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La sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam demande l’accélération des dossiers d’adoption pour 2000 petits Haïtiens

Vous trouverez ci-dessous le message que j’ai reçu de Joëlle Garriaud-Maylam, représentant les Français établis hors de France. Je souhaite que nous soyons TRES nombreux à soutenir son initiative.

” Chers collègues,

Vous voudrez bien trouver ci-dessous, pour information, le lien vers le communiqué AFP tel que repris ce soir par le Flash-Actu du site du Figaro relatif aux 2000 enfants haïtiens en cours d’adoption par les familles françaises et dont les dossiers étaient bloqués suite au séisme.

Face à la situation de vulnérabilité, de précarité, de malnutrition et de risques sanitaires extrêmement graves où se trouvent ces enfants, il me semblait indispensable au contraire d’accélérer les procédures. Accepter, à titre exceptionnel, que ces enfants en voie d’adoption puissent partir au plus vite pour la France et que leur situation administrative y soit régularisée semble aussi juste qu’indispensable pour eux et pour les familles adoptantes en proie elles aussi à l’angoisse.

Avec l’assurance de mes sentiments dévoués

Joëlle Garriaud-Maylam ”

AFP : Adoption/Haïti: “accélérer les dossiers”

La sénatrice UMP Joëlle Garriaud-Maylam “prie instamment” François Fillon, aujourd’hui dans un communiqué, “de se pencher de toute urgence sur le sort des quelque 2.000 petits Haïtiens en voie d’adoption par des familles françaises” et “d’accélérer” les dossiers.

Lire la suite sur le site du Figaro.

Photo Flickr de Garrett Crawford.

PLF2019 – Action Extérieure – Chèque Éducation – 2 vidéo (2m & 1m30)

Examen de la mission “Action extérieure de l’État”

Plus d’un Français sur deux né à l’étranger ne maitrise pas notre langue, voire deux sur trois en Amérique latine…

Vidéo n°1 (2m)
https://youtu.be/9mRJ1_szEe4

Mon amendement II-269 visait à introduire une grande nouveauté : le “chèque éducation” pour permettre à tous les enfants français de l’étranger d’apprendre notre langue.

Ce chèque éducation, au coût variable d’un pays à l’autre, serait utilisable auprès des établissements habilités, notamment les Alliances françaises et les Instituts Français.

En effet, seul un jeune français sur cinq à l’étranger suit l’enseignement offert par le réseau AEFE. Par conséquent, 80% des enfants français à l’étranger ne reçoivent aucune aide pour apprendre notre langue. Lien vidéo

Vidéo n°2 (1m30)
https://youtu.be/IsOB9tyuajo

Mon amendement proposait d’expérimenter le “chèque éducation” dans le but de permettre à tous les enfants français de l’étranger d’apprendre notre langue. J’aurais aimé que mes collègues se rassemblent autour de cet objectif.

En effet, seul un enfant sur cinq résidant à l’étranger est scolarisé dans le réseau AEFE.

On peut faire de grandes déclarations sur la francophonie, alors que nous ne sommes même pas capables d’apprendre le français à nos propres compatriotes ! Lien vidéo

En circonscription au Rwanda – Kigali & Tumba (5-9 avril 2024)

Mes remerciements à Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda, et à toute son équipe pour avoir organisé mon déplacement sans accroc, alors qu’il y avait à gérer, en parallèle, deux visites ministérielles, l’agenda de trois députées et du président du CRIF.

Toute ma reconnaissance, également, envers André Twahirwa, doyen du Sénat rwandais pour ses suggestions de rencontres, et à Aude Demoustier, venue spécialement de Nairobi pour participer aux commémorations et m’accompagner tout au long de ce second déplacement au Rwanda.

Enfin, je souhaite exprimer ma gratitude à Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, de m’avoir intégré à sa délégation officielle, à la faveur de sa première tournée en Afrique subsaharienne.

Devoir de mémoire

Cérémonies Kwibuka 30

Pour accompagner les ministres Stéphane Séjourné et Hervé Berville, notre délégation parlementaire comprenait trois députées : Huguette Tiegna, présidente du groupe d’amitié France-Rwanda ; Mireille Clapot ; Astrid Panosyan. Je complétais la délégation pour le Sénat.

Deux séquences nous ont permis de nous associer au peuple rwandais dans les commémorations des 30 ans du génocide des Tutsi, dans l’enceinte du BK Arena le dimanche 7 avril 2024.

Après la cérémonie Kwibuka 30, le matin, notre délégation est revenue, le soir, pour participer à la veillée de recueillement.

Nous étions accompagnés de deux conseillers des Français de l’étranger : Aude Demoustier et Daniel Waide.

Du 7 avril 1994 au 4 juillet 1994, 1.047.000 Tutsi sont morts pendant le génocide. Parmi eux, j’ai eu une pensée particulière, lorsque j’ai allumé la petite flamme en souvenir des victimes, pour les 17 agents recrutés locaux tutsi de l’ambassade, de l’Institut français et de l’AFD, qui ont été assassinés. Comme le matin, la veillée conjuguait émotion et dignité.

Trois décennies plus tard, le Rwanda continue de rechercher des génocidaires qui se cachent et doit combattre des négationnistes, comme nous l’avons observé après la Shoah.

Le Rwanda fait preuve d’une humanité exceptionnelle pour créer les conditions d’une réconciliation nationale porteuse d’espoir d’un avenir meilleur.

Je forme le vœu que son message de paix à la planète soit porté et entendu par tous. +d’images

Sénat / Musée de la campagne contre le génocide

À l’invitation d’André Twahirwa, sénateur, je me suis rendu au parlement rwandais avec mes deux collègues députées Huguette Tiegna, présidente groupe d’amitié France-Rwanda, et Mireille Clapot, ainsi qu’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger.

Le musée de la campagne contre le génocide est installé dans le bâtiment du Parlement du Rwanda (l’ancien Conseil National de Développement).

En effet, le bâtiment du Parlement a abrité 600 soldats de l’Armée patriotique rwandaise (APR) alors qu’ils étaient bombardés par les forces génocidaires.

Sur ordre de Paul Kagame, président du Haut commandement de l’APR, ces soldats ont sauvé des milliers de Tutsis qui étaient en train d’être tués.

L’un de ses monuments populaires est une mitrailleuse, utilisée par les armées de l’APR résidant dans le bâtiment du parlement pour contrer les forces génocidaires. +d’images

Hervé Berville

Le destin tient souvent à peu de choses.

Celui d’Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la Mer et de la Biodiversité, est si exceptionnel qu’il donne l’impression d’être sorti tout droit de l’imaginaire d’un romancier.

Né au Rwanda en 1990, sa maman décède quelques mois avant le début du génocide, et il est placé dans un orphelinat. Alors que le génocide a débuté, les militaires français décident de l’exfiltrer vers la France. Adopté par une famille bretonne qui compte déjà quatre enfants, il suit un parcours scolaire et universitaire impeccable.

Élu député en 2017 dans le sillage de l’élection d’Emmanuel Macron, il devient ensuite secrétaire d’État.

Je n’aurais raté sous aucun prétexte la rencontre d’Hervé avec les lycéens rwandais et français au Centre culturel francophone.

Suite à une performance des élèves qui alliait chanson et poésie, Hervé a pris le temps de raconter son histoire, de partager ses réflexions sur l’organisation méthodique mise en place pour accomplir le génocide contre les Tutsi et l’horreur de sa mise en œuvre. Avec beaucoup de douceur, le ministre a su trouver les mots apaisants pour commenter des événements qu’il ne faudra jamais oublier. Il invite chacun à œuvrer en faveur du travail de mémoire et de justice, mais également à conforter la politique de réconciliation du gouvernement rwandais.

Hervé Berville a décrit son combat en faveur de l’environnement. La France proscrit l’exploitation minière dans les fonds sous-marins. Son objectif est désormais de convaincre les autres pays. 27 pays se sont déjà prononcés pour un moratoire.

En combinant mémoire et espoir d’un monde meilleur, son discours était très inspirant pour toute l’assistance. J’ai ressenti une immense fierté pour notre pays d’être représenté par ce jeune homme de 35 ans si talentueux. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Lors de mon précédent déplacement au Rwanda, j’avais pris l’engagement d’assister aux commémorations du 30ème anniversaire du génocide des Tutsi.

Je remercie Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de m’avoir inclus dans la délégation française.

La visite du ministre a été marquée par la signature de deux accords au ministère des Affaires étrangères rwandais.
. Une déclaration d’intention sur le partenariat France – Rwanda pour les années 2024-2028.
. Un accord sur les services aériens visant à favoriser les échanges entre les deux pays.

J’ai assisté à la signature aux côtés d’Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la Mer et de la Biodiversité ; Astrid Panosyan, députée ; Antoine Anfré, ambassadeur ; Yonathan Arfi, président du Crif ; Arthur Germond, directeur AFD Rwanda ; Quentin Dussart, conseiller économique. +d’images

Mission Défense

Très heureux de pouvoir témoigner du renforcement de notre coopération militaire avec le Rwanda.

Une mission défense a été ouverte à Kigali à l’été 2022.

Lors de mon entretien avec le colonel Nicolas Dufour, attaché de Défense, nous avons fait un état des progrès de notre coopération avec une armée qui révèle de nombreuses qualités.

L’esprit humain ne peut appréhender ce qu’il s’est passé pendant le génocide.

Pour le président Kagame, il est nécessaire d’éviter que cela se reproduise.

Le Rwanda a développé une diplomatie militaire qui fait la démonstration de son efficacité dans les opérations de maintien de la paix au service des organisations multilatérales.

Merci au colonel Dufour et au Major Walters, attaché de Défense adjoint, pour leurs éclairages et le soin qu’ils ont apporté pour favoriser l’exécution de ma mission. +d’images

Coopération (Santé – Formation)

Ircad Africa

Visite de l’Ircad Africa, premier centre d’excellence en chirurgie mini-invasive du continent africain, en compagnie d’Hervé Berville, secrétaire d’État, Astrid Panosyan, députée de Paris, Antoine Anfré, ambassadeur et Arthur Germond, directeur AFD Rwanda.

Accueillis par Sabin Nsanzimana, ministre de la Santé rwandais et Charles Nsengiyumva, conseiller principal du ministre de la Santé du Rwanda et secrétaire général d’Ircad, nous avons découvert des installations exceptionnelles.

Le professeur Jacques Marescaux, fondateur de l’IRCAD en 1994, nous a présenté à distance, depuis Strasbourg, l’institution IRCAD Afrique, nichée à Kigali au Rwanda, lancée le 7 octobre 2023.

L’Ircad Afrique ambitionne de combiner recherche, innovation et formation de chirurgiens pour améliorer l’accès aux soins non seulement en Afrique mais aussi dans le monde.

Le bâtiment a été financé par le Rwanda, tandis que les équipements ont été apportés par l’Ircad.

L’Ircad, Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif, est une réussite internationale qui me paraît mériter d’être mieux connue et plus soutenue par la France.

À l’évidence, le succès du professeur Marescaux m’est apparu comme un motif de fierté nationale. +d’images

IPRC Tumba / AFD

Déplacement à Tumba, ville située à 90 minutes de Kigali, en compagnie des députées Huguette Tiegna, présidente du groupe d’amitié France-Rwanda et Mireille Clapot ; Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger ; Arthur Germond, directeur de l’AFD Rwanda.

Entre 2019 et 2023, la France a déployé 520M€ au Rwanda, dont 504M€ grâce à l’AFD.

L’engagement pris par le Président Emmanuel Macron en mai 2021 a été dépassé. La France est devenue le 5ème partenaire international du Rwanda, et le 2ème bilatéral derrière les USA et devant la Chine.

Nous avons visité l’IPRC Tumba (Collège Régional Polytechnique Intégré), où un département de Mécatronique a été créé grâce à un partenariat avec l’AFD, dans le prolongement de la visite d’Emmanuel Macron en 2021.

Ce programme entre dans le cadre du projet AFTER, Appui à la formation technique et à l’emploi au Rwanda.

L’IPRC Tumba accueille 428 étudiants, 83 enseignants et 42 personnels administratifs. 70% des étudiants issus de l’IPRC ont un travail dans les 6 mois. L’objectif est d’atteindre 90%.

Les étudiants ont gagné 3 médailles d’or aux Worldskills Africa.

Félicitations à Rita Mutabazi, principale, et à son équipe pour leur grand professionnalisme. +d’images

Diplomatie économique

CCEF

Depuis mon précédent passage, le comité Rwanda des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) a été concrétisé à l’initiative de l’ambassadeur Antoine Anfré, afin d’accompagner le développement de notre relation économique bilatérale.

J’ai eu le plaisir de retrouver certains d’entre-eux à la faveur d’un petit-déjeuner à la Résidence, en présence de Quentin Dussart, attaché économique de l’ambassade de France et d’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger.

Les priorités des CCEF sont la ratification par la France de la convention fiscale bilatérale signée en juin 2023, et déjà ratifiée par le Rwanda depuis août 2023.

Vient ensuite l’approbation de l’accord sur les services aériens signé par le ministre Stéphane Séjourné, lors de son passage à Kigali, visant à favoriser les échanges entre les deux pays.

Je me suis réjouis d’apprendre de nombreuses nouvelles positives sur le développement du Rwanda et de nos entreprises. Ainsi Canal + a atteint 74% de parts de marché de la télé payante et quintuplé son parc de box en trois ans. Avec 100 000 abonnés, c’est un véritable succès qui renforce l’image de la francophonie au Rwanda.

Autre succès, la chaîne de télévision “Zacu” de Canal en kinyarwanda, lancée le 3/10/22, fait jeu égal avec la chaîne nationale.

Le Rwanda est un pays connecté, désenclavé en télécommunication, qui pointe à la troisième place pour l’organisation de conférences sur le continent derrière le Cap et le Maroc.

