Accueil      En circonscription      Sénat      Bilan de mandat      Revue de Presse          Parcours      Contact     
    

En circonscription au Gabon (1/2) – Libreville (26-28 fév. 2017)

Lors de cette première visite au Gabon, mon objectif était double. Tout d’abord, me faire ma propre idée sur la situation politique du pays, six mois après une élection présidentielle controversée. Ensuite, analyser les opportunités offertes par le Gabon pour favoriser nos échanges commerciaux.

J’ai eu l’honneur et le privilège d’être reçu par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. J’ai également rencontré Jean Ping, son principal rival lors de l’élection présidentielle.

Ce fut très intéressant d’entendre la volonté manifeste du président de rassembler chacun pour progresser pacifiquement vers davantage de transparence et de démocratie. Cette approche est partagée par le président du Sénat, Lucie Milebou-Aubusson, et par Faustin Boukoubi, secrétaire général du Parti Démocratique Gabonais (PDG). Mais Jean Ping s’y refuse absolument, craignant de légitimer ainsi un pouvoir qu’il conteste.

Avec Lucie Milebou-Aubusson, président du Sénat et notre ambassadeur Dominique Renaux

Par ailleurs, j’ai rencontré bon nombre d’entrepreneurs français à Libreville et à Port-Gentil. Leur réussite est exemplaire. Mais ils subissent une conjoncture générale morose. La chute des cours du pétrole oblige l’économie gabonaise à trouver des chemins de diversification. J’ai suggéré la création d’une chambre de commerce bilatérale pour faciliter l’implantation de nos PME sur ce marché.

Je remercie notre ambassadeur Dominique Renaux pour m’avoir aidé à faire mon programme et d’avoir facilité ce déplacement.

Politique

Rencontre avec le président de la République

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, m’a  reçu en audience le 28 février. Nous avons évoqué la coopération entre le Gabon et la France et les divers défis auxquels est confronté son pays, comme la diversification de l’économie dépendante du pétrole ou la transformation des matières premières.

Nous avons évidemment abordé les suites de l’élection présidentielle, ainsi que la préparation des législatives de juillet 2017. Pour sortir du blocage politique, le président m’a exposé son projet de dialogue national ouvert à tous, dans le but de préserver la paix civile et la cohésion nationale. A terme, c’est tout le processus électoral, dont le financement des partis, qui doit être révisé. Déjà, 50 partis sur 54 ont  accepté d’y participer, auxquels s’ajoutent des ONG.

Comme l’a résumé Infos Gabon j’ai “salué la volonté du président gabonais d’organiser un dialogue politique inclusif et sans tabou qui permettra à tous les Gabonais, sans exclusive, d’échanger sur la marche du pays”.

Médias :

– L’Union : Activités présidentielles : Olivier Cadic échange avec Ali Bongo Ondimba. Lien
– Dworaczek Bendom : Le sénateur français Olivier Cadic reçu par M. Ali Bongo Ondimba. Lien
– Gabon Mediatime : Ali Bongo reçoit Olivier Cadic, sénateur des Français de l’extérieur. Lien
– Infos Gabon : Dialogue politique au Gabon : Olivier Cadic soutient Ali Bongo. Lien

Rencontre avec le chef de l’opposition

Jean Ping est un homme de grande qualité. Il a accompli un remarquable parcours et exercé des grandes responsabilités nationales et internationales.

Il s’estime spolié de sa victoire à la présidentielle d’août dernier et n’a aucune intention de dialoguer avec le président dont il ne reconnaît pas la légitimité.

Les recours légaux étant épuisés, M. Ping défend la perspective d’un bras de fer entre le pouvoir et le peuple gabonais. Il pense que dialoguer serait trahir ses militants. J’ai entendu sa frustration et respecte son choix.

Rencontre avec le président du Sénat

Au Sénat (à l’image) rencontre avec son président, Lucie Milebou-Aubusson, épouse Mboussou, le 28 février dernier.

Le président a manifesté une volonté sans faille de faire aboutir le dialogue politique national avec l’objectif de rassembler tous les Gabonais qui maitrisent chacun l’art de la palabre, rappelle-t-il. A cette occasion, il serait aussi souhaitable de limiter le nombre et la durée des mandats. Le pays doit préparer des prochaines législatives incontestablement transparentes, soutient Mme Milebou-Aubusson.

Nous avons également considéré nos échanges commerciaux bilatéraux, second objet de mon déplacement.

Médias :

VIDEO – Reportage de aLibrevilleTV (Journal de 20h) : rencontre avec Lucie Milebou-Aubusson, président du Sénat. Lien

 

Rencontre avec le Parti démocratique

Entretien avec Faustin Boukoubi, secrétaire général du Parti Démocratique Gabonais (PDG). L’élection présidentielle a fait apparaître un pays divisé et il faut absolument apaiser le climat, estime-t-il. Afin de sortir de l’impasse politique, chacun s’accorde à penser que le cadre institutionnel doit être rapidement réformé.

Pour y parvenir pacifiquement, il va falloir faire preuve de responsabilité et de pragmatisme. M. Boukoubi analyse la situation avec beaucoup de sagesse et souhaite que le pays se rassemble pour surmonter ses difficultés par le dialogue et le consensus, sans influence extérieure.

Le prochain objectif doit être la tenue d’élections législatives dont le résultat soit clair.

Entrepreneuriat

Réunion d’entrepreneurs

Dans un contexte de chute des prix du pétrole qui a induit une détérioration des conditions macroéconomiques du pays et la diminution des échanges commerciaux, notre balance commerciale reste néanmoins excédentaire.

Le chiffre d’affaires des entreprises françaises au Gabon est aussi élevé qu’en Côte d’Ivoire, ce qui est un bon critère de référence et démontre les potentialités du pays. La montée en puissance des entreprises chinoises et indiennes représente un défi pour les années à venir.

Au quotidien, la principale difficulté est le niveau d’impayés qui menace parfois l’existence des entreprises. Le respect des engagements financiers de l’Etat gabonais est réclamé pour éviter de fragiliser les sociétés qui ont investi et travaillent dans le pays.

Communauté française

Consulat général

Jacqueline Lorelle, consule générale, m’a présenté son équipe et exposé les services offerts à nos 10.568 compatriotes inscrits à fin 2016.

On relève traditionnellement deux catégories de Français installés au Gabon : ceux qui sont employés par nos grandes entreprises et les entrepreneurs, généralement installés de longue date.

En parallèle, une nouvelle catégorie d’expatriés estampillés « internet » se développe rapidement. Pas question de geek, mais plutôt de retraités qui ont trouvé une (jeune) compagne sur les réseaux sociaux et décident de vivre avec elle au Gabon.

Réception à l’ambassade

Dominique Renaux, notre ambassadeur, a organisé une soirée réunissant notre communauté. J’ai eu le plaisir d’y rencontrer Joëlle Valeri, conseillère consulaire Gabon, pour qui les affaires sociales restent une priorité. Ce médecin veille à ce qu’aucun compatriote ne soit oublié.

Face au climat de tension et aux difficultés économiques, nos compatriotes ressentent que “des gens sont à bout”, mais aussi qu’ils ne croient à pas un homme salutaire pour les conduire vers la prospérité et la sécurité.

Enseignement français

Lycée Blaise Pascal

A Libreville, le collège-lycée Blaise Pascal accueille 1213 élèves. Cet établissement conventionné avec l’AEFE s’étend sur une superficie de 23.000 mètres carrés sur lesquels sont construits cinq bâtiments, une cafétéria, des espaces sportifs et un gymnase.

Le proviseur Jean-Luc Vidal se félicite que les résultats au baccalauréat ne cessent de s’améliorer. En 2016, le taux de réussite était de 97%.

Culture française

Institut français de Libreville

L’Institut français du Gabon (IFG), dirigé par Bénédicte Deschamps, parvient à maintenir une offre culturelle remarquable et un débat d’idées riche, malgré la baisse de sa subvention.

Ses chiffres de fréquentation parlent d’eux-mêmes : + de 5000 visiteurs supplémentaires en 2016 par rapport à 2015 (pour un total de 31000). Des résultats encourageants, d’autant que l’IFG n’avait pas pu programmer le moindre événement pendant plus de deux mois, du fait du contexte électoral gabonais.

Soulignons enfin l’importance accordée au jeune public dans la programmation.

Rapport sur la prise en charge de compatriotes handicapés dans des établissements situés à l’étranger

Mon collègue Philippe Mouiller a présenté devant notre commission des Affaires sociales (CAS), le 14 décembre, un excellent rapport concernant la “Prise en charge de personnes handicapées dans des établissements situés en dehors du territoire national”.

Philippe Mouiller, sénateur des Deux-Sèvres, s’est interrogé sur les possibilités d’améliorer l’offre médico-sociale en France pour empêcher le départ contraint de personnes handicapées hors de nos frontières et loin de leurs familles.

Qui sait que près de 6800 personnes handicapées françaises, dont 1451 enfants, vivent dans un établissement médicosocial en Wallonie, faute de place dans nos établissements spécialisés ?

Caroline Laporte, conseillère consulaire UDI en Belgique, très engagée sur les questions du handicap m’avais permis de rencontrer Isabelle Resplendino, déléguée en Belgique de l’association Autisme France.

J’avais recommandé à notre commission d’auditionner Isabelle, ce qui fut fait.

Vous trouverez ci-dessous mon échange avec le Rapporteur en commission et un lien vers le rapport.

Olivier Cadic. – “En tant que sénateur représentant les Français de l’étranger, je peux témoigner de l’importance de ces sujets pour nos concitoyens expatriés. On parle très rarement de ces départs à l’étranger et j’espère que votre rapport leur apportera la notoriété nécessaire. Vous n’avez pas mentionné la question du personnel français employé par les établissements belges. Ils m’ont fait part des avantages importants que le travail en Belgique présentait sur la France. Peut-on envisager une amélioration du travail des éducateurs et des personnels spécialisés en France ? De façon générale, je rejoins Dominique Watrin sur les différences culturelles entre les deux pays concernant la perception du handicap.

Vous avez évoqué les plans de créations de places. Vous paraissent-ils assez ambitieux et de nature à véritablement endiguer le phénomène ? Sur la question des normes, j’entends bien l’inquiétude de Claire-Lise Campion sur la dérégulation excessive, mais je suis convaincu qu’il va nous falloir évoluer vers moins d’entraves administratives.

Philippe Mouiller, rapporteur. – Pour répondre à Olivier Cadic, il est vrai que le personnel éducateur en Belgique est mieux responsabilisé, mieux payé pour les plus spécialisés d’entre eux et leur formation universitaire est moins coûteuse. Nous pouvons avoir certaines inquiétudes quant au départ des professionnels de la prise en charge dans les départements frontaliers, qui risquent de créer de véritables « déserts médico-sociaux ».

Concernant les créations de places, on estime à 500.000 le nombre de personnes atteintes d’autisme en France. Si l’on retient que, sur la programmation 2016-2019, environ 4.500 places d’établissements et de services leur sont réservées, on mesure la disproportion des besoins et de l’offre disponible.

  • Le rapport dans son intégralité peut être consulté ICI.
  • La synthèse du rapport peut être consultée ICI.

Lien vers le commentaire d’Isabelle Resplendino sur son blog :
http://desmotsgrattent.blogspot.be/2016/12/40-propositions-du-senat-pour-les.html

En Circonscription au Sénégal – Dakar et Saly (4 au 6 nov. 2016)

En provenance du Burkina Faso, j’ai bénéficié d’un exceptionnel programme de rencontres au Sénégal qui m’a conduit de Dakar à Saly, en passant par l’île de Gorée ou la réserve de Bandia.

J’adresse ma sincère reconnaissance à Olivier Serot Almeras, consul général, à Véronique Brigaud et Nicolas Soyere de l’UFE Sénégal qui m’ont accompagné durant mes déplacements.

Communauté française

ufe2UFE-Sénégal

Forte de plus de 400 membres, la section Sénégal de l’UFE Monde fait partie des belles représentations du réseau.

Je remercie très sincèrement le bureau de l’UFE qui m’a organisé un programme de rencontres inoubliable : soirée avec les adhérents à Dakar, déplacement à Saly et déjeuner dans la réserve animalière de Bandia, puis excursion le dimanche sur l’île de Gorée qui a vu partir pour les Amériques, pendant plus de trois siècles, les Africains réduits en esclavage.

Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, Gorée est jumelée avec la ville de Drancy dont le maire est Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI !

ufe1Mon grand regret est d’avoir manqué Alain Floriet, président de l’UFE Sénégal. Il s’était beaucoup investi pour organiser mon déplacement, mais il a retenu par un deuil familial.

A Nicolas, Véronique, Philippe, Leslie, Alain, Lou et sans oublier Gérard Senac (pdg d’Eiffage Sénégal), un grand merci pour votre amicale présence.

senegal_ambRéunion à l’ambassade

Petit-déjeuner avec l’ambassadeur Christophe Bigot (à l’image), le général Pascal Facon, commandant des éléments français du Sénégal (EFS) et des chefs de service. Nos entretiens ont porté sur le développement de nos relations économiques bilatérales avec le Sénégal. La France est un partenaire économique majeur à travers son aide publique au développement et ses entreprises.

reunionRéunion du conseil consulaire

Réunion consulaire au consulat autour du consul général Olivier Serot Almeras en compagnie des élus consulaires Gérard Senac (AFE), Balkis Kaouk, Hassan Bahsoun et Jean-Charles Pretet.

Afin de compléter le tour de table pour commenter les attentes d’une population comprenant 25.000 inscrits dont 50% de binationaux, diverses associations étaient représentées dont l’UFE Sénégal par Véronique Brigaud et Nicolas Soyere.

Le consulat reçoit chaque année 50.000 personnes dont 5.000 au service social. Chacun s’accorde à reconnaître que la langue française est en perte de vitesse et qu’il faut réagir.

Gérard Sénac a pointé l’importance de se donner les moyens de lutter face à la pression des entreprises chinoises. La France doit offrir des moyens financiers pour permettre à ses entreprises de se battre à armes égales.

Face aux sollicitations de toutes sortes (aide à la scolarité, aides sociales…), les participants réclament que l’on fasse confiance aux acteurs de terrain, alors que l’habitude veut que l’on cherche à tout gérer depuis Paris.

def2Journée Défense et Citoyenneté

A l’image avec le capitaine de vaisseau Eric Lavault, commandant du “Dixmude”.

En présence d’Olivier Serot Almeras, consul général, j’ai eu le plaisir d’introduire la Journée de défense et citoyenneté (JDC) devant de jeunes compatriotes âgés de 16 ans.

