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Claude Guéant assure que la France jouera son rôle pour contribuer à la réussite des JO de Londres

La France et le Royaume-Uni ont des relations privilégiées et harmonieuses, c’est l’heureux constat de notre ambassadeur, Bernard Emié, devant les présidents d’associations réunis vendredi soir chez le consul général, Edouard Braine. La rencontre des ministres de l’intérieur de nos deux pays respectifs, le 6 juin dernier à Calais, Theresa May et Claude Guéant en témoigne. Elle était destinée à faire un point sur la coopération franco-britannique en matière de sécurité.

Cette manifestation s’inscrit dans la perspective des JO de l’été prochain qui vont drainer dix millions de personnes à Londres, notamment via le Pas-de-Calais qui sera, en outre, le terrain d’entrainement d’un certain nombre d’équipes nationales.

Les deux ministres de l’intérieur ont pu juger de l’efficacité des dispositifs de sécurité en visitant le terminal d’embarquement du tunnel, le contrôle des passeports de Coquelles et les installations portuaires. Sur place, ils ont vu à l’oeuvre 700 fonctionnaires britanniques présents sur le sol français pour contrôler la frontière maritime et lutter avec zèle contre l’immigration clandestine, le trafic de drogue et les activités terroristes.

Si tout est perfectible, la coopération bilatérale est aujourd’hui qualifiée d’excellente par les autorités des deux pays qui soulignent les progrès considérables en matière migratoire puisque le nombre d’étrangers en situation irrégulière a baissé de 75% dans le Calaisis entre 2010 et 2011. La prochaine étape se tiendra au cours du Conseil européen (24 et 25 juin) qui étudiera la question de l’harmonisation des procédures européennes sur l’accueil des réfugiés politiques.

Je me réjouis de ce travail commun des deux gouvernements sur la sécurité puisqu’il est aussi une condition indispensable pour favoriser l’émergence d’un métro trans-Manche, entre Ashford et Calais-Frethun, que nous appelons de nos vœux.

Je vous propose d’entendre le discours de Claude Guéant dont il émane une autorité qui sied à sa fonction.

Voir la vidéo du discours de Claude Guéant, ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l’Immigration, à Calais, le 6 juin 2011 :


Déplacement de Claude GUEANT à Calais dans le… par Ministere_interieur

Voir le DIAPORAMA de la visite de Theresa May et Claude Guéant, le 6 juin 2011 à Calais, dans le cadre de la coopération franco-britannique en matière de sécurité et d’immigration

Véronique Revington va incarner le plan Emploi

Sous la houlette d’Edouard Braine, consul général de Londres, le comité de pilotage du Plan Emploi a décidé de recruter Véronique Revington pour faciliter l’atteinte de ses objectifs, lors de la réunion du 28 février dernier. Je pense que c’est la bonne tactique : l’expérience démontre qu’il est vital de dédier une personne pour concrétiser les actions d’un plan. On se souvient que le Plan Ecole, quant à lui, avait aussi démarré par une embauche, celle de Frédéric de la Borderie sur les fonds du Trust de l’ambassade.

Le comité a débuté sa réunion en se félicitant de la légitimation apportée par François Fillon aux objectifs du plan Emploi et son soutien déclaré à l’action du centre Charles Péguy, lors de sa venue au Royaume-Uni (lire : François Fillon à Londres : “Votre communauté donne l’exemple” du 16 janvier 2011). On a aussi relevé des échos favorables dans les médias français, notamment le Monde, mais aussi britanniques à l’image de The Economist s’intéressant à la communauté française et aux Oubliés de Saint Pancras.

Guillaume Dufresne, président du centre Charles Péguy, partage l’objectif 1 du plan Emploi à savoir le placement de 1000 jeunes compatriotes dans l’année 2011, contre une moyenne d’environ 700 précédemment. Les nouveaux locaux du centre et le recrutement imminent d’un conseiller emploi supplémentaire autorisent cette ambition.

Véronique Revington entre au service du plan Emploi

Véronique Revington au service du plan Emploi

Justement, la mission de Véronique Revington, prévue jusqu’à la fin du mois de juin, va consister à renforcer la synergie entre les services du consulat et le centre Charles Péguy, notamment pour inciter nos jeunes compatriotes à s’inscrire sur la liste électorale dans l’optique des échéances de 2012 (présidentielles et législatives). En effet, Véronique est rémunérée sur des crédits de vacation du consulat liés à la préparation du dossier des élections prévues en 2012 et elle est hiérarchiquement rattachée au service de l’administration des Français.

Par ailleurs, Véronique cherchera à diversifier et augmenter les sources de financement pour l’association Charles Peguy par un travail de prospection auprès des entreprises et de recherche de fonds européens ou locaux. Ce travail est destiné à pérenniser l’action de Peguy en rendant le centre moins dépendant de l’argent public.

Lorsque j’ai parlé à Véronique de l’objectif 2 du plan Emploi destiné à établir un métro trans-Manche afin de favoriser l’emploi des personnes résidant dans le Nord – Pas-de-Calais, elle évoqué ses onze années de chargée de mission et directrice des ressources humaines au conseil général de la Somme. Ils avaient établi une navette entre Amiens et l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle, pour permettre aux habitants de la Somme d’aller travailler à moindre coût chaque jour sur la plateforme aéroportuaire. Voilà une expérience qui est bienvenue pour favoriser l’atteinte de cet objectif.

Tous mes vœux de réussite à Véronique dans sa nouvelle mission. Véronique anime également une association de parents d’enfants atteints de troubles de l’apprentissage scolarisés au Lycée français Charles de Gaule, «Dys à Londres».

Le centre Charles Peguy, pivot du Plan Emploi

Ce 10 novembre, le centre Charles Péguy inaugurait ses nouveaux locaux du côté de Curtain Street, à deux stations de métro de St Pancras par la Northern Line. Plus spacieux, plus clairs et fonctionnels, les nouveaux lieux redonnent du baume au cœur à une équipe émérite.

Martin Hirsh, président de l'agence du Service civique ; Edouard Braine, consul général ; Guillaume Dufresne, président du centre Charles Péguy ; Olivier Cadic, conseiller élu AFE

Le consul général Edouard Braine n’avait pas ménagé ses efforts pour attirer les représentants de notre communauté en nombre, ainsi que la presse à cette pendaison de crémaillère.

