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HEBDOLETTRE n°45 – Ma dotation d’actions parlementaires 2016 (Réserve parlementaire) – Déplacement en Inde (New Delhi – 3, 4, 5 janv. 2016) – Colloque sur l’hydro-diplomatie – 30 ans d’Adiflor – Jean-François Liess rejoint l’UDI – UDI actualités

Lire : l’HEBDOLETTRE n°45 – 19 janvier 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°45

En ce début d’année 2016, j’ai plaisir à vous annoncer que la dotation d’actions parlementaires 2016 (plus connue sous le nom de “réserve parlementaire”) a été officiellement accordée.

Pour la part qui m’a été attribuée, les responsables des structures bénéficiaires viennent d’en être avisés. Tout a été mis en œuvre auprès de l’administration centrale pour que les versements correspondants puissent être effectifs au plus tard avant l’été.

Ce résultat est l’aboutissement d’un processus de “sélection collégiale” que j’ai mis en place en juillet dernier pour m’affranchir de toute décision discrétionnaire en matière de distribution d’argent public.

Les 32 élus UDI-Monde ont été sollicités pour étudier les 44 demandes de subvention reçues. Chacun a classé 20 projets par ordre de préférence. Je me suis réjoui de leur choix varié et équilibré. Visuel HL45A l’arrivée, l’enveloppe de 150.000 euros confiée à ma responsabilité se répartit en cinq grands postes budgétaires (voir ci-dessous).

Je félicite les 27 lauréats dont le projet a été sélectionné par le jury. Ceux ayant remporté le plus grand nombre de points seront mis en avant dans l’hebdo-lettre. Comme l’an dernier, le tableau détaillé des projets subventionnés sera publié sur mon site internet.

J’ai demandé à chacun d’eux de mettre en avant le soutien du peuple français à leur initiative dans leur communication, plutôt que de citer mon nom pour justifier de la provenance de la subvention. Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°45

Répartition de ma dotation d’actions parlementaires 2016

– Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger : 40.000 euros
– Coopération bilatérale d’aide publique au développement : 39.800 euros
– Actions de co-développement : 24.500 euros
– Coopération culturelle et promotion du français : 36.200 euros
– Agence pour l’Enseignement français à l’étranger : 9.500 euros

Les premiers lauréats du Jury

1 – Association Chrétienne des Institutions Sociales et de Santé (Mouscron – Belgique) – Matériel pour la création d’un potager thérapeutique pour les malades d’Alzheimer.
2 – Fondation Kangourou (Bogota – Colombie) – Programme de formation pour lutter contre la mortalité infantile.
3 – Association Hayati (Agadir – Maroc) – Equipements et travaux pour un espace d’accueil d’enfants de de 0 à 6 ans, réservé aux mamans seules ou en difficultés afin de leur permettre de travailler.

Patricia Connell : “Les Français du Royaume-Uni sont définitivement et massivement contre le Brexit”

Patricia3Installée au Royaume-Uni depuis trente ans, Patricia Connell est déléguée consulaire de Londres et directrice du magazine en ligne FranceInLondon.com, au service de notre communauté qui n’a cessé de croître ces dernières années.

Elle fait feu de tout bois dans les médias (voir ses interventions : BBC, Courrier international, Financial Times…) pour inciter les indécis à voter contre le Brexit, une hypothèse qui fait frémir les Français d’outre-Manche.

Au nombre de 400.000, leur influence n’est pas négligeable, d’autant que 3.000 sociétés françaises emploient près de 400.000 salariés en Grande-Bretagne.

François Gheysens : Quels sont vos liens avec le Royaume-Uni ?

Patricia Connell : Je suis mariée à un Britannique francophile depuis 35 ans. Nos trois enfants ont fait une partie de leur scolarité dans des écoles françaises à Londres et l’autre partie dans des écoles anglaises. Je tenais tout particulièrement à ce qu’ils parlent français même s’ils étaient nés en Angleterre. Pour ma part, j’ai fait mes études supérieures au Royaume-Uni, ainsi que toute ma carrière professionnelle, dans l’industrie et en agence.

Franchement, les Anglais se sont-ils jamais sentis “européens” ?

Les jeunes Britanniques se sentent européens ! Il est vrai que leurs parents et grands-parents n’ont pas forcément le même sentiment. Ils sont cependant beaucoup plus proches de l’Europe qu’on ne pourrait le penser : une grande partie d’entre eux possède une maison ou un appartement en France, en Italie, en Espagne ou ailleurs. Mais les Anglais aiment l’idée de vivre sur une île et donc d’être différents. C’est devenu une illusion : l’Eurostar et les vols bons marchés ont tout changé, surtout pour les Londoniens et les jeunes.

D’après votre ressenti, les Français de Grande-Bretagne sont-ils majoritairement pour ou contre le Brexit ?

Les Français du Royaume-Uni sont définitivement et massivement contre le Brexit. Certains sont optimistes quoi qu’il arrive, tandis que d’autres sont vraiment terrifiés à l’idée d’une sortie de l’Union. Seront-ils expulsés ? Perdront-ils leurs droits, malgré les accords en vigueur, au niveau des retraites, de la sécurité sociale ou de la reconnaissance des diplômes ? Certains Français ont tellement peur qu’ils ont demandé la nationalité Britannique !

Que risquent-ils de perdre, concrètement, en cas de Brexit ?

Si les Britanniques ont beaucoup à perdre, comme ne plus bénéficier des accords conclus par l’UE avec d’autres pays, les Français aussi. On peut citer trois risques potentiels : d’abord, l’interdiction de travailler au Royaume-Uni ; ensuite, la fin des droits à la retraite et à la sécurité sociale. Il y a, enfin, la remise en cause libre-échange qui serait catastrophique pour les entreprises françaises installées localement. Bref, en cas de Brexit, il faudrait tout renégocier et cela prendrait un temps fou !

Pourquoi vous engagez-vous personnellement en faveur du maintien dans l’UE ?

Je suis une européenne convaincue et je souhaite que l’Union Européenne soit la plus forte possible. Le malaise des Britanniques devrait être l’occasion de repenser le pacte européen en fonction des nouveaux enjeux. Mais sans le Royaume-Uni, l’Europe serait affaiblie, déstabilisée et sous la menace des partis extrémistes. Quelle angoisse !

Si les arguments de M. Cameron et des milieux d’affaires étaient recevables, cela voudrait dire qu’un vent de folie souffle sur le Royaume-Uni, au point d’égarer un électeur britannique sur deux ?

On dirait qu’un vent de folie souffle partout. L’Autriche a failli avoir un président d’extrême droite et la France pourrait bien sortir de l’UE si elle se range derrière Marine Le Pen. Poutine est aux portes de l’Europe et terrorise ses voisins, y compris des puissances comme la Suède et la Finlande. Le climat en Angleterre est la conséquence de nos politiques d’intervention hasardeuses en Irak, en Lybie ou en Afghanistan, puisque les politiciens anglais, tels que Johnson, Farage ou Gove, jouent sur la peur des migrants.

En guise de leçons à tirer, au-delà même du cas britannique, que faudrait-il réformer d’urgence dans le projet européen ?

L’Union a évidemment besoin de réformes, mais il est trop facile de prétendre que  tout se décide à Bruxelles et faire semblant de ne pas participer au processus de décision. Nous siégeons tous ! Nous sommes tous représentés, en fonction du nombre d’habitants. Et parfois, représentés par des eurosceptiques comme Farage ou Le Pen. C’est un comble !

Pour finir, quel est votre pronostic ?

J’espère que les Britanniques seront nombreux à vouloir rester dans l’Union, tout comme les Ecossais ont choisi de rester dans le Royaume. A moins d’un désastre ou d’un attentat, je pronostique un vote contre le Brexit.  Nous aurons cependant besoin de la mobilisation des jeunes votants qui sont majoritairement contre le Brexit.

Red Carpet Day Report (1) : Internationaliser ses activités est suspect, forcément suspect

Que propose l’agence nationale « Invest in France » aux entreprises britanniques qui souhaitent conquérir le marché français ? Réponse : créer une filiale en France. Personne au Royaume-Uni ne s’en offusque. Au contraire.

A l’inverse, conseillez donc à une entreprise française d’ouvrir un établissement en Angleterre pour y exporter plus facilement ses biens et services, vous êtes immédiatement suspecté de tirer contre votre camp, d’être un mauvais Français, voire un traitre. L’article de Charles Gautier du Figaro est, à cet égard, révélateur à commencer par son titre persifleur (lire : “Ces patrons expatriés qui jouent les VRP de Sa Majesté à Paris”, Le figaro du 10 octobre 2013).

Pour le fisc qui ne manque pas de flair, une odeur de soufre poursuit tout entrepreneur qui ose franchir nos frontières pour internationaliser ses activités en créant une filiale à l’étranger. Un nombre important d’exportateurs se plaignent à moi d’être l’objet de contrôles fiscaux tatillons. L’administration fiscale ne semble pas supporter que des Français puissent faire des affaires à l’étranger sans avoir à leur rendre des comptes. Certains ont même vu des fonctionnaires débarquer chez eux au petit matin sous les yeux interloqués de leur famille et de leurs voisins…

Le message est clair. Pour travailler à l’international, si vous ne voulez pas être suspecté d’être un fraudeur patenté, il faut quitter définitivement le pays avec armes et bagages, femme et enfants. Vous serez alors baptisé du titre d’exilé fiscal… c’est délirant !

Je me demande parfois si cette schizophrénie ambiante n’est pas davantage préjudiciable que notre taux de prélèvement obligatoire. L’Etat et les médias créent une bulle autour des Français pour les couper du réel. Tandis que de nombreux pays ont compris que la mondialisation était aussi une opportunité, la France enregistre 10.000 PME exportatrices en moins entre 2002 et 2012. Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, n’ose même pas imaginer un retour possible à l’excédent de notre commerce extérieur!

Le Royaume-Uni est notre premier excédent commercial depuis cinq ans. C’est ainsi : les Britanniques sont nos meilleurs clients. J’ai insisté sur ce fait au micro de Stéphane Soumier sur BFM Business TV au cours de son émission « Good morning Business », une heure avant le début du Red Carpet Day, le 10 octobre dernier.