L’événement s’est déroulé à bord du Dixmude, bâtiment de projection et de commandement (BPC) de type Mistral de la Marine nationale française.

Nous avons, ensemble, rendu hommage au maréchal des logis Fabien Jacques, décédé en opération au Mali, quelques jours auparavant.

Nos forces armées agissent chaque jour pour servir la liberté. La JDC est une journée qui permet de rappeler aux jeunes adultes que cette liberté a un prix.

Cette rencontre fut l’opportunité d’échanger avec le capitaine de vaisseau Eric Lavault sur les missions de notre Marine française en Afrique de l’Ouest.

ch2Christian, consul honoraire à Saly

Visite de l’agence consulaire de Saly, compagnie de Véronique Brigaud, secrétaire générale de l’UFE Sénégal et de Nicolas Soyere, trésorier de l’association.

Nous avons été reçus par Christian Langlois, consul honoraire (au centre de l’image), qui est un entrepreneur breton spécialisé dans la pêche.

Christian a construit à ses frais son agence consulaire. 30 à 40 personnes s’y pressent à chaque permanence. Quatre bénévoles aident Christian à répondre aux situations les plus diverses, depuis les touristes en perdition par suite d’annulation de vol jusqu’aux cas sociaux lourds.

Christian est à l’image de tous les consuls honoraires qui font honneur à notre pays, car ils donnent tout sans rien attendre en retour.

ch3Relais bénévoles de l’Administration, les consuls honoraires participent au maillage de la présence française dans près d’une centaine de pays et parfois dans des zones très isolées.

Cette année encore le gouvernement a rogné leur maigre budget de fonctionnement.

Christian m’a raconté qu’il devait apporter de la glace deux fois par jour pour maintenir les corps de nos compatriotes décédés, avant leur rapatriement. Lassé, il a décidé de financer la morgue de Mbour pour la remettre en état.

Il faut avoir l’esprit entrepreneur et philanthrope pour tenir ce poste.

Entrepreneuriat

eiffageEiffage

Dirigé au Sénégal par Gérard Sénac conseiller consulaire et AFE, le groupe Eiffage a obtenu la construction et la concession d’une autoroute à péage entre Dakar et Diamniadio, ouverte en 2013.

Superbe réussite qui témoigne d’un savoir-faire français, non seulement dans la construction mais également dans l’exploitation pour permettre aux usagers de se déplacer en toute sécurité.

350 personnes travaillent à l’entretien de l’infrastructure. Cette autoroute a permis un véritable déplacement de la population qui a construit et déménagé à l’extérieur de Dakar. Le trafic dépasse déjà toutes les prévisions. Un seul problème, les gens n’adaptent pas leur conduite à l’autoroute. On compte 60 accidents et 450 pannes par mois sur le tronçon de 60 kilomètres géré par Eiffage.

clos1Clos des Baobabs

Entrepreneur dans le secteur informatique, président tout aussi entreprenant du comité de gestion du lycée français Jacques Prévert, François Normant avait besoin d’un challenge supplémentaire : la culture de la vigne.

Prudent et méticuleux, il a commencé par planter différents cépages afin d’observer comment ils s’adaptaient au climat local, assez éloigné de celui de la France. Au résultat, c’est le Grenache qui offre les meilleures perspectives et qui donne un vin rouge puissant et généreux.

Le clos des Baobabs est né. C’est le premier vignoble d’Afrique de l’Ouest !

neti2Neticoa

Chez Neticoa (g. à d.) : Anaïs Gueye, service économique de l’ambassade ; Papa Birame Sene, directeur général franco-sénégalais ; Olivier Cadic ; Malick Gueye, directeur du développement

Visite de la société Neticoa qui se présente comme un “industriel du numérique”, spécialiste du développement d’applications logicielles.

Les deux directeurs que nous avons rencontrés partagent un enthousiasme et une fraicheur qui sont souvent le propre des start-up. Papa Birame Sene et Malick Gueye se flattent d’avoir fait leur études en France et de promouvoir nos entreprises au Sénégal.

Neticoa Sénégal est une filiale d’Evoa, groupe franco-africain créé en 2009 et basé à Rennes, qui accompagne et promeut tout projet d’entreprise créateur d’emplois et de valeur ajoutée en Afrique de l’ouest et en France dans un esprit de co-développement.

Malik Gueye est également le relais local de Bretagne Commerce International, une association d’entreprises mobilisées à l’international.

sene1Senemeca

Senemeca est une PME de 80 personnes dirigée par Bruno Paret (à gauche sur l’image).

Réputée sur le marché de la mécanique de précision, on peut faire appel à Senemeca pour réparer un crochet de traction d’avion, un arbre treuil de navire de pêche, une poulie ou encore lui demander de fabriquer un élément à partir d’un plan.

Senemeca réalise 50% de son chiffre à l’export et travaille aussi bien pour les entreprises que les particuliers.

sene2Bruno et moi avons au moins un point commun : nous avons créé notre entreprise en 1982.

Bruno est l’archétype du battant. Il juge ses compatriotes de métropole un peu trop casaniers, voire trop gâtés par un marché intérieur qui freine leur appétit de conquête de marchés étrangers. Et pourtant, les opportunités existent… même si personne ne vous attend évidemment. Pour aider les entrepreneurs qui font le pas, Bruno préside le réseau des CCE Sénégal (Conseillers du commerce extérieur).

Culture française

if7Institut français

En plein centre de Dakar, l’Institut français est un lieu de référence pour les événements culturels.

L’endroit se distingue aussi par une superbe médiathèque.

A l’image, la scène du théâtre modulable pour permettre tous types de représentations.

Dotée de plusieurs salles de cours, l’Institut français n’oublie pas sa mission de développement de la francophonie.

Enseignement français

aime3École Aimé Césaire (Dakar)

Visite de l’école Aimé Césaire en compagnie de Balkis Kaouk, conseillère consulaire (à l’image), qui accueille les élèves de la maternelle à la primaire.

Cette école a la particularité d’être bilingue français-anglais. Elle attire naturellement une clientèle internationale, dont les enfants parlent déjà l’anglais.

aime4Malheureusement, les élèves ne peuvent plus poursuivre leurs études bilingues au lycée Jean Mermoz de Dakar, établissement en gestion directe de l’AEFE, puisque celui-ci renoncé au bilinguisme en 2014 pour des raisons de coût…

Il existe cependant une solution alternative à Dakar, grâce à une école internationale non homologuée qui propose un enseignement secondaire bilingue.

J’ai félicité la directrice de l’école Aimé Césaire pour son choix stratégique d’offrir un enseignement bilingue, gage d’avenir pour les enfants.

cobe7École Alloys Cobé (Dakar)

Visite de l’école Alloys Cobé, dirigée par Mme MF Senghor, qui accueille les enfants de la maternelle jusqu’en classe de 3ème.

Les “Filles du Saint-Cœur-de-Marie” de Dakar est la première congrégation autochtone d’Afrique Subsaharienne, fondée par Monseigneur Alloys Kobes (1849-1872).

L’école ambitionne de former des citoyens en phase avec les réalités du monde et profiter de la diversité des horizons géographiques et culturels des élèves pour leur apprendre à vivre ensemble.

Une deuxième classe de 6ème a été ouverte à la rentrée. La montée des cohortes nécessitera l’ouverture d’une nouvelle classe de 5ème l’an prochain et ainsi de suite.

cobe5Cet établissement en pleine croissance a déjà entrepris des travaux d’agrandissement sur un terrain d’un hectare.

J’ai été charmé par de jolies tables en bois, avec casiers intégrés, alignées dans certaines classes. Il m’a été répondu qu’elles avaient été fabriquées sur place, mais que l’inspecteur pédagogique exigeait que les tables des élèves soient désormais importées afin de satisfaire aux critères d’homologation…

Je ne fais pas de commentaires mais je n’en pense pas moins !

jp5Lycée français Jacques Prévert (Saly)

Visite du lycée français Jacques Prévert de Saly qui accueille plus de 300 élèves de la maternelle à la terminale.

J’ai été accueilli par Quentin Duvauchelle, proviseur et François Normant, président du comité de gestion. Ils m’ont présenté leur école qui affiche complet.

jp2La salle informatique et la salle des serveurs révèlent parfaitement que l’établissement scolaire dispose d’infrastructures de premier plan.

L’école est localisée à Saly, une station balnéaire située à 70 kilomètres au sud de Dakar et à 30 kms du futur aéroport international de la capitale.

Les demandes d’inscriptions devraient progresser en même temps que la population française attendue au cours de ces prochaines années.

En circonscription en Estonie – Tallinn / 24 oct. 2016

esto_amb1Je remercie Claudia Delmas-Scherer, ambassadrice de France en Estonie depuis quelques semaines seulement, d’avoir facilité mon déplacement et permis de rencontrer des parlementaires estoniens.

L’adhésion de l’Estonie à l’UE en 2004 et son adoption de l’euro en 2011 ont accéléré le rapprochement entre nos deux pays. 265 compatriotes ont fait le choix de vivre dans ce pays qui se trouve à la même latitude que l’Alaska.

Les finances publiques de l’Estonie sont exemplaires. En 2015, l’Estonie affichait un taux d’endettement public de 9,7% et dégageait un excédent budgétaire de 0,4%. Le taux de chômage s’établit à 6,2%.

La vieille ville de Tallinn, aux anciens remparts remarquablement conservés, a conclu un jumelage avec la ville de Carcassonne, qui s’incarne à travers des  activités de coopération culturelle et par un volet dédié à la formation professionnelle (métiers de l’hôtellerie).

Politique

esto_dinerhlDîner parlementaire (Russie et Brexit)

Notre ambassadrice, Claudia Delmas-Scherer, a organisé un diner pour me permettre d’échanger avec des parlementaires estoniens, notamment sur ces deux sujets d’actualité : les sanctions économiques de l’UE envers la Russie et la position de l’Estonie au sujet du Brexit.

A cette occasion, j’ai eu l’opportunité d’échanger longuement avec Anne Sulling, ancienne ministre du Commerce extérieur de l’Estonie, membre du Parti de la réforme (centre droit libéral).

Son parti dirige une grande coalition gouvernementale réunissant les sociaux-démocrates et le parti conservateur Union Pro Patria et Res Publica (IRL). Les élus du Parti de la réforme siègent au sein de l’ADLE avec l’UDI au parlement européen.

Tout comme Andres Herkel, président du Parti libre (conservateurs – groupe PPE au parlement européen), Anne Sulling réclame un renforcement des sanctions de l’UE envers la Russie pour imposer la fin du conflit en Ukraine. Jeune femme brillante et parfaitement francophone, elle affiche également sa solidarité avec la position européenne sur le Brexit : pas question de transiger avec les Britanniques pour leur offrir un accord qui aurait pour effet de restreindre la liberté de circulation, tout en leur permettant d’accéder au Marché unique.

A contrario, la représentante du Parti du centre, mené par le russophone Edgar Savisaar, affichait sa proximité avec Russie Unie, le parti de Vladimir Poutine. Elle a développé des positions européennes de repli très proches de celles des nationalistes. Ce parti positionné au centre-gauche s’appuie sur l’électorat russophone (25% de la population). Isolé sur la scène estonienne, le Parti du centre est tenu à l’écart de toute participation au gouvernement de coalition. Tout comme le Parti de la Réforme, il siège aussi au sein de l’ALDE avec l’UDI au parlement européen.

Economie

esto_num1e-Estonia Showroom

(g. à d.) Olivier Cadic ; Indrek Onnik, project manager ; Jennifer Lacoste, consule de France en Estonie.

En compagnie de notre consule Jennifer Lacoste, j’ai découvert les innovations proposées par l’administration estonienne, exposées à l’e-Estonia showroom.

Dans ce centre de démonstration, Indrek Onnik nous a fait une présentation complète de la simplicité des démarches et des fonctionnalités de la carte d’identité numérique.

En 2014, l’Estonie a été le premier pays au monde à offrir une « e-résidence » aux ressortissants de pays tiers. Ceux-ci ont dès lors accès à certains services en ligne, comme s’ils étaient des citoyens estoniens (création d’entreprises, opérations bancaires, signature numérique sécurisée, etc…).

esto_num2L’Etat estonien a pour objectif d’enregistrer 10 millions d’e-Estoniens à horizon 2025 (soit près de 8 fois sa population actuelle). Il compte déjà 13.000 e-résidents.

Pour les entreprises, le pays offre des conditions fiscales avantageuses : flat tax de 20% depuis le 1/1/2015, considérant que l’impôt sur les sociétés ne doit taxer que les dividendes et non pas les bénéfices ! 940 entreprises ont été déjà créé des sociétés virtuelles afin de faire des affaires dans l’UE… sans résider en Estonie.

A ce titre et en prévision du Brexit, une page d’information dédiée aux entrepreneurs britanniques explique comment faire en sorte que leur entreprise bénéficie de l’environnement virtuel offert par l’Estonie pour commercer dans l’UE, tout en demeurant au Royaume-Uni.

Entrepreneuriat

esto_cci2Chambre de commerce

(g. à d.) Jennifer Lacoste, consule de France ; Olivier Cadic ; Jean Michel Enard vice-président et cofondateur de la Chambre de commerce franco-estonienne ; Pascal Millard. chargé d’études économiques à l’ambassade

Arrivé en Estonie en 2012, Jean-Michel Enard a rêvé de rassembler les entrepreneurs français installés en Estonie au sein d’une chambre de commerce. Ce rêve s’est transformé en réalité l’été dernier lorsque la Chambre de commerce suédoise a appuyé son initiative et l’a accueilli en son sein.

Une personnalité hors du commun l’a soutenu dans sa démarche : Anders Edman, président de la Chambre suédoise et de la Fédération des chambres suédoises à l’étranger. Anders est devenu président de la nouvelle Chambre franco-estonienne. Ce suédois parle 11 langues, dont le français.

esto_cci1Jean-Michel a également pour modèle la réussite de la Chambre de commerce franco-lituanienne et il compte s’inspirer de l’action efficace du conseiller consulaire Geoffrey Party, installé à Vilnius.

Lui-même importateur de vins français en Estonie, Jean-Michel se réjouit de compter déjà JC Decaux et Vini food parmi les membres de la Chambre. Il a recensé et contacté toute une liste de membres potentiels de l’acabit de Renault, St Gobain, Paul Ricard ou Schneider…

Longue vie à la Chambre de commerce franco-estonienne !

esto_eo2Société française Eolane

Créé en 1992, le groupe Eolane, leader sur le marché des services industriels en électronique, compte parmi les (trop) rares success-stories françaises du secteur électronique. Il emploie 3500 personnes dans le monde, dont plus de 2000 en France.