Cerise sur le gâteau, Guillaume Dufresne, directeur général du centre d’Echanges internationaux (CEI) et Président du centre Charles Péguy, a déclaré que nous devions au consul d’avoir un buffet bien garni pour la fête. Et une fête bien méritée puisqu’elle couronne aussi une année de travail du comité de pilotage en faveur des Oubliés de St Pancras qui a obtenu le soutien financier indispensable à la survie de Péguy en 2010.

Pour l’occasion, Martin Hirsh, président de l’agence du Service civique, est venu adresser ses encouragements et ses félicitations pour le travail accompli en faveur de nos jeunes compatriotes tentés par l’aventure anglaise (Blog de Martin Hirsh: “Les Oubliés de Saint Pancras” du 11.11.2010).

On ne peut que s’en réjouir : le centre devient la rampe de lancement du Plan Emploi au Royaume-Uni. De quoi s’agit-il ?

Pour exprimer clairement et complètement ma pensée, je vous reproduis un extrait de mon discours qui a commencé par un coup de chapeau à notre consul général Edouard Braine.

(…) Son arrivée à Londres, il y a un an a marqué un tournant en matière de politique de l’emploi du consulat.

Edouard a décidé de s’engager en faveur de nos jeunes compatriotes qui comptent parmi les plus entreprenants, les plus courageux et les plus ouverts sur le monde, ceux qu’il nomme les “Oubliés de St Pancras”.

Pour l’aider dans sa tâche, je lui ai proposé que soit réuni, auprès de lui, une équipe pour créer un Plan Emploi, à l’image du Plan Ecole. Premier objectif : accompagner les premiers pas de nos compatriotes qui se rendent au Royaume-Uni pour y trouver un emploi, en s’appuyant sur le centre Charles Péguy.

Pourquoi les aider ? Parce que tout ce qui facilite leur établissement contribue à la réduction du chômage en France et à leur épanouissement personnel. Certains resteront, d’autres rentreront en France et un tiers ira vers des horizons plus lointains.

Pourquoi s’appuyer sur Peguy ? Charles Péguy est le champion du monde des placements à l’étranger ! Un champion toutes catégories : en volume et en coût par placement. 663 placements pour l’an dernier soit 21,2% des placements réalisés dans le monde par les bourses à l’emploi. Londres est le premier lieu de recrutement des jeunes Français hors de France. Bravo Guillaume Dufresne et à vos équipes pour ces performances.

Je voudrais saluer tous les élus à l’AFE qui se sont engagés solidairement en mars dernier à l’Assemblée des Français à l’étranger pour plébisciter Peguy et s’assurer que la subvention nécessaire à son fonctionnement soit maintenue. Merci à François Saint-Paul, directeur de la DFAE et au département de nous avoir entendu et d’avoir accordé ce soutien.

Cet appel à l’action solidaire lancé par Edouard Braine a été entendu. Les forces vives sont réunies, les clivages idéologiques dépassés.

Le soutien de l’agence du Service civique permet d’envisager un nouvel élan pour notre dispositif. La présence de Martin Hirsch, aujourd’hui, pour inaugurer le nouveau lieu qui va accueillir des milliers de jeunes à la recherche d’un emploi constitue un magnifique encouragement pour l’équipe de Peguy et nous tous à persévérer (…)

Lire l’intégralité du discours d’Olivier Cadic à l’occasion de l’inauguration des locaux du centre Peguy à Londres, le 11 novembre 2010.

 

De Gaulle, Londres et la Résistance à l’honneur à l’Institut Français

L’Institut Français commémore l’appel du 18 juin en accueillant deux événements d’importance réunissant un parterre de brillants spécialistes et de témoins majeurs.

Mercredi 16 juin 2010 / 19h00 – 21h30

Table ronde “De Gaulle et la France libre à Londres”

Biographie des intervenants

Jeudi 17 juin 2010 / 10h-18h

Conférence « La flamme de la résistance »

Trois thèmes : Organisation de la Résistance en France, Coopération et conflits, Diversité dans la Résistance.

Programme détaillé et liste des intervenants

19h : projection du film « L’Armée des Ombres »

Lieu : Institut Français 17 Queensberry Place, London (Metro: South Kensington).

Inscription auprès de : nicole.bea@diplomatie.gouv.fr

Accès au programme complet

Crédit Photo : Office of War Information

Les écoles françaises ont la cote, selon Terrafemina

Le Lycée Charles de Gaulle à Londres

Le site Terrafemina m’a interrogé, il y a quelques jours, sur l’attractivité de l’enseignement français en Grande-Bretagne et j’ai donc développé divers points dont vous êtes familiers sur ce blog.

La journaliste, Marine Deffrennes, a souligné que 700 élèves n’avaient pu trouver place au lycée français Charles de Gaulle, lors de la précédente rentrée.

Cela m’a permis d’évoquer la solide réputation au Royaume-Uni de cette école française (en vous reproduisant telle quelle une de mes réponses) : le journal “The Independent” a publié en janvier 2010 le classement des 50 meilleurs établissements “indépendants” en Angleterre. Le lycée français est placé en 25ème position pour ses résultats aux A Level (examen britannique, équivalent du baccalauréat) et en 15ème position pour ses résultats aux G.C.S.E (examen britannique de fin de 2nde) ! Le lycée bat ainsi certains établissements prestigieux.

Lire l’interview sur le site Terrafemina, “Lycées français, the place to be….“, du 21 avril 2010.

Photo Flickr de Metro Centric

Le premier diner de gala du CFBL, jeudi 11 octobre 2012

Voici une grande première qui fera plaisir à la communauté française : le Collège français bilingue de Londres (CFBL) vous invite à sa soirée de gala, jeudi 11 octobre 2012, à l’hôtel Russell.

Le célèbre Russell Hotel, dont sa façade n’a pas changé depuis 1898, accueillera la soirée de gala du CFBL.

Un grand moment festif en perspective, dont l’objectif sera également de recueillir des fonds, par une vente aux enchères, afin de soutenir certaines initiatives de l’école bilingue présidée par Arnaud Vaissié, dont l’ambition affirmée est de combiner le meilleur du système éducatif français et britannique au profit de ses 500 élèves. Le CFBL a gagné ses premiers galons en juin dernier, après une seule année de fonctionnement, en affichant un taux de réussite de 94,59% au brevet des collèges (lire : “Premiers résultats, premiers lauriers pour le CFBL” du 16 juillet 2012″ du 16 juillet 2012).

