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La Petite école de Londres fait rimer tradition et ambition

Il était une fois une petite école française qui devait fermer, car son propriétaire l’avait décidé. Devika Malik-Mery travaillait dans la finance, et comme tous les autres parents d’élèves, elle était désemparée. C’est alors que son mari l’a encouragée à l’action en lui suggérant même d’acheter l’école. C’est pourquoi Devika se trouve depuis quatre ans à la tête de la petite Ecole française de Londres.

Samedi dernier, Devika m’a invité a visiter les locaux dans lesquels l’école a emménagé en septembre 2010 (73 Saint Charles Square). J’ai pu mesurer combien les enfants appréciaient leur cour d’école disposant d’une grande aire de jeux, la qualité de la restauration et la bienveillance de leurs maitresses.

L’école accueille 90 enfants répartis en 5 classes de maternelle : 2 Petites sections, 1 Moyenne, 1 Grande et 1 section combinée Grande/Moyenne. Belle ambition : l’école va s’ouvrir à l’enseignement Primaire avec un cours préparatoire (CP) de 10 élèves à la rentrée prochaine et l’année suivante, sera constitué d’une classe mixte CP-CE1 de 20 élèves. L’ambition est aussi d’augmenter la proportion des cours en anglais comparativement au système français.

Devika est fière des excellents rapports délivrés par les inspecteurs français tout autant que par l’Ofsted.

Fondée il y a trente ans, La Petite Ecole Française est une des cinq écoles homologuées de Londres avec le Hérisson, l’Ecole Bilingue, l’école des Petits Fulhamet et l’école de Battersea.

Corinne Clement, directrice adjointe, Oliver Cadic, Devika Malik-Mery and Typhaine Dauchez, directrice

Ce dispositif complète l’offre scolaire française de Londres assurée par le lycée Charles de Gaulle, ses annexes et les deux établissements conventionnés Jacques Prévert et l’Ile aux Enfants (qui déménagera à l’été pour intégrer le CFBL).
Les établissements scolaires hors de France doivent faire l’objet d’une procédure d’homologation attestant leur conformité aux programmes, aux objectifs pédagogiques et aux règles applicables en France pour des établissements publics similaires.

La continuité de la scolarité est garantie par une charte signée avec l’AEFE (Agence de l’enseignement français à l’étranger). Aujourd’hui, les enfants issus de la Grande section de la Petite école française entrent en Primaire et ils intègrent généralement l’école Jacques Prévert ou le lycée français Charles de Gaulle.

J’avoue avoir été impressionné par l’énergie et la recherche d’excellence qui anime Devika.

Je profite de ce billet pour saluer ces entrepreneurs qui comme Devika sont à la tête des écoles homologuées de Londres. Je sais la passion qui les habite pour offrir les meilleures conditions possibles d’enseignement. Leur travail relève davantage d’une vocation que d’une profession.

Le site de la Petite école française

Projet de loi de finances 2014 : le groupe UDI vote contre le budget «Action extérieure de l’État»

Le 22 octobre 2013, le député des Français de l’étranger, Meyer Habib, s’est opposé en commission à l’Assemblée nationale, au nom du groupe UDI, au projet de budget « Action extérieure de l’Etat » (lire : 22102013 Prise de parole de Meyer Habib Mission Action Extérieur de l’Etat).

Rappelons que Meyer est le candidat UDI victorieux de la législative partielle dans la 8ème circonscription des Français de l’étranger : Chypre, Grèce, Italie, Israël, Malte, Saint-Marin, Saint-Siège et Turquie (lire : “Un premier parlementaire UDI élu par les Français de l’étranger” du 10 juin 2013).

Meyer Habib intervenant, le 22 octobre 2013, en commission élargie à l’Assemblée nationale sur le budget de l’Action extérieure de l’Etat

Je partage ses commentaires sur l’Action extérieure de l’Etat qui s’articulent en quatre thèmes : la réduction des aides aux organisations internationales, la réforme des bourses qui va écarter des enfants de notre système scolaire, l’augmentation des effectifs de fonctionnaires pour fluidifier la remise des visas et, enfin, la réforme de la représentation électorale qui oblige les élus à travailler sous la tutelle de fonctionnaires !

Le député considère avec raison que l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, Campus France ou l’Institut français jouent un rôle moteur dans le rayonnement culturel français. Sans remettre en cause la volonté de modération budgétaire du gouvernement, Meyer Habib s’interroge sur la latitude laissée à ces organisations pour repenser leur fonctionnement : « Quelles mesures concrètes, quelle liberté, quelle flexibilité allez-vous donner à ces institutions pour qu’elles fassent aussi bien, avec moins de crédits ? ».

Une question majeure qui méritait une réponse de principe. Le ministère des Affaires étrangères, par la voix de Laurent Fabius, ignora superbement ce point se limitant à souligner que la réduction des crédits n’aurait qu’un « impact limité sur les actions conduites ».

Le second point de l’intervention concernait les frais de scolarité. En la matière, on déplore soit la hausse des frais, soit la baisse du niveau des bourses. Meyer Habib n’a pas hésité à mettre en parallèle la bienveillance publique dans l’affaire Leonarda avec le fait que des familles, surtout monoparentales, seront obligées de retirer leurs enfants des lycées français à l’étranger. Il a ainsi mis le doigt sur l’hypocrisie d’un gouvernement qui se fait élire et qui communique sur des principes de générosité sociale, mais qui organise, en définitive, le partage de la pénurie.

A la veille de la 2ème commission des Bourses, les élus de tous pays savent combien la réforme a fait des dégâts. Meyer Habib évoque des parents rencontrés dans sa circonscription à Milan ou Rome, qui avaient concédé des sacrifices pour envoyer leurs enfants à l’école française et qui se sentent lâchés en cours de route.

Laurent Fabius a renvoyé cette question de « politique tarifaire » sur le dos des « responsables d’établissement » précisant qu’ils essaient d’accueillir « les enfants des familles les plus modestes et ne reçoivent en tout cas aucune instruction pour ne pas les accepter. »

Le troisième thème évoqué par Meyer Habib concerne la délivrance des visas pour touristes, puisque le Quai d’Orsay prévoit l’embauche de 75 fonctionnaires a cet effet. L’intention est louable puisqu’elle a pour but de répondre à une demande croissante. Certes, mais notre député a semblé utile de rappeler que nous sommes au 21ème siècle ! Autrement dit, des solutions techniques existent permettant de faire mieux avec autant de monde, appelant de ses vœux « un choc de simplification et d’efficacité ».

Laurent Fabius a reconnu que le système informatique de délivrance de visas s’avérait « obsolète » et qu’il « sera remplacé d’ici à deux ou trois ans ». Dans l’attente, l’Administration pourra mobiliser les retraités ! En effet, « lors de périodes d’intense activité, les chefs de poste doivent pouvoir faire appel à des personnes – comme des anciens fonctionnaires – permettant de gérer l’afflux de demandes », commente notre ministre des Affaires étrangères.

Quatrième et dernier point, la réforme électorale invraisemblable, votée cet été, instituant un collège de 444 conseillers consulaires élus au suffrage universel direct, nouvel échelon d’élus avec les conseillers AFE et les 12 sénateurs représentant les Français de l’étranger (lire : “Feu vert du conseil constitutionnel à la réforme de l’AFE” du 23 juillet 2013). Au micro, Meyer Habib a signifié que la réforme avait consisté à « multiplier les élus sans leurs donner de compétences ni de moyens supplémentaires ». Il s’est aussi inquiété du fait que les conseils consulaires élus seraient présidés par un fonctionnaire ! En conclusion, notre député tonne qu’« il s’agit en fait surtout de tripatouillage électoral ». Ce que nous pensons tous! (lire : “Charcutage électoral pour les nuls” du 15 mars 2013).

Pour l’anecdote, la réponse molle de Laurent Fabius que chacun peut voir en vidéo a été modifiée en réponse sèche et outrée sur le verbatim transcrit par les assistants du Quai d’Orsay : « Monsieur Habib, vous avez parlé de « tripatouillage électoral », sans que je comprenne bien à quoi vous faisiez allusion. Sachez, en tout cas, que ce n’est pas le genre de la maison ! ».

On en rit encore dans les travées de l’Assemblée… La première sortie du parlementaire de l’UDI sur l’action extérieure de l’Etat fut cordialement saluée par ses confrères.

Je continuerai d’être le relais de l’action courageuse et déterminée de Meyer Habib à l’Assemblée nationale, dans l’intérêt général de la nation et dans l’idée que les Français de l’étranger doivent être traités sur un même pied d’égalité.

Voir la vidéo de l’intervention de Meyer Habib du 22 octobre 2013 (visible jusqu’au 20/01/2014)
Lire le compte rendu des débats sur l’Action extérieure de l’Etat – Projet de loi de finances 2014

Délégation aux droits de l’enfant, c’est encore et toujours non

La proposition de loi portée par le sénateur Xavier Iacovelli visait à créer des délégations aux droits de l’enfant au Sénat et à l’Assemblée nationale. Celles-ci seraient chargées d’informer le Parlement de l’application des lois, de réfléchir aux pistes d’amélioration du droit existant et d’évaluer la politique publique en ce domaine.

En effet, s’il existe diverses délégations, aucune des deux chambres ne dispose d’une délégation propre à traiter les défis liés aux droits de l’enfant. L’accès aux soins et la protection face aux violences qu’ils subissent sont les premiers de ces défis.

Rappelons que 340.000 enfants font aujourd’hui l’objet d’une mesure de protection au titre de l’Aide sociale à l’enfance.

Je regrette que le Sénat n’ait pas adopté cette proposition de loi.

https://youtu.be/w2d_R_falgA

VERBATIM

Nouvellement élu au Sénat, je me souviens avoir interrogé en 2015 la secrétaire d’État en charge de la famille, notre collègue Laurence Rossignol.

Le petit Bastien venait de mourir, après avoir été mis dans le lave-linge par son père sur le mode essorage. Comme nous toutes et tous, j’avais été profondément bouleversé par ce drame. Il mettait en lumière les carences d’un système qui avait failli à sauver un enfant d’une mort atroce.

Je sais, comme vous, qu’il existe beaucoup d’autres Bastien et que nous peinons à recenser tous ces infanticides, car il faudrait autopsier tous ces bébés morts prématurément de façon inexpliquée.

La maltraitance des enfants ne s’arrête pas à nos frontières. A l’étranger, les familles françaises échappent parfois à la protection de l’enfance. Certains enfants perdent parfois tout contact avec l’un de leur parent, comme nous l’avons souvent observé au Japon, par exemple grâce au travail de notre ancien collègue Richard Yung.

Les consulats ne peuvent évidemment pas, par faute de moyens et de formation, être le prolongement de l’Aide sociale à l’enfance.

L’aide aux victimes de violences, notamment familiales, est néanmoins développée petit à petit.

C’est à notre capacité à protéger les plus faibles qu’on reconnait une société civilisée.

Avant de pouvoir agir, il faut connaître et mesurer l’ampleur du problème, le système mis en place pour y faire face.

La création d’une délégation aux droits de l’enfant qui consacrera ses travaux à améliorer la protection des enfants me semble impérieuse …

Je salue cette initiative de notre collègue Xavier Iacovelli. Je le remercie d’avoir cité la proposition précédente de la sénatrice Joëlle Garriaud Maylam qui, comme moi, représent les Français établis hors de France.

Et je voterai donc avec le même enthousiasme que certains collègues cette proposition de loi. Je vous remercie.

FAFGB : les associations françaises du RU se sont adaptées à la crise sanitaire

Une Assemblée générale sous forme de visio-conférence, signe des temps, voilà un épisode qui complétera la riche histoire de la Fédération des associations françaises et francophones de Grande-Bretagne, débutée il y a plus de trois quarts de siècle, en 1942.

A l’été 2020, tout témoigne de l’exceptionnelle vitalité de ce tissu associatif, à travers la diversité des initiatives qu’il s’agisse d’entraide, de culture, de pratiquer un art ou un sport, ainsi que l’adhésion constante de nouveaux membres.

Jean-François Le Gal , pdt de la FAFGB

L’Assemblée a reconduit le mandat de son président Jean-François Le Gal qui a voulu mettre en avant le travail collectif. Parmi ses priorités, il souhaite ainsi récompenser des projets qui ont été travaillés en interaction entre plusieurs associations.

Une perspective partagée par les participants. J’ai eu le plaisir de retrouver bon nombre de présidents d’association que j’ai longtemps côtoyés en qualité de président de l’UFE GB, avant de transmettre cette responsabilité à Carole Rogers, déléguée consulaire. Parmi les invités, le député Alexandre Holroyd, le consul général Guillaume Bazard, la conseillère culturelle Claudine Ripert-Landler, et de nombreux conseillers consulaires de Londres, Sophie Routier, Olivier Bertin, Roch ManbanzillaStéphane Rambosson, Christophe Adol , ainsi que Christian Albuisson depuis Édimbourg. Ce dernier a évoqué ses préoccupations sur les conséquences de la diminution des mesures d’accompagnement.

Jean-François Le Gal a déclaré que l’importance du monde associatif n’est pas toujours reconnue à sa juste valeur. Je le pense également en soulignant que chaque association est foncièrement humaniste, ce qui explique leur rayonnement même en temps de confinement.

Brigitte Williams, déléguée de la fondation de la France Libre & Christian Albuisson, pdt de Société française de bienfaisance d’Ecosse

Stay home, stay away… and stay together (even if in a different way).

