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En circonscription en Turquie (2) – Ankara (14-15 juin 2017)

J’adresse toute ma reconnaissance à Charles Fries, ambassadeur de France en Turquie, pour la qualité de l’agenda dont j’ai profité à Istanbul, puis à Ankara.

Ce fut l’opportunité d’apprécier les diverses facettes de notre action consulaire en faveur de nos compatriotes et les nombreuses coopérations bilatérales engagées par notre diplomatie.

Mes échanges avec les parlementaires turcs m’ont apporté une vision nuancée et contextualisée de la situation intérieure du pays par rapport aux informations qui nous parviennent à travers la loupe grossissante des médias.

Rappelons que la Turquie héberge 3 millions de migrants qui sont traités par le système de Santé sur un pied d’égalité avec la population turque.

La Turquie fut le 58ème pays que j’ai visité au cours de mon mandat.

Communauté française

Ambassade

Les équipes d’Ankara et d’Istanbul sous l’autorité de notre ambassadeur de France, Charles Fries, m’ont préparé un programme de haute facture permettant de brasser tous les sujets d’importance.

Des responsables de l’ambassade m’ont accompagné lors de mes 19 visites, entretiens ou réunions de travail, durant ces quatre journées passées en Turquie, pays complexe et passionnant, situé à la charnière de l’Europe et de l’Asie.

Consulat

L’antenne consulaire est située dans l’enceinte de l’ambassade de France à Ankara. J’ai visité les lieux en compagnie de Christophe Hemmings, consul, qui m’a présenté “l’équipe visas”, constituée de 16 personnes.

Le nombre de Français inscrits sur le registre consulaire a bondi de 2000 à 3100 en 2016. Cette brusque augmentation est la conséquence du coup d’état de l’an dernier. Les binationaux rentrés en Turquie ont senti la nécessité de s’enregistrer. Cette tendance prudentielle se poursuit.

Le consulat est également amené à travailler sur les dossiers des “revenants de Syrie” qui sont emprisonnés ou placés en rétention administrative lors de leur passage en Turquie. L’excellente coopération avec les autorités turques nous permet de préparer les conditions de leur retour en France, afin qu’ils soient présentés à la justice dès leur arrivée sur notre territoire.

L’équipe consulaire est également en charge du traitement des demandes d’asile des réfugiés. Ainsi, la France a facilité l’accès à son territoire de 816 réfugiés syriens depuis mai 2016. Nous sommes le troisième pays d’accueil après l’Allemagne (4200), les Pays-Bas (1200) et devant la Finlande (400).

Politique

Rencontre avec trois parlementaires

A la faveur de mon premier déplacement dans la capitale turque, j’ai eu trois entretiens privilégiés avec des députés appartenant à l’AKP (parti du président Erdogan) et de l’opposition, en compagnie de Marc Ivarra, premier secrétaire à l’ambassade.

Le premier entretien avec Mme Gülsün Bilgehan, députée CHP (centre gauche) s’est tenu à l’ambassade de France.

Les suivants se sont déroulés à la Grande Assemblée nationale de Turquie avec Mme Serap Yasar, députée AKP d’Istanbul et présidente du groupe d’amitié France-Turquie, puis avec M. Mehmet Kasim Gülpinar, député AKP, président de la commission d’harmonisation UE-Turquie.

A l’heure où l’emprise du président Erdogan sur le pays se fait chaque jour un peu plus pesante, il était opportun d’échanger avec les parlementaires.

Aucun ne souhaite abandonner la perspective de faire adhérer son pays à l’UE.

Les partisans du président déclarent que l’UE ne voudrait pas recevoir la Turquie en son sein. Ils déplorent le comportement de certains pays européens suite au coup d’état et le fait que nous ne prenions pas suffisamment en compte la lutte contre le PKK.

Lorsque j’ai indiqué que l’évolution politique du pays proposée par M. Erdogan me paraissait en contradiction avec l’idéal démocratique européen, ses partisans m’ont rétorqué que c’était lié à des malentendus et des incompréhensions.

Pourtant, le 14 juin, Enis Berberoglu, député du CHP a été condamné à 25 ans de prison pour espionnage parce qu’il aurait été à la source d’un article divulguant une vidéo sensée prouver l’acheminement d’armes en Syrie par les services de renseignement turcs en janvier 2014.

Ce sont les choix de la Turquie qui déterminent si elle s’éloigne ou se rapproche de l’UE.

Ma démarche se voulait positive, car je crois que l’UE et la Turquie ont besoin réciproquement l’un de l’autre. Nous détourner de la Turquie renforcerait dans leurs convictions les personnalités turques qui prônent le repli du pays sur soi.

Il y a une grande part de la population qui est démocrate et progressiste. Les purges qui ont suivi le coup d’état créent un malaise palpable au sein de la population et nous ne pouvons ignorer ou minimiser cette situation. Mais nous devrions également être plus attentifs et mieux exprimer notre solidarité lorsque les Turcs sont victimes d’attentats.

Il nous faut reconnaître et saluer l’action positive de la Turquie à l’égard des réfugiés syriens. Une politique qui a permis de fixer sur son sol quelque trois millions d’entre-eux qui sont traités avec une grande humanité.

Nous devons aussi nous féliciter de l’excellente collaboration des autorités turques avec nos services de sécurité en matière de lutte contre le terrorisme.

Si notre enjeu est de vivre dans un monde en paix, nous ne retrouverons pas la paix au Moyen-Orient sans la participation active de la Turquie.

Ces entretiens m’ont convaincu que nos deux pays ont, plus que jamais, besoin de se parler et de cultiver un respect mutuel. C’était l’état d’esprit des députés que j’ai rencontrés. Je leur exprime toute ma gratitude.

Migrants

Le WGSS

Visite du centre communautaire WGSS « Women and Girls Safe Spaces », financé par le Fonds des Nations Unies pour la Population, ainsi que par l’Union Européenne.

Dédié à l’accueil des femmes réfugiées, principalement en provenance de Syrie ou d’Irak, le centre dépend du ministère turque de la Santé et accorde exactement les mêmes services que ceux qui sont offerts aux femmes turques. Les échanges se font en arabe pour dépasser la barrière de la langue.

Une assistance psychologique est prévue pour les femmes ayant souffert de violence physique, sexuelle, psychologique ou de privation arbitraire de liberté. Les prestations de santé concernent également la maternité, la sexualité ou l’accès gratuit à la contraception.

Il y existe trois centres équivalents situés à Ankara. La Turquie accueille trois millions de réfugiés syriens. Seuls 10% des réfugiés vivent dans des camps.

Un plan prévoit la mise en place de 700 centres médicaux dans tout le pays, afin d’éviter l’éloignement pour l’accès aux soins.

Une représentante du ministère de la Santé a répondu à mes interrogations, aux côtés du représentant des Nations Unies, en soulignant que tous les services étaient gratuits. Un point qui est partout rappelé pour inciter les femmes à venir librement et en toute confiance.

J’ai été impressionné par la qualité de l’offre proposée et la méthodologie employée pour que les réfugiés soient intégrés au système de santé local, sans faire de différence avec la population turque.

Enseignement

Lycée Charles de Gaulle

Le lycée français Charles de Gaulle, établissement en gestion directe de l’AEFE, fait le plein avec 900 élèves.

Doté d’infrastructures récentes, l’établissement travaille avec constance pour faire face aux problématiques de sécurité.

Les résultats au baccalauréat, oscillant entre 95 et 100%, reflètent l’excellence pédagogique recherchée par les parents.

Une fois n’est pas coutume, j’ai découvert dans la cour de récréation, un jeu d’échec géant financé par les parents d’élèves.

Je remercie le proviseur Joël Hardeman d’avoir organisé une réunion avec son équipe de direction, des représentants des parents d’élèves et des enseignants. Ils forment un groupe soudé prêt à relever tous les défis pour le plus grand bienfait des enfants.

Culture française

Institut français d’Ankara

L’Institut français d’Ankara a fait peau neuve et brille désormais dans son nouvel écrin de design et de lumière sur 1600 mètres carrés, au cœur du quartier de Yıldız. Nous devons cette métamorphose aux talents conjugués de Gül Güven, remarquable architecte turque qui a dessiné le bâtiment et de Constance Guisset, jeune designer française, déjà très reconnue, qui a conçu le mobilier de l’espace d’accueil, de la boutique et du restaurant.

J’ai visité l’espace en compagnie de François-Xavier Adam, directeur adjoint, et rencontré l’équipe de la médiathèque qui gère un fonds enrichi.

L’Institut organise en moyenne une quarantaine de manifestations par an dans le domaine du spectacle vivant et des arts visuels. Il travaille depuis de nombreuses années avec des partenaires incontournables de la vie culturelle, universitaire et associative ankariote.

À la programmation hors les murs viennent s’ajouter des rendez-vous culturels hebdomadaires in situ à Yıldız.

L’offre de cours, très variée et destinée à tous les publics, se décline dans six salles de classe, toutes spacieuses, équipées en outils multimédia et baptisées chacune du nom d’un écrivain français.

Les étudiants sont également accueillis dans l’antenne de Kızılay qui comprend 8 salles de classe.

Connaissez-vous le cocktail de bienvenue de Londres Accueil ?

Le cocktail de bienvenue organisé chaque année par Londres Accueil me fait irrémédiablement penser au chant fétiche des supporters de club de foot de Liverpool : “You’ll never walk alone”.

Comment mieux qualifier l’esprit de cet événement destiné à “accueillir toutes celles et ceux, toujours plus nombreux, qui choisissent Londres comme port d’attache,” sourit Marie-Anne Duncan, la nouvelle présidente de l’association, succédant à Bernadette Briquetti, dont le travail a été remarquable et remarqué.

En effet, depuis 30 ans d’existence, Londres Accueil n’a jamais autant intéressé les francophones désireux de s’intégrer plus aisément à la vie londonienne en profitant de l’expérience de ceux qui les ont précédés. Chaque mois, ils sont une bonne douzaine à s’inscrire pour créer des contacts, mais aussi se cultiver et se distraire dans le cadre de “sorties et d’activités des plus classiques aux plus originales”, se félicite Marie-Anne Duncan.

Ce vendredi 12 octobre, le salon de l’Institut français était bondé, car l’association s’était fait un devoir d’accueillir 165 “petits nouveaux” accompagnés par leurs conjoints au traditionnel cocktail de bienvenue.

Madame l’ambassadrice, Isabelle Emié, présidente d’honneur de l’association qui compte plus de 800 membres, ne manque jamais une occasion de rappeler la contribution irremplaçable de Londres Accueil à la vie des expatriés de fraiche ou de longue date. Pour vous donner une idée, 400 activités ont été entreprises cette année, dont 46 cafés, 33 repas, 98 marches et 223 autres propositions !

Olivier Cadic et Marie-Anne Duncan, présidente de Londres Accueil au centre en compagnie des deux précédentes présidentes, Bernadette Briquetti à gauche et Sylvie Laboureix à droite(Cocktail de bienvenue du 12 octobre 2012)

De nombreux “clubs” couvrent tout le spectre de vos goûts, de vos talents ou de vos envies de découvertes. Un programme est envoyé chaque trimestre aux membres regroupant toutes les offres sportives, culturelles, artistiques, sociales, événementielles… Vous apprécierez en outre que Londres Accueil invite constamment ses adhérents à suggérer des activités, prendre des initiatives ou, d’une façon générale, partager toute information dont quelqu’un pourrait faire profit, du conseil de lecture à la recette de cuisine.

Je précise que l’association est structurée géographiquement par quartier, ce qui me semble pertinent au regard de la superficie de Londres. Cette année, un 13ème quartier s’est ajouté aux 12 quartiers existants pour répondre à l’ouverture du nouveau collège bilingue de Kentish Townn (CFBL). Il compte déjà 60 membres !

L’effet de proximité explique certainement la popularité de l’activité “Mums & Kids” qui fédère près de 200 adhérentes. Une fois par mois, toutes les mamans d’un même quartier se réunissent pour un café ou une sortie. Entre galette des rois, visite à la ferme, pique-nique ou atelier déguisement, les idées ne manquent pas. Connait-on meilleur moyen pour accueillir une nouvelle venue à Londres ou partager ses expériences quotidiennes ?

