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Le premier Noël de l’Ecole Tricolore de Bromley

Des souris, hamsters, écureuils, gerbilles, castors, marmottes et autres lièvres qui chantent ! Ils récitent aussi de la poésie et jouent la comédie, et tout ça en français, s’il vous plait !

Premier Noël de l'Ecole Tricolore de Bromley pour la plus grande joie des petits et des grands !

Premier Noël de l’Ecole Tricolore de Bromley pour la plus grande joie des petits et des grands !

Le spectacle fut une réussite, à la grande fierté des acteurs en herbe et de leurs familles. Ma visite à l’Ecole Tricolore de Bromley fut un régal de bout en bout. Une maman m’a suggéré de faire mon intervention avec le bonnet rouge du Père Noël. La prochaine fois, peut-être… Cette joie enfantine mêlée à l’enthousiasme des animateurs est la marque de fabrique du programme Flam, ces “petites écoles du samedi” qui familiarisent les plus petits aux rudiments de la langue française.

Pour un premier Noël, ce fut un coup de maitre et il faut en rendre hommage à Hasina Harris qui a ouvert, à Bromley, sa seconde école Flam, après la création de La Marelle à Dartford, il y a quatre ans (lire : “La Marelle fait la fête !” du 30 juillet 2013). “La recherche des locaux fut assez longue et le loyer préférentiel que nous demandions était systématiquement rejeté”, se souvient Hasina. L’école a finalement pris ses quartiers dans une belle école primaire à West Wickham. “L’Ecole avait commencé avec 3 classes et nous en avons aujourd’hui 7, dont 1 classe FLE”, sourit-elle.

C’est formidable de se dire que l’on peut trouver, aujourd’hui, une quarantaine d’écoles de ce type du Royaume-Uni, parce que des parents francophones ont pris l’initiative de défendre et de transmettre notre langue et notre culture. Cette démarche se structure et se bonifie avec le temps pour mieux essaimer (lire : “Création d’une fédération des écoles Flam au Royaume-Uni” du 21 juin 2013).

Hasina Harris ne s’est pas arrêtée en si bon chemin. Elle a initié un projet encore plus ambitieux : ouvrir une Free school primaire bilingue, toujours à Bromley, dans le sud-est de Londres. En d’autres termes, un enseignement franco-anglais et gratuit, ce qui ne pourra que ravir les parents qui n’ont pas pu trouver de place dans le réseau français ou qui vivent trop éloignés des établissements londoniens (lire : “Manifestez-vous promptement pour la création d’une free school primaire bilingue à Bromley !” du 29 octobre 2012).

Entouré par l'équipe pédagogique de l'Ecole Tricolore : (de g.à d.) Alex Khair, Clarisse Chanaud, Sezer Demiraslan, Olivier Cadic, Cécile Neulat, Brigitte Power, Annelise Lepage et Pierre-Julien Riviere.

Entouré par l’équipe pédagogique de l’Ecole Tricolore : (de g.à d.) Alex Khair, Clarisse Chanaud, Sezer Demiraslan, Olivier Cadic, Cécile Neulat, Brigitte Power, Annelise Lepage et Pierre-Julien Riviere.

Tout nouveau, ce concept d’école, en gestion autonome, “s’inspire des exemples américains (Charter schools) et suédois, connait un vif succès. Il y a aujourd’hui en Angleterre 171 Free schools (24 ouvertes en 2011, 55 en 2012, 92 en 2013) et 115 ont déjà été approuvées pour ouvrir en 2014” dont celle de Bromley, nous a expliqué Bénédicte Yue (lire : “Créer une free school bilingue: pourquoi pas vous ? par Bénédicte Yue” du 20 septembre 2013).

Une Free school sera le plus beau prolongement d’une école Flam, en parfaite adéquation avec à l’objectif 2 du plan Ecole, qui concilie l’apprentissage du français avec l’intégration dans la communauté britannique (lire : “Le plan Ecole va permettre de doubler le nombre d’écoles bilingues” du 31 mai 2013).

Si la demande est au rendez-vous, la Bromley bilingual school ouvrira ses portes en septembre 2014 pour y accueillir les enfants en classe de Reception, Year 1 et Year 2. Je vous invite à répondre à la consultation ouverte auprès des parents avant le 3 janvier 2014 sur des sujets aussi variés que la vision, le curriculum, le site ou les critères d’admission : Consultation Survey – Bromley Bilingual School

Pour plus d’information, vous pouvez consulter la brochure Ecole bilingue de Bromley ou contacter l’école par mail : bbsenquiries@cfbt.com.

Une semaine de la francophonie sous le signe de l’inventivité lexicale

A l’occasion de la Semaine de la langue française et de la Francophonie, notre ambassadeur, Bernard Emié, a réuni ses homologues des pays francophones le 20 mars dernier, à l’Institut français, pour “célébrer ensemble notre amour de la langue et de la culture françaises”.

Bernard Emié a aussi convié un immense ambassadeur de la langue française : l’humour.

Bernard Emié, ambassadeur de France au Royaume-Uni, s'est prêté au jeu « Dis-moi dix mots »

Bernard Emié, ambassadeur de France au Royaume-Uni, s’est prêté au jeu « Dis-moi dix mots »

Il a pratiqué un petit exercice de style en écho à l’opération « Dis-moi dix mots ». Le jeu consiste à s’approprier dix mots imposés et donner libre cours à sa créativité à travers toute production intellectuelle ou artistique. L’occasion était trop belle pour un esprit espiègle de ne pas chambarder un peu une allocution officielle en la parsemant de mots aussi improbables que ouf, zigzag, tohu-bohu, timbré ou faribole.

Cette trouvaille de notre ambassadeur pour “ambiancer” la soirée a joliment servi l’esprit de la francophonie, si inhérent à l’inventivité lexicale. Dans son discours, il a égrené diverses initiatives et mis à l’honneur ses contributeurs, comme le bureau Wallonie, auteur d’un questionnaire Vive la Francophonie  à destination de tous les établissements du second cycle en Angleterre et au Pays de Galles.

En évoquant la capacité d’initiative de l’Institut français, Bernard Emié a parlé du projet de restauration de sa bibliothèque de style Art déco, patrimoine classé, qui “participe pleinement au rayonnement de la francophonie”.  Les nouvelles sont bonnes puisque la première phase des travaux a été lancée mi-janvier, grâce au concours de généreux mécènes. Au cœur de cette campagne de levée de fonds, l’ambassadeur a salué l’« implication” décisive de Marc Mourre, président du Trust des Amis de l’Institut.

En effet, £800.000 ont déjà été récoltés qui permettront de rendre sa décoration d’origine à la salle de lecture de l’Institut (parquets, vitraux, boiseries) qui est la plus grande bibliothèque française à l’étranger. Il ne s’agit que d’une première étape, comme nous l’avait expliqué Laurent Burin des Roziers qui dirige l’Institut (lire : “L’Institut français de Londres sollicite votre participation pour rénover sa médiathèque” du 09 juin 2013). Afin de créer un « pôle étude et création » ou agrandir la bibliothèque pour enfants, des fonds supplémentaires sont nécessaires. Merci d’adresser vos dons en vous rendant sur cette page internet dédiée chez BigGive.

Puisque cette superbe bibliothèque demeure ouverte au public pendant sa rénovation, l’ambassadeur n’a pas manqué d’inviter tout un chacun à venir « s’enlivrer” en pareil endroit !

En guise d’attraction, Laurent Burin des Roziers et son équipe avaient organisé des joutes d’improvisation entre 2 équipes de 5 comédiens, impressionnants de facilité dans l’imagination et le jeu collectif. Certains venaient de France et d’autres de beaucoup plus loin : Canadiens, Québécois, Belges, Suisses ou Libanais, mais tous partagent la même ambition de faire fructifier un héritage commun : la langue de Molière. Et pour cause, les matches d’improvisation sont une création spécifiquement francophone : la Ligue nationale d’improvisation est née au Québec en 1977 !

J’ai eu l’honneur d’assister à ce spectacle assis aux côtés de l’ambassadrice du Liban, Inaam Osseiran, qui est diplômée de droit français. Nous avons échangé quelques mots lors du cocktail auquel l’ambassadeur nous avait convié à boire à “tire-larigot”, trouvant là matière à placer le dernier mot de sa liste, en cette fin de journée internationale de la francophonie effervescente et fraternelle.

Au Sénat – En Bref du 23 au 27 novembre 2015

Réunion UDI-UC en présence de Gérard Larcher (24 nov.)

G_Larcher_UDILors de notre traditionnelle réunion de groupe UDI-UC du mardi matin, nous avons accueilli Gérard Larcher pour faire le point sur le travail parlementaire.

Pour le président du Sénat, l’intérêt de la démarche d’opposition constructive du Sénat est démontré. Depuis le 1er octobre, il a rappelé que 27 textes sur 41 avaient été adoptés conjointement par les deux chambres. Seuls 14 textes ont été “imposés” par l’Assemblée nationale en dernier ressort. Autre statistique marquante : 60% des amendements votés par le Sénat ont été conservés.

Gérard Larcher a partagé bon nombre de nos points de vue, notamment sur la perspective d’une modification constitutionnelle.

Rencontre avec Patricia Manent, Air France (24 nov.)

Air FranceDiscussion enrichissante avec Patricia Manent, directrice adjointe des affaires publiques d’Air France.
Nous avons évoqué ma question écrite posée à mon retour du Venezuela auprès du ministre de l’Economie, le 1er octobre dernier (*). L’instauration d’un contrôle des changes extrêmement strict par les autorités vénézuéliennes depuis 2003 contrevient à l’accord de transport aérien signé entre la France et le Venezuela en mai 1954. Ainsi, comme d’autres entreprises françaises, Air France ne peut plus rapatrier ses bénéfices (soit 237M$ pour la seule année 2013).

Le ministre ne m’a toujours pas répondu. J’attends qu’il propose de négocier un assouplissement du contrôle des changes en faveur de nos entreprises ou qu’il recoure à toutes possibilités offertes par le droit international.

(*) Question écrite n° 18118 de M. Olivier Cadic (JO Sénat du 01/10/2015) : Contrôle des changes au Venezuela et impact du gel des transferts de capitaux qui en découle

Journée Internationale pour l’Elimination de la Violence contre les Femmes (25 nov.)

JourneeFemmeJ’ai arboré un ruban blanc pour m’associer à la mobilisation contre les violences faites aux femmes. Si dans beaucoup d’endroits du globe, la maltraitance vis-à-vis des femmes relève des us et coutumes, on ne saurait occulter quelques constats accablants concernant notre propre pays. Rappelons qu’en France une femme décède tous les trois jours de violences conjugales.

Il faut avant tout briser la loi du silence. Seules 10% des femmes violées ou victimes d’une tentative osent porter déposer plainte.

Cette même semaine, j’ai posé une question écrite à la Garde des Sceaux au sujet des mariages forcés.

CAS : Potentiel financier du Bleuet de France (25 nov.)

JB_LemoyneDevant la commission des Affaires sociales (CAS), mon collègue Jean-Baptiste Lemoyne est intervenu en qualité de rapporteur pour avis de la mission “Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation”, un intitulé qui prenait une sonorité particulière au lendemain des événements tragiques. L’exposé de Jean-Baptiste a montré combien “les politiques publiques sont encore et toujours essentielles dans la perpétuation du pacte républicain”.

Dans cet esprit et dans le cadre du projet de loi de finances qui nous réunissait, j’ai proposé que l’on s’informe sur le montant des fonds récoltés par le poppy au Royaume-Uni et que ce succès nous inspire.

Le Bleuet de France se popularise, mais il est loin d’avoir l’impact du petit coquelicot en papier rouge arboré par tous les Britanniques pour marquer leur solidarité active aux anciens combattants et satisfaire au devoir national de mémoire. Je remercie Jean-Baptiste d’avoir pris en compte ma proposition.

Déjeuner “Eau et COP21” (25 nov.)

Cercle francais eauEn amont de la COP21, j’ai participé au déjeuner organisé par le Cercle français de l’Eau, à l’invitation de ses deux co-présidents, Sophie Auconie (debout à droite) et Jacques Krabal. Sophie est par ailleurs, gouverneure au Conseil mondial de l’eau.

Nous étions quelques parlementaires réunis autour de Brice Lalonde, ancien ministre de l’environnement et Jean Launay, député du Lot et président du Comité national de l’Eau

Brice Lalonde nous a démontré que l’eau était le premier vecteur du changement climatique.

Cette rencontre préfigurait le colloque que j’allais présider la semaine suivante au Sénat, intitulé “Hydro-diplomatie et changement climatique pour la paix au Moyen Orient”.

Sénat : vote pour le prolongement des bombardements en Syrie (25 nov.)

JMBockelLe Premier ministre a sollicité l’autorisation du Parlement de poursuivre l’engagement des forces françaises en Syrie, en vertu de l’article 35 de la Constitution. Comme les députés, les sénateurs ont largement voté pour le prolongement des bombardements en Syrie. Seuls 21 sénateurs se sont abstenus.

(A l’image) Jean-Marie Bockel s’est exprimé au nom du groupe UDI-UC pour soutenir cette mesure d’intensification de notre action militaire, suite aux attaques du vendredi 13 novembre.

Abu Dhabi : rencontre avec Jean-Yves Carnino (26 nov.)