Le club d’affaires français compte désormais 40 inscrits.
Merci aux participants pour le partage de leur expérience :
Sophie Tchatchoua, présidente CCEF Rwanda et directrice pays de Canal +
Iris Becquart, directrice pays AGS Movers
Emmanuel Hamez, CEO Airtel Rwanda
Benjamin Proffit, représentant pays Publicis Live
Alexis Roblin, représentant pays Tractafric. +d’images

Communauté française

Réception

À la faveur de la venue à Kigali du secrétaire d’État Hervé Berville, l’ambassadeur de France au Rwanda, Antoine Anfré, a organisé une réception avec des représentants de la communauté française et des personnels d’ONG en poste au Rwanda et en RDC, à Goma.

Je remercie l’ambassadeur d’avoir rappelé mon passage précédent en mai 2022 (compte-rendu) et le respect de mon engagement à être de retour pour assister aux commémorations et me recueillir aux côtés du peuple rwandais.

Le ministre a souligné le rôle historique d’Emmanuel Macron dans le réchauffement des relations entre nos deux pays. La reconnaissance par le président de la République de la « responsabilité accablante » de la France dans le génocide des Tutsi a permis une prise de conscience des erreurs commises.

Hervé Berville a également rendu hommage à notre ambassadeur pour sa clairvoyance. En poste en Ouganda, trois ans avant le génocide, Antoine Anfré avait
recommandé de changer la politique de la France dans la région, après avoir décrit dans une note, le processus qui allait créer les conditions d’un génocide ethnique au Rwanda. Sa lucidité lui avait alors valu d’être mis à l’écart au ministère des Affaires étrangères. +d’images

Ambassade – Section consulaire

Ce fut la dernière séquence de mon second déplacement, une visite de l’ambassade en compagnie de Bruno Bellanger, consul, et Aude Demoustier, conseillère des FDE.

La section consulaire a été renforcée en septembre dernier. Si la communauté française n’a officiellement progressé que de 11,8%, le nombre de visas a été multiplié par dix en deux ans.

De fait, la liaison directe RwandAir Kigali-Paris CDG, trois fois par semaine depuis le 27/6/23 constitue un accélérateur du rapprochement.

Dans un second temps, je me suis rendu dans la nouvelle emprise de l’ambassade, qui accueille désormais Adriana Domagala, conseillère culturelle, et son équipe.

J’ai également eu l’opportunité d’échanger avec le colonel Laurent Lesafre, attaché de Sécurité intérieure. +d’images

Enseignement

École francophone Antoine de Saint-Exupéry (EFASE)

Retour à l’EFASE, deux ans plus tard, pour constater les progrès enregistrés.

Le proviseur Laurent Bardou m’a accueilli en compagnie d’Adriana Domagala, COCAC.

Conventionnée avec l’AEFE depuis septembre 2022, l’école a vu ses effectifs progresser de 624 à 680 élèves.

Homologuée jusqu’en 3eme, une demande d’homologation est déposée pour la classe de seconde en 2024.

Afin d’accompagner son développement, le conseil de gestion de l’établissement et l’ancien chef d’établissement ont engagé, en novembre 2021, un projet d’extension immobilière pour la construction d’un bâtiment dédié au second degré (lycée) prévoyant sept salles de classe, une salle de laboratoire, une médiathèque, un espace de restauration.

Un prêt garanti par l’État français est en voie d’obtention.

L’établissement projette également la création d’une section internationale.

J’ai échangé avec les 30 élèves de la classe de terminale qui m’ont agréablement surpris par la qualité de leurs questions et le niveau de leurs réflexions. Ils se révèlent être les meilleurs ambassadeurs de notre système éducatif. J’ai félicité leur professeur et ai immortalisé le moment où ils ont tous affiché leur désir de faire leurs études supérieures en France.

J’espère recevoir, ensemble, tous les élèves qui auront concrétisé ce souhait l’an prochain au Sénat. +d’images

École les Tourterelles

Créée en 2019 par Bernadette Iwimbabazi, l’école les Tourterelles accueille 231 élèves en maternelle et primaire.

Sur une suggestion de mon collègue rwandais André Twahirwa, je suis allée visiter cette école locale qui enseigne en français, en sa compagnie et en présence d’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger, et d’Adriana Domagala, COCAC.

Cette école privée suit le programme national rwandais.

Fille d’enseignants, Bernadette Iwimbabazi a concrétisé : “L’école de ses rêves où les enfants veulent apprendre et rayonner.”

Très impressionné d’observer le niveau de français des enfants qui maîtrisent parfaitement le français, l’anglais et le kinyarwanda, en quatrième année (équivalent CM1). +d’images

Francophonie

Centre culturel francophone

Retour au Centre culturel francophone inauguré par le président Macron lors de sa visite en mai 2021.

J’ai été accueilli par Adriana Domagala, COCAC et le directeur délégué du centre Johan-Hilel Hamel.

J’ai apprécié les multiples aménagements et améliorations qui ont été apportés depuis mon précédent passage en mai 2022.

Des tonnelles ont été installées pour créer des espaces de convivialité protégés de la pluie.

Un toboggan et une médiathèque rénovée font le bonheur des jeunes qui viennent fréquenter le centre.

Nous avons posé devant la nouvelle fresque qui témoigne du renouveau du Centre culturel francophone.

Très fier du travail accompli par l’équipe depuis deux ans. Félicitations. +d’images

Environnement

Umusambi Village

Visite de Umusambi Village, sanctuaire de biodiversité destiné à protéger grues couronnées en voie de disparition, en compagnie d’Hervé Berville, secrétaire d’État, Astrid Panosyan, députée de Paris.

Le Dr Olivier a bénéficié du soutien de l’état rwandais pour ouvrir le parc.

De 300 grues couronnées en 2014, on en compte désormais 1216 en 2023.

Une vraie réussite pour le “Diane Fossey” des grues couronnées. +d’images

Joëlle Garriaud-Maylam, tout feu tout FLAM

Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice des Français à l'étranger, se dévoue sans relâche à sa communauté, à commencer par les tout-petits...

Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice des Français hors de France, s’était personnellement engagée à soutenir le programme Flam (Français langue maternelle) au Royaume-Uni lors des deux grandes réunions sur le Plan Ecole que j’avais organisé avec l’UFE en juin 2008 et 2009 (Lire : Lire aussi : “Ecole (11) : Soutenir le programme Flam (objectif 3)” du 24 juin 2008).

Notre sénatrice vient d’écrire à Vincent Gleizes pour l’informer de l’attribution d’une subvention de 8000€, un vrai pactole par les temps qui courent !

Cette somme, attribuée au titre de la réserve parlementaire 2010, va contribuer à un projet de développement d’une méthode d’apprentissage du français faveur des 1300 enfants binationaux regroupés dans les 28 petites écoles FLAM du Royaume-Uni.

Une implication qui n’étonnera pas ceux qui ont connu Joëlle du temps où elle était élue à l’AFE pour le Royaume-Uni puisqu’elle avait organisé à Londres, début des années 2000, des séminaires de formation sur la question et même publié un ouvrage, préfacé par Boutros Boutros-Ghali, intitulé : “L’enseignement du français aux enfants de familles biculturelles établies dans un pays non francophone”.

Voilà 10 ans que le programme FLAM a été lancé par le ministère des Affaires étrangères.

Ces petites écoles FLAM ou “écoles du samedi“, coordonnées au sein d’un réseau animé par le service culturel de l’ambassade, offrent une sensibilisation et un apprentissage du français aux enfants des familles expatriées loin de Londres.

Leur fréquentation a doublé ces deux dernières années au Royaume-Uni ! Cela méritait bien un nouvel outil pédagogique.

Crédit photo : OC

40ème anniversaire de l’école française de Londres, Jacques Prévert

Une école qui fête ses 40 ans, c’est donner la possibilité à des enfants de fréquenter la même école… que leurs parents ! C’est évidemment émouvant, il faut y voir aussi un double gage de sérieux et de vitalité. Ce compliment s’adresse à l’équipe de l’école Jacques Prévert qui fêtait dignement son anniversaire, ce 10 octobre, en présence de notre nouvel ambassadeur de France auprès du Royaume-Uni, Sylvie Bermann, que j’ai eu l’occasion de rencontrer pour la première fois..

Anniversaire de l’école Jacques Prévert, à Londres, le 10 octobre 2014 : Sylvie Bermann, ambassadeur de France auprès du Royaume-Uni ; Olivier Cadic, sénateur représentant les Français établis hors de France ; Patrice Possenti, directeur de l'école ; Maxime Jacqz, président du comité de gestion

Anniversaire de l’école Jacques Prévert, à Londres, le 10 octobre 2014 : Sylvie Bermann, ambassadeur de France auprès du Royaume-Uni ; Olivier Cadic, sénateur représentant les Français établis hors de France ; Patrice Possenti, directeur de l’école ; Maxime Jacqz, président du comité de gestion

« Présente depuis 40 ans dans le paysage londonien, l’école Prévert a trouvé sa place et son identité », résume Patrice Possenti, directeur de l’établissement.

Prévert est unique à commencer par ses locaux, un superbe bâtiment victorien, situé dans un quartier agréable et familial. Autre originalité, elle comprend beaucoup d’enfants binationaux (près de 40%), ce qui explique que l’on parle principalement en anglais dans la cour de récréation, à la différence d’autres établissements français au Royaume-Uni.

Pour l’équipe pédagogique, les parents et les élèves, l’école se distingue véritablement par son l’ambiance de convivialité et de proximité. Cette bonne entente est soulignée par Laurence Usher qui affectionne, en qualité de parent d’élève, « tout ce qu’on fait ensemble : kermesse, fête de l’école, marché de Noël, lorsque tout le monde est là ».

Ce climat de sympathie est facilité par la taille de l’école, puisque Prévert accueille 260 élèves de 4 ans à 11 ans (de la moyenne section au CM2) et qu’il n’est pas à l’ordre du jour de gonfler les rangs. La qualité de la pédagogie et celui de l’environnement demeurent les deux priorités de la direction : « Nos projets consistent à améliorer l’existant afin que les élèves travaillent dans de meilleures conditions », confirme Patrice Possenti.

Enfin, on ne peut qu’apprécier la volonté affichée de la direction de maintenir des frais de scolarité à un niveau le plus faible possible. Une démarche facilitée par le statut d’école conventionnée, dont le comité de gestion est autonome dans ses choix, explique le directeur.

Je félicite chaleureusement toute l’équipe de l’école Prévert et je leur souhaite le meilleur pour poursuivre l’œuvre entreprise en faveur de nos enfants et de notre rayonnement culturel.

Maroc – Pascal Capdevielle réclame un lycée français à Fès !

Lors de mon déplacement au Maroc, le conseiller consulaire Pascal Capdevielle a organisé ma visite du groupe scolaire La Fontaine à Fès qui accueille les enfants de la moyenne section (4 ans) jusqu’en troisième.

Une fois en classe de troisième, les élèves appréhendent la suite de leur scolarité. Trois d’entre-eux me l’ont exprimé avec une sincérité touchante, lors de la soirée organisée par Pascal qui réunissait une cinquantaine de personnes, parmi lesquelles des professeurs, des industriels ou des fonctionnaires.

Soirée de la communauté française à Fès, autour de l’Enseignement. (g. à d.) : Myriam Benkeroum ; Pascal Capdevielle, conseiller consulaire Maroc ; Vincent Cazelle, conseiller consulaire Maroc, Olivier Cadic ; jean Luc Ronceray ; Micheline Vilchez

Soirée de la communauté française à Fès, autour de l’Enseignement. (g. à d.) : Myriam Benkeroum ; Pascal Capdevielle, conseiller consulaire Maroc ; Vincent Cazelle, conseiller consulaire Maroc, Olivier Cadic ; jean Luc Ronceray ; Micheline Vilchez

Quelle est la cause de leur anxiété ? Ils veulent bien aller au lycée, mais ils ne veulent pas aller en internat. Pourtant, pas d’échappatoire possible, puisque le lycée français de Meknès se situe à 45km de Fès. Il est vrai que je les ai trouvés un peu jeunes pour ce mode de scolarité. Lorsque j’ai brièvement raconté à ces enfants l’histoire du plan Ecole de Londres, ils m’ont répondu en cœur : « Faites-le à Fès, monsieur ! »

Les parents d’élèves aussi préféreraient la création d’un lycée français à Fès, quatrième ville du Maroc, comptant 1,5 millions d’habitants. Une préoccupation majeure pour le club UDI de Fès. Sans compter que Fès se développe plus vite que Meknès : il y a 1200 élèves à Meknès, contre 700 dans la ville de Fès.

Les travaux qui vont intervenir, dans les prochains mois, à La Fontaine vont seulement augmenter les capacités, afin de disposer de trois classes par niveau, au lieu de deux, car on approche des 30 élèves par classe en moyenne.

Des travaux qui sont les bienvenus. « L’état du lycée français et son confort d’étude, c’est aussi l’image de la France que l’on véhicule », dit justement Pascal.

Ce projet de rénovation, on l’attend depuis neuf ans. La moitié du financement est désormais provisionnée, soit près de 4M€, ouvrant la voie à la sélection d’un architecte.

L’Institut français voudrait profiter de l’aubaine, en venant s’installer dans l’enceinte de l’école. Vivant essentiellement de ses cours de français, l’Institut veut utiliser les salles de classe aux heures vacantes. Une démarche qui n’emballe pas Pascal à juste titre. Il préfèrerait que l’on se concentre sur le développement du site pour faire face à la demande scolaire.

Le réseau scolaire français est loin de combler la demande au Maroc. Ce pays est pourtant le plus important pays d’implantation de l’AEFE, Agence pour l’enseignement français à l’étranger, scolarisant 15.000 élèves.

