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SECOND TOUR – Appel de 125 élus des Français de l’étranger à voter contre Marine Le Pen

Appel publié par LePetitJournal.com, le 4 mai 2017

Chers Collègues,

Dans quelques jours nous aurons à voter pour le second tour de l’élection présidentielle.

Le choix qui s’offre à nous est peut être différent de celui que vous auriez souhaité. Cependant les 6 et 7 mai, selon que nous soyons sur le continent américain ou partout ailleurs dans le monde, nous devrons choisir entre deux candidats qui portent deux visions totalement opposées de la France.

C’est la défense de nos valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité qui est en jeu.

Dans ces circonstances nous ne pouvons nous satisfaire ni de l’abstention ni du vote blanc.

Français de l’étranger nous ne pouvons partager le programme de Marine Le Pen, projet xénophobe, anti-européen qui va à l’encontre de l’esprit d’ouverture vers le monde qui est le nôtre.

C’est pourquoi, au delà de nos différentes sensibilités nous, Conseillers et Délégués Consulaires, devons voter et appeler à voter Emmanuel Macron, et le faire savoir largement autour de nous.

Les législatives, ‘’troisième et quatrième tours’’ de l’élection présidentielle seront alors l’occasion pour chacun d’entre nous de défendre ses choix et de soutenir les candidats qui les portent dans une France dont nous n’aurons pas à rougir.

LES SIGNATAIRES

Parlementaires : Olivier Cadic, Sénateur des Français de l’étranger, Robert Del Picchia, Sénateur des Français de l’étranger, Pierre Yves Le Borgn, Député des Français de l’étranger (7ème circonscription), Jean Yves Leconte, Sénateur des Français de l’étranger, Claudine Lepage, Sénatrice des Français de l’étranger, Richard Yung, Sénateur des Français de l’étranger