Sous l’impulsion de leur président de fédération soucieux de “maintenir le lien”, toutes les associations de la FAFGB ont été méritantes par leurs initiatives remarquables dans ces circonstances difficiles. Voici un coup de projecteur sur l’activité d’une vingtaine d’entre-elles pendant la pandémie, il n’a donc rien d’exhaustif :

Dispensaire français
Outre la permanence téléphonique et les vidéo-consultations, les personnes du Club Senior sont appelées régulièrement et une aide aux courses a été organisée.
Exchange Theatre
Les cours se poursuivent par vidéo-conférences et une offre en ligne a été lancée à destination des enfants, idéal pour les occuper en période de confinement.
Les Enfants du Mékong
Une newsletter “l’heure de la récré” est envoyée deux fois par semaine, contenant notamment des idées de jeux pour les enfants.
Centre Charles Péguy
L’équipe reste joignable et elle aide notamment ceux qui ont malheureusement perdu leur
poste (notamment dans le secteur de la restauration) à rebondir.
Franco-British Society
Isabelle et son équipe postent régulièrement ses recommandations en matière de littérature française et britannique, de musique, de films, mais aussi de gastronomie.
Barcarolle Choir
Refusant de laisser rouiller leurs voix et de mettre au placard leur joie de chanter, leur présidente, Hélène, organise des sessions en ligne.
Notre Dame de France
L’équipe a pris l’initiative, dès le commencement de cette crise, de dresser une liste des paroissiens les plus fragiles et les plus âgés qui sont appelés régulièrement.
Église protestante française de Londres
L’équipe prépare activement l’après crise et la réouverture des salles récemment rénovées. Dans ce cadre, le recrutement d’un Office & Events Manager a été lancé.
Justice au Cœur
En plus de son soutien à un groupe de personnes âgées, l’association travaille à la mise en place d’un espace virtuel afin de récolter des témoignages et partager des projets.
Londres Accueil
Les activités sont passées en mode virtuel, mais restent bien réelles : prenez un café virtuel avec l’équipe de Clapham, faites un petit circuit training ou une session de yoga.
Parapluie FLAM
On se mobilise pour fournir au réseau des “Petites Écoles” toutes les ressources et conseils nécessaires pour assurer au mieux les cours à distance.
Tamise en Scène
La fermeture des ateliers n’entrave pas la progression des élèves qui continuent de répéter et de se donner la réplique en visio.
AMAC 
L’insubmersible et centenaire Association des Mutilés & Anciens Combattants ne se laisse évidemment pas impressionner par l’épidémie. Il s’agit d’un mauvais moment à passer, nous dit son président.
InitiaDROIT
L’équipe de volontaires reste à la disposition des professeurs des lycées C. de Gaulle et W. Churchill et de l’école Jeannine Manuel pour intervenir en ligne.
ONM
Si le déjeuner annuel de l’Ordre national du Mérite, prévu à la fin du mois de mars, a dû être annulé, une entraide active a été organisée entre ses membres.
UFE GB
L’association est passée d’un format de réunions physiques à une série de webinaires, tous plus passionnants les uns que les autres.
Cercle Orion
La branche londonienne vous invite à réfléchir au “Monde d’après”, à travers une dizaine de thématiques, sous la supervision de personnalités. Déjà 150 volontaires déclarés.
L’ÉCHO Magazine
En partenariat avec la librairie La Page et le Lycée CDG, ce média organise un concours de dessin pour enfants du CP à la 5ème sur le thème “Vive la fête !”.
Français à Londres
Le site vous offre un large panorama des activités pouvant être menées en période de confinement à travers une rubrique dédiée.

Les médias se font l’écho de la 5ème réunion publique du plan Ecole de l’UFE GB

Les Echos, Le Petit Journal, Europe1, Radio Classique, Sud Radio, et même le 20 h00 de France 2… la problématique de l’enseignement français au Royaume-Uni suscite l’intérêt des médias et met en lumière le travail ardu et patient des acteurs du plan Ecole.

A l’origine de cette vague médiatique, la 5ème réunion publique annuelle sur le plan Ecole du 2 mai dernier, organisée par l’UFE GB, l’Union des Français de l’étranger de Grande-Bretagne et que j’ai eu l’honneur de co-animer avec Sophie Routier.

Dans le précédent billet, j’ai rendu compte en détail de l’évolution de l’objectif 1 du plan Ecole, initié en 2008, qui ambitionnait d’augmenter de 500 par an les places offertes dans l’enseignement français au Royaume-Uni (lire : “Plan Ecole : comment redynamiser l’enseignement français à l’étranger ?” du 10 mai 2013).

Cinq ans plus tard, la dynamique du plan Ecole a abouti à la création de 955 places soit près de 200 places par an, grâce en particulier à la création du Collège français bilingue de Londres (CFBL) à Kentish Town, avec en ligne de mire l’ouverture d’un établissement secondaire à Brent à la rentrée 2015 (lire : “Le troisième collège français de Londres ouvrira à Brent” du 19 décembre 2012).

Les progrès enregistrés par le plan Ecole sont historiques et chacun doit s’en réjouir. Mais le rythme trop lent du déploiement de l’enseignement français à Londres ne peut être ignoré. L’article des Echos de Nicolas Madeleine met opportunément l’éclairage sur les conséquences négatives de cette situation. Je ferai des propositions pour lever les obstacles au développement de l’enseignement en français à l’étranger lors de la prochaine assemblée générale du plan école prévue le 10/6/13.

A l’heure du bilan, je voudrais vous rappeler les deux autres axes de progression du plan Ecole :
Objectif 2 : Doubler en 5 ans le nombre d’établissements offrant un enseignement bilingue français-anglais au Royaume-Uni.
Objectif 3 : Faire des associations du programme Flam le premier maillon d’un enseignement bilingue.

“Les établissements bilingues et les écoles Flam : deux alternatives porteuses de sens”, résume adroitement Caroline Boeuf, dans son article publié dans Le Petit Journal.

A propos de l’enseignement bilingue, la journaliste rappelle justement que “ce concept s’est déjà concrétisé avec l’ouverture en 2012 de l’École européenne de Culham, près d’Oxford. Une nouvelle école secondaire internationale verra également le jour en septembre prochain à Greenwich. Cet établissement bénéficiera, comme l’école de Culham, du statut de « free school », c’est à dire une école gratuite et non-sélective.” (Lire aussi : “Inauguration officielle de l’Europa School UK” du 30 septembre 2012 & “Feu vert pour l’International Academy of Greenwich, « Free School », inscrivez-vous avant le 11/02/13” du 28 novembre 2012). Comme je l’avais souhaité lors de la réunion du comité de pilotage du plan Ecole, un groupe de travail de l’objectif 2 se réunira le 22/5/13 autour de Laurent Batut, conseiller culturel adjoint.

Au sujet du troisième objectif, le programme Flam, Français langue maternelle, “premier maillon d’un enseignement bilingue”, j’ai rappelé qu’en 2007, le Royaume-Uni comptait douze écoles Flam. Yves Letournel, Attaché de coopération pour le français en recense trente-huit aujourd’hui. Ces associations, créées par des parents d’élèves, s’inscrivent dans ce réseau qui rassemble plus de 3000 élèves. Ces « petites écoles du samedi » s’adressent aux parents qui souhaitent que leurs enfants gardent un contact avec la langue française durant leur expatriation.” (Lire aussi : “Au Royaume-Uni, le nombre d’écoles Flam a été multiplié par 4 depuis 2008 !” du 24 décembre 2011). Les prochaines rencontres FLAM auront lieu le 16/6/2013 à l’Institut Français à Londres.

Je vous invite à lire les articles suivants:

Les Echos
“A Londres, les écoles françaises sont prises d’assaut”
du 9 mai 2013
Plus de 700 demandes d’inscription n’ont pas pu être satisfaites. L’administration française est accusée de freiner les initiatives privées. Les écoles françaises de Londres n’ont pas assez de places pour accueillir l’afflux croissant d’enfants expatriés. Et l’administration française est un frein au développement de nouveaux établissements, même privés. C’est le message que martèle Olivier Cadic, un élu UDI à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) au Royaume-Uni. (…) Lire la suite de l’article de Nicolas Madelaine

Le petit Journal
“Plan Ecole – 5 ans, un bilan et des projets”
du 9 mai 2013
Jeudi 2 mai s’est déroulée la cinquième réunion annuelle du Plan École, un projet créé il y a cinq ans pour faire croitre le nombre de places dans l’enseignement français en Grande-Bretagne et impliquant différents acteurs de la la société civile. L’occasion de faire le bilan des initiatives menées pour améliorer la capacité de scolarisation des enfants français au Royaume-Uni (…) Lire la suite de l’article de Caroline Boeuf

Europe1
“Londres : les écoles françaises bondées”
du 10 mai 2013
Trop peu d’écoles françaises au Royaume-Uni ? C’est du moins ce que déplore Olivier Cadic, un élu UDI à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) au Royaume-Uni, interrogé par Les Echos. Selon lui, les écoles françaises de Londres n’ont pas assez de places pour accueillir le nombre croissant d’enfants expatriés. Et l’administration française rechigne à mettre en place de nouveaux établissements. Lire la suite de l’article

Photo Flickr de Amanda-Esque

Au Sénat – En Bref du 26 au 29 avril 2016

Entretien avec Gérard Larcher, président du Sénat (26 avril)

G_LarcherJ’ai été très honoré que Gérard Larcher, président du Sénat, ait proposé de me rencontrer sur le sujet de la protection des Français de l’étranger, à la lumière de récentes affaires comme celle de Christophe Naudin, détenu en République dominicaine ou de Renaud Meyssonnier, emprisonné au Népal.

J’ai préconisé que la protection consulaire fasse l’objet d’un encadrement à travers une véritable procédure. Rappelons que les premières heures sont cruciales en cas d’arrestation, d’accidents ou de disparitions inquiétantes.

PJL Numérique : mon amendement adopté (26 avril)

C_FrassaDans le cadre du projet de loi pour une République numérique, j’ai posé un amendement visant à ne pas mettre à la libre disposition de l’internaute et gratuitement certains documents de l’Afnor, issus du processus de normalisation de cette association.

En effet, la mise en ligne de ces données provoquerait la mise à l’index de l’Afnor par la communauté internationale, voire son exclusion des instances internationales de normalisation (ISO, CEN…), où elle siège au nom de la France pour défendre notre compétitivité.

Cet amendement a été heureusement adopté et ce contre l’avis du gouvernement (Lire mon discours). Je remercie le rapporteur Christophe André Frassa (à l’image), ainsi que mes cosignataires : Mmes BILLON, LAMURE et LOPEZ et MM. BONNECARRÈRE, de RAINCOURT, B. FOURNIER, GABOUTY, GRAND, L. HERVÉ, LAMÉNIE, LASSERRE, MARSEILLE et POZZO di BORGO

Auditions CAS / Loi Travail : JD Combrexelle, conseiller d’Etat (26 avril)

jd_CombrexelleAudition de Jean-Denis Combrexelle, président de la section sociale du Conseil d’État et ancien directeur général du travail.

En avril 2015, le Premier ministre lui avait confié une mission afin de rendre le dialogue social “plus effectif et plus simple”. Ses conclusions ont été rendues en septembre et devaient constituer une source d’inspiration pour la réforme à venir du droit du travail.

J’ai demandé à M. Combrexelle s’il était favorable à l’idée de laisser une entreprise libre d’adhérer ou non à un accord de branche. Réponse négative. La liberté attendra.

Auditions CAS / Loi Travail : représentants de l’UIMM (26 avril)

UIMM_Senat1Audition des représentants du syndicat UIMM, Union des industries et des métiers de la métallurgie. (g. à d.) Alain Noqué , directeur des relations extérieures ; Alexandre Saubot, président ; Hubert Mongon, délégué général ; Damien Delevallée, directeur droit du travail.

La difficulté est de faire comprendre que nos concurrents industriels sont l’Allemagne, les Etats-Unis ou la Chine. Tout ce qui ira dans le sens de soustraire des contraintes aux entreprises sera bienvenu et soutenu.

L’UIMM s’est déclarée favorable à ma demande de rendre facultatif l’adhésion à une branche pour les entreprises.

Auditions CAS / Loi Travail : OCDE (27 avril)

OCDE(à gauche de l’image) Stéphane Carcillo, analyste des politiques sociales à l’OCDE, l’Organisation de coopération et de développement économiques

C’est un constat : nous sommes restés en retrait par rapport à tous les autres pays en matière de réforme du droit du travail.

En France, l’essentiel de la norme est fixée par la loi, tout à l’inverse de pays comme le Danemark ou la Suède, où la décentralisation est la plus large avec un code du travail très restreint.

Rappelons que la France affiche le taux de syndicalisation le plus faible de l’OCDE, après les Etats-Unis. Cependant, on ne connaît pas d’autre pays où un syndicaliste non élu puisse signer un accord d’entreprise !

Royaume-Uni : rencontre avec l’ambassadeur Julian King (27 avril)

PDJ ambassadeurLe groupe d’amitié France-Royaume-Uni du Sénat, présidé par mon collègue Eric Bocquet, a convié le nouvel ambassadeur britannique en France, Sir Julian King. Celui-ci m’avait fait l’honneur de m’accueillir le 18 mars dernier, à l’ambassade.

A  moins de deux mois du referendum, l’ambassadeur a mis en avant les efforts déployés par le gouvernement britannique en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne.

Royaume-Uni : l’étude comparative de Nathalie Droal (27 avril)

N_Droal_O_CadicNathalie Droal, chargée d’études économiques à l’Irdeme (Institut de Recherche pour la Démographie des Entreprises) est venue me présenter son manuscrit intitulé : “Le Royaume-Uni, un modèle pour la France ?”

Son travail est absolument remarquable. L’ouvrage qui paraitra à la rentrée a pour but d’expliquer le succès britannique et de contrer ses détracteurs en France qui ne propagent que “fausses informations ou fausses explications”, dit-elle.

Je la félicite pour son courage et son initiative qui viendra étoffer les débats électoraux sur la meilleure manière de relancer notre économie.

Chili : rencontre avec notre ambassadrice (27 avril)

Caroline_Dumas-O_Cadic(g. à d.) Michel Canevet, sénateur du Finistère ; Olivier Cadic ; Caroline Dumas, ambassadrice de France au Chili

Une semaine seulement après mon retour de Santiago, j’ai fait un compte-rendu de mon déplacement à notre ambassadrice Caroline Dumas que je n’avais pas pu rencontrer sur place, étant retenue à Paris.

Elle a parfaitement complété mes informations et répondu à mes interrogations sur la communauté française du Chili.

Mon collègue Michel Canevet a eu, pour sa part, le loisir d’évoquer le partenariat entre le Finistère, son département, et l’île de Chiloé (Chili) distante de 10.000 km ! Le monde est un village…

Brésil : soutenez l’association Sorriso No Morro ! (27 mars)

Cathy_Olivier1J’ai été enchanté de recevoir Cathy Garcia au Sénat, cette Française qui a passé 20 ans au Brésil. Il y a deux ans, Cathy a ouvert à Rio un centre éducatif, nommé Babylonia.

Babylonia accueille quotidiennement 67 enfants de favelas de 3 à 11 ans. Des enfants souvent en difficulté familiale, dont personne ne peut s’occuper. Outre les activités ludiques, ces enfants bénéficient de repas et d’un soutien scolaire.

J’ai visité ce centre, le 8 avril dernier, lors de mon déplacement au Brésil et je me suis rendu compte du bonheur de ces enfants (lire le rapport).

