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En circonscription en Côte d’Ivoire (2/2) – Abidjan (25–28 nov. 2022)

Suite de mon déplacement en Côte d’Ivoire à Abidjan (voir compte-rendu (1/2) – Grand Bassam et Jacqueville), accompagné à chaque étape par Bruno Martinato, conseiller des Français de l’étranger, que je remercie pour son organisation et ses éclairages.

Je suis reconnaissant à Jean-Christophe Belliard, ambassadeur de France, qui m’a reçu à la Résidence et facilité mes rendez-vous durant mon séjour. Il m’a permis de retrouver tous les conseillers des Français de Côte d’Ivoire (à l’image) : Jackie Bertho ; Jacqueline Chapman ; Baptiste Heintz ; Bruno Martinato et Jean-Luc Ruelle, président du conseil consulaire.

Au travers de nos échanges, j’ai pris la mesure de l’ampleur des besoins de notre communauté.

J’adresse enfin toute ma gratitude à l’entrepreneur Tarik Darragi qui m’a accompagné tout au long de ce déplacement.

Diplomatie économique

Commerce extérieur

Accueilli à mon arrivée à Abidjan par Jean-Christophe Belliard, ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, j’ai rejoint la soirée organisée par les Ivoiriens amateurs de Saint-Émilion à la Résidence de France.

Abidjan abrite la première Chancellerie de la Jurade de Saint-Émilion en Afrique, créée il y a tout juste cinq ans.

À sa tête la première femme chancelière, Gazelle Guirandou.

L’association de cultivateurs et négociants bordelais associée avec des connaisseurs ivoiriens permet assurément une plus grande connaissance et un plus grand rayonnement des vins de Saint-Emilion en Côte d’Ivoire. +d’images

CFACI

Le Cercle français d’affaires de Côte d’Ivoire (CFACI) a été créé en avril 2013 par une dizaine de PME d’origine française pour servir des objectifs favorisant leur développement.

Accueilli au siège du CFACI par son président-fondateur Serge Lecomte et Thierry Durantet, vice-président, en présence de Bruno Martinato, conseiller des Français de l’étranger, Tarik Darragi, entrepreneur.

L’association compte désormais 500 membres.

Elle a développé le projet Abid’job, un programme d’aide à l’emploi à destination des Français de Côte d’Ivoire qui trouve un emploi à une trentaine de compatriotes par an.

Le 2 décembre, l’association organisera un salon pour faire connaître ses membres qui réunira une cinquantaine de stands.

Nous avons ensuite participé au 1er Gala des jeunes chefs d’entreprises dynamiques sur le thème de l’impact d’un réseau dans l’entrepreneuriat. Cet événement ivoirien témoigne de la vitalité de l’entrepreneurial du pays.

J’ai échangé avec de nombreux entrepreneurs et partagé le souvenir de mon premier déplacement à Abidjan en 1990 pour développer la première pileuse de foutou automatique… +d’images

Communauté française

Consulat général de France

Accueilli dans son bureau par Philippe Collin, consul général, en présence de Didier Gaillot, consul général adjoint, nous avons fait un tour d’horizon des problématiques auxquelles sont confrontés les Français qui résident dans le pays, avant de faire ensemble une visite des différents services consulaires d’Abidjan.

Le service des visas, dirigé par Amélie Gayan, subit une très forte pression. Lors de la mission d’information sur la politique des visas, menée conjointement par les députés M’jid El Guerrab et Sira Sylla, il avait été suggéré d’augmenter le nombre d’agents en ETP (4). En fait, l’inverse s’est produit. Les effectifs ont perdu 2 instructeurs par rapport à 2019 pour traiter jusqu’à 450 dossiers par jour. Cela génère des retards, voire des refus et des frustrations légitimes qui abime inutilement la relation avec le pays d’accueil.

Le service d’état civil dirigé par Catherine Pierru-Saintomer produit près de 1700 actes par an.

Le service social ne chôme pas non plus avec plus de 1000 bourses accordées pour près de 4 millions d’euros et 100 bénéficiaires d’allocations de solidarité.

Félicitations à toute l’équipe du consulat qui sert une communauté de plus de 20 000 compatriotes et d’environ 10 000 français de passage chaque année. +d’images

Enseignement français

Lycée français Blaise Pascal

Il y a cinq ans, maître Jean-François Chauveau, président de l’AGBP, Association gestionnaire de Blaise Pascal, association de droit ivoirien, m’avait assuré que le gymnase en cours de construction devrait être « le plus beau d’Afrique de l’Ouest ».

À la faveur de mon retour à Abidjan, j’étais curieux de retourner au collège-lycée français Blaise Pascal d’Abidjan pour voir ce qu’il en était. Et je dois avouer que c’est une belle réussite.

Accueilli par la vice-présidente de l’AGBP ; Serge Bard, proviseur de l’établissement, et son équipe ; accompagné par Bruno Martinato, conseiller des Français de l’étranger, Hervé Peltier, Cocac, et Tarik Darragi, entrepreneur, j’ai découvert un projet d’envergure à la pointe de la technologie pour favoriser le développement sportif des élèves.

Insonorisation, mur d’escalade multi-surfaces, multiples terrains de sport collectif, tout est réuni pour éveiller les passions.

Depuis mon dernier passage en novembre 2015, les effectifs ont progressé de 2321 à 2680 élèves, tout en conservant un nombre de 25 à 28 élèves par classe.

Autre nouveauté : la prépa’ math-physique qui compte 50 élèves répartis sur 2 niveaux et prépare au groupe INP, regroupant 36 écoles d’ingénieurs. +d’images

Lycée Maurice Delafosse

Accueilli par Mme Ricard, proviseure, et Ludovic Agnero, président du comité de gestion, j’ai visité cet établissement secondaire (collège-lycée).

J’étais accompagné par Bruno Martinato, conseiller des Français de l’étranger, qui avait suggéré cette visite, Hervé Peltier, Cocac, et Tarik Darragi, entrepreneur.

Créé par des parents d’élèves au lendemain des douloureux événements de novembre 2004 qui avaient entraîné la fermeture des écoles françaises en Côte d’Ivoire, cet établissement a pris toute sa place dans l’environnement scolaire français en Côte d’Ivoire.

La disparition subite, début juillet, d’Arezki Stiet, proviseur de 2004 à 2022, a profondément affecté le personnel, les enfants qu’il accueillait à la porte chaque matin, ainsi que toute la communauté.

L’établissement lui doit un très beau parcours.

Homologué sur tous les niveaux depuis 2016, l’école accueille aujourd’hui 885 élèves contre 475, dix ans auparavant et affiche cette année 95% de réussite au bac dont 62% de mentions.

Ce lycée appartient aux parents qui gèrent l’école. Ils souhaitent poursuivre sa croissance pour atteindre 1000 élèves puis 1250. Pour y parvenir, un projet d’investissement de 10 millions d’euros leur permettrait d’envisager un nouvel établissement sur un nouveau site d’une superficie de 4 hectares qui afficherait une capacité de 1500 élèves.

Très heureux de constater que leur dynamique contribue à concrétiser l’ambition du Président de la République de doubler le nombre d’élèves du réseau d’ici à 2030. +d’images

Culture

Institut français

Visite de l’Institut français de Côte d’Ivoire (IFCI) qui fêtera ses 50 ans l’an prochain, en compagnie d’Hervé Peltier, Cocac, et de Jean Mathiot, directeur de l’IFCI.

J’ai apprécié les travaux de rénovation et de modernisation du bâtiment qui l’ont transformé, depuis ma précédente visite.

La grande salle de spectacle de 630 places de l’Institut français est également la première salle de cinéma en Côte d’Ivoire équipée de matériels de projection numérique, avec le soutien du CNC.

De nombreux créateurs ivoiriens s’y produisent. Le week-end de mon passage, 600 spectateurs se sont rendus au spectacle de Clentelex, star de l’humour ivoirien.

L’opération « Novembre numérique » a accueilli 1200 personnes sur 3 jours.

Outre une bibliothèque, dont le fonds documentaire d’environ 40 000 documents est en constante augmentation, l’Institut français de Côte d’Ivoire développe une programmation artistique et culturelle très variée et ne s’enferme pas sur site du quartier du plateau.

Des actions hors les murs sont entreprises avec succès que je veux saluer et encourager à l’image des rencontres Internationales des Marionnettes d’Abatta, de l’association Ivoire Marionnettes.

Campus France

Afin de répondre à la demande de jeunes ivoiriens désireux d’intégrer l’enseignement supérieur en France, Campus France a quitté le site de l’Institut français pour un lieu dédié à son activité.

J’ai visité ce superbe site très fonctionnel.
En 2014, Campus France traitait entre 3000 et 3500 dossiers.
Ce nombre dépasse les 10 000 demandes étudiées.
60% des demandes sont validées par Campus France.
3000 étudiants partent en France.

J’ai salué l’équipe qui s’emploie à aider tous ces jeunes à concrétiser leur projet.

En circonscription au Qatar – Doha (19-22 nov. 2022)

Merci à Jean-Baptiste Faivre, notre ambassadeur et toute son équipe pour avoir organisé et participé à mon troisième déplacement à Doha, à l’occasion de l’ouverture de la coupe du monde de football au Qatar.

Mon programme incluait l’évaluation de la mise en œuvre de l’accord de partenariat relatif à la Sécurité dont j’ai été rapporteur au Sénat.

Très heureux d’avoir retrouvé Rosiane Houngbo-Monteverde, conseillère des Français de l’étranger pour Qatar-Bahrein, venue spécialement depuis Bahrein pour enrichir mes entretiens.

Toute ma gratitude à mon homologue SE Ali Bin Fetais Al Marri, membre du Conseil de la Choura et ancien Procureur général, pour son remarquable accueil.

J’exprime également toute ma reconnaissance envers la Choura pour leur invitation et pour les multiples égards qui ont été témoignés au Sénat.

Diplomatie parlementaire

La Choura

Arrivé à Doha pour un troisième déplacement au Qatar. Il me permet, entre autres, d’assister au lancement de la Coupe du monde de football, à l’invitation de nos collègues de la Choura, parlement monocaméral du pays. Organisée pour la première fois de l’histoire dans un pays du monde arabe, l’émotion et la fierté ressentie par mes homologues qatariens est palpable.

Lors de l’échange introductif, mon homologue qatarien SE Ali Bin Fetais Al Marri, membre du Conseil de la Choura, président du groupe d’amitié et ancien Procureur général, a traduit mes propos.

J’ai eu l’honneur de présenter mes respects au président de la Choura, Hassan Al Ghanem, de la part du président du Sénat, Gérard Larcher.

J’ai informé les membres de la Choura de la venue du ministre de l’Intérieur, Gerald Darmanin, pour la cérémonie d’ouverture et rappelé l’engagement conjoint du gouvernement et du parlement français, pour contribuer à la réussite de cet événement. L’accord de partenariat entre la France et le Qatar relatif à la sécurité de la coupe du monde de football en témoigne.

J’ai pris avantage de la présence de Khalid Al Mawali, président de la Choura du sultanat d’Oman pour annoncer aux deux présidents que notre groupe France-Pays du golfe envisageait une visite conjointe officielle au Qatar et à Oman en 2023. Ils s’en sont réjouis.

Évidemment, j’ai partagé ma conviction que la France, championne du monde sortante, ravira le public et ramènera une troisième étoile, au grand dam de mon sympathique collègue portugais qui avait promis que la compétition sourirait à son pays.

Nous avons ensuite visité la Choura, installée, depuis le mois dernier, dans un bâtiment flambant neuf avant de partager un déjeuner.

J’ai remis une médaille du Sénat à l’issue de l’événement au président de la Choura, en présence d’Ali Bin Fetais Al Marri, de SE Dr. Hamda bint Hassan Al-Sulaiti, vice-présidente de la Choura et d’Ilhami Gulcen, 2ème conseiller à l’ambassade de France.

La Choura est composée de 45 membres, dont 30 ont été élus pour la première fois l’an dernier.

Dans un contexte de campagnes malveillantes contre l’État du Qatar, j’ai noté que le bureau du Conseil a salué les positions d’un certain nombre d’organisations et d’Unions parlementaires régionales et internationales, soutenant l’État du Qatar dans son accueil de la Coupe du monde, en particulier l’Union interparlementaire, l’Union des États membres de l’Organisation de Coopération Islamique et l’Union interparlementaire arabe. +d’images

Cérémonie d’ouverture

Moment historique attendu par tout un peuple. Pour la première fois, le monde arabe accueille la coupe du monde de football.

J’ai assisté à la cérémonie d’ouverture avec les membres de la Choura et les parlementaires étrangers venus pour l’occasion, et j’ai ainsi suivi le premier match aux côtés de mon homologue qatarien SE Ali Bin Fetais Al Marri, membre du Conseil de la Choura, président du groupe d’amitié et ancien Procureur général.

L’occasion de faire une photo souvenir avec Duarte Pacheco, président de l’UIP (Union internationale parlementaire) et de nos hôtes.

Ces moments sont d’excellentes occasions d’approfondir les échanges parlementaires à l’image de ma longue conversation avec Arrous Saad, président du tiers présidentiel du Sénat algérien, dans le prolongement de mon déplacement à Alger, il y a trois semaines.

Si le Qatar a perdu son premier match, il n’en a pas moins réussi son premier test d’organisation. +d’images

Accord de sécurité

Dispositif du ministère de l’Intérieur français

Rapporteur au Sénat de l’accord de partenariat entre la France et le Qatar relatif à la sécurité de la coupe du monde de football, j’ai souhaité visiter le dispositif français du ministère de l’intérieur à J+1 de la compétition, pour évaluer sa mise en place.

Accueilli par Stéphane Lacroix, attaché de Sécurité intérieure, au lendemain de la visite de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, j’ai retrouvé le général de la gendarmerie JF Morel, auditionné au Sénat, qui commande le détachement des 196 gendarmes venus au Qatar pour la circonstance.

Ils sont affectés à 5 missions pour effectuer de l’intervention, de la formation ou du conseil :
1 – Appui au commandement de la gendarmerie du Qatar ;
2 – Intervention spécialisée (membres du GIGN) ;
3 – Lutte anti-drones ;
4 – Flux d’escortes pour les cortèges de personnalités ;
5 – Cyber ;

En dehors de la gendarmerie, 21 démineurs de la DGSCGC sont projetés au sein des opérations de déminage.

Enfin, 8 policiers de la Direction nationale de lutte contre le houliganisme (DNLH) sont également au Qatar, à la demande de la FIFA. Ces derniers ne font pas partie de l’accord voté au parlement, car cela relève du cahier des charges de la FIFA pour les pays qualifiés à la phase finale de la coupe du monde.

J’ai pu échanger avec les commandants de chaque unité et recueillir leurs commentaires sur les conditions d’exercice de leur mission, depuis leur arrivée. Avec une grande transparence, ils m’ont décrit les conditions d’emploi de nos forces et les défis auxquels ils sont confrontés.