L’événement se tiendra au Russell Hotel de Londres, l’un des fleurons du style victorien, situé au 1-8 Russell square, Bloomsbury, London, WC1B 5BE (Métro : Russell square).

Vous y êtes attendus pour prendre un verre à partir de 19h. Le diner débutera à 20h qui ouvrira aussi le temps des enchères. Enfin, à partir de 22h45, le dance floor vous accueillera pour finir la soirée en beauté.

L’équipe administrative et pédagogique du CFBL, conduite par François-Xavier Gabet, mérite toute notre sympathie et notre soutien. J’espère donc avoir la joie de fêter cette grande première en votre compagnie.

Pour réserver, rendez-vous sur le site dédié à la soirée.
(80£ par personne, possibilité de réserver une table de 10)

Photo Flickr de laura Lessa

EGD (5) : L’évolution de l’EGD à l’ordre du jour du prochain CA de l’AEFE

Je viens de prier par courrier Christian Masset, président de l’AEFE, de bien vouloir inscrire à l’ordre du jour du prochain conseil d’administration le point suivant : “Evolution du statut EGD pour le lycée Charles de Gaulle de Londres.”

J’interviens en qualité d’administrateur de l’AEFE, siégeant au nom de l’AFE (Assemblée de Français de l’étranger), mais aussi comme mandataire du groupe de travail sur l’EGD (Etablissement en gestion directe).

Je compte reprendre ses propositions pour tenter d’offrir une plus grande marge de manœuvre au lycée Charles de Gaulle de Londres, avec l’aval de son proviseur Bernard Vasseur.

Nous sommes tous incités à l’optimiste à cause de cette déclaration de Anne-Marie Descôtes, directrice de l’AEFE, en octobre dernier : “Vous nous invitez à revenir sur le statut des établissements et en particulier des EGD, dans le sens d’une plus grande autonomie juridique et d’une meilleure souplesse de gestion. Nous explorerons notamment la proposition d’un vote du budget, au niveau local.”

Si nous obtenons l’accord du conseil d’administration de l’AEFE, le groupe pourra alors soumettre un projet de constitution de comité éxécutif à l’ensemble de l’équipe Plan Ecole dirigée par l’ambassadeur. Ainsi, c’est après l’accord de l’ambassadeur et de toutes les parties prenantes de notre Communauté, dont les 6 élus du Royaume-Uni à l’AFE, que ce comité éxécutif pourra être constitué.

Lire aussi EGD (4) : Projet pour assouplir le fonctionnement de l’EGD à Londres

Lire aussi EGD (1) : Les dessous pas chics d’un sigle autocratique

Photo Flickr de Metro Centric

En 2012, les Français de l’étranger auront des députés !

C’est fait ! Les Français établis hors de France auront bientôt leurs représentants au palais Bourbon.

La loi ratifiant l’ordonnance n° 2009-935 du 29 juillet 2009 portant répartition des sièges et délimitation des circonscriptions n’est pas contraire à la Constitution. Ainsi en a décidé le Conseil constitutionnel, le 18 février dernier.

La révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 a permis la création de 11 sièges de députés pour la représentation des Français de l’étranger.

Le découpage des circonscriptions législatives a eu lieu en Conseil des ministres cet été, juste avant les vacances. La planète a été divisée en 11 zones géographiques qui seront chacune représentée par un député.

Chaque zone regroupe entre 100.000 et 120.000 électeurs inscrits, ce qui correspond au nombre moyen d’électeurs pour un député métropolitain.

Les Français du Royaume-Uni sont inclus dans la 3ème circonscription qui comprend les pays suivants : Irlande, Danemark, Estonie, Finlande, Islande, Lettonie, Lituanie, Norvège, Suède.

Vous pouvez, dès à présent, consulter sur Legifrance le détail des 11 circonscriptions pour l’élection des députés des Français établis hors de France.

Photo Flickr de Ell brown

Kentish Town (11) : Deux journées portes ouvertes !

Plan d'accès - Cliquez pour agrandir

Il sera possible de visiter les locaux de la nouvelle école de Kentish Town, qui accueillera ses premiers élèves lors de la rentrée de septembre 2011, au cours des 2 journées suivantes :

Le vendredi 12 février de 10h à 20h

Le lundi 15 février de 10h à 18h

Le bâtiment est situé sur la Holmes Road. La station de métro la plus proche est Kentish Town.

Chacun sera le bienvenu pour découvrir à quoi ressemblera cette future école. Merci de diffuser cette information aux enseignants, aux associations et à toute personne intéressée..

Elections régionales : le vote par procuration

Les élections régionales des 14 et 21 mars 2010 renouvellent les 26 conseils régionaux de métropole et d’outre-mer.

Les Français établis hors de France qui ne peuvent pas se déplacer personnellement dans leur commune ou jusqu’au bureau de vote de leur circonscription consulaire doivent, pour pouvoir voter, faire établir une procuration.

La personne qui souhaite faire établir une procuration (le mandant) doit se présenter personnellement munie d’une pièce d’identité et attester sur l’honneur être dans l’impossibilité de se rendre au bureau de vote le jour du scrutin.

Elle doit fournir les renseignements suivants : nom, prénoms, date de naissance et adresse de son mandataire (personne à qui le mandant donne procuration). Le mandataire doit jouir de ses droits électoraux et être inscrit sur la même liste électorale consulaire ou dans la même commune que le mandant.

La procuration est établie :

· à l’étranger, par l’ambassadeur pourvu d’une circonscription consulaire, le chef de poste consulaire ou un consul honoraire de nationalité française habilité à cet effet par arrêté du ministre des Affaires étrangères ;

· en France, au tribunal d’instance, au commissariat de police ou à la gendarmerie du lieu d’inscription.

Si la procuration est établie à l’étranger pour un vote en France, c’est l’ambassade ou le poste consulaire qui se chargera de la faire parvenir à la commune d’inscription du mandant. La démarche doit être effectuée suffisamment tôt pour que le formulaire de procuration parvienne à la commune avant le jour du scrutin.

La procuration peut être établie pour l’un des deux tours ou les deux tours de scrutin. Sa durée peut également être portée à trois ans maximum à compter de sa date d’établissement.