Ne disposant d’aucune aide du gouvernement brésilien, Cathy a un besoin urgent de financement pour son association Sorriso No Morro. Toute donation est déductible fiscalement, à travers une association française. Email de Cathy Garcia : mamcat55@gmail.com

Royaume-Uni : inauguration des nouveaux locaux de l’EIFA (29 avril)

Eifa 3(à l’image) J’ai eu l’honneur de couper le ruban aux côtés de la conseillère Karen Scarborough (Deputy Cabinet Member for Children and Young people) et Harvey Soning, président de James Andrew International

L’Ecole Internationale Franco-Anglaise, fondée et dirigée par Sabine Dehon et Isabelle Faulkner, peut se flatter d’être le premier établissement secondaire de Londres à offrir un programme bilingue français-anglais à 50/50 (et le diplôme correspondant).

Le nouveau bâtiment accueille dès à présent les élèves du collège de l’EIFA. Les élèves du lycée (pour l’instant une seule classe de seconde) rejoindront les nouveaux locaux en septembre.

En circonscription en Algérie (2/3) – Annaba – 19-21 mai 2023

À la faveur de mon retour à Annaba, huit ans après mon premier déplacement, je remercie François Pugeaut, consul général, et Sabri Mêle, conseiller des Français de l’étranger, pour l’organisation de ma visite de 48 heures dans cette ville chargée d’histoire qui abrite la basilique St Augustin, des ruines romaines et un musée.

La circonscription compte plus de 5000 compatriotes enregistrés sur la LEC.

Diplomatie parlementaire

Wali

Rencontre avec le Wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, et Youcef Chouchane, Maire d’Annaba, en compagnie de de François Pugeaut, consul général, et de Sabri Mêle, conseiller des FDE.

Lors de notre échange, j’ai apprécié le discours pragmatique du Wali, fait d’engagements fixés dans le temps.

Compte tenu des dégradations observées dans le cimetière chrétien d’Annaba, il nous a annoncé la décision que la mairie mette en place des installations électriques solaires, pour ne plus laisser le lieu dans l’obscurité, la nuit. De plus, les gardiens disposeront de chiens pour leur permettre de veiller sur les lieux.

Nous avons également évoqué les attentes de l’école française pour poursuivre son expansion. J’ai remercié le Wali pour son écoute et pour sa détermination à promouvoir Annaba et assurer son développement. +d’images

Communauté française

Consulat

Visite du Consulat organisée par François Pugeaut, consul général, en présence de Sabri Mêle, conseiller des Français de l’étranger.

Je me suis entretenu avec tous les services : social, administration des Français, état civil, visas…

Le consul et les agents titulaires s’appuient sur la loyauté d’agents recrutés localement, à l’image de Sabri, depuis sa réouverture au début des années 2000. Ils sont la mémoire de cette administration.

Les procédures rigoureuses et innovantes du service des visas permettent de localiser un passeport en quelques minutes, parmi les centaines de demandes instruites chaque jour. +d’images

Réception

François Pugeaut, consul général, a organisé une réception pour me permettre de renouer avec la communauté française, en présence des trois conseillers des Français de l’étranger : Abdelghani Boutaleb (Pdt), Sabri Mêle, Fwad Hasnaoui.

J’ai échangé avec nos compatriotes et des représentants algériens sur les progrès observés ces dernières années à Annaba, à commencer par la création d’une école française, annexe du LIAD d’Alger, la réfection de l’Institut français et la création d’une annexe, l’augmentation de la capacité hôtelière, le développement de la Chambre de commerce…

J’adresse un remerciement particulier à Farah Pugeaut, épouse du consul général, pour le soin qu’elle a apporté à la préparation de la soirée pour garantir sa réussite. +d’images

Diplomatie économique

Conserverie Cap de fer – chantier naval

Visite de l’usine de conserverie Cap de fer et du chantier naval de Nourredine Zemmour, en compagnie de François Pugeaut, consul général à Annaba, et Sabri Mêle, conseiller des FDE.

Cette entreprise familiale, où trois générations se côtoient dans la bonne humeur, emploie 200 personnes et s’est imposée dans l’agroalimentaire sur le marché intérieur comme à l’international.

L’unité de production traite 15 tonnes de thon par jour au rythme de 400 boites par minute, soit plus de 200 000 boites par jour.

Mais Nourredine Zemmour ne veut pas s’en tenir à ce succès. Il a entamé sur ses fonds propres la réalisation d’un chantier naval qui comprendra un port de plaisance et 4 hangars pour entreposer et entretenir les bateaux.

Le rêve d’une vie susceptible de créer une légende lorsqu’il sera accompli.

Nourredine Zemmour a promis de m’inviter pour assister à son inauguration. Je lui adresse tous mes vœux de réussite. +d’images

Enseignement

Lycée international Alexandre-Dumas

Visite de l’annexe du Lycée international Alexandre-Dumas (LIAD), organisée par Rim Othmani, directrice charismatique, en compagnie de François Pugeaut, consul général, et de Sabri Mêle, conseiller des FDE.

Fruit de la volonté de Bernard Emié, ancien ambassadeur de France en Algérie, qui voulait offrir un enseignement français en dehors d’Alger, cette annexe, ouverte en septembre 2018, accueille désormais 86 enfants de la maternelle à la 6ème. À la rentrée de septembre 2023, la directrice anticipe déjà 110 élèves avec l’ouverture d’une classe de 5ème. Le collège sera complet à la rentrée de 2025.

J’ai échangé avec les élèves de chacune des classes de l’école. Hormis les maternelles, visiblement intimidés, les enfants se sont montrés très ouverts, voire sans complexe, pour échanger avec un sénateur et exprimer leurs attentes. J’ai félicité les enseignants pour ce résultat lors de notre rencontre.

L’échange avec les parents s’est révélé très encourageant. Conscients de la chance offerte pour leurs enfants, consécutive à l’ouverture de cet établissement de l’AEFE, les parents expriment une attente forte pour qu’une solution soit trouvée, afin de leur offrir un chemin local pour accompagner leur progéniture jusqu’au baccalauréat. +d’images

Culture

Basilique

Comme je l’avais fait en 2015, je suis retourné pour revoir la basilique Saint-Augustin d’Annaba, évêque de la ville de 396 jusqu’à sa mort en 430.

Chrétiens comme Musulmans s’emploient à entretenir l’église Saint-Augustin qui fait partie du patrimoine historique d’Annaba. La basilique rénovée a été inaugurée le 19 octobre 2013

Le Père Basil Hilary m’a rappelé que la messe est célébrée le vendredi, jour de repos hebdomadaire en Algérie. Cela permet à tous les fidèles d’y assister sans avoir à s’absenter à leur emploi. +d’images

Institut Français

L’Institut français d’Annaba dirigé par Philippe Laleu a été totalement restauré en 2017-18.

La salle de cinéma a été remplacée par un espace fonctionnel et modulaire. L’appartement du directeur au sommet du bâtiment a cédé la place à une cafétéria. Le toit offre une terrasse devenue un espace de détente pour la jeunesse. Le sous-sol est équipé d’un bar à mangas et d’un studio d’enregistrement.

Les salles de cours de français enregistrent 2000 inscriptions par an. Son espace jeunesse à l’étage pour les cours de français réservés aux enfants et adolescents m’a paru très bien adapté.

L’espace Campus France traite 1500 demandes d’inscription dans l’enseignement supérieur en France.

J’ai également visité l’annexe qui permet aux jeunes artistes locaux d’exposer leurs œuvres.
Une belle évolution depuis mon précédent passage. +d’images

Social

Petites Soeurs des Pauvres

À proximité de la basilique, j’ai pris le temps de revoir les sœurs blanches qui ont créé un centre pour personnes âgées, destinées aux Algériens.

Malades ou personnes isolées, les personnes âgées algériennes sont entièrement prises en charge par les Petites Sœurs des pauvres et financées par des bienfaiteurs locaux.

Cette visite m’a offert des moments très émouvants, comme cette rencontre avec une centenaire qui se réjouissait de notre venue ou cet ancien fonctionnaire des postes, non voyant de 97 ans, qui m’a récité les pensées de Pascal et m’a lancé à mon départ : « Vive la France… sans les militaires et la police ». +d’images

Devoir de mémoire

Cimetières chrétiens d’Annaba et de Constantine

À l’occasion de ce 5ème déplacement en Algérie, et à la demande de l’association In Memoriam, je me suis rendu dans les cimetières chrétiens de Constantine et d’Annaba.

Les travaux de sécurisation du cimetière, engagés par les autorités, n’ont pas encore d’effets.

Si les dégradations sur les sépultures du cimetière de Constantine sont nombreuses et détestables, les profanations systématiques des tombes observées à Annaba sont révoltantes. Ceux qui s’en prennent à des morts se déshonorent et nuisent à l’image de leur pays.

Avec François Pugeaut, consul général, et Sabri Mêle, conseiller des FDE qui a présidé In Memoriam pendant 9 ans au début des années 2000, nous avons constaté ces outrages, dont certains sont récents.

Un rapport consécutif à une mission du Quai d’Orsay, destiné à faire le point sur l’état des cimetières chrétiens en Algérie, est en cours de rédaction.

Je souhaite exprimer ma solidarité et ma tristesse aux familles concernées par les atteintes à la mémoire de leurs parents ou de leurs proches. Je salue l’action et le dévouement de celles et ceux qui œuvrent pour entretenir notre mémoire. +d’images

Répartition de ma dotation d’actions parlementaires 2017

Burkina Faso : L’Adesaf forme 60 jeunes déscolarisés en 6 mois aux techniques de fabrication d’outils agricoles, adaptés aux productions locales et aux principes de l’agro-écologie. Une véritable innovation sociale.

Pour affecter ma dotation annuelle d’actions parlementaires (ou « réserve parlementaire »), j’ai mis en place en 2015 un processus de sélection collégiale, par le biais d’un jury d’élus, afin de m’affranchir de toute décision discrétionnaire en matière de distribution d’argent public.

Cette année encore, les 34 élus UDI-Monde ont été sollicités pour étudier et sélectionner les demandes de subvention reçues. Chacun d’entre-eux a eu la possibilité de retenir 20 projets, classés par ordre de préférence, sur 45 dossiers au total, parrainés par les élus consulaires quelle que soit leur tendance politique. Précisons que nous avons décidé d’un plafond de 6500€ par organisme demandeur pour satisfaire le plus possible de demandes.

Je félicite chaleureusement les 29 lauréats dont le projet a été sélectionné par ce jury.

Les 5 premiers lauréats pour 2017 sont :

1 – Fundacion de Desarollo Comunitario Futuro (Quito, Équateur).
Projet de Maison de France à Manta pour aider nos compatriotes après le séisme en Equateur.
2 – Banque alimentaire René Blandin (Le Caire et Alexandrie, Égypte).
Aide sociale aux familles françaises et franco-égyptiennes démunies.
3 – Association pour le Développement Économique et Social en Afrique / ADESAF- (Ouagadougou, Burkina Faso).
Favoriser l’insertion de 60 jeunes déscolarisés, issus du milieu rural, par la formation (métiers de la forge, soudure et agro-mécanique).
4 – Emmaüs Burzaco (Buenos Aires, Argentine).
Construction d’un espace de jeu pour les enfants de 2 à 5 ans (« Patio Los Pollitos »)
5 – École d’enseignement spécialisé Sainte Gertrude / POEFLSES (Bruxelles, Belgique).
Espace de stimulation des sens chez les enfants avec autisme profond

Argentine : Emmaüs Burzaco accueille enfants pour différentes activités : musique, dessin, soutien scolaire, etc. Il offre aussi le goûter et un repas chaud à l’ensemble des enfants et aux adultes du quartier.

Lire la totalité du PALMARÈS 2017.

En synthèse, l’enveloppe globale de 150.000 euros confiée à ma responsabilité se répartit en cinq grands postes budgétaires :
– Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger : 22.000 euros
– Coopération bilatérale d’aide publique au développement : 45.600 euros
– Coopération culturelle et promotion du français : 38.400 euros
– Agence pour l’Enseignement français à l’étranger : 40.000 euros
– Développement de la vie associative : 4.000 euros

En circonscription aux États-Unis / Californie (2/2) – Los Angeles (5 sept. 2019)

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est HL-LA-Com1-bis.jpg.
Réception à la Résidence à l’initiative de Nathalie Roy-Soirat, consul générale adjointe, avec les conseillers consulaires Carole De la CruzHélène Demeestere-DujardinPatrick Caraco et Gérard Michon, et Véronique Maingard, pdte de Los Angeles Accueil ; Cynthia Hajjar, pdte de l’UFE Los Angeles et Bruno Paing, pdt de l’ADFE.

Dès mon arrivée à Los Angeles, dernière étape de mon déplacement aux États-Unis, Nathalie Roy-Soirat, consul générale adjointe, a organisé un dîner de travail à la Résidence avec les élus et les présidents d’association. Je la remercie de son assistance lors de ma première visite dans la cité des anges.

Économiquement, Los Angeles est la 2ème ville des États-Unis. L’État de Californie, 5ème puissance économique mondiale, devance la France. Mais il est à remarquer que notre pays y pointe au 3ème rang des investisseurs, derrière le Canada et la Grande-Bretagne.

La communauté française de la circonscription du consulat de Los Angeles (Californie du Sud, Nevada du Sud, Arizona, Colorado et Nouveau-Mexique) rassemble plus de 31.000 ressortissants français inscrits au registre consulaire. La population française réellement établie dans la circonscription est estimée : 60 000 à 70 000 personnes environ.

La région de Los Angeles et de San Diego rassemble plus de 80% de la communauté française de la circonscription.

Lorsqu’on discute avec les Français de Los Angeles on se rend compte qu’ils ont moins peur le ciel ne leur tombe sur la tête que le sol se dérobe sous leurs pieds. En effet, la Californie est l’état le plus sujet à de graves tremblements de terre : le risque de subir un séisme majeur dans les 30 prochaines années est réel. Le site du consulat affiche une longue page d’information sur ce sujet afin d’informer nos compatriotes de manière exhaustive.

Nous avons aussi longuement évoqué les annonces faites par notre ministre Jean-Yves Le Drian concernant l’enseignement français à l’étranger. Le coût de la scolarité aux États-Unis (20 à 40.000$/an et par enfant) constitue un sujet de discussion inépuisable.

