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En circonscription aux États-Unis (1/3) – Los Angeles (4-6 oct. 2024)

Retour à Los Angeles, première étape d’une tournée de 9 jours en Californie.

Cette partie du déplacement a été organisée par Sylvie Almeri, directrice générale de la Chambre de commerce franco-américaine du sud de la Californie, et le consulat général à Los Angeles, représenté par Dimitri Demianenko, consul général adjoint, qui m’ont accompagné tous deux sur chacune des séquences à Los Angeles.

Communauté française

Conseillers consulaires & Réception

Dès mon arrivée, Dimitri Demianenko m’a accueilli à la Résidence de France, pour deux séquences consacrées à la communauté française.

> une réunion avec les conseillères des FDE, Cynthia Hajjar-Kazandjian (au centre) et Hélène Demeestere, où nous avons essentiellement parlé de la procédure d’attribution des aides Stafe aux associations.

> une soirée avec les représentants de la communauté, à l’image de l’association Los Angeles Accueil présidée par Laure de Hillerin, (à gauche sur la photo), et des représentants d’associations d’entrepreneurs.

Lors de mon premier discours, j’ai salué tous ceux qui contribuent à renforcer les liens entre la France et la Californie du Sud, véritable hub d’innovation et d’opportunités.

Merci à Julie Duhaut-Bedos, consule générale de France à Los Angeles, d’avoir autorisé la tenue de cet événement à la Résidence durant son déplacement à Washington. +d’images

Los Angeles Accueil

Merci à Laure de Hillerin, présidente, et à toute l’équipe de LA Accueil de m’avoir permis de participer à leur barbecue de rentrée.

Un moment de convivialité qui permet de faciliter l’intégration des nouveaux arrivants qu’ils soient français ou francophones.

Accompagné par Sylvie Almeri, directrice générale de la chambre de commerce Franco-américaine du sud de la Californie, et Dimitri Demianenko, consul général adjoint, j’ai eu l’opportunité de rencontrer de nombreux compatriotes.

Depuis 1992, l’association accueille, intègre et informe la communauté. Elle appartient au réseau FIAFE, reconnu d’utilité publique. +d’images

Diplomatie économique

Studios Dreamworks

Première séquence de mon déplacement dans le sud de la Californie organisé par Sylvie Almeri, directrice de la chambre de commerce France-San Diego, une visite des Studios Dreamworks en compagnie de Dimitri Demianenko, consul général adjoint et Vanessa Bonnet, déléguée du Service économique régional.

Nous avons été accueillis par Julien Bocabeille. Diplômé des Gobelins, Julien a réalisé avec cinq camarades un court-métrage d’animation de fin d’études, Oktapodi, nommé aux Oscars. Il est entré dans la foulée chez Dreamworks en 2007, universellement connu grâce à Shrek. Julien a travaillé sur de nombreux films connus comme Kung Fu Panda 4, sorti en 2024.

Belle opportunité de parler de la mobilité des talents français attirés par les studios à Hollywood et de son regard sur les studios d’animation français qui remportent également de beaux succès.

Nous avons également échangé sur les nouvelles techniques d’animation, visuellement plus proches du dessin à la main.

Le cadre de travail offert aux salariés de Dreamworks est exceptionnel.

Merci à Julien de nous avoir offert cette immersion dans un monde d’imagination. +d’images

SpaceX

Très honoré et reconnaissant d’avoir été invité par SpaceX pour visiter l’usine située au siège social à Hawthorne, où la société conçoit et construit ses fusées et engins spatiaux réutilisables.

20 ans après sa création, SpaceX est présente dans tous les secteurs clés du spatial : lanceurs commerciaux réutilisables Falcon 9, vols cargos et habités vers l’ISS avec la capsule Dragon, exploration spatiale avec le Starship, télécommunications avec la mega-constellation de satellites Starlink.

La société d’Elon Musk est valorisée à 137 milliards de dollars, emploie 15000 personnes et a effectué 380 lancements réussis depuis 2008, dont 110 pour la seule année 2023. Ce record de lancement sera battu en 2024.

Si pour certaines sociétés, le lancement est un projet, pour SpaceX, c’est le processus de lancement qui est un projet. La répétition permet de gagner en expérience grâce à l’amélioration continue et de faire baisser les coûts.

Les éléments partagés donnent le tournis, car ils permettent d’appréhender une ambition dont les limites sont actuellement fixées à Mars. La Lune ne sera bientôt plus seulement un satellite de la Terre, mais un satellite des terriens, d’où ils pourront préparer leur nouvel élan dans la conquête spatiale.

