme nucléaire.

Venezuela, Syrie… les régimes autoritaires bénéficient de l’aide de Moscou pour se maintenir malgré les sanctions.

L’arrivée de Wagner au Mali change la relation des États-Unis avec ce pays. Combattre la désinformation qui se répand en Afrique s’avère difficile et reste un défi à relever.

➡️ En réponse à mon commentaire sur la volonté française de structurer la cybersécurité mondiale au travers d’un plan d’actions à l’ONU, Richard Mills a expliqué que si les États-Unis pensaient initialement que les Nations Unies n’était pas le bon endroit pour agir en matière cyber, l’administration Biden a évolué sur le sujet.

En effet, les usages malveillants des technologies de l’information et de la communication, par des acteurs étatiques comme non-étatiques, prolifèrent à une échelle inattendue.

➡️ Nous avons partagé enfin nos analyses respectives sur la situation critique en Haïti et sur les différents scénarios qui permettraient d’y remédier.

La délégation s’est réjouie de cet échange fructueux qui nous permet de constater avec soulagement que les positions de nos deux pays se sont considérablement rapprochées depuis deux ans.

ONU – Mission Ukraine

Entretien avec Sergíy Kyslytsya, représentant permanent de l’Ukraine pour lui exprimer le soutien de la France et du Sénat. L’ambassadeur se félicite de la qualité de la relation avec la mission française et avec notre ambassadeur Nicolas de Rivière.

Sergíy Kyslytsya souligne que l’influence de la Russie en Afrique et ses manipulations de l’information constituent un problème qui a un impact direct sur la sécurité internationale.

Une paix avec la Russie ?

Tout accord qui permettra à Poutine de rester en place exposera l’Ukraine et l’UE à une nouvelle attaque dans les 3 à 7 ans.

83 à 87% des Ukrainiens ne sont pas disposés à faire des concessions territoriales. L’Ukraine est un pays démocratique, dont les dirigeants doivent tenir compte des électeurs.

La trahison de la Russie qui a récupéré les armes nucléaires basées en Ukraine pour les retourner contre l’Ukraine, alors même qu’un accord a été signé entre les deux pays lors de l’éclatement de l’union soviétique, laissera désormais des traces.
La Russie devra payer pour les dommages créés et les auteurs des crimes commis devront être jugés.

J’ai indiqué au ministère ukrainien : « Nous sommes déterminés à aider la courageuse population ukrainienne à faire face à l’agression de la Russie »

Slava Ukraini ! +d’images

ONU – Mission Royaume-Uni

Entretien en français avec James Kariuki, numéro deux de la Mission britannique auprès de l’ONU, qui avait fait le choix du Collège Français Bilingue de Londres (CFBL) pour scolariser ses enfants.

Ce rendez-vous n’était pas prévu dans le programme initial. J’ai tenu à cette rencontre pour évaluer l’évolution de la relation de la mission britannique avec l’UE à l’ONU depuis le Brexit.

Très heureux de constater que la relation reste très forte. La collaboration est informelle et le travail se fait en bonne intelligence.

Les discussions bilatérales Londres-Bruxelles-Paris sont éloignées des préoccupations des diplomates en poste aux nations unies.

D’ailleurs, les tentatives russes pour nous diviser à l’ONU restent vaines.

Nous nous rejoignons également sur le défi représenté par l’évolution de la Chine. C’est le plus préoccupant à long terme.

Nous avons également évoqué le dossier de la lutte anti-terroriste et la fragilité pour obtenir un consensus avec la Russie ou la Chine du fait d’intérêts géopolitiques souvent divergents. +d’images

ONU – Mission Allemagne

Réunion avec Thomas Zahneisen, représentant permanent adjoint de la Mission permanente de la République fédérale d’Allemagne.

Le conflit en Ukraine a changé la dynamique au sein de l’Union européenne. Il y a une volonté de garder l’unité en toutes circonstances. Les techniques pour arrêter une décision consensuelle ont évolué, car les pays d’Europe de l’Est interviennent plus volontiers pour orienter les décisions.

Chacun convient que la Russie a un pouvoir de nuisance mais n’offre pas de perspective pour le monde. La Russie entrave le bon fonctionnement du conseil de sécurité.

L’Allemagne prône un projet de réforme du Conseil de sécurité, soutenu par la France, qui lui permettrait d’obtenir un siège permanent, tout comme l’Inde ou le Japon.