JY_Carmino2Jean-Yves Carnino, directeur de l’Alliance française ‪d’‎Abu Dhabi, est venu me rencontrer au Sénat. J’ai fait sa connaissance lors de mon déplacement en février aux Emirats organisé par Alain Thevenot, conseiller consulaire E.A.U-Oman et président de l’UFE Abu Dhabi.

Je me réjouis du succès de Jean-Yves. L’Alliance français d’Abu Dhabi a augmenté le nombre de ses élèves de 40% en 3 ans et il doit rechercher un nouveau bâtiment afin de multiplier ses salles de cours.

Les nouveaux locaux vont aussi profiter à la petite école Flam qu’il abrite et qu’il gère depuis septembre ! Tout le volet pédagogique demeure de la responsabilité de l’association pour permettre aux enfants expatriés de se familiariser avec la langue française, en dehors de leur temps de scolarité. Cette coopération entre une Alliance française et une école Flam est un cas type de bonne pratique que j’avais observé à Jersey et qui mérite d’essaimer.

Maroc : diner de gala autour de Hakima El Haite (26 nov.)

Hakima-El-Haite(Au centre de l’image) : Hélène Conway-Mouret, sénatrice représentant les Français établis hors de France ; Sophie Auconie, gouverneure au Conseil mondial de l’eau ; Hakima El Haite, ministre déléguée chargée de l’Environnement du Royaume du Maroc et Olivier Cadic

Soirée très réussie autour de Hakima El Haite, ministre déléguée chargée de l’Environnement du Royaume du Maroc, la veille la COP21. Il incombera à son ministère d’organiser la COP22 dans 12 mois à Marrakech.

Hakima El Haite a chaleureusement félicité la France pour l’écho mondial et l’espérance que suscite la conférence sur le climat organisée à Paris.

O-Cadic-El-HaiteLa ministre marocaine a rappelé que les femmes étaient les premières victimes du réchauffement climatique. Elle a aussi souligné que l’innovation était une clé pour répondre aux défis du dérèglement climatique, en illustrant ses propos de nombreux exemples.

En effet, ce n’est pas avec les outils d’aujourd’hui que nous réglerons les problèmes de demain, ai-je rappelé à l’assistance pour appuyer la vision audacieuse et porteuse d’avenir de la ministre Hakima El Haite.

Hommage national aux victimes des attentats de Paris (27 nov.)

InvalidesCe 27 novembre, dans la cour des Invalides, une nation unie s’est levée, fière et fraternelle, pour rendre hommage aux victimes des attentats du 13 novembre.

Les noms et l’âge des 130 disparus ont été égrenés un à un, alors que leurs sourires venaient illuminer le grand écran.

Sobre et digne, ce fut l’adieu solennel de tout un peuple épris de liberté et du droit de vivre en paix.

Au Sénat – En Bref du 16 au 20 novembre 2015

Attaques terroristes : Congrès de Versailles (16 nov.)

minuteSénateurs, collaborateurs et personnels du Sénat, tous rassemblés autour du président Gérard Larcher pour ‪une minute de silence en hommage aux victimes

 

 

Groupe16novRéunion du groupe UDI-UC avant le départ des sénateurs pour Versailles. Le président François Zocchetto nous informe des discussions du week-end avec le Président de la République en réaction aux évènements tragiques de vendredi soir à Paris.

 

VersaillesTriste page de l’Histoire de France… Le parlement est réuni en congrès à Versailles par le Président de la République pour lui annoncer des mesures d’exception.

 

 

Algérie : rencontre avec Makhlouf Chalal (18 nov.)

MakhloufHL41En charge de la participation de l’Algérie sur les salons et foires en France, Makhlouf Chalal est l’ardent promoteur des produits du terroir algérien. On pense naturellement aux dattes, aux figues, à l’huile d’olive ou au vin. Ces dernières années, ce breuvage a été remis à l’honneur puisque l’Algérie replante des vignes, en se souvenant qu’elle produisait 200 millions de bouteilles en 1962, contre 14 millions aujourd’hui.

Makhlouf Chalal incite les producteurs algériens à sortir de leurs frontières pour se frotter à la concurrence mondiale. Je partage le même souci pour les entrepreneurs français. En nous aidant mutuellement à favoriser les échanges commerciaux dans les deux sens entre nos pays, nous atteindrons nos objectifs respectifs.

GIA France-Afrique de l’Ouest (18 nov.)

GIA Afrique 1Le directeur Afrique exploration-production de Total, Guy Maurice (à gauche de l’image), a été auditionné par le groupe interparlementaire d’amitié France-Afrique de l’Ouest, présidé par Jacques Legendre (à droite de l’image).

En Afrique, Total est leader avec 17% de part de marché et il est présent dans 43 pays. Guy Maurice nous a parlé d’un continent très prometteur où la croissance dynamique est portée par une population jeune : il nait chaque année au Nigeria autant d’enfants que dans toute l’Union européenne !

CAS : ‎Audition de Myriam El Khomri, ministre du Travail et de l’Emploi (18 nov.)

Myriam_ElKhomriDans le cadre du Budget 2016, la commission des Affaires sociales (CAS) a auditionné Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, venue présenter le budget de mon ministère.

J’ai interrogé la ministre au sujet des efforts promis par Pôle Emploi en matière de mobilité professionnelle internationale (lire les débats).

Mme El Khomri m’a répondu que dix agents de l’agence de Strasbourg étaient chargés des relations avec l’organisme homologue allemand, ajoutant qu’un partenariat avait également été engagé avec l’agence pour l’emploi du Maroc. Elle a promis de me communiquer au plus vite le nombre d’agences et de personnes mobilisées autour de l’offre internationale.

Quant à la mobilité géographique, la ministre a mis en place, avec Action Logement, la garantie de loyer pour les demandeurs d’emploi amenés à se déplacer.

CAS : Projet de loi de finances pour 2016 (18 nov.)

CAS18novLa CAS a examiné pour avis le rapport du sénateur Jean-Marie Morisset intitulé « Egalité des territoires et logement – Prévention de l’exclusion et insertion des personnes vulnérables ». M. Morisset a souligné l’insuffisance des moyens budgétés dans le contexte de la crise migratoire qui “oblige à une improvisation continue”. En effet, à rebours du discours politique, les crédits 2016 seront inférieurs aux crédits consommés en 2015…Autrement dit, les camps de migrants qui se développent en Ile-de-France à l’image de Calais, risquent de se multiplier (Lire les débats).

La CAS a également examiné pour avis le rapport de ma collègue Agnès Canayer intitulé « Régimes sociaux et de retraite ». Je lui ai demandé où en était l’unification des régimes de retraite. J’ai noté que les choses évoluaient “doucement” à la SNCF et la RATP, “trop peut-être”, de l’avis de Mme Canayer.

Colloque Hydro-diplomatie : réunion de préparation avec Sophie Auconie (18 nov.)

S_AuconieSophie Auconie est co-présidente du Cercle français de l’eau, ancienne députée européenne, et élue au siège de gouverneure au Conseil mondial de l’eau, plate-forme multilatérale créée en 1996 à l’initiative des organisations internationales et des spécialistes du secteur de l’eau.

Je suis flatté que Sophie intervienne lors du discours d’ouverture du colloque que je préside, le 1er décembre au Sénat, en présence d’Arthur Nazarian, ministre de l’Energie et de l’Eau du Liban : “Hydro-diplomatie et changement climatique pour la paix au Moyen-Orient”.

« Il y aura une vie après le pétrole ; il n’y aura pas de vie après l’eau », aime-t-elle rappeler.

Maroc : rencontre avec la CFCIM (19 nov.)

CfimAu Sénat, avec les représentants de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM). (g. à d.) Jean-Marie Grosbois, président ; Charafa Chebani, directrice du pôle CFCIM-Business France et resp. Etudes et Prospection ; Olivier Cadic ; Philippe Confais, directeur général.

J’ai retrouvé avec plaisir les responsables de la plus importante chambre de commerce française à l’étranger que j’avais rencontrés à Casablanca en février (Maroc – Casablanca ou la douceur du climat… des affaires du 27 février 2015). Ils mettent tout en œuvre pour favoriser le courant d’affaires avec la France, premier partenaire commercial, bailleur de fonds et investisseur. En effet, 750 filiales françaises sont implantées au Maroc, dont 36 sociétés du CAC40 !

Nous avons recherché quelles initiatives pourraient favoriser le développement des ventes des entreprises françaises au Maroc, comme il en a été question début octobre avec les responsables de la CFCIM à Agadir (Déplacement au Maroc – Agadir – 10 & 11 oct. 2015).

Déplacement en Belgique – Mouscron & Bruxelles (12 au 13 oct. 2015)

A l’occasion de ce nouveau déplacement en Belgique, je remercie cordialement Caroline Laporte, conseillère consulaire Belgique, déléguée UDI Belgique / Coordination Benelux. Elle m’a encore permis de rencontrer des gens passionnants et passionnés. A Bruxelles, j’ai aussi eu le privilège d’être aux côtés de Jean Arthuis pour le lancement du Réveil EuroCitoyen de l’UDI Belgique et pour participer à la Conférence internationale Erasmus.

Action sociale

maison1Projet thérapeutique original à la Maison Saint Joseph

Le soir de mon arrivée à Mouscron, j’ai reçu un accueil chaleureux de la part de Wim Vellemans, directeur de la Maison Saint Joseph et de son équipe, une structure d’accueil pour les personnes âgées située à 1 km de la frontière. L’institution abrite 275 résidents. Parmi eux, 180 sont atteints de la maladie d’Alzheimer, dont 40% de Français.

En présence de Français transfrontaliers, j’ai participé à la présentation du projet de potager thérapeutique qui s’adressera à des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Ce projet a été soutenu par Caroline Laporte qui l’a présenté, cet été, au jury d’élus consulaires de l’UDI Monde en charge d’affecter ma réserve parlementaire.

maison2Wim Vellemans, le directeur, explique les trois bénéfices du potager thérapeutique : maintenir une activité, travailler la réminiscence par l’évocation des potagers d’antan et encourager l’interactivité, puisque le potager sera un lieu d’échanges.

Le rapport au temps est un élément important de ce projet, car les malades en perdent le sens, que ce soit le rythme des saisons ou même le cycle du jour et de la nuit.

 

maison3Les participants à la réunion m’ont posé des questions sur divers sujets liés à la condition de transfrontalier, à commencer par la fiscalité qui préoccupe beaucoup ces Français.

De nombreux résidents français ont décidé de faire carrière en Belgique, malgré les difficultés liées à l’expatriation. Ils apprécient que les entreprises accordent de l’attention à leurs salariés (bien-être, priorité aux compétences…) et fonctionnent sur un plan informel et participatif.

Le directeur des soins de la maison Saint Joseph a regretté les rigidités françaises. Infirmier libéral jusqu’en 2010, il a préféré intégrer cette institution exemplaire belge où l’organisation est centrée sur les besoins de la personne et non sur la productivité.

maison4Ma présence à Moucron était liée au défi de campagne n°29 de notre liste sénatoriale qui vise à “organiser la création de structures pour répondre aux besoins présents et futurs en matière de dépendance”.

Photo : avec Bernard Barroo, Wim Vellemans, Aida Felix, Olivier Cadic, Alain Cammaert, Caroline Laporte, Roland Liénard-Weydts, Christian Horrie, Frédéric Misheletti, Jean René Bruneel, Véronique Sudraud, Jérôme Cloarec et Brigitte Vincent

Union européenne

reveil11er “Réveil EuroCitoyen” avec Jean Arthuis

L’UDI Belgique a initié un nouveau rendez-vous, le “Réveil EuroCitoyen”, à la rencontre des Français de Belgique, dans les locaux du Pressclub Europe. Avec Jean Arthuis, député UDI européen, nous avons eu l’honneur d’inaugurer cette formule, le 13 octobre dernier.

Tous les participants ont salué le succès de ce concept qui sera pérennisé par un rendez-vous mensuel.

Photo (g à d) : Caroline Laporte, conseillère consulaire UDI Belgique ; Olivier Cadic ; Jean Arthuis, député européen, président de la commission des Budgets au Parlement européen et président de l’Alliance Centriste (UDI) ; Jérôme Cloarec, président d’Atelier Europe et délégué adjoint de l’UDI Belgique (crédit photo : Laurent de Broca)

reveil2Une occasion pour Jean Arthuis d’évoquer un projet qui lui tient à cœur : un “Erasmus de l’apprentissage” pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes européens, par le biais de la mobilité internationale.

Le président de l’Alliance centriste a aussi réaffirmé sa vision fédéraliste, à la lumière de la crise migratoire. “Quels que soient les outils, sans gouvernement l’Europe n’aura pas de direction et ne sortira pas de l’impasse actuelle”, a-t-il défendu.

reveil3Pour ma part, j’ai évoqué le sujet du rapatriement des enfants placés par les services sociaux étrangers, puis celui de la libre concurrence au regard du monopole des pharmaciens et, enfin, j’ai insisté sur l’importance de la mobilité professionnelle que j’essaie de stimuler depuis des années. On ne peut pas enraciner nos chômeurs alors que l’environnement est de plus en plus mouvant, international et connecté.