Pour tenir le choc, le système scolaire français est devenu hyper sélectif vis à vis des petits marocains qui doivent passer un test dès la maternelle ! Rien n’y fait, c’est l’engorgement. « Bientôt, à Casablanca, on ne pourra même plus prendre les enfants Français », m’a dit le conseiller consulaire Gilles d’Agescy.

Pascal Capdevielle, conseiller consulaire Maroc ; Olivier Cadic ; Sandrine Tranchet, consule honoraire de Oujda ; Gilles Bourbao, consul général de Fès

Pascal Capdevielle, conseiller consulaire Maroc ; Olivier Cadic ; Sandrine Tranchet, consule honoraire de Oujda ; Gilles Bourbao, consul général de Fès

Que faire ? Charles Fries, notre ambassadeur au Maroc, souhaite développer la coopération éducative avec les écoles publiques Marocainus. L’idée d’un plan Ecole ambitieux pour le Maroc fait son chemin.

Si le réseau français est le plus étendu dans ce pays, d’autres enseignements se développent et la concurrence s’établit. Ainsi, l’American School de Fès progresse d’année en année, offrant une instruction trilingue (anglais, français et arabe) et un diplôme accepté par les universités américaines. L’école assure même le suivi des opérations outre-Atlantique : inscriptions, bourses…

Dans tout le Maroc, les écoles américaines, belges ou bien italiennes se créent en proposant notamment le baccalauréat international. « La pression monte, et nous devons réagir en relançant la dynamique », conclut Pascal Capdevielle.

Il faut un lycée français à Fès ! Des parents d’élèves sont motivés. Et si on laissait fleurir l’initiative privée ?

En Circonscription au Sénégal – Dakar et Saly (4 au 6 nov. 2016)

En provenance du Burkina Faso, j’ai bénéficié d’un exceptionnel programme de rencontres au Sénégal qui m’a conduit de Dakar à Saly, en passant par l’île de Gorée ou la réserve de Bandia.

J’adresse ma sincère reconnaissance à Olivier Serot Almeras, consul général, à Véronique Brigaud et Nicolas Soyere de l’UFE Sénégal qui m’ont accompagné durant mes déplacements.

Communauté française

ufe2UFE-Sénégal

Forte de plus de 400 membres, la section Sénégal de l’UFE Monde fait partie des belles représentations du réseau.

Je remercie très sincèrement le bureau de l’UFE qui m’a organisé un programme de rencontres inoubliable : soirée avec les adhérents à Dakar, déplacement à Saly et déjeuner dans la réserve animalière de Bandia, puis excursion le dimanche sur l’île de Gorée qui a vu partir pour les Amériques, pendant plus de trois siècles, les Africains réduits en esclavage.

Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, Gorée est jumelée avec la ville de Drancy dont le maire est Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI !

ufe1Mon grand regret est d’avoir manqué Alain Floriet, président de l’UFE Sénégal. Il s’était beaucoup investi pour organiser mon déplacement, mais il a retenu par un deuil familial.

A Nicolas, Véronique, Philippe, Leslie, Alain, Lou et sans oublier Gérard Senac (pdg d’Eiffage Sénégal), un grand merci pour votre amicale présence.

senegal_ambRéunion à l’ambassade

Petit-déjeuner avec l’ambassadeur Christophe Bigot (à l’image), le général Pascal Facon, commandant des éléments français du Sénégal (EFS) et des chefs de service. Nos entretiens ont porté sur le développement de nos relations économiques bilatérales avec le Sénégal. La France est un partenaire économique majeur à travers son aide publique au développement et ses entreprises.

reunionRéunion du conseil consulaire

Réunion consulaire au consulat autour du consul général Olivier Serot Almeras en compagnie des élus consulaires Gérard Senac (AFE), Balkis Kaouk, Hassan Bahsoun et Jean-Charles Pretet.

Afin de compléter le tour de table pour commenter les attentes d’une population comprenant 25.000 inscrits dont 50% de binationaux, diverses associations étaient représentées dont l’UFE Sénégal par Véronique Brigaud et Nicolas Soyere.

Le consulat reçoit chaque année 50.000 personnes dont 5.000 au service social. Chacun s’accorde à reconnaître que la langue française est en perte de vitesse et qu’il faut réagir.

Gérard Sénac a pointé l’importance de se donner les moyens de lutter face à la pression des entreprises chinoises. La France doit offrir des moyens financiers pour permettre à ses entreprises de se battre à armes égales.

Face aux sollicitations de toutes sortes (aide à la scolarité, aides sociales…), les participants réclament que l’on fasse confiance aux acteurs de terrain, alors que l’habitude veut que l’on cherche à tout gérer depuis Paris.

def2Journée Défense et Citoyenneté

A l’image avec le capitaine de vaisseau Eric Lavault, commandant du “Dixmude”.

En présence d’Olivier Serot Almeras, consul général, j’ai eu le plaisir d’introduire la Journée de défense et citoyenneté (JDC) devant de jeunes compatriotes âgés de 16 ans.

L’événement s’est déroulé à bord du Dixmude, bâtiment de projection et de commandement (BPC) de type Mistral de la Marine nationale française.

Nous avons, ensemble, rendu hommage au maréchal des logis Fabien Jacques, décédé en opération au Mali, quelques jours auparavant.

Nos forces armées agissent chaque jour pour servir la liberté. La JDC est une journée qui permet de rappeler aux jeunes adultes que cette liberté a un prix.

Cette rencontre fut l’opportunité d’échanger avec le capitaine de vaisseau Eric Lavault sur les missions de notre Marine française en Afrique de l’Ouest.

ch2Christian, consul honoraire à Saly

Visite de l’agence consulaire de Saly, compagnie de Véronique Brigaud, secrétaire générale de l’UFE Sénégal et de Nicolas Soyere, trésorier de l’association.

Nous avons été reçus par Christian Langlois, consul honoraire (au centre de l’image), qui est un entrepreneur breton spécialisé dans la pêche.

Christian a construit à ses frais son agence consulaire. 30 à 40 personnes s’y pressent à chaque permanence. Quatre bénévoles aident Christian à répondre aux situations les plus diverses, depuis les touristes en perdition par suite d’annulation de vol jusqu’aux cas sociaux lourds.

Christian est à l’image de tous les consuls honoraires qui font honneur à notre pays, car ils donnent tout sans rien attendre en retour.

ch3Relais bénévoles de l’Administration, les consuls honoraires participent au maillage de la présence française dans près d’une centaine de pays et parfois dans des zones très isolées.

Cette année encore le gouvernement a rogné leur maigre budget de fonctionnement.

Christian m’a raconté qu’il devait apporter de la glace deux fois par jour pour maintenir les corps de nos compatriotes décédés, avant leur rapatriement. Lassé, il a décidé de financer la morgue de Mbour pour la remettre en état.

Il faut avoir l’esprit entrepreneur et philanthrope pour tenir ce poste.

Entrepreneuriat

eiffageEiffage

Dirigé au Sénégal par Gérard Sénac conseiller consulaire et AFE, le groupe Eiffage a obtenu la construction et la concession d’une autoroute à péage entre Dakar et Diamniadio, ouverte en 2013.

Superbe réussite qui témoigne d’un savoir-faire français, non seulement dans la construction mais également dans l’exploitation pour permettre aux usagers de se déplacer en toute sécurité.

350 personnes travaillent à l’entretien de l’infrastructure. Cette autoroute a permis un véritable déplacement de la population qui a construit et déménagé à l’extérieur de Dakar. Le trafic dépasse déjà toutes les prévisions. Un seul problème, les gens n’adaptent pas leur conduite à l’autoroute. On compte 60 accidents et 450 pannes par mois sur le tronçon de 60 kilomètres géré par Eiffage.

clos1Clos des Baobabs

Entrepreneur dans le secteur informatique, président tout aussi entreprenant du comité de gestion du lycée français Jacques Prévert, François Normant avait besoin d’un challenge supplémentaire : la culture de la vigne.

Prudent et méticuleux, il a commencé par planter différents cépages afin d’observer comment ils s’adaptaient au climat local, assez éloigné de celui de la France. Au résultat, c’est le Grenache qui offre les meilleures perspectives et qui donne un vin rouge puissant et généreux.

Le clos des Baobabs est né. C’est le premier vignoble d’Afrique de l’Ouest !

neti2Neticoa

Chez Neticoa (g. à d.) : Anaïs Gueye, service économique de l’ambassade ; Papa Birame Sene, directeur général franco-sénégalais ; Olivier Cadic ; Malick Gueye, directeur du développement

Visite de la société Neticoa qui se présente comme un “industriel du numérique”, spécialiste du développement d’applications logicielles.

Les deux directeurs que nous avons rencontrés partagent un enthousiasme et une fraicheur qui sont souvent le propre des start-up. Papa Birame Sene et Malick Gueye se flattent d’avoir fait leur études en France et de promouvoir nos entreprises au Sénégal.

Neticoa Sénégal est une filiale d’Evoa, groupe franco-africain créé en 2009 et basé à Rennes, qui accompagne et promeut tout projet d’entreprise créateur d’emplois et de valeur ajoutée en Afrique de l’ouest et en France dans un esprit de co-développement.

Malik Gueye est également le relais local de Bretagne Commerce International, une association d’entreprises mobilisées à l’international.

sene1Senemeca

Senemeca est une PME de 80 personnes dirigée par Bruno Paret (à gauche sur l’image).

Réputée sur le marché de la mécanique de précision, on peut faire appel à Senemeca pour réparer un crochet de traction d’avion, un arbre treuil de navire de pêche, une poulie ou encore lui demander de fabriquer un élément à partir d’un plan.

Senemeca réalise 50% de son chiffre à l’export et travaille aussi bien pour les entreprises que les particuliers.

sene2Bruno et moi avons au moins un point commun : nous avons créé notre entreprise en 1982.

Bruno est l’archétype du battant. Il juge ses compatriotes de métropole un peu trop casaniers, voire trop gâtés par un marché intérieur qui freine leur appétit de conquête de marchés étrangers. Et pourtant, les opportunités existent… même si personne ne vous attend évidemment. Pour aider les entrepreneurs qui font le pas, Bruno préside le réseau des CCE Sénégal (Conseillers du commerce extérieur).

Culture française

if7Institut français

En plein centre de Dakar, l’Institut français est un lieu de référence pour les événements culturels.

L’endroit se distingue aussi par une superbe médiathèque.

A l’image, la scène du théâtre modulable pour permettre tous types de représentations.

Dotée de plusieurs salles de cours, l’Institut français n’oublie pas sa mission de développement de la francophonie.

Enseignement français

aime3École Aimé Césaire (Dakar)

Visite de l’école Aimé Césaire en compagnie de Balkis Kaouk, conseillère consulaire (à l’image), qui accueille les élèves de la maternelle à la primaire.

Cette école a la particularité d’être bilingue français-anglais. Elle attire naturellement une clientèle internationale, dont les enfants parlent déjà l’anglais.

aime4Malheureusement, les élèves ne peuvent plus poursuivre leurs études bilingues au lycée Jean Mermoz de Dakar, établissement en gestion directe de l’AEFE, puisque celui-ci renoncé au bilinguisme en 2014 pour des raisons de coût…

Il existe cependant une solution alternative à Dakar, grâce à une école internationale non homologuée qui propose un enseignement secondaire bilingue.

J’ai félicité la directrice de l’école Aimé Césaire pour son choix stratégique d’offrir un enseignement bilingue, gage d’avenir pour les enfants.

cobe7École Alloys Cobé (Dakar)

Visite de l’école Alloys Cobé, dirigée par Mme MF Senghor, qui accueille les enfants de la maternelle jusqu’en classe de 3ème.

Les “Filles du Saint-Cœur-de-Marie” de Dakar est la première congrégation autochtone d’Afrique Subsaharienne, fondée par Monseigneur Alloys Kobes (1849-1872).

L’école ambitionne de former des citoyens en phase avec les réalités du monde et profiter de la diversité des horizons géographiques et culturels des élèves pour leur apprendre à vivre ensemble.

Une deuxième classe de 6ème a été ouverte à la rentrée. La montée des cohortes nécessitera l’ouverture d’une nouvelle classe de 5ème l’an prochain et ainsi de suite.

cobe5Cet établissement en pleine croissance a déjà entrepris des travaux d’agrandissement sur un terrain d’un hectare.

J’ai été charmé par de jolies tables en bois, avec casiers intégrés, alignées dans certaines classes. Il m’a été répondu qu’elles avaient été fabriquées sur place, mais que l’inspecteur pédagogique exigeait que les tables des élèves soient désormais importées afin de satisfaire aux critères d’homologation…

Je ne fais pas de commentaires mais je n’en pense pas moins !

jp5Lycée français Jacques Prévert (Saly)

Visite du lycée français Jacques Prévert de Saly qui accueille plus de 300 élèves de la maternelle à la terminale.

J’ai été accueilli par Quentin Duvauchelle, proviseur et François Normant, président du comité de gestion. Ils m’ont présenté leur école qui affiche complet.

jp2La salle informatique et la salle des serveurs révèlent parfaitement que l’établissement scolaire dispose d’infrastructures de premier plan.

L’école est localisée à Saly, une station balnéaire située à 70 kilomètres au sud de Dakar et à 30 kms du futur aéroport international de la capitale.

Les demandes d’inscriptions devraient progresser en même temps que la population française attendue au cours de ces prochaines années.

L’EIFA, une nouvelle école maternelle et primaire bilingue à Londres

Encore une bonne nouvelle pour les familles francophones de Londres et de ses alentours : l’Ecole internationale franco-anglaise (EIFA) a ouvert ses portes le 7 janvier dernier, entre Oxford Circus et Regent’s Park, accueillant déjà une trentaine d’élèves de la maternelle au CM2 dans des locaux provisoires.

L’Ecole internationale franco-anglaise a reçu ses premiers élèves dans ses locaux provisoires.