Il me faut enfin souligner la dimension caritative et internationale de Londres Accueil. Chaque année, quelques milliers de livres-sterling contribuent à financer des initiatives dans le cadre de partenariats. Citons la construction d’une bibliothèque dans un quartier pauvre de Tananarive à Madagascar et l’installation de sanitaires dans une école primaire pour petites filles dans la province de Dashun en Chine avec Enfants du Monde UK, ou le secours aux personnes âgées isolées sur le sol britannique, par l’intermédiaire de la Société française de Bienfaisance (SFB).

Si vous souhaitez en connaitre davantage, une équipe se tient à votre disposition tous les mardis après-midi. En outre, vous pourrez consulter à la permanence une série de documents pratiques (liste de baby-sitters, bonnes adresses, etc.).

Le site de Londres Accueil

En circonscription en Irlande – Dublin (25 au 26 mai 2017)

J’ai tenu à effectuer un quatrième déplacement en Irlande juste avant le départ de notre ambassadeur, Jean-Pierre Thebault, appelé à d’autres fonctions fin juin à Paris. Une manière de lui exprimer ma gratitude pour m’avoir permis de travailler dans les meilleures conditions à chacun de mes passages.

(à l’image) Je suis aussi reconnaissant envers Laurence Helaili, conseillère consulaire Irlande, pour m’avoir assisté lors de ce séjour et pour l’excellence des rendez-vous qu’elle m’a organisés sur place.

Communauté française

Ambassade

Avec l’ambassadeur, Jean-Pierre Thebault, nous avons repris quelques dossiers sur lesquels nous avions déjà réfléchi et travaillé ensemble, notamment l’évolution du contexte politique irlandais, le projet de plan Ecole pour l’Irlande ou bien l’information sur l’avortement qui est délivrée à nos compatriotes.

J’ai poursuivi par une réunion “LFI 2020” avec Martial Fabre, président du comité de gestion du Lycée français d’Irlande (LFI). Il s’agissait de réaliser le suivi d’une précédente réunion, organisée par Jean-Pierre Thébault, le 17 octobre dernier, au sujet des perspectives de ce lycée (lire : Vers un plan Ecole Irlande).

Mes remerciements à Isabelle Cohen, conseillère politique et Lionel Paradisi-Coulouma, Premier conseiller, pour leur présence lors de mes divers entretiens et la rédaction de notes de synthèse.

Echanges bilatéraux

(à l’image) Entre Jean-Pierre Thébault, ambassadeur de France et Pierre Mongrué, chef du Service économique.

L’entretien que m’a accordé notre ambassadeur a été ensuite élargi à son responsable des affaires économiques, Pierre Mongrué, pour aborder le développement de nos échanges commerciaux avec l’Irlande.

De source irlandaise, nous serions excédentaires de 3,5 milliards d’euros. Selon les calculs français, notre pays serait déficitaire pour un montant équivalent… Il faut dire que nombre de nos exportations vers l’Irlande transitent par le RU. Nos douanes les intègrent dans l’excédent avec le RU, alors que l’Irlande référence l’origine des produits livrés sur son sol.

Enseignement

Centre VLC

Situé à Dun Laoghaire au sud de Dublin, j’ai visité le VLC “viensVoir Language Centre”, un centre de langues / bibliothèque, fondé et animé par Selena Arteaga.

Selena organise des cours de français et d’espagnol pour les enfants de 5 à 12 ans des environs et des stages linguistiques pour les vacances.

Son dynamisme est communicatif et son engagement pour donner envie d’apprendre notre langue est particulièrement méritoire.

Politique

Parlement

J’ai retrouvé le sénateur Neale Richmond au Parlement à Leinster House (lire : rapport Dublin / 05 septembre 2016). Depuis notre rencontre en septembre dernier, le sénateur est devenu président de la commission du Sénat chargée du Brexit et président du groupe interparlementaire d’amitié Irlande-France.

Nous avons plus particulièrement évoqué les rapport de l’Irlande avec son voisin britannique dans la perspective du Brexit. Il n’y a aucune ambiguïté au pays du Trèfle : 88% des citoyens irlandais se déclarent attachés à l’Union européenne.

La Grande-Bretagne :

Neale Richmond m’a présenté une brochure réalisée par le gouvernement irlandais qui définit les priorités du pays vis-à-vis du Royaume-Uni. Leurs économies sont très imbriquées : 86% des camions arrivant en Irlande proviennent de Grande-Bretagne ; 80% de la consommation d’énergie irlandaise est aujourd’hui produite chez le voisin anglais.

Le sénateur s’est déclaré satisfait de la prise en compte par les 27 pays de l’UE des attentes de son pays lors du conseil européen extraordinaire du 29 avril, fixant le processus qui doit conduire à la sortie du Royaume-Uni de l’UE.

A l’avenir et le Brexit aidant, Neale prévoit un renforcement des liaisons maritimes entre la France et l’Irlande. Nous avons aussi évoqué un projet d’interconnexion électrique sous-marine entre la Bretagne et l’Irlande (« celtic interconnector ») !

L’Irlande de nord :

On relève 300 points de passage entre l’Eire et l’Irlande du nord, sans compter tous les points informels… Chaque mois, près de 2 millions de véhicules circulent entre le nord et le sud de l’ile.

L’ombre du Brexit plane et l’idée de rétablir une frontière fait désormais frémir, tant la coopération est solide et les échanges sont denses entre les deux parties du territoire.

Droit à l’avortement

Les Françaises qui s’installent en Irlande doivent être informées des divers dangers d’une grossesse sur place. L’avortement y est toujours interdit, sauf mise en danger de la vie de la mère (pas la santé).

Lors de notre précédente rencontre, le sénateur Neale Richmond m’avait confié que la majorité politique envisageait une évolution du droit, mais sans diviser la population.

Une “Assemblée citoyenne” vient de rendre son rapport, incarnant une démarche de démocratie participative aussi originale que prudente. Lire l’article dédié : Irlande : vers un référendum pour réformer le droit à l’avortement… en 2018 ?

J’ai revu Mme Maeve Taylor, directrice chargée de la promotion et de la communication à l’Irish Family Planning Association pour discuter des résultats de cette consultation. Je l’avais rencontrée à Dublin le 5 septembre dernier. Lire l’article

Relations commerciales

Entrepreneuriat

Le Dublin BIC (Business Innovation Centre), dirigé par Eamonn Sayers, propose une gamme de services pour les jeunes pousses, incluant l’incubateur GEC (Guiness Enterprise Centre).

Sur place, j’ai eu le plaisir de rencontrer cinq entrepreneurs français et de retrouver Mathieu Vincent, fondateur de Powertiz, et son équipe qui ont également fait le choix de s’y installer.

A noter que l’agence gouvernementale Entreprise Ireland propose deux programmes de soutien aux entrepreneurs. Dans les deux cas, il faut justifier de l’objectif de recruter 10 personnes à horizon de 3 ans et atteindre 1 million d’euros de chiffre d’affaires.
– Le CSF (Competitive Start Fund) consiste en un apport de 50 k€ contre 10% des actions de la société.
– Le HPS (High Potential Sector program) apporte 250 k€ contre 8-10% de la société, si les créateurs trouvent un investisseur prêt à investir aux mêmes conditions.

En 2016, l’Agence a délivré 130 CSF et 100 HPS pour un budget de 30 millions d’euros. Sur ces 230 projets, 33 ont été initiés par des entrepreneurs venus de l’étranger.

Le comité de pilotage du plan Ecole unanime en faveur d’un 3ème établissement secondaire à Londres

Cette année encore, notre système d’enseignement français au Royaume-Uni est à saturation : 500 demandes de places ont été refusées. Avec 5560 élèves scolarisés dans notre réseau en 2012, contre 5.484 l’année précédente, de nombreux établissements affichent complet.

Le nouveau CFBL (Collège français bilingue de Londres) enregistre 676 élèves pour une capacité maximale de 700 places. Ces résultats dépassent les prévisions les plus optimistes du plan de lancement de cet établissement qui a ouvert ses portes, il y a tout juste un an.

Cette situation tendue n’est pas récente et elle a conduit à la création du plan Ecole, en juin 2008. Le premier objectif de ce plan était de créer 1500 nouvelles places. Nous en sommes très exactement à 979.

Fort de ces chiffres, j’ai rappelé lors du comité de pilotage l’absolue nécessité de créer un 3ème établissement secondaire à Londres, aux côtés du CFBL et de Charles de Gaulle où il me parait essentiel de pérenniser la situation des élèves  jusqu’en terminale, ce qui n’est pas forcément acquis.

Nous pourrions à court terme nous trouver dans la position dramatique d’exclure du réseau français des enfants aujourd’hui scolarisés en primaire, faute de pouvoir les accueillir en classe de collège ou de lycée.

Si les choses restent en l’état, on sait déjà que 300 élèves devront quitter le système dès la rentrée 2015, sans compter l’inflation des demandes de scolarité rejetées.

Nous sommes donc face à l’impérieuse nécessité d’ouvrir un nouvel établissement d’ici deux ans.

Dans ce but, il nous faut finaliser l’acquisition d’un nouveau site, au plus tard en février 2013. Le comité de pilotage du plan Ecole, réuni à la Résidence autour de l’ambassadeur le 24 octobre, s’est déclaré unanime en ce sens.

Je vous avais informé qu’un groupe de travail du plan Ecole était chargé de la recherche immobilière depuis mai dernier (lire : “Sauriez-vous où implanter un nouvel établissement scolaire à Londres ?” du 04 mai 2012). Il a présenté 3 propositions dont 2 sont situées dans le nord de Londres. Aucune d’entre-elle n’est sécurisée, car elles restent sujettes à acceptation de notre offre.

J’en appelle toujours à la mobilisation de la communauté française pour alerter ce groupe de travail de toute opportunité qui pourrait se révéler.

Nos réquisitions peuvent se résumer en trois points :
– Superficie : minimum 5000m2 et surface bâtie minimum 10,000 m2
– catégorie de bâtiment/espace : D1 (école, hôpital, église, centre médical)
– accessibilité : proche d’un transport en commun (tube, overground, bus)

Merci de communiquer toute information utile à l’équipe de recherche immobilière à cette adresse email : nouveaucollege@hotmail.co.uk

Pour plus d’information sur le réseau scolaire au Royaume-Uni : www.institut-francais.org.uk/francais/education

Photo Morguefile de Krosseel

En circonscription en Allemagne – Hambourg / 7-8 avril 2017

Troisième déplacement à Hambourg où m’attendait Henri Zeller, délégué UDI pour l’Allemagne du nord.

Je le remercie pour avoir eu l’idée de me faire revenir à Hambourg, notamment à l’occasion du bal annuel de charité de l’association “Hambourg Accueil”.

Sur place, Henri a facilité mes entretiens auprès d’Allemands désireux d’investir en France.

Économie

Hambourg ou la globalisation réussie

Avec Laurent Toulouse, consul général de France, nous avons évoqué l’écosystème de Hambourg, à la fois, première ville et première région économique d’Allemagne.

Il n’y a pas de hasard : ses responsables politiques et économiques réfléchissent à un horizon de 30 ans.

Faute d’information, les entreprises françaises n’appréhendent pas Hambourg comme le hub qu’il constitue pour internationaliser une offre. Pourtant, plus de 500 entreprises chinoises y sont déjà implantées (lire : Mon déplacement à Hambourg, capitale économique de l’Allemagne de 15 juillet 2015).

Enseignement

Lycée français de Hambourg (LFH)

Rencontre avec les représentants du comité de gestion du lycée français de Hambourg (LFH) : Antoinette Zornig, présidente, Georges Brox et Henri Zeller.

Le lycée est généreusement subventionné par la mairie de Hambourg pour encourager les enfants à passer l’AbiBac (contraction de Abitur, le bac allemand, et de notre baccalauréat).

Une manne a pour effet de limiter les frais de scolarité à moins de 200 euros par mois (140€/ mois max. cette année – https://lfh.de/fr/tarifs/). Lors de mon précédent passage (en juin 2015), il était question de mettre en place des tarifs différenciés, plus chers pour ceux qui ne suivaient pas le cursus AbiBac. L’AEFE a refusé cette perspective. La mairie de Hambourg a décidé de reprendre la main en proposant la création d’un Lycée Franco-Allemand (LFA) impliquant le transfert de la partie collège-lycée sur un autre site qui serait sous son contrôle.