De plus l’’international n’a jamais été aussi attractif qu’aujourd’hui pour les jeunes, c’est même une évidence pour 45% des 18-24 ans, selon un récent sondage (lire : Forum Expat : l’envie d’ailleurs n’a jamais été aussi forte chez les Jeunes du 12 juin, 2015).

J’ai engagé le dialogue avec Pôle Emploi qui se mobilise en ce sens (lire : Pôle Emploi va refondre son offre de service à l’international du 26 janvier, 2015), mais j’ai eu moins de réussite auprès du gouvernement… (lire : Mobilité professionnelle : l’Etat se désengage du 05 novembre 2014).

Entrepreneuriat

pernotRencontre avec François Pernot

Déjeuner de travail amical et constructif avec François Pernot, conseiller du commerce extérieur de la France, CEO de Dargaud & Lombard. Cet homme entreprenant cumule les hautes responsabilités, mais il trouve le temps d’accompagner les entreprises françaises qui veulent pénétrer le marché belge.

François Pernot a aussi souligné le dynamisme et la créativité de nos amis belges, dont l’un des fleurons est la bande dessinée.

borisVisite chez Air France/KLM

J’ai fait la connaissance de Boris Darceaux, General Manager Belgique/Luxembourg chez Air France / KLM. Dans les locaux de la compagnie française, nichés dans la tour Generali à Bruxelles, nous avons évoqué l’évolution du marché aérien, archétype de la mondialisation de l’économie.

Si Air France-KLM vient d’enregistrer un bénéfice record, dopé par une demande toujours croissante et la chute des prix du pétrole, de profondes mutations sont à l’ordre du jour pour rester compétitifs.

Il semble nécessaire de retrouver un dialogue social de qualité pour permettre à la compagnie européenne de se concentrer sur ses impératifs de développement qui servent directement notre industrie touristique, notre commerce extérieur et l’image de la France.

Mobilité internationale

erasmus1Conférence internationale Erasmus

A l’occasion des 10 ans du passeport européen de compétences, Europass, les trois agences francophones (France, Belgique et Luxembourg) chargées de la promotion et de la gestion du programme Erasmus+ se sont associées pour organiser cette première conférence mondiale.

Elle a mobilisé plus de 200 acteurs, les 13 et 14 octobre 2015 à Bruxelles, pour un bilan et une présentation des outils européens au service de l’employabilité.

erasmus2J’ai participé à la table ronde d’ouverture, intitulée “Etats des lieux par les acteurs politiques et économiques”, une démarche dans le droit fil de mon défi de campagne sénatoriale n°31 : “initier un Eramus Emploi pour sécuriser et faciliter la mobilité professionnelle de nos jeunes à l’international”.

A la lumière des pratiques du centre Charles Péguy de Londres, j’ai soutenu que le développement de la mobilité professionnelle nécessitait une bonne préparation et un accompagnement des candidats. Il leur faut certes acquérir une nouvelle langue, mais aussi s’imprégner de la mentalité et des usages du pays d’accueil. Les compétences de départ et la motivation ne suffisent pas.

erasmus3Jean Arthuis est intervenu devant la presse, en amont de la conférence internationale, pour annoncer que son projet pilote de mobilité européenne des apprentis sera opérationnel à la rentrée 2016.

“Nous souhaitons que les jeunes apprentis puissent passer un an hors de leur pays d’origine”, a précisé le député européen.

Les CFA sont donc invités à travailler en partenariat avec leurs homologues européens afin de développer, entre eux, les mobilités pour leurs apprentis, avec l’aide des Chambres des métiers et le soutien du monde de l’entreprise, a développé Jean Arthuis.

Hugues Le Cardinal, nouveau délégué consulaire UDI en Italie

Suite au retour en France de Gaëlle Guyomard-Garandeau, son colistier Hugues Le Cardinal a été nommé délégué consulaire de la deuxième circonscription d’Italie (Milan) et, de ce fait, membre du bureau de l’UDI Monde. Il rejoint ainsi Eric Véron, conseiller consulaire et suppléant du député UDI Meyer Habib. Je lui adresse toutes mes félicitations et mes encouragements. Voici son bref portrait.

Hugues Le Cardinal

Hugues Le Cardinal

Pourquoi l’Italie ? Pour l’amour ! Après 18 ans de vie à Paris, Hugues et son épouse milanaise ont décidé de s’installer à Milan avec leurs 3 enfants. Cela a été rendu possible par sa démission de la fonction publique française et la création de sa société de conseil VELICA S.A.S., mettant à profit sa double expertise aéronautique et nautique.

Sur place, il participe activement aux travaux d’un groupe d’entrepreneurs français. Ce chef d’entreprise bien occupé s’investit aussi dans la vie politique parce que, justement, elle ne doit pas être réservée aux professionnels de la politique, justifie-t-il.

Hugues se retrouve totalement dans les grands choix de l’UDI : “le centre droit a toujours été pour moi le positionnement politique intelligent. Une bonne idée n’est ni de droite ni de gauche, elle est bonne !”

Notre nouvel élu compte bien exploiter toute idée susceptible d’améliorer la situation des français d’Italie. Ingénieur dans l’âme, il va s’attacher aux plus minimes améliorations. Hugues se souvient, par exemple, avoir lancé une discussion, lors de la préparation des élections consulaires, qui a finalement conduit à modifier les horaires et le système des rendez-vous au consulat de Milan.

Hugues sait que le travail de terrain est primordial. Celui-ci commence par l’écoute : “nos concitoyens sont intéressés principalement par trois thèmes : la fiscalité, l’école française et les services consulaires.”

Pour mieux servir ses compatriotes, il ambitionne comme une évidence d’étoffer l’équipe UDI à Milan, “parce qu’on est toujours plus intelligents en équipe que seul”.

Déplacement au Maroc – Agadir (10 & 11 oct. 2015)

Jean-Claude Rozier, conseiller consulaire et président de l’UFE Agadir

Jean-Claude Rozier, conseiller consulaire et pdt de l’UFE Agadir

C’est la seconde fois depuis le début de mon mandat que je me rends au Maroc. J’ai répondu à l’invitation de Jean-Claude Rozier, conseiller consulaire et président de l’UFE Agadir qui compte plus de 800 membres grâce à son impulsion. Cette personnalité hors du commun a su fédérer les énergies et faire grandir cette association en un temps record. Ma visite à Agadir avait trois objectifs : rencontrer la communauté française et ses représentants, puis échanger avec les entreprises françaises implantées à Agadir et, enfin, mieux connaitre les opportunités économiques de la région, notamment dans le domaine du tourisme.

Le programme de 14 visites en 2 jours préparé par Marc Peltot, notre consul général, a comblé mes attentes.

Communauté française

Conseil_consulaireRéunion autour du consul

(g à d) : Marc Peltot, consul général de France ; Jean-Claude Rozier, conseiller consulaire et président de l’UFE Agadir ; Isabelle Derlon, conseillère consulaire ; Olivier Cadic ; Franck Guillet, trésorier de la  Société française de bienfaisance (SFB)

Au Riad Villa Blanche, ma première réunion travail pour évoquer les attentes de la communauté française. Le consul général Marc Peltot nous a fait un point sur le site d’Agadir, destination très prisée par nos retraités. Sur les 4500 inscrits, 42% sont des retraités âgés de 60 ans et plus. C’est le taux de retraités le plus élevé du réseau à comparer avec le Maroc (28%) et

Marc Peltot, consul général de France

Marc Peltot, consul général

la moyenne mondiale (12%). Chaque jour, un compatriote se présente au consulat pour signaler qu’il n’a pas reçu sa retraite. Ses services établissent des certificats d’existence à tour de bras.

Il faut ajouter les 5 à 8000 Français qui viennent à partir de fin octobre avec leur camping car haut de gamme pour occuper chacun 60 mètre carrés au camping pendant 178 jours.

Isabelle Derlon et Jean-Claude Rozier ont souligné l’esprit de solidarité qui anime la communauté française d’Agadir. En témoigne la présence à notre réunion de Franck Guillet, trésorier de la société française de bienfaisance.

Crocoparc2Soirée UFE au Crocoparc

Le 10 octobre, au Crocoparc d’Agadir, Jean-Claude Rozier, conseiller consulaire et président de l’UFE locale, a rassemblé près de 300 Français pour échanger de manière libre et conviviale.

Les principales préoccupations de mes compatriotes sont les suivantes : le coût de la scolarité au lycée français, les conditions d’accès à la Caisse des Français de l’étranger  (délai de carence de 6 mois), l’absence de maison de retraite et la situation des personnes âgées dépendantes.

Lors de cette soirée, Jean-Claude a remis aux participants, en avant-première, le tout nouveau guide de l’adhérent UFE 2015/2016.

CrocoparcUFENous nous sommes réunis dans un lieu où l’on accède à travers l’immense gueule d’un crocodile ! Crocoparc est un parc à crocodiles de 4 hectares, en l’occurrence 300 crocodiles du Nil pouvant atteindre 6 mètres et peser une tonne, vivant dans un écosystème reconstitué où l’on dénombre 300 espèces de végétaux.

Ce parc exceptionnel est administré par un homme qui l’est tout autant, Philippe Alleon, par ailleurs membre du bureau UFE. Grâce à lui, nous avons vécu une soirée inoubliable. Ouvert l’été dernier, Crocoparc, fondé par Luc Fougeirol, est appelé à devenir un pôle touristique incontournable.

Bureau_UFERéunion du bureau de l’UFE

L’UFE Section Agadir, présidée par Jean-Claude Rozier, force l’admiration. Elle n’est pas puissante de 850 membres par hasard. Elle foisonne d’activités. Son président lui insuffle une véritable vision.

Lors de la réunion du Bureau, à laquelle j’ai été convié, ses membres ont notamment réfléchi à la construction d’une maison de retraite, préoccupation récurrente des Français d’Agadir. Toutes les propositions permettant une amélioration de l’offre de prise en charge des soins sont analysées afin d’offrir des solutions de bon rapport qualité-prix.

Retraités français

DyarProjet résidentiel Dyar Shemsi

J’ai visité un complexe immobilier pour retraités, implanté dans une orangeraie à une quarantaine de kilomètres d’Agadir. L’endroit comprendra 242 villas, à terme. Une centaine de villas ont déjà été livrées, dont 80% ont été acquises par des résidents français !

Ce complexe comprend, en guise de parties communes, un restaurant, un golf, une piscine, une bibliothèque et des installations médicales.

La résidence Dyar Shemsi est administrée par Isabelle Derlon, conseillère consulaire, qui m’a organisé une rencontre avec les résidents à l’issue du déjeuner en présence de Pascal Capdevielle, conseiller consulaire venu de Fès pour l’occasion.

Enseignement

Lycee1Lycée français d’Agadir (LFA)

La visite de l’établissement a été organisée par le proviseur Christian Claverie (à droite de l’image). Le lycée du réseau OSUI (Office scolaire et universitaire international) s’est agrandi et modernisé après la fusion avec le groupe scolaire Paul Gauguin, de manière à accueillir plus de 1200 élèves.

Cette fusion s’est remarquablement concrétisée, grâce à l’action pragmatique du proviseur et solidaire des équipes de la MLF, Mission Laïque française et de l’AEFE.

Les programmes s’appuient sur les valeurs de l’enseignement français à l’étranger : neutralité religieuse et politique, tolérance et solidarité, mais aussi souci de l’excellence, résume Christian Claverie.

Lycee2Les 1241 élèves présents à la rentrée 2015, dont 388 Français, se répartissent de la petite section à la terminale.

Le LFA est le seul établissement d’Agadir qui assure, selon les programmes français et dans le respect de la Convention culturelle franco-marocaine, la préparation au baccalauréat français et à l’option internationale de ce baccalauréat.

Culture française

InstitutInstitut français d’Agadir

Les Français d’Agadir peuvent s’enorgueillir de leur Institut français, dont j’ai fait la découverte en compagnie de son directeur, Franck Patillot (à droite de l’image, à côté du consul Marc Peltot). La programmation culturelle est éclectique et abondante (opéra, cinéma, théâtre, concert, expos, ateliers thématiques…).

Actuellement, l’Institut s’associe à la COP21 en programmant des films et expositions liés à la thématique du climat, tels que les travaux de Yann-Arthus Bertrand. Notons aussi que l’Institut fait rayonner les artistes marocains en accueillant leurs oeuvres.

Solidarité

HayatiAssociation Hayati

Née en 2001, l’association Hayati, a pour vocation de venir en aide aux mamans seules, en difficultés ou dans une situation précaire. Elle prend en charge plus de 120 enfants de zéro à six ans dans des structures adaptées (nurserie, maternelles…), ce qui permet notamment à leurs mères de pouvoir travailler.

Photo (g. à d) : Danielle Billat ; Abdallah Taoufiq, vice-président ; Abdeljalil Labhar, président ; Olivier Cadic ; Marc Peltot, consul général de France ; Isabelle Derlon, conseillère consulaire ; Naima Anajjar.

Chambre de commerce

CFCIMPénurie de cadres français

Je remercie Frédéric Faillières, délégué régional Agadir de la Chambre française du commerce et de l’industrie du Maroc (CFCIM) de m’avoir accueilli avec des chefs d’entreprises français de tous secteurs. Nos échanges furent riches et constructifs.

Les entrepreneurs présents ont regretté la difficulté de recruter des cadres français. Les candidats à l’expatriation sont attentifs à de nombreux critères contextuels, tels que la qualité de l’enseignement.