Le représentant allemand regrette l’absence de dynamique pour la réforme du Conseil de sécurité. Il observe un comportement plus offensif de la Chine qui a désormais pris l’ascendant sur la Russie, alors qu’elle se faisait plus discrète auparavant.

À de nombreuses reprises, Thomas Zahneisen a rappelé, dans un français parfait, la proximité et la complicité de nos deux pays pour influencer les pays de l’ONU à agir dans un sens conforme aux valeurs de la charte des nations unies, qui nous sont chères.

ONU – Mission Japon

Entretien avec Kimihiro Ishikane, représentant permanent du Japon auprès des Nations Unies.

Premier sujet de l’entretien, la Corée du Nord qui constitue une menace directe pour le Japon. Environ 60 tirs de missiles ont été constatés depuis début 2022.

L’agression de la Russie en Ukraine n’est pas une guerre entre la Russie et l’occident ou l’Otan, selon le narratif de l’agresseur russe. C’est un conflit entre les partisans du droit international et ceux qui le foulent aux pieds comme la Russie de M. Poutine.

La relation entre la Corée du Nord et la Russie constitue également une autre source d’inquiétude, où l’on suspecte un envoi d’armes.

Nous avons également évoqué la situation de Taiwan menacée d’annexion par Pékin. La question de la défense de Taiwan en cas d’action chinoise se pose pour tous les acteurs du QUAD regroupant, autour des États-Unis, l’Australie, l’Inde et le Japon.

L’augmentation de la marine militaire chinoise constitue également un motif d’inquiétude pour la libre circulation dans le détroit de Taiwan.

Autre enjeu : les revendications de la Chine sur des iles de l’Indo-pacifique et le fait que Pékin ne respecte pas la décision du tribunal international en faveur des Philippines.

Cette évolution de la Chine vers une posture toujours plus agressive est très préoccupante. +d’images

ONU – Mission Corée du Sud

Entretien avec Jongin Bae, représentant permanent adjoint de la Mission permanente de la République de Corée et Kim Sunghoon, conseiller.

L’Ukraine a renoncé à l’arme nucléaire par le mémorandum de Budapest en 1994 en échange de l’obligation prise par la Fédération de Russie de s’abstenir de recourir à la menace ou à l’emploi de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de l’Ukraine, et qu’aucune de leurs armes ne soit utilisée contre l’Ukraine, si ce n’est en légitime défense ou d’une autre manière conforme aux dispositions de la Charte des Nations Unies.

Désormais la Russie parle d’utiliser l’arme nucléaire contre l’Ukraine, qui en est maintenant dépourvue. Ce mémorandum s’est retourné contre l’Ukraine. Séoul craint que l’agression russe incite de nouveaux pays à chercher à obtenir l’usage de l’arme nucléaire.

La politique de la main tendue ou d’engagement de la Corée du Sud est régulièrement mise à mal par les séries de tirs de missiles de la Corée du Nord, 60 depuis le début 2022. La menace d’utiliser l’arme atomique est également brandie par Pyongyang.

Le coût de fabrication et d’envoi de ces missiles couvrirait l’approvisionnement en nourriture de toute la population nord-coréenne. La Corée du Nord se plaint des sanctions mais se ferme à toute aide humanitaire en fermant strictement ses frontières depuis deux ans et demi.

Nous avons longuement évoqué le discours préoccupant de Pékin pour l’équilibre de l’Indo-pacifique.

L’ambassadeur encourage la France à s’y investir, car il estime que sa grande expérience diplomatique serait une valeur ajoutée considérable dans les discussions concernant la région.

Voeux aux Françaises et aux Français de l’étranger pour l’année 2023

https://youtu.be/16Hy8Vg6zFM

Madame, Monsieur, Mes chers compatriotes établis à l’étranger,

Je vous souhaite à toutes et à tous une heureuse année 2023. Qu’elle vous apporte la santé, le bonheur partagé avec vos proches et la réussite de vos projets.

J’ai une pensée particulière pour toutes celles et tous ceux qui ont été atteints par la maladie, qui ont perdu un proche ou qui vivent dans l’insécurité, à l’image de ceux établis en Ukraine ou au Sahel, dans des zones menacées par le terrorisme.

L’année 2023 débute dans un climat de tensions géopolitiques consécutif à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’agression ordonnée par le président Poutine a tué des dizaines de milliers de civils et provoqué des millions de réfugiés.