La décision fait polémique, car les parents de fratrie seraient écartelés entre deux sites assez éloignés. Le LFH se transformerait alors en simple école primaire (maternelle-élémentaire).

En l’absence de plan École à Hambourg, on retrouve les difficultés habituelles et inhérentes à l’absence de concertation préalable. Cette situation plonge les parents dans une grande inquiétude, renforcée par une communication plutôt réduite sur le projet.

Futur Lycée Franco-Allemand (LFA)

En compagnie de Henri, je me suis rendu sur le site proche de l’Elbe destiné à accueillir le futur « LFA » en 2020.

Le maire de Hambourg souhaite réhabiliter le quartier en s’appuyant sur un nouveau lycée international accessible par les transports en commun… au nez et à la barbe de la statue de Bismarck (à l’image). Je me suis demandé ce qu’il penserait d’une telle perspective…

Culture

Institut français

J’ai visité l’Institut français dirigé par le consul général Laurent Toulouse, en présence de Chantal Junot, attachée de coopération pour le français, et Jean-Pierre Ostertas, directeur adjoint.

J’ai constaté avec plaisir qu’ils avaient insufflé une nouvelle dynamique depuis mon dernier passage.

Rencontre avec Claire Fuchs

Claire Fuchs est éditrice et membre du Vorstand du CAFA, le Club d’Affaires France-Allemagne. Elle travaille actuellement sur un guide dédié aux Français à Hambourg et du nord de l’Allemagne, dont la parution est prévue au printemps 2017. Il s’agit d’une initiative très attendue au sein de notre communauté.

Nos discussions ont notamment porté sur le tandem franco-allemand en matière culturelle et éducative.

Communauté française

After-work avec des jeunes Français expatriés

Rencontre auprès des Français établis à Hambourg, toujours en compagnie de Henri Zeller, délégué UDI pour l’Allemagne du nord. Nos compatriotes apprécient beaucoup leur ville d’accueil pour le choix et la qualité des opportunités professionnelles et des distractions.

Les discussions ont notamment porté sur le bien fondé de déménager le collège-lycée français vers un lieu éloigné de l’école primaire demeurant au LFH. Évidemment, les incertitudes liées à la prochaine élection présidentielle ont occupé plusieurs discussions.

Bal de l’amitié franco-allemande

(g. à d.) Laurent Toulouse, consul général ; Marie-Christine Leneveu, présidente de Hambourg Accueil ; Olivier Cadic ; Marie-Christine Kliess, conseillère consulaire.

Rendez-vous annuel de l’association Hambourg Accueil qui facilite l’installation de nouveaux arrivants et encourage notre rayonnement culturel. Cette soirée de gala avait pour objectif de réunir des fonds afin de contribuer à l’acquisition d’un équipement médical permettant de faire des analyses sanguines sur des prématurés, sans prélèvement de sang.

Marie-Christine Leneveu, présidente de l’association et Laurent Toulouse, consul général, se sont succédés devant 200 convives pour célébrer l’amitié franco-allemande en ouverture du bal.

J’ai eu le plaisir de retrouver Marie-Christine Kliess, conseillère consulaire pour Berlin-Hambourg et présidente d’honneur de Hambourg Accueil.

Une école d’art bilingue ouvre à Earl’s Court

Londres compte une nouvelle école d’art bilingue à Earl’s Court, baptisée Arpeggios.

Ce samedi 13 octobre, jour d’inauguration, les visiteurs se sont montrés aussi nombreux que souriants pour découvrir, en musique évidemment, ce centre culturel de 400m², dont les salles se succèdent sur 3 étages et regorgent d’instruments.

C’est un jeune enfant qui a officiellement ouvert la conférence de presse en chantant a capella. Signe d’audace et de confiance de la part d’Arpeggios qui se veut une école résolument différente, en favorisant notamment la créativité individuelle de ses élèves, tout en facilitant le jeu en formation. Rien d’académique, en effet.

Olivier Cadic et Jacques Nazaire directeur de l’école Artpeggios

Il faut dire que le parcours de son directeur, Jacques Nazaire, est du genre atypique. Il commence par apprendre la guitare tout seul dans son coin, comme un forcené. Les années passent, la reconnaissance arrive et les influences se multiplient. Une fois rompu aux enregistrements studio et aux tournées sur tous les continents, cet autodidacte décide de s’asseoir sur les bancs de la prestigieuse Université Goldsmiths de Londres pour y passer des diplômes en musicologie et composition ! Ajoutons que Jacques ne débute pas dans la pédagogie : avant d’ouvrir son école, il a enseigné aux adultes pendant sept ans au Kensington et au Chelsea College et aux enfants des écoles de St Clemens et de St Johns à Notting Hill.

Située tout à côté du métro Earl’s Court, le lieu est idéal pour accueillir les Londoniens.

Je vous aussi invite à lire l’article de Camille Belsoeur du Petit Journal : “Artpeggios – Une académie artistique novatrice et bilingue ouvre ses portes

Le site de Artpeggios

Succès de la formule “Cned Royaume-Uni”

Lancée il y a seulement un an, la formule “Cned Royaume-Uni” a déjà séduit de nombreux parents. 110 élèves ont suivi ce cursus complémentaire à l’enseignement britannique dès la première année(Lire : “Enseignement à distance : le Cned présente sa formule Royaume-Uni 2011” du 15 septembre 2011).

Alors que les inscriptions 2012-13 sont encore possibles jusqu’au 31 décembre prochain,  la formule enregistre déjà 350 inscrits ! C’est donc une progression de plus de 200%, nous a annoncé Laurent Batut, attaché de Coopération éducative à l’ambassade de France, lors du dernier comité de pilotage du plan Ecole.

Cette offre du Cned a été conçue comme un compromis idéal pour les enfants qui ne peuvent pas accéder au réseau de l’enseignement français au Royaume-Uni, du fait de son engorgement chronique ou bien de leur éloignement géographique. Cette solution complémentaire au système britannique s’étend de la grande section de maternelle à la terminale.

Il faut toutefois souligner que cette formule d’enseignement à distance ne constitue en aucun cas un préalable ou une facilité quelconque pour intégrer ensuite un établissement du réseau français de Londres, malheureusement tous saturés.

En revanche, les cours du Cned facilitent grandement le retour vers une scolarité en France.

Preuve du succès de la formule “Royaume-Uni”, la formule “scolarité complète” du Cned recule puisque seuls 22 élèves vivant outre-Manche se sont inscrits cette année contre 55 l’année dernière.

Renseignements et inscriptions : Cned.londres-fslt@diplomatie.gouv.fr
Fiche d’information : formule RoyaumeUni 2012-13 (fichier pdf)

Photo Flickr de Lars Plougmann

En circonscription en Liban – Beyrouth / 26-29 mars 2017

(g. à d.) Claude Comair ; Brice Lalonde, ancien ministre et président de l’Académie de l’eau ; Dr Fadi Comair, DG des ressources hydrauliques et électriques et président d’honneur du Remob ; César Abi Khalil, ministre de l’Energie et de l’Eau ; Olivier Cadic.

Je suis reconnaissant à Fadi Comair et son épouse Claude de m’avoir assisté tout au long de ce troisième déplacement au Liban, dont le point d’orgue fut la 6ème Semaine de l’eau.

A l’occasion de cet événement consacré à l’hydro-diplomatie, j’ai eu le plaisir de revoir Patricia Elias Smida, avocate et déléguée UDI Liban (à l’image).

Outre la conférence, je me suis concentré sur le réseau d’enseignement français du Liban, le plus important au monde, mais très peu doté en nombre de professeurs titulaires (8%). Mes échanges avec Serge Tillmann, conseiller culturel adjoint au Liban, ont été passionnants.

Hydro-diplomatie

6ème Semaine de l’eau à Beyrouth

Pour avoir facilité l’ouverture du CIFME au Liban, un centre de formation et d’information aux métiers de l’eau, j’étais l’invité d’honneur du ministre de l’Energie et de l’Eau, César Abi Khalil, lors de la 6ème semaine de l’Eau à Beyrouth.

Cette édition de trois jours intervenait après la Cop-22 et s’intitulait “Quelle gouvernance possible pour le nexus Eau-Energie-Alimentation ?”

En discours d’ouverture (lien), puis pour faire le compte-rendu de la conférence sur le Jourdain (lien) que j’avais organisée avec le Dr Fadi Comair, en décembre à Paris, je suis intervenu deux fois à la tribune les 26 et 27 mars.

Communauté française

Réunion au consulat général

(à l’image) Au consulat général de France au Liban (g. à d.) Frédérick Schmutz, consul adjoint ; Pascale Harfouche ; Cécile Longe, consule générale, Ghassan Ayoub, conseiller consulaire, Olivier Cadic, Charles Kanaan, conseiller consulaire.

J’ai pu faire un point détaillé sur les dysfonctionnements informatiques au sein de notre consulat à Beyrouth observés lors de mes deux précédents passages en 2015 et 2016. Un problème lancinant, tant pour les personnels que pour les élus, qui provoque le mécontentement des usagers. La consule a même été contrainte de renoncer à accueillir le public sur rendez-vous, faute d’assurance de pouvoir honorer le traitement des demandes !

Peu après mon dernier passage en juillet 2016, Cécile Longe, consule générale s’est adressée à la direction des Systèmes d’information du ministère, tandis que, de mon côté, j’ai dénoncé cette situation, que nous retrouvons également dans d’autres postes, à la tribune du Sénat lors du débat budgétaire. Malheureusement sans résultat pour l’instant.

Enseignement français

Réseau scolaire

(à l’image : au milieu des élèves du collège Notre-Dame de Nazareth). Au Liban, l’enseignement français est proposé par 41 établissements homologués (6 conventionnés avec l’AEFE : 5 du réseau MLF et 1 de Présence protestante). Il est à noter que le réseau ne compte aucun établissement en gestion directe (EGD).

Au total, 55.500 élèves sont scolarisés dans les niveaux homologués. En marge, il existe un “vivier” très important d’élèves.

Tous ces établissements doivent recruter chaque année de très nombreux enseignants, On assiste à un véritable “mercato”, explique Serge Tillmann, conseiller culturel adjoint en charge de l’éducation, ce qui crée une tension permanente entre les établissements.

Pour pallier le problème, M. Tillmann a fait émerger l’idée d’un centre de formation des enseignants : son ouverture est prévue pour la rentrée de septembre 2017.

Lors de notre entretien, Emmanuel Bonne, ambassadeur de France au Liban, m’a confié que ce projet était devenu sa priorité.

Je me réjouis d’une telle initiative qui, je l’espère, va être imitée dans d’autres pays.

Lors de la nomination de Christophe Bouchard à la tête de l’AEFE, je lui avais indiqué que nous devrions créer un réseau de formation destiné aux enseignants en français à l’étranger.

Lycée Nahr Ibrahim

Le lycée Nahr Ibrahim est un établissement géré par la Mission laïque française (MLF) et conventionné avec l’AEFE. Il accueille près de 1400 élèves de la petite section de maternelle au baccalauréat.

L’équipe de direction du lycée conduite par le proviseur Jean-Louis Michel a mis en exergue les efforts de formation DELF des personnels. Cette exigence répond à l’attente des familles attachées à la qualité de l’enseignement en langue française.

Par ailleurs, j’ai apprécié le sérieux avec lequel l’établissement appréhende le renforcement des contraintes de sécurité. Des mesures d’investissements et des nouvelles procédures ont d’ores et déjà été adoptées.

Lycée franco-libanais MLF Verdun

 (g. à d.) Serge Tillmann, conseiller culturel adjoint, et Éric Krop, proviseur, m’ont fait découvrir le lycée franco-libanais MLF Verdun de Beyrouth.

Situé au cœur de la ville, cet établissement accueille 2330 élèves de la maternelle à la terminale.

Par la suite, 12% des élèves poursuivra des études supérieures en France et 85%  au Liban (une moitié en université francophone, l’autre moitié en université anglophone).

Collège Notre-Dame de Nazareth

Le collège Notre-Dame de Nazareth est une véritable institution née en 1873, en plein cœur de Beyrouth.

Depuis toujours l’école fait le plein. Elle scolarise les enfants de la petite section de maternelle au baccalauréat.