Une difficulté administrative les rebute clairement : l’obligation du visa du ministère du Travail marocain sur tous les contrats de travail des expatriés. En effet, il faut souvent plusieurs mois pour obtenir ledit visa. En outre, ceux-ci ne sont valables qu’un an, créant une insécurité juridique et rendant impossible la conclusion d’un CDI.

Suite à mon premier déplacement au Maroc, j’avais interpellé le gouvernement sur ce statut de « Contrat de travail étranger », entretenant une précarité pour 3000 Français au Maroc (lire : Ma question écrite pour le respect des droits des salariés français au Maroc). J’attends une réponse.

A peine revenu en France, Khalil Nazih, directeur régional du Centre régional des Investissements (CRI), m’a prévenu qu’il avait contacté ses collègues du ministère de l’Emploi (ANAPEC) pour essayer d’éclaircir les procédures des contrats de travail pour les étrangers.

TwizyPhoto : Mme Peltot, épouse du consul et architecte cultive le sens de l’esthétique et de la promotion des produits français en se déplaçant dans Agadir avec la Twizy, bi-place électrique et fun de Renault.

J’ai rencontré Lahoucine Rachdi, le pdg de Sodisma, le tout nouveau site Renault-Dacia au centre d’Agadir, qui m’a fait part de ses ambitions.

Je remercie de leur présence et de leur contribution à notre réunion : Mmes Bouche (Jean Duflot) ; Hamza (Guy Cotten) ; Lorey (Ostréicultrice), ainsi que MM. Alleon (Comptoir agricole de Souss) ; Benhayoune (Biougra Motoculture) ; Bouche (Jean Duflot) ; Brunet (WebHelp) ; Capoen (Caoba) ; Guillet (Gadimat) ; Letorterec (Afriquia Réfrigération) ; Magnien (Next) ; Maurel (Marmara Agadir).

Opportunités commerciales

Ecolodge_déjeunerDéveloppement économique régional – Souss Massa –

(g à d) : Khalil Nazih, directeur régional du Centre régional des Investissements (CRI) ; Olivier Cadic ; Mme Peltot, épouse du consul ; Hassan Aboutayeb, directeur de l’Ecolodge Atlas Kasbah ; Hélène Aboutayeb ; Mohamed El Yazid Zellou, Wali de la région Souss Massa et gouverneur d’Agadir ; Marc Peltot, consul général de France ; Brahim Hafidi, président du conseil régional Souss Massa

Le déjeuner de travail réunissant le wali (équivalent du préfet), le président de la région et le directeur du centre régional des Investissements m’a permis de rencontrer des personnalités brillantes. Ce fût un véritable honneur car j’ai pu échanger directement avec les acteurs du développement régional. Ils ont une vraie stratégie de partenariat avec nos régions à l’image de ce qui s’est fait avec l’Isère pour les circuits touristiques. Il a été identifié quatre axes de progression, propices à des partenariats en tous genres avec nos entreprises :
– le tourisme dont les atouts sont évidents, représente l’avenir de la région. Ils ont créé un fonds pour les TPE afin de garantir les prêts sans caution pour dynamiser l’offre ;
– l’agriculture (fruits, légumes, agrumes…) qui doit relever le défi de l’économie d’eau ;
– le secteur de la santé qui se dote d’infrastructures hospitalières et universitaires ;
– les activités de transformation des produits de la pêche.

A l’évidence, les opportunités sont nombreuses pour les entrepreneurs qui souhaitent contribuer à développer une région qui a tout pour devenir la Floride de l’Europe.

Port_AgadirPort d’Agadir

Implanté au fond d’une baie radieuse, le port d’Agadir fascine depuis le XVIème siècle. Il est aujourd’hui le premier port de pêche et quatrième port de commerce au Maroc.

Sur place, j’ai fait la rencontre d’Abdelaziz Lansari, devenu commandant du port après une carrière au long court. Il m’a présenté les infrastructures qui permettent à Agadir de jouer le triple rôle de port de pêche, de commerce et de plaisance.

Photo : Marc Peltot, consul général ; Abdelaziz Lansari, commandant du port et Olivier Cadic

Un pays ouvert aux entrepreneurs

Convention_nationaleConvention nationale

L’Institut français abritait la convention qui réunissait les autoentrepreneurs marocains venus des quatre coins du pays. Un événement organisé par Ali Alahiane, directeur du complexe d’accueil et d’insertion Tilila (à gauche sur l’image). Une belle occasion de m’émerveiller devant le nombre de jeunes qui avaient fait le choix de prendre leur destin en main. Cette jeunesse a confiance en elle. Je suis convaincu qu’elle ira loin.

Tourisme durable

Le tourisme marocain (8,6% du PIB) génère 500.000 emplois directs et 1,9 millions d’emplois indirects.

Ecolodge_proprietairesEcolodge Atlas Kasbah

Mettant à profit son savoir-faire en tourisme durable, Hassam Aboutayeb et son épouse Hélène ont fondé en 2009 l’Ecolodge Atlas Kasbah, un hébergement enchanteur fondé sur le développement durable, situé sur les premiers contreforts de l’Atlas, tout près d’Agadir.

A souligner que Hassan est également président du RDTR, le Réseau du tourisme régional, qui labellise une quarantaine d’hébergements ruraux dès lors qu’ils respectent une charte Qualité et Environnement.

Photo : Hassan Aboutayeb et sa femme Hélène. Tous deux sont titulaires d’un master en développement durable. Lui est marocain, elle est française.

Taghazout_BayLe projet Taghazout Bay

Je me suis rendu sur le site qui développe un projet de station balnéaire de 8000 lits, nommé Taghazout Bay. Il a été confié à la Société d’aménagement et de promotion de la station Taghazout (SAPST), dont le capital a été constitué sous forme de partenariat public (65%) / privé (35%).

Habib Ahechmoud, directeur chargé de mission auprès du directeur général de la SAPST, m’a expliqué qu’il réalisait cette station en plaçant le tourisme durable au cœur de ses priorités.

En effet, ce projet s’inscrit dans un cadre naturel exceptionnel et se déploiera, dès 2016, sur une bande côtière de 4,5km de plages au nord d’Agadir.

SofitelSofitel Agadir

Kamil Ennadifi, directeur d’exploitation du Sofitel d’Agadir m’a permis de compléter mon tour d’horizon des perspectives de développement touristique d’Agadir et de sa région.

Les deux hôtels Sofitel d’Agadir font partie des joyaux de la chaîne d’hôtels de luxe du groupe Accor.

L’Ecole bilingue de Londres fête ses 10 ans

Lorsqu’une organisation fête ses 10 ans, on peut discuter de savoir si c’est déjà beaucoup ou encore peu, mais pas du fait qu’il s’agisse d’un accomplissement. Dix bougies marquent aussi un pan de vie pour ses fondateurs, signe de leur passion et gage de leur bonne conduite des affaires.

Alors on trinque ! On trinque pour conjurer définitivement les petites misères qui restent loin derrière et savourer le bonheur d’entreprendre, ce bonheur si particulier d’avoir fait œuvre utile à la société, comme celui d’ouvrir une école.

“L’enfant est au centre de nos préoccupations et quel bonheur de constater, au quotidien, que nos élèves s’épanouissent et progressent dans la joie”, résume Véronique Ferreira, directrice pédagogique et fondatrice de l’école avec Franck Laurans qui occupe le rôle de directeur administratif.

Véronique Ferreira, directrice pédagogique et cofondatrice de l'Ecole bilingue de Londres, et Olivier Cadic

Véronique Ferreira, directrice pédagogique et cofondatrice de l’Ecole bilingue de Londres, et Olivier Cadic

Le 21 janvier dernier, ils ont tenu à célébrer une décennie d’efforts en faveur de l’enseignement franco-anglais à Londres. L’anniversaire de l’école aura administrativement lieu en septembre prochain. Parents d’élèves et collègues sont venus congratuler Véronique et Franck, dans leurs locaux à deux pas de la gare de Paddington, en présence de nombreux officiels, dont le consul général Olivier Chambard.

L’institution accueille 120 enfants, de la maternelle au primaire, alternant un enseignement en langue française et anglaise qui a fait l’objet d’une procédure d’homologation en 2006, attestant de sa conformité aux programmes et aux objectifs pédagogiques de l’Education nationale. L’Ecole bilingue est l’une des 11 écoles à être dans ce cas à Londres.

Se conformer aux règles applicables en France ne signifie pas être conformiste, puisque l’esprit d’innovation a toujours soufflé sur l’établissement, au point que les mots “atypique ou unique  sont le plus souvent employés pour décrire l’école”, se flatte Véronique.

On ne réussit pas tout seul : Véronique et Franck ont salué leur équipe d’une vingtaine de personnes pour leur implication sans faille et leur contribution éclairée dans cette aventure. De plus, les  fondateurs disent s’être toujours sentis encouragés par les parents et les institutions officielles (ambassade, Education nationale…), tout comme ils ont pu compter sur leur propre famille, notamment pour contribuer aux travaux de l’établissement…

Cette réception est aussi un clin d’œil à ceux qui dirigent une école homologuée à Londres, d’autant plus s’ils ont accompli ce chemin initiatique de la création d’entreprise. Comme le dit si bien Véronique: “Naïveté, courage, innovation, ambition, intuition, volonté, inconscience, énergie, acharnement… il nous aura fallu un peu de tout cela pour construire doucement mais surement, cette petite école dont nous sommes si fiers aujourd’hui.” (voir la liste des établissements londoniens).

Véronique et Franck vous donnent rendez-vous le 28 mai prochain pour la fête de l’école qui réunira les élèves et anciens élèves, ainsi que leurs parents, autour d’ateliers ludiques. Une mosaïque, en cours de réalisation, sera alors révélée !

Annie Burnside va recevoir la légion d’honneur

Annie Burnside

Annie Burnside

Par décret du Président de la République, en date du 18 avril 2014, Annie Burnside a été nommée au grade de chevalier de la légion d’honneur.

Je partage sa joie et sa fierté républicaine.

Annie mérite amplement cette distinction pour le service qu’elle accomplit au service de nos compatriotes du Royaume-Uni et pour son travail de promotion de la culture française, notamment à travers l’éducation des enfants.

Professeur de langue et de civilisation françaises, elle fonde l’Alliance française de Bristol en 1983, ville où elle est établie depuis 1970. Dix ans plus tard, elle prend le mandat de consul honoraire de France à Bristol, afin d’aider, bénévolement, les Français dans tous types de démarches auprès du consulat.

De 1980 à 1998, elle aura dirigé l’Ecole française de Bristol, une institution co-fondée avec deux amis enseignantes par goût de la pédagogie et amour de notre langue (lire : “L’école française de Bristol fête ses 30 ans” du 1 août 2010). En conclusion de son aventure, Annie expliquait sur ce blog que “l’enseignement du Français en dehors de Londres pourrait être mieux structuré si le soutien linguistique, tel qu’il est prodigué à l’Ecole française de Bristol, pouvait être encouragé par le ministère de l’Education nationale.”

Son altruisme, son énergie communicative, alliée à une grande intelligence, font d’Annie l’un des personnages les plus remarquables et les plus attachants de notre communauté française.

Passionnée par le service aux autres, Annie est devenue conseillère élue à l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger, sur la liste que j’ai eu le plaisir de conduire en 2006 (lire : “Annie Burnside rejoint l’AFE” du 13 avril 2013). Elle siège aussi à la Commission de l’Union européenne, tout en assistant aux débats de la commission Enseignement car, évidemment, le sujet la captive.

J’adresse à Annie mes félicitations admiratives et affectueuses.

Mes rencontres auprès des UFE de Médine, Alger et Annaba, article dans La Voix de la France

Article dans La Voix de la France n°558 : «Création de l’UFE Médine»
Cet article fait référence à mon déplacement au Moyen-Orient, en février dernier.

« Inauguration de l’UFE Médine »
“La mise en place officielle de la représentation UFE de Médine a eu lieu le 24 février dernier en présence d’Olivier Cadic, Sénateur représentant les Français établis hors de France et d’Alain Ménargues, conseiller consulaire UFE de la circonscription Djeddah-Sanaa. Les membres du Conseil d’administration de l’UFE Médine et les participants à la cérémonie ont vivement regretté l’absence de Nadia Chaaya, conseiller consulaire UFE qui les a fortement aidés et guidés pour construire cette représentation”. Lire la suite : UFE Médine

La voix de la France_juin_2015Articles dans La Voix de la France n°558 : «Les UFE du monde»
Les 2 articles « UFE Alger » et « UFE Annaba » relatent ma rencontre avec les communautés françaises de ces deux villes, au début janvier.