Pour les Français résidant au Royaume-Uni, vous trouverez de plus amples informations sur les liens suivants :

Consulat à Londres

Consulat Edimbourg

Liste des Consuls honoraires habilités à recevoir des procurations de vote

Photo Flickr de Quelquepartsurlaterre.

Kentish Town (3) : Présentation du projet par Frédéric de la Borderie

Lors de la réunion de l’équipe du Plan Ecole, présidée par notre ambassadeur Maurice Gourdault-Montagne à la résidence de l’ambassade, le chargé de mission du Plan Ecole, Frédéric de la Borderie, a présenté le projet « Kentish Town ».

Il s’agit d’un site à usage éducatif (D1) comprenant 4000 m2 de bâti sur un terrain de 8000 m2. Soit une capacité d’accueil de 650 élèves environ, selon les normes habituelles.

Cette propriété du Kingsway College est localisée à Kentish Town, NW5, dans le borough de Camden, proche de la station de métro et à seulement trois arrêts de St Pancras.

Le promoteur immobilier, Hollybrook, dont l’offre d’achat a été retenu par le vendeur en septembre 2009 propose de revendre le site immédiatement (« back to back ») et sans marge à condition d’être impliqué dans les travaux de rénovation de la nouvelle école.

L’échéancier comporte deux dates butoirs imminentes :

. 28 octobre 2009 pour signer la promesse de vente («exchange of contracts»)

. 28 novembre 2009 pour signer la vente

Pour la partie Acquisition, 0.8 M£ à verser le 28 octobre pour la promesse et 7.2 M£ à verser le 28 novembre pour la vente.

En incluant le montant des travaux, l’investissement total s’élève à 20.4 M£.

Photo Flickr de Mackenzie 377.

Certificats de vie (3) : La DFAE répond au mauvais sort des retraités expatriés

Alain Catta, directeur de l’Administration des Français à l’étranger et de l’Administration consulaire m’a fait cette réponse amicale et optimiste :

“S’agissant des certificats de vie, vous savez qu’il y a une différence de traitement entre ce qui est exigé par les caisses françaises pour nos compatriotes établis en métropole et ce qui est exigé à l’étranger. Aujourd’hui, la loi dispose que pour l’étranger ces certificats de vie établis par les autorités locales ou par nos consulats restent une obligation. Encore faut-il rendre cette obligation – et je suis d’accord avec notre ami CADIC – supportable. Nous avons eu des conversations avec la direction de la Sécurité sociale, avec la CNAV également et nous avons notamment obtenu un certain nombre de points qui sont peut-être insuffisants, mais qui vous prouvent que ce dialogue existe.

D’abord, on peut désormais transmettre par Internet ou par fax les certificats en question.

Deuxièmement, et cela est le cas notamment en Asie où le problème se pose, nous avons reçu un engagement de la CNAV d’admettre un allongement de la périodicité de ces renouvellements ; non plus six mois, mais un an. Enfin, un certain nombre de Caisses, dès lors que les certificats sont traduits par des organismes agréés – je songe par exemple au CLEISS – acceptent désormais que les certificats de vie soient établis en langue étrangère. Donc, petit à petit, les choses progressent. ”

Il convient d’ajouter qu’Alain Catta s’est également montré “ouvert à l’élargissement des indicateurs de notre programme.” Je rappelle que ne savons pas combien de certificats de vie sont actuellement délivrés par les consulats. Nous ne pouvons mesurer le coût induit pour notre Administration.

Lire aussi “Certificats de vie (2) : Simplifier la vie de nos concitoyens et fonctionnaires”

Photo du Blog de Francis Nizet (AFE).

Certificats de vie (1) : Les retraités expatriés discriminés

Comme chaque année depuis mon élection, je participe à la Commission paritaire de secours aux anciens combattants et victimes de guerre.

Comment ne pas profiter de cette enceinte pour rappeler la discrimination dont sont victimes nos retraités expatriés ?

Les retraités français résidant à l’étranger ont l’obligation de se faire établir régulièrement un certificat de vie pour continuer à percevoir leur pension.

Par contre, un retraité Français résidant en métropole peut se contenter d’une simple déclaration sur l’honneur.

Fournir un certificat n’est pas un mince affaire. A défaut de pouvoir se rendre au consulat régulièrement, le retraité doit produire un certificat médical (acte payant au Royaume-Uni) qui doit être envoyé au consulat de France, accompagné de la copie d’une pièce d’identité. Un formulaire est ensuite adressé au demandeur du certificat qu’il doit transmettre à son organisme de retraite en France.

Et comme nombre d’allocataires sont inscrits à différentes caisses aux calendriers de travail non harmonisés, l’exercice peut se répéter plusieurs fois dans l’année.

Un certificat de vie qui ne parvient pas dans les délais impartis à l’organisme de retraite entraîne automatiquement la suspension du versement des prestations.

Imaginez maintenant le stress vécu par certains de nos ainés expatriés lorsqu’ils sont dans une situation d’éloignement géographique, atteints d’un handicap, affectés d’une santé fragile ou victimes d’une perte d’autonomie…

Et combien d’heures passées par les employés du consulat à remplir ces formulaires abandonnés en France?

Je souhaite tout mettre en œuvre pour que cesse cette injustice.

Photo Flickr de Rileyroxx.

Législatives : présentation de mon programme, vendredi 25 mai à Londres – Restaurant Le Chardon

Dans le cadre de la prochaine élection législative, je vous invite à venir me rencontrer et prendre connaissance de mon programme à Londres :

Vendredi 25 mai
13h30 à 15h30
Restaurant Le Chardon
32 Abbeville Road,
London SW4 9NG
(Métro : Clapham South ou Clapham Common)

Cette rencontre sera l’occasion d’échanger nos points de vue sur la troisième France et de mieux nous connaitre, autour d’un café et de pâtisseries françaises.

Merci de me confirmer, si possible, votre présence en adressant un email :
marie@cadic2012.eu

Olivier Rauch, nouveau proviseur du lycée Charles de Gaulle

Aux dires des parents et des professeurs, la rentrée au lycée Charles de Gaulle s’est déroulée comme sur du papier à musique et son nouveau proviseur, Olivier Rauch, a fait une excellente impression.

Olivier Cadic et Olivier Rauch, proviseur du lycée Charles de Gaulle

J’ai eu le plaisir de faire sa connaissance, à l’occasion du 60ème anniversaire de la section britannique du lycée français.