J’ai été accueilli par Sœur Magida Fehli, Supérieure du collège, et Henry Bakhos, son directeur adjoint, avant de rencontrer les élèves.

En compagnie du conseiller Serge Tillmann, j’ai découvert un établissement homologué remarquablement dynamique.

Après les travaux du stade, le prochain projet qui porte sur près de 5 millions de dollars consistera à bâtir un amphithéâtre et un parking pour vider les véhicules de l’intérieur de l’établissement.

HEBDOLETTRE n°80 – Alain Juppé (édito) – UDI : Législatives – En Bref du 27 fév. au 12 mars 2017 (Sénat et Circo.) – Médias (Brexit – Gabon) – Condamnation de la “clause Molière” (vidéo) – Ma question écrite sur les difficultés engendrées par Crit’air – En circonscription : GABON / Libreville et Port-Gentil (26 fév.- 1er mars 2017) – En circonscription : COTE D’IVOIRE / Abidjan (2-3 mars 2017)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°80 – 24 mars 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°80

Quel destin que celui de Matthias Fekl !

On se souvient qu’il avait été nommé dans la précipitation en remplacement de Thomas Thévenoud (qui ne déclarait pas ses impôts), en qualité de secrétaire d’Etat au Commerce extérieur, Tourisme et Français de l’étranger. Et le voici subitement propulsé ministre de l’Intérieur !

Cette fois, il doit sa nomination à la démission de Bruno Le Roux, visé par une enquête préliminaire du Parquet national financier dans un dossier impliquant ses enfants rémunérés en qualité d’assistants parlementaires.

Visuel HL55 Moins de deux semaines après avoir brillamment échoué à organiser le scrutin électronique des législatives pour les Français établis hors de France qui s’était pourtant bien déroulé en 2012, Matthias Fekl se voit confier la responsabilité du ministère chargé de l’organisation matérielle des élections, mais également de la préparation et du suivi du droit électoral…

Le Président de la République a certainement pensé qu’il était le plus expérimenté si, d’aventure, il fallait annoncer le report des élections présidentielles. Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°80

En Bref – du 13 au 19 fév. 2017

Obsèques de Blandine Donot (13 fév.)

Nous avons appris avec une immense tristesse, le 8 février, le décès de Blandine Donot, vice-présidente de l’UFE Monde, présidente d’honneur de l’UFE Alger et vice-présidente de l’UFE Paris Ile de France.

Son départ laissera un grand vide et le souvenir d’un membre exceptionnel de la communauté française d’Alger. Ce fut pour moi un honneur et un privilège d’avoir fait partie de ses amis à l’UFE durant toutes ces années. Nous étions nombreux en l’église de Saint François de Sales pour entourer André, son mari et ses enfants, Vanessa et Damien.

Sénat : délit d’entrave à l’IVG (14 fév.)

J’ai voté en faveur de l’extension du délit d’entrave à l’Interruption volontaire de grossesse, considérant en séance que “ceux qui cherchent aujourd’hui à entraver l’exercice des libertés méritent d’être combattus.”

Le Sénat a adopté la proposition visant à étendre le délit d’entrave à l’IVG, qui existe depuis 1993, aux entraves dites numériques. Sont concernés les sites qui délivrent de fausses informations aux personnes désirant s’informer sur l’IVG.

Royaume-Uni : rencontre avec l’ambassadeur (15 fév.)

Lord Edward Llewellyn a pris ses fonctions d’ambassadeur de Grande-Bretagne en France le 9 novembre.

Avant de rejoindre l’Ambassade, il était directeur de cabinet de l’ancien Premier ministre, David Cameron (2010-2016). Invité par le groupe d’amitié interparlementaire France-RU pour un petit-déjeuner de travail, j’ai saisi cette opportunité de renouveler ma demande de garantir au plus tôt le droit de demeurer sur place pour tous les Européens établis au Royaume-Uni.

En circonscription au Maroc (15 au 18 fév.)

Casablanca, Rabat, puis Tanger, merci à Pascal Capdevielle, conseiller consulaire UDI Fès, d’avoir organisé mon 7ème déplacement au Maroc qui est le 175ème déplacement en circonscription depuis le début de mon mandat.

 

 

 

En circonscription à Gibaltar (19 fév.)

J’ai ensuite pris le ferry pour me rendre de Tanger à Gibraltar, territoire britannique qui a voté à 96% en faveur du Remain !

Sur place, j’ai été accueilli par Pierre Fayaud, consul honoraire.

 

AEFE : le gouvernement piétine encore une promesse de campagne

Mardi prochain, le budget de l’AEFE, Agence de l’enseignement français à l’étranger, sera soumis à son conseil d’administration.

Le nœud coulant des finances publiques ne laissera d’autre choix à l’Agence que de voter un budget de circonstance.

« Nous mettrons un terme au sous-financement de l’AEFE », péroraient les Socialistes de l’étranger dans leur programme présidentiel. Le retour à la réalité est brutal. La subvention de l’Etat n’augmentera que de 1% (5,5 millions d’euros) pour atteindre 425 millions d’euros. Dans le même temps, l’Etat fait peser une nouvelle charge de 13 millions d’euros pour financer la part patronale sur les retraites.

Du reste, le sénateur socialiste Richard Jung reconnaît lui-même que « L’Agence devra donc de nouveau augmenter ses ressources propres pour faire face à ses charges. » Ce sera donc aux parents d’élèves de payer la différence. Et ils subiront la double peine, puisque le  budget de l’aide à la scolarité sera réduit de plus de 12% (110.5M€ au lieu de 125.5M€ en 2012).

En ce qui concerne le Royaume-Uni, le projet de budget de l’AEFE se traduira ainsi : l’Etat qui prenait en charge 58% du salaire des enseignants du lycée Charles de Gaulle réduira sa part à 50% d’ici à deux ans. La différence sera à la charge des parents d’élèves. Forcément.

Cette décision est en flagrante contradiction avec le projet socialiste qui promettait que  « la part de l’Etat dans le financement des établissements, en baisse chaque année, sera maintenue à son niveau actuel et un plan quinquennal permettra d’établir les besoins en financement de chaque établissement pour assurer leur pérennité, leur qualité et leur sécurité. »

Par conséquent, il s’avère clairement que l’AEFE devra désormais naviguer à vue et limiter sa vision à gérer l’existant, avec un soutien de l’Etat qui déclinera d’une année sur l’autre. Chaque élève de l’AEFE coûte aujourd’hui 2 210 euros à l’Etat ; il ne devra plus coûter que 2150 euros en 2015.

Il serait temps de reconnaître que l’Etat ne peut plus financer le développement d’un réseau qui compte déjà 485 établissements d’enseignement français à l’étranger, en dépit d’une demande croissante.

Alors, quel avenir pour l’enseignement français à l’étranger ? Osons d’abord répondre cette question : « Pourquoi avons-nous besoin d’un enseignement français à l’étranger ?» avant de nous demander comment le faire fonctionner.

En faisant de l’AEFE, l’alpha et l’oméga du développement de l’enseignement français à l’étranger, le risque est désormais élevé de voir le rayonnement de la France décliner au profit d’autres systèmes éducatifs en plein essor.

D’ailleurs, le développement de filières bilingues, intégrées au système éducatif du pays partenaire piétine. Pour 2013, il est prévu 1 695 000 élèves inscrits en section bilingue, soit le même nombre qu’en 2010. Ce résultat justifierait une vraie remise en cause de notre stratégie dans ce domaine.

Nos finances publiques agonisent, les parents d’élèves sont mis à contribution permanente sans pouvoir planifier l’évolution des tarifs et, surtout, de nombreux enfants restent à jamais les oubliés du dispositif, faute de solution alternative au manque de place, à leur éloignement géographique ou à l’inflation du prix de la scolarité.

Les caciques du « tout Etat » ont les rênes bien en main. Pourtant, tôt ou tard, il faudra redéfinir la mission de l’AEFE, la concentrer uniquement sur des actions que l’Etat peut financer sur le long terme et confier la gestion des établissements à des partenaires dont c’est la vocation.

Photo Flickr de Sebastian Kobs

En Bref – du 30 janv. au 05 fév. 2017

Venezuela : Alliance Française de Macaray (31 janv.)

J’ai reçu Aimel Brideche au Sénat qui, depuis 2003, organise de nombreuses activités culturelles et scientifiques entre la France et le Venezuela

Avec Maud Bigini et Franklin Arellano, Aimel a été à l’origine de la création de l’Alliance Française de Maracay, une ville située à une centaine de kilomètres de la capitale. L’AF de Maracay a maintenant quatre ans et reçoit environ 200 étudiants. Elle conçoit également de nombreux événements culturels.

Ile Maurice : Expat.com, start-up française (31 janv.)

Séverin Guiton est venu me présenter Expat.com, un site qui a pour objectif d’aider ses membres à réussir leur projet de vie à l’étranger. Le service est gratuit, financé par la publicité en ligne.

Expatrié lui-même, Séverin Guiton s’est installé à l’île Maurice pour rejoindre l’équipe de Expat.com en qualité de responsable marketing. Il s’adresse à communauté de 1,7 millions de membres (dont environ 300.000 Français) expatriés ou intéressés par une mobilité à l’international.

Royaume-Uni : Patricia Connell (1er fév.)

Venue à Paris pour débattre des enjeux du développement durable, Patricia Connell, élue consulaire UDI Londres, m’a rendue une visite au Sénat.

Candidate UDI pour Législatives dans la 3ème circo (Europe du Nord), Patricia contribue à la mobilisation des Européens résidant au Royaume-Uni, dont le plus brillant effet est le mouvement The 3 Million, lancée par notre ami et délégué consulaire, Nicolas Hatton. Pour notre part, avec Patricia, nous avons organisé deux “Brexit Tour” qui ont attiré plus de 2500 personnes.

Jean-Christophe Lagarde au Sénat (1er fév.)

Frédéric Latour, président du Club Vaugirard, a organisé la venue, très appréciée, au Sénat du président de l’UDI pour dialoguer avec les collaborateurs parlementaires.

Ne pouvant révéler aucun détail sur les négociations en cours avec le parti LR, Jean-Christophe Lagarde nous a fait part de sa vision de la politique. Nous avons les solutions plaide-t-il, mais “nos élites ont trop peur du peuple pour conduire le peuple”. Et il regrette présentement que les électeurs recherchent “celui ou celle qui raconte la plus belle histoire de Noël”.

Décoration pour Albert Kalaydjian (1er fév.)

Albert Kalaydjian, collaborateur au groupe UDI-UC au Sénat, a reçu les insignes de chevalier dans l’Ordre national du Mérite des mains du bâtonnier Gilles-Jean Portejoie. Un événement qui a réuni les sénateurs du groupe UDI-UC, dont son président François Zocchetto, à la questure de l’AN, en présence du président Claude Bartolone.

Me Portejoie a fait un récit remarquable de la vie d’Albert toute animée d’une passion souveraine : la France. Albert a dédié sa décoration à son père, parti d’Arménie en 1927, l’homme qui lui a inculqué pour toujours l’amour de la France.

Soudan : ambassadeur de France (2 fev.)

Louis Duvernois, président du groupe d’amitié France-Pays de la Corne de l’Afrique, a organisé une réunion à l’occasion de la visite d’une délégation soudanaise à Paris.

Ce fut l’occasion d’échanger avec Bruno Aubert, ambassadeur de France au Soudan (à l’image), pays où je projette de me rendre prochainement, afin de préparer la prochaine conférence sur l’hydro-diplomatie consacrée au Nil.

 

International : visite du centre de crise et de soutien (2 fév.)

Rencontre passionnante avec Patrice Paoli directeur du Centre de crise et de soutien, au Quai d’Orsay. Ce centre est la seule administration certifiée Iso9001 du MAEDI !

Avec un budget étroit (20M€), les urgentistes des Affaires étrangères ont les missions les plus difficiles qui soient. Ils doivent agir en extrême urgence et leur mission s’achève lorsque les populations “peuvent rentrer”, notamment après le rétablissement des services publics.

Royaume-Uni : consul honoraire de Plymouth (2 fev.)

Ce fut un plaisir de faire découvrir le Sénat à Alain Sibiril et son épouse Monique.