« L’UFE Alger »
“Tourner sans ronronner, est l’adage de la présidente de l’UFE Alger, Blandine Donot. Rechercher de nouvelles activités, des rencontres inédites, des liens entre la communauté francophone d’Alger et les Algériens. La détermination et la générosité de l’équipe dirigeante, composée en quasi-totalité de femmes, se traduit en chiffres : entre 2013 et 2014, 72% d’adhésions supplémentaires. Qui dit mieux ?” Lire la suite UFE_Alger_UFE_Annaba

« L’UFE Annaba »
“Le temps a beaucoup tamisé le rayonnement français à Annaba. Fermé en 1993 pour cause de troubles civils, le lycée français Pierre et Marie Curie n’a jamais rouvert ses portes. Il fut le creuset de la culture française pour de nombreuses générations. Aujourd’hui, « les expatriés ne veulent pas venir parce qu’ils n’ont pas la possibilité de scolariser leurs enfants », déplore Sabri Mêle, conseiller AFE et président de L’UFE Annaba.”
Lire la suite UFE_Alger_UFE_Annaba

Déplacement en Roumanie – Bucarest & Cluj-Napoca (23 au 25 sept. 2015)

La première année de mon mandat de sénateur s’est ponctuée par un déplacement en Roumanie. Le conseiller consulaire UDI, Benoit Mayrand, m’a accompagné tout au long d’un parcours passionnant. Celui-ci a débuté devant le match de coupe du monde de rugby France-Roumanie (!), au milieu de la communauté française, et il s’est conclu à Cluj, capitale européenne 2015 de la jeunesse française, à la rencontre de jeunes français venus étudier la médecine.

Communauté française

UDI MatchFrance-Roumanie de rugby !
Au restaurant “Ici et Là” de Bucarest, Benoit Mayrand a organisé une soirée conviviale avec la communauté française de Roumanie, en soutien aux Bleus qui affrontaient l’équipe de Roumanie, lors de la coupe du monde de Rugby. Des Français entrepreneurs qui m’ont dressé un portrait élogieux de la Roumanie très différent des clichés colportés malheureusement parfois en France.

 
 

Enseignement

L1 WP_20150924_10_30_00_ProLycée français Anna de Noailles

Les locaux du lycée français de Bucarest sont flambant neufs et accueillent 1100 élèves. Depuis 2005, leur nombre a cru de 135%.

On relève 100% de réussite au bac ! Comment faire mieux ? Pas étonnant que 28% des élèves s’orientent ensuite vers une classe préparatoire aux grandes écoles.

Autre sujet de fierté : 9 juillet dernier, une élève roumaine de terminale L a décroché le 1er Prix au concours général de philosophie.

L2 WP_20150924_12_24_36_Pro(Photo) Je suis entouré de la proviseure Carole Soulagne et Gilles Antoine, président de la Fondation du lycée réunissant les parents d’élèves, et deux membres de l’équipe de direction.

Félicitations à la Fondation du lycée et aux équipes administratives et pédagogiques de l’établissement. En très peu de temps, tous ces acteurs sont parvenus à un résultat qui fait honneur à notre système d’enseignement français à l’étranger.

Fête de la gastronomie

G1 Gastro WP_20150924_13_02_35_ProTrois jours durant, François Saint-Paul, ambassadeur de France en Roumanie, a brillamment soutenu la fête de la gastronomie, grand rendez-vous annuel de la Chambre de commerce française en Roumanie, destiné à rapprocher les cuisines française et roumaine.

 

 

 

 

G4 Gastro WP_20150923_22_14_02_Pro

Le soir de mon arrivée, l’ambassadeur avait organisé un dîner à la Résidence en l’honneur de Simone Zanoni, chef étoilé du Trianon Palace, venu de Versailles à Bucarest pour l’occasion.
 
 
 
 
 
G3 GastroC DSC_8372Le lendemain midi, François Saint-Paul a animé la conférence de presse et accueilli de nombreux visiteurs à la Résidence pour leur faire découvrir des recettes roumaines, revisitées à la française. Une expérience culinaire unanimement appréciée.
 
 
 
 
 
 
Gastro WP_20150924_21_53_46_ProLe soir même, Simone Zanoni (sur la photo) officiait dans les cuisines du Hilton pour nous offrir un menu sublime mettant en valeur des produits d’exception issus de nos terroirs. Un moment assurément inoubliable, tant pour les convives que pour les équipes des cuisines du Hilton !
 
 
 

Relations commerciales

CH1 CCI WP_20150924_19_03_44_ProChambre de commerce française en Roumanie

La CCIFER compte 500 entreprises adhérentes qui pèsent ensemble 15% du PIB roumain et fournissent 150.000 emplois !

Si on trouve en Roumanie presque tout le CAC 40, il ne faut pas oublier tout un lot de start-up françaises qui présentent des réussites spectaculaires.

La France est le 4ème partenaire commercial et le 5ème investisseur de la Roumanie.

(g. à d.) Dana Gruia Dufaut, conseillère consulaire et administratrice de la chambre ; Olivier Cadic ; Eric Faidy, président de CCIFER et directeur Michelin Europe et Adriana Record, directrice exécutive de la CCIFER.

CH2 CCI WP_20150924_19_07_05_ProA souligner que la Chambre a rédigé un livre blanc “Compétitivité” sur la base des propositions de ses membres. L’ouvrage vise à renforcer les atouts de la Roumanie et lui permettre de développer de nouveaux avantages comparatifs, afin de gagner une place privilégiée dans l’économie mondiale. L’initiative a rencontré un fort succès médiatique.

Eric Faidy, président de la Chambre, insiste sur l’environnement francophile du pays, très propice au développement des affaires.

Entrepreneuriat

Maz 1 Maz WP_20150924_19_23_33_ProParmi les réussites françaises en Roumanie, on cite Mazars, le cabinet d’audit et de conseil devenu une référence internationale. J’ai participé à leur réception célébrant le 20eme anniversaire de leur présence en Roumanie.

 

 

 

Réunion consulaire

Réunion consulaire 12030483_10153759514613816_7893099841212455265_oRéunion consulaire autour de l’ambassadeur pour discuter des priorités concernant les Français de Roumanie. Tous m’ont invité à les aider à promouvoir un pays qui offre d’excellentes perspectives économiques et un cadre de vie très attractif.

(g. à d.) Dana Gruia Dufaut, conseiller consulaire ; Olivier Cadic ; François Saint-Paul, ambassadeur ; Christian Le Maître, conseiller consulaire ; Benoit Mayrand, conseiller consulaire

Culture française

Institut 12003911_10153760101058816_6700402542439305101_nL’Institut Français de Bucarest est l’un des établissements culturels les plus importants de la capitale roumaine. Il offre une programmation riche et variée pour un public roumain très francophile et renvoie une fort belle image de la France.

Symbole d’ouverture sur l’extérieur, l’Institut a été le dernier établissement culturel à fermer après l’arrivée au pouvoir des communistes, et le premier à ouvrir, dès 1970, à la faveur d’une période de détente politique.

 

Institut_RoumanieL’Institut français de Bucarest dispose d’une médiathèque (bibliothèque pour adultes, bibliothèque pour enfants et une sono-videothèque) qui possède quelque 35.000 documents.

Il abrite également une salle de cinéma de 240 places qui permet d’offrir un programme quotidien de films. Il propose chaque semaine des conférences sur divers sujets

L’espace réservé aux cours de langue accueille, chaque année, près de 2 500 apprenants.

Institut 11145188_10153760101253816_4516753615593680816_nEn compagnie de Christophe Pomez, directeur de l’Institut et Christophe Gigaudaut, conseiller de coopération et d’action culturelle.

 

 

 

 

Coopération judiciaire

Charlotte Broissand CoopeLe Ministère des Affaires étrangères et du développement international mène une politique de coopération régionale pour la protection et la promotion des droits de l’enfant en Roumanie, en Bulgarie et en République de Moldavie. Charlotte Broissand, attachée de coopération régionale « Droits de l’enfant » à l’ambassade m’a présenté les deux objectifs principaux de sa mission: Améliorer les conditions de l’audition et la prise en charge des mineurs victimes ou témoins d’infractions ; Développer la prise en charge socio-éducative des mineurs délinquants.

 

UDI

UDI 10730939_10208026217356997_6775357170889591667_nLancement UDI Roumanie

Rencontres et discussions très intéressantes lors du lancement officiel l’UDI-Roumanie. Benoit Mayrand a été nommé cet été délégué UDI pour la circonscription consulaire de Bucarest qui regroupe la Roumanie et la Moldavie.

Sur la photo, nous reconnaitrons Christian Le Maître, Valentin Menini-Nastasel, Olivier Cadic, Jean Pierre Vigroux, Pierre Guerin, Jean-Michel Invernizzi, Oana Miu et Fred de La Taille.

Cluj – Enseignement Supérieur

C1 Clujlab1Visite de l’université de médecine de Cluj-Napoca

L’Europe offre de nouvelles perspectives aux étudiants : ils sont désormais libres de pouvoir étudier là où ils le souhaitent. 1 100 étudiants français sont inscrits à Cluj pour devenir médecin, dentiste, pharmacien ou encore vétérinaire.

Certains bénéficient même de bourses de la part de Conseils généraux en France. En contrepartie, ils prennent l’engagement d’exercer pendant cinq ans dans le département qui participe à leur frais d’études.

C2 ClujfacEchanges avec les étudiants français de Cluj – Napoca

J’ai discuté avec nos étudiants au sujet de leur nouvelle situation de Français expatriés, en compagnie de Benoît Mayrand, conseiller consulaire de Roumanie.

Mon intervention avait été préparée grâce aux conseils de Benoît Bavouset, directeur de l’Institut Français à Cluj-Napoca (IFC) et Alexis Grand, consul général de France en Roumanie.

C3 Clujfac3Séminaire d’intégration des étudiants français

Les Français et francophones inscrits dans les filières médicales de l’Université de médecine et pharmacie (UMF) et à l’Université de médecine vétérinaire (USAMV) ont eu droit à un séminaire d’intégration organisé à Cluj, du 21 au 26 septembre, par l’Institut français de Roumanie – filiale de Cluj, l’ambassade de France en Roumanie et la Corporation des Étudiants en médecine de Cluj.

Un événement réalisé en partenariat avec l’UMF, l’USAMV, la mairie de Cluj et le Club francophone d’affaires de Cluj.

C4 Clujfac5Un remarquable guide de l’étudiant à Cluj

Tout a été mis en œuvre au cours du séminaire d’intégration, où j’ai aussi rencontré des parents d’élèves, afin d’informer, rassurer et motiver les participants.

Toutes mes félicitations à François Saint-Paul, notre ambassadeur à Bucarest, et à tous ceux qui se sont investis pour créer et animer ce séminaire particulièrement réussi.

PJL Santé : ma promotion du Petit Déjeuner à la française

Je ne vous apprendrai rien sur le modèle alimentaire français qui s’articule autour de trois repas, à commencer par le petit-déjeuner.

petitdejSigne des temps, de plus en plus de Français commencent leur journée sans même avaler un petit-déjeuner qui doit normalement contribuer aux apports énergétiques de la journée à hauteur de 20 à 25 %.

Les enfants sont les plus touchés par cette tendance : 3 à 4 élèves par classe arrivent le ventre vide à l’école. Ce phénomène est encore plus marqué dans les milieux défavorisés (1)

Dans le cadre du projet de loi sur “Modernisation du système de santé”, j’ai trouvé légitime de poser l’amendement n°126 pour enrayer le déclin du petit déjeuner dit “à la française” (jus de fruits, boisson chaude, tartines, viennoiserie…).

Toutes les études scientifiques montrent que la prise d’un petit-déjeuner équilibré est associé à de meilleures capacités cognitives (mémorisation, concentration), une réduction de la fatigue et, par conséquent, de meilleures performances.

Dix-neuf collègues sénateurs (2) ont co-signé mon amendement dans le but de préserver un repas indispensable à une bonne hygiène de vie et répondre de surcroît à l’inquiétude de nos producteurs français de jus de fruits, de lait, de pain ou de confiture.

Peine perdue, la ministre Marisol Touraine s’est rangée à l’avis de la Commission qui estime que ce type de campagne ne relève pas de la compétence du législateur, mais plutôt des missions de l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé).

En collaboration avec le “Collectif du petit-déjeuner à la française”, des actions de sensibilisation grand public sont d’ores et déjà programmées, dont je vous parlerai prochainement.

(1) Enquête CCAF 2013 du CREDOC
(2) Je remercie chaleureusement mes collègues : Mmes  BILLON, DEROMEDI, GATEL et LOISIER et MM.  G. BAILLY, CANEVET, CHAIZE, CHASSEING, CHATILLON, DELAHAYE, DELATTRE, DUVERNOIS, FALCO, GABOUTY, GUERRIAU, KERN, LASSERRE, LUCHE et MASCLET

photo wikimedia

Notre projet ( Partie 2) : Fiscalité, Certificats de vie, Lutte contre les discriminations

olivier-cadic élections 2014Françaises et Français du Royaume-Uni,

Le 25 mai prochain (*), vous serez appelés à élire 9 conseillers consulaires. Ils succèderont à vos 6 conseillers à l’AFE.

Notre liste « L’union des Français du Royaume-Uni, rassemblement de la droite et du centre » soutenue par l’UMP, l’UDI et l’UFE a pour ambition de faire de la circonscription de Londres (Angleterre, Pays de Galles et Irlande du nord) un exemple d’amélioration du service public pour les Français vivant hors de France.

Dans un billet précédent (Lire : “Elections consulaires 2014 – Notre projet (1ère partie) : plan Consulat, plan Emploi, soutien aux entreprises françaises” du 25 avril 2014), nous avons évoqué les trois premiers points de notre programme :
1. L’amélioration de l’efficacité de l’administration consulaire grâce au plan Consulat,
2. L’aide à l’emploi des jeunes grâce au plan Emploi, autour de 5 priorités,
3. Le soutien aux entreprises françaises qui souhaitent opérer au Royaume-Uni.