Les effectifs vont s’étoffer en cours d’année. A la rentrée de septembre 2013, l’école disposera de 8 classes de 20 élèves allant de la Petite section au CM2. C’est donc 160 places nouvelles qui viennent compléter l’offre d’enseignement francophone au Royaume-Uni.

L’EIFA est une école indépendante, privée, internationale, laïque et bilingue (français-anglais), qui répond à un enseignement traditionnel pour les enfants âgés de 3 à 11 ans. Pour fonctionner, l’établissement s’appuie sur la Mission laïque française (MLF), deuxième opérateur français éducatif dans le monde et partenaire de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE). Son slogan est «deux cultures, trois langues».

J’en suis très heureux, car j’ai toujours pensé que notre communauté avait besoin de voir cet opérateur dynamique et flexible s’implanter plus largement sur le sol britannique, au-delà de son école d’entreprise d’Aberdeen. Sans le soutien de la Mission laïque apporté au plan Ecole, nous n’aurions vraisemblablement pas pu concrétiser le projet du nouveau collège bilingue de Kentish Town (CFBL). Nous aurions bien besoin que la MLF enrichisse ici notre offre scolaire, disons d’une vingtaine d’écoles, à l’image de son réseau aux USA (voir www.mlfmonde.org).

J’ai eu le plaisir de visiter les locaux provisoires de l’Ecole internationale franco-anglaise  et son futur bâtiment, encore en travaux, qui recevra les élèves lors de la rentrée du 3ème trimestre. Ce bâtiment, situé à Marylebone, au coeur de la capitale britannique, abritera bientôt des salles de classe des plus accueillantes, ainsi qu’une équipe pédagogique chaleureuse et motivée. Les parents sont les bienvenus pour visiter les locaux et rencontrer les enseignants (pour l’instant 4 titulaires de classe, 4 assistantes et quelques professeurs engagés à temps partiel en art, théâtre, musique, ballet et sport).

Si les cours sont dispensés en deux langues, les élèves bénéficient en fait une double culture puisque le programme pédagogique suit, à la fois, les recommandations de l’Education nationale française et celles du ministère anglais de l’Education. Une bonne façon d’offrir «le meilleur des deux cultures», objectif affichée par Sabine Paradis-Dehon, la directrice.

A noter que les deux tiers du programme sont enseignés en français auprès des plus jeunes, pour permettre aux non francophones d’acquérir rapidement du vocabulaire, tandis que l’équilibre linguistique s’instaure au cours du cycle 3, où toutes les matières sont enseignées à part égales dans les deux langues.

Visite de la future bibliothèque de l’EIFA dans ses bâtiments en travaux, en compagnie de Sabine Paradis-Dehon, la directrice.

Il aura fallu quatre ans d’efforts communs à deux femmes passionnées et terriblement pugnaces pour fonder l’EIFA à coup de plans de financement, de projets pédagogiques et de recherches immobilières : Sabine Paradis-Dehon, directrice de l’école, et Isabelle Faulkner, en charge de la partie administrative, financière et du lien entre les parents et l’école.

Sabine Paradis-Dehon,  de nationalité belge, possède plus de 25 ans d’expérience dans les sciences de l’éducation. Au Royaume-Uni, elle a dirigé le département français d’une école anglaise, où elle a mis en place une formation CNED et piloté un département bilingue pour des enfants de 3 à 8 ans.

Pour sa part, Isabelle Faulkner, de nationalité canadienne, est avocate de formation (universités de Montréal et Ottawa) et solicitor en Angleterre, après avoir travaillé pour des firmes internationales au Canada et en Europe.

En voyant les élèves déambuler dans leur classe en chaussettes avec leur Ipad personnel mis à disposition par l’école, je me suis dit que, décidément, le monde avait changé. “Bien que l’école soit nouvelle, soyez assurés que vos enfants seront préparés à affronter le monde de demain”, cette remarque de Sabine traduit à mon sens toute l’expérience internationale des deux fondatrices. Et c’est bien ce que veulent tous les parents, en définitive. A ce titre, l’Ecole internationale franco-anglaise relève le gant de faire de chaque enfant “un apprenant indépendant et un citoyen international”.

A ce jour, il reste encore 93 places disponibles pour la rentrée de septembre 2013, mais ne tardez pas, car la réputation de qualité de l’enseignement bilingue prodigué par la Mission laïque va vite se répandre à Londres…

Site de l’EIFA : www.ecole-ifa.com

Pour tout comprendre sur le système des bourses scolaires !

Le gouvernement vient de réformer le système des bourses scolaires à l’étranger.

Les parents dont les enfants fréquentent un établissement français vont trouver une aide précieuse dans la dernière lettre de l’UFE pour comprendre les nouvelles règles du jeu.

Dans son numéro de janvier 2013, la Lettre clarifie et détaille le nouveau mode de calcul des bourses scolaires, qui intègre désormais la notion de quotient familial, c’est à dire qu’on divise le revenu de référence par le nombre de parts.

Inutile de souligner à quel point le sujet est sensible pour de nombreux parents qui ne pourraient scolariser leurs enfants dans le réseau français sans une aide financière totale ou partielle.

Si les rédacteurs de la lettre de l’UFE apportent une réponse, point à point, une incertitude demeure sur la quotité finale, soit le pourcentage des frais de scolarité pris en charge par la bourse.

En effet, le nouveau gouvernement a inventé une nouvelle forme de taxation !

Désormais, pour rester dans l’enveloppe budgétaire, l’Etat taxera les boursiers, à la source, au moyen d’une “contribution progressive de solidarité” (sauf ceux qui sont éligibles à une bourse à 100%).

Pour justifier toute la nécessité du travail de vulgarisation et de simplification réalisé par la Lettre de l’UFE, je ne résiste pas au plaisir de vous reproduire le texte administratif de base : « Pour contenir les besoins exprimés au niveau mondial dans la stricte limite des crédits disponibles, la quotité théorique de bourse attribuée aux familles, bénéficiant d’une quotité partielle, est diminuée d’une contribution progressive de solidarité qui ne concerne pas les familles à 100%. La quotité définitive accordée aux familles tient compte de cette contribution. »

Sous couvert d’un discours de justice, le gouvernement réduit en fait simplement la voilure en matière d’aide à la scolarité. Il affiche même, dans le budget 2013, un objectif de réduction du coût moyen par élève pour l’Etat à l’horizon 2015. Le gouvernement peut compter sur l’assistance du journal “Le Monde” qui fait sa propagande dans un article intitulé “Français de l’étranger : l’aide à la scolarité ne favorise plus les familles aisées” daté du 17/1/13. Comme aux plus beaux jours de la Pravda, la présentation est partiale et les élus interviewés sont tous socialistes.

Contrairement à l’information délivrée dans le Monde, il n’y a pas 115 000 élèves français scolarisés à l’étranger mais environ 340 000 (335 417 en 2009). Le système des bourses scolaires ne bénéficie qu’à 7% des enfants français scolarisés à l’étranger. Ce système reste donc fondamentalement injuste et anti-républicain car il ignore délibérément les 2/3 de la population concernée qui bénéficient d’un enseignement local. Je proposerai dans le cadre de l’UDI un projet qui vise à la totale transformation de l’aide à la scolarité à l’étranger car l’action publique doit être exclusivement au service de l’intérêt général !

Ceci dit pour les personnes concernées, ne perdez pas de temps, la date limite pour le dépôt du dossier est fixée au 15 février 2013 (lire : “Bourses scolaires : moins d’argent pour chacun, des formalités toujours aussi contraignantes” du 10 janvier 2013)

La lettre de l’UFE de décembre 2013 (fichier pdf) : 2013 01 Réforme des bourses scolaires

Photo Flickr de Pierre Willemin

En circonscription en Tanzanie (2/2) – Dar es Salam (16-18 avril 2024)

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

Deux ans après mon précédent passage (compte-rendu), je remercie Nabil Hajlaoui, ambassadeur de France en Tanzanie, de m’avoir à nouveau accueilli à la Résidence de France en organisant un déjeuner avec des représentants de la communauté d’affaires français et tanzaniens, en présence d’Aude Demoustier, présidente du conseil consulaire en Tanzanie, Christophe Darmois, président de la chambre de commerce, et Annie Biro, cheffe du service économique.

Cette initiative m’a permis de constater dès mon arrivée les nombreux progrès réalisés par la France en Tanzanie.

Tout d’abord la compagnie Air France, représentée par Rajat Kumar, directeur Tanzanie, a ajouté une ligne directe Paris-Dar Es Salam-Zanzibar depuis juin 2023, afin d’étoffer sa liaison directe avec Zanzibar ouverte en 2021.

Un bond en avant pour dynamiser la relation bilatérale, souligné par la présence conjointe de Munawer Dhirani, DG de Flightlink, et Dominique Dumas, VP ventes ATR, qui accompagnent l’essor du tourisme de la clientèle française séduite par l’île de Zanzibar, le Kilimandjaro, les parcs du Serengeti, de Ngorongoro.

Flightlink, est une compagnie aérienne basée à Dar es Salaam, qui propose des services de vols réguliers vers les principaux centres touristiques et d’affaires du pays, et qui a intégré à sa flotte des avions ATR de 72 places construits à Toulouse.

Avec Emmanuel Blarez, directeur de projet EACOP pour Total, nous avons fait le point sur l’avancée de la construction d’un oléoduc de pétrole brut enterré de 1 443 km, entre la ville de Kabaale en Ouganda et le port de Tanga en Tanzanie, et d’un terminal de stockage et d’une jetée de chargement à Tanga.

300 kilomètres de pipeline ont été inaugurés en Tanzanie quelques jours plus tôt.
Plusieurs sociétés françaises accompagnent ce projet qui contribue à développer les économies ougandaises et tanzaniennes.

Merci également à Coston Benjamin (CMA-CGM), Samer Santosh (Kamal Steel), Saif Seif (Superdoll), et Sami Ghaddar (Master Cable) pour leur participation et leur éclairage sur les opportunités offertes par la Tanzanie. +d’images

Chambre de commerce franco-tanzanienne (FTCC)

Très heureux d’avoir retrouvé Christophe Darmois, président de la FTCC, qui a été à l’origine de mon premier déplacement en Tanzanie en 2022.

Devant la communauté d’affaires, Christophe a rappelé les priorités qui me tenaient alors à coeur pour la Tanzanie : le développement de la FTCC et l’appui des entreprises de la Chambre à l’essor de l’école Arthur Rimbaud.

Christophe a annoncé qu’en deux ans, la Chambre est passée de 20 membres en 2022 à plus de 100 en 2024. Elle dispense de nombreux événements réguliers pour développer les courants d’affaires des membres et une panoplie de services, comme l’accueil des VIE, pour ouvrir le marché.

Quant à l’école Arthur Rimbaud, l’arrivée de nouvelles entreprises à Dar-Es-Salam ont rempli les effectifs. Elle fait le plein et peut nourrir de nouveaux projets d’agrandissement.

Félicitations à Christophe, aux membres du Board et à l’équipe animée par sa directrice Elise Lagache, pour ces remarquables progrès. Une réussite qui doit aussi beaucoup au soutien de Nabil Hajlaoui, ambassadeur de France en Tanzanie. +d’images

Communauté française

Ambassade / Consulat

Séquence en deux temps de mon déplacement à Dar es Salam en compagnie d’Aude Demoustier, présidente du conseil consulaire, et Eloïse Maugein, chef de section consulaire et secrétaire générale d’ambassade.

1 – Déjeuner à la Résidence organisé par notre ambassadeur Nabil Hajlaoui, avec les membres du Board de l’École française, l’équipe de direction, le COCAC et la directrice AFD Tanzanie.

2 – Visite de l’ambassade, de la section consulaire et rencontre avec les chefs de service.

La communauté française compte 900 inscrits en Tanzanie, mais Eloise Maugein estime à 2000, le nombre des Français présents sur le territoire.

La commission des Bourses réunie deux jours plus tôt a recensé 39 enfants boursiers pour 20 familles, soit un quart des enfants français inscrits à l’école Arthur Rimbaud.

Le président du Board de l’école m’a confié que lorsque sa fille avait rejoint l’école quelques années plus tôt, celle-ci avait moins de 100 élèves. Avec 473 élèves, il lui apparait que l’école nécessite de faire évoluer sa structure et de recruter un administrateur qui dépende du conseil d’administration, afin de permettre au proviseur de se consacrer à la pédagogie.

Preuve de son attractivité, l’école a reçu 200 applications d’enseignants pour travailler à Arthur Rimbaud. +d’images

Enseignement

École française Arthur Rimbaud

Belle satisfaction en revenant à l’École Arthur Rimbaud, deux ans après mon précédent passage (compte-rendu), en compagnie d’Aude Demoustier, présidente du conseil consulaire en Tanzanie.

J’ai été accueilli sur le nouveau campus construit pour accueillir les maternelles et des infrastructures sportives, par Luc Blanco, COCAC, l’équipe de direction, les parents d’élèves et des membres du conseil de gestion. J’ai regretté l’absence de la directrice Caroline Martias, car j’aurais sincèrement aimé la féliciter de vive voix pour les progrès accomplis sous sa direction.

371 élèves en 2021, 419 en 2022, ce sont désormais 473 élèves qui fréquentent l’établissement depuis la rentrée 2023.

Le premier site a également connu les projets d’agrandissements prévus comme l’ajout de 3 classes sur le toit, la construction d’un laboratoire, d’une classe de techno et d’une salle informatique.

À la clé, l’homologation des classes de première et terminale obtenue à l’été 2023.

En septembre 2023, une seconde classe de 6ème a été ouverte. À la rentrée prochaine, la montée des cohortes nécessitera une deuxième classe de cinquième… et d’agrandir encore l’établissement.