Alain Sibiril est l’un des 21 consuls honoraires du Royaume-Uni. A Plymouth, Il est le relais de l’administration auprès de 2000 Français installés localement. ll est ainsi autorisé à délivrer des documents administratifs. Il a aussi pour mission d’assister les Français en difficulté ou de concourir à notre rayonnement culturel. Saluons le temps et les efforts qu’Alain dispense si généreusement et à titre bénévole.

Maroc : colloque de promotion économique au Sénat (3 fev.)

Heureux d’avoir travaillé avec l’équipe de la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) pour faciliter la tenue d’un colloque au Sénat, intitulé “Le Maroc, marché porteur et hub eurafricain”.

(A l’image) Nous avons été honorés de la présence de Chakib Benmoussa, ambassadeur du Maroc en France. Toutes mes félicitations à Philippe-Edern Klein, nouveau président de la CFCIM, organisateur de l’événement avec Business France.

En circo au Royaume-Uni : la Petite école kentoise (4 fev.)

Basée à Lenham depuis huit ans, où j’avais fait plusieurs visites, la Petite école kentoise a déménagé à Maidstone dans la capitale du Kent en septembre dernier afin de se développer.

Ce fut un plaisir de répondre à l’invitation de François Reynier et de Katia Bresso, sa fondatrice, et de toute l’équipe de direction pour participer à la fête annuelle de l’école. Cette petite école FLAM du Royaume-Uni accueille une quarantaine d’enfants chaque semaine pour leur permettre de maitriser notre langue.

En circonscription à Madagascar (1/3) – Antananarivo (30 déc.-7 janv. 2017)

Madagascar est le 53ème pays traversé depuis le début de mon mandat. Ce 168 ème déplacement est le premier dans l’Océan indien.  

Notre ambassadeur de France à Madagascar, Véronique Vouland-Aneini, m’a accueilli dès mon arrivée et reçu avant mon départ. De bout en bout, elle a facilité mes déplacements dans le pays et mes rencontres.

Durant dix jours, Jean-Hervé Fraslin m’a accompagné lors de tous mes rendez-vous. Conseiller à l’AFE, conseiller consulaire des Français de Madagascar et représentant de l’AFE au conseil d’administration de l’AEFE, j’ai pu observer ses nombreux talents et son engagement total au service de notre communauté.

Grâce à ces deux personnalités auxquelles j’exprime ma sincère gratitude, j’ai pu rencontrer les plus hautes autorités du pays, faire 3 réunions publiques avec les Français de Madagascar, visiter de nombreux sites et multiplier les rencontres avec nos compatriotes. Le nombre des rendez-vous m’impose de diviser le compte-rendu selon les destinations visitées: Antananarivo, Fort-Dauphin et Antsirabe.

Selon le FMI, Madagascar est l’un des 5 pays les plus pauvres du monde. Mais le pays est en phase positive. Après la récente période de crise (2009-2014) qui a désorganisé tous les pans de la société, un président a été élu. Je remercie Jean-Hervé de m’avoir permis de le rencontrer.

Politique

Rencontre avec le Président de la République

Entretien exceptionnel de 90 minutes avec Hery Rajaonarimampianina, Président de la République de Madagascar au palais d’État d’Iavoloha, en compagnie de Véronique Vouland-Aneini, ambassadeur de France à Madagascar et de Jean-Hervé Fraslin, conseiller consulaire pour Madagascar.

Nous avons d’abord présenté nos vœux 2017 au président. L’occasion de le féliciter pour la réussite du XVIe Sommet de la Francophonie à Madagascar, en novembre dernier, et aussi pour le succès de la Conférence des bailleurs de fonds et investisseurs (CBI) à Paris, en décembre. En effet, le pays a obtenu plus de 6 milliards de dollars de promesses de financements sur 4 ans pour dynamiser sa croissance par le biais de nombreux projets structurants.

Hery Rajaonarimampianina est un ancien expert-comptable et commissaire aux comptes qui connait donc parfaitement le milieu entrepreneurial. Ses qualités d’homme de terrain et de gestionnaire l’inclinent vers une vision à long terme pour relever les immenses défis auxquels son pays est confronté.

Le Président s’est montré très attentif lorsque nous lui avons rendu compte des satisfactions et des attentes exprimées par nos compatriotes, lors de nos réunions publiques organisées à Antananarivo, Antsirabe et Fort-Dauphin. Du reste, il s’est montré un fin connaisseur de la situation politique en France (Notre rencontre dans la presse).

Rencontre avec le Premier ministre

J’ai eu l’honneur de rencontrer Olivier Mahafaly Solonandrasana, Premier ministre de Madagascar, toujours en présence de Véronique Vouland-Aneini, ambassadeur et de Jean-Hervé Fraslin.

Nous sommes évidemment revenus sur les récents succès diplomatiques du pays (Sommet de la Francophonie, Conférence des bailleurs de fonds), avant d’évoquer nos relations bilatérales. La France est non seulement le premier partenaire économique de la Grande île, mais aussi son “voisin” dans l’Océan Indien, à travers La Réunion et Mayotte.

Le Premier ministre m’a assuré que l’amélioration du climat des affaires dans le pays était sa priorité et la condition pour attirer les investissements privés (Notre rencontre dans la presse).

Rencontre avec le président du Sénat

(g. à d.) Véronique Vouland-Aneini, ambassadeur de France ; Olivier Cadic ; Honoré Rakotomanana, président du Sénat ; Laurent Roger Kolo Christophe, vice-président du Sénat et ancien Premier ministre ; Zo Rakotoseheno, président de la Commission sociale, culturelle et communication ; Pierrot Jocelyn Rajaonarivelo, président de la Commission des relations internationales.

Ce fut un plaisir de se rencontrer en toute complicité entre sénateurs du bout du monde. Honoré Rakotomanana a souligné l’effort de Madagascar vers la bonne gouvernance et la sécurité, afin que les investissements profitent au mieux-être du peuple malgache (Notre rencontre dans la presse).

Rencontre avec le ministre de l’Industrie

Avec le ministre de l’Industrie et du Développement du secteur privé, Nourdine Chabani, qui est également un jeune entrepreneur, nous partageons la conviction que l’essor économique est toujours le résultat d’une politique pérenne et patiente. C’est dans cet esprit qu’il attend avec optimisme la concrétisation des engagements pris lors de la CBI, à Paris.

Nous avons évoqué les moyens de favoriser les partenariats entre entreprises malgaches et françaises. Aujourd’hui, la France est le premier partenaire commercial de Madagascar et aussi le deuxième fournisseur : 10,3% de part de marché, derrière la Chine avec 24,8%. (Notre rencontre dans la presse)

Priorités de notre ambassadeur

A mon arrivée, Véronique Vouland-Aneini m’a confié ses trois priorités afin de me permettre de soutenir son action : d’abord, favoriser la stabilité politique liée aux nécessaires progrès de l’administration (sécurité juridique, anticorruption…) ;  ensuite, accompagner l’essor économique dont nos entrepreneurs doivent être partie prenante (ponts, routes, barrages, centrales solaires, travaux d’assainissement…) ; enfin, consolider les excellentes relations entre la France et Madagascar.

Revue de presse

14 titres de la presse quotidienne nationale en langue française ou malgache ont couvert mes rencontres avec le Premier ministre, Olivier Mahafaly (13 articles, dont 3 en malgache), le président du Sénat, Honoré Rakotomanana (9 articles, dont 3 en malgache), le ministre de l’Industrie et du Développement du secteur privé, Nourdine Chabani (1 article) et enfin l’inauguration des nouveaux locaux de l’incubateur d’entreprises “Incubons” (7 articles).

La Gazette de la grande Ile / La ligne de Mire / La Dépêche de Madagascar / La Vérité / Le Madagascar Laza / L’Express de Madagascar / L’Observateur / Le Citoyen / Les Nouvelles / Gazetiko / Madagascar Matin / Midi Madagasikara / Taratra / Tia Tanindrazana.  Lien vers la REVUE de PRESSE >>>

Communauté française

Réunion publique

(g. à d.) Jean-Hervé Fraslin, Olivier Cadic, Véronique Vouland-Aneini, ambassadeur de France et Jean-Daniel Chaoui, conseiller à l’AFE.

Notre ambassadeur a organisé une réception à la Résidence de France, où j’ai pu rencontrer une centaine de représentants de la communauté française qui compte près de 18.000 membres.

L’intégration et la qualité de la vie ne sont jamais en cause, mais les Français restent préoccupés par l’insécurité au quotidien, alimentée par la pauvreté et le manque de moyens des forces de l’ordre. Le consulat a récemment édité une série de dépliants remarquablement bien conçus, intitulés “Votre sécurité au quotidien”, “Se protéger en cas d’agression”, etc.

Consulat : réunion des conseillers consulaires

Réunion autour de Étienne Léandre, consul général, en présence des élus consulaires Jean-Hervé Fraslin et Jean-Daniel Chaoui.

Nous avons passé en revue les aspects statistiques et parfois problématiques de l’activité administrative du consulat : la délivrance des visas pour les entreprises ou les études ; la gestion des certificats de nationalité française (CNF) ; l’établissement des CCM (Certificat de capacité à mariage) après entretien pour détecter les mariages blancs ; l’organisation des tournées consulaires…

Nos services sont particulièrement vigilants dans la lutte contre l’usurpation d’identité ou la fraude documentaire. A noter que 2/3 des actes d’Etat civil présentés au consulat, souvent de la part de gens de bonne foi, ne sont pas valables.

Entrepreneuriat

Inauguration de “Incubons”

Les jeunes pousses malgaches sont chez elles à la maison Jean Laborde.

Ce Français, aventurier et industriel du XIXème, a merveilleusement réussi à Madagascar, au point d’y être nommé consul de France par Napoléon III. Grand acteur du développement de l’Ile et de l’amitié franco-malgache, il est devenu une légende locale.

Plutôt que de transformer sa maison en musée, Véronique Vouland-Aneini, ambassadeur de France, a décidé d’en faire un espace collaboratif pour entrepreneurs en herbe. Belle idée ! Je la remercie d’avoir choisi un “sénateur-entrepreneur” pour l’inaugurer. (Cette inauguration dans la presse).

Rencontre avec les CCEF et la CCIFM

Le service économique de l’ambassade m’a permis de rencontrer des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) et des responsables de la Chambre de commerce et d’industrie France-Madagascar (CCIFM) qui compte 460 membres !

La CCFIM est la première chambre bilatérale du pays. On lui doit la Foire internationale de Madagascar qui aide nos entreprises à s’implanter sur ce marché.

Une vingtaine d’entreprises françaises étaient représentées lors de cette réunion. Leurs dirigeants ont tous vanté la liberté d’entreprendre et m’ont suggéré d’inciter nos jeunes diplômés à tenter leur chance dans ce pays, où des positions très enviables peuvent d’emblée leur être proposées.

Afin de contribuer à l’amélioration de la sécurité juridique et du climat des affaires, Véronique Perdigon, présidente de la section CCE Madagascar, a soumis le projet au gouvernement malgache de rejoindre l’OHADA (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires). Cette engagement créerait un troisième niveau de juridiction, avec une possibilité de recours en cassation devant la CCJA à Abidjan.

Réunion d’entrepreneurs

Pour clore mon périple, Jean-Hervé a réuni chez lui un groupe d’entrepreneurs et de cadres d’entreprises. Tous les secteurs d’activité étaient représentés.

Le pays est doté d’immenses ressources.

Nos entrepreneurs souhaitent remettre Madagascar sous les feux des projecteurs. Bruno Massez, pdg de BFV-Société Générale Madagascar, a bataillé ferme pour sortir l’Ile de la liste des pays sous alerte et il espère “que cette bonification de la note-pays par la Société Générale sera virale vers les banquiers internationaux et autres assureurs, dont la Coface”.

La confiance retrouvée du pays auprès des organismes internationaux, comme à Paris en décembre, leur permet d’imaginer un avenir de plus en plus prometteur. Ils ont tous déclaré, chacun à sa manière : il fait bon être entrepreneur à Madagascar !

Enseignement français

La Clairefontaine d’Ambodivoanjo

Visite de l’établissement homologué La Clairefontaine d’Ambodivoanjo, dirigé par Henri Radavidra.