J’adresse ma reconnaissance à David, le chef de la Résidence qui officie avec talent, professionnalisme et décontraction, en attendant la nomination du prochain consul général. + d’images

Entrepreneuriat

FACC et CCE

Déjeuner économique à la Résidence de France, avec Nathalie Roy-Soirat, consule générale adjointe et Christophe Barre, conseiller économique,  Samuel Loy, fondateur et président de la French American Chambre of Commerce de Los Angeles (FACC), Clarisse Berranger, directrice de la FACC, Laurent Levy, pdt de la section locale des CCE et Philippe Nodet, pdt d’une société de communication.

Los Angeles se révèle être l’éco-système qui se développe le plus vite aux USA et il ne le doit pas uniquement à Hollywood. La Tech qui se développe dans la zone située entre l’aéroport et la ville de Santa Monica a été baptisée la « Silicon Beach ».

La vie y est moins chère qu’à San Francisco. L’accès aux capitaux-risqueurs y serait tout aussi facile et on peut y trouver des bureaux facilement. Forte des plus grandes universités américaines, la ville offre de puissantes opportunités non seulement dans la Tech, mais également dans l’industrie de l’entertainment, dans l’aérospatial ou encore la mobilité urbaine.

En résumé, L.A. estime que ses atouts vont lui permettre de rivaliser avec la Silicon Valley.

La FACC compte 300 membres. Au mois de novembre, elle organisera une tournée de conférences en France pour permettre aux entrepreneurs de l’Hexagone de découvrir les potentialités offertes par la Californie du sud ! Notre Chambre a tout mon soutien. + d’images

Communauté française

Consulat

Visite du consulat et rencontre avec les agents.

La zone de compétence du consulat de Los Angeles couvre la moitié des États-Unis en matière d’état civil ! À l’inverse, le consulat ne s’occupe plus des demandes de visas qui sont désormais toutes centralisées sur le consulat de Washington. Cette organisation fait grincer des dents, car elle allonge les délais d’obtention.

Alors que notre Parlement est sur le point de débattre de la PMA (procréation médicalement assistée), il faut savoir que bon nombre de nos compatriotes font régulièrement appel à la GPA (gestation pour autrui) sur le sol des États-Unis. Forcément, les règles sont désormais bien établies dans nos consulats pour enregistrer les enfants issus d’une GPA selon des instructions très claires du procureur de la République. Face aux interdits, la liberté trouve toujours son chemin…

J’ai également échangé sur les questions sociales, comme les bourses scolaires dont nous allouons 2 millions d’euros chaque année, le sort des prisonniers dont certains subissent de lourdes peines et enfin le rapatriement des personnes en difficulté.

Notre consulat m’a indiqué que la légalisation du cannabis dans certains États est sans effet aucun sur la réglementation fédérale. Ainsi, bien que la vente et la consommation de cannabis soient autorisées dans le Colorado et en Californie, il est totalement interdit de voyager de l’un à l’autre avec des opiacées, même en faible quantité.

Il est également interdit de venir du Mexique en Californie avec du cannabis, même si le produit a initialement été acheté en Californie… + d’images

Enseignement

Lycée français 

Visite du lycée français de Los Angeles qui accueille 900 élèves de la maternelle à la terminale sur cinq campus, en compagnie de Nathalie Roy-Soirat, et d’Olivier Ngo, attaché de coopération éducative. 

Reçus par Clara-Lisa Kabbaz, présidente du lycée fondé par ses parents en 1964, en présence de toute l’équipe de direction, nous avons découvert de superbes installations et des enfants déjà bien en place, tout juste deux jours après la rentrée scolaire.

J’ai eu de nombreux échanges avec les élèves qui ont toujours fait preuve d’une grande vivacité.

Les résultats au baccalauréat sont de 100% de réussite et près de 80% de mentions.

A l’évidence, beaucoup d’enfants rêveraient d’étudier dans cet établissement. Les photos du lieu se passent de commentaire. + d’images

Culture française

Alliance française

Visite de l’Alliance Française de Los Angeles présidée par Isabelle Leroux depuis 15 ans, en compagnie de Nathalie Roy-Soirat, et d’Olivier Ngo

Ouverte 7 jours sur 7, au rez-de-chaussée de l’immeuble qui abrite le consulat de France, l’AF de Los Angeles dispose de 10 salles de cours, dont 2 sont dédiées aux enfants qui représentent un tiers des élèves.

Les cours de langue constituent 85 à 90% des revenus. Le complément est obtenu grâce à des levées de fonds dont l’essentiel provient d’un grand gala qui a lieu tous les deux ans.

L’objectif des candidats au centre d’examens et de certification DELF est soit d’obtenir la nationalité française, soit de pouvoir étudier en France ou au Canada.

Après 35 ans d’existence, l’Alliance de Los Angeles se voit comme une « petite maison France à l’autre bout du monde ». Leur plan stratégique prévoit que l’AF puisse acquérir ses propres locaux pour gagner en indépendance. + d’images

En circonscription aux États-Unis / Californie (1/2) – San Francisco & Oakland (3-4 sept. 2019)

Merci à notre consul général, Emmanuel Lebrun-Damiens, et à son équipe. Ils m’ont offert une vue d’ensemble de la situation des expatriés français dans la baie de San Francisco et de notre dispositif promotion du français et d’aide à la scolarité. Notre communauté fait surtout face aux difficultés liées au coût de la vie.

J’ai aussi constaté que notre Chambre de commerce était aussi innovante que ses membres. La série d’entretiens qui a été organisée chez Oracle a été l’occasion d’évoquer les questions de cybersécurité liées aux services offerts aux administrations publiques par Oracle, ainsi que les enjeux d’indépendance technologique vis-à-vis de la Chine.

Entrepreneuriat

Chambre de commerce

Rencontre avec Antoine Villata, président de la chambre de commerce franco-américaine à San Francisco, et Laurence Fabre, directrice exécutive, en compagnie d’Emmanuel Lebrun-Damiens, consul général, prolongée par un déjeuner économique avec des représentants du monde tricolore des affaires installés dans la baie.

Chaque année, la Chambre organise, en mai, les French-American Business Awards, selon un processus rigoureux destiné à mettre en avant des entreprises qui se distinguent aux États-Unis. La Chambre fait en effet preuve d’une activité événementielle importante pour promouvoir l’image de la France.

Ses membres ne se bornent pas à la Tech : gastronomie, vin, banque, retail, small business… 

Cela permet quelques initiatives croisées comme d’organiser des rencontres entre le monde de la Tech et du vin en liaison avec le « Grape Circle » qui réunit l’exécutif de la Napa Valley.

Autre initiative de la Chambre, le « Business booster » : pendant une semaine, la Chambre va aider l’entreprise intéressée par une implantation à San Francisco, en lui permettant d’évaluer tous les coûts.

La Chambre a également développé une activité recrutement. Sa « Job fair » de septembre 2019 constituera sa 2ème édition.

Lors du déjeuner, j’ai écouté les enseignements tirés par mes interlocuteurs, auxquels se sont joints Karim Chaiblaine, Faurecia, équipementier automobile, et Jean-Bernard Guerree, Euro Group, consultant pour les grands groupes en stratégie.

Tout d’abord, il faut avoir confiance en soi. Les Français peuvent parfaitement réussir à l’international et ils sont déjà nombreux à l’avoir démontré. Ensuite, il faut cultiver l’humilité. On peut être un grand groupe en France et s’entendre dire par Uber : « On ne vous connait pas, qui êtes-vous? ». Un conseil qui vaut autant pour trouver des sociétés potentiellement partenaires ou recruter des jeunes diplômés d’université.

Confiance en soi et humilité, voilà deux principes à cultiver qui n’ont rien de paradoxal et ne doivent pas être propres aux seuls entrepreneurs attirés par la Silicon Valley. Cette vision des affaires montre que mes interlocuteurs ont atteint un niveau de maturité entrepreneuriale qui justifie que l’on puisse s’appuyer sur eux pour se confronter à un éco-système unique au monde, dont beaucoup cherchent à s’inspirer. + d’images

Redwood Shores – Oracle

Pour l’entrepreneur qui a créé son entreprise à 20 ans en 1982 dans l’informatique, se rendre au siège d’Oracle, la société créée en 1977 par Lary Elison, constitue un moment mémorable.

Entré dans la légende de la révolution informatique des années 80 au même titre que Steve Jobs ou Bill Gates, Larry Ellison a construit sa réputation en s’appuyant sur un système de gestion de base de données devenu une référence mondiale.

Aussi, lorsque cette société mythique m’a contacté il y a quelques mois pour m’inviter à échanger sur les enjeux liés aux services clouds et à la protection des données, cela m’a paru une opportunité exceptionnelle pour favoriser l’accomplissement de ma mission sénatoriale liée à la cybersécurité.

Accompagné par Emmanuel Lebrun-Damiens, consul général, et Christophe Barre, conseiller économique, j’ai été accueilli par Prosser Stirling, directeur des relations publiques internationales, venu spécialement de Washington.

Pour les questions de cloud souverain, je me suis entretenu avec Luke Kowalski, vice Preesident Corporate Architecture. Pour les questions de 5G, de réseau internet et de collections des données émanant des téléphones portables, Christa Johnson, Strategic Development Analyst, et Andrew Rist, Interoperability Architect ont partagé quelques informations confidentielles.

Mes interlocuteurs ont conforté mes analyses sur les menaces qui nous guettent. Je remercie Oracle pour les informations qu’ils ont partagées avec nous. + d’images

Burlingame – UDELV

Visite de la société UDELV, fondée par Daniel Laury, en compagnie d’EmmanuelLebrun-Damiens, consul général, et de Christophe Barre, conseiller économique.

Ce start-upper a fait le choix de se lancer dans la voiture autonome destinée à livrer des produits.

Il délaisse le transport d’êtres humains qui exige des investissements pharaoniques pour tester à grande échelle la sécurité des véhicules autonomes. Ainsi, Google a investi 20 milliards de dollars pour acquérir 80.000 véhicules équipés. L’enjeu est de taille car il y a 40.000 morts sur les routes chaque année aux États-Unis. Cela représente un mort pour 86 millions de miles (1,6 km) parcourus. 

Le marché de la livraison sur lequel investit UDELV est un trajet qui commence à la boutique et se termine au domicile du client. Ce marché est énorme.

Les fourgonnettes autonomes d’UDELV sont dotées de casiers que les clients débloquent grâce à une application sur smartphone.

En Arizona, il est possible de mettre un véhicule sans chauffeur, sans autorisation et sans permis, sur la route. UDELV y a désormais effectué 12.000 livraisons pour la célèbre enseigne de la grande distribution, Walmart. 

Une belle illustration de l’ingéniosité de nos entrepreneurs de la baie de San Francisco. + d’images

Communauté française

Consulat

Réunion au consulat de France de San Francisco avec Emmanuel Lebrun-Damiens, consul général, et son équipe, suivie d’une réception à la Résidence de France avec les représentants de notre communauté.

Plus de 30.000 français sont enregistrés, un volume qui fait de SF l’un de nos 15 premiers consulats.

Ce fut un tour d’horizon des problématiques auxquelles sont confrontés nos compatriotes dans une ville où le coût de la vie est le plus élevé des États-Unis. La location d’un appartement avec une chambre coûte 3700$/mois. Il faut compter 20 à 35000$/an par enfant pour les frais de scolarité. Compte tenu de ces coûts vertigineux, il arrive que des familles repartent faute de pouvoir faire face financièrement.

Le montant des bourses scolaires pris en charge pour cette circonscription s’élève à 2 millions d’euros, du fait de la hauteur des frais de scolarité.

Des dizaines d’associations françaises ont été créées au fil des ans pour conserver un lien avec la France, malgré la distance et un décalage horaire de 9 heures.

500 entreprises de Tech françaises sont recensées. Cela démontre la vitalité entrepreneuriale des Français installés dans la Bay ! + d’images

UFE

Rencontre avec Laetitia de Mortillet, présidente de l’UFE San Francisco, Sophie Suberville, conseillère consulaire et Emmanuel de Maistre, entrepreneur.

L’occasion pour Sophie d’évoquer les attentes des Français de la circonscription, en soulignant l’importance de l’action sociale, car bien des mauvaises surprises attendent ceux qui ont sous-estimé le coût de la vie très conséquent dans la capitale mondiale de la Tech.

Parmi les différences culturelles, le concept de Credit score paraît très intrusif pour un Français, car il permet d’évaluer automatiquement votre qualité de payeur et de consommateur en consolidant votre activité bancaire.

Dans un pays où l’on pousse à la consommation et où il est de bon ton d’avoir un éventail de cartes de crédit, le propriétaire qui veut louer une maison ou un appartement pourra rechercher ce type d’information auprès des banques. Il est déterminant de prouver que l’on est un consommateur actif et régulier, mais capable de rembourser ses crédits à la consommation sans accroc !

Pour sa part, Emmanuel m’a décrit ses expériences réussies en matière de création de start-up en France, de levées de fonds, de cession à une entreprise américaine et de son rebond.

La magie de la Silicone Valley fait son effet.

Laetitia, arrivée en qualité de cadre dans la finance, a décidé de lancer son entreprise. + d’images

San Francisco Bay Area Accueil 

A la Résidence de France, en présence d’EmmanuelLebrun-Damiens, consul général, j’ai fait la connaissance de Sixtine Gontier, présidente de SFBA (San Francisco Bay Accueil) et des membres de son bureau, 

Il n’y a pas de quartier français dans la ville. La communauté française est assez éclatée dans la baie et peine à se retrouver, car le trafic accroît les distances. L’objectif de l’association qui réunit 250 à 300 familles est de rompre l’isolement, car la France est loin. Le coût de la vie amplifie le choc culturel.

Les cafés accueil sont donc organisés par des volontaires répartis par îlots. Aussi, pour faciliter l’intégration, SFBA a créé l’Opération « Back to business », pour aider le conjoint à trouver un emploi ou encore l’opération « Café franco-américain », afin de créer des binômes.

Pour se constituer un réseau local, l’astuce est de faire du bénévolat.

J’ai été très impressionné par l’engagement de la SFBA pour aider nos compatriotes à trouver leur place dans la ville la plus chère des États-Unis. + d’images

Enseignement

Lycée français 

Accueilli par Emmanuel Texier, proviseur du Lycée français, j’ai visité deux des trois campus de cet établissement conventionné avec l’AEFE, en compagnie d’Emmanuel Lebrun-Damiens, consul général.

Situé dans un quartier huppé de San Francisco, le campus Ashbury scolarise 400 enfants de la petite section de maternelle au CM2.