Je le remercie de m’avoir donné la possibilité, en direct, de faire passer ces deux messages : il faut arrêter de stigmatiser les entrepreneurs français qui veulent exporter et il faut leur donner accès au premier pays européen en termes de prêts aux entreprises qui pèse, par ailleurs, 51% du capital risque européen.


Red carpet day : échange entre entrepreneurs… par BFMBUSINESS

Adiflor fête ses 30 ans au service de la lecture en français, partout dans le monde

(g. à d.) Louis Duvernois, sénateur des Français établis hors de France et président d'honneur d'Adiflor ; Gérard Larcher, président du Sénat ; Jérôme Clément, président de la fondation Alliance française et ancien président d'Arte ; Raphaël Fantin, président d'Adiflor

(g. à d.) Louis Duvernois, sénateur des Français établis hors de France et président d’honneur d’Adiflor ; Gérard Larcher, président du Sénat ; Jérôme Clément, président de la fondation Alliance française et ancien président d’Arte ; Raphaël Fantin, président d’Adiflor

Le besoin de livres en langue française dans les pays de l’espace francophone est croissant, affirme Raphaël Fantin, nouveau président de l’Association pour la Diffusion Internationale Francophone de Livres Ouvrages et Revues (ADIFLOR) qui a fêté, le 8 décembre dernier, son trentième anniversaire.

A l’époque de sa création, le monde comptait 135 millions de francophones. Depuis, 139 millions d’enfants francophones sont nés, a précisé le président lors de son discours, ajoutant que notre planète comptera 700 millions de francophones en 2050 !

“C’est une Francophonie résolument tournée vers l’avenir que nous devons faire vivre”, a lancé Gérard Larcher, président du Sénat, lors de la cérémonie d’anniversaire qui a eu lieu à la Fondation Alliance Française, dont le président Jérôme Clément, a chaleureusement ouvert ses portes à l’association.

Louis Duvernois à côté de Nicole Lambert, dessinatrice des célèbres "Triplés" et marraine de la Petite Bibliothèque d’Adiflor.

Louis Duvernois à côté de Nicole Lambert, dessinatrice des célèbres “Triplés” et marraine de la Petite Bibliothèque d’Adiflor.

Louis Duvernois qui a présidé Adiflor ces treize dernières années, a dressé le bilan édifiant de l’association qui a toujours agi comme une véritable délégation de service public. On retiendra deux chiffres : plus de 2000 projets éducatifs et culturels d’apprentissage à la lecture en français à travers le monde et plus de 6 millions de romans, littérature générale et jeunesse, d’albums et de manuels scolaires envoyés dans le réseau des Instituts français, des écoles, collèges et lycées français à l’étranger, des établissements scolaires et centres culturels francophones dans le monde et dans le réseau des Alliances françaises (lire : 16.000 livres neufs offerts à Dakar par l’association Adiflor ! du 04 décembre 2014).

Ces trente années de diffusion internationale ont été nourries par les dons des éditeurs, des particuliers, de divers établissements, mais aussi par le don de soi de nombreux bénévoles, à l’image d’Isabelle Le Camus de Lagrevol, déléguée générale (lire : Adiflor donne à lire en français du 22 décembre 2014).

Je fais part à tous les acteurs de l’association de mon admiration et de mes vives félicitations. Je me joins à mon collègue Louis pour saluer la mémoire de Xavier Deniau, ancien secrétaire d’Etat et député du Loiret, qui a créé Adiflor en 1985.

Adiflor a un brillant avenir devant soi et va s’efforcer de trouver des partenariats innovants pour réaliser ses nombreux projets, dont une “liseuse Adiflor” qui a reçu le haut patronage du ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique et qui a déjà trouvé un grand intérêt en Afrique.

Les participants ont pu voir le film “30 ans, Adiflor”, réalisé par les bénévoles Paule et Patrick Vermeerschrétrospective des actions de l’association (voir sur Youtube – 18m)

"La Francophonie, c’est une communauté de valeurs universelles que nous devons plus que jamais défendre : la paix, la liberté, la solidarité, la démocratie." Gérard Larcher (Fondation Alliance française à Paris, le 08.12.2015)

“La Francophonie, c’est une communauté de valeurs universelles que nous devons plus que jamais défendre : la paix, la liberté, la solidarité, la démocratie.” Gérard Larcher (Paris, le 08.12.2015)

HEBDOLETTRE n°71 – Primaire de la droite et du centre (édito) – Primaire : les élus UDI appellent à voter Juppé – Le programme d’Alain Juppé pour les Français de l’étranger – En Bref du 25 au 28 oct. 2016 – Simplification des normes : la DSAE s’inspire de la Suède et de l’Allemagne – Royaume-Uni : les consuls honoraires à l’honneur – En circonscription : SLOVAQUIE – Bratislava (20-21 sept. 2016) – En circonscription : IRLANDE – Dublin (17 oct. 2016) – Paraguay : Sébastien Lahaie rejoint l’UDI-Monde (Portrait)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°71 – 17 novembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°71

Vous avez été 58.472 à vous inscrire pour voter, par internet, à la primaire de la droite et du centre. C’est près de dix fois plus que pour la primaire de la gauche en 2012 (7000 participants).

Il vous revient, dès dimanche, de créer les conditions de l’alternance politique, selon vos propres choix.

Quatre ans après sa fondation par Jean-Louis Borloo, l’UDI parti de centre-droit présidé par Jean-Christophe Lagarde représente la troisième force politique du pays, en nombre de parlementaires.

Comme 46 parlementaires et 600 élus UDI, j’ai cosigné une tribune pour appeler à voter en faveur d’Alain Juppé.

Dans son document “Les Français de l’étranger : un atout pour une France retrouvée“, Alain Juppé dépasse les listes de bonnes recettes. Il préconise “une véritable politique globale en faveur des Français de l’étranger” qui pourrait même aboutir à la création d’un “statut des Français de l’étranger” (lire mon éditorial de l’infolettre n°70).

Lundi soir, au Zénith de Paris, Jean-Christophe Lagarde a salué à la tribune la “vision d’une France à dix ans” d’Alain Juppé. Une vision qui nous sortira enfin d’une politique rafistolée au jour le jour, tout “en refilant les factures à nos enfants”.

Visuel HL55 Dans son discours, Alain Juppé a expliqué comment il allait “réconcilier les Français avec leur avenir” et pourquoi il était “résolument optimiste” (vidéo du meeting)

Il apparaît à beaucoup de nos compatriotes comme la seule personnalité susceptible de l’emporter face aux candidats qui ont choisi l’illusion, l’affrontement et le chacun pour soi pour parvenir au pouvoir.

Le maire de Bordeaux rassemble la droite, le centre et les déçus de la gauche.

En votant ou en faisant voter dimanche, la mobilisation de chacun permettra d’enclencher une nouvelle dynamique positive dont notre pays a tant besoin. Découvrir l’HebdoLettre n°71

FundRaising 2013 : les parents d’élèves du lycée CDG vous convient à leur dîner de gala du 22 mars 2013

C’est désormais une tradition. Comme chaque année, au cours du second trimestre, notre communauté se retrouvera à l’initiative de l’APL, l’association des parents d’élèves du lycée Charles de Gaulle de Londres.

Cette soirée de gala sous-tend un enjeu financier clair : l’amélioration des conditions de travail de près de 4000 élèves répartis sur l’ensemble des sites de South Kensington, André Malraux, Marie d’Orliac et Wix. L’édition de 2012 avait permis de lever £137.000 ! Une telle générosité s’explique par une mobilisation qui dépasse le cadre des parents d’élèves et s’étend notamment aux entreprises.

Dîner de gala
Champagne, diner, soirée dansante
Vendredi 22 mars 2013
Park Lane Hotel, Piccadilly
(£110 par personne)

Florence Quattrochi, Présidente de l’APL, Virginie Royer, vice-présidente, Karin Gilles, Marie-Luce Drayson et les trustees des deux “Charities” sont aux commandes de la campagne FundRaising 2013 destinée à soutenir le Lycée :

Friends of the Lycée, permet de financer divers équipements, de rénover les locaux, de fournir des bourses et de contribuer à des projets éducatifs. En 2012, votre générosité a permis de rénover la salle de conférence Jacques Iselin, d’insonoriser une classe, d’acheter des tableaux interactifs.

APL Welfare Fund, contribue aux frais de scolarité, de cantines, de livres ou encore de voyages scolaires des enfants dont les familles traversent des difficultés financières. En 2012, £48.000 ont permis à plus de 30 élèves de poursuivre leur scolarité au Lycée.

Soirée APL 2012 : Anne Oppetit, élue à l’AFE pour le RU et ex-présidente de l’APL, Olivier Cadic, Joëlle Garriaud Maylam, sénatrice des Français de l’étranger et Stéphane Rambosson, entrepreneur, administrateur de l’UFE GB et ancien élève du lycée Charles de Gaulle

Les bénéfices du dîner seront équitablement répartis entre Friends of the Lycée et APL Welfare Fund, alors que les dons seront répartis selon vos vœux.

La fameuse vente aux enchères, condiment indispensable à cette soirée, pour laquelle vous pouvez offrir des lots de valeur, profitera aux Friends, tandis que les recettes de la tombola seront versées à l’APL Welfare Fund.

J’espère avoir le plaisir de trinquer avec beaucoup d’entre-vous, alors n’hésitez pas à venir croiser du monde et vous amuser, d’autant que c’est pour la bonne cause.

Ci-joint la brochure APL Appeal 2013 (fichier pdf) vous permettra d’effectuer votre réservation et de connaitre les détails pratiques, ainsi que la brochure Corportate : APL Corporate Brochure 2013  (fichier pdf)

En Bref – du 29 nov. au 03 déc. 2016

PLF2017 : Français de l’étranger (29 nov.)

Je suis intervenu en séance dans la discussion générale pour défendre les moyens budgétaires alloués au service des Français de l’étranger (notamment les programmes 151 – Français de l’étranger et affaires consulaires et 185- Diplomatie culturelle et d’influence). Face à la politique de fuite en avant du Gouvernement, j’ai défendu l’importance des consuls honoraires dans notre dispositif de services consulaires de proximité et regretté que les réserves financière des établissements EGD du réseau de l’AEFE soient à nouveau ponctionnées. Voir la VIDEO.