Ce jeune quinqua, père de trois enfants, aura la tâche difficile de succéder à Bernard Vasseur et c’est loin d’être une clause de style tant l’ancien proviseur aura modernisé son établissement, facilité l’augmentation du nombre de places ces dernières années dans le cadre du plan Ecole et terminé sur des résultats exceptionnels au baccalauréat. (lire : “Bac 2012, cru d’exception pour le lycée Charles de Gaulle de Londres” du 09 juillet 2012).

Avant de poser ses valises sur les bords de la Tamise, Olivier Rauch débute sa carrière à Nouméa comme professeur d’histoire-géographie. Il y passe six ans au lycée La Pérouse, avant de retourner en 1988 en métropole pour devenir proviseur adjoint à Château Thierry. Trois ans plus tard, en 1991, il quitte les frimas de la Champagne pour Papeete, où il devient proviseur au lycée Paul Gauguin. En 1997, il abandonne la Polynésie pour diriger le lycée René Cassin de Bayonne, puis, en 2002, le lycée Pierre de Fermat à Toulouse, le grand établissement de la région.

En septembre 2007, Olivier Rauch retrouve le chemin de l’exotisme en devenant proviseur à Rabat dans un lycée où il est en charge de 2500 élèves et 250 professeurs. Au Maroc, il est également responsable de l’ensemble des écoles de l’AEFE sur le groupement de gestion de Rabat-Kénitra (5500 élèves, 550 personnels).

Je lui souhaite bonne route, solidement entouré par Gaëlle Barfety et Christophe Guérard, tous deux proviseurs-adjoints, à qui j’adresse mes félicitations pour cette rentrée réussie.

HEBDOLETTRE n°65 – Certificat de vie & témoignages (édito) – Question écrite : certificat de vie – Portrait : Nicolas Arnulf, nouveau délégué UDI-Monde Rabat – En circonscription en Jordanie / Amman (23-25 juillet) – UDI Actualité & Médias

Lire : l’HEBDOLETTRE n°65 – 15 septembre 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°65

Conseiller consulaire et président de l’UFE d’Agadir, Jean-Claude Rozier a interpellé les sénateurs des Français de l’étranger, les organismes de retraite et l’Administration sur le problème irritant, brûlant et persistant du certificat de vie.

Pour donner corps à ses revendications, il a partagé une pétition qui approche déjà le millier de signataires (lien).

Il faut avoir vécu à l’étranger pour mesurer l’extrême sensibilité du sujet. En effet, si vous décidez de prendre votre retraite à l’étranger vous serez astreints à produire régulièrement un certificat de vie (ou d’existence). Ce terme renvoie à l’idée que seule une autorité indépendante (consulat, médecin) peut certifier que vous êtes toujours en vie… et donc habilité à recevoir votre pension.

Visuel HL55Comme je le souligne depuis de nombreuses années, cette “invention”, si pleine de tact et de cordialité contenue, représente une sérieuse estocade à l’égalité républicaine. En effet, les caisses de retraite ne réclament pas ce certificat aux retraités de métropole.

Face au risque de fraude, les caisses de retraite ont naturellement érigé une ligne de défense. Elles ont réglé leur propre problème, à leur façon. Et ce qui se passe derrière leur ligne Maginot ne les concerne pas.

Les commentaires déposés par les pétitionnaires jettent une lumière crue sur les tares du dispositif (voir encadré). Une exaspération générale domine : “Je signe parce que je certifie être en vie !”, déclare même rageusement Romeo T. (Bolivie)… Lire la suite et les témoignages & découvrir l’HebdoLettre n°65

Handicap : contre le report des échéances pour rendre accessibles les lieux et les transports (VIDEO du discours)

Je suis intervenu dans l’hémicycle, ce jour, dans le cadre du bilan de la loi du 11 février 2005, dite loi Handicap. Cette loi prévoyait à dix ans une accessibilité généralisée dans tous les domaines de la vie sociale (éducation, emploi, cadre bâti, transports…).

Nous sommes en 2015 et encore loin des objectifs prévus.

J’ai exprimé à Ségolène Neuville, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, l’indignation légitime des associations contre la décision du gouvernement de repousser les échéances de 3 à 9 ans, selon les cas.

Le report des échéances est grave à double titre.

D’abord, on ne sanctionne pas les mauvais citoyens, acteurs publics et privés, mais on les encourage. Ceux qui ont fait des efforts pour se mettre aux normes en respectant les délais, se demandent bien pourquoi.

Ensuite, cette légèreté du gouvernement irrite les personnes en situation de handicap, lassées des promesses jamais tenues. J’ai rappelé les propos d’Edouard Braine, ancien consul général à Londres, tétraplégique, qui déclarait : « Depuis Londres, j’avais estimé notre retard sur les Britanniques à 35 ans (…) Mon estimation était hélas optimiste, car, si les obligations d’accessibilité prévues dans notre loi étaient remises en cause, notre handicap par rapport aux Anglais dépasserait alors 50 ans ! »

VIDEO du discours à la tribune du Sénat le 12 mars 2015 au sujet de la “loi Handicap” de 2005.

TEXTE du discours (Discours Olivier Cadic Bilan Loi 11fev2005 Handicap):

« Dix ans après le vote de la loi du 11 février 2005, bilan et perspectives pour les personnes en situation de handicap » – Intervention de Sénateur Olivier CADIC – Jeudi 12 mars 2015
Monsieur le Président, Madame la Ministre, Mes chers collègues,
Seulement 15% des personnes handicapées le sont de naissance ou avant l’âge de 16 ans.
Qui parmi nous peut se prétendre à l’abri d’un coup du sort ?
Faut-il être personnellement affecté pour changer de regard ?
« Nous sommes tous handicapés » clame Théodore Zeldin historien et sociologue britannique.
« Nous sommes tous handicapés, dit-il, parce que chacun d’entre nous a ses faiblesses et celui qui n’en a pas conscience est le plus handicapé de tous! »
Lorsqu’elle fut votée la loi du 11 février 2005 signait une avancée législative considérable, notamment sur le terrain de l’accessibilité, dont je parlerai en premier lieu.
J’évoquerai ensuite beaucoup plus brièvement 4 autres points clés de cette loi, à savoir la création des maisons départementales des personnes handicapées, le droit à compensation des conséquences du handicap, l’accès à la scolarisation et l’insertion professionnelle.
Qu’est-ce que l’accessibilité ? En France, il faut croire que c’est un rêve…
Je veux citer Philippe Croizon, amputé des 4 membres. Il oeuvre aux côtés de l’APF, Association des paralysés de France. Il nous dit : « Je rêve que la personne en situation de handicap dise : je vais au cinéma, je vais faire mes courses, je vais prendre le métro, je travaille grâce aux compétences acquises pendant ma formation scolaire ». Lire la suite