Nous intervenons aux côtés d’autres forces étrangères puisque 12 nations (Turquie – maintien de l’ordre ; Italie – ports ; New York Police Department – Métro… ) et 3 organisations internationales (Europol, Interpol et OTAN) sont mobilisées. Tout le monde se retrouve sur le terrain avec un uniforme identique dédié au mondial.

Nos effectifs sont répartis sur 3 sites, non dans des hôtels mais dans des casernes.

J’ai recueilli toutes les informations qui me permettent de confirmer l’importance et le bien fondé de cet accord qui nous offre également l’opportunité de nous préparer à l’accueil et à la sécurisation de la Coupe du Monde de rugby en 2023 et des Jeux Olympiques de 2024.

Comme je l’avais annoncé, je reviendrai lors des demi-finales de la coupe du monde, afin de recueillir l’opinion de mes interlocuteurs à la fin du mondial.

Je souhaite, dès à présent, saluer la force de l’engagement de nos gendarmes, policiers et démineurs et pour leur résilience et les remercie pour toutes les informations qu’ils ont bien voulu partager avec moi. +d’images

Coopération Défense

40 ans de confiance mutuelle

Réunion avec Jérôme Lurat, attaché de défense à l’ambassade pour évoquer :

1 – l’apport de la mission Défense à la sécurisation de la Coupe du monde de football.
De 2019 à 2021, nous avons contribué à la préparation et la planification de l’événement : identifier des enjeux ; organiser le commandement, l’état-major des forces, le réseau de communication.
La contribution de la France se matérialise par la mise à disposition d’un Awacs pour détecter en l’air les avions, les drones ou les missiles.
Nous intervenons également au moyen de dispositifs anti-drones.
D’autres pays contribuent à l’effort de défense : États-Unis, Royaume-Uni, Italie et Turquie.

2 – les relations de défense avec le Qatar qui reposent sur une coopération longue de 40 ans, en matière de fourniture d’équipements et de formation, ou encore d’exercices bilatéraux en s’appuyant sur les forces françaises déployées aux Émirats.

3 – l’opération Chamal : un détachement de 20 militaires français opère au sein de la coopération du commandement aérien américain en poste à Doha.
Depuis 8 ans, il gère la conduite des opérations aériennes françaises sur zone en Irak ou Syrie depuis la Jordanie. +d’images

Contre-Terrorisme

UNOCT

Dans le prolongement de l’audition de l’UNOCT à l’ONU New York, deux semaines auparavant (compte-rendu), j’ai rencontré Mauro Miedico, directeur adjoint et chef du département Projets spéciaux et innovation de United Nations Office of Counter Terrorism (UNOCT), en présence de Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur de France au Qatar.

Leur activité principale est de proposer une assistance technique aux ministères de l’Intérieur et de la Justice.

En 2021, ils ont poussé pour des engagements parlementaires, car ils ont observé un manque de coordination entre les parlements pour prévenir le terrorisme violent.

Le Qatar a dépassé l’Arabie saoudite en contribution volontaire pour financer le contre-terrorisme. Le bureau de l’ONU à Doha est financé à 100% par le Qatar pour les 5 prochaines années.

L’Assemblée parlementaire pour l’Afrique vient de se réunir au Zimbabwe en consacrant 3 réunions dédiées à la lutte contre le terrorisme qui se répand sur le continent. La Douma (parlement russe) a obtenu d’être associée à leurs travaux par acclamation. Une réunion est prévue à Lomé en janvier pour prévenir la radicalisation des jeunes dans toute l’Afrique de l’Ouest.

L’UNOCT a développé un modèle de loi pour l’appui aux victimes du terrorisme pour lequel la France s’est bien investie.

Nous avons également parlé de cyber-terrorisme, de loi pour les drones, de l’importance de l’engagement des femmes pour prévenir le terrorisme (conférence Doha en mai 2023) et de l’importance du sport pour les jeunes.

Le secrétaire général de l’ONU a déclaré que « le Qatar est le pays qui fait le mieux en droits de l’Homme dans la région ».

J’ai proposé à Mauro Miedico, une audition devant notre groupe d’amitié pour sensibiliser mes collègues aux opportunités de collaborations internationales pour enrichir notre législation en matière de lutte contre le terrorisme.

Droit du travail

Organisation Internationale du Travail (OIT)

Un droit du travail soumis au processus d’amélioration continue

Entretien avec Max Tunon, chef de l’antenne, et Marie-José Tayah, de l’OIT, en compagnie de Pascale Vincent, deuxième conseillère à l’ambassade de France.

Après avoir écouté l’audition de Max Tunon devant l’Assemblée nationale, la semaine dernière, je me suis rendu au bureau de l’OIT à Doha et l’ai félicité pour son intervention.

J’ai salué sa patience devant les assauts répétés des députés français. Certains peinaient à entendre sa réponse sur les « soi-disant » 6500 morts attribués aux chantiers des stades de la coupe du monde au Qatar, venant d’Asie du Sud-Est, relayés par le Guardian en 2021.

Il y a eu 15 000 morts d’étrangers au Qatar sur 10 ans, tout confondu : il y a des enfants, des ingénieurs, des médecins, des personnes âgées, des cancers, des suicides, des accidents de la route… Associer tous les 6500 décédés originaires d’Asie à la construction des stades de football devrait interpeller. Mais non. La contre-vérité continue à être répandue avec insistance par de trop nombreux médias.

L’ambassadeur indien, de son côté, n’a constaté aucun pic de mortalité de compatriotes pendant les chantiers de la coupe du monde. Qui s’en soucie ?

Dans le rapport de l’OIT, paru l’an dernier, intitulé « un est toujours trop », il apparaît 50 décès suite à un accident du travail en 2020.

Des efforts importants sont mis en place pour garantir un suivi statistique rigoureux des accidents du travail face à des bases de données de divers ministères qui peinent à se coordonner.

J’ai voulu faire le point avec l’OIT pour savoir, où en est le Qatar en matière de droit du travail.

En 2014, des syndicats internationaux ont déposé plainte contre les conditions de travail au Qatar auprès de l’OIT à Genève.

En réponse le Qatar a décidé de créer un programme pour mettre en place des procédures négociées avec les syndicats internationaux (SI) qui ont retiré leur plainte.

1 – Gouvernance : tous les semestres, les SI rencontrent le ministère du Travail au bureau de l’OIT à Doha et font leurs recommandations.
5 représentants des SI (transports ; construction ; service : travailleurs domestiques) sont payés par le gouvernement et ont un bureau à l’OIT). Un processus d’amélioration continue du droit du travail est en marche qui fait apparaître des premiers résultats spectaculaires.

2 – Démantèlement des aspects les plus problématiques de la Kafala.
Il est désormais permis de changer d’employeur et de quitter le pays sans autorisation de son employeur. 350 000 personnes en ont déjà bénéficié.

Des employeurs ont augmenté ou donné des avantages à leurs salariés pour les garder. D’autres, indélicats, ont déclenché des représailles qui ont mis beaucoup d’employés en difficulté en annulant, par exemple, leur carte de résident. Le ministère croise désormais les données pour détecter les employeurs malveillants.

3 – Établissement d’un salaire minimum non discriminatoire appliqué à tous les travailleurs (y compris travailleurs domestiques qui fait du Qatar le plus avancé dans la région).
280 000 employés ont vu leur salaire augmenter de 33%. Une commission sur la réévaluation du salaire minimum a été créée pour faire des études d’impact.

4 – Horaires de travail : une loi de 2021 proscrit le travail sur les chantiers de 10h00 à 15h30 du 1/06 au 15/09. Les 586 heures de travail perdues doivent être payées aux travailleurs.
Le travail en extérieur doit être suspendu si un index de 32.1 est atteint comprenant température, humidité et vitesse du vent.

5 – Santé au travail : la loi prévoit un examen médical annuel pour les travailleurs en extérieur.
La mise en œuvre est en discussion.
Les centres du croissant rouge en zone industrielle ont relevé une baisse de 77% des cas rapportés suite à des blessures : 377 au lieu de 1530.

6 – Système de protection des salaires : Désormais 94% des entreprises en sont adhérentes.
1,6 millions de salariés reçoivent leur paye par virement bancaire pour attester du versement.
Un fonds de 350 millions de dollars a été constitué pour prendre le relais des sociétés insolvables ou en défaut de trésorerie.

7 – Représentation du personnel : une loi permet ces élections pour les entreprises de plus de 30 salariés. 71 entreprises l’ont mise en application.
Le ministère du Travail envisage de la rendre obligatoire pour les entreprises de plus de 200 salariés.

Bien sûr, il reste de nombreux défis comme la protection des travailleurs domestiques qui peuvent faire l’objet d’emprise, les délais pour suppléer un salaire non versé ou les résistances au changement des employeurs qui peinent à intégrer les nouvelles règles.

Mais il m’apparaît que la détermination du Qatar à faire progresser son droit du travail devrait être saluée et encouragée plutôt que vilipendée, comme nous l’observons.

Le Qatar a soumis une demande à l’OIT afin de prolonger la présence de son bureau au-delà de 2023 pour continuer sur cette voie.

Qui s’en souciera quand la coupe du monde sera passée ? +d’images

Diplomatie économique

Commerce extérieur – CCEF – CCIFI

Un pour tous, tous pour la France au Qatar !

Rencontre avec les conseillers du commerce extérieur de France de la section du Qatar, présidée par Thierry Dezenclos (Veolia), en présence de Rosiane Houngbo Monteverde, conseillère des Français de l’étranger (Bahrein-Qatar).

Ce pays à l’ascension prodigieuse, en tout juste 50 ans depuis son indépendance, s’est inscrit dans un partenariat constant de confiance avec la France.

Thierry Dezenclos nous a confié que le Qatar est désormais en avance sur la France en matière d’assainissement et d’eau potable.

Si le Qatar arrive à la fin d’un cycle de construction majeur qui a cumulé 200 milliards de dollars pour ses infrastructures, l’après coupe du monde verra un investissement massif dans les hydrocarbures.

Le président de Total Énergies est venu quatre fois à Doha depuis septembre.
Technip Énergies a signé son plus gros contrat au monde au Qatar, m’a expliqué Driss Louahem, directeur de la filiale locale. 1000 ingénieurs travaillent en France sur le projet et 200 dans l’émirat.

Frédéric Sallet, CEO Thales, rappelle la présence de sa société depuis 40 ans dans de nombreux secteurs : Qatar tramway ; sécurité du port de Doha ; divertissement pour Qatar Airways ; équipement des rafales acquis par l’armée qatarienne…

Idem pour Herbert Buaillon, DG Dassault Aviation Qatar, qui souligne que le Qatar vole avec Dassault depuis 1980, soit 3 générations d’avions.

Elias Hobelka, directeur commercial de la JV locale de Vinci a également listé les projets d’infrastructures accomplis et futurs, en rappelant l’importance du soutien politique pour emporter les marchés.

Les deux jeunes V.I.E. employés par Total Énergies et le Crédit Agricole ont témoigné, à leur tour, de leur satisfaction de faire leurs premières armes dans l’Émirat.

Sandrine Lescaroux, directrice de la CCI France Qatar, met en lumière le numéro spécial réalisé en collaboration avec le journal des Français de l’étranger pour prendre la mesure des immenses opportunités offertes par ce marché.

La team France export est aussi déterminée que les Bleus pour faire réussir la France au Qatar. +d’images

Communauté française

Ambassade

Pour me permettre de faire un tour d’horizon des enjeux auxquels la France est confrontée dans l’Émirat, Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur de France a réuni le consul, l’attaché de défense, l’attaché de sécurité intérieure, le conseiller économique, le représentant de Business France, la première conseillère, le conseiller culturel et le deuxième conseiller.

Cette réunion m’a permis de faire le point sur tous les aspects de la coopération bilatérale et de discuter du programme des deux prochaines séquences : mon retour à la fin de la coupe du monde en décembre et la visite du groupe d’amitié envisagée en 2023.

Consulat

Échange au consulat avec Gilbert Perrot, consul et les trois conseillers des Français de l’étranger : Rosiane Houngbo Monteverde, Guillaume Salha et Eléna Torrijos.

Nous avons évoqué l’organisation de la section consulaire pendant la coupe du monde.

Il est estimé que 75% des compatriotes installés dans l’Émirat iront assister à un match au moins. Environ 15 000 Français se sont déjà inscrits pour venir au Qatar, c’est déjà plus que ceux allés en Russie d’après nos services. Seuls 150 d’entre eux se sont inscrits sur Ariane.

Le consulat reçoit des appels, car certains ont des difficultés pour obtenir leur carte AYYA qui est indispensable pour se rendre au Qatar pendant la compétition.

Trois missionnaires sont venus en renfort de Paris pour répondre à cette surcharge de demandes ponctuelles. Un point de contact unique créé à l’International consular services centre (ICSC) et un numéro unique fonctionne 24/24 et 7 jours sur 7.

Le consulat reste la base arrière pour délivrer les documents en cas de perte ou vol de papiers et traiter les cas les plus complexes.

Un guide du supporter a été mis en ligne pour expliquer la législation locale, les us et coutumes et faciliter leur séjour. Le supporter, comme tout touriste, ne se déplace pas avec son code pénal ou civil.

Félicitations au consul et à son équipe pour l’organisation mise en place.

Réception à la Résidence

Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur de France au Qatar, a réuni plus de 200 compatriotes et qatariens amis de la France à sa Résidence, lundi soir à la veille du premier match de l’équipe de France, en présence des trois conseillers des Français de l’étranger : Rosiane Houngbo Monteverde, conseillère consulaire Qatar-Bahrein, Guillaume Salha et Eléna Torrijos. Rosiane est venue spécialement de Bahrein.

Trois supporters venus en vélo depuis la France ont été mis à l’honneur sur La Tribune. 18 000 supporters français se sont enregistrés au Qatar pour assister à la coupe du monde 2022. C’est déjà plus qu’en Russie en 2018 nous a dit Jean-Baptiste Faivre.

J’ai suggéré à chacun d’entre eux de s’enregistrer sur Ariane, car seuls 150 d’entre eux l’ont fait.

J’ai salué nos forces de sécurité françaises déployées sur le mondial.

Merci et bravo à toutes celles et ceux venus soutenir la France !

Allez les bleus !

L’équipe de France a réussi de belle manière son entrée dans le tournoi en triomphant d’une valeureuse équipe d’Australie.

Venu en compagnie d’Ilhami Gulcen, deuxième conseiller politique et presse à l’ambassade de France, je me suis réjouis de partager l’enthousiasme de nos supporters qui ont entonné la Marseillaise à plusieurs occasions, pour encourager les champions du monde.

Jean-Pierre Nebas, un intendant hors du commun

Olivier Cadic et Jean-Pierre Nebas

C’est avec un pincement au cœur que je me suis rendu, le 22 juin à Londres, au conseil d’établissement du lycée Charles de Gaulle, puisque Jean-Pierre Nebas, l’intendant des lieux, assistait à son dernier conseil. Sa prochaine rentrée se passera au lycée Chaptal de Paris qui découvrira bientôt un homme pétri de l’intérêt commun, mariant l’efficacité à l’humilité.