Eolane a racheté en 2012 une unité de production du finlandais Elcoteq, afin d’accompagner localement la demande de ses clients.

esto_eo1Philippe Jego est arrivé l’an dernier pour diriger cette unité de production qui assemble des composants électroniques pour des clients prestigieux comme Airbus.

La principale difficulté rencontrée en Estonie est la carence de main d’œuvre. Un phénomène qui s’explique diversement : un taux de chômage peu élevé ;  l’attractivité des pays voisins, comme la Finlande, qui offrent de meilleurs salaires ; et l’attrait de tous les cieux qui semblent plus cléments sur un plan météorologique…

Culture française

esto_if2Visite de l’Institut français d’Estonie

L’Institut français de Tallinn est situé dans le cœur historique de la capitale estonienne.

Anne Chounet, directrice de l’Institut depuis un an, a commencé par redresser les finances d’une structure alors en difficulté, contrainte de fermer sa médiathèque à l’été 2015.

esto_if1Celle-ci se fixe comme priorité le développement de l’enseignement précoce du français. Déjà, l’Institut accueille l’Association des petits francophones de Tallinn créée il y a 5 ans. Cette structure rassemble 46 enfants de 3 à 14 ans chaque semaine, un effectif qui progresse chaque année.

La rentrée scolaire 2013-2014 a été marquée par l’ouverture de la première classe d’enseignement en français en Estonie, une classe de maternelle au sein de l’école européenne de Tallinn.

L’Institut français affiche 1000 inscriptions cette année pour suivre des cours de français. Le défi n’est pas mince puisque le français est la 4ème langue enseignée en Estonie après l’anglais, le russe et l’allemand.

En circonscription en Finlande – Helsinki / 20-22 oct. 2016

Premier déplacement en Finlande, ce pays fêtera l’an prochain le centenaire de son indépendance. Pour un territoire qui fait les 2/3 de la France (couvert de forêts à 75%), le pays ne compte que 5,5 millions d’habitants.

fin-ac1bisJe suis reconnaissant à Serge Mostura, notre ambassadeur de France en Finlande, de m’avoir permis de rencontrer les représentants de notre communauté à l’ambassade et pour le tour d’horizon des opportunités économiques pour nos entreprises.

La France est le 11ème client et le 6ème fournisseur de la Finlande. L’amélioration de notre déficit commercial bilatéral, constaté ces dernières années, provient principalement de la livraison d’Airbus à la compagnie Finnair.

Membre de l’Union européenne depuis 1995, la Finlande est le seul pays nordique à faire partie de la zone euro. Du fait de sa non-appartenance à l’OTAN et de ses 1300km de frontière avec la Russie, la Finlande est un fervent défenseur de la politique de sécurité et de défense commune, à laquelle elle contribue activement.

Politique

fin-parl2bisParlement finlandais

Visite au parlement finlandais en compagnie de Serge Mostura, notre ambassadeur de France et d’Antoine Gosset, Premier conseiller.

(A l’image) Avec Tuula Haatainen, députée et présidente de la Commission des Affaires sociales du parlement. Membre du Parti social-démocrate de Finlande (SDP), elle fut jusqu’en 2007 ministre des Affaires sociales et de la Santé.

J’ai aussi eu le plaisir d’échanger avec une autre parlementaire, Anne-Mari Virolainen, présidente de la Commission des affaires européennes et du groupe d’amitié France-Finlande.

fin-parl1Ce fut l’opportunité de discuter de la mise en œuvre de leur réforme des retraites qui prendra effet au 1er janvier 2017 (65 ans avec une évolution vers 68). Par ailleurs, j’ai découvert les modalités de la mise en place expérimentale du revenu universel en Finlande : 2000 personnes en âge de travailler seront tirées au sort et bénéficieront d’une enveloppe mensuelle de 560 euros, destinée à remplacer toutes les aides sociales perçues. Le but poursuivi est double : encourager les gens à trouver un travail et simplifier le système des prestations sociales.

Concernant le Brexit, mes interlocutrices sont déterminées à faire respecter la liberté de circulation pour prétendre accéder au marché unique. Ce n’est donc pas du côté de la Finlande que les Britanniques pourront chercher à obtenir un passe-droit sur ce sujet.

 Communauté française

fin-ac2bisSection consulaire

(g. à d.) Kristina Haataja, agent chargé de l’accueil et de l’information du public ; Olivier Lubin, agent chargé des affaires diverses de chancellerie et des visas ; Sylvie Nicolaiew, consule-adjointe ; Olivier Cadic ; Claude Anttila, conseillère consulaire

A l’occasion de la visite de la section consulaire, j’ai retrouvé Claude Anttila, élue consulaire à Helsinki en compagnie de Geoffrey Party, conseiller consulaire installé à Vilnius. Claude est également présidente de l’AMOPA Finlande et fut professeure de français. Elle a trouvé sa vocation dans l’amour et la préservation de notre langue.

Sylvie Nicolaiew, consule-adjointe a partagé les derniers chiffres en termes d’inscription au registre des Français établis hors de France. La communauté française installée en Finlande compte 2577 inscrits, dont près de la moitié a moins de 25 ans.

56% des Français vivent dans le grand Helsinki, incluant les villes limitrophes d’Espoo et Vantaa. Il n’y aura donc qu’un seul bureau de vote à Helsinki ouvert pour les élections de 2017.

Enseignement

fin_ecole1École française d’Helsinki

(g. à d.) Olivier Cadic ; Marie-Laure Lions-Olivieri, attachée de coopération éducative ; Véronique Kauraniemi, adjointe de direction

Visite de l’école française Jules Verne d’Helsinki, fondée en 1976, qui propose un cursus scolaire français, tout en permettant de découvrir la culture finlandaise et la langue finnoise.

Il s’agit d’un établissement sous convention avec l’AEFE qui accueille environ 150 élèves, de la maternelle jusqu’au CM2.

Grâce à un partenariat, les élèves en âge d’intégrer le collège effectuent leur scolarité dans la section française de l’Ecole européenne d’Helsinki (EEH) , située seulement à quelques centaines de mètres de l’école Jules Verne. Ils bénéficient toujours d’un accès aux demandes de bourses françaises délivrées par l’AEFE.

fin_ecole2Enseignement bilingue

En plus de l’école française Jules Verne à Helsinki et de l’Ecole européenne d’Helsinki, il faut souligner que la Finlande dispose de filières bilingues francophones dynamiques.

Structures originales au sein du système scolaire finlandais, les filières bilingues finnois-français correspondent au désir d’ouverture internationale de trois villes importantes de Finlande : Helsinki (792 élèves), Tampere (177) et Turku (187).

Celles-ci bénéficient du soutien des autorités éducatives finlandaises, mais aussi de l’appui de notre ambassade et de l’Institut français de Finlande. Au total, 1.156 élèves suivent un cursus bilingue francophone. Un exemple très instructif.

Culture et francophonie

j_b_finlandehl70Institut français de Finlande

Visite de l’institut français de Finlande qui a emménagé le mois dernier dans des bureaux fonctionnels en plein cœur d’Helsinki.

J’ai eu le plaisir de retrouver Jeannette Bougrab que j’avais rencontrée il y a cinq ans, lorsqu’elle occupait le poste de secrétaire d’Etat à la Jeunesse et à la Vie associative.

Devenue conseillère culturelle, l’ancienne ministre dirige l’Institut français de Finlande avec beaucoup d’enthousiasme.

Elle est entourée d’une équipe tout aussi motivée pour animer l’action culturelle de la France. La direction des cours de français a été confiée à Marie-Laure Lions-Olivieri, ancienne entrepreneure devenue attachée de coopération linguistique.

fin_if1bisQu’ils soient extensifs ou intensifs, personnalisés ou en ligne, les cours offerts sont adaptés à tous les niveaux (www.france.fi). L’Institut est aussi le seul centre de passation en Finlande des certifications de type TCF, DELF et DALF. Approuvées par l’Education nationale, ces certifications connaissent une forte croissance avec 849 candidats enregistrés en 2015, contre 666 en 2010.

Avec plus de 21.000 apprenants dans le système éducatif finlandais (pour env. 563.000 élèves au total), la langue française conserve son rang de 3e langue étrangère dans le pays après l’anglais et l’allemand, sauf à Helsinki où elle figure au 2e rang, devant le russe et l’espagnol.

Commerce extérieur

Chambre de Commerce franco-finlandaise

A l’ambassade, j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec Sébastien Cailliau, administrateur de la Chambre de commerce franco-finlandaise (CCFF). Account manager chez Selmic (composants électroniques), il fait profiter la communauté d’affaires française, francophone et francophile de ses 15 années d’expérience en Finlande et de son dynamisme.

La CCFF (www.ccff.fr) est considérée par ses membres comme un outil très efficace pour découvrir des opportunités et multiplier les contacts. Sébastien souhaiterait que la Chambre développe ses services à l’attention des jeunes entrepreneurs qui ont des besoins parfois différents de leurs ainés.

Les moteurs de croissance traditionnels (électronique, bois) en Finlande peinent à trouver nouveau souffle, tandis que le tourisme et l’agro-alimentaire souffrent des sanctions à l’égard de Russie.

Pour redonner du dynamisme économique au pays, un “pacte de compétitivité” a été signé entre partenaires sociaux pour réduire le coût du travail. En Finlande, les bas salaires dépassent le SMIC français.

En circonscription au Liban – Beyrouth / 20-22 juillet 2016

Second déplacement au Liban, toujours aussi passionnant à travers un programme qui m’a conduit à rencontrer les autorités libanaises, dont le Premier ministre du Liban, Tammam Salam, le général Kahwaji et Raymond Araygi, ministre de la Culture.

PM2(g. à d) Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Électriques au ministère de l’Énergie et de l’Eau ; Olivier Cadic ; Tammam Salam, Premier ministre et Arthur Nazarian, ministre de l’Énergie et de L’Eau du Liban.

Ces rencontres officielles ont été rendues possibles grâce à Arthur Nazarian, Fadi Comair et Patricia Elias Smida.

A Beyrouth, notre ambassadeur Emmanuel Bonne personnifie la forte implication de la France et de l’Union européenne pour aider ce pays particulièrement affecté par les conséquences du conflit en Syrie.

Communauté française

AmbassadeurAccueil à l’Ambassade

Petit déjeuner de travail à la Résidence des Pins autour de l’ambassadeur de France, Emmanuel Bonne, en présence de Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Frédérick Schmutz, consul adjoint ; Jacques de Lajugie, chef du service Économique ; Marie Maamari, conseillère export chez Business France ; Stéphane Attali, DG de l’ESA ; Marguerite Morzy, chef du service des Affaires sociales au consulat ; Denis Louche, conseiller de Coopération et directeur de l’IFL.

Nous avons fait un tour d’horizon des opportunités offertes par le Liban à nos entreprises. “Le Liban est une porte d’entrée essentielle dans cette région du monde”, a rappelé Emmanuel Bonne.

Ce pays dispose d’un réseau de partenaires économiques et financiers susceptible de faire rayonner nos entreprises au Moyen-Orient et en Afrique.

 ConseilDéjeuner avec les conseillers consulaires

Le consul adjoint, Frédéric Schmutz, a réuni les élus consulaires : Jean-Louis Mainguy (Conseiller AFE et vice-pdt de la CFE), Ghassan Ayoub, Charles Kanaan et Denise Revers-Haddad (ex-vice présidente de l’AFE).

Le problème principal est la récurrence des problèmes informatiques du consulat. Chacun s’accorde à qualifier cette situation de désastreuse, puisqu’elle impose de mobiliser un à deux agents du consulat chaque jour pour pallier les déficiences de l’outil informatique.

En outre et forts de leur expérience de travail à l’AFE (Assemblée des Français de l’étranger), Jean-Louis Mainguy et Denise Revers-Haddad ont déploré “la perte du lien” entre l’Administration et les élus de cette assemblée. Ils pensent que cette évolution est une conséquence du fait que le ministre n’est plus le président de l’AFE depuis la réforme de 2014.

Les 4 élus consulaires du Liban ont suggéré la mise en place de “réunions territoriales”, lors des sessions AFE, regroupant les élus locaux et les responsables au Quai d’Orsay des zones concernées (exemple : le Moyen-Orient).

Politique

PM1Rencontre avec le Premier ministre libanais

J’ai eu l’honneur et le privilège d’être reçu par le Premier ministre du Liban, Tammam Salam. L’entretien m’a permis de découvrir une personnalité clairvoyante et pédagogue.

Nous avons longuement évoqué les conséquences de l’arrivée de plus d’un million et demi de Syriens sur le territoire libanais. L’occasion de dire à M. Salam que si la France avait reçu, proportionnellement à sa population, autant de réfugiés que le Liban, leur nombre aurait été de 30 millions en 4 ans !

En assortissant l’aide internationale de conditions, on ne permet pas au gouvernement libanais de mener une politique optimale et équilibrée en faveur des Libanais et des réfugiés Syriens.

J’ai assuré le Premier ministre que je relaierai ses propos en France en rappelant l’attitude exemplaire du Liban qui n’a jamais exercé de pression pour obtenir de l’aide, à la différence des autorités turques.

Nous avons aussi évoqué la récente venue du président du Sénat, Gérard Larcher, ami inconditionnel du Liban.

Le Premier ministre a été très élogieux sur l’action et les résultats obtenus par Arthur Nazarian, ministre de l’Énergie et de L’Eau du Liban qui a initié cette rencontre. Il a souligné également l’importance du travail accompli par le directeur général du ministère, Fadi Comair.

Capture GreenGreen Area : “M. Salam évoque avec le Sénateur Cadic la mise en place d’un centre d’informations sur l’eau”

Le site d’information Green Area a couvert notre rencontre avec le Premier ministre, Tammam Salam, en ces termes :

(…) M. Cadic a déclaré, au terme de la réunion, avoir évoqué avec M. Salam du progrès réalisé depuis un an en ce qui concerne la création d’un centre d’informations et d’entraînement relatif à l’eau. “Nous avons également évoqué des sujets liés à la sécurité, ainsi que la nécessité de soutenir le Liban pour qu’il puisse affronter le déplacement aggravé depuis le début du conflit en Syrie », a-t-il en outre dit. Et d’ajouter: “Le message que m’a fait porter le PM est que l’aide concrète n’est pas conditionnée. C’est un message fort, clair et direct que je vais transmettre en France”.

General2Rencontre avec le chef des armées

Entretien avec Jean Kahwaji, général en chef des armées du Liban, en présence de Fadi Comair.

Cette rencontre fut l’opportunité de saluer l’action exemplaire de l’armée libanaise, garante de la stabilité de l’État.