Depuis près d’un an, les Ukrainiens défendent leur liberté et nos valeurs : la démocratie, la liberté d’expression et les droits humains.

Ici depuis la salle de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat, nous avons soutenu les efforts faits par la France pour aider l’Ukraine.

Je forme le vœu que les Ukrainiens gagnent cette guerre et rejoignent l’Union européenne au plus tôt.

La France dispose du troisième réseau diplomatique mondial.

Celui-ci avait perdu 50 % de ses effectifs en 30 ans.

Catherine Colonna, notre nouvelle ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, a engagé un nouvel élan pour son ministère qui me réjouit.

Elle a obtenu 106 nouveaux emplois, une première depuis 1993, et l’augmentation des crédits de son ministère. J’ai souhaité que nos consulats ne soient pas vus comme des structures de coûts, mais comme des structures entrepreneuriales de services qu’il convient de développer.

Un agent de service visa produit quatre fois plus de revenus que son coût.

Je forme le vœu que le nombre d’agents soit corrélé avec le montant de recettes collectées, comme dans une entreprise, pour renforcer l’offre de services à nos compatriotes expatriés.

La France est un des rares pays européens à avoir vu son président être réélu pour un deuxième mandat en 2022.

Le plan stratégique pour 2030, lancé il y a plus d’un an par Emmanuel Macron, renforce notre économie et la rend plus innovante.

Pour la troisième année consécutive, notre pays est jugé comme le plus attractif d’Europe.
En confortant le tissu des entreprises françaises établies à l’étranger, nous contribuons au redressement économique de notre pays.

Au service de notre diplomatie économique, je continuerai à appuyer le réseau de nos Chambres de commerce et d’industrie de France international, présidé par Arnaud Vaissié et le Réseau des conseillers du commerce extérieur de la France, présidé par Alain Bentejac.

La réélection d’Emmanuel Macron nous permet également de poursuivre le nouvel élan qu’il avait engagé en faveur de l’enseignement français à l’étranger en 2018.

Il a permis de passer de 495 à 560 écoles françaises à l’étranger en quatre ans. C’est historique.

Mais comme je l’avais anticipé il y a deux ans, la gouvernance actuelle du réseau par l’AEFE ne permet pas de générer le doublement en nombre d’élèves d’ici à 2030, pour respecter l’objectif présidentiel.

Avec l’ANEFE, l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger, que j’ai l’honneur de présider depuis un an, nous souhaitons fédérer les énergies pour contribuer à relever ce défi.

Je forme le vœu que nous y parvenions pour le bénéfice de nos enfants, cette génération qui fera le monde de demain.

Les 460 déplacements dans 106 pays, depuis mon élection au Sénat, m’ont permis d’imaginer un monde de projets concrets en faveur de nos compatriotes établis en dehors de France.
Avec les élus indépendants des Français de l’étranger, nous les réalisons sans esprit partisan.

Depuis un an, L’Hebdo des Indépendants, qui a succédé à ma lettre d’information, fait connaître leurs idées et leurs résultats sur de nombreuses thématiques qui touchent votre quotidien.

Je veux saluer leur action et m’engage à poursuivre dans le sens de la dynamique qu’ils ont créée.

Je vous souhaite une très belle année 2023.

En circonscription au Qatar – Doha (12-14 déc. 2022)

Rapporteur au Sénat de l’accord de partenariat entre la France et le Qatar relatif à la sécurité de la coupe du monde de football, j’avais annoncé avant l’événement que je visiterai le dispositif français du ministère de l’Intérieur au début (Doha du 19-22 nov. (compte-rendu) et à la fin de la compétition.

Pour la dernière semaine de la compétition, j’ai donc retrouvé Stéphane Lacroix, attaché de Sécurité intérieure, et le général de la Gendarmerie, Jean-François Morel, pour un nouveau retour d’expérience sur le terrain, au matin de la demi-finale France-Maroc.

Ce déplacement m’a aussi permis de rencontrer notre communauté et nos entrepreneurs. J’en remercie Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur de France et Gilbert Perrot, notre consul qui a assuré la présence française au Centre international des services consulaires, un concept remarquable.

Accord de sécurité

Dispositif du ministère de l’Intérieur français (Retour d’expérience)

Selon mes interlocuteurs du ministère de l’Intérieur, les choses se sont bien passées de l’avis général.