UDI : Conséquences de la primaire (29 nov.)

Le Bureau exécutif de l’UDI s’est réuni au siège avec les cadres et les parlementaires UDI.

Deux jours après le succès de François Fillon aux primaires de la droite et du centre, une motion a été votée á l’unanimité par le Burex autour de Jean-Christophe Lagarde. Objectif: Engager les discussions avec le candidat des Républicains pour trouver un accord afin de constituer une coalition entre nos mouvements pour réussir l’alternance.

DSAE – Auditions simplification des normes pour les entreprises – 2 (29 nov.)

Audition de Jean-Vincent Placé, secrétaire d’Etat à la Réforme de l’État et à la Simplification

Audition de Luc Allaire, directeur et Stéphane Eustache adjoint de la Mission interministérielle de simplification et normalisation des données sociales

Législatives 2017 : test du vote Internet (30 nov.)

Au Sénat, avec mon collègue Louis Duvernois, nous avons eu le plaisir de recevoir Martine Schoeppner, vice-présidente de l’AFE et conseillère UDI Allemagne.

Celle-ci était à Paris pour la mise en place du vote internet réservé aux Français de l’étranger. Ce vote électronique sera opérationnel pour les législatives 2017. Martine nous a expliqué la procédure de test qui est en cours.

DSAE – Auditions simplification des normes pour les entreprises – 3 (30 nov.)

Audition de Laure de la Bretèche, secrétaire générale du SGMAP, Secrétariat général pour la modernisation de l’action publique.

Maroc : Hakima El Haité à l’honneur (30 nov.)

Au Conseil constitutionnel, remise des insignes de chevalier de la Légion d’honneur à Hakima El Haité, ministre de l’Environnement du Maroc, par Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel.

J’ai été heureux d’assister à la décoration d’une femme remarquable, très engagée pour la défense de notre planète et dont le parcours force l’admiration.

J’avais rencontré Mme El Haité début novembre lors de la COP22 à Marrakech et au sénat précédemment (lire le rapport).

Pays-Bas : CR de la DSAE (1er déc.)

J’ai eu le plaisir de présenter à mes collègues le compte-rendu du déplacement de la Délégation sénatoriale aux entreprises (DSAE) à La Haye pour observer les solutions mises en œuvre aux Pays-Pas pour simplifier le droit des entreprises et alléger son coût (lire la dépêche : “Simplification des normes : la DSAE étudie le modèle néerlandais“).

Auditions simplification des normes pour les entreprises – 4 (1er déc.)

Audition de Françoise Holder, coprésidente du Conseil de simplification pour les entreprises
Audition de André Marcon, président et Jérôme Pardigon, directeur de la CCI
Audition de Leïla Hamzaoui, avocate et présidente de la Commission Droit & Entreprise

InitiaDROIT en France et à l’étranger (1er déc.)

Rencontre avec Jérôme Lussan et Maître Lucille Rambert, directrice d’InitiaDROIT.

Association regroupant 800 avocats bénévoles, InitiaDROIT a été reconnue d’utilité publique en 2005.

Sa mission est de sensibiliser les jeunes aux principes du droit par des interventions dans les collèges et lycées en France et à travers le réseau des écoles françaises à l’étranger.

 

En circo au Royaume-Uni – Londres (3 au 4 déc.)

(A l’image) J’ai participé au Noël des Français de Londres de UFE GB, en présence de Sylvaine Carta-Levert, consule générale et élus consulaires.
– A l’invitation de Sonia Marguin, présidente des Crocodiles, j’ai assisté hier au spectacle de Noël des enfants.
– Rencontre avec le Français Nicolas Clément, magicien de son état.
<rapport à suivre>

Ombre et lumière sur la réserve parlementaire des élus des Français de l’étranger

Décidément, la transparence en politique française est encore une idée neuve.

Demander à son député vers qui il ventile l’argent public de “sa” réserve parlementaire reste une démarche souvent incongrue et forcément soupçonneuse.

Nos députés, tout comme nos sénateurs, bénéficient d’une réserve parlementaire, soit une ligne budgétaire annuelle mise à leur disposition pour financer des projets d’intérêt général dans leur circonscription.

On estime, au gré de nombreuses sources concordantes, que l’enveloppe parlementaire s’élèverait en moyenne à 130.000 euros par élu, soit près de 3 millions d’euros par an pour un total de 23 parlementaires représentant les Français établis hors de France.

Oui, 3 millions au bas mot. Ce montant est l’équivalent du budget de fonctionnement annuel de l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger et ses 155 élus (3,3M€).

Les seules réserves parlementaires des 11 députés des Français de l’étranger représentent le coût cumulé des dotations du fameux “programme 151” du ministère des Affaires étrangères :
– Organismes locaux d’entraide et de solidarité (ex-sociétés françaises de bienfaisance) : 398 000 euros
– Organismes d’assistance : 100 000 euros
– Emploi et formation professionnelle : 797 000 euros
– Subventions aux centres médico-sociaux : 279 000 euros
Total : 1 574 000 euros

Qu’est-ce que je propose ? Je demande que les élus de l’AFE, dont je fais partie, soient informés et consultés sur les projets aidés dans le cadre de la réserve parlementaire.

Pourquoi ? Les élus à l’AFE ne disposent d’aucune information permettant de connaitre le montant dont chaque parlementaire dispose, ni d’aucune liste des projets aidés dans le cadre de la réserve parlementaire alors que cette information pourrait leur être utile dans leur mission au sein des Comités consulaires pour l’action sociale (CCPAS) et pour l’enseignement et la formation professionnelle (CCPEFP).

Lors des travaux de la 18ème session de l’AFE, j’ai proposé à notre commission des Finances d’adopter un voeu en ce sens. Il fut voté à l’unanimité pour mon grand bonheur et rédigé en ces termes :

L’AFE émet le vœu :
– Que les parlementaires associent les élus de l’AFE dans un exercice collectif de réflexion sur l’attribution de ces aides avant de prendre leur décision dans le respect de leurs prérogatives,
– Que les parlementaires des Français établis hors de France publient l’affectation des réserves parlementaires.
(Lire : Voeux de la commission des Finances de l’AFE – mars 2013 – fichier pdf)

Las, au moment de la plénière, des sénateurs sont montés au créneau pour manifester leurs réserves. Puis, le président de la commission a retiré le vœu comme il en a le pouvoir.

L’AFE réunie en plénière, le 7 mars 2013 à Paris (Photo Olivier Bolvin / MAE)

Ce désaveu fut pour moi navrant. Comme Agnès Verdier-Molinié l’écrit dans son ouvrage “60 milliards d’économies !” : “cette tradition de l’opacité héritée de l’histoire est devenue totalement irrationnelle.”.

Le 7 mars 2013, j’ai demandé à Axelle Lemaire, députée socialiste de la circonscription d’Europe du Nord, ce qu’elle avait fait de l’enveloppe qui lui avait été allouée. Elle m’a confié que toute sa réserve parlementaire avait été distribuée à des associations Flam, ces “petites écoles du samedi” qui permettent aux jeunes enfants d’acquérir les bases de la langue française, sans qu’il soit possible de savoir qui a reçu quoi. Les conseillers éducatifs de l’ambassade n’ont pas pu savoir, non plus, ce qui avait été attribué par notre députée…

Axelle Lemaire aurait donc versé environ 130.000 euros aux associations Flam d’Europe du nord. Cela équivaut à près du quart de l’enveloppe mondiale consacrée au programme Flam par le ministère des Affaires étrangères !

Certains parlementaires commencent à publier la liste des bénéficiaires et quelques-uns ont opté pour l’affichage des montants alloués. Je souhaite encourager ces bonnes pratiques qui paraissent évidentes dans les pays d’Europe du nord et permettent d’améliorer l’image des élus qui oeuvrent pour le bien public. La transparence limiterait d’ailleurs les polémiques politiciennes et les soupçons de clientélisme.

A titre d’exemple, en 2011, à quelques jours de l’élection sénatoriale, la sénatrice socialiste Claudine Lepage mettait en cause, sur son blog, l’utilisation de la réserve parlementaire à des fins électorales par le président du Sénat Gérard Larcher (lire : Communiqué du PS – réserve parlementaire). Aucune suite n’a été donnée après les élections. Laisser planer le doute sur la régularité de l’utilisation de ces ressources par l’ancien président du sénat m’a paru diffamatoire et peu républicain de la part du parti socialiste.

Ces pratiques nourrissent l’antiparlementarisme. Il me paraît nécessaire de nous donner les moyens d’y mettre un terme!

Photo Flickr de Dappled_dag

En circonscription en Estonie – Tallinn / 24 oct. 2016

esto_amb1Je remercie Claudia Delmas-Scherer, ambassadrice de France en Estonie depuis quelques semaines seulement, d’avoir facilité mon déplacement et permis de rencontrer des parlementaires estoniens.

L’adhésion de l’Estonie à l’UE en 2004 et son adoption de l’euro en 2011 ont accéléré le rapprochement entre nos deux pays. 265 compatriotes ont fait le choix de vivre dans ce pays qui se trouve à la même latitude que l’Alaska.

Les finances publiques de l’Estonie sont exemplaires. En 2015, l’Estonie affichait un taux d’endettement public de 9,7% et dégageait un excédent budgétaire de 0,4%. Le taux de chômage s’établit à 6,2%.

La vieille ville de Tallinn, aux anciens remparts remarquablement conservés, a conclu un jumelage avec la ville de Carcassonne, qui s’incarne à travers des  activités de coopération culturelle et par un volet dédié à la formation professionnelle (métiers de l’hôtellerie).

Politique

esto_dinerhlDîner parlementaire (Russie et Brexit)

Notre ambassadrice, Claudia Delmas-Scherer, a organisé un diner pour me permettre d’échanger avec des parlementaires estoniens, notamment sur ces deux sujets d’actualité : les sanctions économiques de l’UE envers la Russie et la position de l’Estonie au sujet du Brexit.

A cette occasion, j’ai eu l’opportunité d’échanger longuement avec Anne Sulling, ancienne ministre du Commerce extérieur de l’Estonie, membre du Parti de la réforme (centre droit libéral).