Lors de mon entretien avec l’équipe de direction et des membres du comité de gestion, j’ai mesuré l’impact du coût de la vie à San Francisco sur le niveau des frais de scolarité qui varie de 22.000$ à 31.000$ selon la classe…

Un tiers des élèves bénéficient de bourses, dont l’enveloppe s’élève à 2 millions de dollars. Un million vient des bourses de l’AEFE et l’autre million est payé par les parents d’élèves du lycée français.

Entrepreneur installé de longue date à San Francisco, le président du comité de gestion a pointé les défis auxquels les établissements scolaires de la baie sont confrontés : déplacement des familles vers des villes où l’immobilier est moins cher ; coût de maintenance des bâtiments…

Je me suis ensuite rendu sur le campus Ortega qui accueille 370 élèves dans le secondaire.

Situé dans l’ancien conservatoire de musique de San Francisco, l’établissement dispose d’un théâtre de 400 places. Le théâtre du lycée français offre une programmation de pièces en français qui rencontre un beau succès.

Les résultats suivent : le lycée affiche un taux de 100% de réussite au baccalauréat, dont un tiers de mention très bien. Plus du tiers des bacheliers choisit la France afin de poursuivre leurs études supérieures. + d’images

EFBA

Rencontre avec Nadia Bodin, responsable de la collection des livres FLAM (Francais langue maternelle) à l’EFBA (Education française Bay Area).

Cette association créée en 2009, propose d’envoyer des enseignants français dans les établissements scolaires américains de la baie de San Francisco. Ses résultats sont éloquents : l’association couvre 25 écoles, depuis Santa Rosa au Nord jusqu’à San José au sud. 4 700 heures de cours de français ont été dispensées cette année pour 734 enfants.

La collection Virgule des cahiers FLAM développée sous la direction de Nadia Bodin est un support pédagogique pour toute association FLAM (lien). Cette méthode d’enseignement de notre langue pour les enfants français vivant à l’étranger est structurée en 6 niveaux de la grande section de maternelle au CM2.

Une belle réussite !

Francophone Charter school / Oakland

Visite de la Francophone Charter school d’Oakland en présence de Farid Senna, directeur, Laurence Champomier, coordinatrice pédagogique et Emmanuel Lebrun-Damiens, consul général.

Créée il y a 4 ans à l’initiative de parents de la ville d’Oakland, cette école publique francophone gratuite est titulaire du label FrancEducation depuis cette année.  Approchant les 5 ans d’existence, elle doit obtenir le renouvellement de son autorisation de la part du district d’Okaland (la décision sera notifiée en décembre).

Ses effectifs augmentent de 50% cette année, passant de 223 élèves à 340 élèves, dont 30% de familles défavorisées. Un tiers des élèves sont français.

En contrepartie de la gratuité de la scolarité, il est demandé aux parents d’offrir des heures de volontariat pour contribuer à la bonne marche de l’établissement.

J’ai assisté à l’arrivée des élèves et observé l’efficacité de deux parents qui ouvraient les portes arrière aux enfants afin d’éviter au conducteur de descendre de voiture. Un véritable ballet qui évite la congestion que nous connaissons dans nos rues en France. Un bien bel esprit qui pourrait nous inspirer. + d’images

Culture française

Alliance française

Tom Aden, président de l’Alliance Française de San Francisco, m’a fait visiter son établissement en présence de notre consul général. 

L’Alliance fêtera ses 130 ans en octobre. Elle est composée d’un centre de langue, d’un centre culturel et d’un centre d’examen pour ceux qui veulent devenir professeurs de français.

Une salle de cinéma de 40 places leur permet de projeter des films en français chaque semaine. Le fonds d’ouvrages en français est si gigantesque qu’il tapisse les murs de chaque salle de classe ! + d’images

En circonscription en Nouvelle Zélande (2) – Auckland (15-16 sept. 2017)

Seconde étape en Nouvelle Zélande à Auckland, où j’ai vu les All Blacks jouer dans leur antre et y broyer les Springboks d’Afrique du sud par un score de 57-0 !

Le 9 juin prochain, ce sera au tour des Français de venir à Eden Park pour affronter les meilleurs rugbymen du monde, en test match.

Ceux-ci nous avaient dominé 38-8, le 1er janvier 1906, dans l’ancien Parc des Princes, pour ce qui sera le premier match officiel de l’équipe de France de rugby à XV, devant 3.000 spectateurs. Les All Blacks étaient déjà vêtus tout en noir, parce qu’ils portent le deuil de leurs adversaires…

Entrepreneuriat

Chambre de commerce

(g. à d.) Thibault Beaujot, VP ; Olivier Cadic ; Madeleine Colombie, VP ; Nadine Plet, présidente de la chambre de commerce France-Nouvelle-Zélande.

Nadine Plet, conseillère consulaire pour la Nouvelle-Zélande et présidente de la chambre a réuni les entrepreneurs français d’Auckland à la faveur de ma venue.

Ce fut l’opportunité de découvrir des entreprises installées avec succès, comme Eurofins, représentée par Jean-Eudes Lepelletier, qui est un laboratoire d’analyses (aliments, terre, eau…) ou Stéphane Monni qui démontre, pour sa part, que les capsules Nespresso ont toute leur place chez les Kiwis. Pour ne citer qu’eux, car tous réalisent un parcours brillant et exemplaire.

J’ai apprécié le dynamisme de Nadine et celui de ses deux vice-présidents. Comptant sur eux et son comité, la chambre de commerce qui réunit 106 membres ne peut que grandir.

Transdev

La société Transdev Nouvelle-Zélande (Filiale de la Caisse des dépôts et Veolia), administre le réseau de trains de la ville d’Auckland. Je m’y suis rendu avec Thibault Beaujot, VP de la Chambre de commerce franco-néo-zélandaise.

Le directeur général de Transdev, Michel Ladrak, nous a présenté les installations qui lui permettent de transporter 20 millions de passagers par an.

Tous les 4 à 5 mois, il enregistre une croissance d’un million de passagers supplémentaires ! Auckland est en pleine expansion et les infrastructures doivent suivre un rythme effréné. Au centre-ville, un tunnel se construit qui permettra de doubler le flux de trains au départ de la gare, par ailleurs interconnectée avec des liaisons par ferries.

Communauté française

Consul honoraire

Ma rencontre avec Etienne Moly, consul honoraire à Auckland, m’a permis de mieux connaître les attentes de nos compatriotes, très majoritairement installés dans cette ville.

En tous lieux, l’action de nos consuls honoraires est méritoire, car elle signifie se mettre au service de nos compatriotes sans contrepartie. Ainsi, Etienne signe une douzaine de certificats de vie par mois à nos retraités.

Ici, comme dans de nombreux pays, la machine mobile de prise d’empreintes biométriques a des dysfonctionnements répétés, un état de fait que m’avait signalé le consul à Wellington.

A Auckland, les Français multiplient les restaurants. J’ai pu en tester trois qui savent admirablement tirer profit de nos terroirs : Le Touquet, Le Chef et le Garde-manger.

Enseignement

Enseignement bilingue

Visite des trois écoles bilingues en compagnie de Nadia Stubbs, présidente de l’association Frenz.

Cette association de parents bénévoles a pour mission, depuis plus de 20 ans, d’organiser et soutenir l’enseignement bilingue francophone au sein du système scolaire public néo-zélandais.

Frenz travaille en partenariat avec trois écoles élémentaires publiques (pour les élèves de 5 à 11 ans), ce qui a permis à un grand nombre de familles expatriées d’inscrire leurs enfants dans une section bilingue francophone offrant, selon les classes, entre 60 à 100% de cours en français.

Les deux établissements qui sont situés à Auckland ont reçu le LabelFrancÉducation. Le troisième établissement, localisé à Christchurch, vient tout juste d’ouvrir sa section bilingue.

Pour les plus petits (3 à 5 ans), l’association a ouvert une Petite Ecole à Auckland en immersion francophone.

Cette année, au total, plus de 140 enfants sont inscrits dans les sections bilingues et plus de 70 enfants suivent les cours à la Petite Ecole !

Je n’oublierai jamais ces enfants de toutes nationalités chantant la Marseillaise, à tue tête et sans faute, à la Richmond school ! Félicitations aux parents et aux enseignants pour leur détermination à propager notre langue dans le cadre de l’enseignement local.

Culture française

Alliance française d’Auckland

A l’occasion du café/croissants hebdomadaire, j’ai été accueilli par Rob Verkerk, président de l’Alliance française d’Auckland (à gauche de l’image) et José-Marie Cortès, directeur (à droite, en chemise).

Cette Alliance a été créée en 1896 ! 600 étudiants fréquentent ses cours chaque année. Leur moyenne d’âge est de 42 ans.

Autre produit phare : le festival du Film français créé par l’Alliance française s’est imposé comme le 2ème festival de cinéma du pays ! Il a accueilli 36.000 spectateurs cette année sur 3 semaines. Prochain rendez-vous en mars 2018.

Les initiatives foisonnent pour faire découvrir la France et son art de vivre : cours d’œnologie, journée du goût, découverte des régions de France ou immersion linguistique…

French Festival

Épaulé par Aliénor Courtois, le directeur du restaurant Le Chef, Edouard Le Goff, est le créateur du French Festival d’Auckland. Pour sa première édition, le festival a réuni 40 exposants et attiré 14.000 visiteurs sur une journée !

L’an prochain, le duo d’entrepreneurs a prévu de doubler la surface et l’événement aura lieu sur deux jours, plus précisément durant le week-end du match All Blacks-France à Auckland, les 9 et 10 juin 2018. Ambiance garantie.

Aliénor et Edouard cherchent à rassembler toutes les bonnes volontés françaises et francophiles d’Auckland pour assurer de la réussite et la pérennité du French Festival.

Bourses : date limite le 17 février !

Depuis ce mercredi 4 janvier 2012, vous pouvez déposer votre demande de bourse scolaire ou de prise en charge auprès du consulat pour l’année scolaire 2012-2013, si vos enfants fréquentent le réseau de l’enseignement français en Grande-Bretagne ou bien s’ils vont l’intégrer.

Même si vous êtes déjà bénéficiaire, votre demande de bourse ou de prise en charge doit être renouvelée chaque année. De plus, rappelons que ces demandes sont indépendantes de la procédure d’inscription de vos enfants.

Aperçu des dossiers de bourses scolaires traités par le service social du consulat général de France à Londres

En premier lieu, les bourses scolaires sont allouées par l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, à tout élève français résidant avec sa famille à l’étranger et qui est inscrit dans son réseau d’établissements. La bourse pourra couvrir tout ou partie les frais de scolarité, selon le niveau de revenu de la famille. Les revenus de toute nature (ex: voiture de fonction) seront pris en compte pour calculer un « revenu pondéré » qui sera comparé avec un minimum de référence, fixé par la Commission locale des bourses, tenant compte évidemment du nombre d’enfants ou encore du fait que vous êtes monoparent.

A noter que les bourses attribuées s’entendent largement puisqu’elles incluent les frais d’inscription, l’achat de manuels et de fournitures scolaires, les coûts de demi-pension ou d’internat, le transport scolaire, l’assurance ou l’inscription aux examens.

Second type d’aide possible : la prise en charge (PEC). Elle est versée par l’AEFE pour les élèves français de son réseau en classe de seconde, de première et de terminale sans condition de ressources. Sont exclus du dispositif, les enfants français dont les frais de scolarité sont pris en charge par votre employeur, une collectivité territoriale, ou un état étranger…

Les dépenses qui peuvent faire l’objet d’une prise en charge concernent les frais annuels de scolarité, comme les droits d’inscription annuels et de première inscription.

Conformément aux dispositions fixées par le décret n°2011-506 du 9 mai 2011, les frais de scolarité sont pris en charge à hauteur des tarifs de l’année scolaire 2007/2008. Le dispositif de prise en charge des frais de scolarité ne couvre donc plus la totalité des frais engagés (lire : “L’Etat renonce à la gratuité des lycées à l’étranger” du 14 mai 2011).

Toutefois si vos frais ne sont pas entièrement pris en charge par la PEC, vous pouvez vous estimer éligible à une bourse pour le complément, notamment pour les frais parascolaires (cantine, matériel…). Il vous faut donc déposer un dossier pour une bourse.

Rendez-vous sur la page Enseignement-Bourses scolaires du site du consulat pour télécharger le formulaire, la liste des justificatifs, la brochure, le barème…

Bourses: Le dépôt des dossiers s’effectue auprès du service des Affaires sociales, après avoir pris rendez-vous sur le site internet du consulat (page RV) du 4 janvier au 17 février 2012, délai de rigueur !

Prise en charge: le délai a été avancé au 10 février 2012!
Vous pouvez déposer le dossier du 4 janvier au 10 février 2012!

– Pour le Lycée Charles Gaulle, auprès du service des vies scolaires des classes de 2nde, 1ère et terminale.
– Pour l’Ecole Européenne de Culham, auprès du secrétariat. Contact : Mme Gill Brook.

Il faut sauver Culham !

Il y a quelques semaines, j’ai été alerté par Cecile Deer, représentante des parents d’élèves du secondaire de l’école européenne de Culham située près d’Oxford. L’école européenne de Culham est entrée dans une période de transition au terme de laquelle elle fermera ses portes en juin 2017. L’établissement compte 800 enfants. Il fermera progressivement ses classes, d’année en année, pour préparer l’échéance.

Voici l’email que j’ai reçu début février de la part de Bénedicte Yue, parent d’élève :

Cher Monsieur,

Je voudrais juste apporter mon témoignage en tant que mère de 4 enfants. Toute la communauté francophone près d’Oxford est effondrée par la décision de fermeture progressive de l’école européenne de Culham. Ce sont près de 250 enfants qui sont actuellement scolarisés en section française et beaucoup de jeunes qui attendaient aux portes de l’école pour pouvoir continuer cette belle aventure. Du jour au lendemain, on nous annonce qu’il n’y a plus rien. Des familles francophones sont installées depuis de nombreuses années dans la région. Elles y ont acheté leurs maisons, travaillent localement et voilà que tout est remis en cause car nous n’avons plus de structure pour scolariser nos enfants et leur permettre d’avoir une éducation bilingue.

Nous comptons beaucoup sur vous et M. Batut pour essayer de nous sortir de l’impasse et nous redonner un peu d’espoir.