Lorsque Jean-Pierre Nebas a pris ses fonctions au lycée CDG, il n’y n’avait, pour ainsi dire, plus d’argent en caisse. Cinq ans plus tard, la situation financière de l’école est exemplaire. Il aura traqué la moindre économie sans nuire aux projets d’amélioration de l’établissement. J’ai recensé 6 millions de livres d’investissements durant son quinquennat.

Extrêmement sourcilleux sur la qualité de l’enseignement, cet intendant est toujours apparu comme le facilitateur des demandes des enseignants, comme des souhaits des parents d’élèves. Une profonde empathie doublée une ingéniosité pratique pour améliorer le confort de travail et le bien-être des enfants.

Je me souviendrai de sa vitalité pour constituer le business plan du projet Kentish Town et de sa contribution au succès du Plan-école. Tous nos échanges m’ont à l’évidence permis de mieux remplir mon rôle d’administrateur de l’AEFE.

Merci et bonne route, Jean-Pierre !

En circonscription au Maroc (3/5) – Casablanca (11 sept. 2019)

Troisième jour de mon déplacement au Maroc à Casablanca, capitale économique du royaume.

Toute ma gratitude à Serge Mucetti, consul général de France à Casablanca, pour son accueil à la Résidence et pour l’organisation d’une réception avec les représentants de notre communauté.

Tout juste arrivé en poste à Casablanca, notre consul a accompli un parcours exceptionnel durant sa carrière au service de notre diplomatie et des Français établis hors de France que j’ai tenu à saluer.

Entrepreneuriat

Chambre de commerce 

À l’invitation de Philippe Edern-Klein, président de la Chambre française de commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM), j’ai animé en sa compagnie un débat auprès des adhérents relatif à notre commerce extérieur et l’organisation de notre dispositif d’appui.

J’ai félicité le président et son équipe pour les performances de la CFCIM qui est la première chambre bilatérale de notre réseau mondial.

Lorsque Philippe a pris la présidence en 2016, la CFCIM comptait 3600 adhérents.
À la fin de l’année, terme de son mandat, elle en comptera 5000.

En présence de Serge Mucetti, j’ai conclu mon intervention en indiquant que cette Chambre était un modèle d’inspiration pour notre réseau.

Ce fût un honneur d’avoir été invité à rédiger un message sur le livre d’or chargé d’histoire de la CFCIM, où figure en première page un message du maréchal Lyautey. +d’images

Communauté française

Consulat

Visite du consulat général de France à Casablanca organisée par Serge Mucetti, en compagnie de Pascal Capdevielle, conseiller consulaire.

Nous avons échangé avec les agents du service des visas et discuté des aménagements à prévoir pour le consulat. En effet, Casablanca va bientôt centraliser toutes les demandes de visas qui sont traitées par nos consulats de Marrakech et Agadir.

L’expérience de notre consul général constitue un réel atout pour mener à bien une telle transformation. +d’images

Résidence

Dans la soirée, à l’occasion d’une réception à la Résidence de France en présence des conseillers consulaires, j’ai profité d’un moment d’échange privilégié avec les Français de Casablanca pour remettre une médaille du Sénat à Philippe Edern-Klein, président de la CFCIM.  J’ai voulu ainsi lui témoigner ma gratitude pour m’avoir aidé à accomplir ma mission au service des Français du Maroc. +d’images

Enseignement français

École Française Internationale (EFI)

Visite de la première école ouverte par le groupe Odyssey. Lancée à Casablanca, il y a tout juste deux ans, cette superbe école accueille déjà 1000 enfants de la maternelle à la quatrième.

Accueillis par Younes Slaoui, directeur général et Cyrille Loffroy, chef d’établissement, j’ai découvert des installations de haute qualité en compagnie de Serge Mucetti, Pascal Capdevielle, et Jean-Marc Pons, secrétaire général de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc.

Le groupe Odyssey poursuit son développement en ouvrant ce mois-ci un établissement à Bruxelles et un autre à Bucarest.

J’éprouve beaucoup de plaisir à soutenir l’action de cette équipe très dynamique qui œuvre avec succès pour le développement de l’enseignement français à l’international. +d’images

Ecole Française des Affaires 

Visite de l’École supérieure des Affaires (EFA), en compagnie de Serge Mucetti et de Pascal Capdevielle.

Accueillis par Mounir Feram, directeur du campus et du centre de formation (CEFOR), nous avons visité les installations de cette école administrée par la CFCIM.

Depuis 1988, l’école forme les futurs cadres et entrepreneurs.

Cet établissement français de formation professionnelle prépare aux métiers du management, du commerce et de la distribution, permettant aussi la poursuite des études en France ou à l’étranger.

La mission principale de l’EFA est de former, éduquer, qualifier et fournir des ressources compétentes, responsables et opérationnelles pour travailler et évoluer en entreprise. +d’images

Sept ans après sa création, le plan Ecole est en pleine expansion

Au Royaume-Uni, le plan Ecole est l’œuvre de toute la communauté scolaire et éducative française avec pour seul objectif commun l’intérêt de nos enfants. Nous n’avions pas créé d’école secondaire depuis 1917. Les quelque 4000 places du lycée Charles de Gaulle, pourtant l’un des plus grands du monde, ne suffisaient plus à répondre à la demande d’enseignement français.

Dans le cadre du plan Ecole, animé par à l’origine par Michel Monsauret, puis par Laurent Batut, conseiller culturel adjoint, nous avons conçu un partenariat inédit entre l’Administration et le secteur privé au service de la communauté française. Le 11 février 2011, l’ambassadeur Maurice Gourdault-Montagne posait la première pierre du Collège français bilingue de Londres (CFBL).

Après les 600 nouvelles places du CFBL, le plan a permis d’en ajouter le double grâce au lycée international de Londres qui va accueillir 1300 élèves, dès septembre 2015, dans un bâtiment rénové à Brent, non loin du stade Wembley.

Mais Londres pourrait accueillir deux établissements secondaires supplémentaires, dès septembre prochain également ! Ces projets émanent de l’EIFA (Mission Laïque Française) et de l’école Jeannine Manuel, dont les responsables sont venus nous faire l’exposé, ce 12 décembre dernier, lors de l’Assemblée générale du plan Ecole.

PE Laurent BatutLaurent Batut, conseiller culturel adjoint, fait le bilan chiffré du plan Ecole. Depuis la rentrée 2007-2008, le nombre de places dans l’enseignement français à l’étranger (premier objectif du plan) a bondi de 31% au Royaume-Uni (de 5031 à 6640 places). La progression est encore meilleure sur Londres avec +35% en 7 ans (de 4581 places en 2007 à 6198 en 2014).
Rappelons que le réseau londonien inclut 13 écoles homologuées (Liste des écoles françaises du Royaume-Uni : https://planecoleroyaumeuni.wordpress.com/lenseignement-francais-a-londres)

PE Jeannine MichelBernard Manuel prévoit une nouvelle école Jeannine Manuel pouvant accueillir 184 élèves, du côté du British Museum. La capacité serait portée, à terme, à 480 élèves pour un objectif futur de 1200 ! A noter que leur établissement parisien compte 2400 places.
Créée en 1954, l’école se donne pour mission de promouvoir la compréhension internationale par l’éducation bilingue, le brassage des cultures et une innovation pédagogique constante.

 

PE EIFASabine Paradis, co-fondatrice de l’EIFA (Ecole internationale franco-anglaise), prévoit l’ouverture d’un collège de 4 classes de 20 élèves en moyenne. Elle vise la préparation de l’International Baccalauréat (IB) en deux langues. Ouverte en janvier 2013, l’EIFA accueille déjà une centaine d’élèves et marque l’arrivée à Londres de la Mission laïque française (MLF), deuxième opérateur français éducatif dans le monde, dont le slogan est «deux cultures, trois langues».

 

Après l’ouverture de ces trois nouveaux établissements, on peut estimer qu’il faudra encore créer plusieurs centaines de places pour passer le cap de 9000 places dans l’enseignement bilingue français-anglais à Londres d’ici à 2020.

Le plan Ecole est en cours de redéfinition et déjà rebaptisé le « plan Ecole pour tous ». Il tourne autour de 3 objectifs et ne se limite donc pas à l’objectif quantitatif en termes de places supplémentaires d’ici à 2020 (lire : “En route pour le « plan Ecole pour tous », édition 2014-2020” du 13 juillet 2014).

Bernard Emié me décore de l’Ordre national du Mérite

(g. à d.) Florence Quattrochi, Pdte de l'APL, l’association des parents d’élèves du lycée français de Londres, Delphine Porta, ex-Pdte APL, Olivier Cadic, Catherine Cecillon, ex-Pdte APL et Cécile d’Angelin, Vice-Pdte APL

Lundi dernier, l’ambassadeur de France, Bernard Emié, m’a remis les insignes de Chevalier dans l’Ordre national du Mérite.

Cette décoration “marque une étape majeure dans la vie d’un Français”, m’a-t-il dit. C’est bien ainsi que je considère mon ruban bleu, tissé du fil de l’amitié, des responsabilités et de l’espérance.

En ce jour d’exception, Bernard Emié m’a fait l’honneur d’un discours chaleureux, dont chaque phrase a fait jaillir dans mon esprit un visage aimé, une image enfouie puisqu’il a retracé en détail mon parcours.

Bernard Emié a évoqué les dossiers franco-britanniques dans lesquels je me suis pleinement investi, tel que le plan Ecole, “magnifique réalisation au bénéfice de nos enfants”, ou le lancement du plan Emploi, et le futur métro transmanche. Accomplir mon mandat avec coeur et efficacité est toute mon ambition. C’est pourquoi, j’ai été très touché par ses compliments et par la lettre d’Alain Juppé.

Avant de me souhaiter de nombreuses autres vies, l’ambassadeur m’a dédié cette belle phrase de René Char : “Impose ta chance. Serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront.”

Je souhaite remercier toutes les personnes qui m’ont fait l’honneur et le plaisir de leur présence si cordiale. L’accueil chaleureux et les multiples attentions de M. l’ambassadeur et de son épouse Isabelle ont conquis l’assistance. J’ai eu la sensation d’être merveilleusement entouré et infiniment redevable. L’insigne que je porterai fièrement au revers de ma veste sera l’emblème de l’action collective des Français du Royaume-Uni.

Discours de Bernard Emié, ambassadeur de France au Royaume Uni, du 03 octobre 2011 :

Lien vers la seconde partie du discours.

Discours de Olivier Cadic, élu de l’AFE, du 03 octobre 2011 :

HEBDOLETTRE n°53 – Matthias Fekl / Enseignement français à l’étranger (édito) – Semaine de l’AFE (14-18 mars) – En circonscription au SALVADOR / San Salvador (23 au 25 février 2016) – 1er congrès UDI-Monde & congrès UDI à Versailles – Médias – UDI Actualités

Lire : l’HEBDOLETTRE n°53 – 31 mars 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°53

Matthias Fekl, notre secrétaire d’Etat chargé des Français de l’étranger, répète à l’envi qu’il a fréquenté un lycée français en Allemagne. C’est déjà ça, mais c’est un peu court pour justifier d’une capacité à intégrer les enjeux auxquels l’enseignement français à l’étranger est confronté.

Le ministre a en effet créé un profond malaise le 17 mars, devant les conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger, en déclarant que “les dépenses effectuées par élève à l’étranger sont plus élevées que les dépenses par élève en France”.

En 2014, l’Etat dépensait 99,7 milliards d’euros pour l’enseignement scolaire, soit une moyenne de 7760 euros par élèves. www.education.gouv.fr/cid57111/l-education-nationale-en-chiffres.html
Visuel HL51

A l’étranger, l’Etat engage 500 millions d’euros pour 336.000 élèves dont seulement un tiers (125.000) sont français, soit environ 1200 euros par enfant.

L’Etat dépense donc près de 7 fois plus pour un élève en France que pour un élève à l’étranger !

Elu des Français du Royaume-Uni, j’étais préoccupé du fait que, lors de la “journée Défense”, 15% de nos jeunes ne parlaient pas français. Depuis mon élection au Sénat, j’ai observé que 50% des enfants français au Mexique étaient dans cette situation et les deux tiers au Honduras.

Quant à Annaba en Algérie, on atteint 80%… Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°53

 

En circonscription au Chili (2) – Santiago / 21 au 23 avril 2016

Chi16bis(g. à d.) Jean-Marc Besnier, président de la CCI franco-chilienne et conseiller consulaire pour le Chili ; Marie-Christine Haritçalde, conseillère consulaire pour le Chili ; Olivier Cadic.

En quittant Santiago pour Paris, j’ai clos un déplacement qui m’a conduit à travers cinq pays, du 4 au 23 avril 2016 : Brésil (Sao Paulo et Rio), Paraguay (Asunción), Argentine (Buenos Aires), Uruguay (Montevideo) et enfin le Chili (Osorno et Santiago). Afin de traiter au mieux la dominante économique de mes rencontres, j’étais accompagné de Charles-Henry Chenut, vice-président des CCEF

L’excellent programme qui m’a été préparé au Chili fut un bel épilogue pour ce périple de trois semaines qui m’a permis de retrouver Marie-Christine Haritçalde, conseillère consulaire pour le Chili et figure de la vie associative française. Nous nous sommes côtoyés huit années à l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger. Marie-Christine est une grande artisane des relations franco-chiliennes et chacun de ses projets est empreint de son humanisme et de son dévouement.

Ce déplacement m’a permis de découvrir l’importance de l’implication du conseiller consulaire Jean-Marc Besnier au service non seulement de la chambre de commerce de Santiago qu’il préside pour soutenir nos entrepreneurs, mais également de nombreuses associations qu’il a contribué à dynamiser comme l’UFE au Chili.

Je remercie vivement Caroline Dumas, ambassadrice de France au Chili, Emmanuel Pineda, premier conseiller et Carl Poirier, consul général, pour la qualité de leur accueil et les conditions de travail idéales qu’ils m’ont offertes.

Politique

Chi9Rencontre avec le sénateur Guido Girardi

J’ai eu une conversation captivante sur la prospective avec Guido Girardi, sénateur de la région métropolitaine et président du groupe d’amitié France-Chili depuis son élection au Sénat chilien en 2006.

M. Girardi affectionne notre culture qu’il a goûtée au lycée français de Santiago, avant d’étudier la médecine. Scientifique et politique (PDD, Parti pour la Démocratie), il est persuadé que les progrès liés à l’ère numérique seront la clé de nombreuses problématiques. C’est pourquoi il est à l’origine du “Congrès du futur” qui se déroule chaque année à Santiago, autour de thèmes très projectifs.

Relations commerciales

Chi8Vive de la Chilicon Valley !