Son parti dirige une grande coalition gouvernementale réunissant les sociaux-démocrates et le parti conservateur Union Pro Patria et Res Publica (IRL). Les élus du Parti de la réforme siègent au sein de l’ADLE avec l’UDI au parlement européen.

Tout comme Andres Herkel, président du Parti libre (conservateurs – groupe PPE au parlement européen), Anne Sulling réclame un renforcement des sanctions de l’UE envers la Russie pour imposer la fin du conflit en Ukraine. Jeune femme brillante et parfaitement francophone, elle affiche également sa solidarité avec la position européenne sur le Brexit : pas question de transiger avec les Britanniques pour leur offrir un accord qui aurait pour effet de restreindre la liberté de circulation, tout en leur permettant d’accéder au Marché unique.

A contrario, la représentante du Parti du centre, mené par le russophone Edgar Savisaar, affichait sa proximité avec Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine. Elle a développé des positions européennes de repli très proches de celles des nationalistes. Ce parti positionné au centre-gauche s’appuie sur l’électorat russophone (25% de la population). Isolé sur la scène estonienne, le Parti du centre est tenu à l’écart de toute participation au gouvernement de coalition. Tout comme le Parti de la Réforme, il siège aussi au sein de l’ALDE avec l’UDI au parlement européen.

Economie

esto_num1e-Estonia Showroom

(g. à d.) Olivier Cadic ; Indrek Onnik, project manager ; Jennifer Lacoste, consule de France en Estonie.

En compagnie de notre consule Jennifer Lacoste, j’ai découvert les innovations proposées par l’administration estonienne, exposées à l’e-Estonia showroom.

Dans ce centre de démonstration, Indrek Onnik nous a fait une présentation complète de la simplicité des démarches et des fonctionnalités de la carte d’identité numérique.

En 2014, l’Estonie a été le premier pays au monde à offrir une « e-résidence » aux ressortissants de pays tiers. Ceux-ci ont dès lors accès à certains services en ligne, comme s’ils étaient des citoyens estoniens (création d’entreprises, opérations bancaires, signature numérique sécurisée, etc…).

esto_num2L’Etat estonien a pour objectif d’enregistrer 10 millions d’e-Estoniens à horizon 2025 (soit près de 8 fois sa population actuelle). Il compte déjà 13.000 e-résidents.

Pour les entreprises, le pays offre des conditions fiscales avantageuses : flat tax de 20% depuis le 1/1/2015, considérant que l’impôt sur les sociétés ne doit taxer que les dividendes et non pas les bénéfices ! 940 entreprises ont été déjà créé des sociétés virtuelles afin de faire des affaires dans l’UE… sans résider en Estonie.

A ce titre et en prévision du Brexit, une page d’information dédiée aux entrepreneurs britanniques explique comment faire en sorte que leur entreprise bénéficie de l’environnement virtuel offert par l’Estonie pour commercer dans l’UE, tout en demeurant au Royaume-Uni.

Entrepreneuriat

esto_cci2Chambre de commerce

(g. à d.) Jennifer Lacoste, consule de France ; Olivier Cadic ; Jean Michel Enard vice-président et cofondateur de la Chambre de commerce franco-estonienne ; Pascal Millard. chargé d’études économiques à l’ambassade

Arrivé en Estonie en 2012, Jean-Michel Enard a rêvé de rassembler les entrepreneurs français installés en Estonie au sein d’une chambre de commerce. Ce rêve s’est transformé en réalité l’été dernier lorsque la Chambre de commerce suédoise a appuyé son initiative et l’a accueilli en son sein.

Une personnalité hors du commun l’a soutenu dans sa démarche : Anders Edman, président de la Chambre suédoise et de la Fédération des chambres suédoises à l’étranger. Anders est devenu président de la nouvelle Chambre franco-estonienne. Ce suédois parle 11 langues, dont le français.

esto_cci1Jean-Michel a également pour modèle la réussite de la Chambre de commerce franco-lituanienne et il compte s’inspirer de l’action efficace du conseiller consulaire Geoffrey Party, installé à Vilnius.

Lui-même importateur de vins français en Estonie, Jean-Michel se réjouit de compter déjà JC Decaux et Vini food parmi les membres de la Chambre. Il a recensé et contacté toute une liste de membres potentiels de l’acabit de Renault, St Gobain, Paul Ricard ou Schneider…

Longue vie à la Chambre de commerce franco-estonienne !

esto_eo2Société française Eolane

Créé en 1992, le groupe Eolane, leader sur le marché des services industriels en électronique, compte parmi les (trop) rares success-stories françaises du secteur électronique. Il emploie 3500 personnes dans le monde, dont plus de 2000 en France.

Eolane a racheté en 2012 une unité de production du finlandais Elcoteq, afin d’accompagner localement la demande de ses clients.

esto_eo1Philippe Jego est arrivé l’an dernier pour diriger cette unité de production qui assemble des composants électroniques pour des clients prestigieux comme Airbus.

La principale difficulté rencontrée en Estonie est la carence de main d’œuvre. Un phénomène qui s’explique diversement : un taux de chômage peu élevé ;  l’attractivité des pays voisins, comme la Finlande, qui offrent de meilleurs salaires ; et l’attrait de tous les cieux qui semblent plus cléments sur un plan météorologique…

Culture française

esto_if2Visite de l’Institut français d’Estonie

L’Institut français de Tallinn est situé dans le cœur historique de la capitale estonienne.

Anne Chounet, directrice de l’Institut depuis un an, a commencé par redresser les finances d’une structure alors en difficulté, contrainte de fermer sa médiathèque à l’été 2015.

esto_if1Celle-ci se fixe comme priorité le développement de l’enseignement précoce du français. Déjà, l’Institut accueille l’Association des petits francophones de Tallinn créée il y a 5 ans. Cette structure rassemble 46 enfants de 3 à 14 ans chaque semaine, un effectif qui progresse chaque année.

La rentrée scolaire 2013-2014 a été marquée par l’ouverture de la première classe d’enseignement en français en Estonie, une classe de maternelle au sein de l’école européenne de Tallinn.

L’Institut français affiche 1000 inscriptions cette année pour suivre des cours de français. Le défi n’est pas mince puisque le français est la 4ème langue enseignée en Estonie après l’anglais, le russe et l’allemand.

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (10 au 13 nov. 2016)

11novebQu’est-ce que le devoir de mémoire ? Ne pas oublier ceux qui ont payé de leur vie notre liberté. Il est symbolique de nous retrouver chaque année devant la statue du maréchal Foch qui fut le premier et seul chef des armées alliées. Elus, autorités, militaires, représentants des associations patriotiques et acteurs de notre communauté viennent participer à l’hommage aux soldats français et étrangers qui se sont sacrifiés.

Mon dernier déplacement à Londres m’a aussi conduit à tenir un meeting politique et participer à la 7ème journée pédagogique de la fédération Parapluie Flam.

Devoir de mémoire

foch1Cérémonie à Victoria

(g. à d) Olivier Bertin (CC), Patricia Connell (CC), Joëlle Garriaud-Maylam (sénatrice), Steve Summers (Lord-maire de Londres), Roch Miambanzila (CC), Karine Daudicourt (CC), Morgane Marot (CC) et Stéphane Rambosson (CC)

Chaque 11 novembre à Londres, notre communauté rassemblée est saisie de la même émotion au pied de la statue du maréchal Foch.

Sous l’ombre bienveillante de cette haute stature de la Première guerre, les couronnes de fleurs commémorent désormais “tous les morts pour la France”, tombés pour notre liberté.

La cérémonie a été présidée par notre ambassadeur de France, Sylvie Bermann et Steve Summers, Lord-maire de Londres, en présence de personnalités civiles et militaires françaises et britanniques, ainsi que divers présidents d’associations.

J’ai déposé une gerbe en compagnie de ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam.

foch2(à l’image) : Anne Faure, présidente de la FAFGB, Fédération des associations françaises de Grande-Bretagne et Ian Reed, directeur du Yorkshire Air Museum.

Sur place, j’ai retrouvé les élus consulaires Olivier Bertin, Patricia Connell, Roch Miambanzila et Stéphane Rambosson, ainsi que Carole Rogers, présidente de l’UFE Grande-Bretagne.

Je remercie tous les participants, venus en nombre à Victoria, et j’adresse mes plus vives félicitations à la talentueuse chorale composée des lycéens de Charles de Gaulle et de Winston Churchill, réunis pour interpréter notre hymne national.

legion1Honneur aux vétérans britanniques

A l’occasion des célébrations du 11 novembre, dix-sept vétérans britanniques qui ont vaillamment participé au débarquement de juin 1944 ont reçu les insignes de chevalier de la Légion d’honneur.

 Ces héros du D-Day ont croisé leurs souvenirs, sous l’œil ému de leurs familles. L’un deux était accompagné de son fils, lui-même vétéran de la guerre des Malouines, où il avait débarqué avec la première vague des Royal Marines.

J’étais accompagné des élus consulaires Olivier Bertin et Patricia Connell, dont le père avait répondu à l’Appel du Général et rejoint les Forces françaises libres en Afrique.

legion2(A l’image) Patricia Connell et de Bernard Masson

Cet événement poignant m’a permis de retrouver de nombreux amis comme Brigitte Williams, déléguée de la Fondation de la France Libre et Bernard Masson, président la section britannique de l’Association des membres de l’Ordre national du Mérite.

Cette remise de décoration avait été précédée le matin même par une autre cérémonie au “Carré français” du cimetière interallié de Brookwood (Surrey).

culte

Messe du souvenir

(g. à d) Avec Carole de Saint-Affrique, présidente du Consistoire de l’Eglise protestante française de Londres et son prédécesseur, Thibault Lavergne.

 « Ce sont nos souvenirs qui font de nous ce que nous sommes », disait Winston Churchill.

A l’invitation de Carole et de Thibault, j’ai assisté au culte du Souvenir célébré par le pasteur Stéphane Desmarais à l’église protestante française de Londres. Il a aussi rendu hommage aux victimes de tous les conflits et attentats.

Un moment de recueillement partagé avec Sylvaine Carta-Levert, consule générale, Patricia Connell, Brigitte Williams et les représentants d’associations d’anciens combattants.