Notre réunion à Culham

Je me suis rendu à Culham, le 28 février dernier, en compagnie de Laurent Batut, conseiller culturel adjoint. J’ai été très sensible à la qualité de l’accueil du directeur Simon Sharron qui est déterminé à appuyer toutes les bonnes volontés pour qu’un enseignement bilingue perdure à Culham au-delà de 2017. Nous avons ensuite eu une conversation avec les enseignants. Enfin, la présidente de l’association des parents d’élèves a organisé une réunion publique dans les locaux de l’école. Cela nous a permis d’avoir un échange très intéressant avec divers points de vue.

Compte tenu de mon engagement dans le plan Ecole, chacun comprendra que je ne puisse rester de marbre face à la disparition programmée de 250 places dans notre offre au Royaume-Uni pour l’enseignement français.

Je me réjouis de l’initiative engagée par un groupe de parents et d’enseignants pour créer une Free School bilingue français/anglais et anglais/allemand autour d’un programme pédagogique européen pour chercher une solution dès la rentrée de 2011, en créant 2 classes de «Reception» et une classe de «Year 1». Je soutiens évidemment ce projet de Free School. J’invite les parents intéressés par un enseignement bilingue sur Oxford à contacter Bénédicte Yue (project manager) pour appuyer l’élan qui se crée. Vous trouverez ci-dessous son message afin de partager avec vous leur projet (CEFproject@hotmail.co.uk) :

Vers la poursuite d’une éducation européenne à Culham

L’école européenne de Culham près d’Oxford est l’une des 14 écoles européennes en Europe financée et gérée par l’Union européenne. Cette école compte plus de 800 élèves répartis en différentes sections linguistiques dont environ 250 élèves pour la section française. La région d’Oxford, avec ses nombreux centres de recherche et entreprises internationales, compte de nombreuses familles multi-culturelles et la demande pour ce type d’éducation est très forte. C’est pourquoi, face à la décision de fermeture progressive de cette école prise il y a déjà quelques années et suite à l’échec du projet de transformation de l’ensemble de l’école en Académie le 3 février dernier, un groupe de parents et d’enseignants s’est mobilisé pour créer une «free school», nouveau concept d’école financé par le gouvernement anglais. Cette école s’inscrirait dans la continuité de l’école européenne. Elle offrirait un programme pédagogique basé sur le curriculum européen menant au baccalauréat européen tout en permettant, et cela est encore à l’étude, la possibilité d’offrir d’autres qualifications telles que le bac international par exemple.  Le projet prévoit de commencer avec 3 classes (2 classes de «Reception» et une classe de «Year 1») et de créer de nouvelles classes, années après années, pour se substituer aux classes fermées progressivement par l’école européenne actuelle, afin de la remplacer entièrement en 2017 lorsque cette dernière aura totalement fermé.

Grâce à une forte mobilisation des parents relayée par le soutien des députés locaux, d’Olivier Cadic et de l’Ambassade de France à travers Laurent Batut notamment, une nouvelle école européenne pourrait voir le jour dans les mois à venir.  Le «Department for Education» étudie actuellement toutes les options possibles pour permettre une ouverture dès la rentrée 2011. Nous sommes conscients des délais très courts notamment pour parvenir à un accord sur le partage des locaux avec l’école européenne actuelle, mais le processus est aujourd’hui bien engagé pour permettre la continuation d’un enseignement européen de qualité à Culham.

Culham European Free school project team, le 28 mars 2011 CEFproject@hotmail.co.uk

Programme Flam : les Alouettes prennent leur envol à Colchester

Une petite école française, joliment baptisée les Alouettes, vient de naitre à Colchester dans l’Essex. Une de ces “école du samedi” qui s’intègrent au programme Flam (Français langue maternelle) destiné à sensibiliser les plus jeunes à la langue française, au moins une matinée par semaine, par des enseignants français et diplômés.

On doit cette belle initiative à l’enthousiasme conjugué de quatre jeunes mamans et au leadership de Anne Claydon. Elles avaient organisé, samedi 10 juin, une journée portes ouvertes afin de présenter leur projet aux familles. Ma présence avait pour but de parler du plan Ecole et de signifier aux parents que cette initiative avait le soutien des autorités administratives et politiques françaises. Les discours eurent lieu en anglais pour se faire mieux comprendre des conjoints britanniques, car les familles présentes étaient essentiellement binationales.

Photo souvenir avec Anne Claydon (à gauche) et l’équipe des Alouettes.

En retour, les organisatrices ont recueilli 34 inscriptions pour la rentrée de septembre ! A noter que les enfants seront répartis par classe d’âge : les Moineaux (3-4 ans), les Mésanges (5-6 ans) et les Mouettes (7-11 ans). Une session vaudra £10 par enfant, £8 pour le second inscrit et £6 pour les enfants suivants.

J’ai particulièrement apprécié que les Alouettes veuillent fonctionner en cohésion avec le milieu scolaire britannique, puisqu’une école locale lui offrira des fournitures scolaires, en contrepartie de quelques réalisations d’enfants pour décorer ses salles de français.

Je me suis également réjoui de la présence d’une élue anglaise du borough, d’origine bretonne, venue marquer son soutien à l’école.

Le succès du programme Flam ne se départit pas dans tout le Royaume-Uni : le nombre d’écoles est passé de 12 à 28 ces deux dernières années et concerne près de 1300 enfants qui vivent loin des facilités que peut offrir Londres. Rappelons que Flam constitue l’objectif n°3 du Plan Ecole.

On souhaite des vents favorables à nos Alouettes  !

Contact :  Anne Claydon  –  07547 728 526 –  lesalouettes@ymail.com

Bourses et prises en charge : date limite le 15 février !

Il vous reste quelques jours seulement pour déposer votre demande de bourse scolaire ou prise en charge auprès du consulat, si vous vos enfants fréquentent le réseau de l’enseignement français en Grande-Bretagne ou bien s’ils vont l’intégrer.

Même si vous êtes déjà bénéficiaire, votre demande de bourse ou de prise en charge doit être renouvelée chaque année. De plus, rappelons que ces demandes sont indépendantes de la procédure d’inscription de vos enfants.

Pour tout connaitre des règles d’éligibilité au financement de la scolarité par l’Etat français, je vous conseille la lecture la lettre de l’UFE de février 2011, entièrement vouée à la question. Ce document expose clairement les deux types d’aide aux ressortissants expatriés : les bourses scolaires sous condition de ressources et la prise en charge (PEC) des frais de scolarité pour les classes de seconde, première et terminale, mise en place depuis 2007 par le Président de la République.

Les bourses scolaires sont allouées par l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, à tout élève français résidant avec sa famille à l’étranger et qui est inscrit dans son réseau d’établissements. La bourse pourra couvrir tout ou partie les frais de scolarité, selon le niveau de revenu de la famille. Les revenus de toute nature (ex: voiture de fonction) seront pris en compte pour calculer un “revenu pondéré” qui sera comparé avec un minimum de référence fixé par la Commission locale des bourses, tenant compte évidemment du nombre d’enfants ou si encore du fait que vous êtes monoparent. Sur le site du consulat, pour pouvez télécharger le document “revenu minima” effectuer votre chiffrage.

A noter que les frais de scolarité s’entendent largement puisqu’ils incluent aussi les frais d’inscription, l’achat de manuels et de fournitures scolaires, les coûts de demi-pension ou d’internat, le transport scolaire, l’assurance ou l’inscription aux examens.

Second type d’aide possible : la prise en charge. Elle est versée par l’AEFE pour les élèves français de son réseau en classe de seconde, de première et de terminale sans condition de ressources. Sont exclus du dispositif, les enfants français dont les frais de scolarité sont pris en charge par votre employeur, une collectivité territoriale, ou un état étranger…

Les dépenses qui peuvent faire l’objet d’une prise en charge concernent les frais annuels de scolarité, comme les droits d’inscription annuels et de première inscription.

Si vos frais ne sont pas entièrement pris en charge par la PEC, vous pouvez vous estimer éligible à une bourse pour le complément, notamment pour les frais parascolaires (cantine, matériel…). Et donc déposer un dossier pour une bourse.

Rendez-vous sur le site du consulat pour télécharger le formulaire, la liste des justificatifs, la brochure, le barème… Le dépôt des dossiers s’effectue auprès du service des Affaires sociales, après avoir pris rendez-vous sur le site internet du consulat du 4 janvier au 15 février 2011, délai de rigueur !

Photo Flickr de -Xv

Égypte – Droits de l’Homme

Le groupe d’amitié France-Egypte, présidé par Catherine Morin-Desailly, a accueilli Wael Attiyah, ambassadeur des Droits de l’Homme, auprès du ministre des affaires étrangères de la République d’Égypte, et SEM Alaa Youssef, Ambassadeur d’Égypte en France, pour un point de situation sur les Droits de l’Homme et les mesures envisagées pour les renforcer.

La stratégie lancée par le Président Sissi en septembre 2021 en matière de droits de l’Homme porte sur 4 axes :
1 – les droits politique et civils ;
2 – les droits économiques, sociaux et culturels ;
3 – les droits des femmes, des enfants et des personnes âgées ;
4 – la formation et le développement de la culture des droits de l’Homme ;

Les 3 voies pour sa mise en œuvre se traduisent par des réformes législatives, des réformes institutionnelles et une formation et des procédures pour disséminer les droits de l’Homme dans la société égyptienne.

Wael Attiyah a détaillé les activités nécessaires pour disséminer les droits de l’Homme dans la société égyptienne afin de progresser.

Il est important d’apprendre aux très jeunes enfants la culture aux droits de l’Homme.
À titre d’exemple, il est important d’enseigner très tôt le droit de jouer pour les enfants ;
Enseigner le droit de participer dans la vie publique et le respect vers autrui ;
Enseigner le droit de liberté d’expression ;
Enseigner le droit à la vie privée et à la religion ;
Ces droits doivent être intégrés aux curriculums scolaires pour ne pas ennuyer les enfants.

En université, 23 millions d’élèves reçoivent cet enseignement obligatoire pour le respect des droits de l’Homme.

Un enseignement est prodigué aux forces de l’ordre et une campagne de communication est destinée à accroître la conscience aux droits de l’Homme dans la société.

Plusieurs lois ont été votées pour interdire les violences contre les femmes, comme les mutilations génitales, la criminalisation des mariages de jeunes filles mineures ou encore garantir les droits d’héritage pour les femmes.

Au niveau institutionnel, une unité policière dédiée à la lutte contre les violences faites aux femmes et une unité judiciaire pour enregistrer les plaintes des femmes ont été créées.

Le ministre a partagé ces statistiques :
Lorsque les Frères musulmans étaient au pouvoir, le parlement égyptien comptait 1,5% de femmes. En 2015, il en comptait 16% puis 28% lors du renouvellement en 2020.
Il y a 25% de ministres féminins au gouvernement égyptien actuellement.

Après avoir salué l’orientation choisie par l’Égypte en matière de droits de l’Homme, j’ai indiqué que cette démarche historique était susceptible de donner une vision enthousiasmante pour le développement humain dans la région.

J’ai adressé tous mes encouragements à poursuivre dans cette direction et affirmé ma disponibilité pour venir en appui à leur démarche.

Face à une puissance chinoise qui assure que les droits au développement priment sur les droits humains, la vision de l’Égypte qui choisit la vision droits de l’Homme pour garantir le progrès humain est conforme aux engagements internationaux des Nations unies.

Au vu des progrès enregistrés par l’Égypte, ce volontarisme politique mérite d’être encouragé. +d’images

Le gouvernement va éradiquer la mixité sociale dans les écoles françaises à l’étranger

Les Français ont opté pour « le changement » il y a bientôt deux ans. Tout comme leurs compatriotes restés en métropole, Les Français de l’étranger en ressentent douloureusement les effets.

La réforme des bourses décidée par le gouvernement a conduit à une chute de 42% du montant des bourses versé en 2013 aux parents des élèves du lycée Charles de Gaulle de Londres ! On sait que cette politique restrictive va s’amplifier en 2014.

HandprintLa réforme des bourses va éconduire les familles économiquement fragiles du système de l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger. La Gauche instaure clairement la sélection par l’argent. Je pose la question : est-il normal qu’une institution dotée de plus de 500 millions d’euros de subventions ne s’attache pas à garantir la mixité sociale au sein de ses établissements?!

En effet, en 2011, la subvention du ministère des Affaires étrangères destinée à l’AEFE s’élevait à 420,8M€, tandis que l’aide à la scolarité s’établissait à 119M€. Le total du budget consacré à l’enseignement à l’étranger représentait donc 539,8M€.

Au Royaume-Uni, une vague d’indignation enfle parmi les parents d’élèves qui ont besoin d’une bourse pour financer, tout ou partie, des frais de scolarité de leurs enfants. Mais cette vague d’amertume s’étend à presque tous les parents après l’annonce d’une hausse annuelle d’environ 8% des frais de scolarité. Le coût est d’autant plus rude pour le budget familial que vous avez plusieurs enfants scolarisés.

Quelle est la finalité poursuivie par le gouvernement à l’horizon des deux prochaines années ?

La réponse se trouve, en filigrane, dans le projet de loi de finances 2014 (PAP 2014 Action extérieure de l’Etat – page 100), où l’on peut lire : « les prévisions pour 2014 et 2015 sont établies pour rapprocher les écolages versés par les familles du coût réel complet de la scolarisation des élèves dans les EGD (Etablissement en gestion directe) »

En termes clairs, les parents d’élèves vont, à terme, assumer l’intégralité des coûts de la scolarité française à l’étranger. Ils en assument déjà 60%.

Cette politique se traduira par un accroissement substantiel des frais de scolarité au lycée Charles de Gaulle.

En effet, en page 14 du même document, nous découvrons que la subvention destinée à l’AEFE sera de 416,5M€, tandis que l’aide à la scolarité s’élèvera à 118,8M€, soit un total de 535,3M€ en 2014. Pour information, le budget était de 539,8M€ en 2011.

L’engagement de l’Etat en 2014 est donc inférieur à celui de 2011 !

Mais, dans le même temps, les frais ont augmenté de plus de 38% au lycée Charles de Gaulle !

L’Etat fait supporter aux parents d’élèves non seulement 100% de l’augmentation des coûts du lycée, mais également 100% des coûts de son administration centrale !

Afin que les parents puissent déterminer s’ils seront en mesure de supporter financièrement une scolarisation de leurs enfants au lycée dans la durée (soit 12 années, du cours préparatoire à la terminale), j’ai demandé au proviseur Olivier Rauch de nous indiquer son anticipation du taux annuel d’augmentation pour les cinq prochaines années.