Entouré de la dynamique équipe de Startup Chile, un incubateur de start-up lancé en 2010 sous le gouvernement Pinera, par les ministères de l’Economie, des Affaires étrangères et de l’Intérieur.

Ce programme a été créé pour attirer les jeunes porteurs de projets liés au numérique, qu’ils soient chiliens ou étranger. Du reste, 10% de ces entrepreneurs venant de tous les horizons (70 pays) restent au Chili.

De la phase de prototypage à celle du capital-développement, Startup Chile offre des facilités administratives, des financements à taux attractifs et des conseils personnalisés (formation, mentoring…).

Le succès de Startup Chile en dix ans (1200 jeunes pousses, 3000 entrepreneurs…) a inspiré de nombreux pays, y compris la France. Près de 50 pays ont adopté un système comparable !  www.startupchile.org

Chi15Réunion avec les CCEF

Accueilli à la Résidence par Emmanuel Pineda, premier conseiller de l’ambassade, j’ai eu l’occasion d’échanger avec la section chilienne des conseillers du commerce extérieur de la France, présidée par Louis des Cars.

La section chilienne des CCEF (13 membres actifs et 7 honoraires) m’a permis de faire un tour d’horizon des opportunités offertes par le pays. Nos entreprises peuvent assurément se distinguer dans les secteurs de l’énergie, de l’agro-alimentaire, de la chimie-pharmacie, de la défense, de la gestion des déchets et de la construction.

Chi16terCCI franco-chilienne

Visite de la chambre de commerce et d’industrie franco-chilienne, présidée par Jean-Marc Besnier qui est également conseiller consulaire pour le Chili.

Si elle est la plus ancienne chambre bilatérale au Chili (1884), elle représente la troisième chambre bilatérale en taille, derrière l’Allemagne et l’Espagne, et devant la Grande-Bretagne.

Jean Ramos, ancien directeur de la Chambre, a remarquablement animé notre réunion autour d’une dizaine de collaborateurs. Tous s’efforcent de faciliter le développement des 272 membres, au trois-quarts des PME.

En guise de promotion nationale, au début de chaque mois de novembre, la “Semaine de France” est devenue incontournable avec son village de France et ses animations qui accueillent 3000 personnes, avant un grand diner de gala avec spectacle. On dit que c’est l’événement de networking le plus couru de Santiago.

Afin d’augmenter la visibilité de leurs membres, les acteurs de la CCI franco-chilienne organisent des opérations en partenariat avec d’autres chambres de commerce francophones. www.camarafrancochilena.cl

Marie-Christine Haritçalde a mis en valeur le service Ressources humaines de la Chambre qui accompagne les entreprises afin de faciliter le recrutement de leurs collaborateurs.

Ce service Emploi parvient à placer chaque année une bonne centaine de personnes, dont une trentaine de stagiaires !

Chi12Réception de la communauté d’affaires

(à l’image) Emmanuel Pineda, premier conseiller à l’ambassade de France au Chili, a organisé une réception de la communauté d’affaires et des responsables d’association.

Les discussions ont été passionnantes à la Résidence de France. Les principaux domaines d’activité des entrepreneurs indépendants sont les métiers de bouche, l’horticulture et le domaine vinicole.

Pour leur part, les grands groupes génèrent beaucoup expatriés et jouent de leur expertise dans les secteurs stratégiques pour le Chili, tel que l’eau ou l’énergie. Les Aéroports de Paris ayant remporté l’appel d’offres pour l’aéroport de Santiago, on attend une centaine de nouvelles familles françaises.

Communauté française

CP_OCRéunion au consulat

Le consul Carl Poirier (à l’image) m’a présenté les services du consulat, avant de conduire une réunion avec ses différents agents.

La communauté française au Chili a presque doublé en 10 ans, atteignant près de 11.000 inscrits. 2/3 d’entre eux sont binationaux. Autre chiffre significatif : 65.000 touristes français visitent le Chili chaque année.

Nous avons pu faire un tour d’horizon de tous les points à améliorer pour offrir un service administratif de qualité à nos compatriotes. Il y a unanimité pour considérer que les certificats de vie sont chronophages, que la Valise Itinera mérite toutes les critiques ou que le dispositif de recueil des passeports à Santiago est complètement obsolète.

Chi10Un système de prise de rendez-vous en ligne a été mis en œuvre en septembre 2012. Cet effort s’est poursuivi par un rafraichissement complet des locaux et le recrutement d’un agent d’accueil bilingue aux fonctions élargies. En effet, seul un quart de nos compatriotes au Chili parle français…

Je remercie Carl Poirier, parfait dans son rôle d’animateur d’équipe, qui m’a permis un dialogue direct et franc avec les agents du consulat.

Chi17Visite de la Maison de France (UFC)

(g. à d.) Marie-Christine Haritçalde, Olivier Cadic, Liliane Blin, présidente de Aide française, Dimitri Weiler, président de l’UFC (UFE).

L’UFC est une association liée à l’UFE (Union des Français de l’étranger) qui possède les locaux de la “Maison de France”, achetée à l’origine par Henriette Haritcalde, la mère de Marie-Christine.

Ce lieu est le point de rendez-vous de nombreuses associations.

Nous avons été reçus par Dimitri Weiler, président de l’UFC qui nous a présenté les moyens mis à disposition pour organiser des événements nombreux et variés (conférences, opérations festives, après-midi pour les enfants, 14 juillet…). L’UFC apporte par ailleurs son appui aux institutions françaises locales de bienfaisance.

Chi18bisRencontre avec les associations françaises

(g. à d.) Daniel Colas (ADFE), Karine Riffaud (Dames françaises de la Bienfaisance), Liliane Blin (Aide Française), Olivier Cadic, Aurélie Da Silva (Santiago Accueil), Marie-Christine Haritçalde (UFE) et Dimitri Weiler (UFC).

A l’ambassade de France, les associations françaises ont été invitées à une table ronde, autour du consul Carl Poirier et des conseillers consulaires au Chili, Marie-Christine Haritçalde et Daniel Colas.

Comme on l’observe dans beaucoup de pays, ces associations apportent une aide à nos compatriotes dans le besoin, mais il règne au Chili une excellente entente entre tous ces acteurs de la solidarité. Le bal du 14 juillet en est une brillante illustration. Il est organisé par toutes les associations au bénéfice des pompiers bénévoles de Santiago. Plus de 1200 personnes s’y rendent.

Soulignons le travail des Dames françaises de la Bienfaisance qui appuient de nombreuses œuvres caritatives depuis 80 ans, et celui de l’Aide Française, créée en 1952, qui gère un foyer français pour personnes âgées. Son patrimoine immobilier et mobilier lui permet d’offrir des taris bas et de prendre en charge des pensionnaires confrontés à de sérieuses difficultés financières.

Enseignement

Chi13Lycée Antoine de Saint-Exupéry – Site de Vitacura

(g. à d.) Jean-Claude Reith, conseiller de coopération et d’action culturelle ; Charles-Henry Chenut, VP des CCE ; Régis Haudecoeur, proviseur ; Olivier Cadic ; Marie-Christine Haritçalde, conseillère consulaire pour le Chili

Classé 17ème établissement du Chili pour ses résultats au PSU (diplôme chilien équivalent au bac pour entrer à l’université), le lycée Antoine de Saint-Exupéry affiche 100% de résultat au Bac pour les 120 élèves qui l’ont passé. A noter que 80% d’entre eux ont reçu une mention ! Presque un sur deux poursuivra ses études en France.

Sur le site n°1 de Vitacura, inauguré en 1959, 2343 élèves se répartissent en 95 classes, allant de la maternelle à la terminale.

Chi13bisDepuis 1973, c’est la “Corporacion Educacional Alianza Francesa de Santiago”, une association à but non lucratif, qui assure la gestion financière du lycée, tandis que l’AEFE en assume la responsabilité pédagogique. L’association est présidée par Paul Miquel Aguayo.

J’ai eu l’opportunité d’avoir deux réunions de travail : la première avec les parents d’élèves et la seconde avec les représentants des enseignants. Les parents déplorent que les frais de scolarité aient doublé en 10 ans et les enseignants manifestent leur inquiétude face à l’absence de création de postes de résidents. On a en effet besoin de professeurs de l’Education nationale pour accompagner le développement constant des effectifs.

Chi14Lycée Antoine de Saint-Exupéry – Site de Chamisero

Pour faire face à l’augmentation régulière du nombre d’élèves et à l’allongement des listes d’attente, l’ambassadeur de France au Chili a demandé l’ouverture d’un second site.

Le comité de gestion du lycée a procédé à l’acquisition d’un terrain de 6,3 hectares sur le site de Chamisero en 2010. L’école maternelle a ouvert ses portes en mars 2013, puis ce fut le tour de l’école élémentaire en mars 2015. L’ouverture du bâtiment pour le secondaire est programmée pour mars 2019.

Site2685 élèves occupent actuellement ce nouvel établissement qui a permis au lycée de passer de 2056 élèves en 2008 à 3028 en 2016, m’a indiqué Marie-Christine Haritçalde. Une progression de 50% en l’espace de 8 ans!

Félicitations à tous les acteurs qui ont imaginé et concrétisé cette belle croissance.

Enfin, on remarque qu’au Chili, les représentants des parents d’élèves des 6 lycées (6000 élèves au total) travaillent de manière collaborative à travers des réunions régulières.

Culture

Chi11Institut français de Santiago

En compagnie de Jean-Claude Reith, conseiller de coopération et d’action culturelle, et de Charles-Henry Chenut, VP des CCE, j’ai visité l’Institut français.

La particularité de cet institut est d’assurer, à la fois, la mission traditionnelle de diffusion de la culture française et la fonction d’enseignement de notre langue aux adultes, rôle habituellement dévolu aux Alliances françaises.

L’Institut affiche 1800 inscrits aux cours de langue et enregistre 950 examens du DELF/DALF, dont la moitié sur Santiago.

A noter que l’Institut a développé un cours dédié aux professeurs de français langue étrangère.

Chi11bisParmi les priorités de la coopération française figure le renforcement de l’interaction entre nos universités, nos centres de recherche et nos entreprises.

Le Chili abrite déjà 12 structures de recherche du CNRS et de l’IRD. D’autre part, 3 centres d’excellence cofinancés par l’Agence d’appui au développement (CORFO) sont franco-chiliens et pilotés par l’INRIA (pour les NTIC), la DCNS (énergies marines renouvelables) et Laborelec (filiale d’Engie ; efficacité énergétique).

En circonscription au Chili (1) – Osorno / 19 et 20 avril 2016

Os1(g. à d.) Carl Poirier, consul général ; Marie-Christine Haritçalde, conseillère consulaire pour le Chili ; Olivier Cadic

Dernier pays au programme de mon périple sud-américain, le Chili. Après avoir survolé la majestueuse cordillère des Andes, j’ai atterri à Santiago, où j’ai retrouvé Marie-Christine aux côtés de laquelle j’ai siégé à l’AFE de 2006 à 2014.

Le consul général Carl Poirier nous a accompagné pour une première étape à Osorno, située à 1000 kilomètres au sud de Santiago et à 12 384 kilomètres de Paris.

Os11bis(g. à d.) Didier Colletin, proviseur du lycée Claude Gay d’Osorno ; Olivier Cadic ; Juan Iroumé Arrau, président du lycée Claude Gay

J’adresse ma sincère gratitude à Juan Iroumé Arrau, président du lycée Claude Gay, pour la qualité de l’organisation et de son accueil ainsi qu’à toutes les personnes qui nous ont reçu avec une chaleur réconfortante. Voir l’album photo Osorno

Enseignement

Os2Lycée Claude Gay d’Osorno

(à l’image) Inauguration du préau de la maternelle aux côtés de Marie-Christine Haritçalde et Carl Poirier, entourés des élèves du lycée Claude Gay. Cet élément vient compléter des infrastructures déjà exceptionnelles.

Le proviseur Didier Colletin nous a présenté l’établissement scolaire le plus austral du réseau de l’AEFE ! 731 élèves s’y pressent, dont 51 Français. Classé parmi les 50 premiers établissements du Chili, les administrateurs veillent à ce que les enfants vivent pleinement ce partenariat franco-chilien exemplaire.

Os4Claude Gay, du nom du botaniste français venu au Chili, est un lycée homologué seulement pour le primaire (maternelle et Elémentaire), au grand regret des parents d’élèves qui voudraient la continuité du système jusqu’en terminale.

Pour y parvenir, il faudrait que notre pays puisse faire venir des titulaires de second degré. Je soutiens leur objectif de décrocher l’homologation pour le secondaire (collège, lycée).

Os3L’équipe de direction m’a organisé plusieurs rencontres avec différentes classes. J’ai ainsi pu avoir des échanges spontanés avec des élèves, dont les questions et les remarques peuvent être aussi pertinentes qu’inattendues.

Au cours de leur scolarité, tous ces élèves font deux voyages en France. Le premier a lieu dès la classe de CM2.

Culture

Os5L’Alliance française d’Osorno (AFO)

(g. à d.) Didier Colletin, proviseur du lycée Claude Gay ; M. Patri, enseignant à l’Alliance ; Marie-Christine Haritçalde, conseillère consulaire ; Olivier Cadic ; Natalie Araya, directrice de l’alliance ; Carl Poirier, consul.

L’Alliance française d’Osorno travaille en étroite collaboration avec le lycée Claude Gay sur des projets culturels et éducatifs.

L’institution est dirigée par Natalia Araya, recrutée en juin 2014, elle-même ancienne élève du lycée Gay et journaliste de formation. Passionnée par le management culturel, Natalia a lancé des cycles de cinéma tous les mardis qui comptent parmi les activités les plus prisées.

Os6Quant aux cours de français, la directrice travaille avec 4 professeurs de FLE. Le profil de l’étudiant est un jeune professionnel de 30 ans environ qui souhaite améliorer ses compétences professionnelles et personnelles.

L’AFO est aussi un centre d’examen pour passer le DELF.

Entrepreneuriat français

Os7Pompe France Rio Bueno

A Rio Bueno, située à 30 kilomètres d’Osorno, la Pompe France Rio Bueno m’a réservé un accueil chaleureux au son des hymnes chiliens et français. Les pompiers du Chili sont des bénévoles qui assurent une mission de service public, ô combien essentielle pour la sécurité de leurs concitoyens.

Des liens solides ont été tissés avec les pompiers de Paris qui participent à l’équipement de leurs homologues chiliens. Ces derniers arborent le même casque F1, conçu par les pompiers parisiens, une innovation qui a connu un succès mondial.

Ils ont accompagné notre délégation pour rejoindre par bateau la propriété des frères Portes. J’adresse au capitaine du navire et à son équipage mon meilleur souvenir pour cette croisière trop brève qui m’a révélé des paysages magnifiques.

Os8Coteaux de Trumao

(g. à d.) Marie-Christine Haritçalde, Olivier Cadic, Christian Porte et Olivier Porte.

Partout où je me déplace, j’exprime le souhait de rencontrer des compatriotes entrepreneurs.