Dans un monde où certains jouent l’affrontement et le chacun pour soi pour parvenir au pouvoir, il était apaisant d’entendre un message célébrant l’altruisme, jusqu’au sacrifice parfois de sa propre vie. On pense au maréchal des logis, Fabien Jacques, tombé au Mali, le 5 novembre dernier.

Plan Ecole

flamebParapluie Flam

A Londres, la 7ème journée pédagogique de la fédération Parapluie Flam a été le théâtre d’un changement de président : Joëlle Simpson (à l’image) a été élue à la tête de la fédération sans même avoir été candidate ! Une surprise concoctée par tout le conseil d’administration, dont Christian Ravel, le président sortant et Roch Miambanzila, conseiller consulaire.

Le programme Flam a été initié dans le cadre de l’objectif n°3 du plan Ecole, lancé en juin 2008. Tout est parti de l’idée géniale d’Yves Letournel, attaché de coopération éducative, désormais en poste à Bruxelles depuis l’été.

Parapluie Flam fédère aujourd’hui une cinquantaine de “petites écoles du samedi” au Royaume-Uni qui accueillent, chaque semaine, plus de 4000 enfants pour leur offrir un apprentissage du français sur un mode ludique. Je suis heureux que Parapluie Flam puisse bénéficier d’une partie de ma réserve parlementaire en 2017, selon le vote des 36 élus UDI Monde.

Journée Mondiale des Toilettes : douze parlementaires français interpellent le gouvernement

Une manisfestation en Inde à Katra Sahadatgunj en aout 2014 / Prakash Singh/AFP

Une manisfestation en Inde à Katra Sahadatgunj en aout 2014 / Prakash Singh/AFP

2,4 milliards de personnes n’ont pas accès aux toilettes. Cela engendre le décès d’environ 1000 enfants par jour.

J’ai cosigné avec douze autres parlementaires une tribune pour inciter la France à prendre sa part pour agir contre ce fléau.

Je vous incite à lire l’article de La Croix, du 19.11.2016, intitulé : Un tiers de l’humanité n’a pas accès à l’assainissement : que fait la France ?

“Il existe une Journée Mondiale des Toilettes, le 19 novembre, pour mettre en lumière une réalité taboue et crue : plus d’un tiers de la population mondiale vit sans toilettes. A cette occasion, nous, parlementaires (1), interpellons le gouvernement sur le rôle de la France pour lutter contre ce fléau. Négligé depuis trop longtemps, l’accès à l’assainissement doit devenir une priorité de la politique de développement et de solidarité internationale, avec des modes d’intervention adaptés aux enjeux…” Lire la suite

L’héroïne de Woolwich

J’ai écrit jeudi dernier à Ingrid Loyau-Kennett, une mère de famille française établie au Royaume-Uni, pour saluer son courage et son sang froid.

Son acte héroïque fait la fierté de notre communauté.

Présente sur le lieu de l’attentat au sud-est de Londres, Ingrid Loyau-Kennett s’est d’abord approchée de la victime au sol pour tenter de lui prendre son pouls. Puis, elle s’est dirigée vers l’un des meurtriers pour dialoguer. “J’ai pensé qu’il valait mieux que les armes soient pointées sur une seule personne et non sur le reste des passants et des enfants qui commençaient à sortir des écoles”, a-t-elle expliqué. Lire : “Ingrid Loyau-Kennett, la femme qui a défié les tueurs islamistes du soldat égorgé à Londres” – Direct matin du 23 mai 2013

Nous sommes solidaires de la peine des Britanniques et témoignons toute notre compassion aux proches de la victime, le soldat Lee Rigby.
Photo : Inside Croydon

HEBDOLETTRE n°62 – Attentat de Nice (édito) – Sénat : Projet de loi Travail / Dette sociale / Question écrite (Ecosse) / En bref, au Sénat du 07 juin au 16 juin 2016 – Focus : Protection diplomatique (Naudin) / Baromètre CCI International – En circonscription au Maroc à Agadir (26-30 mai 2016) – Médias (Le Figaro, Public Sénat) – UDI Actualités

Lire : l’HEBDOLETTRE n°62 – 15 juillet 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°62

Communiqué de l’ensemble des sénateurs du groupe UDI-UC, en réaction à l’attentat à Nice :

“C’est sidérés et horrifiés que nous avons appris le dramatique et sanglant attentat qui a frappé Nice cette nuit et causé tant de victimes.

Nos pensées vont d’abord à leurs familles et à leurs proches. Nous leurs disons toute notre immense peine et les assurons de notre soutien.

Nos pensées vont également à l’ensemble de celles et ceux qui assurent notre sécurité et se battent pour sauver des vies. A nos forces de l’ordre sur-sollicitées et exténuées, aux soignants mobilisés pour le pire, à l’ensemble des secours, nous disons notre reconnaissance.

“Du fanatisme à la barbarie, il n’y a qu’un pas”, écrivait Diderot. La barbarie a frappé cette nuit. Elle a frappé des femmes, des enfants, des hommes venus célébrer, dans un moment festif, notre fête nationale.
C’est à nouveau un symbole de la République et de ses valeurs qui est touché.
Visuel HL55

Restons unis, droits, debouts, forts, autour de notre drapeau et de notre devise Liberté, Egalité, Fraternité, autour de notre République, autour de notre nation.

Nous devons mener avec détermination, et par tous les moyens possibles, une lutte contre l’obscurantisme, contre le fanatisme.

Notre pays va avoir besoin de force et de courage. Les sénateurs centristes feront, au Parlement et sur notre territoire, tout ce qui est en leur pouvoir pour contribuer à donner à la France les moyens de cette lutte.” Découvrir l’HebdoLettre n°62

En circonscription en Slovaquie – Bratislava / 20-21 sept. 2016

s_cleonzi_2J’ai « accueilli » Christophe Léonzi, le jour même de sa prise de fonction d’ambassadeur de France auprès de la République slovaque. Il remplaçait Didier Lopinot appelé à d’autres fonctions.

Tout juste arrivé à Bratislava, notre ambassadeur avait organisé sa première rencontre avec la communauté française établie en Slovaquie. J’ai partagé sa priorité déclarée qui est de soutenir le projet de demande d’homologation pour l’ouverture de classes de seconde, première et terminale au sein du l’École française internationale de Bratislava.

Relations commerciales

s_seco_1Service économique de l’ambassade

Nous avons suivi avec un grand intérêt la présentation de la situation macroéconomique de la Slovaquie par le chef du service économique, Emmanuelle Ivanov-Durand.

La Slovaquie est le premier producteur mondial automobile par tête d’habitant ! L’automobile est le secteur clé de son économie (43% de la production industrielle) générant 17Mds€ d’export.

Emboitant le pas à Volkswagen, Kia ou PSA déjà implantés en Slovaquie, Jaguar-Land Rover s’apprête à y installer sa première ligne de production en dehors du Royaume-Uni. Le salaire moyen slovaque était de 883€ en 2015.

Ce petit pays de 5,4 millions d’habitants se porte bien économiquement avec une croissance de 3,6% en 2016 et des projections optimistes sur les prochaines années.

Jusqu’en décembre, le pays préside le conseil de l’Union européenne. A Bratislava, être européen est la plus sûre promesse d’avenir, d’autant que la Slovaquie est le second bénéficiaire de fonds européens par habitant derrière l’Estonie. Le pays va recevoir 15,3Mds de fonds sur la période 2014-2020. Ces fonds sont affectés par programmes : qualité de l’environnement, R&D, infrastructures, RH, administration publique…

En 2015, les exportations françaises vers la Slovaquie s’établissent à 2,5Mds€, tandis que nous importons pour une valeur de 3,5Mds€. Ces deux chiffres sont en augmentation de plus de 10% par rapport à 2014. Nos échanges bilatéraux sont donc très dynamiques.

Lors de ma rencontre avec le service économique, j’ai eu le plaisir de prolonger mes entretiens sur le thème de l’entrepreneuriat auprès de Martina Malakova, présidente de la Chambre de commerce franco-slovaque et de Zuzana Desvergnes, sa directrice générale.

s_veolia_1Veolia

Découverte de la chaufferie de cogénération de Veolia en compagnie d’Olivier Valette, directeur technique, et de Martina Olejnikova, directrice des affaires publiques.

J’ai découvert avec beaucoup de curiosité cette belle réussite française en Slovaquie qui plaide pour notre savoir-faire en matière de services collectifs.

Veolia Slovaquie assure la fourniture de chauffage et d’eau chaude à 40.000 foyers de Petrzalka, un quartier d’immeubles de Bratislava.

Enseignement

s_ecole_1École internationale française

Visite de l’École internationale française de Bratislava, inaugurée en mai dernier, en compagnie de Jean-Pierre Jarjanette. conseiller de coopération d’action culturelle, et de Emmanuelle Daill, attachée de coopération pour le français.

Cette école du réseau AEFE permet de scolariser les enfants de la maternelle au collège. Elle offre un enseignement d’excellence, fondé sur un cursus individualisé, le plurilinguisme, le sport comme élément de développement personnel et une ouverture sur le monde.

s_ecole_4Les Français et les Franco-Slovaques représentent un bon tiers des effectifs qui ont progressé de près de 10% à la rentrée 2016 pour atteindre 223 élèves.

L’école ambitionne désormais d’ouvrir des classes de lycée. Premier bénéfice pour les collégiens : ne plus être obligés de se rendre à Vienne pour finir leurs études secondaires !

J’appuie ce projet qui, on s’en doute, correspond à un souhait empressé des parents d’élèves.

s_mod_2Ecole de mode MOD’SPE

Visite de la MOD’SPE Paris Fashion Business School, Central Europe.

L’école de mode fondée à Paris, en 1993, par la Fédération française du prêt à porter a ouvert en septembre dernier cette filiale en plein centre de Bratislava.

Son offre s’adresse aux étudiants d’Europe centrale et elle peut se compléter par des cours de français, appliqués au secteur de la mode, dispensés par l’Institut français !

s_mod_1L’école française accueille déjà 12 étudiants.

Jana Lalova, membre du Board, a pris la peine de faire découvrir cet espace de création et de pédagogie, symbole de notre savoir-faire dans la mode, réputé mondialement.