Je salue toute l’équipe qui anime l’école Arthur Rimbaud. Ils m’ont communiqué leur enthousiasme. Leur état d’esprit permet d’appréhender le futur avec optimisme. Sacré résultat. +d’images

Culture

Alliance française

Retour à l’Alliance française de Dar es Salaam dirigée par Flora Valleur, pour participer au vernissage d’une exposition d’oeuvres réalisées par Nickson Kimaro (à gauche sur la photo), un artiste tanzanien de 25 ans et Frank Rogan (à droite), un artiste multidisciplinaire kenyan qui travaille dans l’industrie de l’animation.

Intitulée Escape Routes, cette exposition immersive et stimulante invite à la contemplation.

J’ai eu le plaisir d’observer les améliorations récentes apportées à la médiathèque et aux espaces réservés aux échanges culturels.

Mkuki Bgoya, président de l’Alliance française de Dar es Salaam est également directeur général de la maison d’édition Mkuki na Nyota basée à Dar es Salaam. L’année dernière, Mkuki na Nyota a reçu le prix Bologne du meilleur éditeur de livres pour enfants d’Afrique. +d’images

Coopération

Hôpital Aga Khan / AFD

Visite de l’hôpital Aga Khan de Dar es Salam en compagnie de Nabil Hajlaoui, ambassadeur ; Aude Demoustier, présidente du conseil consulaire et Céline Robert, directrice AFD Tanzanie.

Opportunité de découvrir non seulement les exceptionnelles infrastructures et procédures de cet hôpital qui a un partenariat de longue date avec l’AFD.

L’Aga Khan Health service en Afrique de l’Est a traité plus de 1,4 millions de patients en 2023.

Le Tanzania Global Cancer Project, ou TCCP, produit des résultats majeurs, allant de l’amélioration des taux de dépistage à la formation de centaines de professionnels de la santé dans les secteurs public et privé.

L’Aga Khan, l’AFD et l’Institut Curie ont observé qu’il était nécessaire d’adopter une approche intégrée pour relever les défis liés au développement du cancer en Tanzanie, en combinant la sensibilisation, le dépistage et le renforcement des capacités de traitement. Ils ont proposé un plan d’action pilote de 4 ans dans les deux principales régions du pays : Dar es Salaam et Mwanza.

Le projet, qui a bénéficié d’une subvention de 10 millions d’euros de l’AFD, a permis d’investir dans l’équipement de radiothérapie, avec la création d’un centre de traitement du cancer au sein de l’hôpital Aga Khan à Dar es Salaam, qui sera inauguré le 2 mai 2024. Il a été équipé de deux appareils de radiothérapie modernes et d’un scanner dédié à la préparation du traitement, et comprendra une unité de chimiothérapie ambulatoire.

Dans le cadre de cet accord, 30 % des patients doivent être couverts par le système national d’assurance maladie ou recevoir des soins gratuits s’ils ne peuvent pas se le permettre.

Un équipement d’imagerie a été installé dans les hôpitaux publics de Dar es Salaam et de Mwanza.

J’ai fait part de mon admiration pour le résultat de leur engagement au Dr Zeenat Sulaiman Khan, Regional Chief Executive Officer, AKHS, East Africa ; à Sisawo Konteh, CEO de l’AGA Khan Health Service, et à toute l’équipe réunie à la faveur de la présentation.

J’ai également rendu hommage à Pierre Anhoury, à l’origine de ce projet, pour l’Institut Curie, concrétisé en deux ans. Pierre est actuellement en poste pour Expertise France auprès du ministre de la Santé au Liban. +d’images

Plan Ecole (15) : Un nouveau diplôme pour valoriser l’apprentissage du français au sein des écoles FLAM

Chaque année, Vincent Gleize, attaché de coopération pour le français à l’ambassade réunit à Londres les personnes impliquées dans le programme FLAM (Français langue maternelle) au Royaume-Uni.

En ouverture de la journée, Michel Monsauret, conseiller culturel adjoint a rappelé le cadre et les progrès de ce qui constitue le troisième objectif du Plan Ecole.

Ces « petites écoles » du programme FLAM ou « écoles du samedi » se sont créées pour offrir aux populations françaises éloignées de Londres une exposition, une sensibilisation, une initiation et souvent un réel apprentissage de la langue et de la culture françaises. Le Plan Ecole a permis de coordonner ces structures au sein d’un réseau animé par le service culturel. Ainsi, en deux ans, le nombre de ces écoles est passé de 12 à 28 et le nombre d’enfants scolarisés de 747 à 1 246. Une croissance spectaculaire !

C’est pour moi un réel plaisir de participer à cette manifestation, et d’admirer l’extraordinaire engagement et dévouement de ces parents au service de notre langue et des enfants.

Présentation du diplôme DELF Prim par Dorothée Dupleix du CIEP (Centre international d’études pédagogiques)

Venus des quatre coins du Royaume-Uni, 50 participants étaient donc réunis ce samedi 21 mars au cinéma Lumière à l’Institut Français pour suivre la présentation de Dorothée Dupleix du CIEP (Centre international d’études pédagogiques).

Dorothée a présenté un programme destiné à valoriser l’apprentissage par l’intermédiaire de FLAM en proposant un diplôme aux enfants : le DELF Prim.

La première session du DELF Prim A1 s’est déroulée en juin 2009.

Expérimentée dans 12 pays, elle affiche un taux de 97% de réussite.

Le premier niveau répondant au code DELF Prim A1.1 constitue un diplôme accessible pour l’enfant destiné à lui donner l’envie de poursuivre l’apprentissage de notre langue.

Un grand merci à Dorothée pour la qualité de sa présentation et à Vincent Gleize qui permet ce partage des expériences au sein du réseau des petites écoles.

Pour plus d’information sur le DELF Prim

Crédit photo OC

Lettre aux Français de la 3ème France

Madame, monsieur, chères et chers compatriotes d’Europe du Nord,

Les 3 et 17 juin prochains, pour la première fois, vous serez appelés à élire un député pour vous représenter à l’Assemblée nationale.

J’ai l’honneur de vous présenter ma candidature.

  La voix de la troisième France

Dans la République française une et indivisible, il y a la France de l’hexagone, la France d’outre-mer et la troisième France, c’est vous et les deux millions et demi de français qui vivent à l’étranger. Pour vous, je souhaite porter la voix de cette troisième France.

En 2005 déjà, je défendais l’idée de créer une représentation de cette troisième France à l’Assemblée nationale. Le Président de la République a concrétisé cette avancée démocratique.

Créateur d’une entreprise d’électronique à 20 ans en 1982, j’ai fondé la France Libre d’Entreprendre dans le Kent en 1996 pour aider les entrepreneurs français à demeurer compétitifs dans un environnement qui se mondialisait.

Elu à l’Assemblée des Français de l’étranger en 2006, j’accomplis mon mandat sans esprit partisan, vous rendant compte chaque jour de nos avancées sur mon blog, tout en cherchant à apporter une réponse individualisée à vos sollicitations.

 Un bilan dont vous êtes seul juge

Pour nos enfants, j’ai obtenu la création d’un plan Ecole et activement participé au projet du second collège français de Londres (CFBL). Ce plan Ecole a permis la création de mille places supplémentaires dans l’enseignement français, facilité l’ouverture de 38 nouvelles petites écoles FLAM et œuvré au développement de filières bilingues dans les écoles britanniques. L’Assemblée des Français de l’étranger m’a élu à l’unanimité en 2009 pour la représenter au conseil d’administration de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger.

Je suis fier d’avoir contribué à dynamiser notre action contre le chômage en obtenant la mise en place d’un plan Emploi et en faisant une priorité du métro transmanche pour développer l’emploi transfrontalier entre la France et la Grande Bretagne.

Pour votre quotidien dans vos relations avec l’administration,  mon action se traduit par des résultats concrets comme  l’obtention d’un nouveau standard téléphonique au consulat de Londres pour doubler la capacité de réception des appels.

La médiatisation de mon engagement contre la double taxe foncière prévue pour les non-résidents illustre ma démarche pour éliminer toutes les discriminations qui frappent les Français de l’étranger. Je suis donc intervenu pour simplifier les certificats de vie imposés aux retraités expatriés, mais aussi pour que les victimes du Mediator à l’étranger puissent également être indemnisées et pour  que nos enfants étudiant en universités étrangères puissent faire un stage professionnel en France.

 Amplifier mon action d’élu au Parlement

 Mon action en tant qu’élu local a visé à défendre vos intérêts.  Je souhaite à présent la poursuivre et l’amplifier en vous représentant à l’Assemblée Nationale.

Je désire contribuer à créer un nouvel élan afin que nous puissions offrir une solution d’enseignement en français à 100% des enfants français vivants hors de France et non seulement 30% comme c’est le cas aujourd’hui.

Je suis de près l’évolution du budget du ministère des Affaires étrangères et Européennes qui vous est consacré. Elu à l’Assemblée nationale, je pourrai enfin participer à son élaboration pour donner les moyens nécessaires au bon fonctionnement de l’administration qui vous sert.

Rassembler pour être au service de tous

Elu sous la bannière de l’Union des Français à l’étranger (UFE), j’ai soutenu l’action du gouvernement en me consacrant à l’intérêt général, avant la défense de tout intérêt partisan.

Aujourd’hui, je me présente avec le concours de personnes  représentant toutes les sensibilités politiques, de droite comme de gauche et de citoyens soucieux de faire participer la société civile à l’action publique.

Comme eux, je pense que les Français de l’étranger méritent mieux que le traditionnel spectacle d’affrontement des partis politiques qui nous est offert actuellement.

Je vous invite à me rejoindre et ensemble nous ferons résonner à Paris, la voix de la troisième France !

Respectueusement, Olivier Cadic

Pour en savoir plus : www.cadic2012.eu

En circonscription en Israël – Tel Aviv / Zikhron Yaakov / Netanya (20–21 juin 2022)

Depuis mon premier passage en Israël (compte-rendu), Serge Borg, attaché de coopération éducative et linguistique à l’ambassade, m’a associé à ses efforts pour promouvoir la francophonie en Israël.

Je remercie Serge pour le temps et l’énergie qu’il a consacrés pour organiser ce déplacement dans un temps aussi serré.

L’exceptionnel hommage que lui a adressé Claude Brightman-Grundman, présidente de la section francophone du collège académique de Netanya, en ma présence, démontre la qualité de son engagement.

Très heureux d’avoir pu passer 48 heures à ses côtés à la rencontre de la communauté éducative avant qu’il ne rejoigne son prochain poste au Brésil.

J’adresse également ma sincère reconnaissance à Eric Danon, ambassadeur de France en Israël, ainsi qu’à Gérard Pomper, président de l’UFE Israël pour le soutien précieux qu’ils m’ont apporté.

La réussite de cette mission leur doit beaucoup.

Diplomatie parlementaire

Knesset

À l’issue de mon second déplacement en Israël, j’ai été reçu à la Knesset pour un entretien avec Yossi Taieb, co-president du groupe d’amitié Israël-France, après avoir visité la Knesset et assisté à la séance, à la veille d’un débat destiné à voter la dissolution de la Knesset.

Français, ardent défenseur de la francophonie, Yossi Taìeb m’a décrit sa perception des menaces pour Israël mais également pour la France, à laquelle il reste très attaché. Nous avons évoqué longuement les défis communs qui attendent nos deux pays et promis de nous revoir afin de poursuivre nos échanges.

À l’issue de notre entretien, j’ai été invité à saluer Mickey Levy, président de la Knesset, dans son bureau.

Je suis très reconnaissant envers Gérard Pomper, président de l’UFE Israël, qui a initié ces rencontres à la Knesset et m’a permis de conclure ce déplacement par une séquence de diplomatie parlementaire de très haut niveau. +d’images

Communauté française

Réunion à l’ambassade

À la faveur de mon retour à Tel Aviv pour mon deuxième déplacement en Israël, Eric Danon, ambassadeur de France en Israël, a organisé un petit-déjeuner de cadrage pour m’accueillir en compagnie d’Eric Sayettat, conseiller économique, Jean-Jacques Pierrat, COCAC et directeur de l’Institut français d’Israël, Serge Borg, attaché de coopération éducative et Nathalie Gilbert, directrice adjointe de l’Institut français d’Israël, attachée de coopération scientifique.

Si la communauté française est estimée à 180.000 personnes en Israël, seuls 80.000 sont inscrits au consulat. C’est la troisième communauté après celle des Russes et des Ukrainiens.

Nous avons abordé longuement les sujets éducatifs qui vont dominer cette mission.

Nous avons également évoqué la nécessité de favoriser l’adhésion d’Israël à l’OIF (Organisation internationale de la francophonie), en faveur de laquelle notre ambassadeur est pleinement engagé. Je soutiens totalement sa démarche car avec près de 10% de la population francophone, dont 80% des membres de la Knesset, Israël mérite de rejoindre l’OIF. +d’images

UFE Israël

Gérard Pomper, délégué consulaire et président de l’UFE Israël, avait réuni une trentaine de compatriotes en présence de l’ambassadeur de France, Éric Danon, et de son épouse.

Johann Habib, conseiller des FDE et élu à l’AFE pour Israël, membre de la commission des Finances, était également présent. Johann a rendu hommage à son prédécesseur disparu, Robert Feldmann, qui m’avait accueilli lors de mon précédent passage.

Les questions de l’assistance ont porté sur des problématiques très concrètes liées à la vie courante, à l’administration d’association ou à une double imposition qui a pour effet de renchérir le coût des livres.

L’annonce de la dissolution de la Knesset a précipité le départ de l’ambassadeur et fait rebondir la salle sur les conséquences de l’absence de majorité claire à l’Assemblée nationale française, suite à l’élection législative de juin 2022.

