Un parti européen, progressiste et humaniste. Trois mots pour caractériser l’UDI, trois mots pour changer la donne politique.
Jean-Christophe Lagarde, notre nouveau président, a d’emblée marqué la différence d’un parti qui assume de vouloir gouverner la France, porter nos valeur humanistes et expliquer aux Français en quoi ce sont des valeurs qui permettent d’offrir une sortie de crise.
L’UDI est le parti de l’Europe, dit Yves Jégo, député maire de Montereau-fault-Yonne, résolument convaincu que le fédéralisme est l’évolution historique à entreprendre. La France, confetti à l’échelle mondiale, a-t-elle un autre choix, tandis que se développent de véritables états-continents alentour, interpelle Guy Verhofstadt, président du groupe ADLE au Parlement européen ?
Jean Arthuis, député européen, est tout aussi catégorique en affirmant qu’il n’y a pas de projet crédible s’il n’est pas euro-compatible, assenant que l’Europe est la dernière chance pour la France.
Nous sommes le seul parti 100% européen, observe Laurent Hénard, dans un pays qui devient de plus en plus frileux, passéiste, otage des communautés et recroquevillé sur lui-même. Pour preuve, l’état français n’a pas eu l’idée de commémorer la chute du mur de Berlin, comme l’a fait isolément la ville de Nancy, dont il est maire.
Aspirer à l’Europe ne doit pas être une nouvelle fuite en avant. L’UDI est porteuse de changement immédiats et concrets, comme l’a illustré Charles de Courson, député de la Marne, avec des propositions qui marient bon sens et progrès à un point culminant pour notre époque. Au sujet de la retraite : on gagne un trimestre d’espérance de vie par an, reculons l’âge de la retraite d’un trimestre par an ; au sujet de l’assurance maladie : zéro jour de carence pour le public, trois jours pour le privé, cessons de fabriquer deux France.
Dans le même esprit, Jean-Christophe Lagarde fustige les discriminations sociales et affirme préférer le contrat à la loi, chaque fois que c’est possible. Se sentir engagé plutôt qu’obligé facilite l’adaptation au monde.
L’humanisme, c’est préparer la génération d’après, selon le président de l’UDI. Après-guerre, nos grands-parents ont durement reconstruit la France, explique-t-il, mais les deux générations suivantes ont tout dépensé, puis acheté leur confort à crédit. Qui va rembourser ? Chantal Jouanno, sénatrice de Paris, le rejoint en soulignant que l’UDI doit être l’avocat des enfants de la France, en incluant la dimension écologique.
Il faudra donc tenir le langage de la vérité et oser dire qu’il y a des sacrifices à faire. Tous les orateurs en ont convenu, se flattant d’appartenir au parti du courage. On est bien loin des stéréotypes accolés au centrisme…
A l’heure où les deux principaux partis politiques français ne savent plus où ils vont, ni comment ils doivent s’appeler, nous devrions conquérir une place immense, si nous restons fidèles au message de Jean-Louis Borloo, dans un combat de dignité de hauteur de vue, rappelle Yves Jégo.
« Nous sommes le parti qui veut inventer le futur avec hardiesse !», a conclu le nouveau président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde.
Liens vidéo : discours du congrès UDI 2014 – 15 novembre 2014 – Mutualité à Paris
– Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI
– Sophie Auconie, gouverneure au Conseil mondial de l’eau
– Jean Arthuis, président de la commission du budget au Parlement européen
– Jean-Marie Bockel, sénateur du Haut-Rhin
– Charles de Courson, député de la Marne
– Vincent Delahaye, sénateur de l’Essonne
– Laurent Hénart, maire de Nancy
– Yves Jégo, député-maire de Montereau-fault-Yonne
– Sophie Joissains, sénatrice des Bouches-du-Rhône
– Chantal Jouanno, sénatrice de Paris
– Dominique Riquet, député européen
– Guy Verhofstadt, président du groupe ADLE au Parlement européen
– Philippe Vigier, président du groupe UDI à l’Assemblée nationale
– François Zocchetto, président du groupe UDI-UC au Sénat
Congrès 2014 UDI – Résumé en images et réactions par TV-udi
crédit photo UDI
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