 

Communauté française

s_cleonzi_2-2Visite du consulat & Réception

Comptant 834 inscrits, la communauté française en Slovaquie est le reflet d’une population majoritairement jeune (80% ont moins de 45 ans) et masculine (2/3 sont des hommes). Nos expatriés sont principalement domiciliés à Bratislava et sa proche banlieue. Pour 80% d’entre-eux, ils sont sur place depuis moins de 10 ans.

Il est toutefois délicat d’évaluer le nombre de Français, puisque la proximité avec la France et l’environnement sûr n’incite pas nos compatriotes à se faire connaitre du poste.

C’est le secteur automobile qui draine la ressource humaine française vers la Slovaquie et principalement l’usine Peugeot. C’est pourquoi notre communauté est majoritairement constituée de familles expatriés sur contrat.

Je remercie notre ambassadeur Christophe Léonzi d’avoir organisé cette réception dès son arrivée avec la communauté française et les participants à la mission nucléaire.

Médias

s_interview_1Radio Slovaquie International

Interview réalisée par Jacques Hoflack, journaliste à la rédaction française de Radio Slovaquie International.

J’ai exposé les motifs de ma visite en Slovaquie, après mon étape à Vienne.

L’idée qu’un parlementaire puisse représenter ses compatriotes à l’étranger parait surprenante de premier abord dans de nombreux pays. Mes interlocuteurs finissent toujours par trouver qu’un tel mandat est judicieux.

L’Institut français de Londres sollicite votre participation pour rénover sa médiathèque

La salle de lecture Art déco de l’Institut est la plus grande bibliothèque française à l’étranger

Pour les Londoniens, le bâtiment de l’Institut français situé à South Kensington est un point familier de leur décor, un repère visuel à l’architecture pittoresque, un témoignage illustre de l’Art déco, un coin de France vibrionnant de pratiques culturelles (lire : “Le bâtiment de l’Institut français méritait bien un film” du 06 septembre 2012).

La médiathèque de l’Institut, qui abrite la superbe salle de lecture Art déco datant de 1939, a besoin de faire une cure de jouvence. Je me joins à Laurent Burin-des-Roziers, conseiller culturel, pour en appeler à votre soutien financier.

Le 22 mai dernier, j’étais à ses côtés pour soutenir la démarche de collecte de fonds au cours d’une soirée de présentation du projet de rénovation auprès des grands donateurs traditionnels de l’Institut. Pour notre grand plaisir, le comédien Christian Clavier était de la partie.

Christian Clavier et Laurent Burin-des-Roziers, conseiller culturel, lors de la soirée de présentation du projet de rénovation du 22 mai 2013

L’institut est déjà parvenu à lever £200,000 grâce au Trust des Amis de l’Institut français, ainsi qu’aux dons des particuliers, entreprises et fondations. C’est notable et encourageant, mais nous n’en sommes qu’à mi-parcours puisqu’il manque environ £200,000 pour lancer à l’automne prochain la rénovation de locaux d’exception, patrimoine classé.

Les travaux devraient s’articuler en trois étapes, sur la période 2013-2015 :
– Restitution de l’architecture Art déco d’origine à la salle de lecture (parquets, vitraux, boiseries)
– Création d’un deuxième niveau dans la bibliothèque pour enfants
– Création d’un “pôle étude et création”, espace dédié au cinéma, à la musique et à l’apprentissage du français
Par ailleurs, toute la médiathèque sera équipée des dernières technologies : matériel audiovisuel, tableaux blancs interactifs, tablettes aux contenus préchargés…
Pour plus d’information, lire “IFRU – Renovation de la Mediatheque DEF” (fichier pdf) ou vous rendre sur le site sur la page Rénovation.

Les petits ruisseaux font les grandes rivières. Tous ceux qui souhaitent aider l’Institut Français à mener à bien cette rénovation sont les bienvenus. Merci d’adresser vos dons en vous rendant sur cette page internet dédiée chez BigGive

En circonscription aux Etats-Unis – Miami / 14-16 sept. 2016

Dans le prolongement de mon déplacement à Cuba, je me suis rendu à Miami pour mon premier déplacement aux Etats-Unis depuis le début de mon mandat.

consul(à l’image) J’ai eu le plaisir de retrouver Clément Leclerc, nouveau consul général de France à Miami, que j’avais rencontré en début d’année à Mexico où il occupait le poste de premier conseiller auprès de l’ambassadrice Maryse Bossière.

Je lui suis reconnaissant de m’avoir accordé le privilège d’être à ses côtés à la Résidence pour sa première réception avec les représentants de la communauté française et pour m’avoir accompagné à l’essentiel de mes rendez-vous.

La Floride est le 3ème état des Etats-Unis en termes de population. En 2015, elle se classait 16ème économie mondiale (avec un PIB de 893 milliards de dollars) !

C’est également le 3ème état où l’on recense le plus de Français inscrits aux Etats-Unis. Je remercie Xavier Capdevielle, conseiller consulaire et président de l’UFE Floride, pour son implication dans la préparation de mon déplacement. Je l’avais précédemment reçu au Sénat en février 2015 (lire).

Relations commerciales

m_coralCCEF & Chambre de commerce

A Coral Gables, réunion consacrée à l’environnement des affaires en Floride, autour de Clément Leclerc, consul général, en compagnie de Séverine Gianese, pdte de la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC), Jean-Michel Caffin, pdt de la section Floride-Caraïbes des CCEF, Christophe Massoni, pdt de Cartier Latin America & Carribean et Raphaël Bolzan, CCO de Daher.

La Chambre de commerce franco-américaine de Miami (FACC) est active depuis 25 ans et elle témoigne de l’attrait constant de la Floride, tous secteurs confondus. Plusieurs entreprises se sont implantées récemment, parmi lesquelles le groupe Accor, le groupe ATR, Poma, Aromatech-France et Saft batteries.

A souligner que des sociétés françaises ont obtenu l’attribution de grands projets publics, comme Bouygues avec le tunnel d’accès au port de Miami en 2014 puis, autre projet titanesque, le Brickell City Center : un centre commercial auquel s’ajoute deux tours d’habitation, deux tours de bureaux et enfin une tour d’hôtels et d’appart-hôtels.

On dénombre environ 450 entreprises françaises en Floride (ou détenues par des capitaux français), employant plus de 20.000 personnes !

m_tourismeIndustrie touristique

Au consulat, réunion avec des chefs d’entreprise du secteur du tourisme. (g à d) : Xavier Mufraggi, Club Med’ ; Olivier Cadic ; Clément Leclerc, consul général ; David Goubert, Starboard Cruise Services ; Franck Bondrille, Contact USA et conseiller consulaire.

La Floride attire chaque année plus de 100 millions de visiteurs (en incluant les touristes américains) qui dépensent plus de 80 milliards de dollars ! Parmi eux, de nombreux Français qui ne manquent pas de faire une visite à Disney World. Ces Français de passage étaient 315.000 en 2015.

La communauté d’affaires française a été, dès les années 80, active dans les secteurs phares de l’économie floridienne, dont le tourisme ou la croisière. Si vous souhaitez vendre vos produits sur les paquebots de croisière dans le monde, c’est à Miami qu’il faut être.

Nos agences de voyages se sont installées sur le marché local, rejointes par diverses entreprises tricolores qui vendent le rêve français : restaurants, traiteurs, boulangers, coiffeurs ou encore galeristes.

Communauté française

m_cc5Réunion consulaire

(g à d) les conseillers consulaires Nicole Hirsh, Xavier Capdevielle et Franck Bondrille ; Karine Aumont, consule adjointe ; Olivier Cadic ; Clément Leclerc, consul général

Réunion avec les conseillers consulaires pour évoquer notamment les besoins en matière d’enseignement en français et les questions de sécurité.

m_consulatRencontre avec les Français de Floride à la Résidence

Je remercie notre consul Clément Leclerc pour avoir organisé un cocktail à la Résidence qui m’a permis d’échanger avec les principaux acteurs de notre communauté.

Pour sa part, le consul général a souligné l’importance de l’inscription consulaire, une formalité simple et rapide grâce à internet, mais surtout indispensable pour être inscrit sur la liste électorale.

m_residenceLa France est le cinquième pays européen le plus représenté en Floride ! Une communauté active puisque la tranche d’âge la plus dense est celle des 18-64 ans (64%).

Xavier Capdevielle président UFE Floride et Roger Pardo, vice-pdt UFE-Miami et président de la FIPA (French International Program Association – regroupant des parents d’élèves), m’ont expliqué la diversité des motivations, mais le même enthousiasme, de ces Français venus habiter et travailler en Floride.

m_apem(A l’image) lors de cette soirée, j’ai fait la connaissance de Laurence Pons, directrice exécutive de l’APEM (Association des Petits Ecoliers de Miami), un organisme à but non-lucratif géré par des parents bénévoles, depuis 2009, pour mettre en œuvre le fameux programme Flam.

On trouve des écoles Flam qui familiarisent les enfants à la langue française dans de nombreuses villes américaines (New-York, San Francisco, Seattle ou encore Houston).

m_accueilCafé de rentrée de Miami Accueil

(g à d) Mme Erin Leclerc ; Olivier Cadic ;  Clément Leclerc, consul général ; Geneviève Alix, pdte de Miami Accueil ; Karine Aumont, consule adjointe.

Geneviève Alix, présidente de l’association Miami Accueil, a souhaité la bienvenue à Clément Leclerc et à son épouse. Elle leur a présenté les activités et les nouveautés de son association devant 200 personnes réunies à la Résidence, dont certaines étaient également fraichement arrivées en Floride.

Lire aussi : “200 personnes et un nouveau consul à la rentrée de Miami Accueil” (Le Courrier de Floride – 17.9.2016)

m_ufeDéjeuner UFE Floride 

(g à d) Franck Bondrille, conseiller consulaire ; Olivier Cadic ; Xavier Capdevielle président de l’UFE Floride, conseiller consulaire et vice-président du conseil consulaire de Floride.

Xavier Capdevielle et Roger Pardo avaient choisi le Marion, un excellent restaurant tenu par un compatriote pour réunir les membres de l’UFE-Floride.