Merci à Gérard Pomper d’avoir organisé cette belle réunion. +d’images

Enseignement français / Francophonie

Réunion Enseignement à la Résidence

Mes remerciements à Eric Danon, ambassadeur de France en Israël, et à son épouse, pour avoir offert une réception à la Résidence de France, réunissant tous les acteurs de l’enseignement du français et en français d’Israël, à l’occasion de ma venue.

Une trentaine d’invités de la communauté éducative avaient été conviés : Inspection générale de français du ministère israélien de l’Education nationale, directeurs des établissements scolaires relevant de l’AEFE, réseau FLAM, universités, Chrétiens d’Orient, Institut français, mais également des élus des Français de l’étranger, Gérard Pomper, également président de l’UFE Israël, et Daphna Poznanski, ainsi que la directrice de la chambre de commerce et d’industrie franco-israélienne.

Lors de mon premier déplacement en Israël, il y a plus de trois ans, Serge Borg m’a convaincu de faire du développement des associations FLAM (Français langue maternelle), mon projet prioritaire pour ce pays.

Attaché de coopération éducative et linguistique à l’ambassade, Serge est un passionné qui fait rayonner la francophonie en Israël et dont j’admire l’engagement.

Sa mission en Israël prendra fin cet été avant de rejoindre son nouveau poste au Brésil. Afin de lui marquer ma sincère reconnaissance, j’ai remis à Serge une médaille du Sénat en souvenir de notre action commune. +d’images

Lycée franco-israélien de Mikvé Israël

Visite du Collège Lycée franco-israélien (CLFI) de Mikvé Israël, en compagnie de Serge Borg, attaché de coopération éducative.

Seul établissement scolaire franco-israélien depuis sa création en 2007, le troisième bâtiment, construit en 2015, a permis à l’établissement de poursuivre sa croissance.

Le collège-lycée accueille 420 élèves. La filière française est homologuée par l’éducation nationale. La filière israélienne a obtenu le label France Éducation depuis 2017. Les élèves débutent le français en 5ème et peuvent tenir une conversation dans notre langue, deux ans plus tard.

J’ai eu l’honneur de participer à la remise des diplômes du CLEF (Certificat de langue et d’expression française), en présence de Ruth Bensmihan, directrice du CLFI et de Doris Cohen Ovadia, inspectrice générale de Français. Félicitations aux lauréats !

Suite à cet événement, je me suis rendu, tour à tour, au siège de l’école agricole de Mikveh Israel, puis au siège de l’Alliance israélite universelle, à l’origine du CLIF, où j’ai été reçu par Eva Labi, directrice. +d’images

Collège français Marc Chagall

Visite du collège français Marc Chagall, conventionné avec l’AEFE qui scolarise les enfants de la maternelle à la 6ème.

De l’avis de Laurent Foussereau, principal, l’école a un potentiel énorme et sans avoir de faire de publicité, elle dispose d’une liste d’attente.

Il m’a présenté un projet de rénovation et d’agrandissement du site qui pourrait accueillir deux classes supplémentaires. Un permis de construire est soumis à la mairie.

En compagnie d’Eric Danon, ambassadeur de France en Israël, j’ai participé au vernissage de deux projets réalisés par des élèves de CE2 et de CM2 de l’école Marc Chagall : une fresque de street art, créée avec un artiste israélien, et un vitrail réalisé avec un maître-verrier.

Félicitations à ces jeunes élèves qui ont fait preuve de talent précoce dans la pratique artistique ! +d’images

Collège académique de Netanya

Il y a un peu plus d’un an, je participais à la fête de la francophonie virtuelle organisée par Claude Brightman-Grundman, présidente de la section francophone du collège académique de Netanya.

Dans la foulée de cet événement, Claude Brightman-Grundman m’a proposé d’organiser au Sénat, une conférence consacrée aux Accords d’Abraham. Chose faite le 2 mai dernier (compte-rendu).

Subjugué par l’énergie et la ténacité de Claude Brightman-Grundman, à la faveur de mon retour en Israël, j’ai souhaité la revoir et visiter le campus.

Le Campus Francophone du Collège Académique de Netanya anime une expérience unique en Israël, en partenariat avec de nombreuses institutions et associations liées au monde francophone en Israël et dans le monde.

Par le rayonnement de son Campus Francophone, le Collège Académique de Netanya est l’institution académique la plus influente de la francophonie israélienne et il contribue à défendre dans la rencontre, l’étude et le partage de richesses humaines et intellectuelles, les valeurs de solidarité, d’ouverture et de paix.

A l’issue de la visite, Claude Brightman-Grundman a remis un certificat attribuant le titre honorifique de Haver à Serge Borg en reconnaissance de son soutien indéfectible au collège. +d’images

Congrès annuel des professeurs de français à Zikhron Yaakov

Déplacement avec Serge Borg, attaché de coopération éducative, à Zikhron Yaakov, dans le nord du pays pour participer aux échanges avec la communauté des professeurs de français et l’Inspection générale de français du ministère israélien de l’Éducation, dans le cadre de leur congrès annuel.

J’ai eu le privilège de prononcer une allocution devant 130 professeurs de français venus de tout le pays.

J’ai remercié Doris Cohen Ovadir, inspectrice générale, son équipe constituée de 6 conseillères très dynamiques, et les enseignants.

Le nombre d’apprenants en français est passé de 15 000 à 17 000 pendant la pandémie. Un succès qui leur est dû.

Serge Borg avait intitulé sa présentation : « Synthèse et testament » plutôt que « Bilan et perspectives », alors qu’il doit partir cet été pour un nouveau poste à Rio.

Avec beaucoup d’esprit, Serge a salué l’action de ces valeureux enseignants en les encourageant à persévérer dans la transmission de notre langue qui est la 2ème langue apprise et la 2ème langue d’information internationale, après l’anglais.

Dans ses 10 commandements, il les a exhortés à être toujours des ambassadeurs de la francophonie en dehors de leur salle de classe. Après avoir présenté son successeur, Serge a reçu un tonnerre d’applaudissements… +d’images

FLAM Israël

Entretien à l’Institut français avec Claude Harari, présidente du réseau FLAM Israël et membre du conseil d’administration de FLAM Monde.

Le programme FLAM a été introduit en 2012 en Israël par deux associations, l’une à Jérusalem et l’une à Netanya.

Les cours sont basés sur un programme linguistique et culturel, comme le théâtre, l’écriture de B.D., les arts plastiques, la réalisation d’un petit film.

Pendant la période du Covid des associations ont fermé suite aux problèmes de rencontres virtuelles et à la crise économique qui a touché bon nombre de nouveaux émigrants venus de France et ce malgré le dévouement, et souvent le bénévolat, dont on fait preuve les professeurs.

L’association Wizo à Tel Aviv a arrêté ses activités FLAM et les autres associations ont accusé une baisse de leurs effectifs. Aujourd’hui, seulement cinq associations sont actives avec environ 500 enfants, suite à un changement des critères de l’AEFE.

Les villes de Eilat, Beer Sheva, Bat Yam, Tel Aviv, Ashdod, Haïfa, Netanya ont dû renoncer à faire une demande de subvention, car le critère de “langue française” ne figure pas dans leurs statuts. Nous avons pointé de nombreuses difficultés dans le formalisme bureaucratique des critères pour obtenir des subventions de la part de l’AEFE. Cela a pour conséquence malheureuse de diminuer le nombre d’enfants susceptibles d’apprendre le français.

Je veux saluer l’abnégation et l’action de Claude et des personnes qui s’engagent dans ces associations FLAM malgré ces obstacles. +d’images

Institut français d’Israël (IFI)

La France demeure un partenaire de premier plan pour Israël, notamment dans les domaines culturel et scientifique. Serge Borg, attaché de coopération éducative, m’a organisé plusieurs réunions de travail très fructueuses avec les différents services de l’Institut Français :
Jean-Jacques Pierrat – COCAC ; Nathalie Gilbert, directrice-adjointe et attachée scientifique ; Laura Schwartz, attachée culturelle ; Line Levy, responsable pédagogique ; Laura Cohen (cours de français) ; Esther Marciano (Campus France).

Doté d’une équipe de 34 personnes, l’Institut français d’Israël (IFI), à travers ses implantations à Tel Aviv, Haïfa et Nazareth, et en lien étroit avec son Centre de recherche français à Jérusalem (CRFJ), constitue l’outil majeur de l’influence française en Israël.

L’IF de Tel-Aviv dispose d’un immeuble appartenant à l’État français idéalement placé boulevard Rothschild, au centre de Tel Aviv, en plein cœur de la vie culturelle de la ville. Il y regroupe la direction, le secrétariat général, les cinq services de coopération, la médiathèque, le bureau Campus France, un espace d’exposition, l’ensemble des salles de cours ainsi qu’une agence comptable des trois établissements. +d’images

Il est temps de clore la polémique sur la gratuité des lycées français à l’étranger

Mais quelle mouche a piqué le Figaro pour exhumer le rapport de la Mission d’évaluation et de contrôle (MEC) sur l’enseignement français à l’étranger, datant du 30 juin 2010, et dont le gouvernement a tiré les conséquences ?

Dans son papier, Marion Brunet relance la polémique sur la gratuité des lycées français pour les enfants d’expatriés, d’autant que la mission d’évaluation déplore l’inflation des coûts prévisible et insupportable pour nos finances publiques : +67% d’ici 2013 (Site du Figaro : “Le coût de la scolarité des enfants français à l’étranger” du 01 août 2011). La journaliste ne mentionne pas que les frais de prise en charge par l’Etat ont été plafonnés en mai dernier et que le débat est donc clos !

Alors, les lecteurs du quotidien crient au loup. L’article étant reproduit sur le site du Figaro, on vit affluer près de 300 commentaires en quelques heures, souvent pour stigmatiser les Français de l’étranger « qui font payer les études de leurs enfants par le contribuable français ». Alors, moi aussi, je me suis empressé de laisser un commentaire en expliquant que les frais de scolarité au lycée avaient été plafonnés et que cette mesure permettra d’économiser 9,4M€ au titre de l’année scolaire 2011/2012 ! Pour mémoire, dans son document de synthèse sur l’aide à la scolarité en 2010/2011, l’AEFE annonçait que le montant global des prises en charge s’est établit à 30,02M€ pour 7.472 élèves.

Un billet a déjà été publié à ce sujet expliquant que la prise en charge (PEC) des frais de scolarité (seconde, première, terminale) était désormais plafonnée à hauteur des tarifs 2007/2008. Exemple : les frais du lycée Charles de Gaulle s’élèvent £4,311 pour la rentrée 2011, mais  l’Etat ne prendra à sa charge que la somme de £3,246 correspondant au tarif de la rentrée 2007 (lire : “L’Etat renonce à la gratuité des lycées à l’étranger” du 14 mai 2011).

Je me réjouis que le gouvernement ait fait preuve de pragmatisme en reconsidérant la promesse du Président de la République de gratuité totale des lycées. J’avais, dès le début, pressenti tous les effets pervers d’un engagement de dépense non maitrisé ! (lire : Lettre au Président du 16 juillet 2007, en fichier pdf).
Face à ce qui a été qualifié de « cauchemar budgétaire » par les services financiers du ministère des Affaires étrangères et européennes l’an dernier, le bon sens a prévalu. (lire : “Sortir du « cauchemar budgétaire » de la mesure de prise en charge des frais de scolarité” du 26 septembre 2010).

Il me paraît désormais plus important de porter notre attention sur les enjeux futurs de l’enseignement français à l’étranger, dont le gouvernement a pris la mesure comme l’atteste le conseil des ministres du 15 juin dernier (lire : “Un plan Ecole pour le monde, présenté au conseil des ministres le 15 juin dernier” du 29 juin 2011). C’est ce que j’ai suggéré à la journaliste du Figaro.

Photo Flickr de Phil H

Kentish Town (21) : Inauguration du toit du futur collège français

Maurice Gourdault-Montagne, ambassadeur de France, encadré de Jean-Pierre Mustier, trustee du FEPT (à gauche) et Arnaud Vaissié, président du Collège Français Bilingue de Londres (CFBL) et trustee du FEPT (à droite).

Maurice Gourdault-Montagne l’assure : “le projet de Collège Français Bilingue de Londres est le succès le plus visible du plan Ecole et la réalisation la plus attendue.” Rappeler que nous n’avions “pas créé de nouveau collège à Londres depuis 1915” est pour l’ambassadeur de France au Royaume-Uni l’occasion de saluer le volontarisme de tous les protagonistes du plan.

L’idée de créer cette nouvelle école à Londres n’était pas acquise d’avance et il a fallu concevoir “une situation inédite de partenariat entre les services de l’Etat et le secteur privé au service de la communauté française“, souligne-t-il ce 11 février 2011, jour de l’inauguration du toit du Collège Français Bilingue de Londres (CFBL). Les trois trustees de FEPT Arnaud Vaissié, également président du CFBL, Jean-Pierre Mustier et Richard Fairbairn, instigateurs de l’événement, entouraient l’Ambassadeur et manifestaient leur approbation.

Rappelons que le French Education Property Trust Limited (FEPT), organisme à but non lucratif de droit anglais, a non seulement emprunté la somme destinée à financer les travaux de l’école, avec une garantie totale de l’Etat pour faire baisser les taux d’intérêt et par conséquent les frais de scolarité mais aussi bénéficié d’une levée de fonds auprès des grandes entreprises qui a déjà rassemblé plus de 3 millions de livres. (lire : “Kentish Town (15) : La garantie de l’Etat est accordée !” du 27 avril 2010)

Beaucoup d’intervenants au plan Ecole étaient venus savourer l’avancée des travaux à Kentish Town. Une belle matinée néanmoins assombrie par le départ imminent de Maurice Gourdault-Montagne. Il poursuivra son métier de diplomate à Berlin où tous nos vœux l’accompagnent.

Maurice Gourdault-Montagne apporte sa touche personnelle à la construction de l'ouvrage.