Conseillers et délégués consulaires : Christian Albuisson (Ecosse CC), Mathias Assante (Singapour CC), Pascal Badache (Danemark CC), Franck Barthelemy (Bangalore CC), Hervé Belliot (Thailande CC), Myriem Benami (Tanger-Maroc CC), Gérard Bénichou (Israël et Territoires Palestiniens, Alexandra Berbain (Pays-Bas CC), CC-AFE), Olivier Bertin (Londres CC-AFE), Jean Marc Besnier (Santiago CC), Carole Biot-Stuart (Luxembourg CC), Martin Biurrun (Uruguay CC), Agathe Blanquart (Royaume-Uni CC), Franck Bondrille (Etats Unis 5éme Circo CC), Fabrice Boraschi (Londres DC), Natacha-Juliette Boroukhoff (Berlin CC), Anne Boulo (Vietnam CC-AFE), Pascal Bourdon (Espagne CC), Dan Brignoli (Toronto CC), Rosy Burstin (Jérusalem CC), Christian Caldara (Nairobi-Afrique de l’Est CC), Pascal Capdevielle (Fes, Maroc CC), Xavier Capdevielle (5éme circo USA CC), Patrick Caraco (Los Angeles CC), Marie-José Caron (Copenhague-Europe du Nord CC-AFE), Jean-Daniel Chaoui (Madagascar CC-AFE), Alexandre Château-Ducos (Luxembourg CC-AFE), Linda Chevalier (Genève CC), , Patricia Connell (Londres CC), Thierry Consigny (Japon CC-AFE  Président de la commission des affaires sociales et des anciens combattants), Marc Cormier (Toronto CC), Georges Cumbo (Vanuatu CC), Franck Danjou (Cameroun CC), Hélène Degryse (Pays-Bas CC), Bruno Dell’Aquila (Djibouti CC-AFE, Président de la commission Sécurité de l’AFE), Karim Dendène (Afrique du Nord CC-AFE), Laure Desmonts (Canton CC), Daniel Duffaud (Caracas-Vénézuela CC), Thierry Dupleix (Cameroun-Guinée Equatoriale CC), Pierre Ellias (Australie DC), Marie Christine Escalle (Pays-Bas CC), Cédric Etlicher (Moscou CC), Julien Finlay (Montréal CC), Jean-Hervé Fraslin (Madagascar CC-AFE, Représentant AFE au CA de l’AEFE), Francis Gaetti (Tunisie-Lybie CC), Elizabeth Garreault (Israël et Territoires Palestiniens CC), Nathalie de Gaulle (Emirats Arabes Unis-Oman DC), Jean-Louis Gibault (Belgique DC), Yves Giraud (Maurice-Seychelles CC), Claude Girault (Los Angeles-USA CC), Thomas Grenot (Allemagne 3éme Circo CC), Edith Grunberg (Lausanne CC), Ruphine Guibordeau (Tchad CC), Marie Claire Guilbaud (Australie Papouasie CC), Djamal Hammoutene (Alger DC), Laurence Heilali-Chapuis (Dublin CC), Ahmed Henni (Oran CC), Cindy Ho Dubruel (Corée du Sud-Taiwan CC), Laurence Huret (Singapour CC), Marc Jamin (Argentine CC), Alexandre Joly (Tokyo CC), Karim Khouider (Corée du Sud -Taiwan CC), Marie-Rose Koro (Turquie CC), Françoise L’Etang (Burkina Faso CC), Nadia Lahlouh (Alger CC), Solange Lahlou Bouflet (Casablanca, Maroc, CC), Jean-Marie Langlet (Allemagne-Francfort CC-AFE), Perrine Ledan (Benelux CC), Laurence Ledger (Jordanie et Irak CC), Ronan Le Gleut (Allemagne CC-AFE), Frédéric Le Vouédec-Guéganno (Autriche-Slovaquie-Slovénie CC), Hervé Leboucher (Grèce CC), Claude Levy (Tel Aviv, Israël CC), Elie Levy (Israël et Territoires Palestiniens CC),Thierry Masson (Belgique DC), Benoit Mayram (Europe Centrale-Russie), Zoubeida Mecheri (Annaba CC), Nicolas Megrelis (Moscou CC), Guy Melki (Israël CC), Michel Menini (Argentine CC), Yves Merer (Asie Centrale CC), Roch Miambanzila (Londres CC), Jérémy Michel (Belgique CC), Djaouad Mzé (Comores CC), Sylvette Nicolini (Chicago CC), Francis Nizet (Pékin CC), Florence Ogutgen (Turquie CC), Pierre Ory (Séoul CC), Ousmane Ouedraogo (Ouagadougou CC-AFE), Mohamed Oulkhouir (Afrique du Nord CC), Bertrand Pelletier (Etats Unis 3ème Circo CC), Dominique Petit (Ethiopie CC), Bruno Pludermacher (Munich CC), Daphna Poznanski (Tel Aviv, Israël CC-AFE), Sandrine Quéré (Montréal-Moncton-Halifax CC), Radya Rahal (Alger CC-AFE), Catherine Rioux (Allemagne CC), Carole Rogers (Londres CC), Sophie Routier (Londres CC), Nicolas Russelo (Europe du Sud-Italie CC), Vincent Sadèque (Djibouti CC), Michèle Salomon-Sylla (Guinée CC), Emmanuelle Savarit (Londres DC), Martine Schoeppner (Allemagne CC-AFE, Vice-Présidente de l’AFE), Grégoire Schwebig (Kenya CC), Stéphane Sicard (Suisse CC), Jérome Spaggiari (Canada 3ème Circo CC), Jean Sublon (Brésil 1ère Circo CC), Geneviève Tadjer-Farajallah (Madagascar CC), Alain Thévenot (Emirats Arabes Unis-Oman CC), Pierre Touzel (Vancouver CC-AFE), Marianick Urvoy (Egypte CC), Joëlle Valéri (Gabon CC), Catherine de Vallois (Belgique CC-AFE), Eric Veron (Italie 2ème Circo CC), Marc Villard (Vietnam CC-AFE Président de l’AFE), Martine Voron (Burkina Faso CC), Francine Watkins (Ontario et Manitoba CC), Jean-Claude Zambelli (San Francisco-USA CC-AFE).

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HEBDOLETTRE n°83 – Présidentielle (édito) – Tribune d’Alain Juppé : Non! – JC Lagarde, pdt UDI, vote E. Macron – Marc Cormier, conseiller consulaire Canada, rejoint l’UDI (portrait) – Répartition de ma dotation d’actions parlementaires 2017 (réserve) – Revue de presse – En circonscription : ALLEMAGNE – Hambourg (7-8 avril 2017) – En circonscription : MAROC – Rabat & Casablanca (11-13 avril 2017)

Lire : l’HEBDOLETTRE n°83 – 03 mai 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°83

Emmanuel Macron : 40,40% ; Marine Le Pen : 6,48%. Le vote des Français de l’étranger au 1er tour de l’élection présidentielle a le mérite d’une grande clarté concernant les deux finalistes.