Nous vous présentons aujourd’hui la suite de notre programme, à travers les 2 axes suivants :

4. Lutte contre les discriminations qui pèsent sur les Français établis hors de France

Fiscalité: Il faut supprimer le prélèvement de la CSG/CRDS de 15,5 % sur les revenus immobiliers des non-résidents. Cette taxe décidée par les socialistes, dès leur arrivée au pouvoir, est contraire au droit européen et à leurs propres engagements électoraux !

Handicap : Nous ne serons pas inactifs face à la volonté du gouvernement de reporter de 10 ans ses obligations légales à l’égard des personnes à mobilité réduite.

Certificat de vie : nous poursuivrons notre lutte contre l’obligation faite à nos ainés expatriés de produire chaque année la signature d’une autorité officielle pour continuer de percevoir leur retraite.

5. Resserrer les liens d’amitié entre la France et le Royaume-Uni

Partageons notre fierté d’être français ! En soutenant diverses associations et toutes les bonnes initiatives, nous souhaitons valoriser nos terroirs, promouvoir notre culture, et incarner la fraternité républicaine ou le devoir de souvenir.

Après Jersey et Guernesey, nous vous invitons à venir nous retrouver à Bristol (9 mai), à Cardiff (10 mai), à Kentish Town (12 mai), au lycée Charles de Gaulle à South-Kensington (13 mai) et à Ashford, Kent (14 mai). Pour connaitre les détails, suivez ce lien vers notre agenda.

Fidèlement,

Olivier Cadic
Tête de liste «L’union des Français du Royaume-Uni, rassemblement de la droite et du centre» avec le soutien de l’UMP, l’UDI et l’UFE
http://consulaires2014.oliviercadic.com
Retrouvez mon bilan sur : http://consulaires2014.oliviercadic.com/realisations

(*) Pour l’élection des conseillers consulaires, vous pouvez voter par internet à partir du portail www.votezaletranger.gouv.fr, du mercredi 14 mai 12h00 au mardi 20 mai 12h00 (heure de Paris).

NOTRE PROJET :

ENSEMBLE,
FAISONS DE LA CIRCONSCRIPTION DE LONDRES
UN EXEMPLE D’AMELIORATION DU SERVICE PUBLIC
POUR LES FRANÇAIS VIVANT HORS DE FRANCE !

4. SUPPRIMONS LES DISCRIMINATIONS QUI PÈSENT SUR LES FRANÇAIS ÉTABLIS HORS DE FRANCE

Nous demandons la suppression des discriminations injustes. Il n’est pas acceptable que les Français établis au Royaume-Uni se voient infliger la double peine fiscale et sociale.

4.1 – Luttons contre les discriminations fiscales
Est-il normal que les non-résidents payent la CSG-CRDS sur les revenus immobiliers en France alors qu’ils ne bénéficient pas de la sécurité sociale ? Réclamons l’abandon de ce prélèvement décidé par la gauche et le remboursement des sommes injustement perçues (Lire : “Actualité fiscale pour les non-résidents : hâtez-vous de faire une réclamation contentieuse au sujet de vos prélèvements CSG/CRDS” du 29 avril 2014).

4.2 – Remplaçons le certificat de vie demandé par les caisses de retraite par une attestation sur l’honneur

4.3 – Faisons respecter l’obligation d’accessibilité des personnes à mobilité réduite dans nos établissements publics à l’étranger

4.4 – Améliorons et clarifions le système de couverture sociale des Français de l’étranger et défendons la continuité de l’aide gratuite et publique pour les patients du dispensaire français à Londres

4.5 – Levons les obstacles qui empêchent nos enfants en universités britanniques de faire un stage professionnel en France !

5. RESSERRONS LES LIENS D’AMITIÉ ENTRE LA FRANCE ET LE ROYAUME-UNI

La double nationalité doit être protégée. Le rattachement à la communauté nationale peut être favorisé par des actions concrètes ou symboliques. La promotion de la culture française doit être une priorité car elle participe au rayonnement de la France dans le monde.

5.1 – Protégeons la double nationalité : elle est une chance pour nos deux pays

5.2 – Aidons les associations qui font partager la culture française

5.3 – Favorisons le rattachement à la communauté nationale par des actions concrètes ou symboliques, comme cultiver le devoir de mémoire en popularisant le port du bleuet
« Si jamais les Anglais viennent à la maison, ne les repoussez pas car, quoi que l’on dise sur eux, tous les Français que nous sommes en Angleterre, nous avons été accueillis comme des frères. » (Extrait de la dernière lettre à ses parents de Marcel Labas, membre du commando Kieffer, quelques heures avant de périr le 6 juin 44 lors du débarquement sur les plages de Normandie)

5.4 – La promotion de la culture française est une priorité : créons une coordination pour promouvoir les artistes français au Royaume-Uni !

Lire notre programme sur le site de campagne

Si vous souhaitez vous aussi encourager notre action, vous pouvez nous envoyer un message à notre comité de soutien : soutienconsulaires@oliviercadic.com

Pour nous contacter, merci d’adresser votre courriel à consulaires@oliviercadic.com.

Elections consulaires 2014 : Lettre de soutien de Norohasina Harris, directrice de La Marelle et l’Ecole Tricolore, petites écoles FLAM

A l’approche des élections, des personnalités de la société civile et du monde politique nous ont témoigné leur soutien

Si vous souhaiter exprimer votre soutien, merci de nous adresser un courriel à soutienconsulaires@oliviercadic.com

J’ai reçu avec une grande joie la lettre de soutien de Norohasina Harris. A mes yeux, elle incarne le dynamisme exceptionnel du programme Flam au Royaume-Uni puisqu’elle a déjà ouvert deux “petites écoles”. Norohasina illustre aussi toute l’ambition du plan Ecole car elle va prochainement ouvrir une Free school primaire bilingue, à Bromley, pour délivrer un enseignement franco-anglais et gratuit.

Norohasina me témoigne de la reconnaissance, mais c’est elle qu’il faut infiniment remercier au nom de notre communauté et au nom de la liste que je conduis intitulée « l’Union des Français du Royaume-Uni, rassemblement de la droite et du centre », soutenue par l’UMP, l’UDI et l’UFE.

Norohasina Harris« Je suis Mme Norohasina Harris, directrice des Petites Ecoles FLAM « La Marelle » et « L’Ecole Tricolore », ainsi que l’initiatrice du projet de l’Ecole primaire bilingue de Bromley qui ouvrira prochainement.

Je souhaiterais, par la présente, et au nom des familles dont les enfants sont scolarisés dans les 2 écoles, exprimer mon soutien à M. Olivier Cadic dans sa campagne électorale pour les élections consulaires du 25 mai 2014.

M. Olivier Cadic a démontré voici maintenant plus de 5 ans son engagement envers nos 2 écoles FLAM par sa présence régulière lors de nos rassemblements et fêtes divers. Grace à ses efforts soutenus, ses interventions rapides et à son soutien fidèle, il nous a permis d’ouvrir rapidement 2 écoles en 5 ans et nous a aussi aidés à mobiliser l’intérêt des familles françaises pour appuyer notre dossier de candidature pour l’ouverture d’une école primaire bilingue sur Bromley.

Aujourd’hui nous comptons plus de 200 élèves dans les 2 écoles réunies et sommes la preuve vivante de son succès dans l’accomplissement de son mandat de la création du Plan Ecole.

M. Cadic est un candidat aux multiples atouts : sérénité, transparence, engagement, fiabilité, volontarisme, intégrité n’en sont que quelques exemples.

Parmi les candidats de sa liste, j’aimerais également soutenir M. Roch Miambanzila, Président de la Marelle. M. Miambanzila a démontré un intérêt similaire, non seulement pour la scolarisation des élèves français au sein de la Marelle par son aide et engagement bénévoles envers notre Comité, mais également pour la vision de M. Cadic par ses présences et interventions aux journées pédagogiques et son engagement en tant que responsable auprès de la Fédération Parapluie FLAM nouvellement fondée pour apporter son aide aux écoles FLAM.

Nous avons pleine confiance en l’intégrité de M. Cadic et des candidats de sa liste et invitons nos compatriotes à lui apporter ses suffrages le 25 mai 2014. »

Norohasina Harris

Gravesend, le 16 mai 2014

Lire l’original de la lettre de soutien de Norohasina Harris

Lire aussi sur ce blog :
–  “Le premier Noël de l’Ecole Tricolore de Bromley” du 27 décembre 2013
–  “La Marelle fait la fête !” du 30 juillet 2013
–  “Création d’une fédération des écoles Flam au Royaume-Uni” du 21 juin 2013
–  “Manifestez-vous promptement pour la création d’une free school primaire bilingue à Bromley !” du 29 octobre 2012

Déplacement en Irlande – Dublin (7,8,9 septembre 2015)

Quatrième étape de mon déplacement en circonscription “Europe du Nord” : l’Irlande (Dublin). Je remercie Laurence Helaili-Chapuis pour sa présence et sa contribution à l’organisation de mes rencontres.

Communauté française

1 AmbassadeurJe suis reconnaissant à Jean-Pierre Thebault, ambassadeur de France à Dublin, de m’avoir permis de rencontrer la communauté française d’Irlande.

Un oranger sur le sol irlandais, jamais on ne le verra, mais les Français passent outre, car ils sont de plus en plus nombreux (8000 inscrits au consulat).

 

2 conseillers

Rencontre avec les conseillers consulaires (g. à d.) : Henri Leperlier, Laurence Helaili-Chapuis, Olivier Cadic, Amélie Dollé.

Ces élus représentent une communauté bouillonnante d’initiatives, mais qui sait aussi apprécier la douceur de vivre dans un formidable cadre naturel.

Culture française

3 Alliance OCVisite de l’Alliance Française de Dublin

Philippe Milloux, directeur et délégué général pour l’Irlande, m’a présenté les services de l’Alliance et le beau bâtiment qui l’abrite.

Le comité d’administration s’enorgueillit d’être présidé par Pat Cox, l’ancien président du Parlement européen.

4 AlliancePlus de 3000 élèves suivent actuellement des cours au centre de langue, c’est 30% de plus que l’an dernier ! On dénombre aussi 920 abonnés actifs à la médiathèque et on souligne enfin que 7500 spectateurs sont venus, l’an dernier, assister à la soixantaine d’événements culturels programmés par le centre.

42 salariés s’emploient à faire tourner l’Alliance, auxquels il faut ajouter le personnel du restaurant La Cocotte, au rez-de-chaussée.

Enseignement

5 lyceeEcole de Foxrock et Lycée Français International (LFI)

L’école primaire qui intègre les classes maternelles et primaires est située à Foxrock, une banlieue résidentielle de Dublin (où l’écrivain Samuel Beckett est né et a grandi). Cette école regroupe 302 élèves.

A 7 kilomètres de distance, on trouve le Lycée français d’Irlande (LFI), créé en 1967, qui accueille 202 élèves. Celui-ci fonctionne en capacité d’accueil maximum. Un projet de regroupement et d’agrandissement des établissements devient nécessaire.

6 lycee provVisite de l’école à Foxrock (visuel ci-dessous) et du Lycée français International (LFI) en compagnie de la proviseure, Anne-Sophie Gouix, du directeur de l’école primaire, Jérôme Bel et du conseiller culturel, Frédéric Rauser.

 

 

7 lycee locauxLe collège et le lycée sont localisés sur le même site que l’école anglo-allemande Saint Killian. Le programme Eurocampus rassemble les élèves pour certains cours à partir de la 5ème. Ainsi, les petits français, allemands ou irlandais suivent ensemble des cours de sciences, d’art, d’histoire-géo, en anglais.

A la fin du cursus en 3e, les enfants passent une double qualification : le Diplôme national de brevet (DNB) français et le Junior Certificate irlandais. Les résultats au bac sont remarquables : 100% de réussite avec 89% de mentions.

8 APERencontre avec les représentants des parents d’élèves du Lycée français d’Irlande (LFI) pour évoquer tous les sujets qui ont trait à la scolarité.

(g. à d.) Laurence Helaili-Chapuis, conseillère consulaire à Dublin ; Olivier Cadic ; Laurence Lagé et Xavier Nicoud, représentants APE

Entre l’organisation du café d’accueil aux parents, la galette des rois, la kermesse, les photos de classe, la bourse aux livres, la création d’un annuaire pour favoriser le covoiturage… les occupations ne manquent pas au sein de cette association exemplaire.

Dialogue social

9 DalogueJ’ai échangé sur le thème du dialogue social avec Gérard Brady (sur l’image), économiste en chef à l’Irish Business and Employers Confederation, l’IBEC, équivalent du Medef en France.

A travers ses membres, L’IBEC représente 70% de l’emploi privé en Irlande !

Sur le même sujet du dialogue social, j’avais échangé la veille avec Rachael Ryan, représentante du syndicat de salariés, SIPTU

Relations commerciales

10 CommerceRencontre avec les milieux d’affaires, la direction de la Chambre de commerce franco-irlandaise et les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF).

En termes d’échanges commerciaux, l’Irlande est devenu le 8ème déficit de la France en 2014 (3,72 Mds€).