La France a pris toute sa place dans l’événement. Cet engagement massif du ministère de l’Intérieur sur un événement sportif à l’étranger est une première !

Pour l’ambassade, le Qatar a relevé tous les défis : sécuritaire, troubles à l’ordre public, attaques cyber, gestion de flux des 150.000 voyageurs quotidien, avec un pic à 900.000. Tout a été géré et jamais il n’y a eu aussi peu de faits remontés.

Une des raisons du succès tient au fait que le Qatar s’est très bien préparé, grâce à des programmes de formation et des visites à l’étranger pour tenir compte des expériences. Pour déterminer sa « security by design », le Qatar s’est entouré de conseillers. Les stades ont été pensés pour gérer des événements sportifs modernes et faciliter la circulation des visiteurs. Le pays a su intégrer des forces étrangères en les différenciant des forces locales. 10 à 15 pays ont apporté des briques opérationnelles. La France a imaginé et construit le modèle de lutte anti-drones. Aucune difficulté n’a été enregistrée.

Le Qatar se savait très observé par la presse internationale.

Une formation judiciaire et juridique des magistrats a été destinée à apporter une réponse proportionnée aux incidents observés. Tous les faits incriminés ont été marqués par le sceau de la tolérance. Lorsque des supporters ont tenté d’enfreindre les règles de la FIFA sur les signes distinctifs susceptibles de créer des troubles entre supporters, cela s’est toujours limité à un rappel à la loi sans connaître de récidive.

Cela correspondait à la volonté du pays de réaliser un mondial festif et familial. Il ressort de cette expérience une grande satisfaction pour les personnels et un regard neuf sur le pays.

D’après le général Morel, une nouvelle génération a émergé avec cet événement : « un cap a été franchi ! » Beaucoup d’expériences novatrices ont été testées, dont un recours massif aux technologies de sécurité et de surveillance des flux.

Après avoir été le financier d’Interpol Stadia pendant dix ans, le Qatar a décidé de prolonger son investissement dans les deux prochaines années jusqu’aux JO de Paris 2024 afin de transmettre son expérience.

Le préfet Ziad Khoury, coordinateur national pour la sécurité des Jeux 2024, a bénéficié d’un programme de visite commun avec les organisateurs américains de la prochaine coupe du monde de football en 2026.

J’organiserai une réunion au Sénat, début 2023, avec l’équipe dirigée par le général Jean-François Morel pour permettre aux membres du groupe d’amitié d’évaluer par eux-mêmes les acquis issus de cet accord.

J’ai remercié les policiers, gendarmes et militaires qui ont contribué à la sécurisation de l’événement. Leur professionnalisme fait honneur à notre pays. +d’images

Communauté française

Centre international des services consulaires

Une innovation qui devrait nous inspirer pour les JO2024 !

Ouvert chaque jour de 10 heures à 22 heures, sans rendez-vous, pendant la compétition, le centre international des services consulaires a constitué une innovation du Qatar qui pourrait bien inspirer la France pour les JO 2024.

42 ambassades avaient une représentation dans cette structure, offerte par les Qatariens, pour tous les visiteurs qui avaient besoin de rencontrer leur consulat.

J’ai testé la procédure en suivant le chemin d’une personne qui aurait perdu ses papiers. J’ai ainsi rencontré Geneviève Baty et Bernard Lehucher, venus de Paris pour renforcer le dispositif consulaire pendant la coupe du monde, en compagnie de Gilbert Perrot, consul, et Ilhami Gulcen, 2ème conseiller.

Lorsqu’il y a un problème, le MOFA (ministère qatari des Affaires étrangères) et le Supreme Comitee (comité local d’organisation de la coupe du monde) sont juste à côté pour trouver une solution. L’échange d’expérience lié à la proximité permet aux agents des différents pays de gagner très vite en capacité de répondre.

Le Medical center Community centralise sur un numéro unique d’appel la recherche permettant de savoir très vite si une personne disparue a été admise dans un hôpital.

Le city center situé à côté du site permet aux supporters de faire des photos d’identité si les papiers ont été perdus ou pour récupérer de l’argent par Western union.

Lors de mon passage, j’ai examiné les statistiques concernant les 167 interventions du consulat français suite à des pertes de documents, des recherches de personnes, des hospitalisations ou des incarcérations.