En débarquant, Christian Porte m’a lancé : « C’est bien la première fois qu’un parlementaire accoste sur ce ponton ! »

Installé depuis la fin des années 70 au Chili, Christian a d’abord connu une vraie vie cowboy au milieu des troupeaux de bovins, dans ce pays amateur de viande. Il a ensuite travaillé dans les mines du nord, avant de créer une scierie à Osorno dans laquelle il se rend encore chaque jour.

Os9En l’an 2000 avec son frère Olivier, ils décident d’acheter un terrain situé à une trentaine de kilomètres d’Osorno pour y planter des vignes de Pinot noir.

La rencontre en 2007 avec un œnologue, venu de France, leur permet d’avoir un vin de qualité. Nous en avons pris la mesure lors de l’atelier œnologie, juste après la présentation de l’exploitation vinicole.

Aujourd’hui, les deux frères sont heureux de la façon dont leur production s’écoule sur le marché chilien et qui s’exporte même en France. Je les en félicite vivement. www.coteauxdetrumao.cl

Communauté française

Os10Cocktail au lycée

Ce fut le clou de cette journée à Osorno : un cocktail dinatoire au lycée français d’Osorno, offert par le conseil d’administration du lycée.

L’occasion était belle de croiser mes compatriotes qui ont choisi de vivre dans cette superbe contrée du bout du monde. Ceux-ci sont plutôt jeunes, établis en famille et double-nationaux pour la plupart.

Si éloignés de l’Hexagone par la distance, mais si proches par le cœur. Tous portent nos valeurs républicaines, sans transiger. Voir l’album photo Osorno

Le plan Ecole enregistre de nouveaux progrès

Chaque semestre, depuis cinq ans déjà, l’ambassadeur réunit le comité de pilotage du plan Ecole. Cette tradition fut initiée par Maurice Gourdault-Montagne en 2008. Et depuis cinq ans, nous faisons le point sur les avancées des trois objectifs définis à l’origine.

Je vous invite à prendre connaissance de nos progrès en lisant le compte rendu de notre dernière réunion, sous la houlette de notre ambassadeur Bernard Emié (lire : 20130701-CR Comité de Pilotage).

Je me suis clairement réjoui de l’atteinte de notre premier objectif : la création de 1500 places supplémentaires dans l’enseignement français à l’étranger. Nous avions prévu trois ans pour y parvenir. Nous en mettrons sept. Cela tempère un peu mon enthousiasme car je mesure la frustration des parents dont les enfants n’obtiennent toujours pas de places. Ils étaient encore largement plus de 1 000 dans ce cas cette année.

Comme vous pourrez le découvrir dans le compte-rendu, le groupe de travail chargé d’analyser l’organisation des flux d’élèves entre les différentes écoles primaires et secondaires après l’ouverture du futur lycée de Wembley a abouti à de nombreux points d’accord. Mais il n’est pas parvenu à un consensus complet.

Pourquoi donner une priorité d’accès au lycée Charles de Gaulle (CDG) aux seuls élèves issus des écoles annexes de ce lycée? Cette proposition de l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, n’a pas obtenu l’assentiment du comité. J’ai suggéré que la discussion sur la gestion des flux d’élèves se poursuive au second semestre.

J’ai aussi souligné que nous devrons poursuivre l’accroissement du nombre de places une fois que le lycée de Wembley sera ouvert, à la rentrée 2015, parce que la pénurie reste prévisible. C’est la raison pour laquelle j’ai demandé la participation d’Yves Aubin de la Messuzière, président de la Mission laïque Française (MLF), à notre prochain comité de pilotage. Il sera en effet intéressant d’entendre la vision de la MLF qui constitue le second réseau d’écoles françaises à l’étranger après l’AEFE.

L’ambassadeur a également accepté ma suggestion de prévoir la participation à nos réunions de Sabine Paradis, directrice de l’EIFA, Ecole internationale franco-anglaise, ouverte il y a un an seulement à Portland Place, au centre de Londres.

En outre, j’ai mis l’accent sur l’objectif n°2 du plan Ecole, dédié au développement des écoles bilingues franco-anglaises. Il faut saluer le travail de l’équipe dédiée à ce dessein en mai dernier et animée par Bénédicte Yue (lire : “Le plan Ecole va permettre de doubler le nombre d’écoles bilingues” du 31 mai 2013).

Le rôle joué par Bénédicte dans la création de la Free school de Culham justifie qu’elle puisse siéger au comité de pilotage pour offrir le regard des parents d’élèves dans le cadre du développement des filières bilingues au Royaume-Uni. De plus, pour favoriser la dynamique de cet objectif n°2, j’ai proposé qu’une journée d’information consacrée à la création de « Free schools » bilingues soit organisée à l’intention des écoles du programme Flam. L’association «Parapluie» qui fédère les écoles Flam sur le sol britannique se réunira le 1er décembre prochain. J’espère qu’elle pourra encadrer cette manifestation (lire : “« Créer une free school bilingue: pourquoi pas vous ? » par Bénédicte Yue” du 20 septembre 2013).

Au sujet des écoles Flam, qui sont une cinquantaine au Royaume-Uni, le plan Ecole a permis de faire émerger « le réseau le plus dense en Europe et dans le monde pour un pays de cette taille » selon les termes de notre ambassadeur. Bernard Emié ajoute justement que ce réseau est « arrivé à maturité » et que « sa professionnalisation est devenue un enjeu majeur », d’autant que «ces “petites écoles” sont bien souvent le seul point d’ancrage francophone dans des régions entières. »

Il est néanmoins regrettable que le gouvernement socialiste ait mis fin à la transparence concernant l’attribution des subventions par le ministère des Affaires étrangères aux écoles Flam du Royaume-Uni. Seules 13 petites écoles Flam bénéficieraient d’une aide du ministère aujourd’hui sans que nous sachions ce qu’elles ont reçu…

L’ambassadeur a répondu que ses services donneraient satisfaction à mon souci de transparence en 2013. C’était le 1er juillet dernier. Quatre mois plus tard, l’information n’a toujours pas été diffusée, ni à moi, ni aux élus.

De son côté, notre députée Axelle Lemaire a confié aux élus de l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger, en mars dernier, qu’elle avait accordé l’ensemble de sa réserve parlementaire 2012 (estimée à 130.000 euros) aux petites écoles Flam. Contrairement à son engagement, elle ne nous a jamais communiqué la liste des heureux bénéficiaires de son bon vouloir.

Il souffle comme un parfum de clientélisme et d’opacité autour des aides publiques liées au programme Flam, une situation qui tranche nettement avec l’époque précédente sous l’ancienne majorité (lire : “Programme Flam : le changement c’est on ne sait plus qui est subventionné !” du 06 avril 2013).

Souhaitons que notre députée reprenne à son compte les règles de bonne conduite qu’elle sait si bien rappeler aux autres.

Photo Flickr de Blondie 478

Plan Ecole (11) : Soutenir le programme Flam (objectif 3)

– Objectif 3 : Faire des associations du programme Flam, le premier maillon d’un enseignement bilingue. –

J’ai une affection et une admiration particulière vis à vis des parents français qui ont créé des petites écoles, afin d’offrir aux enfants en bas âge un éveil à la maîtrise de notre langue.

Il me semble impérieux de pérenniser ces initiatives individuelles dans un cadre pédagogique, le programme Flam.

L’action émérite des parents doit pouvoir, à terme, se transformer en premier maillon d’une chaine d’un enseignement bilingue, tout en se rapprochant d’établissements britanniques afin de contribuer à l’atteinte de l’objectif 2 (favoriser l’enseignement bilingue).

Photo Flickr de Woodleywonderworks.

En circonscription au Brésil (1) – Sao Paulo / 4, 5 et 6 avril 2016

Sao Paulo, capitale économique du Brésil, fut la première étape d’un parcours qui m’a conduit à traverser cinq pays d’Amérique du sud.

L 12928180_10154252466218816_2613459462779565187_n(à droite de l’image) Coup de chapeau à Damien Loras, consul général de Sao Paulo, pour la qualité de sa présentation de la situation politique et économique du Brésil à mon arrivée. Sa maîtrise des techniques avancées de communication m’ont permis d’appréhender rapidement les défis auxquels le pays est confronté.

(à gauche) Chapeau bas à Denis Viala, conseiller à l’AFE pour l’Amérique latine et conseiller consulaire pour Sao Paulo, également impliqué dans la gestion de divers organismes : lycée français, Alliance française, Chambre de commerce, Société de Bienfaisance, Anefe… sans compter que Denis est conseiller du commerce extérieur (CCEF). Établi depuis 40 ans à Sao Paulo, il m’a accompagné lors de chacune de mes 15 visites ou réunions durant les trois jours passés dans sa ville.

Denis n’a pas son pareil pour aborder tous les sujets avec humour et Dieu sait qu’il en faut pour se confronter à la complexité du système brésilien. Ce fut un privilège d’être accompagné par un élu aussi exemplaire.

Communauté française

A 12963490_10154245020768816_6680071700000458472_nConsulat général de Sao Paulo

Toute première réunion au consulat marquée par une présentation passionnante de la situation économique et politique au Brésil par Damien Loras, consul général de Sao Paulo, suivie d’une visite des locaux pour échanger avec les responsables de services.

Après la “Brésil euphorie”, le pays traverse une période tourmentée, mais il dispose de fondamentaux qui lui permettront de rebondir.

Les questions de sécurité sont une priorité pour le poste consulaire.

Au 25 septembre 2015, 11.364 Français étaient inscrits au Registre de la circonscription consulaire de Sao Paulo qui recouvre cinq états brésiliens. Une part importante, de l’ordre de 40%, représente les expatriés “temporaires”.

Parmi les non-inscrits figurent un nombre croissant d’étudiants séjournant au Brésil dans le cadre d’échanges universitaires pour un ou deux semestres généralement.

B 12512403_10154245600083816_6955442033296688170_nRésidence de France

Déjeuner à la Résidence. (g. à d.) : Denis Viala, conseiller consulaire de la circonscription de Sao Paulo et élu à l’AFE ; Olivier Cadic ; Anne-Marie Ballande-Romanelli, conseillère consulaire ; Sergio Coronado, député EELV ; Edmond Aparicio, conseiller consulaire ; Damien Loras, consul général de France

Anne-Marie m’a appris que 60% des enfants de couples binationaux résidant à Curitiba ne parlent pas français ! Cette nouvelle confirme ma conviction que notre système d’enseignement français à l’étranger a manqué une partie de sa cible.

D 1916258_10154247410613816_8662068774593551965_nUFE Sao Paulo

L’équipe UFE Sao Paulo m’a réservé un très charmant accueil, en compagnie des conseillers consulaires Anne-Marie Ballande-Romanelli et Denis Viala.

A l’image, assis à ma droite, on reconnait François Legleye, secrétaire de l’UFE.

Connaissant mon parcours d’entrepreneur, les organisateurs avaient choisi d’organiser la soirée au restaurant “Les 3 brasseurs”, une enseigne française qui s’est développée au Canada et qui a pris pied au Brésil.

Enseignement

J WP_20160406_12_46_43_ProLycée français

David Tran, proviseur du lycée Louis Pasteur, m’a accueilli dans son établissement d’excellence, où 2 élèves ont obtenu plus de 20/20 de moyenne au bac, tandis que 5 autres affichaient plus de 19/20 de moyenne ! Sur 98% de réussite au bac, 80% des élèves ont obtenu une mention.

J 12963661_10154252448063816_8232766240509282814_nCet établissement qui a fêté ses 50 ans en 2014, compte 1175 élèves dont 670 en primaire. Ils sont à 75% français ou franco-brésiliens. Seuls 30% des bacheliers intègrent l’université dans l’hexagone. Comme ils sont dans le rythme sud, ils passent le bac en décembre. Entrer en université en octobre leur fait perdre neuf mois.

Ma visite a donné lieu à 3 réunions : proviseur et son équipe de direction ; représentants de l’APE (Association des parents d’élèves) et des élèves ; représentants des enseignants.

Je remercie chaleureusement chaque participant pour la qualité et l’intérêt des échanges.

Culture

IAlliance française

(g. à d.) Denis Viala, conseiller à l’AFE et vice-président de l’AF Sao Paulo ; Olivier Cadic ; Olivier Debray, directeur général de l’AF Sao Paulo

L’Alliance française de Sao Paulo compte 7 sites dans la ville et enregistre 10.000 inscriptions par an pour 6000 étudiants. L’AF fait passer 2000 certifications Delf-Dalf, chaque année.

Son directeur, Olivier Debray, confie que, dans 60% des cas, les Brésiliens faisaient le choix d’apprendre notre langue… uniquement pour le plaisir. Parler le français serait une marque de distinction et d’ouverture d’esprit !

H 12376632_10154250237798816_8685470682098128572_nAmbassadeurs en herbe

Au théâtre de l’Alliance française de Sao Paulo, j’ai assisté à la finale des débats des “ambassadeurs en herbe” pour l’Amérique latine, programme mené par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger.

Très belles joutes oratoires sur le thème du “vivre ensemble”.

Les 5 vainqueurs participeront à la finale mondiale à Paris au siège de l’Unesco, parrain de l’événement, et à l’Assemblée nationale.

H12923260_10154252456148816_6100165591460828328_nFélicitations à tous les participants.

Une réception à la Résidence été donnée par le consul général, Damien Loras, en l’honneur des lycéens “Ambassadeurs en herbe” venus à Sao Paulo des quatre coins d’Amérique latine pour concourir sur le thème du vivre ensemble et faire de superbes photos de groupe.

Relations commerciales

C 12512431_10154247309598816_2797877820286170607_nBusiness France

Visite de Business France Amérique latine, dont le siège est à Sao Paulo, notre opérateur public au service de l’internationalisation de l’économie française.

Accueillis par Benoit Trivulce, directeur de zone, Vincent Marinet et Marinette St.Vincent DePaul Store, nous avons assisté à une présentation détaillée des actions de promotion de l’offre de la France par tous les responsables de pôle, basés à Rio et Sao Paulo.

C 12963575_10154247309643816_5563071449906636592_nOn retiendra que de nombreux secteurs sont porteurs, malgré la crise. N’oublions pas que le Brésil représente 15 fois la taille de la France. Nos industriels peuvent saisir des opportunités en matière d’infrastructures, de construction durable et d’énergies renouvelables, notamment à Sao Paulo, état pionner dans l’économie durable. Les besoins sont immenses sur les marchés grand public (cosmétiques, spiritueux, formation, télécoms…). La classe moyenne représente déjà plus de 100 millions de consommateurs.

Outre le ralentissement économique, Business France ne dissimule pas les difficultés : bureaucratie pesante, fiscalité complexe et chère (85 taxes), manque de personnel qualifié, charges sociales doublant quasiment le coût salarial…

E 12512729_10154249449138816_6699273586054739154_nConseillers du commerce extérieur

Rencontre avec Frédéric Junk, président de la section brésilienne des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), en compagnie de Denis Viala.