Son implication a été déterminante pour la mobilisation du Trust de l’ambassade afin de financer les phases d’amorçage : paiement de l’acompte d’un million de livres pour l’acquisition du site de Kentish Town et recrutement de Frédéric de la Borderie (lire : “Kentish Town (8) : C’est fait ! Merci monsieur l’ambassadeur !” du 15 décembre 2009).

Lors du conseil d’administration de l’Anefe au Sénat, en septembre 2010, j’ai reçu les félicitations du ministère du Budget pour la qualité du travail réalisé à Londres afin d’obtenir la garantie de l’Etat.

J’avais transmis ces compliments à Frédéric de la Borderie lors de la dernière réunion du plan écoles du 9/12/2010 à l’ambassade. J’avais également remercié Arnaud Vaissié, président de la Chambre de commerce, pour avoir trouvé les moyens de mobiliser les grandes entreprises et du temps pour animer la concrétisation du projet.

Je ne peux manquer de saluer aussi Jean-Pierre Mustier, une personnalité discrète qui nous a apporté ses grandes compétences pour négocier l’emprunt bancaire et le contrat de prêt qui l’accompagne. Peu de gens savent combien nous lui devons. Et je ne saurais oublier le juriste Richard Fairbairn, déjà Trustee du Trust de l’Ambassade qui apporte un soutien fidèle et démontre son réel attachement à notre communauté.

Le site de Kentish Town est toujours dans sa phase 1, celle de la rénovation du bâtiment victorien classé : tout est en ligne avec le budget et les délais.

De gauche à droite : Karla de Montbel (CFBL), Stephanie Hess (CFBL), Anne Marchand-Collis (APE), Olivier Cadic, Camilla Zeyssolf (CFBL), Sophie Routier (CFBL), sur le chantier du futur collège, le 11 février 2011

Le FEPT porte les actifs immobiliers de la future structure (lire : “Kentish Town (6) : Un modèle de financement inventif et pérenne” du 15 novembre 2009). Cette Charity est donc propriétaire des murs et elle n’aura d’autre revenu que les loyers perçus de la part du collège. Un bail de 25 ans a été signé afin d’apporter la stabilité nécessaire au développement de l’école. Le FEPT ne fera pas de bénéfice sur cette opération. Point crucial pour le plan Ecole : le capital immobilier ainsi constitué servira de garantie au financement des projets suivants !

Afin de maitriser la dette du pays, le gouvernement français a décidé que les opérateurs publics, dont l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) ne pourraient plus emprunter au delà d’une échéance de 12 mois. La structure FEPT sera utile pour répondre aux demandes émanant des établissements AEFE de Londres.

Je me souviens aussi que toute cette histoire a commencé un beau jour de mai 2008 avec l’appel de Sophie Routier. Mandatée par le Board de l’Ile aux Enfants pour relocaliser son école menacée à court terme par un loyer exorbitant, je l’avais invitée à se joindre au plan Ecole naissant. Et puis grâce à l’implication de chacun, tout s’est déroulé comme par enchantement.

Le Collège Français Bilingue de Londres (CFBL) répond aux deux priorités de l’objectif n°1 du plan Ecole, à savoir l’ouverture d’un second collège à Londres et la délocalisation de l’Ile aux Enfants, école maternelle et primaire, afin de la pérenniser.

Entouré des représentants des parents d’élèves du Board du CFBL et de l’APE (association des Parents d’élèves de l’Ile aux Enfants), je me suis dit que n’avions pas perdu notre temps depuis trois ans.

Merci aux Trustees de FEPT de nous avoir permis de nous réunir et de témoigner notre reconnaissance à monsieur l’ambassadeur.

Pour lire toutes les news sur Kentish Town.

En circonscription en Suisse – Genève (13-14 oct. 2022)

Mon déplacement à Genève a été principalement motivé par deux événements : les Mondiaux de la Joaillerie (WorldSkills) et l’hommage à la résistante Noëlla Rouget, aux côtés de Patrick Lachaussée, consul général.

Cette visite m’a aussi permis de prendre le pouls de notre communauté auprès de notre élue, Linda Chevalier et de nos entrepreneurs de la CCI France-Suisse.

Ce fut également l’occasion de faire un point sur l’actualité internationale avec Jérôme Bonnafont, ambassadeur de France et représentant permanent de la France auprès de l’Office des Nations Unies.

Compétition WorldSkills

Épreuve de joaillerie

Après les épreuves de Boulangerie/Pâtisserie à Lucerne (compte-rendu) auxquelles j’ai assisté trois jours auparavant, je suis revenu en Suisse, à Genève cette fois, pour assister aux Mondiaux de la Joaillerie, en qualité de membre du comité d’organisation de WorldSkills Lyon 2024.

14 concurrents se sont affrontés durant 23 heures d’épreuves. Ils devaient réaliser une pièce en trois morceaux dont une partie créative, où le candidat doit réaliser son propre design. Les compétiteurs travaillent sur de l’or.

Parmi les 14 pays participants, j’ai encouragé notre jeune représentant qui a déjà non seulement remporté les Worldskills France, mais également un contrat d’embauche chez un grand joaillier de la place Vendôme.

J’ai longuement échangé avec Magali Saouzanet, team leader de l’équipe de France, en charge d’un centre d’apprentissage à Quimper.

Celle-ci m’a confié que ces Mondiaux par métiers offrent l’opportunité aux jeunes de comparer leurs expériences auprès d’autres nationalités, tandis que lorsque tous les métiers sont réunis en un même endroit, les jeunes restent avec leur équipe nationale.

J’ai également encouragé l’équipe de Taiwan et noté qu’elle avait de nombreux sympathisants. +d’images

Diplomatie parlementaire

ONU

Rencontre avec Jérôme Bonnafont, ambassadeur de France, représentant permanent de la France auprès de l’Office des Nations Unies à Genève et des autres organisations internationales en Suisse.

Lors d’un échange privilégié à la Résidence de l’ambassadeur en présence de Patrick Lachaussée, consul général de France à Genève, nous avons abordé tous les sujets d’actualité discutés à l’ONU.

➡️ L’Ukraine d’abord. L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, deux jours plus tôt, une résolution dans laquelle elle demande à la Russie de revenir sur sa « tentative d’annexion illégale » de quatre régions ukrainiennes à la suite de « soi-disant référendums illégaux ».
Le texte de la résolution intitulé « Intégrité territoriale de l’Ukraine : défense des principes consacrés par la Charte des Nations Unies », a été adopté par 143 voix pour, 5 contre et 35 absentions.
Ce vote constitue une victoire diplomatique dont nous nous sommes réjouis.

➡️ Pour le Venezuela, j’avais plaidé pour la reconduction pour deux années supplémentaires du mandat de la Mission internationale indépendante d’établissement des faits sur le Venezuela, créée en 2019.
C’est chose faite. Lors de sa 51e session, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a adopté une résolution (19 voix pour, 5 voix contre et 23 abstentions) reconduisant la Mission.
Le Conseil a condamné fermement toutes les violations du droit international des droits de l’Homme au Venezuela, dont certaines, selon la mission internationale indépendante, pourraient être constitutives de crimes contre l’humanité, et demande aux partis du pays de prendre rapidement part à un processus qui permette la tenue d’élections présidentielle et parlementaire libres et régulières, ou bien de soutenir un tel processus.

➡️ La Syrie affiche un bilan désastreux : 400.000 morts, 150.000 disparus, 7 millions de réfugiés. 14,6 millions de Syriens ont actuellement besoin d’une aide humanitaire.
Le Conseil exige que la Syrie accorde au Haut-Commissariat et à la Commission d’enquête internationale indépendante un accès immédiat, total et sans entrave à l’ensemble de son territoire de façon à faciliter la surveillance du respect des droits de l’Homme et l’enregistrement des victimes.
La Chine a voté contre cette résolution.

➡️ L’influence de la Chine est palpable à l’ONU, où certains pays craignent des rétorsions s’ils votent contre la Chine.
Ainsi le Conseil des droits de l’Homme (19 voix contre, 17 pour et 11 abstentions) a choisi la semaine précédente de ne pas organiser un débat sur la situation des droits de l’Homme dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (Chine), en février ou mars prochain.
Cela aurait constitué une première contre une grande puissance. +d’images

Communauté française

Deux rencontres m’ont permis d’évoquer les besoins de la communauté française à Genève.

Linda Chevalier, élue AFE et Genève

Tout d’abord réunion avec Linda Chevalier, conseillère des Français de l’étranger pour Genève, élue à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), présidente de l’Union des Français de Suisse (UFS), de l’UFE Suisse-Genève et de l’Union des sociétés françaises de Genève (USFG).

Nous avions défilé ensemble, la veille, lors de la cérémonie mémorielle en hommage à Noëlle Rouget.

Très engagée au service de nos compatriotes, Linda honore ses multiples casquettes en animant de très nombreux événements associatifs. C’est pratiquement un temps plein consacré au bénévolat. Je veux le souligner et saluer son abnégation.

Marie-Françoise de Tassigny, pdte de la Bienfaisance

J’ai ensuite rencontré, Marie-Françoise de Tassigny, présidente de la Bienfaisance, qui vient en soutien à des jeunes compatriotes qui font des études en Suisse.

Élue de 2006 à 2014 à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), nous avons été dans le même groupe et participé ensemble à la création de l’UDI avec Jean-Louis Borloo et Simone Veil en 2014.

Après avoir abandonné ses mandats électoraux, Marie-France a continué à s’investir en faveur de notre communauté.

Enseignement

Collège du Léman

Accueilli par Emmanuel Coigny, principal, j’ai visité le Collège du Léman, en compagnie de Patrick Lachaussée, consul général de France.

L’établissement compte 2000 élèves de 2 à 18 ans, dont 250 internes. 130 nationalités y sont représentées.

Le collège présente une trentaine d’élèves au baccalauréat chaque année avec un succès éclatant de 100% de réussite.

Le collège du Léman fait partie des 11 écoles du Groupement des écoles suisses préparant le baccalauréat français (GESBF).

Présidé par Emmanuel Coigny, le GESBF a signé une convention définitive le 5/10/21 avec le rectorat de l’académie de Grenoble dans le cadre de la réforme du baccalauréat.

Très impressionné par l’engagement du président en faveur de notre enseignement, je l’ai sollicité pour nous aider à créer un système Qualité d’évaluation des écoles françaises au sein de l’Anefe. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de Commerce (CCIFS)

A l’invitation de Marie Wattez, présidente de la CCI France-Suisse, et de Romain Duriez, directeur, réunion avec des membres de la chambre afin d’échanger sur l’environnement des affaires en Suisse.

Forte de 900 membres, la CCIFS pointe à la 3ème place dans le réseau des chambres françaises à l’international.

Un des points de préoccupation pour les entreprises est la législation fiscale et l’accord bilatéral qui pourrait évoluer et créer des difficultés pour gérer les télé-travailleurs. Les tensions entre l’UE et la Suisse ont également été citées.

La Chine a fait l’objet de discussions et la nécessité de rapatrier des unités de production vers l’Europe faisait consensus.

Après avoir observé l’effet positif de la délégation de service public (DSP) à certaines chambres de commerce comme en Belgique et en Norvège, le conseil d’administration a émis le souhait de s’engager dans cette démarche pour accroitre l’activité de la CCIFS. Vincent Faysse, administrateur de CCIFI, porte le projet pour la CCIFS. Marie Wattez considère que cette évolution pourrait générer un réel progrès dans les échanges bilatéraux.

J’ai assuré les membres du conseil d’administration de mon plein soutien à leur démarche. +d’images

LeBooster Genève

Le déménagement de la CCI France-Suisse dans de nouveaux locaux lui a permis de développer son activité d’accompagnement des entreprises françaises qui souhaitent prendre pied sur le marché helvète.

J’ai visité le LeBooster Genève : des bureaux privatifs et espaces de coworking, incluant un panel de services clés en main (salles de réunion, imprimantes, caféteria…) et l’appui des collaborateurs de la CCI France-Suisse qui permettent d’appuyer le développement des entreprises de part et d’autre de la frontière, mais également d’accompagner les démarches d’implantation sur les deux marchés.

Cette visite m’a offert l’opportunité de découvrir Wellzia, une entreprise suisse spécialisée dans la distribution exclusive de marques cosmétiques françaises (dermo-cosmétiques, cosmétiques premium et cosmétiques Bio).

Depuis 2021, Wellzia assure la distribution exclusive des produits du Laboratoire Bioderma, de la marque Institut Esthederm, ainsi que de 4 marques du Laboratoire Gravier : @cosmonaturel.bio, Bio since 1975, Ce’Bio et Harmonie verte.

J’ai dit à Alexa Brasseur, responsable Marketing, combien j’étais heureux de voir son activité dédiée à l’exportation de produits français. Notre balance commerciale se porterait mieux si nous avions des centaines de Wellzia. +d’images

Crédit agricole Next Bank

Accompagné de Vincent Faysse (administrateur et membre du comité exécutif de la CCI France-Suisse) et de Pierre-Marie Durécu (responsable Communication de la CCI France-Suisse), je me suis rendu au Crédit agricole Next Bank, dirigé par Thibault Reversé.

Créée il y a 22 ans, cette structure a été initiée pour répondre aux besoins des frontaliers français qui vivent en France et travaillent en Suisse.

Avec 11 agences en Suisse et 220 collaborateurs, la banque s’est diversifiée pour les résidents en Suisse et cible en particulier les expatriés français.

Le Crédit agricole Next Bank est donc un partenaire naturel des associations françaises comme l’UFE, FIAFE, CCIFS.

Thibault Reversé m’a assuré qu’il est simple d’ouvrir un compte en Suisse.

Il s’interroge sur les effets potentiellement négatifs pour l’activité si les accords fiscaux bilatéraux entre la Suisse et les pays de l’UE s’interrompaient à l’avenir.