Cette organisation a fait l’unanimité de nos agents consulaires qui ont loué la qualité et le confort des conditions de travail offerts par le pays organisateur de la coupe du monde. +d’images

Doha Accueil (Fiafe) – UFE Qatar

Rencontre avec Delphine Douay, présidente de Doha Accueil, et Georges Abou Saab, président de l’UFE Qatar, en présence de Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur et Gilbert Perrot, consul, pour discuter de la perception par notre communauté de l’organisation de la coupe du monde.

Les représentants des associations de Français de l’Émirat ont manifesté leur déception concernant le Qatar bashing affiché par nombreux médias français. « La communauté française du Qatar a pris toutes les critiques en pleine figure. »

Ils regrettent qu’en France, on ne comprenne pas tout le mal qui leur a été fait avec cette diabolisation.

Des reproches ont été exprimés envers la FFF qui n’a pas organisé de « maison bleue » pour permettre aux supporters français de se retrouver et de manifester leur soutien. Aucun entraînement n’a été, non plus, ouvert au public.

En termes de supporters, seuls les Britanniques ont été plus nombreux que les Français (17.000) parmi les Européens.

Un résultat dont ils se réjouissent, car il a permis à de nombreux compatriotes d’évaluer par eux-mêmes les attraits offerts par ce pays. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce France-Qatar

Fiers de faire gagner la France sur un marché très compétitif. Pour les entreprises françaises au Qatar, la coupe du monde, c’est 365 jours par an !

80% du budget du Qatar émane de la vente de gaz et de pétrole. L’Émirat est capable de concurrencer le gaz de schiste américain, car les fonds ne sont pas très profonds, ce qui réduit les coûts d’exploitation. TotalEnergies a fait partie des premières sociétés pétrolières à accompagner l’Émirat dans la prospection et l’exploitation, dès les années 1970. Le Qatar a une politique sur le long terme qui a toujours exprimé une grande confiance envers la France et Total.

À la faveur de mon retour à Doha, j’ai rencontré des représentants de la Chambre de commerce France-Qatar (74 membres), dirigée par Sandrine Lescaroux, pour me concentrer sur la place de la France parmi les partenaires du Qatar dans le secteur énergétique.

Charles Caia (Groupe Ponticelli Frères), Édouard Thevenin (Technip Energies VP Business Devpt Sales), Xavier Robert (CEO Société Générale Qatar) sont membres du comité Énergie, qui compte 26 sociétés. Ils m’ont confié faire travailler de sous-traitants français au Qatar ou dans l’Hexagone dans le cadre des contrats passés.

Ponticelli est impliqué dans un projet destiné à dépolluer l’eau remontée avec le pétrole avant même d’être rejetée. Cette évolution qui implique les ministères de l’énergie et de l’environnement qatariens permet à Qatar Energy d’être en avance dans ce domaine.

Dans le domaine financier, mes interlocuteurs ont constaté une vraie volonté politique de l’État de lutter contre le blanchiment et le financement du terrorisme. +d’images

Technip Energies

La réunion avec les représentants de la Chambre de commerce France-Qatar a été suivie d’une visite des locaux de Technip Energies.

Un nouveau contrat signé récemment par le groupe constitue le projet principal du groupe qui mobilise 1000 ingénieurs au siège parisien à la Défense et emploie environ 200 français expatriés sur leurs 400 employés au Qatar. Ils n’étaient que 4 en 2019.

Autre conséquence positive de ce déploiement, le groupe a pris des parts fondatrices dans le lycée Bonaparte qui accueille désormais 80 enfants de collaborateurs contre 4 seulement précédemment. +d’images

Culture

Bibliothèque nationale

Visite de la Bibliothèque nationale du Qatar présidée par Dr Hamad Bin Abdulaziz Al-Kawari, en compagnie de Sheikh Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur de l’État du Qatar en France et du conseiller culturel de l’ambassade de France.

Ce site contient la Bibliothèque nationale, la Bibliothèque publique et la Bibliothèque universitaire de Doha, et conserve la collection du patrimoine qui se compose de textes et de manuscrits précieux liés à la civilisation arabo-islamique.

La bibliothèque publique abrite plus d’un million de livres et suffisamment d’espace pour accueillir des milliers de lecteurs grâce à une superficie de 42000 m2.

La bibliothèque fait partie de Education City, un nouveau campus universitaire qui accueille des campus satellites d’universités et d’institutions de premier plan au monde.