Nous avons évoqué des défis auxquels la France est confrontée en matière de commerce extérieur.

E 12923373_10154249449053816_55167646591964295_nFrédéric Junk connait parfaitement l’environnement des affaires au Brésil et il est un expert en communication.

Du reste, notre rendez-vous s’est déroulé dans les locaux de sa société de communication digitale, For Results, où 60 personnes travaillent au service de clients prestigieux dont de grandes enseignes françaises telles que Décathlon, Accor, AXA Assistance et Alcatel.

G 12936507_10154249485523816_8724852340250143598_nChambre de commerce

(g. à d.) Denis Viala, conseiller à l’AFE et membre du conseil exécutif de la CCFB ; Sueli Lartigue, directeur exécutif de la CCFB ; Olivier Cadic ; Roland de Bonadona, président de la chambre.

Contact d’affaires incontournable, la CCFB, Chambre de commerce France-Brésil, rassemble 800 entreprises établies au Brésil. Sueli et Roland m’ont révélé un impressionnant volume d’activité, puisque que la Chambre a organisé 200 événements sur la seule année 2015 !

F 12963527_10154249468323816_8327709748594291424_nHelo, la start-up pour voyager en jet ou hélicoptère

(g. à d.) Hadrien Royal CEO de Helo, Olivier Cadic et Denis Viala

La start-up Helo est une entreprise brésilienne digitale de transport aérien. J’ai adressé tous mes encouragements à Hadrien qui venait de lever des fonds auprès d’investisseurs allemands et de lancer l’application Flyhelo (http://flyhelo.com.br) permettant à ses utilisateurs de réserver en quelques clics des sièges dans des hélicoptères ou jets, tout comme de mutualiser les trajets en hélicoptère.

Plan Ecole : une première liste des établissements bilingues français-anglais

L’objectif n°2 du plan Ecole consiste à doubler le nombre d’écoles bilingues français-anglais en cinq ans. J’aime à rappeler que plus des 2/3 des jeunes Français vivant en Grande Bretagne sont scolarisés dans des écoles britanniques. Les Français sédentarisés en Grande-Bretagne souhaitent pouvoir accéder à des enseignements qui favoriseront la préservation chez leurs enfants de la langue et de la culture françaises, quels que soient leur lieu de résidence et leurs revenus.

Il convient de leur offrir une solution intégrée au système scolaire britannique en faisant la promotion de l’enseignement bilingue.

Une des premières actions du plan Ecole fut de faire un état des lieux et d’identifier ainsi les établissements, publics ou privés, qui offraient  déjà un cursus français-anglais au Royaume-Uni.  Un groupe de travail a été constitué à ce dessein (lire : “Le plan Ecole va permettre de doubler le nombre d’écoles bilingues !” du 31 mai 2013).

Quels sont les critères ? Les établissements retenus par le groupe de travail doivent offrir soit un soutien français langue maternelle, soit une “immersion”, autrement dit l’enseignement de disciplines à travers une langue autre que celle de l’anglais. L’idéal étant d’enseigner deux disciplines non linguistiques en français, comme la géographie, l’Histoire ou les NTIC, évidemment en sus de l’enseignement de la langue française.

Marilyn Bergère-Williams

Le groupe de travail du plan Ecole a travaillé à partir d’une carte des établissements du Royaume Uni, établie en 2008 par Michel Monsauret, alors conseiller culturel adjoint. Depuis la rentrée Marilyn Bergère-Williams, a pris la peine de contacter chacun de ces établissements, par email ou téléphone, afin de vérifier s’ils répondaient aux critères précités.

Seuls 24 établissements correspondaient à ces critères.

Nous ne sommes qu’au début d’un processus et en phase d’élaboration d’un modèle qui sera régulièrement adapté et complété par les experts qui ont mis leurs compétences au service du plan Ecole. Merci en particulier à Marylin qui justifie, elle-même, de trente années  d’expérience dans la formation professionnelle et l’éducation en Grande-Bretagne, où elle a fait ses études supérieures  (University of Nottingham et UCL).

Voici la liste des établissements contactés par Marilyn qui sont recensés en deux listes :
1 – UK Schools offering French as a Modern Foreign Language to UK students
2 – UK Schools offering French Mother Tongue Support to French native speakers

Figurer dans ces listes pour un établissement ne préjuge en rien de sa qualité et ne lui accorde aucune forme de reconnaissance pédagogique par le groupe de travail.

Peut-être connaissez-vous d’autres écoles que nous n’avons pas encore référencées ? Merci beaucoup de nous en faire part !

24ème session plénière de l’AFE – 14 au 18 mars 2016 – Paris

Canada : Rencontre avec Marc Cormier (14 mars)

CormierSa circonscription consulaire, Ontario et Manitoba, fait 2,7 fois la superficie de la France… J’ai revu Marc Cormier, conseiller consulaire de Toronto, qui se montre toujours sourcilleux des intérêts de ses compatriotes.

Marc était également à Paris pour l’Assemblée générale de l’Union des Français de l’étranger, au titre de président de l’UFE-Toronto.

Dîner-débat sur Réserve citoyenne à l’international (14 mars)

JGMA l’occasion de la semaine de l’AFE réunissant les élus du monde entier, ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam a invité les élus consulaires lors d’une soirée sur le thème de la “Défense et Réserve citoyenne à l’international” aux Invalides, dans les salons du gouverneur militaire de Paris, le général Bruno Le Ray.

Ce dîner-débat, co-présidé par le général Jean-Paul Palomeros, était le premier événement de l’Association internationale des Réservistes citoyens qu’ils viennent de créer.

AFE : audition sur l’avenir de l’enseignement français (15 mars)

AuditionAFEJ’ai été auditionné par la commission des Finances, du Budget et de la Fiscalité de l’AFE, présidée par Laure Pallez, pour livrer ma vision de l’avenir de l’enseignement français.

J’ai soutenu qu’il existait à la fois des solutions éprouvées (plan Ecole) et innovantes (chèque Education pour tous) pour permettre à 100% des enfants français vivant à l’étranger de suivre un enseignement dans “leur” langue (au lieu de 25% aujourd’hui).

AFE : les élus de la droite et du centre reçus au Sénat (15 mars)

FE1Réunis en session à Paris, les élus de l’AFE ont été invités au Sénat autour de son président Gérard Larcher, de François Zocchetto, pdt du groupe UDI-UC et de Bruno Retailleau, pdt du groupe LR.

Cette soirée a été organisée par le sénateur Louis Duvernois avec le concours de ses collègues UDI & LR des Français de l’étranger : Jean-Pierre Cantegrit ; Jacky Deromedi ; Robert Denis Del Picchia ; Christophe-André Frassa ; Joëlle Garriaud-Maylam ; Christiane Kammermann.

Déjeuner “Amérique latine” (16 mars)

AmLatineEn marge de la 24ème session de l’AFE, j’ai eu l’occasion de faire un point sur les attentes de la communauté française d’Amérique latine :

(g.à d.) Charles-Henry Chenut (Brésil), vice pdt du comité national des CCEF ; Geneviève Suberville, conseillère consulaire au Mexique et élue AFE, aux côtés de laquelle j’avais inauguré la place Barcelonnette à Valle de Bravo au Mexique, en février dernier ; Denis Viala, conseiller consulaire au Brésil et élu AFE.

Dîner de la sénatrice Kammermann dédié aux chrétiens d’Orient (16 mars)

KamLa situation des chrétiens d’Orient est dramatique. Ma collègue Christiane Kammermann (à l’image) a profité de la session de l’AFE pour débattre de ce sujet avec les élus et parlementaires lors d’un dîner au Sénat, en présence de Gérard Pélisson, pdt de l’UFE.

Parmi les intervenants, Roland Raad, conseiller consulaire Arabie Saoudite a déploré la complaisance des états occidentaux, dont la “diplomatie économique noie parfois la diplomatie éthique”…

AFE : échanges avec le ministre Fekl (17 mars)

AFE1Lors de la 24ème session plénière de l’AFE, Matthias Fekl, secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger, a répondu aux préoccupations des élus dans les domaines qui relèvent de la vie quotidienne de nos compatriotes établis à l’étranger.

La première question émanait de Michèle Goupil, élue d’Argentine, qui s’inquiétait de la fermeture prochaine du consulat du Paraguay.

Je me réjouis que l’AFE ait adopté une formule qui privilégie l’échange spontané, plutôt que d’assister à un discours du ministre suivi d’une prise de position de chaque président de groupe.

Royaume-Uni : rencontre avec Patricia Connell (17 mars)

AFE_Connell Patricia Connell, déléguée consulaire Londres et directrice du magazine en ligne FranceInLondon.com, destiné aux Français établis au Royaume-Uni, était à Paris pour découvrir les travaux de l’AFE.

Venus suivre les débats avec le ministre Matthias Fekl, nous avons prolongé l’entretien au Sénat pour évoquer l’actualité des Français outre-Manche.

Israël : Rencontre avec élus AFE (17 mars)

AFE_IsraelPascale Mimouni et Gérard Benichou, sont les élus UDI à l’AFE pour Israël et les Territoires palestiniens. J’ai évoqué avec eux la perspective d’un prochain déplacement en Israël, en compagnie du député de la circonscription Meyer Habib qui réalise un travail remarquable.

 

AFE : réforme de la représentation des Français de l’étranger (17 mars)

BaignoireLa semaine de l’AFE m’a permis de réunir trois catégories d’élus pour débattre du futur de la représentation des Français de l’étranger.

Francis Huss, Jean-Louis Mainguy, Bruno Théret, élus AFE ; Benoit Mayrand et Roland Raad, conseillers consulaires et Patricia Connell, déléguée consulaire.

La réforme Conway a généré trois statuts d’élus à l’étranger, au lieu d’un seul précédemment. Chacun s’accorde à penser qu’il faudra réformer le mode d’élection à l’AFE pour y assurer la pleine participation de tous les élus consulaires.

AFE : le ministre du Budget Eckert pose un lapin ! (18 mars)

AFE_FinJ’ai assisté à la fin des travaux de la 24ème session plénière de l’AFE, mais pas à l’intervention de Christian Eckert, secrétaire d’État chargé du Budget, qui était aux abonnés absents !

Plus facile, semble-t-il, de créer une CSG-CRDS sur les revenus immobiliers des non-résidents que de se confronter à leurs représentants.

En circonscription en Belgique – Bruxelles / 18-20 mai 2016

UDIBel2Sur les toits de Bruxelles, entouré de l’équipe UDI-Belgique (g. à d.) Olivier Benhamou ; Gauthier Bas ; Louise Decourcelle ; Anas Abdoun ; Caroline Laporte ; Olivier Cadic et Geoffrey Rolland.

C’est toujours un grand plaisir de retrouver l’équipe UDI-Belgique et Caroline Laporte, conseillère consulaire et coordinatrice UDI pour le Benelux. Ils m’ont une nouvelle fois préparé un programme exceptionnel.

Je veux les féliciter pour les efforts constants qu’ils déploient en faveur de notre communauté, malgré les obstacles de tous ordres et l’adversité politique constamment attisée. A l’image de Caroline, l’intégrité, le dévouement et la compétence sont les seules couleurs qui figurent sur leur blason.

Politique

Reynders1Audience avec le vice Premier ministre belge

Au palais d’Egmont, rencontre avec Didier Reynders, vice Premier ministre belge des Affaires étrangères et des Affaires européennes dans l’actuel gouvernement Michel.

Son expérience politique est conséquente, puisqu’il était précédemment ministre fédéral sans discontinuer de 1999 à 2011 dans six gouvernements d’affilé.

Nous partageons une même sensibilité de centre droit, puisque le Mouvement Réformateur libéral siège avec l’UDI au sein du même groupe européen, l’ALDE. Notre discussion sur des sujets de politique européenne fut très enrichissante.

DejPetit-déjeuner UDI-Eurocitoyen

Peut-on encore entreprendre en Europe ? Les jeunes doivent-ils quitter la France pour réussir ?

Intéressante problématique soulevée lors du “petit-déjeuner UDI-Eurocitoyen”, un rendez-vous européen régulièrement organisé par la délégation UDI Belgique et le parti ALDE.

J’étais aux côtés d’Igor Caldeira, secrétaire général du Lymec, pour cerner le thème de l’expatriation des jeunes entrepreneurs qui vivent dans un monde d’opportunités tous azimuts.

Félicitations à Caroline Laporte et aux membres de l’UDI-Belgique impliqués dans la réussite de cet événement : Louise Decourcelle, Gauthier Bas, Anas Abdoun, Geoffrey Rolland et Jean-Paul Judson.

Solidarité

Malbeek1Hommage aux victimes des attentats de Bruxelles

A la station de métro Maelbeek, j’ai rendu hommage aux victimes des attentats de Bruxelles, en coopération avec les autorités communales belges à l’initiative de Caroline Laporte en sa qualité de conseillère de Police de la zone Bruxelles/Ixelles.

(g. à d.) Caroline Laporte ; Geoffroy Coomans de Brachène, Échevin de l’Urbanisme et du Patrimoine de la ville de Bruxelles ; Olivier Cadic ; James Chéron, conseiller régional Île de France.

MurL’attentat terroriste perpétré dans une rame de métro, le 22 mars dernier, a provoqué 30 morts et plus de 300 blessés.

Cet événement s’est déroulé une heure après les deux explosions sur le site de l’aéroport de Bruxelles-Zaventem.

(à l’image) J’ai laissé un message d’espérance et de solidarité sur le mur du souvenir.

Social / Santé

Potager2Inauguration d’un potager thérapeutique

Le 19 mai, j’ai eu le plaisir d’inaugurer un potager thérapeutique pour les personnes atteintes d’Alzheimer résidant à la Maison Saint-Joseph de Mouscron, où je m’étais rendu il y a six mois (“Déplacement en Belgique – Mouscron & Bruxelles (12 au 13 oct. 2015)”).

Sous un beau soleil, la plantation d’un “premier Cerisier St Joseph” symbolisait l’aboutissement d’un projet formidable porté par le directeur de la Maison, Wim Vellemans, et toute son équipe médicale, soignants et bénévoles qui travaillent à Herseaux. Je les en félicite vivement.

Potager1L’institution abrite 275 personnes âgées, admises quel que soit leur degré d’autonomie. Parmi ces résidents, 180 sont atteints de la maladie d’Alzheimer, dont 40% de Français.

Ce potager thérapeutique va les aider à maintenir une activité, à travailler leur réminiscence par l’évocation des potagers d’antan et encourager l’interactivité entre les participants.

Cette idée de potager, parrainée par la conseillère consulaire Caroline Laporte, a décroché une aide financière de la part d’un jury d’élus consulaires de l’UDI Monde, en charge d’affecter ma réserve parlementaire.

Potager6(à l’image) En présence de Caroline Laporte, j’ai remis à Wim Vellemans un Certificat attestant du soutien du peuple français grâce à une dotation d’actions parlementaires du Sénat (la “Réserve”).

