Suite à ma proposition à la réunion du Plan Ecole du 19 mai 2010, à la Résidence de l’Ambassade (Lire : “Plan Ecole (16) : Anticiper les besoins des Français du Royaume-Uni en matière d’enseignement” du 19 mai 2010), un groupe de travail a été constitué pour suivre les indicateurs qui permettront de mieux évaluer les besoins de scolarisation au Royaume Uni.
Ce groupe s’est réuni le 31 janvier dernier autour de Laurent Batut, conseiller culturel adjoint. Il a partagé avec nous le tableau de bord 2010-2011, issu de “l’enquête de rentrée AEFE”, qui regroupe les écoles conventionnées et homologuées du réseau éducatif français au Royaume Uni. Le lycée Charles de Gaulle et ses annexes (Marie d’Orliac et Wix pour le Primaire) a absorbé presque tout l’afflux de nouveaux élèves scolarisées entre la rentrée 2009 et 2010.
De la maternelle au lycée, on dénombre 5,395 élèves actuellement scolarisés dans le système éducatif français en Grande Bretagne, répartis en 220 classes. Nous en comptions 4.970 en 2007/2008, lors du lancement du plan-écoles.
Pour être exhaustif sur les effectifs, notre groupe de travail a convenu de créer un tableau complémentaire intégrant les élèves inscrits au CNED dans le cadre d’une scolarité complète, les nurseries, les établissements secondaires non homologuées dispensant un enseignement à 50% en français, les sections bilingues françaises dans les écoles anglaises. Ces données devraient enrichir le prochain tableau de bord.
Nos débats ont ensuite porté sur le choix des indicateurs, toujours dans l’idée d’anticiper les besoins futurs, tout en harmonisant les informations recueillies auprès des familles au moment des inscriptions. Nous pouvons aussi croiser ces éléments avec les statistiques du consulat, par exemple la courbe des âges qui montre que nous avons beaucoup de petits Français entre 0 à 10 ans.
Outre les informations d’usage portant sur l’état civil, la composition de la fratrie ou le parcours scolaire, je suis attaché à l’idée de connaître la catégorie socio-professionnelle (CSP) de la famille.
En effet, l’augmentation des frais de scolarité pourrait à terme restreindre l’accès au système français aux catégories les moins favorisées, ce que les chiffres bruts ne feraient pas apparaître (Lire : “Plan Ecole (13) : Démocratiser et internationaliser l’accès à l’enseignement français” du 2 octobre 2008). Dans le même ordre d’idée, l’examen des listes d’attente et des candidats refusés pourrait être révélatrice de la pression qui pèse sur nos établissements et révéler le besoin de places supplémentaires (Lire : “Inscriptions en maternelle à CDG: Deux tiers des demandes refusées !” du 14 avril 2010).
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