Leur message était attendu. Il n’a pas déçu.

La France fait désormais face à un péril. Une victoire de Marine Le Pen ne constituerait pas un saut dans l’inconnu pour notre pays mais un saut dans le chaos : chaos moral car le FN a toujours cherché à diviser les Français, chaos économique et social, car la sortie de l’euro, le retour de la retraite à 60 ans ou bien les 160 milliards de dépenses supplémentaires que propose Le Pen se traduiraient par l’appauvrissement de tous les Français après une dévaluation massive, un déficit et une dette qui conduiraient la France vers la banqueroute.

Pour conjurer ce danger absolu, je voterai pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle.

De nombreuses calomnies circulent actuellement sur les réseaux sociaux pour porter atteinte à sa candidature. Alain Juppé en a souffert lors de la primaire. Nous avons observé ces propagations de fausses nouvelles pendant la campagne sur le Brexit et la présidentielle américaine.

Il me paraît donc opportun de vous faire partager ma perception.

Visuel HL55Les 133 heures de débats au Sénat sur la loi “Croissance, activité et égalité des chances économiques” portée par Emmanuel Macron au printemps 2015 nous ont permis de découvrir un ministre courageux et combatif, face aux attaques qui venaient bien souvent de son propre camp.

Membre de l’opposition, j’avais déposé 56 amendements à son projet de loi. Fait rare et preuve de son ouverture d’esprit, le ministre était venu devant les sénateurs de mon groupe UDI-UC pour expliquer son texte et dialoguer avec nous avant l’ouverture des débats en séance publique (lire l’article).

Pour remercier les sénateurs de toutes tendances qui participaient aux sessions de nuit, il nous proposait à l’occasion de prolonger nos échanges autour d’une collation en toute convivialité. Je trouve que ce n’est pas anecdotique.

C’est grâce à cette proximité que j’ai pu lui soumettre le projet du CIFME au Liban initié par Jean-Louis Borloo alors ministre (lire l’article). Il en a immédiatement compris l’importance. Comme il me l’a promis, quelques jours plus tard, il débloquait la situation auprès de l’AFD. J’ai apprécié son écoute et son efficacité. Je ne doute pas de sa volonté de rassembler des personnalités d’opinions diverses afin de créer une nouvelle cohésion nationale.

Suite au Brexit, on nous promettait une désagrégation de l’Union européenne. Après le déclenchement de l’article 50 par le Royaume-Uni, le Conseil européen s’est réuni. Les 27 chefs d’Etat de l’U.E. ont été unanimes pour défendre l’Union. Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise.

Le monde nous observe. Pour l’image de la France et son avenir, je souhaite profondément que le résultat de l’extrême droite soit le plus faible possible et que nos compatriotes se rassemblent pour défendre ensemble nos valeurs républicaines en votant en masse dimanche pour Emmanuel Macron. Découvrir l’HebdoLettre n°83

Présidentielle : Les Français de l’étranger plébiscitent Emmanuel Macron

Le vote de la France de l’étranger se révèle aussi clair que radical par rapport aux deux finalistes.

Emmanuel Macron arrive en tête avec un effet multiplicateur qui le propulse à hauteur 40,40% des voix !

Il passe la barre des 50% dans plusieurs pays : Allemagne (55,92%) ; États-Unis (51,13%) ; Royaume-Uni (51,12%), comme en Algérie, Danemark, Suède ou au Zimbabwe.

Pour sa part, Marine Le Pen frôle l’insignifiance avec 6,48% au total. Rien d’étonnant cependant : les Français de l’étranger ont une interprétation du monde où les différences et la mondialisation n’ont rien d’anxiogène. Pour l’anecdote, son score se ratatine à 2,86% au Royaume-Uni, où la rupture avec l’Union européenne est devenue une réalité crue…

Ajoutons que François Fillon, lui, fait mieux que son résultat national : il obtient 26,32% devant Jean-Luc Mélenchon crédité de 15,83%.