Le général Kahwaji m’a décrit avec beaucoup de clarté et de conviction les manières de combattre Daech et Al Nosra. Sa vision mérite d’être partagée en France. Je forme le vœu que les parlementaires français puissent l’auditionner au plus tôt. Son expérience en matière de lutte contre le terrorisme nous serait très profitable.

Culture1Rencontre avec le ministre de la Culture

Ma discussion avec Raymond Araygi, ministre de la culture du Liban, en charge de la conservation d’un riche patrimoine culturel, a été riche d’enseignements.

Avocat de métier, le ministre plaide aujourd’hui pour la résistance culturelle face aux extrémistes qui tentent de faire régner la peur : “Ils veulent tuer notre façon de vivre. L’homme doit croire dans la raison”, nous dit-il.

Ce fut une nouvelle rencontre marquante de mon déplacement.

AssembleeRencontre avec les députés libanais

(g. à d) Patricia Elias Smida, déléguée UDI Liban ; Olivier Cadic ; Abdellatif Zein, député et président de la commission des Affaires étrangères et Farid Elias Khazen, député et secrétaire général de la commission.

Le conflit en Syrie va se prolonger des années. Cette guerre fragilise le Liban, parce qu’elle engendre des problèmes démographiques, économiques, sociaux et sécuritaires.

J’ai soutenu que le Liban était en première ligne d’un conflit mondialisé. Les problématiques du Liban sont donc celles de l’Europe. Notre engagement doit être total pour aider le Pays du cèdre à surmonter cette éprouvante situation.

Hydro-diplomatie

MEE3Ministère de l’Énergie et de L’Eau

(g. à d) Olivier Cadic ; Arthur Nazarian, ministre de l’Énergie et de L’Eau du Liban, et Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Électriques au même ministère.

Seize mois après mon premier déplacement à Beyrouth, j’ai eu le privilège d’être à nouveau reçu par le ministre Nazarian. Nous avons évoqué les progrès de son action en faveur de l’hydro-diplomatie et les suites de la conférence que nous avons co-présidée au Sénat, au moment de la COP21 (lire : “Colloque au Sénat : l’hydro-diplomatie ou le partage équitable de l’eau et son utilisation raisonnable, au service de la paix“)

Le projet CIFME (Centre d’information et de formation aux métiers de l’eau), labellisé par l’UpM (Union pour la Méditerranée), auquel j’ai apporté mon soutien pour le financement de la composante Formation, a été inauguré en mai dernier.

MEE5Des travaux complémentaires vont être engagés et nous avons préparé une nouvelle initiative en faveur de la création d’un Observatoire méditerranéen du développement durable.

Le ministre m’a remis un trophée en souvenir de ma contribution à l’avancement du projet CIFME. J’ai été sensible à cette marque d’attention.

Rappelons que ce projet avait été porté en 2008 par Jean-Louis Borloo, alors ministre de l’Environnement, dans une démarche visionnaire auprès de l’UpM.

Liban_BarraTweetBarrage Chabrouh

Visite du barrage Chabrouh, fleuron de l’ingénierie hydraulique française en compagnie de Fadi Comair, directeur général des Ressources Hydrauliques et Electriques au ministère de l’Energie et de l’Eau au Liban, qui a été l’artisan de cette réussite.

Le barrage sert de cadre aux travaux pratiques du CIFME, Centre d’information et de formation aux métiers de l’eau.

Culture française

Liban_StJosephUniversité Saint Joseph

(g à d) Patricia Elias Smida ; Olivier Cadic ;  Père Salim Daccache ; Fadi Comair.

Le Père Salim Daccache, recteur de l’université de Saint-Joseph (USJ), est un acteur clé de la francophonie au Liban.

Afin d’endiguer une nette tendance des étudiants libanais à se tourner vers les universités anglo-saxonnes, le recteur préconise une aide de la France pour renforcer les cours de français dans les classes du secondaire des écoles privées libanaises.

Nous avons par ailleurs évoqué Beritech, le technopole qui joue le rôle de couveuse de start-up au sein de l’USJ.

Social

Arc1Association Arc-en-Ciel

(A gauche de l’image) Georges Xanthopoulos dirige l’un des 13 centres Arc-en-Ciel implantés au Liban qui aident les personnes en difficulté ou en situation de handicap.

Par exemple, ses ateliers fabriquent ou réparent des fauteuils roulants.

70% de ces activités sont couvertes par le ministère des Affaires sociales libanaises qui veille à ce que toutes les personnes en situation de handicap (100.000 détenteurs de carte au Liban) puissent disposer gratuitement d’un fauteuil roulant, si nécessaire.

Arc2Le centre que nous avons visité avec Patricia dispose également d’un dispensaire qui reçoit chaque jour une centaine de patients.

L’association s’est également engagée dans le développement durable en organisant un système de tri sélectif des déchets.

Pour en savoir plus: www.arcenciel.org

En circonscription au Maroc – Agadir / 26-30 mai 2016

CapbisSix mois après ma précédente visite à Agadir, j’ai revu Jean-Claude Rozier (à droite), conseiller consulaire et président de l’UFE Agadir, ainsi que Pascal Capdevielle (à gauche), conseiller consulaire UDI, que je remercie d’être venu de Fès tout spécialement pour débattre avec Jean-Claude des attentes et des préoccupations des Français du Maroc (lire : Déplacement au Maroc – Agadir / 10 & 11 oct. 2015).

Comme la fois précédente, mon déplacement fut dense et témoin de projets remarquables. J’ai eu le plaisir de retrouver Marc Peltot (à droite ci-dessous), consul général de France, qui m’a permis d’être reçu par les autorités locales dès mon arrivée.

MmeWaliJ’ai ainsi eu le privilège de rencontrer Mme Zineb El Adaoui (à l’image), Wali de la région Souss Massa, qui a dressé le portrait de toutes les opportunités d’investissements et de villégiature offertes localement. Elle a par ailleurs mis l’accent sur les conditions d’accueil et de résidence des personnes âgées. Outre les infrastructures de santé (j’ai visité le CHU en cours de construction), les conditions de vie à Agadir sont propices à l’éclosion d’une “silver economy”. Ce constat dans un climat de forte baisse de la fréquentation touristique.

Entrepreneuriat

Inst1Journées “L’Art d’entreprendre” (IFA)

J’ai participé à trois tables rondes sur l’art et la manière d’entreprendre, un événement organisé par l’Institut français d’Agadir, les 27 et 28 mai.

Dans le cadre de la première table intitulée “Entreprendre : début et fin d’un projet”, j’ai partagé mon expérience, allant de la création à la vente, d’une place de marché internet dédiée à la carte électronique.

Inst0La seconde table ronde avait pour sujet “De l’entrepreneuriat à la politique”, un thème évidemment de prédilection, tandis que la dernière réunion avait pour titre : “Et demain…?”, une belle opportunité de décrire ma vision des emplois du futur.

Félicitations à Franck Patillot (à droite sur l’image), directeur de l’IFA, pour la tenue de ces quatre journées passionnantes consacrées à l’entrepreneuriat sous toutes ses facettes. Elles ont rencontré tout le succès espéré.

.

Usine1Belma – conserverie de poissons

Visite de l’entreprise Belma qui est passée sous le contrôle majoritaire du groupe Chancerelle à Douarnenez, leader français des sardines en conserve via sa marque Connétable.

Chez Belma à Agadir, sardines et maquereaux sont préparés et mis en boîtes aux marques de grandes enseignes, avec le même savoir-faire qu’en Bretagne.

Usine2.jpgBelma produit 70 millions de boites par an et emploie 1100 personnes sur le site.

Arnaud Marty, directeur général, a mis en perspective ses atouts (qualité et coût de la main d’œuvre, flexibilité des horaires, cadre de vie), avec certaines difficultés logistiques ou réglementaires.

.

Maisa2.jpgMaïsadour – Fruits et légumes

A Ouled Teima, visite du site de conditionnement de la filiale marocaine du groupe coopératif agroalimentaire Maïsadour (Mont de Marsan).

Frédéric Faillières, DG de la société Maïsadour-Maroc et délégué de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) à Agadir, se félicite que son entreprise respecte toutes ses obligations sociales (contrats de travail, cotisations sociales…), à la différence de certains de ses concurrents locaux.

Maisa1Alors, pour rester compétitif le site privilégie les produits à forte valeur ajoutée, comme la production de framboises. Actuellement, 2/3 de la production sont destinés au marché britannique.

(A l’image) Avec Frédéric Faillières et Marc Peltot, consul général, nous avons évoqué les standards réclamés par la grande distribution et leur nouvelle orientation vers des produits de gamme supérieure.

Communauté française

Consu1Réception au consulat général

(à l’image) Marc Peltot, consul général de France à Agadir et Carole Josse, consule adjointe, m’ont permis d’échanger avec les représentants de la communauté française (élus, associations…) et des chefs d’entreprises qui opéraient notamment dans les secteurs du tourisme, de la pêche et de l’agriculture.

La visite du consulat général m’a conduit à dialoguer avec les agents en charge des différents services. Chacun a pu me faire part des difficultés quotidiennes auxquelles le poste est confronté : mariages gris, pourcentage élevé de dossiers de mauvaise qualité aux visas (nombreux faux documents…), recrudescence des cas sociaux…

Consu3J’ai porté l’attention sur les mariages forcés, d’autant que j’ai récemment interpellé le gouvernement par une question écrite (QE n° 19041). Où finit le mariage arrangé et où commence le mariage forcé? La question peut se poser ! En France, la lutte contre ce type de pratiques contraires à la dignité humaine est au point mort.

Les observations des agents m’ont été utiles pour éclairer ma réflexion dans le cadre des débats au Sénat sur la proposition de loi sur les fraudes aux aides sociales.

UFE4UFE Maroc

La section UFE Agadir, présidée par Jean-Claude Rozier, compte parmi les plus dynamiques du réseau.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, puisque l’association compte 923 adhérents et se constitue de 17 sections culturelles et sportives !

En effet, l’UFE Agadir déborde d’activités comme j’ai pu le constater en visitant leur salle Vera Cruz ou la Maison des associations.

UFE6Quand les membres ne sont pas au golf, au tennis ou en randonnée, ils se retrouvent à Vera Cruz pour de joyeuses parties de pétanque, ping pong, belote, ou tarot. Les tempéraments plus artistiques trouvent satisfaction au sein d’ateliers chant, danse, dessin, poterie, théâtre….

De plus, le guide de l’adhérent regorge d’offres préférentielles.

Félicitations au président, à son bureau, ainsi qu’à tous les dévoués bénévoles pour ces formidables accomplissements.

Bibli1Bibliothèque pour tous (UFE)

En plein centre d’Agadir, l’UFE a récemment repris une bibliothèque “pour tous”.

La littérature populaire représente le cœur de cible de cette enseigne.

Jean-Claude Rozier, conseiller consulaire et président de l’UFE Agadir, souhaitait me faire découvrir cet endroit parfaitement complémentaire de la médiathèque de l’institut français d’Agadir.

Santé

Uni1Université Ibn Zohr

L’Université Ibn Zohr (UIZ) d’Agadir est un établissement public qui accueille 110.000 étudiants. L’université dispose de 84 structures de recherche et offre 13 formations doctorales.

Une réunion avec le président Dr. Omar Halli et les trois vice-présidents de l’université, dont le Pr. Omar Akhayat, chargé des projets, m’a permis de faire un tour d’horizon des coopérations universitaires en cours entre l’UIZ et les établissements d’enseignement supérieurs français.

Avec notre consul général, j’ai également assisté à une présentation du projet de faculté de médecine et celui du CHU.

Uni2Des professeurs de médecine sont actuellement formés à Lyon et il est prévu que la France fournisse des équipements et du matériel pédagogique.

Toutefois, pour la réussite du projet il parait essentiel au Dr. Omar Halli que des professeurs de médecine français puissent, au moins pendant les premières années, venir prodiguer des cours et diriger des TD.

Chantier1Visite de chantier : faculté de médecine + CHU

La visite du chantier de la future faculté de médecine et de pharmacie d’Agadir m’a permis de constater l’état d’avancement des travaux de l’établissement qui sera livré à l’été 2017.

Les cours commenceront à être dispensés dès la rentrée 2016 auprès d’une centaine d’étudiants dans les locaux d’une école d’ingénieurs, toute proche.

Chantier2A terme, l’objectif est de former 3300 médecins par an pour passer statistiquement de 6 à 10 médecins pour 10.000 habitants.

Sur le terrain adjacent, le projet du futur CHU est en retard de quelques mois, les ouvriers en sont au stade des travaux de terrassement.

A noter que le futur centre hospitalier universitaire d’Agadir a été conçu pour une capacité de 841 lits.

Social

CrecheAssociation Hayati – Protection de l’enfance

L’association Hayati accueille dans deux crèches des enfants de 0 à 6 ans dont les mères célibataires n’ont pas d’autre solution de garde pendant qu’elles travaillent. Ainsi Hayati prend soin de plus de 130 enfants défavorisés en bas âge.

J’avais effectué une première visite dans ces mêmes locaux en octobre 2015, où j’ai pu mesurer le sérieux du travail et la réalité de certains besoins.

P_AlleonbisAu cours d’une cérémonie émouvante, nous avons officialisé avec le consul général, Marc Peltot, le soutien du peuple français à cette association qui s’est concrétisé par l’attribution d’une subvention du Sénat.

Philippe Alleon, fondateur de l’UFE Agadir et son épouse Christine, font preuve de beaucoup de générosité et de ténacité pour faire fonctionner cette institution de protection de l’enfance.

J’ai eu le plaisir de leur remettre une médaille du Sénat afin de les remercier de leur engagement au service du plus grand nombre.

Une journée parlementaire UDI pleine d’idées et de vitalité

Comme attendue, la journée parlementaire des groupes UDI / UDI-UC fut des plus cordiales et enrichissantes. Ce 26 septembre, à Paris, les travaux ont porté sur les réseaux sociaux, les conséquences du réchauffement climatique en termes de migrations et de guerre et enfin sur l’avenir de l’école.

Réunis en équipes, les parlementaires se sont mobilisés sur Twitter

Réunis en équipes, les parlementaires se sont mobilisés sur Twitter

L’atelier thématique consacré aux “Défis majeurs de la lutte contre le réchauffement climatique” a permis à l’expert François Gemenne de jeter un pont saisissant entre le dérèglement climatique et les enjeux de pouvoir. Il postule que “le changement climatique n’est pas un problème environnemental, mais une question de pouvoir et de rapports de force nord/sud”.

Le climat peut-il être considéré comme un enjeu de sécurité ? La déstabilisation des États déjà fragiles tend à le prouver. François Gemenne a rappelé que la guerre en Syrie est survenue après trois années de sécheresse.

