Tandis que le monde se globalise, les jeunes Anglais ont de moins en moins envie de parler autrement qu’en anglais.
Le désintérêt pour les langues étrangères ne fait qu’empirer au point que le National Centre for Languages (CILT) lance un cri d’alarme et une campagne sur Internet, soutenue par HSBC, Arsenal FC et Business for New Europe, entre autres.
En 2010 et pour la première fois, le français ne figure plus dans la liste des 10 sujets les plus populaires au GCSE. L’envie d’étudier une langue dans le cadre du GCSE recule constamment depuis neuf ans. Même déclin observable du côté du A Level.
Parler plusieurs langues représente un formidable atout dans la vie. Du reste, l’objectif n°2 du Plan Ecole vise à développer le nombre d’écoles bilingues au Royaume-Uni (lire aussi : “Plan Ecole (10) : Favoriser l’enseignement bilingue français-anglais (objectif 2)” du 23 juin 2008).
La campagne CILT, organisation sans but lucratif, vise à encourager les jeunes Britanniques à apprendre une langue étrangère en soulignant l’importance des compétences interculturelles dans le milieu de travail. En effet, ce manque d’ouverture d’esprit devient un sujet de préoccupation pour de nombreux employeurs, car il constitue un frein à la compétitivité des entreprises et la croissance économique du Royaume-Uni qui pourrait s’étoffer de 21 milliards de livres si les compétences linguistiques étaient supérieures, selon une étude citée par le CILT.
Je vous invite à promouvoir l’enseignement de langues étrangères au Royaume-Uni en apportant votre soutien à l’appel du CILT sur leur site internet. En confortant leur démarche, nous aiderons indirectement la réalisation de l’objectif 2 du Plan Ecole.
1 Commentaire
Malheureusement ce maque de gout pour les langues étrangeres ne date pas d’aujourd’hui. Pendant ma longue carriere d’enseignant en Angleterre, j’ai vu de plus en plus la difficulté d’intéresser le étudiants aux sujets qu’il considérait comme “non-relevant”. Ce qui veut dire pour eux qu’il ne voit pas comment cela pourrait leur servir. Et cela ne concerne pas que les langues.
A blamer en partie sont les employeurs qui ne voit pas plus loin que le bout de leur nez, ne récompensant pas les talents, préférant demander a une secrétaire avec le GCSE de traduire un document plutot que de confier ce travail a un traducteur qualifié, et a part quelques rares exceptions, ne mentionnant meme pas le besoin de langues étrangeres dans les descriptions de postes.
L’éducation elle aussi ont une partie du blame a porter. Les gouvernements successifs, quelle que soit leur couleur, ont tres souvent eu des demi-initiative mal organisées qui ont démoralisé la profession.
La solution a ce constat de carence ne peut se trouver que par un travail de longue haleine. Etant maintenant en retraite, je ne peux y participer que de loin. Esperons que beaucoup reprendront le flambeau.
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