Le système automatisé pour prendre ou ramener un livre depuis la borne de dépôt vers son rayon m’a fasciné. +d’images

Exposition Bahia Mohieldin

Dans le prolongement de ma visite de la Bibliothèque nationale du Qatar, Dr Hamad bin Abdulaziz Al-Kuwari, ministre d’état avec rang de vice-Premier ministre et président de la Bibliothèque nationale du Qatar, après avoir été ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine (2008-2016), m’a invité à participer à l’inauguration d’une exposition célébrant les œuvres de l’artiste algérienne Baya Mohieldin.

Dr Mostefa Boutora, ambassadeur d’Algérie au Qatar était présent pour la circonstance.

L’exposition célèbre la carrière artistique de la défunte artiste qui s’étend sur près de six décennies. Baya, qui a perdu ses parents à l’âge de cinq ans, a été attirée par l’art lorsque jeune fille de 16 ans elle observait son environnement en Algérie, où les cultures arabe et berbère se mélangent. Baya était très appréciée par des personnalités éminentes du mouvement artistique d’avant-garde parisien, telles que Pablo Picasso.

L’exposition présente 18 peintures qui incarnent les thèmes que Baya a longtemps adoptés.

Son Excellence le Dr Hamad bin Abdulaziz Al-Kuwari a déclaré que le Qatar a été en mesure de présenter la culture arabe au monde, soulignant que le rôle de l’État du Qatar ne s’arrêtera pas à la fin de la Coupe du monde. Un message que l’État du Qatar portera toujours, celui de défendre la culture arabe. +d’images

Coupe du monde de football

Pari gagné !

Son Altesse Sheikh Tamim Bin Hamad Al Thani et les Qatariens ont gagné leur pari.

De tous côtés, les observateurs ont salué la formidable organisation de la coupe du monde de football 2022.

Je remercie so Excellence Sheikh Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur de l’État du Qatar en France et l’équipe de l’ambassade à Paris, et au ministère des Affaires étrangères du Qatar pour leur invitation à assister aux demi-finales à l’occasion de ce déplacement.

J’ai pu apprécier l’engouement provoqué par l’événement qui a battu des records de téléspectateurs en France.

La coupe du monde de football Qatar2022 est une réussite qui fera date dans l’histoire du sport. +d’images

Un Bastille Day tout à souhait !

Caroline Sivilia, directrice de London Macadam, organisateur du Bastille Day, avait promis un “Paris à la folie”. Ce jour de fête a commencé avec un soleil de folie qui a inondé le parc de Battersea, où près de dix mille visiteurs ont déambulé entre stands gastronomiques et attractions foraines. Éblouissant également, le numéro des danseuses du Lido. De superbes filles en robe rouge ont emballé toute l’assistance et rappelé que Paris était à l’époque du French Cancan la capitale des arts, des spectacles et de la frivolité.

Valérie Robin, Edouard Braine et Olivier Cadic

Notre consul Edouard Braine était présent, dès l’ouverture, pour couper le ruban marquant le lancement de la 2ème édition du Bastille Day. Avec beaucoup d’humour, il m’a confié que l’an prochain, il délaisserait volontiers le coté officiel et son costume au profit des espadrilles et du canotier pour mieux se fondre dans la foule. Nous avons alors entrepris une escapade culinaire sur le stand de Raymond Blanc, un chef de renommée mondiale. Il est le propriétaire du Manoir aux Quat ‘Saisons à Oxford qui possède deux étoiles au guide Michelin. Sa seule présence illustre une vision généreuse et non-élitiste de son art.

Parfaitement à l’aise entre concours de pétanque, valse musette ou pêche miraculeuse, on pouvait croiser notre ambassadeur Maurice Gourdault-Montagne qui a serré bien des mains.

En fin de journée, ce fût un plaisir de saluer Thomas Castaignède sur le stand d’un autre international de rugby, Serge Betsen, représentant sa propre “Academy” qui aide les enfants du Cameroun en utilisant le rugby comme outil d’insertion. Tous deux incarnent l’esprit du rugby français dont on apprécie l’excellence, notamment en comparaison d’un autre sport au ballon plus rond…

Caroline Sivilia était ravie que de nombreux Britanniques soient venus découvrir tout ce qui rend les Français si atypiques. A n’en pas douter, son talent d’organisatrice contribue à cette “french touch” qu’ils apprécient tant.

Crédit photo OC