L’atelier thématique intitulé “Remettre l’école au milieu du village” a conduit à un bilan peu reluisant de notre système éducatif. “Aucun pays européen ne cumule tant de handicaps en même temps”, a-t-on entendu…

Nous sommes tous d’accord : la solution n’est pas de dépenser plus, mais de dépenser mieux ; ou bien encore : il vaut mieux se contenter d’une réforme avec une ou deux priorités, pour commencer.
Alors, que faire, au lieu de multiplier les classes à options ou de s’embourber dans une couteuse réforme des rythmes scolaires ? Les idées des parlementaires ont fusé.

Les UDI réunis autour de leur président pour réveiller la politique

Les UDI réunis autour de leur président pour réveiller la politique

Par exemple, nous n’avons pas de système de formation professionnelle, nous dit Annick Billon, donc pas de rattrapage possible par la voie de l’apprentissage. Pour Yves Jégo, il faut donner plus d’autonomie aux établissements scolaires. Partant du principe que l’éducation est l’affaire de tous, Elisabeth Doineau prône la présence obligatoire des parents à l’école. Et pourquoi pas un retour de l’uniforme en primaire pour plus d’égalité et contre les tentations, interpelle Chantal Jouanno.

Avant de nous réunir pour la photo de famille autour du président Lagarde, le sénateur François Zocchetto a conclu la journée sur de prochaines initiatives pour soutenir la fondation Energie pour Afrique de Jean-Louis Borloo.


Projet de loi Travail : audition des syndicats (vidéo)

La commission des Affaires sociales a auditionné, le 18 mai dernier, des représentants des organisations représentatives des salariés (CGT, CFDT, FO, CGC, CFTC).

Audition_syndicatsVidéo – Audition CAS du 18 mai 2016 – PJL visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les  entreprises et les actifs.

Puisque le dialogue social est le leitmotiv de notre ministre du Travail, j’ai évoqué le cas des pays nordiques, où les partenaires sociaux dialoguent naturellement et intelligemment, sans que l’Etat ne doive jouer les arbitres de boxe.

Je suis intervenu pour poser un lot de questions. Par exemple, je voulais savoir si les syndicats reconnaissaient à Mme El Khomri la volonté de renforcer leurs droits ou encore comment ils justifiaient une disposition permettant au comité d’entreprise de dédier une partie de son budget de fonctionnement au financement des délégués du personnel et délégués syndicaux présents dans l’entreprise.

Au nom de la CGT, Catherine Perret, membre de la direction confédérale, a sèchement répondu à l’élu du peuple que je suis, ne lui en déplaise : “Je ne répondrai pas à l’ensemble des questions, certaines, de nature idéologique, n’appelant pas de réponse.”

Reconnaissons que la CGT et son style inimitable sait rendre le dialogue social incontournable.

Lire le compte-rendu.

Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°35 – Référendum – Consulat d’Edimbourg – Le Royaume-Uni à l’honneur au Sénat – Entrepreneurs français du RU au Sénat – Français du RU – Plan Ecole (Audit du plan Ecole du Royaume-Uni, plan Ecole Bristol, Coup de chapeau, Coup de pouce) – Enseignement français – Français de l’étranger – Mobilité/Emploi

Lire : l’INFOLETTRE n°35 – Juin 2016Logo InfoLettre - Rond75

Edito de l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°35

Le 23 juin, le Royaume-Uni aura un rendez-vous historique avec l’Europe.

J’adresse mes félicitations à Patricia Connell, déléguée consulaire UDI, pour sa mobilisation en faveur du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne, ainsi qu’à tous nos compatriotes qui, d’une manière ou d’une autre, ont œuvré dans ce sens.

Quelques jours avant le référendum, cela fera tout juste 10 ans que j’ai l’honneur de vous représenter, puisque j’ai été élu pour la première fois conseiller AFE le 18 juin 2006.

Devenu sénateur des Français établis hors de France le 28 septembre 2014, j’ai déjà couvert 41 pays à travers 117 déplacements (dont 59 pour le seul Royaume-Uni) afin de rencontrer nos compatriotes. C’est seulement ensemble que nous pourrons relever chacun des 31 défis de mon programme de campagne.
Visuel HL34 effet2
Vous pouvez suivre mes pas en circonscription, ainsi que mon travail au Sénat, en vous abonnant à mon hebdo lettre ou en me rejoignant sur les réseaux sociaux.

En qualité de conseiller au Royaume-Uni, un de mes premiers objectifs a été de favoriser l’enseignement français outre-Manche en rassemblant notre communauté. Cela s’est traduit par la création du plan Ecole… Lire la suite de l’édito et découvrir l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°35

Au Sénat – En Bref du 16 au 20 mai 2016

PJL Travail : réunion groupe UDI-UC (17 mai)

Groupe_LoiTravailRéunion des sénateurs du groupe UDI-UC sur le projet de loi dit El Khomri qui arrivera au Sénat dans les prochains jours.

Nous avons défini une stratégie d’intervention entre le stade de la commission, dont le rapporteur sera notre collègue Jean-Marc Gabouty, et celui de la séance.

J’interviendrai pour le groupe lors de la discussion générale.

PJL Travail : audition de Myriam El Khomri (17 mai)

CAS_ElKhomriLa ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, Myriam El Khomri, s’est prêtée aux questions des sénateurs pour expliciter son texte.

J’ai eu l’occasion de poser mes questions sur plusieurs thématiques. Dans cette affaire, le gouvernement aura le dernier mot, on le sait. Il semble déjà que l’intitulé du projet de loi “visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs” soit totalement surfait…

Lire mon compte-rendu de cette audition et voir la vidéo de mon intervention.

PJL Travail : audition des syndicats (18 mai)

Audition_syndicatsJe reviendrai dans un billet dédié, la semaine prochaine, sur cette audition.

Puisqu’il était question de dialogue social, j’ai évoqué le cas des pays nordiques, où les partenaires sociaux se passent volontiers de l’Etat. J’ai aussi évoqué quelques spécificités françaises, notamment en matière de licenciement économique ou de pratiques syndicales. La réponse de la responsable de la CGT ne manque pas sel…

Voir la vidéo de mon intervention.

Déplacement en circonscription en Belgique (18, 19, 20 mai)

Bruxelles_PotagerLe mercredi 18, j’ai pris le Thalys pour Bruxelles où m’attendait Caroline Laporte conseillère consulaire UDI Belgique.

A l’image, nous inaugurons le potager thérapeutique pour personnes atteintes d’Alzheimer à la Maison Saint-Joseph de Mouscron

Vous aurez prochainement le compte-rendu de ce déplacement qui comprend notamment le Petit-déjeuner UDI-Eurocitoyen et la rencontre avec Didier Reynders, ministre fédéral des Affaires étrangères.

Au Sénat – En Bref du 29 fev. au 04 mars 2016

“Le Grand Dîner” (29 fev.)

DinerCélébration des cinq ans de l’inscription du Repas gastronomique du Français par l’Unesco au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, organisée par le Club de la Table française.

Une belle soirée dégustation où j’ai retrouvé de nombreuses connaissances parmi lesquelles Catherine Dumas, coprésidente du Club de Table française, Eric Folliot, député du Tarn et mes collègues Joëlle Garriaud Maylam et Louis Duvernois.

Rencontre avec Nicolas Warnery, DFAE (29 fev.)

N_Warnery_gdJ’ai eu le plaisir d’échanger avec Nicolas Warnery, nouveau directeur de la DFAE, Direction des Français à l’étranger. Il était Inspecteur des Affaires étrangères depuis 2014.

Nous avons en particulier évoqué la question de la protection consulaire, notamment à la lumière des cas de Christophe Naudin ou de Renaud Meyssonnier qui sont révélateurs, à la fois, du dévouement de nos diplomates et des limites de notre influence à l’étranger.

Les soutiens de Naudin à l’Elysée (29 fev.)

SoutienDevant l’imminence de l’extradition de Christophe Naudin vers la République dominicaine décidée par l’Egypte, j’ai accompagné son comité de soutien à l’Elysée, où nous avons été reçus par Jacques Audibert, le conseiller diplomatique de François Hollande, et Laurent Pic, le directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault.

J’ai assuré Michèle Naudin et ses deux fils de tout mon soutien.

Rencontre avec Christophe Bouchard, AEFE (1er mars)

C_Bouchard_fev-2016Christophe Bouchard a fait un travail remarquable en qualité de directeur de la DFAE, notamment en faisant progresser notre administration sur la voie de l’e-consulat, si cruciale pour les Français de l’étranger.

Nous avons considéré les enjeux de l’enseignement français à l’étranger, dont il est désormais en charge, au regard de mes observations au sein de nombreux d’établissements scolaires à l’étranger.

Rencontre avec JP Camard, Pros-consulte (1er mars)

JP_CamardLe succès de Pros-consulte repose sur un concept innovant en matière de risques psychosociaux : les entreprises souscrivent un abonnement pour permettre à leurs salariés de se confier à un psychologue, via une plateforme d’écoute 24h sur 24.

Son fondateur, Jean-Pierre Camard, a tenu à me faire partager son projet d’ouvrir une filiale au Royaume-Uni. Il était venu faire une présentation de son activité lors du Red Carpet 2014 à Paris.

CAS : essais cliniques (2 mars)

CASLa commission des Affaires sociales s’est interrogée sur le cadre législatif et réglementaire applicable aux essais cliniques.

Nous avons demandé à des professionnels de santé comment concilier la protection des personnes avec les besoins de l’innovation thérapeutique : Pr Jean-Louis Bernard (à l’image) et Dr Patrick Peton (Comité de Protection des Personnes) et les professeurs Olivier Jardé et François Lemaire.

Maroc : rencontre avec la CFCIM (2 mars)

Cim1Avec Jean-Marie Grosbois, président de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) et Charafa Chebani, directrice du Pôle CFCIM-Business France, nous avons fait un point d’étape dans la préparation de la manifestation, prévue en mai prochain, pour développer les relations commerciales franco-marocaines.

L’événement suscite déjà un vif intérêt auprès de tous les interlocuteurs de la CFCIM.

Rencontre avec Cécile Philippe, IEM (2 mars)

CecileJ’ai revu avec plaisir Cécile Philippe, fondatrice et directrice générale de l’Institut économique Molinari qui analyse les politiques publiques afin de proposer des solutions alternatives et innovantes. La réputation de ce think tank libéral né en 2003 est considérable.

Cécile est aussi auteure. On lui doit récemment “Trop tard pour la France ? Osons remettre l’État à sa place” (2014). Je la remercie de m’avoir mis à l’honneur dans sa dernière lettre d’information (lien).

Luxembourg : Paul Dürh, ambassadeur (2 mars)

LuxembourgJe remercie Brigitte Derenne, présidente de l’IFEALOA, de m’avoir offert de parrainer une réunion publique où je suis intervenu sur le thème de la collaboration franco-luxembourgeoise (lire aussi : Déplacement au Luxembourg (2, 3 & 4 déc. 2015).

J’ai retrouvé Paul Dürh (à l’image), ambassadeur du Luxembourg en France qui est revenu sur les temps fort de la présidence européenne du Grand-Duché, la Cop21 et la question des migrants.

Retraités expatriés : visite du Cnarefe (3 mars)

Cnarefe_groupeJe suis reconnaissant à Patrick Boïs, directeur du Centre national des retraités français de l’étranger (Cnarefe) et son équipe d’avoir fait droit à ma demande de visiter leurs services en Seine et Marne (77).

Cet organisme a été créé en 2014 pour répondre aux besoins spécifiques des retraités vivant hors Union européenne et pour devenir leur service référent en matière d’assurance maladie. Nous avons parlé des engagements de la Cnarefe, de ses résultats et des points d’amélioration. Je reviendrai plus en détails sur ce déplacement.

République dominicaine : extradition de Christophe Naudin (3 mars)

NaudinBFMLe recours formulé devant les autorités égyptiennes a été rejeté. Christophe Naudin, pourtant hospitalisé pour de graves troubles cardiaques, a été remis aux autorités dominicaines qui le poursuivent pour “traite des êtres humains” et “trafic illicite de migrants” !

L’échec est collectif pour la France, ai-je commenté sur les plateaux télé. Pour l’heure, la décision de l’Egypte reste tragiquement incompréhensible, notre ambassade ayant été même informée après coup…

Mexique : rencontre avec Max-Alain Brassart (3 mars)

MaxMexJ’ai reçu Max-Alain Brassart, installé depuis vingt ans au Mexique. En qualité de CCEF, il est un fervent promoteur de “l’équipe de France du commerce extérieur”. Il a ainsi redéfini la stratégie de la Chambre franco-mexicaine de commerce.

Ses efforts de promotion, notamment par la création de divers prix (PME, VIE, Amitié…) ou de forums, ont conduit à une forte augmentation du nombre des adhérents. Max-Alain a aussi été administrateur de l’UFE et conseiller du COMCE (le Medef mexicain).

Royaume-Uni : rencontre avec Judith Masini (4 mars)

JudithJudith Masini envisage cette année un événement culturel et un autre caritatif. Elle est la fondatrice et directrice éditoriale d’Ornicar publishing, une maison d’édition jeunesse spécialisée dans l’apprentissage précoce des langues.

Ses publications mettent en scène les Zazoo, dont Judith est l’auteure. Ce sont de petits animaux malicieux au service d’une véritable méthode pour apprendre sans s’en rendre compte, puisque les Zazoo sont bilingues !

Royaume-Uni : diner de gala de l’APL (4 mars)

APL2016L’Association des parents d’élèves du lycée Charles de Gaulle, présidée par Virginie Royer, a réuni plus de 500 personnes au cours de son diner de gala annuel.

Sylvie Bermann, ambassadeur de France à Londres et Sylvaine Carta-Le Vert, consule générale ont honoré cette soirée de leur présence. J’ai aussi retrouvé Sophie Routier et Stéphane Rambosson, conseillers consulaires. La levée de fonds a été une nouvelle fois fructueuse pour les associations “Friends of the Lycée” et “APL Welfare Fund”. Images de la soirée et discours de Virginie Royer : lien

Au Sénat – En Bref du 12 au 13 janvier 2016

Réunion des commissaires sociaux UDI-UC (12 janv.)

ReunionChomage12janvRentrée des classes pour les sénateurs. A l’agenda, la commission mixte paritaire sur le projet de loi “Droits des malades et des personnes en fin de vie” et l’examen du projet intitulé : “Expérimentation territoriale visant à faire disparaitre le chômage de longue durée”.