J’adresse mon meilleur souvenir à Roland Liénard-Weydts, Christian Horrie, Olivier Benhamou, Jean Luc Debaisieux, Jean Rene Bruneel et Bernard Barroo.

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SanteMaisons médicalisées / CHM

Déjeuner aussi convivial que constructif réunissant plusieurs directeurs de maisons médicalisées de la région mouscronnoise (Institut Montfort, St Joseph, CHM…) et de l’équipe des jardiniers en charge du potager thérapeutique pour les résidents de la Maison St Joseph.

Ils réalisent tous un travail exceptionnel au service d’autrui, non sans ingéniosité pour pallier des moyens contraints et la variété des problématiques : handicap léger, handicap lourd, prise en charge des polyhandicapés qu’ils soient enfants ou adultes, traitement de l’Alzheimer…

Communauté française

AmbassadriceAudience auprès de son Excellence

J’ai fait la connaissance de Mme Claude-France Arnould, ambassadeur de France auprès du Royaume de Belgique.

Sécurité, ‪économie, ‪francophonie et ‪‎Europe sont ses priorités pour servir la France dans le Royaume de Belgique.

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CertifL’Accueil des Françaises de Bruxelles

L’association réunissant les Françaises de Bruxelles avait organisé un délicieux déjeuner bruxellois, préparé par ses membres !

Elles m’ont présenté leur nouveau site internet, élégant et interactif, qui rappelle que leur association rayonne à travers de nombreux projets et événements depuis 60 ans ! http://www.accueil-bruxelles.be

A cette occasion, en présence de Mme le consul général de France, Marie Christine Butel, j’ai remis à Isabelle Lefébure, présidente et Catherine Coste, secrétaire générale, un Certificat attestant du soutien du peuple français à l’action de l’Accueil des Françaises de Bruxelles (ASBL), puisque l’association a bénéficié d’une dotation parlementaire du Sénat.

Entrepreneuriat

CCI2Conférence sur la contrefaçon

J’ai été invité par Frédérique Lefevre, DG de Business France Benelux, à une conférence sur le thème de la contrefaçon industrielle organisée à l’attention de la communauté des Volontaires Internationaux en Entreprise (VIE) de Belgique, dans les locaux de la CCI France-Belgique.

Le bureau bruxellois de Business France et la section belge des conseillers du Commerce extérieur de la France (CCEF) sont à l’initiative de cet événement, auquel participaient Corinne Berrios, DG de Chanel Benelux et Etienne Rousseau, general manager d’Assystem Belgium et président de la section belge des CCEF.

Invité à conclure la rencontre, je me suis adressé aux VIE avec ma vision d’entrepreneur, insistant sur l’importance des processus internes dans les organisations. Les “fuites” menacent les entreprises de voir leurs produits contrefaits par des “vrais” produits. A cet égard, l’impression 3D va constituer un nouveau défi à relever.

Par ailleurs, les consommateurs ont leur rôle à jouer dans la lutte contre la contrefaçon qui, au-delà de mettre en péril nos industries, contribue à financer le crime organisé.

Le CFBL lance l’opération Orphée !

Anne Collis présente l’opération Orphée : 700 voix, une voie !

Anne Collis présente l’opération Orphée du CFBL : 700 voix, une voie !

700 voix, une voie !

La formule est belle et engageante. Elle résume la formidable initiative du CFBL, Collège Français Bilingue de Londres soutenue par l’association des parents d’élèves.

700 élèves du collège vont interpréter Orphée et Eurydice, un opéra de Gluck ! Ils se succéderont sur la scène du Camden Center au cours de quatre représentations, les 23, 24, 25 et 26 juin 2014.

Pour monter cette histoire d’amour en trois actes, inspirée de la mythologie grecque, les parents ont noué de remarquables partenariats auprès de l’English Pocket Opera Company, du Camden Music Service et du Central Saint Martin’s School of Art.

Ouvert en 2011, le CFBL fait de plus en plus parler de lui. Par ses excellents résultats d’abord mais aussi par sa vitalité. “Ce projet représente une étape importante dans la vie de notre école, explique Anne Collis, à l’origine de cette opération. Il va permettre de rassembler nos 700 élèves et nos enseignants autour d’un projet artistique, culturel et éducatif d’envergure, mais également de renforcer les liens entre le CFBL et de nombreux acteurs de la ville de Camden et plus généralement de faire connaître le CFBL au sein de la communauté londonienne”.

Côté budget, les bénéfices du second gala de bienfaisance de l’école, prévu le samedi 1er février 2014, iront compléter le financement du projet Orphée. Les parents d’élèves du CFBL croisent les doigts…

A l’image de sa dynamique grande sœur du lycée Charles de Gaulle, l’association des parents du CFBL veut tenir son rang de deuxième établissement scolaire francophone de Londres. J’ai eu le plaisir de participer à leur dernière AG, le 6 décembre dernier, à l’invitation des deux co-présidentes : Anne Collis et Elisabeth O’Regan. Cette soirée a été ponctuée par le passage de témoin, officiel et émouvant, entre Anne Collis et Elisabeth O’Regan qui, désormais, assumera seule la présidence de l’association. Pour l’avenir, Anne se consacrera exclusivement à l’opération événementielle dont nous avons parlé.

Vous découvrirez, ci-dessous, la vidéo dans laquelle Elisabeth O’Regan, puis François-Xavier Gabet, directeur du CFBL, rendent un vibrant hommage à l’action d’Anne Collis.

Je veux finir en relayant l’appel aux bonnes volontés lancé par Elisabeth pour étoffer l’équipe d’animation de l’association. L’intérêt des enfants est une chose, mais croiser d’autres parents facilite indubitablement le développement d’un réseau personnel qui peut avoir des incidences professionnelles. Par exemple, l’association a permis à nombre de mamans à retrouver un travail, nous a confié Elisabeth…

Voici le lien pour suivre l’évolution du projet Orphée et la vidéo de passation des pouvoirs ci-dessous.

En circonscription au Costa Rica (San José – 19 au 22 février 2016)

AMBDeuxième étape de mon déplacement en Amérique du sud : le Costa Rica (lire aussi : En circonscription au Mexique (Mexico, Valle de Bravo, Guadalajara – 12 au 18 février 2016). Ce petit pays de 4,8 millions d’habitants fait souvent figure de paradis tropical à la végétation luxuriante. Il se place aussi dans le peloton de tête des pays les “plus heureux” dans les classements internationaux. Sans armée depuis 1948 (ils en sont très fiers), le Costa Rica est la plus ancienne démocratie d’Amérique latine.

Notre ambassadeur, Jean-Baptiste Chauvin (à l’image), m’a brossé un portrait plus nuancé à l’occasion de nos réunions et visites effectuées en commun. Je le remercie de sa disponibilité et de la qualité de son programme.

Relations commerciales

CCICCI France Costa Rica

La Chambre de commerce, dirigée par Nathalie Beaume (à l’image), est localisée au sein de l’ambassade. Créé en 1997, cette association anime la communauté d’affaires française et favorise nos échanges commerciaux.

Cet organisme reçoit souvent des demandes de Français qui rêvent de marier affaires et exotisme. Ils devront composer avec un marché étroit et qui demande beaucoup de patience. Ceux qui font le pas repartent souvent au bout d’un an ou deux, après avoir brûlé leur cash.

Le secteur touristique fait exception, nous a dit Alexandre Barbellion, vice-président de la CCI. Le tourisme européen croît en effet de 20% par an. Sur place les Français sont très actifs avec une cinquantaine d’hôtels ou restaurants et une vingtaine d’agences de tourisme. Déjà les guides francophones sont débordés…

Le secteur médical n’est pas à plaindre non plus : il est notre premier débouché commercial (prothèses…). L’arrivée d’Essilor venu acheter le plus grand lunetier costaricien a marqué les esprits. A relever également des perspectives en matière d’infrastructures (eau, tramway…).

L’ensemble des filiales française au Costa Rica représente un CA de 800M€ pour des effectifs dépassant 3000 employés.

FrenchParadoxVisite de French Paradox

Avec Philippe d’Eaubonne, président de l’UFE Costa Rica, nous avons visité la Boutique French Paradox, crée par Nicolas Dreyfus (en médaillon ci-dessous), pour marquer notre soutien à la diffusion des produits agro-alimentaires français, en particulier nos meilleures bouteilles.

Jeune entrepreneur, Nicolas montre qu’une approche du marché par la voie de l’excellence et du community management, associée à l’image de marque de la France est un cocktail gagnant.

NicolasPour accompagner nos entrepreneurs, je salue l’implication des membres du conseil d’administration de la Chambre, d’autant que le pays est réputé difficile pour réussir en affaires et son administration peu réactive.

Ils mettent en avant que le pays dispose d’un bon capital humain, un tempérament optimiste et justifie d’une stabilité politique. La sécurité juridique du Costa Rica a également été mise en avant et le fait que le Nicaragua lui sert de “tampon” face au trafic de drogue.

Enseignement français

LycéeFC2Lycée Franco-Costaricien

A peine arrivé à San José, j’ai visité du lycée franco-costaricien, établissement conventionné AEFE de 920 élèves, dont 110 Français. 78% des élèves sont costariciens.

La maitrise des langues est ici une priorité. Adhérant à l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie), le Costa Rica est le seul pays d’Amérique latine qui impose l’apprentissage du Français jusqu’en 5ème. Le français et l’anglais sont mis sur le même niveau.

LycéeFC3Initiative originale, le proviseur Jérôme Péméja m’a organisé un échange direct avec des élèves d’une classe de 6ème. Le dialogue s’est déroulé sur un ton spontané et s’est révélé enrichissant pour moi. J’espère avoir réussi cet examen de passage.

L’établissement réalise de gros efforts pour améliorer chaque année ses installations. Éric Ponçon, vice-président du comité de gestion, m’a exposé le projet immobilier destiné à rénover le lycée. Ce projet est porté par l’association des parents d’élèves et requiert encore des solutions juridiques et politiques pour sa réalisation.

Culture française

AFsiteAlliance française de San José

Depuis 1965, l’Alliance française occupe une charmante bâtisse construite en 1895 et située dans le quartier historique de Barrio Amon de San José. Propriétaire des lieux depuis 1989, l’AF a réalisé une importante rénovation en 1994 pour permettre à cette maison de recevoir annuellement 1200 étudiants en cours de français, 7000 visiteurs dans sa médiathèque et 10.000 spectateurs pour ses activités culturelles. Mais le combat contre les termites, l’humidité et l’usure du temps est permanent.

Une superbe exposition photographique est installée sur les grilles qui entoure l’Alliance. Ces images en lien avec la COP 21 donnent un petit air de jardin du Luxembourg, dont les grilles servent aussi à l’accrochage d’expos photos. Une très belle initiative du directeur de l’AF, Pierre Mateo.

AF CostaLe comité de direction de l’Alliance est présidé depuis cinq ans par Désirée Segovia que j’ai rencontrée en présence de notre ambassadeur Jean-Baptiste Chauvin.

La plupart des élèves sont jeunes, il faut donc une activité culturelle attractive. C’est pourquoi “il se passe toujours quelque chose à l’Alliance française” sur deux sites, bientôt trois. Par exemple, j’ai aimé l’idée de Meet up, où des entrepreneurs viennent raconter leur expérience. Récemment, un fromager a expliqué comment il avait acquis son savoir-faire en France.

A San José, la concurrence est vive en termes d’affluence et de revenus liés, mais l’AF dispose d’un atout : l’organisation des examens pour les professeurs de français costariciens. Le ministère exige en effet que les profs justifient du DELF niveau B2 (Diplôme d’études en langue française).

Communauté française

Réunion de travail avec l’ambassadeur

Mes échanges avec Jean-Baptiste Chauvin, ambassadeur de France au Costa Rica, furent très instructifs. Sans négliger les attraits certains du pays, à commencer par une croissance correcte, le diplomate s’est gardé de toute idéalisation. Les défis sont nombreux et variés : la hausse du coût de la vie, les risques naturels, un parc automobile démesuré ou une délinquance structurelle.

Nous avons développé ce dernier point. Depuis 2013, on note une progression de 73% des vols de passeport sous la menace conduisant à l’établissement d’un passeport d’urgence. La procédure pénale est plutôt permissive, ce qui n’est pas de nature à rassurer les 50.000 touristes français (données 2015).

Nous avons aussi évoqué quatre dossiers impliquant nos compatriotes. Le dernier en date concerne quatre Françaises victimes de vol de véhicule, séquestration et viol de l’une d’entre elles.

Réunion avec les conseillers consulaires

Nous avons fait un point sur la situation de notre communauté avec les élus locaux : Maurice Manaut, Denis Glock et Malika Rabia.

Je remercie Gonzague Caudard, vice-consul, du temps qu’il m’a accordé pour discuter notamment des conséquences pratiques pour nos compatriotes de la fermeture prévisible de certains consulats de France en Amérique Latine. On risque d’arriver à des situations ubuesques, se sont inquiétés les conseillers consulaires, en cas de perte de passeport ou de demande de visa.

Ils ont souligné l’incohérence de la réforme de la représentation des Français de l’étranger : le Honduras dépend des conseillers consulaires du Costa Rica, alors que le consulat du Honduras a été transféré au Guatemala, pays qui ne dépend pas d’eux.

Au 18 février 2016, 2576 Français étaient inscrits au registre de l’ambassade. Ce chiffre progresse de 5% par an en moyenne. A noter que 25% des inscrits ont plus de 18 ans et 17% plus de 60 ans. La hausse du coût de la vie gâche aujourd’hui la vie de nos retraités.

CommunauteSoirée à la Résidence

Notre ambassadeur m’a permis d’échanger avec la communauté française qui se regroupe à plus de 60% dans la capitale San José et ses alentours. Elle apprécie beaucoup un pays pionnier du développement durable, démocratiquement stable et attaché aux droits de l’homme.

Notre communauté se compose principalement de couples avec enfants ayant des revenus intermédiaires. C’est pourquoi nos échanges ont souvent porté sur coût de la scolarité, relativement élevé (4000€ annuels).

Resi2On ne s’étonne donc pas que le pourcentage des élèves boursiers soit élevé au Costa Rica. En 2015, 74 élèves ont obtenu les bourses AEFE, dont 18 à 100%, pour un montant total de 240k€ (rappelons que le lycée compte 110 élèves français).

J’ai eu le plaisir de rencontrer avec Adelino Braz, directeur de l’IFAC, Institut français Amérique Centrale, qui a une compétence élargie aux sept pays d’Amérique centrale. Il travaille toujours en essayant de cofinancer et mutualiser les actions initiées sur toute cette zone.

UFE Costa 1Réunion UFE

(g à d) : Jean-Claude Goron, Olivier Cadic, Philippe d’Eaubonne et Maurice Manaut.

Philippe d’Eaubonne, président de l’UFE Costa Rica, a réuni les adhérents à son domicile. La soirée s’est déroulée en présence de Jean-Baptiste Chauvin, ambassadeur de France, accompagné de son épouse, et de Maurice Manaut, conseiller consulaire.