L’école a été créée en 1982 pour accueillir 13 élèves par son épouse Gabrielle, disparue prématurément l’an dernier. La Clairefontaine scolarise désormais 1310 élèves sur 5 sites à travers le pays !

En 2016, tous les élèves de la Clairefontaine ont obtenu leur bac, avec 78% de mentions !

L’objectif poursuivi par Henri Radavidra est l’obtention de l’homologation pour la partie lycée de l’établissement de Fort-Dauphin.

L’inquiétude du chef d’établissement est d’obtenir des professeurs détachés de la part de l’AEFE pour remplacer ceux dont la mission s’achèvera en juin prochain, sinon il lui sera difficile de respecter les critères d’homologation.

Dans cette école qui accueille 14 nationalités, le projet d’établissement vise à préparer de “futurs citoyens du monde”, en accordant un rôle essentiel à la culture littéraire, artistique et numérique.

Lycée français de Tananarive

(g. à d.) Jacques Flipo, Beryl Dabezies, Léa Metz, Jade Bersia, Alizée Frachet, … , Olivier Cadic, Jean-Hervé Fraslin, Jamil Maleyran, … , Pierre Thourigny.

Le lycée français de Tananarive (LFT) est assurément un des plus beaux établissements du réseau de l’AEFE. Il scolarise environ 3000 élèves sur plusieurs sites de la capitale malgache.

Accueilli par le proviseur Jamil Maleyran, j’ai visité la partie lycée en compagnie de Jean-Hervé Fraslin, élus consulaire et, rappelons-le, représentant de l’AFE au conseil d’administration de l’AEFE.

Après avoir découvert l’internat flambant neuf, nous avons effectué un tour des différentes salles pour apprécier l’excellence des équipements mis à disposition des élèves.

Afin de me permettre d’avoir un éclairage complet sur le fonctionnement de l’établissement, je remercie le proviseur d’avoir organisé une succession de réunions auprès de divers publics : comité de direction, représentants des EEMCP2, parents d’élèves, professeurs et élèves.

Pour conclure ma visite, un déjeuner m’a permis d’apprécier le niveau gastronomique de l’école qui joue tout son rôle dans sa réputation d’excellence.

Je vous invite à regarder la vidéo de présentation du lycée français de Tananarive réalisé à l’occasion du 25ème anniversaire de l’AEFE en cliquant sur ce LIEN.

Culture Française

Alliance française d’Antananarivo

Le réseau de l’Alliance française de Madagascar, 3ème au monde (en 2013) par son activité d’enseignement, est aujourd’hui composé de 29 établissements. Cette organisation bénéficie d’une grande reconnaissance auprès du public, des artistes, des médias et des autorités locales.

Merci à Henri Razafintsalama, président de l’AF d’Antananarivo et à Emmanuelle Lehembre, adjointe au délégué général, de m’avoir conduit à travers les dédales du vaisseau amiral du réseau malgache.

Soucieuses d’être à la pointe de l’innovation, les Alliances françaises de Madagascar ont désormais à leur disposition un site web bilingue (www.delfdalfmadagascar.com) au service de toute personne désireuse de faire valider son niveau de français par l’obtention d’une certification DELF, DALF à valeur internationale. Le 22 novembre dernier, l’AF d’Antananarivo inaugurait ce site en présence des présidents et directeurs des 27 AF centres d’examen et de leurs partenaires institutionnels et éducatifs.

Institut français de Madagascar

Denis Bisson, directeur adjoint et attaché culturel de l’IFM, nous a reçus avec Jean-Hervé.

L’Institut français de Madagascar (IFM) est l’acteur incontournable de la vie culturelle de la capitale malgache, comme de l’ensemble du pays, en collaboration étroite avec le réseau des Alliances françaises.

L’IFM est un espace d’accueil pour la coopération culturelle, universitaire et scientifique, ainsi que pour la promotion de la francophonie.

Ce lieu dispose de la plus belle salle de cinéma de la ville !

L’Institut est structuré en deux pôles : un pôle de diffusion et de coopération culturelle qui invite artistes et intellectuels ; un pôle de coopération universitaire qui assume la diffusion de la culture scientifique à travers des conférences, des expositions ou débats d’idées.

Social

Rencontre avec le père Pedro

Pour l’ultime étape de mon séjour à Madagascar, Jean-Hervé Fraslin m’a permis de rencontrer le père Pedro Opeka. Ce prêtre lazariste d’un immense charisme m’a confié que son action était un cri contre la pauvreté.

En 1989, le père Pedro s’installe sur l’immense décharge d’Antananarivo. Son père lui ayant appris le métier de maçon dès son plus jeune âge, il promet aux miséreux qui trient les détritus : « Ensemble, on va s’en sortir ».

Il veut les aider sans les assister. Alors, depuis 27 ans, son association Akamasoa (“les vrais amis” en malgache) a construit 18 villages et secouru 300.000 personnes. 25.000 personnes disposent désormais d’une maison construite sur les collines environnantes grâce son action.

Son mouvement a pris une dimension internationale, relayé en France par l’association des Amis de Père Pedro (www.perepedro.com).

Santé

Contre le paludisme

En 2015, l’OMS a enregistré 429.000 décès dus au paludisme, dont les deux tiers (70%) surviennent chez les enfants de moins de 5 ans.

La composante principale des médicaments antipaludiques est l’artémisinine qui provient d’une plante dénommée Artémisia. Le seul pays africain qui produise l’Artémisia à grande échelle est Madagascar.

Sur place, j’ai rencontré Charles Giblain qui a créé Bionexx afin de produire des principes actifs dérivés de plantes. Son produit phare (80% du chiffre d’affaires) est l’artémisinine, marché sur lequel il est devenu l’un des principaux fournisseurs mondiaux. La plante lui est fournie par 10.000 petits agriculteurs sous contrat.

Madagascar : vif sentiment d’insécurité chez les Franco-malgaches d’origine indienne

La situation devient dramatique, mais nul n’en parle : elle ne concerne qu’une poignée de Français vivant à l’autre bout du monde.

Suite à mon déplacement à Antananarivo en janvier dernier, Véronique Perdigon, est venue à Paris pour m’alerter sur l’aggravation du phénomène de grand banditisme dont sont victimes, à Madagascar, des citoyens Français.

Les ressortissants franco-malgaches d’origine indienne, au nombre de 7000 personnes, constituent une cible de prédilection pour les malfrats du fait de leur prospérité, fruit de leur enracinement sur plusieurs générations.

Ils doivent vivre dans la peur du kidnapping ou du vol avec violence de la part de bandes de plus en plus organisées, sans parler des actes de petite délinquance. Depuis 2009, le contexte sécuritaire de l’île n’a fait que s’aggraver face à l’impuissance des autorités malgaches, explique Véronique. Un sentiment de quasi-impunité incite les criminels à développer de nouvelles exactions, comme le rapt d’enfants.

Les conséquences économiques sont fâcheuses pour l’île : expatriation, investissements privés en berne, fréquentation touristique en baisse. Une situation à laquelle Véronique est particulièrement sensible en sa qualité de présidente du Comité des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) à Madagascar.

La société civile tente de s’organiser. Ainsi, en 2016, un Collectif des Français d’Origine Indienne de Madagascar (CFOIM) a été créé pour dialoguer avec les pouvoirs publics, porter assistance aux victimes et se faire entendre auprès des autorités françaises et des parlementaires.

Les actions juridiques conduites par le CFOIM le sont tant à Madagascar qu’en France, où les institutions judiciaires sont régulièrement saisies via Me William Bourdon, avocat parisien et via notre ambassade de France à Madagascar.

Toutefois, Véronique Perdigon fait le constat lucide que la pérennité de ces actions dépendra d’une franche volonté politique des autorités locales dans l’éradication du grand banditisme.

Lors de mon déplacement à Madagascar en janvier 2017, j’avais été sensibilisé à cette situation par le conseiller consulaire Jean-Hervé Fraslin. Je l’avais évoquée lors de mon entretien avec Hery Rajaonarimampianina, président de la République de Madagascar au palais d’Etat d’Iavoloha.

Mon Infolettre n°15 d’octobre est disponible

J’ai eu plaisir d’adresser à un grand nombre d’entre-vous mon infolettre n°15 qui liste les articles publiés au cours de la rentrée 2012, regroupés par rubriques.

A l’attention des non-abonnés, je vous reproduis, ci-après, l’éditorial.

Madame, monsieur, chers compatriotes du Royaume-Uni,

Je souhaite la bienvenue à Olivier Chambard, notre nouveau consul général à Londres et à son adjoint Eric Bayer qui ont désormais la lourde tâche d’administrer le plus important poste du réseau consulaire.

Notre précédent consul général Edouard Braine est nommé conseiller diplomatique du gouvernement. Sa mission s’achève par l’atteinte du premier objectif du plan Emploi : offrir au centre Charles Péguy des moyens supplémentaires pour lui permettre de placer 1000 jeunes par an au lieu de 700 auparavant. C’est chose faite grâce à la générosité de six entreprises (Bouygues UK, Edf Energy, Eurotunnel, Fondation Société Générale, Sos International, TLS Contact).

Le succès appelant le succès, le premier objectif du plan écoles, à savoir la création de 1 500 places à Londres, est désormais à notre portée. Le 24 octobre prochain, notre ambassadeur Bernard Emié réunira le comité de pilotage du plan Ecole pour étudier le dossier du troisième établissement d’enseignement secondaire français à Londres. L’Anefe (Association nationale des écoles françaises à l’étranger) a émis un avis favorable pour une garantie de l’Etat à l’emprunt qui financera l’acquisition du futur site.

Deux tiers de nos compatriotes ont leurs enfants scolarisés dans une école britannique et tous n’ont pas les moyens de s’offrir une formule d’enseignement payante. Aussi, j’ai proposé que le plan Ecole réunisse désormais une équipe dédiée à la création de free schools bilingues en s’inspirant de l’exemple réussi de l’Europa school UK de Culham près d’Oxford. A ce propos, le choix du gouvernement Ayrault de diminuer l’aide à la scolarité à l’étranger de 16M€ en 2013 est édifiant. Suite à l’annulation de la PEC et aux déclarations de François Hollande à Londres, ceux qui s’attendaient légitimement à davantage de générosité dans le système des bourses, en seront pour leurs frais, au sens propre.

Historique d’après le gouvernement Ayrault, son budget 2013 révèle, pour d’autres, une saignée fiscale qui pourrait ne laisser que l’impôt sur les os de certains. Augmenter indéfiniment les taxes ne réglera pas le triple défi de la croissance, de l’emploi et de la stabilité budgétaire. Je regrette la décision du gouvernement de maintenir son prélèvement social (CSG) de 15,5 % (à effet rétroactif au 1/1/12) sur les revenus immobiliers des non résidents. En effet, ces derniers ne bénéficient pas de la protection sociale française. Dans le cas des résidents du Royaume-Uni, cette taxe pèsera uniquement sur les foyers imposés aux tranches inférieures ou égales à 20%. Les autres pourront la déduire de la part d’impôt sur les tranches supérieures versée ici. C’est une forme de justice fiscale que les intéressés apprécieront.

A l’occasion du 11 novembre 2012, je vous invite à vous mobiliser pour créer des points de diffusion du Bleuet de France au Royaume-Uni et ainsi collecter des fonds au profit de l’Office national des anciens combattants et des victimes de guerre. Si vous souhaitez créer un point de diffusion, merci de vous faire connaitre par email à cette adresse : bleuet2012uk@gmail.com.

Très cordialement – Olivier Cadic

Accédez à l’infolettre n°15 (août-octobre 2012)

Photo Flickr de Leo Reynolds

HEBDOLETTRE n°100 – L’empreinte d’un géant sur l’UFE : Gérard Pélisson (édito) – Margaret Dembicki rejoint mon équipe – Hommage à Suzanne Thiais, conseillère consulaire Argentine – Nombre d’expats : du simple au double, selon les sources – 3ème Journée des entreprises au Sénat (programme) – Loi de programmation militaire : nommé rapporteur pour la cyberdéfense – Cybersécurité : invité du CyberCercle – L’écho des circos / février 2018 : Cambodge, Namibie, Liban, Canada, Maroc, Arabie Saoudite, Royaume-Uni, Angola, Espagne, Corée du Nord, Asie du Sud-Est, Israël, Vietnam, Irlande – En circonscription AFRIQUE DU SUD (1) : Johannesburg / 22 – 23 fév. 2018 – En circonscription AFRIQUE DU SUD (2) : Le Cap / 24 – 27 fév. 2018

Lire : l’HEBDOLETTRE n°100 – 10 mars 2018Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°100

L’empreinte d’un géant sur l’UFE

On se souviendra du 10 mars 2018, 14h00, lorsque Gérard Pélisson a pris la parole devant les représentants de l’UFE venus des quatre coins du monde. Il s’est exprimé en qualité de président d’honneur, puisque le conseil d’administration avait accepté à midi sa démission du poste de président de l’association.