Tandis que le pays compte 6 millions de chômeurs réels, le gouvernement, lui, lance une expérimentation pour quelques chômeurs de longue durée dont les résultats seront évalués au mieux fin 2019 !

Pas de quoi emballer le groupe UDI-UC.

Argentine : visite de Form’Oser (12 janv.)

FormOser-12janvAu Sénat, avec Pauline Accard et Benoît Arrachart de Form’Oser

L’association française Form’Oser agit en Argentine dans la province de Formosa, à la frontière du Paraguay. Pauline et Benoît sont les coordinateurs énergiques d’un programme régional de lutte contre la toxicomanie des jeunes, ainsi que d’un programme de micro-crédit qui permet aux familles pauvres d’accéder à l’autonomie financière en développant des projets entreprenants.

L’action généreuse de Form’Oser m’avait été signalée par Michel Menini, conseiller consulaire UDI à Buenos Aires.

Maroc : visite des représentants de la CFCIM (12 janv.)

J’ai revu avec plaisir Jean-Marie Grosbois, président de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM), puisque nous nous étions déjà rencontrés en novembre dernier, toujours au Sénat, mais également à Casablanca, il y a près d’un an (Maroc – Casablanca ou la douceur du climat… des affaires, du 27 février 2015).

Ce 12 janvier, le président m’a présenté Faiza Hachkar, responsable du bureau de la CFCIM à Paris. Nous avançons tous sur un projet qui vise à développer les relations commerciales franco-marocaines et qui se déroulera au printemps à Paris.

Réunion des parlementaires UDI (12 janv.)

UDI1_12janvPremier rendez-vous des députés et sénateurs UDI pour évoquer l’élection présidentielle de 2017, autour de notre président Jean-Christophe Lagarde.

Nous nous sommes réunis pour préparer le congrès UDI du 20 mars prochain qui déterminera si notre mouvement doit participer aux primaires ou bien s’il est préférable de présenter notre propre candidat à la présidentielle. Un enjeu clair, mais lourd de conséquences.

Népal : réception de l’ambassadrice, Ambika Devi Luintel (13 janv.)

Devi Luintel_13janvJe remercie Ambika Devi Luintel, ambassadrice du Népal en France, d’avoir pris la peine de venir au Sénat pour faire le point sur l’affaire Renaud Meyssonnier, en présence de mon collègue Olivier Cigolotti qui m’avait alerté sur ce cas .

L’ambassadrice s’est montrée très sensible au sort du jeune Français emprisonné à Katmandou, victime d’un escroc, d’autant qu’elle a un fils du même âge.

Avec Olivier Cigolotti, nous avions déjà rencontré Ambika Devi Luintel, le 11 décembre dernier, dans son ambassade à Paris, avant mon déplacement pour le Népal, où j’ai visité Renaud dans sa prison. Il était bien traité et préparait son jugement d’appel, en présence de ses parents, Nadine et René (lire : Déplacement au Népal / Katmandou – 6, 7, 8 janvier 2016)

L’engagement de l’ambassadrice du Népal de faire tout son possible pour faciliter la libération de Renaud a raffermi nos espoirs et nous l’en remercions.

Par ailleurs, nous avons évoqué toutes les pistes d’amélioration de la relation franco-népalaise.

Cérémonie des voeux de l’UDI (13 janv.)

JCLagarde2_13janvAutour du président Jean-Christophe Lagarde, (de g. à d.) les sénateurs Sylvie Goy-Chavent, Oliver Cadic, Chantal Jouanno, Annick Billon, Jean-François Longeot, Pierre Medevielle, Hervé Marseille et Vincent Capo-Canellas.

Je faisais partie des nombreux parlementaires venus entendre, au siège de l’UDI, les vœux du président, à l’aube d’une année charnière pour le parti centriste : “Pour 2016, nous, responsables et militants, avons à proposer aux Français un nouveau modèle”, a-t-il averti.

Les idées du centre-droit ont, plus que jamais, leur légitimité exprime Jean-Christophe Largarde : “Depuis 1981, les Français ont choisi 8 alternances nationales. Le résultat ? Rien ne s’est amélioré (…) L’idée même de fédéralisme européen a reculé sous les renoncements, les démagogies et les lâchetés de ceux qui ont gouverné”

Inde : réunion du groupe d’amitié France-Inde (13 janv.)

GIA01Présidé par François Marc, sénateur du Finistère, le groupe interparlementaire d’amitié France-Inde a eu le plaisir d’accueillir deux invités : Michel Testard, consultant international en stratégie et auteur d’un remarquable ouvrage “Pourquoi l’Inde?” qui s’appuie sur son expérience de quinze années de la vie des affaires en Inde ; Elizabeth Pastore-Reiss, pionnière du “marketing durable”, DG déléguée de Greenflex, convaincue que le développement durable est un formidable levier de créativité et d’innovation pour les entreprises.

Cette réunion fut une belle occasion de me replonger dans les enjeux économiques de l’Inde, une semaine seulement après mon déplacement à New Delhi (lire : Déplacement en Inde / New Delhi – 3, 4, 5 janvier 2016)

Le groupe d’amitié était dans l’expectative de l’achat par le gouvernement indien de 36 Rafale. La signature pourrait intervenir le 26 janvier lors du voyage de notre chef de l’Etat

Moyen-Orient : rencontre avec Félix Bogliolo de Via Marina (13 janv.)

ViaFélix Bogliolo est venu m’informer de différents projets qu’il poursuit en Méditerranée (Maroc, Tunisie, Égypte, Gaza…) pour le transport d’eau en grandes quantités par le moyen d’un tuyau flexible sous-marin. Sa société d’ingénierie, Via Marina, est détenue par le groupe français Vinci.

Ses projets doivent déboucher sur un important développement économique et social. Ils sont dans la droite ligne des thèses défendues lors du récent colloque sur l’hydro-diplomatie, initié par Fadi Comair et que j’ai coprésidé avec Arthur Nazarian, ministre de l’Energie et de L’Eau du Liban (lire : Colloque au Sénat : l’hydro-diplomatie ou le partage équitable de l’eau et son utilisation raisonnable, au service de la paix).

Tunisie – Légion d’honneur aux représentants du quartet pour le dialogue national.

“Vous avez donné l’espérance, vous avez défendu les valeurs qui nous sont chères et que nous portons : la liberté, la démocratie et la tolérance”, a déclaré le chef de l’Etat, le 8 décembre, à l’attention des représentants du quartet tunisien qui, un mois plus tôt, avait reçu le prix Nobel de la Paix.

C’est avec beaucoup de plaisir et d’admiration que j’ai assisté, au palais de l’Élysée, à une remise de décoration au quartet composé du syndicat UGTT, de l’organisation patronale UTICA, de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) et de l’Ordre national des avocats. Au cours de l’été 2013, ces organisations ont entrepris de négocier avec les islamistes et les partis d’opposition la feuille de route permettant de sortir d’une paralysie institutionnelle et d’écarter le risque “d’assassinats politiques et de vastes troubles sociaux”, a estimé le comité Nobel.

En recevant les insignes de commandeur de la Légion d’honneur, les médiateurs du quartet se sont tous remémoré les attaques contre le musée du Bardo, le 18 mars, puis contre un hôtel de Sousse, le 26 juin dernier (de g. à d. sur la photo) :

Quartet2Houcine Abbassi (UGTT) : “La sanglante barbarie qui s’est abattue sur nos deux pays renforce notre solidarité.”

Wided Bouchamaoui (UTICA) : “Il faut une ambition commune de partenariat, une invitation au dépassement de soi.”

Abdessattar ben Moussa (LTDH) : “Après la réussite de la transition démocratique, nous avons besoin de temps pour concrétiser une transition économique. La démocratie a aussi besoin de solidarité et nous comptons sur la France pour aider la Tunisie. Les attentats visent à faire échouer la démocratie.”

Mohamed Fadhel Mahmoud (Ordre national des avocats) : “Cette décoration nous pousse à défendre des valeurs communes. Ne restreigniez pas les libertés. Le défi sécuritaire est un défi majeur pour nos sociétés.”

Cette cérémonie aura avivé l’amitié entre les peuples tunisiens et français qui font face à un ennemi commun, avec exemplarité. Je salue la contribution des récipiendaires à la construction de la démocratie qui permettra à la Tunisie de libérer tout son potentiel économique et de répondre aux aspirations de sa jeunesse. “Continuez votre combat, c’est le plus beau”, a conclu François Hollande.

Lire aussi :
Attentat en Tunisie – Témoignage de Madeleine Berger-Ben Naceur, conseillère consulaire du 26 juin 2015
Attentats en Tunisie – Communiqué de presse du 19 mars 2015
Tunisie – Visite d’un foyer familial unique en son genre, géré par une association d’origine française du 12 février 2015
Tunisie – Bernard Vasseur entreprend le lycée du XXIème du 17 février 2015

Déplacement en Espagne (Barcelone – 14 décembre 2015)

Salon000Je suis retourné à Barcelone pour assister au salon en faveur de l’emploi francophone, lancé par l’UFE locale dans une dynamique exceptionnelle et qui va se prolonger par une application mobile. Ce déplacement m’a également permis de faire le point sur les progrès du “plan Centenaire” dédié à nos séniors expatriés et amorcé il y a un an lors de mon premier passage. Deux initiatives que nous devons à l’entreprenant Pierre-Olivier Bousquet, président de l’UFE Catalogne, Baléares et Aragon et conseiller consulaire Espagne.

Je remercie Edouard Beslay, consul général, pour son accueil et ses éclairages à propos de la communauté française de Barcelone qui profite d’un environnement économique attractif.

Emploi & mobilité

Salon 11Salon de l’Emploi francophone de l’UFE

L’Union des Français de l’Etranger (UFE) en Catalogne, Baléares et Aragon organisait, ce 14 décembre, un salon de l’Emploi, de la Formation et de l’Entreprenariat des Francophones. Il s’agissait de la seconde édition d’une formule lancée le 19 mai dernier et qui s’est déroulée dans le superbe musée d’art contemporain de Barcelone (MACBA).

(g. à d.) Didier Verwaerde, consul de Belgique, Olivier Cadic et Pierre-Olivier Bousquet.

emploi salonJ’ai fait le tour du salon en présence du consul de Belgique, Didier Verwaerde, dont le consulat tenait un stand, francophonie oblige. Une trentaine de structures étaient représentées, beaucoup d’entreprises et quelques cabinets de recrutement, aux côtés des partenaires institutionnels et associatifs : le Bureau du Québec, la CCI française de Barcelone, représentée par Marie Jesus Carmona (Service Emploi) et Carlos Gonzalo (activités associatives et communication) ou bien encore Business France Péninsule Ibérique. Le directeur de cet opérateur public, Richard Gomez, a présenté les opportunités d’affaires en Espagne lors d’une conférence.

Les exposants que j’ai rencontrés étaient ravis de la qualité des contacts, à l’image de Jacques Reynaud, directeur du cabinet Polyglot Group et de sa responsable marketing, Florence de Castries. Il faut dire que près d’un millier de candidats francophones ont fréquenté les allées du salon, impressionnés par le calibre des exposants, tel que AccorHotels qui avait dépêché sur place Loren del Amo Arancha (DRH Espagne) pour recruter dans les deux Ibis qui vont ouvrir dans les prochaines semaines et étoffer le potentiel humain des Pullman et Novotel.

Salon 4A noter que les visiteurs ont pu participer à des ateliers pratiques pour améliorer leur candidature ou trouver des conseils pour créer une entreprise à Barcelone.

Cette émulation autour de l’emploi francophone, très palpable lors du salon, se prolongera bientôt vers une application mobile, avec des offres géolocalisées. Pour ce faire, l’UFE Catalogne-Baléares-Aragon finalise un partenariat avec la franchise espagnole du développeur français JobAroundMe (à l’image). Dès l’année prochaine, les demandeurs d’emploi accéderont gratuitement sur leur mobile à des annonces au marquage UFE.

Salon 6Conférence Tour du monde de l’Emploi

La grande nouveauté de cette édition fut l’espace dédié aux conférences et aux ateliers. Je suis intervenu avec Jean-Pierre Pont sur le thème de l’emploi. Jean-Pierre est expert en mobilité internationale et éditeur délégué de La Voix de France, revue de référence des Français de l’étranger créée par l’UFE Monde

J’ai livré ma vision de la mobilité internationale, à l’heure où la moitié des 18-24 ans est attirée par une expérience à l’étranger. L’évolution des modes de travail leur permet de s’affranchir de plus en plus des contingences et d’aller là où il fait bon vivre ET bon travailler.

Pour sa part, Jean-Pierre, a présenté les différentes filières pour travailler à l’étranger : le réseau de l’emploi européen Eures, le réseau des 160 associations UFE ou encore les bureaux Emploi de nos chambres de commerce à l’étranger.

Santé – Dépendance

Barcelone Sante1Le point sur le plan Centenaire

L’espérance de vie des Français augmente de trois mois chaque année, cela pose la question du “bien vieillir”. Nous avons donc décidé d’anticiper cette évolution en lançant le “plan Centenaire” lors de mon passage à Barcelone fin 2014. Il correspond au défi n°29 de notre campagne sénatoriale.

Visite de la résidence “La Salut” de SARquavitae – (g. à d.) Felix Lopez, directeur commercial de SARquavitae ; Jean-Pierre Pont, éditeur du magazine La Voix de France ; Andreu Huguet, directeur général de SARquavitae ; Julie Gaudel, coordinatrice du plan Centenaire et fondatrice de l’agence A votre santé ; Francis Huss, président de l’UFE Espagne et conseiller AFE l’Espagne ; Olivier Cadic ; Pierre-Olivier Bousquet, président de l’UFE Catalogne, Baléares, Aragon et conseiller consulaire Espagne ; Patrick Duparchy (UFE) ; Rafael Giménez-Capdevila, responsable des relations transfrontalières à la direction générale des Affaires étrangères de la Generalitat (le gouvernement de la communauté autonome de Catalogne) ; Romain Molès (UFE)

Afin d’évaluer précisément les besoins des retraités français de la circonscription Catalogne/Baléares/Aragon, Pierre-Olivier a lancé une enquête de terrain, dont nous avons eu communication des résultats, traités par Patrick Duparchy et Romain Molès à partir de 500 formulaires complétés (sur 3300 courriers envoyés aux Français de plus de 70 ans). A noter que 3 répondants sur 5 ont demandé à être contactés.

JuliePlanDeuxième étape, il faut finaliser l’accord de partenariat entre l’UFE et le groupe SARquavitae qui dispose de 140 résidences médicalisées en Espagne et un service de maintien à domicile. Une convention passée avec ce spécialiste du grand âge vise à obtenir un tarif de faveur pour une offre résidentielle francophone (chaines de télé, fête du 14 juillet…) ou bien un accompagnement à domicile.