Les entrepreneurs français souhaitent que notre pays s’inspire des bonnes pratiques irlandaises pour mobiliser sa diaspora. Par exemple, lorsqu’un Irlandais expatrié contribue à l’implantation d’une entreprise en Irlande qui génère plus de 3 emplois, il reçoit 1500 euros par emploi créé !

Entrepreneuriat français

11 VigitrustVisite de Vigitrust, société spécialisée dans la sécurité informatique, créée et dirigée à Dublin par Mathieu Gorge (tout à droite sur la photo).

Installé en Irlande depuis 15 ans, Mathieu est conseiller du commerce extérieur et membre dirigeant de la Chambre de commerce franco-irlandaise.

Mathieu a créé deux filiales à New-York et Paris. Il m’a confié que la création de la filiale en France lui avait immédiatement valu un contrôle fiscal. Cela ne l’a pas refroidi. Il oeuvre avec enthousiasme pour soutenir le numérique français à l’international, en mettant en avant un partenariat exemplaire avec le groupe Accor.

Environnement

Cop21La COP21 approche et notre ambassadeur Jean-Pierre Thebault a entrepris une démarche de promotion la conférence de Paris sur le climat.

Ainsi, l’ambassade est parée aux couleurs de l’événement et on utilise une voiture électrique Renault…

Heureux d’avoir eu l’occasion d’encourager l’équipe économique de l’ambassade qui prépare de nombreux événements à venir.

Tissu économique

13 SmartboxVisite des sociétés Tweeter et SmartBox, intallées à Dublin

Long échange avec John Perkins, le très dynamique CEO de Smartbox, spécialiste des coffrets-cadeaux.

John emploie 200 personnes, dont une trentaine de Français. Lorsqu’il a voulu recruter en France, il n’y est pas parvenu. Par contre, il se félicite d’avoir pu embaucher des Français qui ont fait le chemin jusqu’à Dublin.

14 GoogleVisite du siège de Google à Dublin.

Accueilli par Emmanuel Dollé, Country Manager LCS France, j’ai découvert un site où tout est organisé pour favoriser le bien-être et la créativité des 3000 collaborateurs qui y travaillent.

 

Droit des femmes

15 Claire NevinA la faveur de mon déplacement en Irlande, j’ai rencontré Claire Nevin, présidente du mouvement ROSA (Reproductive rights, against Oppression, Sexism & Austerity). Dans un second rendez-vous, j’ai échangé avec Ralph, correspondant de MSF.

Ces deux jeunes m’ont sensibilisé sur les conséquences d’une législation irlandaise extrêmement restrictive en matière d’interruption volontaire de grossesse. Le décès tragique, le 28 octobre 2012, à l’hôpital de Galway, de Savita Halappanavar, qui s’est vu refuser un avortement alors qu’elle était en train de faire une fausse couche, a relancé le débat.

Je recevrai Claire au Sénat, à l’occasion de cette date anniversaire du 28 octobre. J’organise cette rencontre dans le but de lui faire partager l’expérience française et le formidable combat de Simone Weil en faveur du droit des femmes.

Par ailleurs, en ma qualité de sénateur des Français de l’étranger, je reste soucieux des obstacles médicaux que pourraient rencontrer des femmes françaises ou européennes, lorsqu’elles sont établies en Irlande.

L’information doit être disponible à l’attention de toutes les femmes qui se rendent dans ce pays, membre de l’UE.

Vie politique

16 COhenEntretien avec Emer Rocke, Director of the Irish Abroad Unit au ministère des Affaires étrangères

Photo avec Isabelle Cohen, première secrétaire.

Sujets abordés lors de notre réunion : la diaspora irlandaise, les projets du ministre en charge de la diaspora, le droit de vote des irlandais établis à l’étranger…

 

 

17 ParlementRencontre avec le sénateur Darragh O’Brien (Fianna Fáil, parti de centre-droit).

Nos échanges ont porté sur le système parlementaire irlandais et mon homologue m’a fait part de propositions de réforme qui lui tiennent à cœur sur un plan économique et social.

Il m’a reçu à Leinster House, ancienne résidence du duc de Leinster à Dublin et, depuis 1922, siège du Parlement de la République d’Irlande.

Plan Ecole : l’objectif 2 s’organise… par Bénédicte Yue

Je vous reparle avec plaisir de l’objectif n°2 du plan Ecole, puisqu’une assemblée générale consacrée à cet objectif particulier s’est tenue le 22 mai dernier, date du premier anniversaire de la création d’une équipe de travail dédiée à ce thème (lire : “Le plan Ecole va permettre de doubler le nombre d’écoles bilingues !” du 31 mai 2013).

Rappelons que cet objectif n°2 consiste à doubler le nombre d’écoles bilingues français-anglais en cinq ans. Une solution d’apprentissage à notre langue pour les 2/3 des jeunes Français vivant en Grande Bretagne et scolarisés dans des écoles britanniques.

Le groupe de travail a commencé ses travaux en reprenant la carte des établissements du Royaume Uni, établie en 2008 par Michel Monsauret, alors conseiller culturel adjoint. Marilyn Bergère-Williams a contacté chacun de ces établissements pour apprendre dans quelles conditions le français était enseigné, l’idéal étant de trouver des matières dispensées en langue française, au-delà des cours de français proprement dits. Une première liste a été publiée dès le mois de décembre dernier, grâce au travail opiniâtre et méticuleux de Marylin.
Bénédicte Yue, Parent Governor à Culham et candidate sur notre liste d’union UMP-UDI-UFE participe à l’animation de l’équipe dédiée à cet objectif. J’ai le plaisir de reproduire son texte, ci-dessous, pour rendre compte de la réunion consacrée à l’objectif 2 du plan :

« L’Assemblée générale du plan Ecole consacrée à l’objectif 2 s’est tenue pour la deuxième année consécutive, le 22 mai dernier, à l’Institut français.

Rappelons que l’objectif 2 a une double mission :

• Compléter l’offre scolaire des enfants français vivant en Grande-Bretagne qui, pour la grande majorité d’entre eux, ne sont pas scolarisés dans les écoles françaises de Londres (manque de place, frais de scolarité élevés, localisation ou tout simplement par choix personnel d’immersion). Cela passe par le développement des écoles et filières offrant un enseignement bilingues ou intégré du français (CLIL) et/ou un soutien en français langue maternelle au sein du système éducatif britannique.

• Promouvoir l’enseignement du français langue étrangère dans ces écoles anglaises d’une manière générale.

Quatre axes de travail ont été identifiés :

Ecoles bilingues britanniques1) Dresser un état des lieux des écoles existantes : 10 écoles d’état anglaises offrant des filières bilingues à des degrés divers ont été recensées et 15 autres offrant un soutien en français langue maternelle le plus souvent intégré au sein du curriculum et/ou en liaison avec le CNED (lire : “Plan Ecole : une première liste des établissements bilingues français-anglais” du 04 décembre 2013).

L’Institut français a ainsi mis à jour la carte des écoles concernées : http://planecoleroyaumeuni.wordpress.com/category/carte-des-ecoles-bilingues-britanniques

A cela s’ajoutent de nombreux projets en cours :
• Bromley (Primaire, ouverture en sept 2014, http://www.bbs-cfbt.org.uk)
• Harrow (Primaire, http://www.harrowbilingualprimary.co.uk)
• Tonbridge (Primaire, http://tbpschool.wix.com/bilingualschool)
• Bristol (Primaire, http://www.bristolbilingualprimary.com)
• International Academy of Greenwhich (Secondaire, http://www.iaog.org.uk)

D’autres projets à l’état embryonnaire ont également été évoqués en Primaire (Cambridge, Brighton et Hackney) ou Secondaire (Fulham).

2) Faciliter la mise en place d’écoles et sections bilingues quelles que soient leurs formes juridiques : free schools, section, multi-academy trust ou autre

En complément des guides officiels disponibles (lire : “Créer une free school bilingue: pourquoi pas vous ?  par Bénédicte Yue” du 20 septembre 2013), un séminaire pratique sera organisé autour d’experts en fin d’année afin de guider les équipes sur les différents aspects de leur projet : processus d’application, curriculum bilingue,  « governance », recherche immobilière, financement, HR ou encore ICT, etc…

L’idée de créer à moyen terme un réseau d’écoles bilingues sur le modèle du parapluie FLAM permettant d’échanger sur des problématiques communes fait son chemin.

3) Promouvoir l’enseignement du français langue étrangère dans les écoles anglaises

Une première réunion a été organisée à l’Institut français en décembre 2013 réunissant chercheurs, écoles et  associations de langues afin d’évoquer des problématiques de terrain et orientations possibles (lire : “Lutter contre l’érosion de l’apprentissage du Français au Royaume-Uni” du 22 février 2014).

Un rapport complet de la situation des langues dans les écoles anglaises, des freins et perspectives est disponible sur ce site : http://www.oliviercadic.com/wp-content/uploads/2014/03/Situation-des-langues-en-Angleterre-Janvier-2014-B.YUE_.pdf

Différentes initiatives sont en cours avec des universités anglaises afin de sensibiliser les écoles et autorités britanniques aux nombreux avantages du bilinguisme (développement cognitif, intégration sociale, etc…).

L’Institut français a également mis en place au cours de la dernière année deux mesures importantes afin de soutenir le développement du français dans les écoles anglaises :
• Coopération avec ALL et Network for Languages lancée en mars 2013 et développement de ressources dans le cadre des mesures visant à rendre obligatoire les langues à partir de 7 ans en septembre 2015.  Ces ressources sont disponibles gratuitement sur le site http://culturetheque.org.uk/.
• Partenariat pour la formation initiale PGCE et assistants de langues lancé en janvier 2014 avec le British Council.

Par ailleurs, une refonte du Label FranceEducation qui ne fonctionne pas au Royaume-Uni est à l’étude afin d’assouplir certaines conditions.

4) Enfin, le CNED vient s’ajouter à l’objectif 2, suite à la réunion du 22 mai dernier.

En effet, suite au succès de la formule CNED Royaume uni (qui a séduit plusieurs centaines d’élèves), le CNED propose désormais une scolarité complémentaire internationale et d’autres formules qui peuvent constituer une solide alternative pour une partie de la communauté française scolarisée dans les écoles britanniques (http://www.institut-francais.org.uk/wp-content/uploads/2014/05/notice-cned-2014.pdf).  Un groupe de travail a donc été mis en place afin d’étudier différentes formes d’implantation possibles (club après l’école ou intégration dans le cursus). »

De g à d:  Isabelle Richards (Bristol Bilingual primary school project), Marc Wolstencroft (ex-Principal de Wix Primary School), Nathalie Jan Doucy (ex-membre du projet International Academy of Greenwich), Alexandra Troletti (West Kent Bilingual primary school project), Bénédicte Yue (Europa School UK), Christian Ravel (Parapluie FLAM) et Hélène Mosche (Fast languages - CNED)

De g à d: Isabelle Richards (Bristol Bilingual primary school project), Marc Wolstencroft (ex-Principal de Wix Primary School), Nathalie Jan Doucy (ex-membre du projet International Academy of Greenwich), Alexandra Troletti (West Kent Bilingual primary school project), Bénédicte Yue (Europa School UK), Christian Ravel (Parapluie FLAM) et Hélène Mosche (Fast languages – CNED)

Bernard Emié pose la première pierre d’un nouveau lycée français à Londres

Par une heureuse coïncidence, un second lycée français va ouvrir à Londres, l’année même du centenaire du lycée Charles de Gaulle. Dans le quartier de Wembley, le nouvel établissement accueillera ses premiers élèves en septembre 2015.

Première pierre - Bernard Emié - Olivier Cadic - Muhammed Butt Juin 2014

Sur le toit du futur lycée : Bernard Emié, ambassadeur de France au Royaume-Uni, Olivier Cadic et le Councillor Muhammed Butt, Leader du Council de Brent

On n’attendait pas l’événement depuis cent ans, mais impatiemment depuis de nombreuses années lorsque l’unique lycée commença à refuser des inscriptions par manque de capacité. La vague d’immigration française au Royaume-Uni ne cessant de gonfler, les 4500 places du lycée CDG, pourtant l’un des plus grands du monde, ne suffisent plus à répondre à la demande d’enseignement français.

A la rentrée 2015, l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) comptera une nouvelle pièce dans son dispositif : le « lycée international de Londres » qui lui permettra d’accueillir 1300 élèves supplémentaires dans un bâtiment rénové, de style Art Déco, à Brent non loin du stade Wembley. Un nouveau succès après l’ouverture, on s’en souvient, en septembre 2011, du Collège français bilingue de Londres (CFBL) à Kentish Town, venu lui aussi alléger la pression sur l’établissement Charles de Gaulle (lire : “Rentrée des classes historique à Londres” du 22 septembre 2011).

D’ici quelques mois donc, Londres pourra s’enorgueillir d’un troisième établissement secondaire à l’attention des familles francophones et francophiles, réalisant ainsi l’objectif n°1 du plan Ecole qui vise à étoffer constamment le nombre de places disponibles.

« Il s’agira pour moi de l’une des plus belles réussites de mon mandat dans cette ville-monde qu’est aujourd’hui Londres », a déclaré notre ambassadeur, Bernard Emié, le 17 juin dernier, lorsqu’il est venu poser la première pierre.