Actuellement, l’AEFE n’offre aucune visibilité à moyen ou long terme. L’Agence est incapable de se projeter au-delà de trois ans, ne pouvant garantir la part de subvention consacrée aux salaires des enseignants d’une année sur l’autre… Par conséquent, Olivier Rauch m’a honnêtement répondu qu’il était tout à fait illusoire de réaliser une anticipation sur cinq ans.

La réforme des bourses, alliée à une volonté de faire assumer l’intégralité des coûts de scolarité à l’étranger par les familles, va accentuer le phénomène de retrait d’enfants issus des classes moyennes.

La démarche du gouvernement est paradoxale : subventionner largement une organisation étatique en charge de gérer un réseau d’écoles… financé à terme exclusivement par les familles !

Nul besoin d’être prospectiviste pour comprendre que cette politique affligeante et partiale éradiquera, à terme, la mixité sociale au sein des établissements du réseau AEFE.

L’attitude du gouvernement socialiste porte gravement atteinte à l’idée que je me fais du pacte républicain !

C’est pourquoi j’ai demandé, lors de la dernière réunion du plan Ecole et du conseil d’établissement du lycée, qu’un indicateur soit mis en place pour mesurer la mixité sociale au sein des établissements de l’AEFE.

Photo Flickr de Pekka Nikrus

En circonscription aux États-Unis – Chicago (6-7 juin 2022)

Retour aux États-Unis pour la première fois depuis le début de la pandémie avec une première étape à Chicago. Mon précédent passage à Chicago datait de … l’an 2000.

Tous mes remerciements à Aline Delpierre et Patrick Bourbon (à l’image), conseillers des Français de l’étranger du Midwest, qui m’ont accueilli et accompagné lors de toutes les étapes du programme qu’ils m’ont préparé. Ce déplacement à Chicago fut riche d’enseignements auprès des acteurs de notre communauté éducative, économique et culturelle.

Ma gratitude également à Yannick Tagand, notre consul général, pour son accueil. Je salue son travail de soutien aux initiatives favorisant notre visibilité culturelle et notre présence économique dans une région appelée autrefois la « Nouvelle France » !

Diplomatie économique

Chambre de commerce franco-américaine

Visite de la chambre de commerce franco-américaine de Chicago en présence d’Aline Delpierre et de Patrick Bourbon, conseillers des Français de l’étranger.

Dirigée depuis début 2022 par Alexandra Gantier-Hochart, la chambre réunit une centaine d’adhérents.

Nous avons eu un échange de plus de deux heures avec les entrepreneurs, dont un représentant de Pole Star, une société toulousaine, et des responsables de Business France, sur les opportunités offertes par le marché du Midwest, les suggestions pour rendre notre commerce extérieur plus efficace et attirer les investisseurs en France. +d’images

Communauté française

Consulat

Entretien avec le consul général, Yannick Tagand, au consulat.

La circonscription consulaire du Midwest intègre 13 États américains et compte 11 à 12.000 inscrits au registre, majoritairement installés de longue date.

L’équipe du consulat a été considérablement réduite lors des 20 dernières années. Il est donc envisagé par Bercy de ne pas renouveler le bail pour trouver un espace plus réduit.

Chicago, où 100 pays ont ouvert un consulat, affiche son ambition d’être une ville globale.
La maire de Chicago ira à Paris à l’occasion du 14 juillet pour un séjour de 4 jours qui sera son premier déplacement à l’international.

Le point fort de l’Illinois est de disposer d’une économie très diversifiée, où pas un secteur d’activité ne dépasse les 12%.

La France affiche des échanges qui s’élèvent à 4,9 milliards de dollars. Le consul souhaite conforter ces échanges en fédérant et en donnant de la visibilité aux initiatives cultivant le souvenir de la présence française dans le midwest.

Un tissu d’associations entretient la spécificité et l’ascendance française dans la région appelée autrefois la « Nouvelle France », trait d’union entre Québec et la Louisiane. Ce tissu peut créer un point d’appui pour faire le lien avec les agences de développement internationales afin d’augmenter la présence économique française. +d’images

Patisserie Vanille

Patrick Bourbon et Aline Delpierre m’ont proposé de les retrouver, dès mon arrivée, à une réunion où j’ai été chaleureusement accueilli par des compatriotes, animés par l’esprit d’entreprise et très positifs.

Patrick a eu l’excellente idée d’organiser cette rencontre à la pâtisserie Vanille dirigée par Sophie Evanoff, une jeune Américaine originaire de Macédoine du nord.

Suite à l’intervention de Guillaume Lacroix, précédent consul général à Chicago, qui voulait la récompenser pour son travail et son engagement envers notre communauté, Sophie est devenue Chevalier dans l’ordre du Mérite agricole.

Passionnée par la pâtisserie depuis son enfance, Sophie a acquis la pâtisserie Vanille en novembre 2011 et a ouvert deux autres boutiques pour promouvoir l’art culinaire à la française. Ainsi, elle contribue avec générosité à l’animation de la communauté française localement.

Très heureux et reconnaissant d’avoir accompagné nos deux élus des Français de Chicago et les participants pour rendre hommage au talent et à l’abnégation de Sophie en attendant qu’elle reçoive la médaille du Mérite agricole de la part du consul général en septembre prochain. +d’images

Enseignement

Lycée français de Chicago (LFC)

Première école internationale à Chicago. Accueilli par le directeur général du lycée, Eric Veteau, j’ai eu le plaisir de découvrir le lycée français de Chicago en compagnie d’Aline Delpierre et de Patrick Bourbon, conseillers des Français de l’étranger.

Fondé en 1995 par un petit groupe de familles françaises et américaines, le lycée était à ses débuts une école internationale de moins de 150 élèves. Il regroupe aujourd’hui 735 élèves.

Dès l’âge de trois ans, les enfants sont immergés dans un environnement bilingue. Le programme scolaire leur permet d’apprendre trois langues ou plus.

100% des lycéens obtiennent le baccalauréat, dont 85% avec mention en maîtrisant au moins deux langues.

Le lycée compte 3 classes par niveau de la petite section de maternelle à la troisième. 2/3 des élèves suivent le programme français à partir de la troisième, tandis qu’un tiers suit le programme IB (International Baccalauréat). L’objectif est de parvenir à un équilibre de 50-50.

Pour Éric Veteau, si on veut atteindre l’objectif de doubler le nombre d’élèves dans le réseau d’enseignement français à l’étranger, il faut être plus ouverts que nous ne le sommes actuellement : valoriser le savoir-faire français en étant souple.

Avec des frais de scolarité à 23.000$ par an, les critères d’exclusion des bourses françaises sont à reconsidérer, car les limites de rémunération et de patrimoine immobilier ne prennent pas suffisamment en compte le niveau de vie à Chicago.

Avec le concours de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger), le lycée a obtenu en septembre 2017 une garantie de l’État pour son emprunt immobilier à hauteur de 23.919.000 US $ pour une durée de 30 ans.

Son projet immobilier pour construire son nouveau campus à Lincoln Square lui a coûté 35 millions de dollars, dont 10 millions ont été apportés par des parents donateurs.

Le majestueux atrium, à l’intérieur du bâtiment, crée une connexion visuelle et physique entre les différents niveaux, entre les élèves, entre les enseignants et avec l’administration.
Le campus est doté de toutes les infrastructures qui permettent au LFC de s’afficher comme un établissement de premier plan. +d’images

École Franco-Américaine de Chicago (EFAC)

Accueilli par Isabelle David, chef d’établissement, j’ai visité l’École franco-américaine de Chicago, en compagnie d’Aline Delpierre.

Créée en 1981, l’EFAC propose un programme français de la maternelle à la terminale intégré dans deux écoles publiques américaines : Abraham Lincoln Elementary school et Lincoln Park High School.

Le programme homologué par l’AEFE est enseigné jusqu’au CM2.

À partir du collège, le programme est réduit au français (CNED), histoire-géographie, instruction civique, en complément du cursus américain en anglais.

Tous les enfants doivent être francophones pour entrer à l’EFAC qui compte 5 enseignants. 111 élèves sont inscrits. Les frais de scolarité s’élèvent à $4,378 en maternelle et à $5,783 du CP à la 4ème.

Ce compromis entre l’enseignement américain et l’enseignement français semble donner d’excellents résultats et pourrait être une piste à développer pour faire croître le nombre d’enfants dans le réseau. +d’images

Culture

Alliance française de Chicago

Accueilli par Mary Ellen Connellan et son équipe, j’ai visité l’Alliance française de Chicago, en compagnie d’Aline Delpierre, conseillère des Français de l’étranger pour le Midwest.

Créée il y a 125 ans, c’est l’une des plus anciennes institutions culturelles de la ville qui abrite la plus grande bibliothèque privée de tout le Midwest !

À côté du conseil d’administration de 33 membres, un conseil des femmes lève des fonds lors d’un gala bi-annuel.

L’école assure 60 à 100 classes de français par bimestre pour des étudiants allant de… 7 mois à 77 ans.

À noter que l’AFC propose des cours de cuisine en français pour petits et grands ou encore de théâtre pour les enfants.

Un programme de bourses au mérite permet d’envoyer, chaque année, 2 à 3 étudiants pour un cours d’été d’un mois à La Sorbonne tous frais payés.

Dans le domaine culturel, l’AFC organise 60 programmes chaque année dont un festival francophone en mars.

J’ai été impressionné par la qualité des infrastructures qui en fait une des plus prestigieuses Alliances. +d’images

Paris – Intervention au Forum “la Corée pour la paix”

Ce 8 octobre, à Sciences Po Paris, j’ai été invité par Hoon Moreau, présidente de l’association KCRC France, à intervenir lors de son premier Forum Citoyen, dont le thème était : la Corée pour la paix.

KCRC France est la branche française de Korean Council for Reconciliation and Cooperation qui veut promouvoir le débat citoyen autour de la paix, le développement et l’identité nationale dans la péninsule coréenne. +d’images

Texte de mon intervention

Mme la Présidente,
Monsieur le Premier conseiller et consul général,
Messieurs les Présidents,
Mesdames messieurs

En premier lieu, permettez-moi de vous adresser mes plus vives félicitations pour l’organisation du 1er forum citoyen de KCRC France.

Je vous remercie de votre invitation à y participer.

Cela me permet de retrouver entre autre Antoine Bondaz à cette occasion, qui enrichit toujours mes réflexions par la pertinence de ses analyses.

Votre démarche afin d’établir la paix dans la péninsule coréenne et dans le monde est louable…

Elle rejoint l’action du sénat. J’y reviendrai.

Sénateur représentant les Français établis hors de France, ma circonscription est le monde.

Cela m’a amené à traverser 105 pays au cours de plus de 440 déplacements.

À la commission des AE, défense et forces armées depuis 5 ans, en charge plus particulièrement du cyber, j’ai pu appréhender l’étendue et la complexité des problèmes auxquels le monde, et donc notre pays est confronté.

Le 21 avril dernier, j’étais en Ukraine, soit 2 mois après le début de l’invasion russe.

Je suis allé dans les villes de Lviv, Kyiv, Boutcha, Borodianka, Irpin.

J’ai vu ce que provoque la guerre. J’ai traversé des villes en ruine.

A Borodianka, les croassements des corbeaux constituaient les derniers bruits de la ville qui subsistaient.

J’ai alors compris le 1er strophe du chant des partisans : « Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines »

En plantant des arbres avec les enfants de Butcha, quelques jours après que l’envahisseur russe en avait été chassé, leurs yeux, leurs regards m’ont renvoyé à ce qu’avaient vécu les enfants du Royaume-Uni dans les années 40.

La guerre ne fait pas de gagnants.

Elle ne fait que des morts.

Les peuples le sentent.

Dans mes voyages, j’ai observé un point commun à toutes les cultures, à tous les pays.

Ce point commun, c’est que tous les parents me disent qu’ils veulent le meilleur pour leurs enfants.

À partir de là, quels parents se réjouiraient de voir leurs enfants mobilisés pour partir à la guerre ?

Ceci explique pourquoi les démocraties ne se font pas la guerre et trouvent d’autres moyens pour régler leurs litiges.

Les autocraties détestent les démocraties, les droits de l’Homme, la liberté d’expression.

Le narratif chinois qui vise à faire croire que la démocratie n’est pas le système adapté aux pays en développement ne résiste pas aux faits.

Taiwan le démontre avec éclat aujourd’hui comme j’ai pu le constater.

En 1953, la Corée du Sud était le 3ème pays le plus pauvre au monde… elle est aujourd’hui la 11e économie mondiale et la 5e puissance exportatrice !

Son effort en matière de R&D est le plus important au monde en proportion du PIB ! J’admire cette progression.

En comparant le niveau de développement entre le nord et le sud de la péninsule coréenne, le narratif chinois peine à convaincre.

La guerre de Corée a causé d’immenses destructions à la péninsule coréenne et a entraîné sa partition, qui perdure aujourd’hui encore.

Les combats se sont interrompus le 27 juillet 1953.

Il ne s’agit que d’un armistice : la guerre n’a pas pris fin officiellement.

Une alliance militaire a été signée entre les États-Unis et la Corée du Sud en 1953.
29 000 soldats des forces armées des États-Unis demeurent stationnés en Corée du Sud ;

Pour anticiper une éventuelle attaque nord-coréenne, des exercices militaires bilatéraux se tiennent régulièrement.

Cette situation, qui dure depuis près de soixante-dix ans, constitue de fait un obstacle à la négociation d’un traité de paix.

En septembre 2021, le gouvernement de Pyongyang a une nouvelle fois repoussé la proposition du président Moon Jae-in d’une déclaration officielle de la fin de la guerre de Corée.

Il posait comme préalable la fin de la « politique hostile » des États-Unis.

De son côté, le sénat français a voulu soutenir la démarche pacifique de Séoul.

Nous avons voté le 5 janvier dernier, une résolution appelant le Gouvernement à œuvrer à l’adoption d’une déclaration de la fin de la guerre de Corée.

Mardi dernier, on apprenait qu’un missile balistique parti de Corée du Nord avait survolé le Japon avant de tomber dans l’océan Pacifique…

Il s’agissait du cinquième test balistique réalisé par la Corée du Nord en 10 jours… et cela continue comme l’a rappelé monsieur le premier conseiller.

Lorsque j’ai été président du groupe “d’études et de contact France-République populaire démocratique de Corée” du Sénat, de 2017-2020, j’ai tenté de rapprocher les points de vue.

Ainsi, le 19 juin 2018, j’ai animé la première audition publique d’un représentant de la Corée du Nord au Sénat.

Notre invité était le délégué général de la RDPC à Paris, entendu au cours d’une audition retransmise en direct sur les réseaux.