La France fait désormais face à un péril. Une victoire de Marine Le Pen ne constituerait pas un saut dans l’inconnu pour notre pays mais un saut dans le chaos :

chaos moral car le FN a toujours cherché à diviser les français, chaos économique et social, car la sortie de l’Euro, le retour de la retraite à 60 ans et ou bien les 160 milliards de dépenses supplémentaires que propose Le Pen se traduiraient par l’appauvrissement de tous les français après une dévaluation massive, un déficit et une dette qui conduiraient la France vers la banqueroute.

Pour conjurer ce danger absolu, j’appelle clairement et avec conviction à voter pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle.

Le monde nous observe. Pour l’image la France, le résultat de l’extrême droite doit être le plus faible possible.

Résultats au 1er tour – Français établis hors de France : GLOBAL et par PAYS

HEBDOLETTRE n°82 – L’inimaginable présidentielle (édito) – 6ème Semaine de l’Eau (conf. à Beyrouth) – Portrait de Patrice Blois, délégué UDI Honduras – En Bref du 03 au 10 avril 2017 (Sénat et Circo.) – Vote électronique pour les FE : réponse de JM Ayrault à G. Larcher – En circonscription : LIBAN / Beyrouth (26-29 mars 2017) – En circonscription : ROUMANIE / Bucarest (30 mars au 01 avril 2017) – Législatives 7e circo : Benoit Mayrand, UDI, lance sa campagne – Le projet de l’UDI pour la France (2017-2022) en 9 points

Lire : l’HEBDOLETTRE n°82 – 18 avril 2017Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°82

Pour vous, que serait l’inimaginable en mai prochain ?

C’est la question que j’ai posée à mes collègues sénateurs, au lendemain du Brexit. Pour les Français du Royaume-Uni, l’inimaginable venait de se produire.

A la même époque, en juin 2016, qui aurait cru que le Président de la République François Hollande et le Premier ministre Manuel Valls n’appelleraient pas à voter pour le candidat officiel du Parti socialiste au premier tour ?

Comment imaginer aussi que François Fillon serait largement vainqueur en décembre de la primaire de la droite et du centre, puis qu’il serait mis en examen et plongerait son électorat dans la sidération ?

Dimanche, nous allons vivre l’élection de tous les dangers pour la France et les Français. Un tiers des électeurs se déclarerait encore indécis.

Les deux candidats des extrêmes envisagent chacun une sortie de l’Union Européenne. L’une fait le choix du repli identitaire conjugué au rabougrissement économique, tandis que l’autre envisage de rejoindre l’Alliance bolivarienne créée en 2004 par Fidel Castro et Hugo Chavez.

Devant un tel cauchemar, il paraît superflu de finasser entre les personnalités d’Emmanuel Macron et de François Fillon ou leur niveau respectif de libéralisme parce qu’ils ont, tant l’un comme l’autre, la capacité de nous faire sortir par le haut de cette présidentielle.

Visuel HL55 Lorsqu’à la rentrée de septembre, cherchant à imaginer l’inimaginable, j’évoquais l’éventualité d’un second tour Le Pen-Mélenchon, il m’était répondu : impossible !

Pourtant à quelques jours du premier tour de la Présidentielle, Thierry Breton, ministre de l’économie de Jacques Chirac, a déclaré qu’il voterait Macron pour éviter ce scénario.

L’adage dit qu’au premier tour, on choisit et qu’au deuxième tour, on élimine.

Parce qu’il y a péril en la demeure, des personnalités LR et PS déclarent désormais que pour avoir un choix au second tour, elles doivent éliminer le candidat émanant de leur parti dès le premier tour.

Et ça… c’était vraiment inimaginable ! Découvrir l’HebdoLettre n°82

HEBDOLETTRE n°56 – Projet de loi El Khomri (édito) – Hommage à René Aicardi (CC Hong Kong) et Jean Bottagisio (CC Colombie) – Séisme en Équateur (rapport de Tannya Bricard) – En circonscription au Brésil / Sao Paulo (4, 5, 6 avril 2016) & Rio de Janeiro (7, 8, 9 avril 2016) – Commission d’enquête sur le chômage (nommé vice-président) – En bref, semaine du 26 au 29 avril 2016 – UDI Actualités

Lire : l’HEBDOLETTRE n°56 – 04 mai 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°56

Il y a tout juste un an à la faveur de la loi Macron (hebdo-lettre n°19), je proposais de modifier la rédaction de l’article L1 du code du travail afin d’inverser la hiérarchie des normes.