Ma question écrite sur la simplification de la procédure du certificat de vie pour les Français établis hors de France

Les retraités français résidant à l’étranger ont l’obligation de produire régulièrement un certificat de vie pour continuer à percevoir leur pension. Une déclaration sur l’honneur suffit pourtant aux retraités de métropole.

certifUn certificat de vie est l’aboutissement d’une démarche qui est difficilement à la portée de nos ainés en situation de faiblesse ou d’éloignement géographique.

Le 29 octobre 2014, devant la commission des Affaires sociales du Sénat, le directeur de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) avait présenté un plan de suppression progressive du certificat de vie au sein de l’Union européenne. Six pays de l’Union devaient être concernés à la fin d’année 2016 (En savoir plus).

J’ai donc demandé au secrétaire d’État chargé des Français de l’étranger s’il pouvait me faire part des progrès en cours.

Question écrite n° 23096 de M. Olivier Cadic (Français établis hors de France – UDI-UC)   publiée dans le JO Sénat du 01/09/2016 – page 3645

Olivier Cadic souhaite rappeler l’attention de M. le secrétaire d’État, auprès du ministre des affaires étrangères et du développement international, chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger sur l’obligation faite aux non-résidents de produire chaque année un certificat de vie signé du consulat ou du médecin, alors qu’une simple déclaration sur l’honneur suffit aux résidents pour percevoir leur pension de la part des régimes français.

Il rappelle que fournir un certificat n’est pas une mince affaire… Lire la suite

La Semaine des ambassadeurs nous ramène aux fondamentaux (29 août – 02 sept.)

L’an dernier, lors de la Semaine des ambassadeurs, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian jugeait que “dans le contexte actuel, le projet européen n’est ni une option, ni une alternative ; c’est une nécessité”… Depuis nous avons connu le Brexit, mais aussi le Bataclan, Nice ou Bruxelles qui ont révélé les failles de sécurité de l’Union.

semaine1bisLa cordialité de l’événement ne donnait que plus de relief à la gravité de ton de tous les intervenants venus s’exprimer sur l’Europe, la sécurité et les territoires, thèmes clés du cru 2017.

Si la multiplicité des crises a corrodé le sens du projet européen, Hermann Van Rompuy nous a rappelé que nous ne partions pas de zéro : “nous avons besoin d’une redynamisation de l’UE pas d’une refondation”,  dit l’ancien Premier ministre belge et premier président du Conseil européen.

Dans sa marche vers une Europe forte dans un monde incertain, le chef de notre diplomatie, Jean-Marc Ayrault, a souligné l’importance du décloisonnement de la pensée et de l’action, constatant que le travail des ambassadeurs devenait “de plus en plus interministériel.” Le ministre a aussi salué le soutien apporté par les parlementaires. Sur ce registre, Gérard Larcher, président du Sénat, n’a pas hésité à parler de “diplomatie parlementaire”, félicitant notamment les sénateurs des Français de l’étranger pour leur engagement au service des droits de l’Homme.

semaine2Les idées de décloisonnement et d’internationalisation sont revenues en force, par la voix d’André Rossinot, dans les échanges sur le thème des territoires. Le président de Nancy Métropole a prôné une démarche de projets pour mieux articuler notre politique étrangère avec l’action extérieure de nos collectivités. Coopération, climat ou tourisme, Louis Giscard d’Estaing a cerné les enjeux, intervenant au nom de l’association des Maires de France, étant entendu que promouvoir nos territoires c’était aussi promouvoir l’image économique de la France.

Quant à l’image culturelle de notre pays, on retiendra les propositions de Maryse Bossière, ambassadrice de France au Mexique et ancienne directrice de l’AEFE. Après avoir acté les progrès de notre réseau culturel à l’étranger, elle a pointé quelques rigidités de l’administration en termes de Ressources Humaines. Plutôt que de multiplier les Volontaires à l’international (VI), l’ambassadrice estime que les postes diplomatiques y gagneraient s’ils pouvaient les recruter en tant qu’agents locaux,  une fois qu’ils sont formés et intégrés à des réseaux.

L’édition 2017 de la Semaine des ambassadeurs aura tenu ses promesses. Un succès qui se mesure aussi à l’affluence lors de la journée grand public placée cette année sous le thème de la diversité. Il faut reconnaitre que nos ambassadeurs sont souvent des orateurs doués et passionnés.

Mon programme – Semaine des ambassadeurs – 29 août au 2 sept. 2016

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– Ouverture de la Semaine des ambassadeurs à l’Elysée par un discours du Président de la République (30 août)

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– Déjeuner thématique : “Connectivité aérienne, ferroviaire et maritime, un enjeu pour le développement touristique de la France” (31 août)

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– Ouverture des travaux de la journée “Diplomatie et territoires” par le ministre, Jean Marc Ayrault (31 août)

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– Séance plénière : “Diplomatie et territoires” (31 août)

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– Ouverture des travaux de la journée “Europe” par le ministre, Jean Marc Ayrault – Une Europe forte dans un monde incertain (01 sept)

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– Séance plénière : “Europe au service de la sécurité” (01 sept)

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– Atelier thématique : “L’action des postes au soutien des défenseurs des droits de l’Homme : bilan et perspectives” (01 sept)

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– Petit déjeuner thématique : “Evolution de notre réseau culturel et de coopération et rôle des opérateurs” (02 sept)

 

 

 

En circonscription au Chili (2) – Santiago / 21 au 23 avril 2016

Chi16bis(g. à d.) Jean-Marc Besnier, président de la CCI franco-chilienne et conseiller consulaire pour le Chili ; Marie-Christine Haritçalde, conseillère consulaire pour le Chili ; Olivier Cadic.

