Une bonne nouvelle est parvenue au sud-ouest du Royaume-Uni : l’école française de Bristol (EFB) a reçu la garantie de l’Etat pour couvrir un prêt destiné à acquérir un nouveau local. C’est toujours une grande satisfaction de voir le plan Ecole essaimer hors de Londres, notamment pour étoffer le nombre de places disponibles dans l’enseignement français.
L’accord final du comité interministériel est intervenu ce 5 juillet. Il réunissait des représentants des ministères des Finances, de l’Education, et des Affaires étrangères, en présence du sénateur André Ferrand et d’Anne Barnaud, en leur qualité respective de président et directrice de l’Anefe (Association nationale des écoles françaises de l’étranger). J’ai été prévenu le jour même par le sénateur André Ferrand que j’ai croisé au Sénat en marge de l’assemblée générale de la FAPEE (Fédération des associations de parents d’élèves à l’étranger). Je le remercie pour son soutien résolu sur ce dossier. Un beau cadeau pour le 31ème anniversaire de l’école auquel a contribué toute une chaine d’intervenants.
En avril dernier, j’accompagnais Edouard Braine dans sa tournée consulaire qui l’a conduit de Bristol aux Cournouailles (lire : “Accompagner le développement de la communauté française de Bristol” du 02 mai 2011). Nous avons été reçus par Annie Burnside, consul honoraire de Bristol et fondatrice de l’EFB, et Monique Pellois, directrice de l’établissement. Celle-ci était en quête d’un nouveau toit pour abriter son école et notre visite tombait opportunément pour étudier une solution durable à son problème immobilier.
Il se dessinait alors une opportunité d’acquisition de locaux qui permettrait à l’école de pérenniser son enseignement et de regarder l’avenir en toute confiance, après trente ans de location et d’incertitudes. La communauté française de Bristol se développe et “les clients ne manquent pas”, comme le souligne Monique Pellois avec son indéfectible sourire.
Que va-t-il désormais se passer ? Forte de la garantie de l’Etat, le comité de gestion de l’EFB va pouvoir emprunter à des taux privilégiés la somme destinée à acquérir le bâtiment souhaité et réaliser les travaux.
Si nous avons eu besoin de seulement deux mois et demi pour obtenir cette garantie, nous le devons à l’organisation du plan Ecole. Je salue le dynamisme de Laurent Batut, conseiller culturel adjoint qui l’anime au quotidien. Ce résultat témoigne également de l’excellent travail de Frédéric de la Borderie et de son équipe au sein de la FEPT, la structure destinée à faciliter les emprunts au Royaume-Uni pour l’immobilier scolaire.
Les circonstances, toujours heureuses, me ramènent souvent à Bristol. Après ma tournée avec le consul en avril, j’y suis retourné en mai. Un prochain rendez-vous est pris le 16 juillet, jour où l’école célèbrera notre fête nationale, dans une ambiance de bal musette. J’adore leur affiche pleine d’humour que je vous publie. Je prendrai le temps d’adresser tous mes encouragements aux membres du comité de gestion qui s’impliquent copieusement pour perpétuer l’enseignement français à Bristol.
lire aussi : “L’école française de Bristol fête ses 30 ans” du 01 août 2010
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