L’ensemble des règles applicables en matière de droit du travail devaient être replacées au niveau conventionnel (entreprise, groupe…), tandis que le code du travail fixerait uniquement les règles d’ordre public social (lire l’amendement).

En effet, notre pays est resté en retrait par rapport à tous les autres en matière de réforme du droit du travail. En France, l’essentiel de la norme est fixée par la loi. Notre code du travail est devenu obèse. A l’inverse, on observe dans des pays comme le Danemark ou la Suède une très large décentralisation qui conduit à un code du travail très restreint.

Visuel HL55Durant les débats au Sénat sur la loi Macron, une ancienne ministre socialiste m’a accusé de vouloir “brûler le code du travail”. Vilipendé de toutes parts, j’ai été seul à voter l’amendement précité ! Comment opérer une vraie réforme sans s’intéresser à la logique même de fonctionnement du droit du travail ?

Quelques mois plus tard, le rapport Combrexelle commandé par le Premier ministre s’inscrivait directement sur la ligne que je préconisais… Lire la suite de l’édito et découvrir l’HebdoLettre n°56

Expo Universelle 2025 : Pour Jean-Christophe Fromentin, la candidature de la France doit être menée avec une approche entrepreneuriale

Organiser l’exposition universelle 2025 reflèterait notre vocation universelle et servirait notre envie de rayonner, mais aussi nos intérêts : on pourrait miser sur 25 milliards de retombées économiques et 150.000 emplois durables.

"Un projet qui nous ressemble et qui donne un visage à notre envie d'accueillir le monde"  Emmanuel Macron

“Un projet qui nous ressemble et qui donne un visage à notre envie d’accueillir le monde”
Emmanuel Macron

Ce 21 octobre au ministère de l’Economie, plus 600 entrepreneurs et décideurs étaient présents aux côtés d’Emmanuel Macron pour soutenir la candidature de la France à l’Exposition universelle de 2025.

Si le ministre de l’Economie a rappelé que toutes nos valeurs étaient en symbiose avec celles de l’Exposition universelle que nous avons inventée, il n’a pas négligé la portée économique de l’événement.  Pour être prêts, il nous faudra investir dans les infrastructures de transport, dans l’hôtellerie et les activités touristiques. En effet, “l’exposition prolonge notre stratégie de développement touristique : nous voulons 100 millions de visiteurs en 2020, soit 15 de plus qu’aujourd’hui”, précise le ministre.

Tout sera mis en œuvre pour séduire les visiteurs du monde entier, à qui on promet une expérience unique : “L’Expo 2025 sera connectée, interactive, en un mot en phase avec la nouvelle économie”, résume Emmanuel Macron.

"Le grand intérêt, c'est de mettre un pas dans le futur" Jean-Christophe Fromentin, président d'ExpoFrance2025 et député-maire UDI de Neuilly-sur-Seine

“Le grand intérêt, c’est de faire un pas dans le futur” Jean-Christophe Fromentin, président d’ExpoFrance2025 et député-maire UDI de Neuilly-sur-Seine

Tout comme le ministre, Jean-Christophe Fromentin, président d’ExpoFrance2025 souhaite créer une vaste mobilisation citoyenne, à travers les associations, les universités partenaires, les institutions publiques et, bien entendu, les entreprises. “Nous devons gérer ce projet comme une entreprise, dans l’esprit collaboratif de la nouvelle économie”, a insisté le député-maire UDI de Neuilly-sur-Seine, en saluant les 27 entreprises françaises partenaires.

Une approche entrepreneuriale, mais aussi autofinancée : les dépenses de fonctionnement sont estimées à 1 milliard d’euros, les investissements à 1,5 mds, face à des recettes de 2,8 mds (provenant des 45 millions de visiteurs français et étrangers qui devraient dépenser par ailleurs 6 milliards en commerces, hébergement, restauration, transports…).

L’Expo 2015 est un pari sur l’avenir qui doit nécessairement être rentable, soutient Jean-Christophe Fromentin qui se fait un “devoir” que les retombées concernent “toute la France, tous nos territoires”.