En quittant Santiago pour Paris, j’ai clos un déplacement qui m’a conduit à travers cinq pays, du 4 au 23 avril 2016 : Brésil (Sao Paulo et Rio), Paraguay (Asunción), Argentine (Buenos Aires), Uruguay (Montevideo) et enfin le Chili (Osorno et Santiago). Afin de traiter au mieux la dominante économique de mes rencontres, j’étais accompagné de Charles-Henry Chenut, vice-président des CCEF

L’excellent programme qui m’a été préparé au Chili fut un bel épilogue pour ce périple de trois semaines qui m’a permis de retrouver Marie-Christine Haritçalde, conseillère consulaire pour le Chili et figure de la vie associative française. Nous nous sommes côtoyés huit années à l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger. Marie-Christine est une grande artisane des relations franco-chiliennes et chacun de ses projets est empreint de son humanisme et de son dévouement.

Ce déplacement m’a permis de découvrir l’importance de l’implication du conseiller consulaire Jean-Marc Besnier au service non seulement de la chambre de commerce de Santiago qu’il préside pour soutenir nos entrepreneurs, mais également de nombreuses associations qu’il a contribué à dynamiser comme l’UFE au Chili.

Je remercie vivement Caroline Dumas, ambassadrice de France au Chili, Emmanuel Pineda, premier conseiller et Carl Poirier, consul général, pour la qualité de leur accueil et les conditions de travail idéales qu’ils m’ont offertes.

Politique

Chi9Rencontre avec le sénateur Guido Girardi

J’ai eu une conversation captivante sur la prospective avec Guido Girardi, sénateur de la région métropolitaine et président du groupe d’amitié France-Chili depuis son élection au Sénat chilien en 2006.

M. Girardi affectionne notre culture qu’il a goûtée au lycée français de Santiago, avant d’étudier la médecine. Scientifique et politique (PDD, Parti pour la Démocratie), il est persuadé que les progrès liés à l’ère numérique seront la clé de nombreuses problématiques. C’est pourquoi il est à l’origine du “Congrès du futur” qui se déroule chaque année à Santiago, autour de thèmes très projectifs.

Relations commerciales

Chi8Vive de la Chilicon Valley !

Entouré de la dynamique équipe de Startup Chile, un incubateur de start-up lancé en 2010 sous le gouvernement Pinera, par les ministères de l’Economie, des Affaires étrangères et de l’Intérieur.

Ce programme a été créé pour attirer les jeunes porteurs de projets liés au numérique, qu’ils soient chiliens ou étranger. Du reste, 10% de ces entrepreneurs venant de tous les horizons (70 pays) restent au Chili.

De la phase de prototypage à celle du capital-développement, Startup Chile offre des facilités administratives, des financements à taux attractifs et des conseils personnalisés (formation, mentoring…).

Le succès de Startup Chile en dix ans (1200 jeunes pousses, 3000 entrepreneurs…) a inspiré de nombreux pays, y compris la France. Près de 50 pays ont adopté un système comparable !  www.startupchile.org

Chi15Réunion avec les CCEF

Accueilli à la Résidence par Emmanuel Pineda, premier conseiller de l’ambassade, j’ai eu l’occasion d’échanger avec la section chilienne des conseillers du commerce extérieur de la France, présidée par Louis des Cars.

La section chilienne des CCEF (13 membres actifs et 7 honoraires) m’a permis de faire un tour d’horizon des opportunités offertes par le pays. Nos entreprises peuvent assurément se distinguer dans les secteurs de l’énergie, de l’agro-alimentaire, de la chimie-pharmacie, de la défense, de la gestion des déchets et de la construction.

Chi16terCCI franco-chilienne

Visite de la chambre de commerce et d’industrie franco-chilienne, présidée par Jean-Marc Besnier qui est également conseiller consulaire pour le Chili.

Si elle est la plus ancienne chambre bilatérale au Chili (1884), elle représente la troisième chambre bilatérale en taille, derrière l’Allemagne et l’Espagne, et devant la Grande-Bretagne.

Jean Ramos, ancien directeur de la Chambre, a remarquablement animé notre réunion autour d’une dizaine de collaborateurs. Tous s’efforcent de faciliter le développement des 272 membres, au trois-quarts des PME.

En guise de promotion nationale, au début de chaque mois de novembre, la “Semaine de France” est devenue incontournable avec son village de France et ses animations qui accueillent 3000 personnes, avant un grand diner de gala avec spectacle. On dit que c’est l’événement de networking le plus couru de Santiago.

Afin d’augmenter la visibilité de leurs membres, les acteurs de la CCI franco-chilienne organisent des opérations en partenariat avec d’autres chambres de commerce francophones. www.camarafrancochilena.cl

Marie-Christine Haritçalde a mis en valeur le service Ressources humaines de la Chambre qui accompagne les entreprises afin de faciliter le recrutement de leurs collaborateurs.

Ce service Emploi parvient à placer chaque année une bonne centaine de personnes, dont une trentaine de stagiaires !

Chi12Réception de la communauté d’affaires

(à l’image) Emmanuel Pineda, premier conseiller à l’ambassade de France au Chili, a organisé une réception de la communauté d’affaires et des responsables d’association.

Les discussions ont été passionnantes à la Résidence de France. Les principaux domaines d’activité des entrepreneurs indépendants sont les métiers de bouche, l’horticulture et le domaine vinicole.

Pour leur part, les grands groupes génèrent beaucoup expatriés et jouent de leur expertise dans les secteurs stratégiques pour le Chili, tel que l’eau ou l’énergie. Les Aéroports de Paris ayant remporté l’appel d’offres pour l’aéroport de Santiago, on attend une centaine de nouvelles familles françaises.

Communauté française

CP_OCRéunion au consulat

Le consul Carl Poirier (à l’image) m’a présenté les services du consulat, avant de conduire une réunion avec ses différents agents.

La communauté française au Chili a presque doublé en 10 ans, atteignant près de 11.000 inscrits. 2/3 d’entre eux sont binationaux. Autre chiffre significatif : 65.000 touristes français visitent le Chili chaque année.

Nous avons pu faire un tour d’horizon de tous les points à améliorer pour offrir un service administratif de qualité à nos compatriotes. Il y a unanimité pour considérer que les certificats de vie sont chronophages, que la Valise Itinera mérite toutes les critiques ou que le dispositif de recueil des passeports à Santiago est complètement obsolète.