Mes questions ont porté sur le processus de dénucléarisation de la Péninsule et son calendrier, les opérations de vérification et de démantèlement envisagées, ainsi que l’adhésion éventuelle de la Corée du Nord au traité d’interdiction des essais nucléaires.

Je regrette sincèrement que le régime de Pyongyang persiste sur la voie de la nucléarisation et de la menace de son emploi, comme le fait d’ailleurs ouvertement Vladimir Poutine, pour ce qui le concerne en Russie.

Il y a donc lieu de promouvoir et de soutenir l’adoption par les parties au conflit d’une déclaration de fin de la guerre de Corée comme vous cherchez à le faire.

Une telle déclaration représenterait une nouvelle étape franchie sur le chemin de la paix.

Comme l’a rappelé Jean-Yves Le Drian en janvier dernier au sénat, « la France continuera à soutenir le rapprochement intercoréen et favoriser à la fois les échanges avec la Corée du Sud et le dialogue entre toutes les parties.

Nous poursuivrons nos efforts pour apaiser les tensions dans la péninsule coréenne et préserver la stabilité et la sécurité internationales. »

Cette volonté sera inscrite à l’agenda de la mission de la délégation sénatoriale que je conduirai à l’ONU dans un mois.

Je vous remercie.

En circonscription en Roumanie (1/2) – Bucarest (5–8 juillet 2022)

Retour à Bucarest pour mon 6ème déplacement en Roumanie, motivé en premier lieu par ma participation 22ème “Parliamentary Intelligence-Security Forum”, consacré à la guerre en Ukraine.

Ce fut l’occasion de revoir Laurence Auer, ambassadrice de France en Roumanie, que j’avais connue en qualité de conseillère culturelle à Londres en 2006, tandis que nous avions lancé avec beaucoup de succès le plan École pour le Royaume-Uni. J’ai remarqué que Laurence Auer n’avait rien perdu de son sens de la diplomatie culturelle. Je lui suis profondément reconnaissant de s’être pleinement investie pour me consacrer de nombreux échanges privilégiés et pour m’avoir organisé une variété de rencontres pour prendre la mesure de l’engagement de la France en Roumanie.

Par ailleurs, l’ambassadrice m’a proposé d’intervenir à la 4ème édition de l’Atlantic Black Sea Security Forum (à l’image), à Bucarest, où elle fit le discours d’ouverture portant la voix de la France en matière de sécurité européenne.

Communauté française

UFE

A Bucarest, j’ai été accueilli par Benoît Mayrand, conseiller des Français de l’étranger pour la Roumanie et la Moldavie et conseiller à l’AFE pour l’Europe de l’Est.

J’ai débuté mon séjour de 4 jours dans la capitale roumaine en participant à la réunion mensuelle de l’UFE Roumanie.

Très heureux d’y avoir retrouvé de nombreux amis et une section UFE pleine de vitalité. +d’images

Diplomatie économique

CCIFER

Un pays attractif

Rendez-vous à la CCIFER, Chambre de commerce de d’industrie franco-roumaine, où j’ai retrouvé François Coste, son président qui avait participé au déjeuner des présidents de CCIFI, que j’avais organisé la semaine précédente au Sénat.

Ce déplacement en présence de Benoit Mayrand, conseiller des FDE, était destiné à parler de l’environnement des affaires en Roumanie, après ces deux ans de pandémie.

Adriana Record, directrice, avait réuni des membres du conseil d’administration, dont Julien Munch (Carrefour), Maître Christina Bojica (Cabinet Gruia Dufaut), Christian Deverloy (Arta grafica) et Jérome France (EMI International).

Créée il y a 25 ans, la CCIFER compte 550 membres sur les 4500 entreprises françaises installées dans le pays. La France est la 3ème source de capitaux étrangers si on intègre les investissements au travers de structures néerlandaises.

Ces entreprises assurent 125 000 emplois directs, dont 17 000 pour la seule société Carrefour au travers de ses 400 magasins. Les Français contribuent aux exportations roumaines, ainsi Dacia (Renault) exporte 95% de sa production.

Témoin du changement de la Roumanie, Christian Deverloy estime que le pays « low-cost » d’il y a 20 ans, est devenu un pays aux produits plus élaborés et à forte valeur ajoutée.

Groupama (assurances) a triplé ses revenus sur le premier semestre 2022 comparé à 2021 en Roumanie, ce qui place ce pays en 2ème place internationale pour le groupe après l’Italie.

Si la proximité de l’Ukraine révèle une inquiétude pour certains futurs investisseurs, la CCIFER a ouvert un « Booster » qui fait le plein et accueille 12 entreprises au siège de la Chambre pour faciliter leur implantation. +d’images

Orange

Le pays où plus de 95% des foyers sont raccordés à la fibre

Visite du siège Orange Roumanie dirigé par Pierre-Etienne Cizeron, en compagnie de Benoît Mayrand.

La Roumanie est le premier pays où Orange a lancé la 5G. Le pays est plus fibré que la France, à plus de 95%. Sur les 9,3 millions de résidences du pays, 9.1 millions sont raccordées, ce qui place la Roumanie en tête des pays fibrés.

Sur les 8 à 10 000 employés, dont une partie vient de l’opérateur de téléphone fixe Telecom Romania, 60% sont toujours en télétravail. Cela se traduit par des bureaux qui paraissent déserts.

Les équipements de Huawei vont être retirés car la marque va être décommissionnée.

Avec un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros, Orange Roumanie est le premier fournisseur de téléphone mobile du pays. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministre de l’Éducation

Afin de mettre en valeur les excellents résultats de l’enseignement français et du français en Roumanie, à la faveur de ma venue, Laurence Auer, ambassadrice de France, a organisé un diner à la Résidence sur le thème de la coopération éducative, avec Sorin Cîmpeanu, ministre de l’Éducation, Radu Szekely, secrétaire d’état à l’Égalité des chances pour le ministère de l’Éducation et conseiller du ministre, Julien Chiappone-Lucchesi, COCAC et directeur de l’IF, Michaël Koriche, attaché de coopération éducative, Christophe Carton, expert technique international.

Nous avons évoqué les enjeux permettant de développer le lycée Anna de Noailles, la volonté de l’EFIB de poursuivre sa croissance, les 3 crèches/écoles maternelles (Le Carrousel, la Petite Maternelle et la Maison Bleue), et l’école Michelin/MLF à Zalau.

Président de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AFU) depuis 2017, le ministre a apprécié les résultats présentés par Michaël Koriche en matière de développement de la francophonie dans son pays.

Les deux membres du gouvernement roumain sont parfaitement francophones. Leur expertise et leur complicité ont permis des échanges très enrichissants. Ils sont d’ardents promoteurs de l’apprentissage des langues.

Sorin Cîmpeanu souhaite valoriser et relancer les filières d’apprentissage en Roumanie. C’est un point commun avec la France. +d’images

Sénat

J’ai eu le plaisir de revoir Titus Corlatean, président de la commission des Affaires étrangères et du groupe d’amitié Roumanie-France, au Sénat roumain, en présence de Laurence Auer.

Belle opportunité d’évoquer les effets positifs de la coopération militaire entre nos deux pays sous l’égide de l’Otan.

Dans le cadre du renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’Otan en réponse à la situation en Ukraine, l’armée française a déployé ses troupes sur le flanc Est de l’Europe.

En Roumanie, la mission Aigle se compose de 500 soldats français déployés depuis le 28 février 2022.

J’ai loué auprès du président Corlatean l’action de Luca Niculescu, ambassadeur de Roumanie en France, qui contribue à créer une solide relation entre nos deux pays. +d’images

Conférence Aspen “Sécurité européenne”

– 4th edition of theAtlantic – Black Sea Security Forum 2022

L’Institut Aspen de Roumanie en partenariat avec les ministères des Affaires étrangères et de la Défense de Roumanie et l’ambassade de France en Roumanie ont organisé le 4ème Forum de la sécurité dans la mer noire.

J’ai été invité à une table ronde pour examiner les divers scénarios de sortie de guerre, tout comme l’avenir des relations entre la Russie et l’Occident et les implications pour la sécurité transatlantique.

“Les peuples ne perdent la vie que lorsqu’ils perdent la mémoire” d’après le Maréchal Foch. Nous sommes en 1938. Nous devons anticiper l’escalade. Difficile de me projeter dans un scénario de paix alors que tous les signaux et l’histoire laissent plutôt penser à la nécessité de se préparer à une escalade du conflit.  Mon discours pour la table ronde : “What will peace look like?” (8 juillet 2022)

Laurence Auer, ambassadrice de France en Roumanie est intervenue en ouverture de ce forum, saluant notre remarquable travail de partenariat avec les autorités roumaines.

Au regard de l’invasion russe, l’ambassadrice a considéré que l’UE avait définitivement perdu “une certaine naïveté, en particulier sur les questions de sécurité”. En imposant des sanctions dans tous les secteurs, à tous les individus, “the French presidency did the job”, estime Laurence Auer. Elle a également rappelé l’enjeu énergique en matière de sécurité, puisque l’UE a décidé de réduire de 2/3 sa dépendance vis-à-vis de la Russie d’ici la fin de l’année et totalement dans cinq ans. +d’images

Humanitaire

Centres d’accueil pour les déplacés d’Ukraine

La Roumanie est le second pays de transit des déplacés d’Ukraine après la Pologne.

Visite des centres d’accueil pour les déplacés d’Ukraine, à RomExpo, en compagnie de Laurence Auer avec Fortuné Pellicano, maire adjoint de Brest et président du groupe d’amitié France-Roumanie de l’AFCCRE.

D’après le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations Unies, sur les 5,5 millions de réfugiés venus d’Ukraine, 1,2 millions sont entrés en Roumanie.

86.200 réfugiés sont restés en Roumanie, dont un peu plus de la moitié (42 700) ont demandé un permis de protection temporaire (au 26/6/22). Les deux tiers des demandes de protections émanent de femmes.

Accueil, enregistrement, soins, fourniture d’aides financières, vêtements, nourriture, un élan de solidarité a parcouru la nation roumaine. Les initiatives se sont multipliées.

Avec le HCE en tête de file, environ 200 ONG sont impliquées dans la réponse humanitaire. Parmi elles, 15 ONG françaises soutenues par Laurence Auer, très engagée, et l’ambassade : ACTED, ACF, Vision du Monde, Croix Rouge Française, Secours Populaire, Care France, Groupe SOS, Médecins du Monde, Action Santé Femmes…

J’ai discuté avec deux jeunes membres de cette dernière association. L’une est gynécologue et l’autre sage-femme. Leur mission est d’assurer le suivi obstétrical des Ukrainiennes déplacées, en assurant les soins gynécologiques les plus courants. Dans un espace aménagé spécialement pour la mission, ASF reçoit les femmes qui en ont besoin et peut aussi assurer les soins aux nouveaux nés.

Prévenir les violences faites aux femmes, afin d’éviter qu’au traumatisme de la guerre s’ajoute celui d’une agression physique ou sexuelle. ASF coordonne sur place une action de sensibilisation à destination des femmes réfugiées, mais aussi des ONG, des autorités locales et médicales.

Un mécanisme de lutte contre la traite des êtres humains et de protection des enfants a été mis en place avec le soutien de l’UNICEF. Près de 500 mineurs non accompagnés ont été placés dans le système de protection de l’enfance roumain. +d’images

Enseignement

Lycée Anna de Noailles

Venu pour célébrer les 100 ans du lycée Anna de Noailles, je n’avais pu participer à l’événement du fait des restrictions liées à l’apparition du Covid, début mars 2020.

Accueilli par Geneviève Drouot, proviseure, et Karine Eminet-Giraud, directrice du primaire, en présence de Michael Koriche, attaché de coopération éducative, j’ai retrouvé ce lycée que j’avais visité pour la première fois en 2015 (compte-rendu).

Les résultats au baccalauréat affichent 100% d’admis, dont 73% de mentions B et TB. La moitié des bacheliers environ, quelle que soit leur nationalité, se dirige vers l’enseignement supérieur français. 10% restent en Roumanie.

Le lycée, conventionné avec l’AEFE, accueille aujourd’hui 1074 élèves, de la maternelle jusqu’à la terminale, soit le même nombre qu’il y a 7 ans (1 100). Avec 1100 élèves attendus à la rentrée, la Fondation Anna de Noailles (association de parents d’élèves) qui gère l’établissement, indique que le seuil de capacité est atteint.

Les classes les plus chargées sont à 25 élèves, mais la qualité d’enseignement recherchée et le confort de travail réclamé par les enseignants, ne permet d’élever le nombre d’élèves.

Pour grandir, l’enjeu serait de récupérer le terrain voisin appartenant à l’école de police. Un espace parking et de nouveaux locaux à usage pédagogique pourraient alors être créés.

Le campus du lycée date de 2013. Le crédit bancaire garanti par l’état français au travers de l’ANEFE court jusqu’en 2028. Les finances sont saines et la demande est là.

J’ai été impressionné par le service de cantine qui a été changé récemment. Le prestataire semble donner entière satisfaction. Preuve que même si le lycée est actuellement entravé dans son développement, par manque d’espace, il ne renonce pas à améliorer ses infrastructures.

Des actions en faveur des élèves ukrainiens ont été lancées et se sont notamment traduites par l’accueil de 25 enfants entre 4 et 16 ans. +d’images

EFIB

EFIB : École française internationale du bonheur

L’ouverture de cette école du groupe Odyssey constituait mon objectif prioritaire pour la Roumanie. J’étais venu pour les 100 jours de l’établissement en mars 2020, quelques jours avant le début de la pandémie (compte-rendu).

Très heureux d’avoir retrouvé Corina Stanila, directrice exécutive de l’EFI Bucarest et toute l’équipe éducative pour la dernière journée de leur 3ème année scolaire.

Je suis venu dès 8 heures du matin, assister à l’arrivée des élèves et me suis réjouis d’apprendre que 111 élèves sont déjà inscrits pour la prochaine rentrée de septembre. Opportunité d’échanger avec les parents qui témoignent du bonheur de voir leurs enfants se lever le matin, impatients d’aller à l’école.

La capacité de 150 places pour des classes qui vont actuellement de la maternelle au CM1 (CM2 à la rentrée 2022) devrait être atteinte pour la rentrée de septembre 2023.

Les parents souhaitent que l’EFIB poursuive sa croissance avec la création du collège pour que leurs enfants grandissent avec l’EFIB. On les comprend. +d’images