A l’image ci-dessus, la coordinatrice du plan Centenaire est Julie Gaudel, experte de la prise en charge de la dépendance, dont je salue l’implication à toutes les étapes du projet. Elle est la fondatrice de l’agence conseil en ligne avotresantebarcelone.com qui promet de “bien vieillir à Barcelone”.

Politique

Barcelone ParlementRencontre avec Susana Beltran Garcia (Ciudadanos)

Après la visite guidée du Parlement de Catalogne, situé dans un ancien arsenal, nous avons été reçus par la députée Susana Beltran Garcia, responsable des relations internationales du groupe parlementaire Ciudadanos, parti anticorruption de centre droit, dirigé par Albert Rivera, 36 ans.

Ce parti appartient au même groupe que l’UDI au Parlement européen (ALDE – Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe). Et pour cause, nos programmes sont assez comparables. Ciudadanos (Ciutadans en catalan) défend une vision pro-européenne et pro-entreprise. Son approche libérale se veut compatible avec la protection des droits sociaux (ex : contrat de travail unique).

Parlement_visite_Au parlement de Catalogne, ce mouvement dispose de 25 députés sur 138. Leurs élus se sentent investis d’un devoir d’exemplarité et d’honnêteté vis-à-vis de l’électeur. “Nous cherchons le consensus et non pas le pouvoir”, dit Susana. J’espère bientôt organiser sa visite à Paris et une entrevue avec Jean-Christophe Largarde, président de l’UDI.

Quelques jours après notre rencontre, les élections nationales du 20 décembre ont montré que Ciudadanos était devenu un acteur de premier plan en Espagne, incarnant la promesse d’un renouveau politique largement attendu.

R_Gimenez_Rencontre avec Rafael Giménez-Capdevila

Rafael est le responsable des relations transfrontalières à la direction générale des Affaires étrangères de la Generalitat (le gouvernement de la communauté autonome de Catalogne). 5 TGV relient quotidiennement la France à Barcelone, dont 2 liaisons avec Paris, une avec Toulouse, Marseille et Lyon. Une seule liaison quotidienne avec Toulouse ne permet de faire l’aller-retour dans la journée qu’au départ de Toulouse. Les Barcelonais sont contraints de passer deux nuits à Toulouse s’ils veulent passer une journée complète à Toulouse. De fait, ils privilégient la voiture. Rafael m’a alerté sur le fait que la liaison serait menacée en raison d’un trafic voyageur insuffisant. Ne serait-ce pas plutôt parce que l’offre ne serait pas adaptée à la demande ?

Communauté française

Barcelone UDIEntrepreneurs français

La veille du départ, dans le cadre d’une soirée conviviale, j’ai eu le plaisir d’échanger avec des Français de tous horizons et notamment des dirigeants d’entreprises. J’ai pu ainsi retrouver Didier de la Ferriere, directeur du superbe hôtel Pullman Barcelona Skipper, fleuron local du groupe Accor ou faire la connaissance de Emmanuel et Patricia Deleau du business-club “La pena des entrepreneurs” et de Laurent Dereux, directeur général de Nestlé Espagne et Portugal.

Crédit photo Salon de l’Emploi : Terry Lair

Au Sénat – En Bref du 16 au 20 novembre 2015

Attaques terroristes : Congrès de Versailles (16 nov.)

minuteSénateurs, collaborateurs et personnels du Sénat, tous rassemblés autour du président Gérard Larcher pour ‪une minute de silence en hommage aux victimes

 

 

Groupe16novRéunion du groupe UDI-UC avant le départ des sénateurs pour Versailles. Le président François Zocchetto nous informe des discussions du week-end avec le Président de la République en réaction aux évènements tragiques de vendredi soir à Paris.

 

VersaillesTriste page de l’Histoire de France… Le parlement est réuni en congrès à Versailles par le Président de la République pour lui annoncer des mesures d’exception.

 

 

Algérie : rencontre avec Makhlouf Chalal (18 nov.)

MakhloufHL41En charge de la participation de l’Algérie sur les salons et foires en France, Makhlouf Chalal est l’ardent promoteur des produits du terroir algérien. On pense naturellement aux dattes, aux figues, à l’huile d’olive ou au vin. Ces dernières années, ce breuvage a été remis à l’honneur puisque l’Algérie replante des vignes, en se souvenant qu’elle produisait 200 millions de bouteilles en 1962, contre 14 millions aujourd’hui.

Makhlouf Chalal incite les producteurs algériens à sortir de leurs frontières pour se frotter à la concurrence mondiale. Je partage le même souci pour les entrepreneurs français. En nous aidant mutuellement à favoriser les échanges commerciaux dans les deux sens entre nos pays, nous atteindrons nos objectifs respectifs.

GIA France-Afrique de l’Ouest (18 nov.)

GIA Afrique 1Le directeur Afrique exploration-production de Total, Guy Maurice (à gauche de l’image), a été auditionné par le groupe interparlementaire d’amitié France-Afrique de l’Ouest, présidé par Jacques Legendre (à droite de l’image).

En Afrique, Total est leader avec 17% de part de marché et il est présent dans 43 pays. Guy Maurice nous a parlé d’un continent très prometteur où la croissance dynamique est portée par une population jeune : il nait chaque année au Nigeria autant d’enfants que dans toute l’Union européenne !

CAS : ‎Audition de Myriam El Khomri, ministre du Travail et de l’Emploi (18 nov.)

Myriam_ElKhomriDans le cadre du Budget 2016, la commission des Affaires sociales (CAS) a auditionné Myriam El Khomri, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, venue présenter le budget de mon ministère.

J’ai interrogé la ministre au sujet des efforts promis par Pôle Emploi en matière de mobilité professionnelle internationale (lire les débats).

Mme El Khomri m’a répondu que dix agents de l’agence de Strasbourg étaient chargés des relations avec l’organisme homologue allemand, ajoutant qu’un partenariat avait également été engagé avec l’agence pour l’emploi du Maroc. Elle a promis de me communiquer au plus vite le nombre d’agences et de personnes mobilisées autour de l’offre internationale.

Quant à la mobilité géographique, la ministre a mis en place, avec Action Logement, la garantie de loyer pour les demandeurs d’emploi amenés à se déplacer.

CAS : Projet de loi de finances pour 2016 (18 nov.)

CAS18novLa CAS a examiné pour avis le rapport du sénateur Jean-Marie Morisset intitulé « Egalité des territoires et logement – Prévention de l’exclusion et insertion des personnes vulnérables ». M. Morisset a souligné l’insuffisance des moyens budgétés dans le contexte de la crise migratoire qui “oblige à une improvisation continue”. En effet, à rebours du discours politique, les crédits 2016 seront inférieurs aux crédits consommés en 2015…Autrement dit, les camps de migrants qui se développent en Ile-de-France à l’image de Calais, risquent de se multiplier (Lire les débats).

La CAS a également examiné pour avis le rapport de ma collègue Agnès Canayer intitulé « Régimes sociaux et de retraite ». Je lui ai demandé où en était l’unification des régimes de retraite. J’ai noté que les choses évoluaient “doucement” à la SNCF et la RATP, “trop peut-être”, de l’avis de Mme Canayer.

Colloque Hydro-diplomatie : réunion de préparation avec Sophie Auconie (18 nov.)

S_AuconieSophie Auconie est co-présidente du Cercle français de l’eau, ancienne députée européenne, et élue au siège de gouverneure au Conseil mondial de l’eau, plate-forme multilatérale créée en 1996 à l’initiative des organisations internationales et des spécialistes du secteur de l’eau.

Je suis flatté que Sophie intervienne lors du discours d’ouverture du colloque que je préside, le 1er décembre au Sénat, en présence d’Arthur Nazarian, ministre de l’Energie et de l’Eau du Liban : “Hydro-diplomatie et changement climatique pour la paix au Moyen-Orient”.

« Il y aura une vie après le pétrole ; il n’y aura pas de vie après l’eau », aime-t-elle rappeler.

Maroc : rencontre avec la CFCIM (19 nov.)

CfimAu Sénat, avec les représentants de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM). (g. à d.) Jean-Marie Grosbois, président ; Charafa Chebani, directrice du pôle CFCIM-Business France et resp. Etudes et Prospection ; Olivier Cadic ; Philippe Confais, directeur général.

J’ai retrouvé avec plaisir les responsables de la plus importante chambre de commerce française à l’étranger que j’avais rencontrés à Casablanca en février (Maroc – Casablanca ou la douceur du climat… des affaires du 27 février 2015). Ils mettent tout en œuvre pour favoriser le courant d’affaires avec la France, premier partenaire commercial, bailleur de fonds et investisseur. En effet, 750 filiales françaises sont implantées au Maroc, dont 36 sociétés du CAC40 !

Nous avons recherché quelles initiatives pourraient favoriser le développement des ventes des entreprises françaises au Maroc, comme il en a été question début octobre avec les responsables de la CFCIM à Agadir (Déplacement au Maroc – Agadir – 10 & 11 oct. 2015).

Déplacement en Belgique – Mouscron & Bruxelles (12 au 13 oct. 2015)

A l’occasion de ce nouveau déplacement en Belgique, je remercie cordialement Caroline Laporte, conseillère consulaire Belgique, déléguée UDI Belgique / Coordination Benelux. Elle m’a encore permis de rencontrer des gens passionnants et passionnés. A Bruxelles, j’ai aussi eu le privilège d’être aux côtés de Jean Arthuis pour le lancement du Réveil EuroCitoyen de l’UDI Belgique et pour participer à la Conférence internationale Erasmus.

Action sociale

maison1Projet thérapeutique original à la Maison Saint Joseph

Le soir de mon arrivée à Mouscron, j’ai reçu un accueil chaleureux de la part de Wim Vellemans, directeur de la Maison Saint Joseph et de son équipe, une structure d’accueil pour les personnes âgées située à 1 km de la frontière. L’institution abrite 275 résidents. Parmi eux, 180 sont atteints de la maladie d’Alzheimer, dont 40% de Français.

En présence de Français transfrontaliers, j’ai participé à la présentation du projet de potager thérapeutique qui s’adressera à des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Ce projet a été soutenu par Caroline Laporte qui l’a présenté, cet été, au jury d’élus consulaires de l’UDI Monde en charge d’affecter ma réserve parlementaire.

maison2Wim Vellemans, le directeur, explique les trois bénéfices du potager thérapeutique : maintenir une activité, travailler la réminiscence par l’évocation des potagers d’antan et encourager l’interactivité, puisque le potager sera un lieu d’échanges.

Le rapport au temps est un élément important de ce projet, car les malades en perdent le sens, que ce soit le rythme des saisons ou même le cycle du jour et de la nuit.

 

maison3Les participants à la réunion m’ont posé des questions sur divers sujets liés à la condition de transfrontalier, à commencer par la fiscalité qui préoccupe beaucoup ces Français.

De nombreux résidents français ont décidé de faire carrière en Belgique, malgré les difficultés liées à l’expatriation. Ils apprécient que les entreprises accordent de l’attention à leurs salariés (bien-être, priorité aux compétences…) et fonctionnent sur un plan informel et participatif.

Le directeur des soins de la maison Saint Joseph a regretté les rigidités françaises. Infirmier libéral jusqu’en 2010, il a préféré intégrer cette institution exemplaire belge où l’organisation est centrée sur les besoins de la personne et non sur la productivité.

maison4Ma présence à Moucron était liée au défi de campagne n°29 de notre liste sénatoriale qui vise à “organiser la création de structures pour répondre aux besoins présents et futurs en matière de dépendance”.

Photo : avec Bernard Barroo, Wim Vellemans, Aida Felix, Olivier Cadic, Alain Cammaert, Caroline Laporte, Roland Liénard-Weydts, Christian Horrie, Frédéric Misheletti, Jean René Bruneel, Véronique Sudraud, Jérôme Cloarec et Brigitte Vincent

Union européenne

reveil11er “Réveil EuroCitoyen” avec Jean Arthuis

L’UDI Belgique a initié un nouveau rendez-vous, le “Réveil EuroCitoyen”, à la rencontre des Français de Belgique, dans les locaux du Pressclub Europe. Avec Jean Arthuis, député UDI européen, nous avons eu l’honneur d’inaugurer cette formule, le 13 octobre dernier.

Tous les participants ont salué le succès de ce concept qui sera pérennisé par un rendez-vous mensuel.

Photo (g à d) : Caroline Laporte, conseillère consulaire UDI Belgique ; Olivier Cadic ; Jean Arthuis, député européen, président de la commission des Budgets au Parlement européen et président de l’Alliance Centriste (UDI) ; Jérôme Cloarec, président d’Atelier Europe et délégué adjoint de l’UDI Belgique (crédit photo : Laurent de Broca)

reveil2Une occasion pour Jean Arthuis d’évoquer un projet qui lui tient à cœur : un “Erasmus de l’apprentissage” pour favoriser l’insertion professionnelle des jeunes européens, par le biais de la mobilité internationale.

Le président de l’Alliance centriste a aussi réaffirmé sa vision fédéraliste, à la lumière de la crise migratoire. “Quels que soient les outils, sans gouvernement l’Europe n’aura pas de direction et ne sortira pas de l’impasse actuelle”, a-t-il défendu.

reveil3Pour ma part, j’ai évoqué le sujet du rapatriement des enfants placés par les services sociaux étrangers, puis celui de la libre concurrence au regard du monopole des pharmaciens et, enfin, j’ai insisté sur l’importance de la mobilité professionnelle que j’essaie de stimuler depuis des années. On ne peut pas enraciner nos chômeurs alors que l’environnement est de plus en plus mouvant, international et connecté.

De plus l’’international n’a jamais été aussi attractif qu’aujourd’hui pour les jeunes, c’est même une évidence pour 45% des 18-24 ans, selon un récent sondage (lire : Forum Expat : l’envie d’ailleurs n’a jamais été aussi forte chez les Jeunes du 12 juin, 2015).

J’ai engagé le dialogue avec Pôle Emploi qui se mobilise en ce sens (lire : Pôle Emploi va refondre son offre de service à l’international du 26 janvier, 2015), mais j’ai eu moins de réussite auprès du gouvernement… (lire : Mobilité professionnelle : l’Etat se désengage du 05 novembre 2014).

Entrepreneuriat

pernotRencontre avec François Pernot

Déjeuner de travail amical et constructif avec François Pernot, conseiller du commerce extérieur de la France, CEO de Dargaud & Lombard. Cet homme entreprenant cumule les hautes responsabilités, mais il trouve le temps d’accompagner les entreprises françaises qui veulent pénétrer le marché belge.