Chacun peut objectivement mesurer le chemin accompli. Il y a exactement trois ans, Bernard Emié conduisait sa première réunion du plan Ecole, à la Résidence de l’ambassadeur (lire : “Première réunion du plan Ecole sous l’autorité de Bernard Emié” du 16 juin 2011).

Fraichement nommé, il a immédiatement pris la mesure du problème de la scolarité française. Toujours élogieux et humble à l’égard du travail de Maurice Gourdault-Montagne, son prédécesseur, Bernard Emié a joué sa partie en professionnalisant notre démarche et en restructurant le comité de pilotage du plan qu’il voulait uniquement composé de personnalités légitimées par un mandat.

Le futur Lycée international de Londres à Brent

Le futur Lycée international de Londres à Brent

Entre 2011 et aujourd’hui, c’est une « belle réussite, s’est-il félicité dans l’école en chantier de Brent, car c’est surtout un travail d’équipe que nous avons pu conduire grâce au plan Ecole avec toute la communauté scolaire et éducative française avec comme seul objectif commun l’intérêt de nos enfants ». En effet, après les 600 nouvelles places du CFBL, le plan va permettre d’en ajouter le double grâce au lycée de Wembley !

L’ambassadeur a brièvement rappelé combien la route fut parfois chaotique et incertaine, pour mieux valoriser le travail de partenariat entre l’ambassade, l’AEFE et les équipes du FEPT (lire : “Plan Ecole : comment redynamiser l’enseignement français à l’étranger ?” du 10 mai 2013).

A quelques jours de la fin de son mandat au Royaume-Uni, Bernard Emié retiendra volontiers que de nombreux obstacles ont été franchis grâce à la « qualité de la relation bilatérale franco-britannique à tous les niveaux », saluant chaleureusement Muhammed Butt, Leader of the Council, et les autorités municipales auprès de qui « le dialogue et la coopération ont été riches,  fructueux et faciles ».

Saluons aussi l’action de nos trois trustees du French Education Property Trust Limited (FEPT) : Arnaud Vaissié, Jean-Pierre Mustier et Richard Fairbairn. Le FEPT, organisme à but non lucratif de droit anglais, a emprunté la somme de 40 millions de livres destinés à financer les travaux de l’école. La communauté scolaire a également pu compter sur l’implication financière d’entreprises françaises, inscrites à la Chambre de commerce française en Grande-Bretagne, pour une dizaine de millions de livres complémentaires.

Amplifiant les hommages et alimentant l’enthousiasme général de cette soirée officielle, les médias sont venus manifester leur vif intérêt pour le futur Lycée international de Londres. En particulier, le Journal de 20 heures de France2 a souligné la qualité et le modernisme des infrastructures pour soutenir une pédagogie qui doit répondre « aux défis d’une société nouvelle, internationale, multilingue et connectée », a résumé notre ambassadeur. Par ailleurs, je vous recommande l’article de Nicolas Madeleine: Un nouveau lycée français à Londres pour faire face à l’afflux d’expatriés – Les Echos, du 18 juin 2014.

Pose de la 1ère pierre du Lycée international de Londres du 17 juin 2014. (g. à d.) : Véronique Cartoux, Arnaud Vaissié, Olivier Cadic, Morgane Marot, Bernard Emié, Sophie Routier, Marie-Claire Sparrow et Stéphane Rambosson

Pose de la 1ère pierre du Lycée international de Londres du 17 juin 2014. (g. à d.) : Véronique Cartoux, Arnaud Vaissié, Olivier Cadic, Morgane Marot, Bernard Emié, Sophie Routier, Marie-Claire Sparrow et Stéphane Rambosson

Personne n’en doute : nos lycéens recevront le meilleur. Cela suffit au bonheur de tous les acteurs du plan Ecole que Bernard Emié a incité à être « fiers » d’avoir si bien travaillé au service du rayonnement de la France à Londres.

Lire : Texte de l’intervention de M. Bernard Emié, ambassadeur de France au Royaume-Uni : Pose de la première pierre du Lycée international de Londres du 17 juin 2014.

Crédit photos : Valérie Sieyes

Rapport sur la prise en charge de compatriotes handicapés dans des établissements situés à l’étranger

Mon collègue Philippe Mouiller a présenté devant notre commission des Affaires sociales (CAS), le 14 décembre, un excellent rapport concernant la “Prise en charge de personnes handicapées dans des établissements situés en dehors du territoire national”.

Philippe Mouiller, sénateur des Deux-Sèvres, s’est interrogé sur les possibilités d’améliorer l’offre médico-sociale en France pour empêcher le départ contraint de personnes handicapées hors de nos frontières et loin de leurs familles.

Qui sait que près de 6800 personnes handicapées françaises, dont 1451 enfants, vivent dans un établissement médicosocial en Wallonie, faute de place dans nos établissements spécialisés ?

Caroline Laporte, conseillère consulaire UDI en Belgique, très engagée sur les questions du handicap m’avais permis de rencontrer Isabelle Resplendino, déléguée en Belgique de l’association Autisme France.

J’avais recommandé à notre commission d’auditionner Isabelle, ce qui fut fait.

Vous trouverez ci-dessous mon échange avec le Rapporteur en commission et un lien vers le rapport.

Olivier Cadic. – “En tant que sénateur représentant les Français de l’étranger, je peux témoigner de l’importance de ces sujets pour nos concitoyens expatriés. On parle très rarement de ces départs à l’étranger et j’espère que votre rapport leur apportera la notoriété nécessaire. Vous n’avez pas mentionné la question du personnel français employé par les établissements belges. Ils m’ont fait part des avantages importants que le travail en Belgique présentait sur la France. Peut-on envisager une amélioration du travail des éducateurs et des personnels spécialisés en France ? De façon générale, je rejoins Dominique Watrin sur les différences culturelles entre les deux pays concernant la perception du handicap.

Vous avez évoqué les plans de créations de places. Vous paraissent-ils assez ambitieux et de nature à véritablement endiguer le phénomène ? Sur la question des normes, j’entends bien l’inquiétude de Claire-Lise Campion sur la dérégulation excessive, mais je suis convaincu qu’il va nous falloir évoluer vers moins d’entraves administratives.

Philippe Mouiller, rapporteur. – Pour répondre à Olivier Cadic, il est vrai que le personnel éducateur en Belgique est mieux responsabilisé, mieux payé pour les plus spécialisés d’entre eux et leur formation universitaire est moins coûteuse. Nous pouvons avoir certaines inquiétudes quant au départ des professionnels de la prise en charge dans les départements frontaliers, qui risquent de créer de véritables « déserts médico-sociaux ».

Concernant les créations de places, on estime à 500.000 le nombre de personnes atteintes d’autisme en France. Si l’on retient que, sur la programmation 2016-2019, environ 4.500 places d’établissements et de services leur sont réservées, on mesure la disproportion des besoins et de l’offre disponible.

  • Le rapport dans son intégralité peut être consulté ICI.
  • La synthèse du rapport peut être consultée ICI.

Lien vers le commentaire d’Isabelle Resplendino sur son blog :
http://desmotsgrattent.blogspot.be/2016/12/40-propositions-du-senat-pour-les.html

Feu vert pour l’International Academy of Greenwich, “Free School”, inscrivez-vous avant le 11/02/13!

Les autorités britanniques ont donné leur autorisation : une nouvelle école secondaire internationale ouvrira ses portes en septembre prochain dans  la région du sud-est de Londres, bénéficiant du statut de Free school.

Il s’agit de L’Académie internationale de Greenwich, une belle initiative de parents d’élèves et d’éducateurs pour la plupart français ou francophones, pour laquelle j’avais lancé un appel à soutiens l’an dernier (lire : “Un projet d’école internationale à Greenwich” du 11 mai 2011).

Dès la rentrée 2013, une centaine d’élèves de Year 7 (11 ans) seront accueillis pour suivre le programme de l’IB middle years  (11-16 ans), sous le régime de la Free school, autrement dit une école “accessible à tous et c’est ce que nous avons souhaité : une école gratuite et non sélective”, insiste Susannah Hickling, la directrice marketing et communication du projet.

A l’horizon 2015, l’établissement prévoit d’intégrer des étudiants Sixth form (16-18 ans), pour leur dispenser le programme du prestigieux diplôme de l’International Baccalaureat (IB). Pour l’année prochaine cependant, les élèves de Year 6 constitueront la principale cible. Les parents ayant des enfants en Year 6 peuvent donc poser leur candidature sur le site internet de l’école, avant le 11 février 2013, date limite.

Toute l’équipe est flattée et galvanisée par le soutien du Department of Education qui a certainement été sensible à une vision pédagogique “axée sur l’apprentissage des langues par immersion”, résume Susannah.

Parents et enseignants veulent absolument justifier l’appellation d’académie internationale en donnant une forte place aux langues, et notamment au français.  “Nous croyons qu’il est essentiel d’apprêter nos jeunes pour une mondialisation croissante du travail et les études.” justifie Nick Zienau qui dirige l’équipe d’organisation.

Ce succès administratif est l’aboutissement de plusieurs années de travail et fait suite à un premier dossier refusé. Pourtant, la fraicheur et l’enthousiasme dominent comme au premier jour dans la phase actuelle la recherche de locaux, rendue possible grâce au  “budget de préouverture”.

“Un travail difficile nous attend, juge Nick Zienau, mais nous sommes convaincus que l’Académie internationale de Greenwich comblera une lacune importante”.

Je suis doublement ravi par ce résultat. Il contribue à l’atteinte de l’objectif 2 du plan école qui vise à doubler le nombre d’écoles locales bilingues au Royaume-Uni. Ensuite, comme pour Culham, cette école aura le statut de Free school. Aussi, j’adresse mes plus vifs et cordiaux encouragements à tous les promoteurs de la future académie internationale de Greenwich (www.internationalacademygreenwich.org.uk)

En circonscription aux États-Unis / Texas (2/2) – Austin (30 août 2019)

Avec Ruth R. Hughs, Secretary of State, au Capitole de l’État du Texas

Austin rivalise désormais avec San Francisco. Nombre d’entrepreneurs ou de développeurs migrent de la Silicon Valley vers la capitale du Texas, où le coût de la vie est plus léger.

Cette deuxième étape au Texas m’a permis d’observer que le premier état exportateur des États-Unis depuis 15 ans pourrait bien détrôner un jour la Californie aux Etats-Unis.

Politique

Secrétaire d’État

Entretien avec Ruth R. Hughs, Secretary of State, au Capitole de l’État du Texas, dans le bureau du gouverneur, en présence d’Alexis Andres, consul général et de Pascal Helwaser, conseiller économique.

Très dynamique, la Secrétaire d’État a mis en avant l’étendue des opportunités économiques offertes par le Texas. S’il était indépendant, son économie le placerait au 10ème rang mondial, devant le Canada ou l’Espagne ! Il pèse 1 fois et demie le PIB de la Russie.

L’énergie (pétrole, gaz, éolien, solaire) constitue le secteur phare de son économie. Aux USA, le Texas est également le premier producteur de coton et le premier en élevage. C’est d’ailleurs le centre mondial en matière de clonage animal.

Dans le domaine de la santé, le Centre médical de Houston avec ses 54 hôpitaux et son centre de recherche est le plus grand hôpital au monde, regroupant 106.000 employés.

Désormais, Austin est au cœur de la révolution high-tech en attirant les entreprises innovantes. Un centre de compétences pour la cyber-défense va être créé entre San Antonio et Austin.

Michael Treyger, conseiller du Gouverneur pour le développement économique à l’international, a mis en avant les extraordinaires facilités offertes aux entreprises étrangères qui s’implantent au Texas. + d’images

Entrepreneuriat

Capital Factory

Rencontre avec des acteurs français et américains impliqués dans la haute technologie, à l’initiative de Liz Wiley, consule honoraire.

J’ai ainsi découvert Capital Factory, dont la mission est de “fabriquer” des entrepreneurs aptes à changer le monde en s’appuyant sur la technologie.

Merci aux entrepreneurs français présents de la French Tech pour m’avoir fait partager généreusement et passionnément leur expérience. + d’images

Enseignement

Austin International School

Accueilli par le président du board, ainsi que par son directeur, Jacques Weberet Audrey Talarico, directrice of the French Academic, j’ai visité cette très belle école qui favorise l’apprentissage des langues étrangères dès la maternelle, en recourant à la langue des signes !

L’objectif est que les enfants parlent trois langues à l’issue du primaire !

Après cette visite, j’ai eu le plaisir de pouvoir m’entretenir avec les parents d’élèves qui m’ont exprimé unanimement leur satisfaction. + d’images

Communauté française

Austin Accueil

Merci à Sabine Douellou, présidente d’Austin Accueil, et à son mari, de m’avoir ouvert les portes de leur maison et ainsi permis de rencontrer une quarantaine de membres de leur association, en compagnie d’Alexis Andres, consul général.

Trois heures de riches échanges sont venus ponctuer une journée très instructive dans la capitale du Texas, avant de reprendre la route vers Houston.

Culture française

Alliance française

Visite de l’Alliance française d’Austin et rencontre avec Meri Krueger, présidente du Board.

Pour promouvoir la langue et la culture françaises dans une ville en plein essor, son équipe anime diverses activités, dont certaines sont clairement intitulées “Apéritifs” ou “Pétanque”.

Il y a cinq AF au Texas (Austin, Dallas, El Paso, Houston et San Antonio).