Chi10Un système de prise de rendez-vous en ligne a été mis en œuvre en septembre 2012. Cet effort s’est poursuivi par un rafraichissement complet des locaux et le recrutement d’un agent d’accueil bilingue aux fonctions élargies. En effet, seul un quart de nos compatriotes au Chili parle français…

Je remercie Carl Poirier, parfait dans son rôle d’animateur d’équipe, qui m’a permis un dialogue direct et franc avec les agents du consulat.

Chi17Visite de la Maison de France (UFC)

(g. à d.) Marie-Christine Haritçalde, Olivier Cadic, Liliane Blin, présidente de Aide française, Dimitri Weiler, président de l’UFC (UFE).

L’UFC est une association liée à l’UFE (Union des Français de l’étranger) qui possède les locaux de la “Maison de France”, achetée à l’origine par Henriette Haritcalde, la mère de Marie-Christine.

Ce lieu est le point de rendez-vous de nombreuses associations.

Nous avons été reçus par Dimitri Weiler, président de l’UFC qui nous a présenté les moyens mis à disposition pour organiser des événements nombreux et variés (conférences, opérations festives, après-midi pour les enfants, 14 juillet…). L’UFC apporte par ailleurs son appui aux institutions françaises locales de bienfaisance.

Chi18bisRencontre avec les associations françaises

(g. à d.) Daniel Colas (ADFE), Karine Riffaud (Dames françaises de la Bienfaisance), Liliane Blin (Aide Française), Olivier Cadic, Aurélie Da Silva (Santiago Accueil), Marie-Christine Haritçalde (UFE) et Dimitri Weiler (UFC).

A l’ambassade de France, les associations françaises ont été invitées à une table ronde, autour du consul Carl Poirier et des conseillers consulaires au Chili, Marie-Christine Haritçalde et Daniel Colas.

Comme on l’observe dans beaucoup de pays, ces associations apportent une aide à nos compatriotes dans le besoin, mais il règne au Chili une excellente entente entre tous ces acteurs de la solidarité. Le bal du 14 juillet en est une brillante illustration. Il est organisé par toutes les associations au bénéfice des pompiers bénévoles de Santiago. Plus de 1200 personnes s’y rendent.

Soulignons le travail des Dames françaises de la Bienfaisance qui appuient de nombreuses œuvres caritatives depuis 80 ans, et celui de l’Aide Française, créée en 1952, qui gère un foyer français pour personnes âgées. Son patrimoine immobilier et mobilier lui permet d’offrir des taris bas et de prendre en charge des pensionnaires confrontés à de sérieuses difficultés financières.

Enseignement

Chi13Lycée Antoine de Saint-Exupéry – Site de Vitacura

(g. à d.) Jean-Claude Reith, conseiller de coopération et d’action culturelle ; Charles-Henry Chenut, VP des CCE ; Régis Haudecoeur, proviseur ; Olivier Cadic ; Marie-Christine Haritçalde, conseillère consulaire pour le Chili

Classé 17ème établissement du Chili pour ses résultats au PSU (diplôme chilien équivalent au bac pour entrer à l’université), le lycée Antoine de Saint-Exupéry affiche 100% de résultat au Bac pour les 120 élèves qui l’ont passé. A noter que 80% d’entre eux ont reçu une mention ! Presque un sur deux poursuivra ses études en France.

Sur le site n°1 de Vitacura, inauguré en 1959, 2343 élèves se répartissent en 95 classes, allant de la maternelle à la terminale.

Chi13bisDepuis 1973, c’est la “Corporacion Educacional Alianza Francesa de Santiago”, une association à but non lucratif, qui assure la gestion financière du lycée, tandis que l’AEFE en assume la responsabilité pédagogique. L’association est présidée par Paul Miquel Aguayo.

J’ai eu l’opportunité d’avoir deux réunions de travail : la première avec les parents d’élèves et la seconde avec les représentants des enseignants. Les parents déplorent que les frais de scolarité aient doublé en 10 ans et les enseignants manifestent leur inquiétude face à l’absence de création de postes de résidents. On a en effet besoin de professeurs de l’Education nationale pour accompagner le développement constant des effectifs.

Chi14Lycée Antoine de Saint-Exupéry – Site de Chamisero

Pour faire face à l’augmentation régulière du nombre d’élèves et à l’allongement des listes d’attente, l’ambassadeur de France au Chili a demandé l’ouverture d’un second site.

Le comité de gestion du lycée a procédé à l’acquisition d’un terrain de 6,3 hectares sur le site de Chamisero en 2010. L’école maternelle a ouvert ses portes en mars 2013, puis ce fut le tour de l’école élémentaire en mars 2015. L’ouverture du bâtiment pour le secondaire est programmée pour mars 2019.

Site2685 élèves occupent actuellement ce nouvel établissement qui a permis au lycée de passer de 2056 élèves en 2008 à 3028 en 2016, m’a indiqué Marie-Christine Haritçalde. Une progression de 50% en l’espace de 8 ans!

Félicitations à tous les acteurs qui ont imaginé et concrétisé cette belle croissance.

Enfin, on remarque qu’au Chili, les représentants des parents d’élèves des 6 lycées (6000 élèves au total) travaillent de manière collaborative à travers des réunions régulières.

Culture

Chi11Institut français de Santiago

En compagnie de Jean-Claude Reith, conseiller de coopération et d’action culturelle, et de Charles-Henry Chenut, VP des CCE, j’ai visité l’Institut français.

La particularité de cet institut est d’assurer, à la fois, la mission traditionnelle de diffusion de la culture française et la fonction d’enseignement de notre langue aux adultes, rôle habituellement dévolu aux Alliances françaises.

L’Institut affiche 1800 inscrits aux cours de langue et enregistre 950 examens du DELF/DALF, dont la moitié sur Santiago.

A noter que l’Institut a développé un cours dédié aux professeurs de français langue étrangère.

Chi11bisParmi les priorités de la coopération française figure le renforcement de l’interaction entre nos universités, nos centres de recherche et nos entreprises.

Le Chili abrite déjà 12 structures de recherche du CNRS et de l’IRD. D’autre part, 3 centres d’excellence cofinancés par l’Agence d’appui au développement (CORFO) sont franco-chiliens et pilotés par l’INRIA (pour les NTIC), la DCNS (énergies marines renouvelables) et Laborelec (filiale d’Engie ; efficacité énergétique).