François Barry-Delongchamps est désormais le dépositaire de l’idéal de l’UFE, né en 1927 à l’initiative du journaliste Gabriel Wernlé pour restaurer le lien entre la France et “ceux du dehors”, comme on qualifiait à l’époque nos expatriés.

Au lendemain de la Première guerre, le fait de vivre à l’étranger privait les femmes et les enfants du statut de veuve de guerre ou de pupille de la nation. Le fondateur de l’UFE expliquait déjà, 90 ans en arrière, que nos expatriés devaient être les acteurs du rayonnement économique et culturel de la France, pour le dire avec nos mots d’aujourd’hui.

On sait que l’action de l’UFE pour la reconnaissance des droits civiques des Français hors de France a induit la création du Conseil Supérieur des Français de l’Étranger en 1948 qui deviendra par la suite l’Assemblée des Français de l’Étranger, précédant la création d’une représentation parlementaire au Sénat, puis à l’Assemblée nationale.

Sollicité en 1998 par Jacques Chirac, alors président de la République, Gérard Pélisson a dirigé l’UFE pendant vingt ans avec une exigence bienveillante, sans jamais en tirer un avantage personnel ou rechercher un mandat parlementaire.

Visuel HL97 En soutenant tour à tour, de manière ostentatoire, Edouard Courtial (UMP) puis Hélène Conway (PS) et Matthias Fekl (PS) lorsqu’ils étaient secrétaires d’Etat des Français de l’Étranger ou encore Emmanuel Macron, par sa présence à l’Élysée lors de l’intronisation du Président de la République, Gérard Pélisson a choisi d’être légitimiste pour garantir l’apolitisme de l’UFE. Pendant vingt ans de présidence, il aura joué le rôle de catalyseur, de crédit moral et de bras financier, en empêchant les calculs partisans de prendre le dessus pour que tout le monde puisse se sentir chez lui à l’UFE.

L’ovation qui a suivi ses mots lors de l’annonce de son retrait a démontré combien Gérard Pélisson est exceptionnel. Ceux qui l’ont approché le savaient depuis bien longtemps, car cet entrepreneur émérite avait conquis le monde avant même qu’on parle de mondialisation. Il restera, pour moi et pour beaucoup d’entre nous, une source inépuisable d’inspiration. Découvrir l’HebdoLettre n°100

Il reste des places vacantes à l’école européenne de Culham

Et si vous veniez passer le bac près d’oxford ? Tandis que les listes d’attente s’allongent à Londres, l’école européenne de Culham vous offre encore quelques places pour la rentrée 2012

L’école européenne de Culham, près d'Oxford

Point remarquable, cette école fait partie du réseau des 14 écoles européennes en Europe offrant à terme le baccalauréat européen. L’enseignement est dispensé par des enseignants français et des inspections sont régulièrement diligentées par l’Education nationale. Le programme pédagogique tout en étant très  proche du programme français s’articule autour du curriculum européen.

L’Ecole européenne de Culham comprend principalement 3 sections (anglaise allemande et française).  La section française est homologuée et rassemble environ 250 élèves.

D’un point de vue pratique, l’école est proche de la gare de Didcot Parkway (40m en train depuis London-Paddington) et il existe un réseau de familles d’accueil pour les élèves géographiquement éloignés de la région d’Oxford.

Enfin, et c’est loin d’être anecdotique, le niveau des frais de scolarité est très compétitif comparé aux écoles londoniennes.

La scolarité sera même gratuite pour les plus jeunes enfants (4 à 7 ans) inscrits à Europa School UK, une école d’Etat qui va progressivement se substituer à  L’Ecole européenne de Culham, comme je l’évoquais dans un billet précédent (lire : “Europa School UK lance sa campagne d’inscription” du 01 avril 2012 ). Cette nouvelle “free school” s’articulera autour de deux sections bilingues, l’une franco-anglaise et l’autre germano-anglaise.

Pour plus d’informations :
European School Culham – CE1 à Terminale – section française –
Thame lane, Abingdon OX14 3DZ, Tel: 01235 522621 – International: 00 44 1235 522621 (e-mail : esculham@eursc.org)
Europa school UK – Reception/year1/year 2

En circonscription en Afrique du Sud (1) – Johannesburg (22 au 23 fév. 2018)

à l’image) Je remercie notre consule générale, Sonia Doña Perez, pour la qualité de son programme, tout comme son implication personnelle lors de chaque étape.

J’ai débuté ce premier déplacement en Afrique du Sud par Johannesburg, avant de me rendre au Cap, puis de m’envoler vers le Mozambique et le Botswana.

68ème pays traversé depuis le début de mon mandat, l’Afrique du sud est une terre fascinante, mais une terre de contraste : un pays développé de 55 millions d’habitants, où seulement 2 millions de contribuables assurent 80% des revenus de l’Etat, TVA comprise…

Si l’arrivée du nouveau président Cyril Ramaphosa a redonné de l’optimisme aux milieux économiques, les défis sociaux restent colossaux et singuliers, lourd héritage de l’apartheid.

(à l’image) Sur place, j’ai retrouvé avec plaisir Sophie Ferrand-Hazard, conseillère consulaire, qui m’a accordé toute sa disponibilité et fait partager sa riche expérience.

Politique

Municipalité de Johannesburg

Rencontre avec Leah Knott en charge du développement économique à la mairie de Johannesburg, accompagné par William Roos du service économique régional de l’ambassade.

Mme Knott m’a décrit les trois défis auxquels est confrontée la nouvelle majorité politique (coalition pilotée par le parti Democratic Alliance), issue des élections municipales d’août 2016.

Tout d’abord la sécurité. La municipalité a augmenté ses effectifs de 450 personnes pour garantir la sécurité des personnes et des biens. Ensuite, il lui revient de lutter contre un chômage endémique qui atteint 30% de la population que le manque de formation rend difficilement employable. Un effort important a été entrepris afin de soutenir les entrepreneurs, lié à des plans de formation. Le troisième défi est celui de la rénovation des infrastructures, comme l’approvisionnement en eau. J’ai rendu évidemment compte de ces opportunités à nos entrepreneurs locaux.

Commerce extérieur

CCI & CCEF

Tour d’horizon des opportunités offertes pour les entreprises françaises à l’occasion d’un déjeuner avec des CCEF et la French South African Chamber of Commerce and Industry, en présence de Sonia Doña Pérez, consule générale,

Beaucoup de nos entreprises se sont établies avec succès, à l’image de Leroy Merlin qui emploie déjà une centaine de personnes et anticipe d’atteindre 350 employés fin 2018, avant de dépasser le millier en 2020 avec 4 magasins à la clé.

Merci à Jérôme Boyet, pdt du comité CCEF ; Yves Guénon, vice-pdt de la FSACCI ; Cédric Sennepin, CCEF et CEO de Leroy Merlin South Africa ; Yannick Tabanon, CEO Atos ; Emmanuel Suquet, William Roos et Axel Baroux de l’ambassade pour leurs éclairages et le partage de leur expérience.

Atos

Visite de l’un des leaders mondiaux des services numériques : Atos qui emploie 100.000 personnes dans 72 pays, une société conduite par l’ancien ministre, Thierry Breton.

Si on ne compte qu’une centaine de personnes à Johannesburg, Yannick Tabanon, en charge du développement Afrique-Moyen-Orient, estime que cette ville est un excellent point d’appui pour mener une stratégie de développement sur le continent africain, en pointant la puissance des banques sud-africaines. Du reste, le secteur financier vient de voir l’émergence de quatre banques digitales.

En qualité de rapporteur des questions de cyberdéfense de la commission des Affaires étrangères et de la Défense au Sénat, je compte prochainement auditionner Atos pour son expertise internationale.

Communauté française

Consulat

Après une réunion sur l’économie et le commerce extérieur organisée par la chancellerie, rencontre avec l’équipe de Sonia Doña Perez qui m’a paru soudée et très investie dans sa mission de service public.

Le consulat gère 4831 Français inscrits en Afrique du Sud, mais aussi nos compatriotes installés en Zambie, Namibie et Botswana.

L’organisation a été optimisée : toutes les correspondances électroniques sont traitées dans les 24 heures. Entre le recueil et la remise du passeport ou carte d’identité le délai s’établit entre 10 à 15 jours seulement. Le poste a flirté avec 24000 visas délivrés en 2017. Un bilan remarquable.  + d’images

Acteurs associatifs

Sophie Ferrand-Hazard, conseillère consulaire, a organisé à son domicile une réunion avec des représentants des associations et institutions françaises en Afrique du Sud.

Cette réunion m’a permis de mieux cerner les attentes de nos compatriotes dans cette circonscription, au premier rang desquelles la scolarisation dans le système éducatif français.

 

Réception à la Résidence

Ce fut ensuite la réception organisée par notre consule générale, Sonia Doña Perez, qui m’a permis de rencontrer une communauté qui aussi solidaire que désireuse d’agir en commun. J’ai ainsi entendu parler de divers projets, comme la création d’un “mois de la France” ou d’un “comité 14 juillet” regroupant les représentants de diverses associations,

Un enthousiasme qui n’est même pas assombri par l’insécurité ambiante, un phénomène abordé avec une vision pragmatique et un mode de vie prudent, au point qu’on ne recense que peu d’incidents affectant nos compatriotes.  + d’images

Enseignement

École Jules Verne

A la différence de la petite école de Pretoria (école maternelle primaire) qui ne compte que 140 élèves et peine à recruter des élèves en dehors du cercle des enfants de diplomates, le campus de Johannesburg affiche complet avec 1050 élèves.

Nicolas Lyle, président du comité de gestion, pense que la capacité d’accueil pourrait augmenter d’un tiers. Un plan d’agrandissement est prévu depuis plusieurs années.

Le comité de gestion a par ailleurs été choqué par la hausse inattendue du prélèvement sur les frais de scolarité (6 à 9%) par l’AEFE. L’heure est vraiment venue de repenser une stratégie à long terme pour l’enseignement français à l’étranger, avec des écoles pouvant se développer en toute indépendance.  + d’images

Culture

Alliance Française

L’Alliance Française de Johannesburg accueille un bon millier d’élèves par an. Elle fait partie d’un réseau de 14 AF en Afrique du Sud, dont une au Lesotho.

L’apprentissage du français répond à des besoins en formation professionnelle, parce que sa maîtrise permet aux entreprises sud-africaines de favoriser leur développement dans les pays francophones du continent.

On m’a officiellement présenté l’ours Camembear qui assure les cours de français pour les 3-6 ans. Une méthode pédagogique efficace auprès des tout-petits qui a été inventée par la Britannique Leanne Jefferson.

En circonscription au Cambodge (1) – Phnom Penh (4 au 6 janv. 2018)

Ma gratitude à Eva Nguyen Binh, ambassadrice de France, qui a résolument placé ma visite sous le signe de l’entrepreneuriat à travers diverses rencontres avec des acteurs économiques français au royaume du Cambodge (CCEF, CCIFC, dirigeants, cadres, organisateurs de la Semaine française…). Face à l’omniprésence chinoise et l’activisme américain, les Européens doivent regagner un précieux terrain.

Je suis reparti de Phnom Penh avec un coup de cœur : l’ONG “Toutes à l’école” qui m’a été présentée par sa fondatrice, la journaliste Tina Kieffer.

Politique

Sénat cambodgien

(g à d) Oum Sarith, secrétaire général du Sénat ; T’y Borasy, pdte de la commission des Affaires  étrangères et de la Coopération internationale, pdte du groupe d’amitié Cambodge-France ; Olivier CadicEva Nguyen Binh, ambassadrice de France.

