Roland Raad est né au Ghana et s’est retrouvé scolarisé en Belgique, avant que son père n’élargisse son horizon à l’Arabie Saoudite. Une révélation pour l’architecte qu’il est devenu : “C’est le pays des mille et une nuits !” Palais ou fronts de mer, on aime rien tant que les idées démesurées que des centaines d’ouvriers réalisent en un tour de main. “On jette ses idées dans un croquis, et puis, un jour, on se balade réellement à l’intérieur de ses idées…”
Que du bonheur, mais aucun égocentrisme parce “mes parents nous ont éduqués à aider les démunis, à servir tout court”, prévient-il.
A 29 ans déjà, il préside le conseil de gestion du lycée français l’Al khobar et côtoie les problèmes des Français expatriés. Il prend aussi conscience que, mis à part le lycée, il n’existe aucune représentation officielle française dans cette province orientale de l’Arabie Saoudite, poumon économique du royaume.
Aujourd’hui, notre communauté se retrouve dans la “Maison des Français”, des salles spacieuses à l’intérieur du lycée, conçues par Roland et financée par Samir Al Binalipar, consul honoraire. Dans la foulée, Roland a fondé l’UFE Al khobar en 2007 qui comprend 250 membres ! Le besoin était donc réel.
Conseiller du commerce extérieur de la France (CCEF) en appui de l’ambassade et consul honoraires adjoint, en soutien du consulat, Roland devient, tout naturellement dirait-on, conseiller consulaire, il y a quelques mois.
“Je sers avec passion tout Français de tout bord et de toute origine”. Ce refus de tout sectarisme a conduit Roland vers l’UDI, un mouvement qu’il juge beaucoup plus ouvert d’esprit et plus collaboratif que les autres. Bien plus qu’un style de fonctionnement, c’est une clé universelle pour relever nos défis contemporains : “Il faut désormais être capable de bâtir une solution spécifique pour chaque problème”, pointe-t-il.
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