Devoir de mémoire

Hommage à Noëlla Rouget

Devant le monument aux morts rénové, situé dans le périmètre du consulat général de France à Genève, j’ai assisté à la cérémonie en hommage à Noëlla Rouget, résistante, déportée, militante au service de la mémoire, aux côtés des conseillers des Français de l’étranger Linda Chevalier et Nicolas de Ziegler.

Présidée par Patrick Lachaussée, consul général de France, avec pour maître de cérémonie, Dominique Louis, ancien chef du protocole du Canton de Genève et colonel de l’armée suisse, et pour coordonnateur général, Bernard Revol, trésorier fondateur de l’association « Mémoires », la cérémonie s’est tenue en présence d’un grand nombre de personnalités.

Le général Benoît Puga, Grand Chancelier de la Légion d’honneur, Mauro Poggia, président du Conseil d’État du Canton de Genève, Alfonso Gomez, vice-président du Conseil administratif de la ville de Genève ont accompagné le consul général pour témoigner du formidable parcours et de l’extraordinaire humanité de Noëlla Rouget.

La plaque en hommage à Mme Rouget, était recouverte pour l’occasion des drapeaux français et suisse, entrelacés pour symboliser sa naissance et sa mission dans la Résistance française jusqu’à sa déportation et sa libération, puis son installation en Suisse avec l’appui de Geneviève de Gaulle-Anthonioz, sa reconstruction, sa rencontre avec son époux et la naissance de ses enfants, ses combats pour la mémoire jusqu’à son décès en 2021.

Comme le public, j’ai ressenti une très forte émotion lorsque huit enfants de l’école primaire française de Genève ont dévoilé la plaque et que les petits enfants de Mme Noëlla se sont ensuite approchés pour déposer deux bouquets de roses blanches.

Afin de remercier les artisans de cette remarquable cérémonie, le consul général les avait invités à un dîner à sa Résidence, durant lequel j’ai eu le plaisir d’échanger longuement avec le Grand Chancelier. +d’images

Plan Ecole (17) : Evaluation des progrès et cap vers les Académies

Comme l’a justement rappelé le sénateur André Ferrand aux 20 ans de l’AEFE, le Plan-Ecole de Londres n’a pas d’équivalent dans le réseau. L’engagement personnel de notre ambassadeur, Maurice Gourdault-Montagne dans ce domaine a valeur d’exemple pour les élus.

Lors du lancement du Plan-école, j’avais pris l’engagement d’inviter les Français du Royaume-Uni, chaque année à la même date, pour évaluer ensemble les progrès réalisés. Pour la 3ème fois, l’UFE GB a donc organisé cette réunion au ciné-lumière de l’Institut français ce lundi 7 juin 2010.

Vous trouverez ci-dessous les slides que j’ai présentés lors de la réunion et le tableau de bord permettant d’établir le nombre de classes et de places par école française au Royaume-Uni.

Michel Monsauret, attaché de coopération éducative en charge du Plan Ecole pour l’Ambassade de France au Royaume-Uni était présent à mes cotés pour répondre en toute franchise et sans langue de bois aux questions de l’assistance.

Il a rappelé le projet « phare » : la nouvelle école française de Kentish Town qui prévoit 700 places de la maternelle à la 3ème., un projet pédagogique fondé sur le bilinguisme, l’EPS, les arts plastiques et la musique. C’est aussi un montage financier, juridique et pédagogique original et reproductible.

Mais il faut aussi penser à la suite et envisager la création d’un lycée et la mise en place de coopérations avec les établissements anglais.

La problématique dépasse la région londonienne et se décline sur deux actions principales :

–           l’aide au développement des écoles du programme FLAM

–           l’aide au développement des sections bilingues au sein des établissements anglais.

Michel Monsauret a relevé une opportunité à saisir : les « academies ». Ces établissements sont autonomes et décident eux-mêmes de leurs programmes. Ils peuvent y intégrer des enseignements français de type « DNL » (Discipline non linguistique). Ils peuvent aussi investir dans des projets franco-anglais dans des zones d’intérêt commun.

Sa stratégie est de  mobiliser les communautés françaises sur tout le territoire, les Français, les francophones, les élus, les parents d’élèves et les entreprises françaises pour l’aider à convaincre les « academies » de mettre en place des sections bilingues anglais-français.

De nombreuses questions des participants ont porté sur l’accessibilité aux universités britanniques à l’issue d’un parcours dans l’enseignement français.

Une voix était présente pour rappeler le désarroi des parents qui ne trouvaient pas de place dans l’enseignement français à Londres. Une maman de deux enfants de 5 et 7 ans prend sur son temps personnel en plus du temps professionnel pour que ses enfants suivent des cours du CNED. Nous avons salué cet engagement personnel.

C’est tout le sens du Plan-Ecole de vouloir prendre en compte les 70% d’enfants français à l’étranger qui ne peuvent accéder d’une manière ou d’une autre à une forme d’enseignement français.

Merci à tous les participants d’avoir pris sur leur temps pour partager les progrès du plan-écoles et avoir nourri notre réflexion afin de nous permettre de poursuivre notre action.

Ci-joint le tableau de bord effectif 2009-2010 du Plan Ecole pour le Royaume-Uni (7 juin 2010)

INFOLETTRE n°146 – Édito : “Le jour de gloire” // ACTUALITÉ > QAG : ma question sur la Chine / Liban : questions au ministre JY Le Drian // FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER > Enseignement > Le bac pour les élèves du CNED – Francophonie > Webinaires Brésil et Israël – Solidarité > subventions au profit des OLES // DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE > Allemagne, Arabie Saoudite, Bulgarie, Canada, Macédoine du Nord, Maroc, Madagascar, Dubaï, Sénégal, Suriname, Taïwan // DÉFENSE / BITD > Audition Dassault Aviation (programme SCAF) // SANTÉ > Droit de mourir dans la dignité.

Lire : l’INFOLETTRE n°146 – 02 avril 2021Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°146

Le jour de gloire

En 1777, l’ambassadeur napolitain à Paris, Caraccioli, écrivait : “Jadis, tout était romain, aujourd’hui, tout est français”. Mais ça, c’était avant.

Un résultat qui devait beaucoup à Louis XIV. En effet, le traité de Rastatt (1714) avait consacré le français comme langue diplomatique internationale faisant foi pour les traités.

Ironie de l’Histoire, c’est dans ledit “traité de Versailles” de 1919 qu’apparait pour la première fois la langue anglaise. Et un siècle plus tard, notre nouvelle carte nationale d’identité sera rédigée en français et en anglais.

Comme chaque année depuis 1970, à la date du 20 mars, la Journée internationale de la Francophonie est célébrée dans le monde entier.

Après des siècles de suprématie mondiale, le français fait partie des langues majeures du globe. Il reste, après l’anglais, à la fois la 2ème langue apprise et la 2ème langue d’information internationale.

Sa force d’attraction reste entière et actuelle. On peut en juger par le témoignage d’Ana Fabia Ferraz Martins au cours d’un webinaire qu’elle a organisé pour la communauté française du Brésil, lors de la journée internationale de la Francophonie. L’apprentissage du français a conduit cette Brésilienne à devenir francophile, puis finalement une citoyenne française engagée.

C’est cette même passion du français qui anime les parents qui créent des associations FLAM, Français langue maternelle. Ils permettent ainsi à des milliers d’enfants de se familiariser avec la langue française sur un mode ludique et dans un contexte extrascolaire.

J’ai proposé en novembre dernier qu’un chèque Éducation FLAM soit pris sur nos crédits sociaux pour permettre aux familles, qui n’en ont plus les moyens, de maintenir leurs enfants dans l’apprentissage du français.Visuel HL125

Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, tout comme la commission Finances du Sénat ont été sensibles à l’argument. Cet amendement a été voté sans opposition. Mais reste encore à le mettre en œuvre!

La fédération Parapluie FLAM qui réunit 55 associations du Royaume-Uni et accueille 4000 enfants chaque semaine a adressé un courrier à Jean-Yves Le Drian pour l’alerter sur les conséquences de ce retard. Rejoint par la fédération des associations FLAM USA et le collectif FLAM Espagne, ils sollicitent Jean-Yves Le Drian afin que le chèque Éducation FLAM soit mis en place dans les plus brefs délais.

Qui mieux que le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères pour comprendre l’urgence de la demande de ces combattants de la langue française ? Car la Francophonie joue toujours un rôle déterminant dans la diplomatie.

Comme je l’ai rappelé pendant la journée de clôture de la francophonie à Tel Aviv, les discussions sur la normalisation des relations entre le Maroc et Israël se sont tenues dans notre langue. Le choix du français comme langue neutre pour soutenir une diplomatie bienveillante est réconfortant.

Cela aurait sans doute plu au roi Soleil qui a su faire rayonner notre langue comme nul autre ou encore à André Malraux, envoyé du général de Gaulle à la première conférence de Niamey réunissant les “pays de langue française” ! Découvrir l’InfoLettre n°146

Projet de loi Bioéthique (1/2) – AMP & GPA

AMP – Couples de femmes et les femmes seules – vidéo (1m)
L’ouverture des débats sur le projet de loi relatif à la bioéthique a débuté par l’examen de l’article 1er qui vise à élargir l’accès à l’Assistance médicale à la procréation (AMP) pour les couples de femmes et les femmes seules, sans renoncer à leur encadrement.
Je me suis prononcé en faveur de l’élargissement de cette liberté à ces femmes qui en étaient exclues.
Jusqu’à présent, celles-ci devaient traverser nos frontières pour procéder à une AMP.
Cet article 1er a été adopté par le Sénat (160 voix pour, 116 contre).

https://youtu.be/Fm2xnLGa6zY

AMP – Procréation post-mortem – vidéo (0:50)
Dans le cadre des débats sur l’Assistance médicale à la procréation (AMP), j’ai cosigné et soutenu l’amendement de ma collègue Élisabeth Doineau qui proposait d’autoriser la procréation post-mortem dans un cadre précis.
Malheureusement, ce nouveau droit a été rejeté par une courte majorité des sénateurs, soutenue par le gouvernement, à l’issue d’un long débat, où chacun a fait valoir sa position en conscience.

https://youtu.be/nf2NILUUSTw

AMP – Remboursement – vidéo (1m)
En élargissant l’accès à l’Assistance médicale à la procréation (AMP) aux couples de femmes et aux femmes seules, le projet de loi bioéthique supprime le critère d’infertilité pathologique ou celui de transmission de maladie grave qui prévalaient jusqu’à présent.
Si nous élargissons le droit à l’AMP pour toutes les femmes, il faut également, par souci d’égalité et de cohérence, accepter son financement par l’Assurance maladie.
Ce faisant, toutes les techniques de PMA pourront être proposées. Ce fut l’occasion de rappeler que l’Aide médicale à la procréation n’est pas un sujet neuf, puisque Catherine de Médicis a été mère de dix enfants, dès lors que son médecin trouva l’explication à son infertilité supposée.
Le Sénat a décidé que seul le critère médical d’infertilité devait permettre d’accéder au remboursement par la Sécurité sociale, contre l’avis du gouvernement. L’Assemblée nationale aura le dernier mot.

https://youtu.be/fYqBnOFdGko

GPA – Transcription totale de l’État civil
Mon amendement (n°8) visait à faciliter la reconnaissance, en droit français, des états civils des enfants nés à l’étranger dans le cadre d’une convention de gestation pour le compte d’autrui (GPA). Si en droit français les conventions de GPA sont interdites, il faut toutefois prendre en compte l’intérêt supérieur de l’enfant qui n’est pas responsable de son mode de procréation.
Cet amendement faisait prévaloir la jurisprudence de la Cour de cassation ordonnant la transcription totale de l’acte de naissance étranger, au lieu d’une transcription partielle désignant seulement le père biologique, charge au père d’intention d’engager une procédure d’adoption.
Cet amendement n’a pas été voté.

Filiation par possession d’état
Mon amendement (n°9) devait permettre d’établir la filiation d’un enfant, conçu par don, par la voie de la possession d’état devant notaire. Ce dispositif ne repose pas sur un lien biologique, mais sur la base de la réalité vécue par un enfant. Il n’est toutefois pas ouvert au couple de même sexe. Cet amendement concernait la mère sociale des enfants conçus à l’étranger, avant l’entrée en vigueur du projet en loi en discussion, au sein d’un couple de femmes. Cet amendement n’a pas été voté.

L’école de Canterbury souffle sa première bougie

Photo de famille à Canterbury. A mes côtés, Isabelle Hellyard, directrice de l’école (en chemisier rouge).

Isabelle Hellyard, la directrice, m’avait convié pour parler du plan Ecole aux parents et répondre à leurs questions.

La petite école de Canterbury est une nouvelle émanation du programme Flam (Français Langue Maternelle), piloté par le service culturel de l’ambassade, qui permet d’initier les jeunes enfants à la langue française, tous les samedis matin. Rien à voir avec un service de garderie amélioré puisque des pédagogues agréés dispensent un apprentissage spécifique et adapté selon les âges .

Lancé en 2001, Flam a provoqué une véritable réaction en chaine dans tout le Royaume-Uni puisqu’il concerne aujourd’hui 1600 enfants.

Vincent Gleizes, attaché de coopération pour le français à l’ambassade, était venu de Londres pour l’occasion.

Un constat d’autant plus louable lorsqu’on sait que fonder une petite école dans un cadre associatif requiert autant d’ardeur et de persévérance que de créer une véritable entreprise. Et pourtant, ce genre d’initiative relève souvent de parents d’élèves qui s’impliquent copieusement pour transmettre notre culture aux futures générations.

Isabelle Hellyard mène cette nouvelle école avec beaucoup de sérieux et j’invite les parents de jeunes enfants situés près de Canterbury à la contacter.

Contact : Petiteecole_canterbury@ymail.com