François Pernot a aussi souligné le dynamisme et la créativité de nos amis belges, dont l’un des fleurons est la bande dessinée.

borisVisite chez Air France/KLM

J’ai fait la connaissance de Boris Darceaux, General Manager Belgique/Luxembourg chez Air France / KLM. Dans les locaux de la compagnie française, nichés dans la tour Generali à Bruxelles, nous avons évoqué l’évolution du marché aérien, archétype de la mondialisation de l’économie.

Si Air France-KLM vient d’enregistrer un bénéfice record, dopé par une demande toujours croissante et la chute des prix du pétrole, de profondes mutations sont à l’ordre du jour pour rester compétitifs.

Il semble nécessaire de retrouver un dialogue social de qualité pour permettre à la compagnie européenne de se concentrer sur ses impératifs de développement qui servent directement notre industrie touristique, notre commerce extérieur et l’image de la France.

Mobilité internationale

erasmus1Conférence internationale Erasmus

A l’occasion des 10 ans du passeport européen de compétences, Europass, les trois agences francophones (France, Belgique et Luxembourg) chargées de la promotion et de la gestion du programme Erasmus+ se sont associées pour organiser cette première conférence mondiale.

Elle a mobilisé plus de 200 acteurs, les 13 et 14 octobre 2015 à Bruxelles, pour un bilan et une présentation des outils européens au service de l’employabilité.

erasmus2J’ai participé à la table ronde d’ouverture, intitulée “Etats des lieux par les acteurs politiques et économiques”, une démarche dans le droit fil de mon défi de campagne sénatoriale n°31 : “initier un Eramus Emploi pour sécuriser et faciliter la mobilité professionnelle de nos jeunes à l’international”.

A la lumière des pratiques du centre Charles Péguy de Londres, j’ai soutenu que le développement de la mobilité professionnelle nécessitait une bonne préparation et un accompagnement des candidats. Il leur faut certes acquérir une nouvelle langue, mais aussi s’imprégner de la mentalité et des usages du pays d’accueil. Les compétences de départ et la motivation ne suffisent pas.

erasmus3Jean Arthuis est intervenu devant la presse, en amont de la conférence internationale, pour annoncer que son projet pilote de mobilité européenne des apprentis sera opérationnel à la rentrée 2016.

“Nous souhaitons que les jeunes apprentis puissent passer un an hors de leur pays d’origine”, a précisé le député européen.

Les CFA sont donc invités à travailler en partenariat avec leurs homologues européens afin de développer, entre eux, les mobilités pour leurs apprentis, avec l’aide des Chambres des métiers et le soutien du monde de l’entreprise, a développé Jean Arthuis.

HEBDOLETTRE n°36 – Protection de l’enfant – Enfants placés à l’étranger – Bilan d’action sur le PJL Santé – Inscription en ligne au Registre des F.E – 23ème Session AFE – Prix du Rayonnement – David Lusseau (UDI)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°36 – 19 octobre 2015Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°36

Deux enfants meurent chaque jour en France sous les coups de parents bourreaux.

Sur un quinquennat, on estime que le nombre d’enfants décédés suite à des mauvais traitements équivaut au nombre de morts lors des attentats du 11 septembre.

Notre objectif commun devrait être de nous unir pour faire baisser ces statistiques.

Après un an d’exercice parlementaire, le processus législatif m’a souvent paru s’en tenir à la confrontation d’arguments. Il écarte toute phase préalable cherchant le consensus dans l’intérêt général. Le camp majoritaire impose aveuglément ses vues à la minorité. L’écoute de l’autre passe au second plan.
Visuel HL36
J’en veux pour preuve mon amendement destiné à protéger les enfants français placés par les services sociaux à l’étranger. Voté en première lecture au sénat, le gouvernement l’annulait ensuite à l’assemblée nationale, en s’appuyant sur sa majorité de gauche.

Cette décision m’avait paru irrationnelle. C’est pourquoi j’ai cherché à échanger avec Laurence Rossignol, secrétaire d’Etat chargée de la Famille… Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°36

 

Paris cyber week : Discours d’ouverture

Les pays démocratiques doivent reprendre l’initiative.

Une force de dissuasion cyber internationale doit être créée pour détruire la cyber muraille de Chine sur commande.

Pour bâtir cette force, il faut du courage politique, de la solidarité et retrouver l’inspiration d’Alan Turing et de Bobby Fisher.

 

DISCOURS – traduit de l’anglais  (english version)

Madame, Monsieur,

Merci Sébastien pour cette invitation.

Je siège au Sénat depuis 10 ans pour représenter les Français de l’étranger.
60 % de mon temps à l’étranger. 537 déplacements dans 114 pays.
Je suis Vice-Président de la Commission Affaires Étrangères et de la Défense
J’ai intégré la lutte contre les « Fake news » dans la loi de programmation militaire de 2018.

Dans la dernière loi de programmation militaire de 2023, j’ai intégré la garantie de liberté de circulation maritime par notre marine militaire en mer de Chine méridionale et dans le détroit de Taiwan.

Je suis en charge de la cyber depuis 7 ans au Sénat.

Je suis un cyber paranoiaque.

En 1999, j’ai lancé ma market place sur internet, un vendredi à 15h00.
Le lundi, mon marketing manager se vantait des chiffres de trafic sur notre serveur étaient exceptionnels.
Mon IT Manager a demandé à me parler discrètement peu après : « Samedi à 3 heures du matin, quelqu’un est entré sur nos serveurs et a downloadé des films pour adultes.
Le monde entier les a téléchargés tout le week-end. »

Mon marketing manager m’a alors suggéré d’évoluer vers l’industrie pornographique.
J’ai préféré m’équiper de Firewall.
Vous comprenez maintenant pourquoi j’ai développé une cyber paranoia.

Demain, sera le 80ème anniversaire du jour J.

Il y a 80 ans, des milliers de soldats vivaient, aujourd’hui, la dernière journée de leur vie.
Je serai demain à Omaha Beach pour saluer leur mémoire et exprimer la gratitude éternelle de notre pays envers leur sacrifice.
La réussite du D.day doit beaucoup à Alan Turing qui a réussi à déchiffrer le code Enigma utilisé par l’armée allemande pour transmettre des informations militaires.
Ce code, qui changeait toutes les 24 heures et possédait des milliards de combinaisons, était réputé inviolable.
Turing a sauvé un nombre considérable de vies.
C’est encore Alan Turing qui a préfiguré l’intelligence artificielle en 1950.

Hier, nous discutions de ce que pourrait être la sécurité du Cyberspace dans 80 ans.

Quelque chose me dit que nos successeurs continueront à parler de sécurité, que des pays chercheront à décrypter les données cryptées comme il y a 80 ans et aujourd’hui.

L’informatique quantique les aura fait entrer dans une nouvelle dimension.

Il y a 80 ans, grâce à des héros, l’Europe a recouvré sa liberté.

Il y a tout juste 35 ans, le pouvoir chinois massacrait la liberté et ses étudiants sur la place Tiananmen, parce qu’ils réclamaient l’instauration de la démocratie.

Sa maîtrise de la technologie lui a permis de créer un cyber-mur pour imposer un contrôle social de sa population en combinant réseaux sociaux, caméras à reconnaissance faciale et intelligence artificielle.

Le Parti communiste chinois a fixé 2049, année de son centenaire, pour que la Chine impose son leadership au monde.

La question qui se pose à nous : Dans quel monde voulons-nous vivre en 2049 ?

Voulons-nous vivre dans un monde où la démocratie, les libertés individuelles seront respectées ou dans un monde où chacun doit se conformer à un ordre déterminé par le parti ou un autocrate ?

Nous sommes confrontés à une guerre hybride.

La dimension cyber qui comprend le secteur criminel, l’espionnage et l’action militaire qui nous préoccupe à la Paris cyber week, n’est pas le seul.

Il faudrait aussi évoquer la traite des êtres humains et de migrants envoyés par vagues pour submerger nos frontières… ou encore les crimes portant atteinte à l’environnement que sont l’exploitation minière illégale et le trafic de métaux et de minéraux.

Notre commission d’enquête sur le narcotrafic vient de rendre son rapport.
Les précurseurs chimiques chinois composent 70% de la cocaïne.
J’ai pu constater leur présence dans ces laboratoires au plus profond de la jungle, il y a deux semaines.
Ces produits chimiques de l’empire du Milieu sont la source des drogues synthétiques comme le fentanyl à l’origine d’environ 120 000 morts aux USA en 2023.

Avec Hong-Kong, devenu le trou noir du blanchiment, Pékin est aux deux extrémités de la “supply-chain” du Narcotrafic, une des composantes de la guerre hybride à laquelle les démocraties sont livrées.

Le blanchiment pour laver l’argent du crime organisé, éviter les taxes ou contourner les sanctions économiques.

Nous pourrions également développer tous les aspects de la désinformation.
Il n’y a pas de canon pour détruire un mensonge.

Des états totalitaires ou autoritaires s’en prennent quotidiennement aux démocraties et relativisent l’intérêt de respecter les droits de l’Homme. Dans cette bataille des opinions, les démocraties ne doivent pas se montrer naïves.

Au début de la crise du Covid en mars 2020, l’ambassade de Chine à Paris, a fait un communiqué indiquant que la France laissait mourir ses personnes âgées dans les EPADH.

J’avais produit un rapport, et réclamé la mise en place d’une “force de réaction cyber”, seule capable de réagir et de lutter offensivement contre les ennemis de nos valeurs républicaines.

15 mois plus tard, l’agence nationale Viginum voyait le jour en France pour détecter les attaques informationnelles.

Viginum traque désormais les ingérences étrangères sur internet.

Il se révèle précieux pour affronter les modes opératoires de plus en plus sophistiqués observés à la veille des Jeux Olympiques.

Le 25 mars dernier, le département de la Justice américain a dévoilé un acte d’accusation, contre 7 ressortissants chinois appartenant au groupe de hackers APT31 qui rapporte directement au ministère chinois de la Sécurité d’État.

116 parlementaires, issus de 15 pays, dont je fais partie, ont été attaqués par un groupe de hackers APT31 qui rapporte directement au ministère chinois de la Sécurité d’État.

Je remercie les services du FBI et du département de la Justice pour leur action et de nous avoir informé.

Il s’agit clairement d’un acte de cyber-guerre, commis par une dictature 2.0.

À partir de cette semaine, dans le cadre de mes prérogatives en matière cyber, nous avons commencé le travail du sénat français afin d’évaluer ce qu’il convient désormais de faire lorsque notre pays est victime d’un acte de cyber-guerre.

Je remercie à nouveau Sébastien de m’avoir permis de réunir au sénat ce lundi, certains des participants pour partager leur regard et ouvrir la séquence des auditions suite à l’attaque APT31.

Allons-nous rester sans réagir ?

J’ai créé mon entreprise à 20 ans.
Mon entreprise a collaboré à la création de plusieurs systèmes d’armes et j’ai travaillé avec Roland Moreno, l’inventeur de la carte à puce.
Je disais alors autour de moi : votre présent est mon passé.

Depuis que je suis au Sénat, j’ai l’impression que je vis dans le passé de quelqu’un d’autre. Nous sommes toujours en réaction.

Nous subissons tellement d’attaques cyber que j’ai l’impression que nous sommes des punchings balls.
Nous sommes dépassés.
Les Chinois font des choses sur nos réseaux que nous observons, mais que nous ne comprenons pas.
Ils préparent une guerre. Ils sont déjà chez nous.

Chacun d’entre nous a des vulnérabilités.
Les pays démocratiques doivent reprendre l’initiative.

Mon oncle m’a appris à jouer aux échecs.
Lorsque j’avais 10 ans, chaque jour, nous allions acheter le journal pour analyser les parties du championnat du monde qui opposait Bobby Fisher à Boris Spassky.
Seul, face aux grands maîtres soviétiques, qui dominaient le monde des échecs depuis plusieurs décennies, Bobby a été imprévisible.
Il a trouvé les failles et l’a emporté.

Face à la Chine, nous devons suivre son inspiration et agir de même.

Depuis trop longtemps, nous ne répondons pas aux cyber attaques.

On nous argumente que ce serait l’escalade.

Le PCC n’a plus peur de nous.

Il voit les démocraties comme des systèmes faibles et prévisibles.

Nous devons les surprendre.

Une force de dissuasion cyber internationale doit être créée pour détruire la cyber muraille de Chine sur commande.

Pour bâtir cette force, il faut du courage politique, de la solidarité et retrouver l’inspiration d’Alan Turing et de Bobby Fisher.

Il faut comprendre qu’aucun pays démocratique, même les Etats-Unis n’ont la taille critique pour rivaliser seul face aux menaces de la Chine à présent.

Face à une Chine hyper centralisée, les démocraties apparaissent divisées.
La fragilité de notre édifice, vient d’une fragmentation des Etats, et d’une séparation entre les acteurs publics et privés.

L’UE a fait de grands pas vers l’unité en faisant émerger une Europe de la cyber souveraineté.
Même unie sur le sujet, l’UE n’aura pas la taille critique.

Les Etats-Unis prônent une cyber solidarité. Ils ont raison.

Et je veux remercier Phil Stupak, de la Maison Blanche pour tout le temps qu’il m’a consacré et la confiance qu’il m’a accordée.

Un partenariat fort entre les États-Unis et l’UE, mais également avec les entreprises privées doit s’opérer.

A Washington, les gens de Google m’ont confié. La Russie est plus grande que l’Ukraine. Sur internet, Google est plus puissant que la Russie.

AWS a fait ses preuves pour permettre à l’Ukraine d’être résiliente au début de l’invasion russe.

La collaboration US-UE, Public-privé, doit pouvoir s’opérer comme nous le faisons dans le nucléaire et commencer par exemple en partageant nos vulnérabilités réciproques en toute transparence.

Je remercie Daniel Le Coguic, président de l’ACN, d’avoir promu cette idée.

Pourquoi les membres de l’IPAC (Inter-Parliamentary Alliance on China) ont été attaqués ? Parce que Pékin nous craint.

Je pense que nous devons construire une alliance interparlementaire internationale du cyber pour accompagner et soutenir une politique de cyber solidarité.

Il n’y a pas de système qui n’a pas de vulnérabilité.

Il existe des moyens de détruire la cyber muraille de Chine… de l’intérieur… et de libérer les Chinois de cette dictature 2.0.

Le Parti communiste chinois annonce fièrement leur plan à long terme pour diriger le monde d’ici à 2049.

Les démocraties ont également un plan à long terme.

C’est d’empêcher les communistes chinois d’accomplir leur plan.

Je vous remercie.

VERSION originale en anglais