J’y ai retrouvé une trentaine de compatriotes entrepreneurs ayant parfaitement intégré la mentalité américaine qui concilie une grande liberté individuelle avec une stricte observance des normes et règlements. A leur service, Xavier, Franck et Roger sont remarquables par leurs initiatives et leur disponibilité.

Enseignement français

m_ischsVisite de l’ISCHS

Accompagné par Clément Leclerc, Vanessa Selk, attachée de Coopération et d’Action culturelle et Roger Pardo, président de la FIPA, je suis allé à la rencontre des élèves de l’International Studies Charter Middle/High School (ISCHS).

Nous avons été accueillis par le directeur de l’établissement, Victoriano Rodriguez, et la responsable de l’enseignement français du programme International Studies, Emmanuelle Orsi Fisher.

m_ischs2J’ai le plaisir d’échanger avec des élèves de 6ème, puis avec une classe de 1ère ES du programme français, ainsi qu’avec leurs professeurs.

L’ISCH est prise dans un imbroglio qui risque de remettre en cause sa convention avec l’AEFE. Source du problème : cette école est entièrement prise en charge par l’Etat de Floride qui ne peut donc pas salarier des fonctionnaires français de l’Education nationale.

m_efamVisite de l’EFAM

Visite du campus sud de l’Ecole franco-américaine de Miami (EFAM), en présence de notre consul et de Vanessa Selk, attachée de Coopération.

Créée il y a 20 ans, l’EFAM compte aujourd’hui plus de 200 élèves de la petite section de maternelle au CM2, répartis sur les deux campus de Coral Gables au sud de la ville et de Miami Shores au nord.

Homologuée par l’AEFE, cette école est un établissement privé, constitué en corporation, qui fonctionne entièrement sur fonds privés.

Communauté cubaine

jorge_duanyRencontre avec Jorge Duany, directeur du CRI

(g à d) Olivier Cadic; Jorge Duany, directeur de l’Institut cubain de recherche (CRI) de l’Université internationale de Floride (FIU) et éminent professeur d’anthropologie ; Clément Leclerc.

Avec près d’un million de résidents d’origine cubaine, Miami est géographiquement la passerelle entre Cuba et les États-Unis.

Le professeur Duany est un homme passionnant, érudit et modeste. Il publie régulièrement des articles sur la migration, l’ethnicité, la race, le nationalisme et le transnationalisme à Cuba, les Caraïbes et les Etats-Unis.  Il est l’auteur, co-auteur ou éditeur d’une vingtaine de livres.

La Marelle fait la fête !

Cette année, le soleil a répondu à l’invitation de La Marelle et il a grandement contribué à la réussite de sa kermesse d’été ce 13 juillet, lui permettant de déployer ses attractions dans tout l’espace extérieur de l’école !

Le spectacle d’élèves, point d’orgue de la kermesse d’été

Le charme opère toujours comme chaque année, depuis quatre ans déjà, lorsque La Marelle, “petite école du samedi”, fut créée à Dartford dans le Kent par Emma Burrows et Hassina Harris, sa directrice pédagogique (lire : “La Marelle, à peine trois ans et des ambitions de géant” du 14 mai 2012).

J’ai dit tout mon bonheur aux parents de me trouver parmi eux et je les ai félicités pour leur choix d’offrir à leurs enfants un apprentissage de la langue française, dans un contexte pédagogique optimal. En effet, qui dit “petite école du samedi” dit des parents qui s’astreignent à accompagner leurs chérubins à La Marelle au lieu de se détendre le week-end…

La démarche porte ses fruits. Et de beaux fruits. Les parents le constatent tous avec fierté, c’est pourquoi La Marelle accueille plus de 130 élèves qui sont répartis comme suit :

Les classes françaises
Section maternelle : Les Fourmis (2-3 ans) – Les Coccinelles (3-4 ans) – Les Abeilles (4-5 ans) – Les Bourdons (5-6 ans)
Section primaire : Les Chenilles (6-7 ans) – Les Papillons (7-8 ans) – Les Libellules ( 8-9 ans) – Les Lucioles (9-10 ans)
Les classes FLE
Section FLE : Snails-Escargots (3-4 ans) – Frogs-Sauterelles (5-10 ans)
GCSE – General Certificate of Secondary Education (secondaire 12-14 ans)

Tout ce petit monde est dûment encadré par 13 enseignantes, 9 assistantes, une secrétaire, une trésorière, une présidente, une directrice, + un comité de Trustees (5 personnes) très impliqué m’a-t-on expliqué.

Hassina Harris, Olivier Cadic et Emma Burrows, réunis sous le soleil radieux du Kent

Ce jour de fête fut l’occasion de revoir Hassina Harris, quelques semaines après la journée historique du 16 juin 2013 où les écoles Flam ont décidé de se doter d’une structure pour les fédérer toutes au Royaume-Uni (lire : “Création d’une fédération des écoles Flam au Royaume-Uni” du 21 juin 2013). Cette structure va aussi servir à fédérer les savoir-faire, les bonnes pratiques et les bonnes volontés des postulants pour entrer dans l’aventure et étoffer le réseau actuel de 46 écoles de ce type au Royaume-Uni.

Pendant ces “Premières rencontres Flam”, Hassina a passionné l’assistance lors d’une table ronde consacrée à la gestion d’une l’équipe pédagogique Flam. Je vous reparlerai bientôt de l’avancée de son projet de Free school primaire bilingue au sein de l’Ecole Tricolore à Bromley.

Toutes mes félicitations à Emma Burrows et Hassina pour leur travail remarquable et aux bénévoles qui ont concretisé cette belle kermesse.

“Créer une free school bilingue: pourquoi pas vous ?” par Bénédicte Yue

Il y a un an, presque jour pour jour, j’inaugurais l’Europa School UK, une nouvelle free school multilingue près d’Oxford, en compagnie de tous les élus locaux et de Lord Hill, Schools Minister (lire : “Inauguration officielle de l’Europa School UK” du 30 septembre 2012).

Michale Gove, Secretary of State for Education, aux parents d’élèves: « Les gens se souviendront de vous parce que vous aurez été à l’origine des premières free schools » (“Free Schools Live!” du 29 juin 2013)

Parmi les parents d’élèves figurait Bénédicte Yue, dont je vous ai parlé en mai dernier puisqu’elle a proposé de fabriquer un « kit d’information » à l’attention des parents qui souhaitent créer d’une Free School bilingue.

Son initiative a pris corps en même temps que la constitution d’une équipe dédiée à l’objectif 2 du plan Ecole, inchangé depuis 2007 : doubler en 5 ans le nombre d’établissements offrant un enseignement bilingue français-anglais au Royaume-Uni. (lire : “Le plan Ecole va permettre de doubler le nombre d’écoles bilingues !” du 31 mai 2013).

J’ai participé à la journée “Free Schools Live!” le 29/6/13 à Westminster en compagnie de Bénédicte. Le discours passionnant et visionnaire prononcé par Michael Gove, ministre de l’éducation britannique, offre des perspectives nouvelles pour les parents désireux d’obtenir un système éducatif répondant à leurs aspirations d’enseignement bilingue.

Rappelons que 2/3 des jeunes Français de Grande Bretagne fréquentent des écoles britanniques, principalement du fait de leur éloignement de Londres. Un  enseignement bilingue leur offrirait une ouverture culturelle française, tout en restant intégrés au système scolaire britannique.

Après l’Europa School en 2012, nous attendons l’ouverture en 2014 de l’école bilingue de Bromley (français/anglais) ou encore de l’International Academy of Greenwich (secondaire multilingue). Nous souhaitons que d’autres projets prennent forme et voient le jour en 2015. J’ai le plaisir d’ouvrir mes colonnes à Bénedicte Yue pour vous faire partager son expérience de création d’école à Culham et les informations recueillies lors du Free Schools Live conference and exhibition. Je la remercie vivement de cette contribution.

 Créer une free school bilingue: pourquoi pas vous ?  – Bénédicte Yue

Face à la saturation des établissements français sur Londres, le concept de free school pourrait s’avérer une alternative intéressante pour développer des écoles bilingues en Angleterre.

Les Free schools sont des écoles d’état anglaises disposant d’une gestion autonome sous contrôle d’un « Board of Governors ».  Elles sont indépendantes du contrôle des autorités locales et supervisées directement par le Department for Education, l’OFSTED et l’Education Funding Agency.

Les free schools disposent d’une plus grande liberté à plusieurs niveaux :
– Elles n’ont pas l’obligation de suivre le programme anglais (National curriculum) mais doivent offrir une éducation « vaste et équilibrée » ;
– Elles sont directement financées par l’Etat sur la base du nombre d’élèves et gèrent leur propre budget ;
– Elles ont également certaines libertés en matière de rythme scolaire ou encore de politique de recrutement et de rémunération ;
– Enfin, et ce qui n’est pas négligeable, elles sont « free » d’un point de vue financier.

Cette initiative, lancée par le gouvernement de coalition en juin 2010 et qui s’inspire des exemples américains (Charter schools) et suédois, connait un vif succès. Il y a aujourd’hui en Angleterre 171 free schools (24 ouvertes en 2011, 55 en 2012, 92 en 2013) et 115 ont déjà été approuvées pour ouvrir en 2014.

Très peu d’entre-elles axent leur curriculum sur un programme multilingue. On peut citer notamment Europa school UK (près d’Oxford) offrant 2 filières anglais/français et anglais/allemand et l’école de Brighton (primaire anglais/espagnol), Judith Kerr (primaire anglais/allemand), Tiger Primary school (primaire mandarin/anglais) et nous nous réjouissons de l’ouverture en 2014 de l’école bilingue de Bromley (fançais/anglais) ou encore de l’International Academy of Greenwich (secondaire multilingue).

La flexibilité qu’offrent les free schools en matière de programme pédagogique en font un véhicule idéal pour mettre en place des écoles bilingues/multilingues qui s’intègrent dans le système éducatif britannique.

Cela peut représenter une opportunité pour toutes les familles françaises ou franco-anglaises installées durablement en Angleterre qui tout en faisant le choix de l’immersion dans le système scolaire de leur pays de résidence peuvent continuer à offrir à leurs enfants une éducation multiculturelle. Cela favorise en outre l’intégration avec la communauté anglaise désireuse d’améliorer ses compétences linguistiques.  Enfin, cela peut également offrir une alternative aux familles qui n’ont pas de place dans les écoles françaises ou encore qui habitent en province.