Depuis sa création en 1999, la Chambre Haute du Cambodge a accueilli dix délégations sénatoriales françaises, tandis que ses membres se sont rendus quinze fois à Paris, la dernière mission datant d’octobre 2017.

La sénatrice T’y Borasy défend avec vigueur la francophonie. Elle travaillait à organiser un séminaire, le 16 mars prochain, intitulé “La langue française : son apprentissage comme vecteur de développement de la francophonie cambodgienne”.

A la lumière de l’exemplarité de son parcours, nous avons évoqué la place de la femme dans la vie politique locale.

J’ai marqué ma préoccupation face aux évolutions de la politique intérieure cambodgienne. En réponse, Oum Sarith s’est prononcé en faveur d’une intensification du dialogue dans son pays, en voie de démocratisation.

Solidarité

“Toutes à l’école” (ONG)

(g à d) Olivier Cadic ; Chantal Thomass, marraine officielle de l’association ; Tina Kieffer, présidente-fondatrice de Toutes à l’école ; Eva Nguyen Binh, ambassadrice de France au Cambodge.

Visite de l’école Happy Chandara, financée par “Toutes à l’école”, association française créée par la journaliste Tina Kieffer en 2004, suite à son adoption d’une petite cambodgienne orpheline et nécessitant des soins médicaux.

L’école scolarise désormais 1181 jeunes filles du CP à la terminale, dont une centaine en internat. Une quarantaine d’élèves est envoyée en séjour linguistique chaque année en France.

Pour Tina, seule une bonne éducation peut garantir l’avenir de ses élèves. Saluons aussi sa vision inclusive, puisqu’elle offre un suivi social et sanitaire aux familles de ces jeunes filles. A ce titre, l’école dispose d’un dispensaire et d’un cabinet dentaire. Chapeau bas !  + d’images

Entrepreneuriat

Chambre de Commerce et d’Industrie

Petit-déjeuner avec les membres de la CCI France-Cambodge et son président, Guillaume Massin, ainsi que des représentants de l’EuroCham.

En 2017, la CCIFC a été l’initiatrice de plusieurs événements promotionnels, comme la Semaine française, l’opération “Goût de France/Good France” en mars, le Grand dîner français du 14 juillet qui a rassemblé plus de 1.300 convives et, enfin, le gala annuel, qui s’est tenu en novembre sur le thème de la coopération historique franco-cambodgienne en matière de valorisation du patrimoine.

En outre, la CCIFC a produit un ouvrage remarquable : “Entreprendre au Cambodge”.

EuroCham

Fondée en 2013, la Chambre de commerce européenne (EuroCham Cambodia) est présidée par Arnaud Darc.

Une subvention importante de l’Union européenne (2,5M USD sur cinq ans dans le cadre du programme ICI+) lui a permis de bâtir une équipe pour développer plusieurs lignes d’action. L’une des plus accomplie est l’Advocacy autour du Livre Blanc rédigé l’EuroCham qui rassemble ses recommandations aux autorités.

L’action d’EuroCham a largement relevé la visibilité et l’influence des entreprises européennes auprès des autorités, tout comme celle de leurs partenaires cambodgiens. Sur le terrain, les bannières concurrentes sont très actives, comme l’IBC américain (International Business Chamber), le réseau des chambres chinoises (1000 entreprises) ou le club d’affaires japonais (240 membres).

Incubateur

Visite de l’incubateur “Confluences”, accompagné de son fondateur Soreasmey Ke Bin.

Notre consulat recense 453 “artisans, chefs d’entreprises ou commerçants” parmi les 5.084 compatriotes enregistrés au Cambodge. Les entrepreneurs français, créateurs d’entreprises locales, sont donc surreprésentés dans notre communauté !

J’ai rencontré quelques-uns de ces entrepreneurs à des phases différentes de leur développement. Confluences a eu l’heureuse idée de mettre en place une activité de distribution au profit des PME françaises qui souhaitent accéder au marché cambodgien.  + d’images

Diner de la communauté d’affaires

Un dîner organisé par notre ambassadrice Eva Nguyen Binh a réuni une douzaine d’hommes d’affaires représentant une palette variée du savoir-faire français au Cambodge.

Une quarantaine de filiales et de bureaux de représentation constituent la vitrine de notre potentiel économique au Cambodge, dont certains poids lourds tels que Total, Vinci, Sanofi, Bolloré, Banques populaires (Bred)… J’ai salué le niveau de coopération de notre communauté d’affaires avec la Chambre européenne.

Mes remerciements à Arnaud Darc (pdg de Thalias et président d’EuroCham) ; Eloi Courcoux (pdg de Meas Development Holding – restauration), Serge Pak (pdg de Pex Pipes / Béton Block and Pave – construction), Antoine Fontaine (secrétaire général du comité des CCEF, Avocat), Guillaume Perdon (directeur de la banque Bred), Franck Touch (président de KhmerDev et pdg de K-Digidata – services informatiques), Pily Wong (pdg du groupe Hung Hiep – agroalimentaire), Soreasmey Ke Bin (vice-président de la CCIFC et directeur général de l’incubateur Confluences).

Communauté française

Ambassade

Accueilli par Eva Nguyen Binh, ambassadrice de France au Cambodge, j’ai visité les locaux de l’ambassade et rencontré des agents très impliqués.

On estime que le nombre de Français résidant au Cambodge s’élève à 10.000 personnes, alors que la moitié seulement est référencée au consulat.

Il s’ajoute une population croissante d’enfants issus de mariages mixtes. Déjà 50 % des Français résidents ont la double nationalité. On constate un afflux régulier retraités masculins français venant profiter d’un coût de la vie plus adapté à leurs ressources.

Pour leur part, nos actifs (43%) sont fortement représentés au sein d’ONG et dans le secteur tourisme/restauration.

Élus et associations

Ma visite a été suivie d’une réunion de travail avec les élus consulaires et divers représentants associatifs.

Je remercie Theany Phal (conseillère consulaire), Bruno Bogvad (trésorier général de l’UFE), Yvon Chalm (président de Français du Monde-ADFE), Didier Fontenille (directeur de l’Institut Pasteur), Geneviève Hussenot-Labic (présidente de Phnom Penh Accueil), Rémy Hallegouet (responsable du développement du Volontariat international en Asie – France Volontaires).

(à l’image) Avec Yvon Chalm (UFE Cambodge) qui a rappelé l’importance de développer le réseau des écoles françaises, tant pour la communauté française que pour notre rayonnement et Borin Pin, pdt de Anvaya, l’association des khmers d’outre-mer qui m’a fait mesurer le dynamisme des jeunes franco-khmers.  + d’images

Problématiques

Les retraités français sont nombreux à fonder des foyers avec de jeunes femmes cambodgiennes. Cette situation participe évidemment à l’inflation des demandes de bourses scolaires.

(à l’image) Bruno Bogvad a attiré mon attention sur les Français non-assurés et la difficulté pour eux d’accéder à des soins. Il préconise que l’on oblige nos compatriotes à souscrire une assurance rapatriement, comme nous l’imposons aux Cambodgiens qui souhaitent venir en France.

Enfin, les administrations cambodgiennes, longtemps permissives, ont drastiquement renforcé leurs contrôles (permis de travail, fiscalité…) au grand dépit des Français en situation irrégulière.

Culture

Institut français

Visite de l’Institut français du Cambodge en présence de Laurent Triponey, Premier conseiller à l’ambassade et Eve Hermann, secrétaire générale de l’IFC.

L’Institut français du Cambodge est un acteur incontournable de la francophonie à Phnom Penh, grâce à son centre de langues qui est le premier opérateur dans le domaine des cours de français avec près de 5.000 élèves par an sur 4 sessions !  + d’images

En circonscription en Thaïlande (3) – Phuket (11 au 13 janv. 2018)

Merci à Christian Chevrier, conseiller consulaire pour la Thaïlande et président de l’UFE Phuket et à Claude de Crissey, consul honoraire (à dte sur la photo) pour l’organisation de l’ultime étape de ma tournée dans le sud-est asiatique sur l’île de Phuket.

La tragédie du Tsunami de décembre 2004 a marqué les esprits à jamais. L’Agence consulaire de Phuket a développé un système permettant de localiser les ressortissants français en cas de crise ou de catastrophe, grâce à des phablets mises à disposition des chefs d’îlots par Claude de Crissey. J’ai eu droit à une démonstration. Formidable initiative.

Politique

Gouverneur

J’ai été reçu par Khun Notapat Plotdong, gouverneur de l’île, en compagnie de Claude de Crissey, consul honoraire, et Christian Chevrier, conseiller consulaire pour la Thaïlande.

Phuket est jumelé avec la ville de Nice. Le Gouverneur viendra en France en juin prochain. Il m’a dit combien il avait été peiné par l’odieux attentat qui avait touché Nice. Les questions de sécurité sont prises très au sérieux dans son pays et chacun se montre très vigilant.

J’ai remercié le gouverneur pour la qualité de l’accueil des Thaï à l’égard de nos compatriotes sur l’ile et mis en avant le développement de l’école française et internationale Claude Berda.

Entrepreneuriat

PME

De nombreux entrepreneurs ont fait le choix de Phuket pour créer leur entreprise. Hôtellerie, restauration, construction, tourisme, les tentatives sont nombreuses.

Ainsi, j’ai testé les créations de la Napoleon Bakery, une boulangerie-salon de thé qui attire la clientèle européenne en mal de produits du Vieux continent. J’ai aussi visité la nouvelle usine de Dual Boat qui développe des hydrofoil.

Le temps m’a manqué, hélas, pour découvrir la rhumerie Chalong Bay Rhum, créée par un Français dans ce pays qui compte parmi les grands producteurs mondiaux de canne à sucre.  + d’images

Sécurité

Système de protection de nos ressortissants

Visite de l’agence consulaire installée dans des locaux mis à disposition par Claude de Crissey, consul honoraire depuis septembre 2013.

(à l’image) J’ai été impressionné par la présentation du logiciel créé par l’agence consulaire qui permet de recenser les Français pour les mettre rapidement en sécurité en cas de tragédie  climatique, par exemple.

Installé depuis plus de 20 ans en Thaïlande, infatigable serviteur de la communauté française, Claude assiste quelque 2000 compatriotes résidant sur l’île, ce qui n’est rien comparé au flot de touristes qui peut s’élever à 20.000 individus par mois ! Et parmi ses attributions, Claude visite régulièrement les Français incarcérés à Phuket…  + d’images

Communauté française

Réunion

Accueilli par Cedric Besler, directeur du Novotel Phuket Phokeethra, qui a ouvert récemment dans le centre-ville de Phuket, j’ai tenu une réunion publique organisée par Christian Chevrier, conseiller consulaire pour la Thaïlande et président de l’UFE Phuket, en présence de Claude de Crissey, consul honoraire.

J’ai retenu les difficultés d’obtention de visas pour les épouses thaï des ressortissants français et du coût de ces formalités parce qu’elles leur imposent de se rendre à Bangkok. Par ailleurs et ici aussi, les regrettables interruptions de versement de pension leur font penser que le système de certificat d’existence devrait être revu.

Nos compatriotes s’interrogent sur la notion de service de proximité, parce qu’ils aimeraient pouvoir faire leurs demandes de passeports ou de visas auprès de l’agence consulaire de Phuket… comme cela était possible par le passé.  + d’images

Enseignement

Ecole Claude Berda

Visite de BCIS, l’école française et internationale Claude Berda, un établissement unique, écologique, pour des élèves de tout âge de la garderie à la terminale, en compagnie de Christian Chevrier, conseiller consulaire.

Laurent Minguely, fondateur et directeur, m’a présenté son école qui a pu s’établir grâce à l’entrepreneur à succès Claude Berda.

Sur une superficie de 4.000 m², l’école accueille 260 élèves, veillant à ne pas dépasser 20 élèves par classe. 40 enseignants leur offrent des curriculums français-anglais ou thaï-anglais.

L’école se distingue par un ensemble d’équipements haut de gamme pour les sciences, la culture ou le sport (piste de course, complexe multisport couvert), ainsi que par son environnement sécurisé 24h/24, incluant le port d’un bracelet magnétique pour les enfants !

En septembre 2018, l’école sera capable d’accueillir jusqu’à 1200 élèves. Un dossier de demande d’homologation a été déposé auprès de l’Éducation nationale.  + d’images