J’ai eu l’opportunité de saluer l’action de Philippe durant ses douze années de présidence, avec le soutien actif de Nicole, son épouse. Philippe a passé le témoin, ce soir là, à Jean-Claude Goron, entrepreneur à l’origine de la success-story Class-croute.

Merci à tous pour leur chaleureux accueil.

La France à l’avant-garde de la lutte contre la pédophilie en Asie du Sud

Lors de mon déplacement en Inde, puis au Népal début janvier, François Richier, ambassadeur de France à New Dehli, m’a présenté une des priorités de son action diplomatique, à savoir l’aide aux Français victimes d’agression. Il m’a également alerté à propos la recrudescence des affaires de pédophilie dans cette région.

Aux côtés de François Richier, ambassadeur de France en Inde : "Les pédophiles français ne peuvent espérer aucune impunité du fait d'une solide coopération entre les polices françaises et les polices locales"

Aux côtés de François Richier, ambassadeur de France en Inde : “Les pédophiles français ne peuvent espérer aucune impunité du fait d’une solide coopération entre les polices françaises et les polices locales”

Le développement du tourisme a amplifié ce phénomène qui implique certains de nos compatriotes, m’a expliqué Fabrice Grossir, l’attaché de Sécurité intérieure de l’ambassade. En 2012, il a traité deux cas conjointement avec la Police judiciaire française. En 2015, ce sont une douzaine de situations qui ont été suivies !

Au terme d’enquêtes sensibles souvent longues, complexes et menées en toute discrétion, m’a expliqué Anne-Laure Desjonqueres, première conseillère de l’ambassade, certains de ces suspects ont été arrêtés en France, dont deux en 2015 (en avril et novembre).

La lutte contre la pédophilie est notre priorité, a souligné François Richier lors d’une déclaration commune avec les ambassadeurs de France au Sri Lanka et au Népal, fin d’année dernière. L’ambassadeur s’est employé à faire passer le message dans la presse française que les pédophiles ne pouvaient espérer aucune impunité, nos lois permettant de les poursuivre en France pour des actes commis à l’étranger.

François Richier explique le phénomène actuel par un changement de stratégie des pédophiles qui délaissent l’Asie du Sud-Est au profit de l’Asie du Sud (Inde, Népal et Sri Lanka), où ils espèrent être moins détectables. Ils profitent aussi des calamités naturelles au Népal pour approcher les enfants particulièrement vulnérables et démunis…

Je salue la démarche de sensibilisation de notre ambassadeur en Inde et le travail ardu de nos services, en coopération avec les pays concernés.

Elle met en lumière un autre aspect de notre action diplomatique qui fait honneur à notre pays.

Gala de bienfaisance du CFBL, le 1er février 2014

Vous êtes invités, dès à présent, à réserver cette date importante sur votre agenda.

Soirée de gala du Collège Français Bilingue de Londres
Samedi 1er février 2014 aux Grand Connaught Rooms
A partir de 18h30 (ou 17h pour vivre France-Angleterre de Rugby)

Pour toute information, veuillez visiter le site du gala 2014.

Affiche Gala CFBL 2014Par ailleurs, les organisateurs font un appel aux dons pour la vente aux enchères silencieuse qui a lieu pendant le dîner. Toutes les idées sont les bienvenues : objets ou services, consommables ou œuvres d’art. Pensez que votre générosité peut être l’opportunité de faire connaitre vos activités au sein de notre communauté.

Cette seconde édition prend très bonne forme, nous dit Elisabeth O’Regan, présidente de l’association des parents d’élèves du CFBL, avec des innovations, des surprises, bref tout sera encore mieux que la première fois (lire : “Le premier diner de gala du CFBL” du 11 octobre 2012).

Les fonds recueillis serviront à alimenter l’opération Orphée, un projet formidable qui vise à faire chanter un opéra aux 700 élèves du collège sur une scène londonienne, en juin prochain  (lire : “Le CFBL lance l’opération Orphée” du 18 décembre 2013).

On rappelle que le premier diner de gala a servi à financer les £18.000 du projet « cour verte » qui devrait s’achever en 2015 pour donner un cadre de verdure aux élèves. En outre, votre générosité a permis de créer un fonds de solidarité au profit des parents ne pouvant couvrir la participation de leurs enfants à des voyages éducatifs (5000£) , ainsi qu’un « welfare fund » dont la responsabilité a été confiée à Sophie Routier pour aider les parents ne pouvant faire face aux frais de scolarité (7000£).

Ouvert en 2011, le Collège Français Bilingue de Londres (CFBL) a atteint sa pleine capacité et accueille plus de 700 élèves en primaire et en secondaire. Il est le deuxième établissement scolaire francophone de Londres, après le Lycée Charles de Gaulle.

A l’instar du lycée de Gaulle, l’établissement bénéficie de l’épatant dynamisme de ses parents d’élèves, multipliant les projets : lire le petit abécédaire des activités sur le site de l’association des parents d’élèves du CFBL.

Déplacement en Bulgarie (Sofia – 17 et 18 janvier 2016)

BenoitMon premier voyage en Bulgarie restera associé au chaleureux lancement d’une représentation UFE à Sofia, à l’initiative de Benoit Mayrand (à l’image), conseiller consulaire UDI (Roumanie-Moldavie) et lui-même fondateur et président de l’UFE Bulgarie. Je le remercie de m’avoir accompagné lors de ce déplacement.

L’absence de l’ambassadeur de France, Xavier Lapeyre de Cabanes, retenu à Skopje fût relative. Mes interlocuteurs bulgares ont unanimement loué son rôle positif sur les relations franco-bulgares. Je remercie Dominique Waag, première conseillère, pour  son accueil et toute l’équipe de l’ambassade qui m’a guidé lors de ce séjour.

A Sofia, notre pays affronte une vive concurrence de la part d’autres pays européens. En effet, même si Victor Hugo fût l’un des premiers intellectuels à souhaiter que la Bulgarie s’émancipe de la domination Ottomane, d’autres pays européens à l’image de l’Allemagne ont développé historiquement des relations plus étroites avec la Bulgarie.

Politique

D_GlavchevRencontre avec le député Dimitar Glavtchev

J’ai visité l’Assemblée nationale bulgare en compagnie de son vice-président, Dimitar Glavtchev, député de Sofia (membre du parti GuERB).

Nous avons évoqué les priorités de leur travail parlementaire : réforme judiciaire, loi anti-corruption et stabilité institutionnelle. Un vaste programme. En effet, les Bulgares veulent “simplement” que leurs dirigeants appliquent enfin les principes adoptés après la chute du communisme et plus encore après l’adhésion à l’UE, à savoir ceux de la démocratie libérale

Dimitar Glavchev exprime sa reconnaissance envers l’Europe et la France pour leur aide et il exhorte nos entrepreneurs à s’intéresser à la Bulgarie pour y investir.

Relations commerciales

Residence_SofiaServices économiques et chambre de commerce

Photo : Préparation de la réunion économique à la Résidence de l’ambassade : (de face) Dominique Grancher, conseiller économique ; Benoit Mayrand, conseiller consulaire UDI ; Dominique Waag, première conseillère ; Isabelle Vernice-Engelke, consule de France ; Claude Girard, premier secrétaire.

J’ai eu l’opportunité de rencontrer le milieu d’affaires français à Sofia, en deux temps. D’abord, un déjeuner à la Résidence avec des personnalités du secteur économique, organisé par Dominique Grancher, conseiller économique de l’ambassade ; ensuite, lors d’une rencontre avec des membres de la CCI France Bulgarie, organisation dirigée par Vessela Todorova-Mosettig et présidée par Stéphane Delaye qui justifie d’une remarquable connaissance du pays liée à ses relations professionnelles développées au sein de l’Agence Havas.

La CCIFB et l’agence Business France de Sofia, dirigée par Igor Chlapak, conjuguent leurs efforts pour promouvoir le savoir-faire français et accompagner nos industriels dans leurs démarches.

Nos solutions rencontrent beaucoup d’intérêt en matière d’environnement sur des sujets aussi variés que l’efficacité énergétique des bâtiments, le traitement de l’eau, la bonne gestion des déchets ou les transports écologiques, dans le sillage de quatre grandes entreprises implantées en Bulgarie : Véolia, Schneider Electric, Saint Gobain et Renault.

Nos entreprises du secteur des TIC, notamment les jeux vidéo et la téléphonie, sont les bienvenues pour accompagner les initiatives bulgares en faveur de l’innovation. A cet effet, on peut utilement entrer en contact avec le nouveau Sofia Tech Park. A noter que deux institutions françaises clés en matière de promotion des sciences et du numérique sont implantées en Bulgarie : la Cité des sciences et de l’industrie et la Gaité lyrique.

VesselaPhoto : Vessela Todorova-Mosettig, directrice et Stéphane Delaye, président, lors de la soirée fêtant le 200ème adhérent de la CCI France Bulgarie.

Nous avons aussi évoqué la coopération dans le domaine de la recherche en agronomie (avec l’INRA) et les opportunités de marché de la filière animale (importation de races d’élevage, par exemple). Le secteur de la construction n’est pas en reste, comme me l’a expliqué Patrick Favre qui a une entreprise de bâtiment depuis 23 ans sur place. Cet entrepreneur à succès est aussi président d’honneur de la CCIFB.

Enfin, comme d’autres pays de l’Est, la Bulgarie offre des solutions de sous-traitance de qualité à bas coûts (électronique, textile, mécanique..) permettant de rivaliser avec les pays émergents. Les entreprises sont soumises à une flat tax de 10%.

Entreprendre en Bulgarie c’est aussi intégrer les particularités de l’économie bulgare. Je remercie les entrepreneurs ou managers, issus de tous secteurs d’activité qui ont partagé leur expérience :
Aurore Breton (imprimerie), Jean-François Cheveux (automobile), Marc Ducos (photographie), Vincent Dujardin (hôtellerie), Benoit Garbolino (imprimerie), Cédric Gaypellier (transport), Arnaud Leclerc (banque), Christophe Lemaire (tourisme), Sophie Pellerin (mode), Veselin Penchev (titres de service).

Communauté française

Consulat_SofiaVisite du consulat

Isabelle Vernice-Engelke, consule de France, m’a présenté ses services qui se déploient au service de 1477 Français officiellement inscrits au Registre des Français établis hors de France. Ce chiffre représente 778 familles et il inclut 509 binationaux. A noter aussi que 74% sont enregistrés à Sofia, la capitale bulgare.

Nous avons balisé les difficultés que peuvent rencontrer nos compatriotes, notamment auprès de l’administration et de la justice locale. Nous avons ensuite librement évoqué l’évolution du réseau consulaire et les solutions alternatives aux pratiques actuelles, en recourant notamment aux nouvelles technologies.

UFE 1Lancement de l’UFE Bulgarie

Photo : Benoit Mayrand, conseiller consulaire Roumanie-Moldavie et président de l’UFE Bulgarie.

Devant une salle pleine à craquer, j’ai eu le plaisir de participer à la soirée de lancement de l’UFE Bulgarie.

L’Union des Français de l’étranger (UFE) a été créée en 1927 ! Cette association, reconnue d’utilité publique en 1936, est active dans une centaine de pays dans le but de maintenir un contact étroit entre les Français de l’étranger et la France, ainsi que de défendre leurs intérêts moraux et matériels.

UFE_Sofia2 A cette occasion, j’ai rencontré de nombreux acteurs de la communauté française qui ont assisté à la conférence, puis à la réception de la CCIFB qui a suivi pour fêter cette nouvelle représentation.

Mes vives félicitations à Benoit, initiateur de cette démarche à Sofia.

Education

Lycée 1Visite du lycée français Victor Hugo

Accueilli par le proviseur Pascal Moureau, j’ai découvert le lycée français de Sofia, conventionnée AEFE, fréquenté par 737 élèves. Particularité : 2/3 des élèves sont bulgares.

Pour répondre à la demande, Victor Hugo ouvrira une 3ème classe de sixième l’an prochain et travaille sur un projet d’extension de 5M€. Les parents d’élèves s’en félicitent, mais ils s’inquiètent tout autant de voir le nombre d’élèves français se diluer un peu plus chaque année.

Selon le président du comité de gestion, Marc Bolard, les expatriés souhaitent des écoles françaises où les enfants français sont majoritaires pour conserver leurs repères en passant d’un pays à l’autre. L’enjeu, comme on le voit à Sofia, est de disposer de suffisamment de professeurs français et de gérer le niveau de qualité les ressources humaines locales. Une préoccupation pleinement partagée par les parents bulgares.

Lycée 2Cette difficulté est exacerbée par le refus de l’AEFE de créer un poste supplémentaire de résident.

Sur un plan pédagogique, l’établissement se distingue par un stage d’observation en milieu professionnel, au cours de la Seconde, suivant les goûts de l’élève qui peut ainsi se retrouver auprès d’un chirurgien, d’un avocat ou un manager.

Pour entrer à l’université bulgare, il faut passer un examen. Obstacle plutôt rédhibitoire, puisque 95% des élèves partent à l’étranger pour faire leurs études supérieures : 2/3 en France et 1/3 au Royaume-Uni, en Suisse ou au Canada.

Culture française

Institut_Sofia1Visite de l’Institut français

Le bâtiment de l’Institut a été rénové entre 2011 et 2013 dans le respect des critères locaux (feuilles d’or dans la salle polyvalente…). Un investissement de 2M€ nécessaire au confort, tout autant qu’à l’image de la France. Ce dernier point préoccupe vivement Guillaume Robert, directeur de l’Institut français, qui lutte contre l’érosion continue de l’apprentissage de notre langue, liée à un déficit d’imaginaire pour la France.

Notre influence dans la mode, le luxe, le vin ou la culture n’est pas contestée, mais elle ne suffit plus aux yeux des Bulgares qui sont avides d’opportunités et se tournent vers des pays qui semblent plus ouverts et entreprenants dans la construction de leur futur.

Institut_Sofia2A tous égards, la France est challengée par les pays anglo-saxons, mais tout autant par la Pologne, la Tchécoslovaquie ou encore le Brésil. Et puis, les Bulgares sentent que les Français ne leur portent pas une affection particulière. Rien d’étonnant qu’ils privilégient l’anglais dans leur choix de langues et qu’ils partent étudier en Allemagne ou en Autriche (8000 étudiants bulgares chacun), plutôt qu’en France (2000 étudiants).

Mais Guillaume Robert se bat d’arrache-pied. Il n’hésite pas à déplacer les personnalités locales à Paris. Il multiplie des initiatives pour promouvoir le français et renforcer notre attractivité auprès des étudiants : arrivée de 10 lecteurs de FLE (Français langue étrangère) pour enseigner dans les sections bilingues de 7 villes et 3 universités (45.000 euros/an coût pour la part française) ; développement des formations en français dans les universités ; réédition du salon Etudes et carrières ; développement du programme “1 école, 1 entreprise”…