Alors, quelle est la marche à suivre ?

1) Equipe. La première étape consiste à bâtir une équipe autour d’un projet éducatif dans une zone où la demande pour ce projet est forte. L’équipe est en général un groupe de volontaires de la société civile (parents, enseignants, associations, etc…) dont la multidisciplinarité est essentielle.  Pour créer une free school bilingue par exemple, il s’agira de démontrer des compétences en matière d’éducation tant du côté anglais que français, des compétences juridiques, et, ce sur quoi le Department for Education insiste de plus en plus, des compétences financières.

2) Projet. Il faut ensuite pouvoir articuler son projet pédagogique en respectant un format très précis.

3) Demande. Enfin, recenser la demande pour chaque niveau des classes à créer.

Notons qu’il n’est pas essentiel d’avoir identifié un site et que, si votre projet est retenu, l’Education Funding Agency sera à vos côté pour rechercher un site, en faire l’acquisition le cas échéant et engager les travaux.

(de g. à d.) Olivier Cadic, Natalie Evans, director New Schools Network, et Bénédicte Yue lors du “Free Schools Live” au Queen Elisabeth II Conference Centre, à Westminster.

Une fois ces trois conditions remplies (équipe-projet-demande), il conviendra de vous doter d’un statut juridique sous forme d’Academy trust sans but lucratif (charitable company limited by guarantee) et de déposer un dossier auprès du Department for Education selon le format indiqué sur son site internet ci-dessous.

En termes de calendrier, il faut compter minimum 18 mois entre le dépôt du dossier initial et l’ouverture de l’école.  Il existe maintenant 3 fenêtres par an pour déposer un dossier (septembre, janvier et mai).  Si votre dossier passe la présélection, vous serez ensuite convoqué 2 mois plus tard pour un oral de présentation devant un panel.  Suite à cet oral, vous aurez ou non un accord pour passer en phase de pré-ouverture.  A partir de ce moment-là, le gouvernement vous allouera des fonds pour mettre en place votre projet.  Vous serez en général assisté par des consultants spécialisés et si tout se passe bien, votre projet débouchera sur la signature d’un funding agreement, lequel constitue le véritable acte de naissance de l’école.

N’hésitez pas à informer Yves Letournel, attaché de coopération pour le français au service culturel de l’ambassade mail : yves.letournel@diplomatie.gouv.fr qui pourra vous mettre en contact avec d’autres équipes et faciliter la communication au sein de la communauté française.

Le gouvernement anglais a également mis en place le New School Network (NSN).   Le NSN, dirigé par Nathalie Evans, a pour missions de conseiller gratuitement les équipes sur le montage des dossiers.  Il dispose de nombreuses informations utiles sur son site internet référencé ci-dessous et propose également un programme de développement vous permettant de bénéficier de subventions et de conseils personnalisés.

Il ne reste plus qu’à vous lancer dans l’aventure !

Liens utiles:
News school network – Application guidance
Department for Education website – How to apply guide
Education Funding Agency – Recherche de site, acquisition  et construction

Mon Infolettre n°19 de septembre est disponible

J’ai eu plaisir d’adresser à un grand nombre d’entre-vous mon Infolettre n°19 qui liste les articles publiés au cours de l’été et de la rentrée 2013, regroupés par rubriques.

A l’attention des non-abonnés, je vous reproduis, ci-après, l’éditorial.

Madame, monsieur, chers compatriotes du Royaume-Uni,

Comme le chante si bien Laurent Voulzy, en regardant vers le pays de France, mon cœur est loin de l’indifférence. Depuis l’arrivée de François Hollande, en un an seulement la France a perdu 80.000 PME, 300 usines et 400.000 emplois. Il y a ainsi aujourd’hui plus de 40% d’écart entre les taux de chômage français et britannique. Reçu à Bercy par Nicole Bricq, ministre du Commerce extérieur, j’ai évoqué la faiblesse de son dispositif pour les PME et relayé le message de ceux qui se plaignent d’être harcelés par notre administration fiscale désormais autorisée à utiliser des moyens abusifs pour les surveiller.

Pour pouvoir exporter, tout doit être entrepris pour faciliter la mobilité. C’est l’esprit du « Red Carpet Day » organisé par l’UFE GB à Paris au Tapis Rouge le 10 octobre prochain. Je remercie nos entrepreneurs qui partageront leur expérience avec ceux qui veulent exporter, investir, créer, financer ou faire grandir leur entreprise au Royaume Uni. Premier excédent commercial de la France, ce pays est la première destination non francophone pour nos compatriotes à l’étranger.

Cette année encore, ce sont plus de 1000 enfants qui n’ont pas pu trouver une place dans le système éducatif français au Royaume-Uni. Je me réjouis de la ténacité de notre ambassadeur Bernard Emié qui ne ménage pas ses efforts en faveur du plan Ecole. Le permis de construire vient d’être accordé pour le futur établissement de plus de 1000 places à Brent près de Wembley et dont l’ouverture est prévue en septembre 2015. C’est encore grâce à son appui et à la loyauté du poste diplomatique envers des engagements pris par leurs prédécesseurs que l’Ecole Internationale Franco-Anglaise a ouvert cette année à Marylebone avec le concours de la Mission Laïque Française. Mais cette orientation ne suffira jamais à combler une demande exponentielle et disséminée. Aussi, j’ai proposé au comité de pilotage du plan Ecole qu’une journée d’information soit organisée pour faciliter la création de « Free Schools » bilingues à l’image de celle de Culham près d’Oxford.

Londres est la ville qui délivre le plus de passeports au sein du réseau français à l’étranger ! Je tiens à féliciter Olivier Chambard, consul général et toute l’équipe du Consulat qui font remarquablement face dans un contexte tendu avec des moyens limités. Les procédures d’obtention d’un passeport sont source de frustration pour tous ceux qui vivent éloignés du consulat. Les Britanniques proposent un passeport électronique que l’on peut obtenir sans se déplacer et les allemands permettent la saisie à distance des empreintes biométriques par leurs consuls honoraires. La France a opté pour des tournées d’un fonctionnaire pourvu d’une station mobile «itinera» qui s’illustre pour sa faible productivité et son taux de panne élevé.

Il paraît urgent de simplifier les procédures administratives. Plutôt que d’entendre le directeur des Français de l’étranger se féliciter devant l’AFE de la création de 75 postes de fonctionnaires pour délivrer des visas, j’aurais préféré que nous imitions le Nigéria qui permet l’enregistrement et le paiement des visas en ligne.

La Commission européenne vient d’ouvrir une procédure d’infraction contre la France pour avoir appliqué une CSG (contribution sociale généralisée) de 15,5% sur les revenus du capital de source française (revenus fonciers et plus-values immobilières) perçus par les non-résidents. J’avais dénoncé cette décision du gouvernement Ayrault dès juillet 2012. En effet, les non-résidents ne bénéficiant pas de la protection sociale française, ils ne devraient pas y être assujettis. La semaine dernière, suite à ma demande en commission Finances, l’AFE a émis le vœu que le gouvernement prenne en compte le risque de condamnation encouru, et sursoie à cette mesure dès 2014.

Il y a un an, nous étions 300 à fonder l’UDI autour de Jean-Louis Borloo. Aujourd’hui, nous comptons 50 000 adhérents mobilisés pour la reconquête d’un projet européen conduit par Jean Arthuis. Un contre gouvernement de l’UDI prépare l’alternance. Si en regardant vers le pays de France, votre cœur est loin de l’indifférence, je vous invite à lui apporter votre contribution.

Fidèlement – Olivier Cadic

Accédez à l’infolettre n°19 (juillet-septembre 2013)

Photo Flickr de Leo Reynolds

En circonscription en Espagne/Catalogne – Barcelone & Platja de Aro / 26-28 août 2016

C’est toujours avec le même plaisir que je suis retourné à Barcelone pour la quatrième fois en qualité de sénateur (nov. 2014, déc. 2015, juil. 2016).

Enseignement

maternelle2Nouvelle école maternelle de Munner

Evolution historique pour la maternelle du lycée français de Barcelone.

Un bâtiment a été rasé pour faire place à un établissement flambant neuf et ultra-moderne qui ouvrira ses portes en septembre 2017. Pour réussir ce pari, il n’a pas fallu chômer dès cet été. Des bâtiments provisoires ont été installés pour accueillir 323 enfants à la rentrée.

maternelle1Dominique Duthel, proviseur du lycée français de Barcelone et Patrick Bonnefoy, directeur de l’école maternelle, nous ont accueillis avec Pierre-Olivier Bousquet pour nous faire visiter le chantier, quelques jours avant la rentrée. Nous avons partagé leur enthousiasme devant ce projet d’envergure pour cette école du réseau AEFE.

L’ensemble des opérations constituera un investissement de plus de 6 millions d’euros. Jean-Christophe Maignan, nouveau directeur financier est le responsable de ces travaux.

Voir l’animation qui présente le superbe projet de la nouvelle école maternelle de Munner : Lien

lfb3Lycée français

Etant sur place, je suis retourné au lycée français de Barcelone, après ma visite de novembre 2014. Celui-ci accueille près de 3000 élèves pour suivre un enseignement d’excellence.

Le proviseur Dominique Duthel m’a fait découvrir sa nouvelle salle polyvalente. Belle réalisation !

Communauté française

barcelone_aroRéunion à Platja de Aro

Heureux d’avoir pu échanger avec de nombreux compatriotes de Catalogne, en compagnie de Pierre Olivier Bousquet, dans la ville de Platja de Aro, située à 1h30 au nord de Barcelone.

Les deux Français, Marie et François Brust, qui nous ont accueillis au “New Orléans club”, établissement qu’ils ont ouvert sur la Costa Brava. Chaque soir, leur piano-bar est le point de rencontre de tous les amateurs de bonne musique dans cette cité balnéaire.

Je formule tous mes vœux de réussite à Yann Silistrini, récemment installé dans la capitale catalane, pour lancer “La Bodega du français”, société qui exporte en Espagne les vins du Languedoc-Roussillon.