SpaceX assure deux tiers des lancements de la NASA à des coûts proches de 10% de ceux que la NASA aurait dû supporter en travaillant avec ULA, la joint-venture de Boeing et Lockheed Martin.

SpaceX ouvre de nouvelles opportunités de projet dans l’espace pour l’Humanité.

Les partenariats entre nombre d’entreprises françaises ou européennes prospèrent avec SpaceX. Les chiffres fournis sont éloquents.

La filiale Starlink permettra à chacun d’être connecté, même au plus profond de la jungle. Air France a annoncé un accord avec Starlink qui permettra à ses clients “Flying Blue” d’être connectés en vol en haut débit en 2025.

J’ai exprimé à mes interlocuteurs le souhait que la France et l’UE puissent collaborer avec SpaceX pour des objectifs de missions futures. Toute ma gratitude à l’équipe SpaceX pour cette fantastique visite et à Sylvie Almeri, sans qui cette rencontre n’aurait pas eu lieu. +d’images

Starbust Aerospace

Rencontre avec Elysabeth Reynolds, directrice générale de Starbust Aerospace, fondée en 2012 par l’entrepreneur français François Chopard.

Cette société de 80 employés a développé le programme Flagship Accelerator pour aider les start-ups à développer leurs activités dans les domaines de l’aviation, de l’espace et de la défense.

Ce programme accélèrerait par quatre le développement de ces sociétés. +d’images

Lab Five Soccer

Visite de Lab Five Soccer, un centre qui offre un environnement pour tous les amoureux du ballon rond.

Romain Bianchi nous a accueilli sur un de ses deux centres ouverts à Los Angeles et présenté son programme de développement qui projette 10 centres à horizon de 2026.

Lors de ma visite, tous les terrains étaient occupés et les matchs se succédaient entre équipes de garçons et filles de tous âges encouragés par leurs parents.

Nous avons été rejoints par Patrice Filin, qui a créé la PSG Academy LA, une école de football qui accueille 250 enfants (psgacademyla.com), et Hervé Aka, administrateur de la Chambre de commerce franco-américaine du sud de la Californie, qui développe la culture du judo aux États-Unis et crée des partenariats entre la France et les États-Unis en judo, basket et football.

Impressionné par l’engagement de ces trois mousquetaires de la diplomatie du sport français partis à la conquête de l’Amérique. +d’images

Enseignement

Lycée Français de Los Angeles (LFLA)

Très heureux d’être revenu cinq ans plus tard au LFLA et d’avoir retrouvé Clara-Lisa Kabbaz, cheffe d’établissement et présidente du Board depuis 2000.

L’établissement scolarise 750 à 800 élèves issus de 71 nationalités.

Le LFLA se déploie sur 6 campus. Je me suis rendu sur le campus du primaire.

Tous les élèves passent à la fois le California High School Diploma et le Bac français. Le LFLA affiche 100 % de réussite aux deux examens et 100% de mention.

À la faveur de la visite, j’ai pu observer les affiches de campagnes très imaginatives des candidats au poste de chef de classe.

J’ai exprimé toute ma gratitude à la présidente Clara-Lisa Kabbaz pour son remarquable investissement au long cours en faveur de l’enseignement français, allié à une recherche permanente d’excellence.Très inspirant. +d’images

En circonscription en Australie (3) – Canberra (12 au 13 sept. 2017)

Mon premier séjour en Australie d’une durée de sept jours a débuté à Melbourne en compagnie de Julie Duhaut-Bedos et s’est achevé à Canberra, toujours en sa présence.

Je suis sincèrement reconnaissant à la Première conseillère de l’ambassade de France d’avoir pris part à de nombreux rendez-vous, parmi les 33 événements organisés pour mon déplacement. Ses éclairages sur la politique australienne m’ont été très précieux.

Je remercie également Christophe Penot, notre ambassadeur de France en Australie, qui a inspiré et favorisé ce déplacement.

Politique

Sénat australien

Rencontre avec Ian Macdonald, membre du Sénat. Il est aussi le représentant de l’État du Queensland pour le parti libéral et le président du groupe d’amitié sénatorial Australie-France. Je fais partie du groupe d’amitié équivalent au Sénat français.

Nous avons échangé principalement sur les évolutions politiques en France depuis la victoire d’Emmanuel Macron. Ian Macdonald s’est montré aussi très intéressé par l’évolution de la situation des Européens au Royaume-Uni, suite au Brexit.

Enseignement

Lycée franco-australien

Accueillis par la principale Kerrie Blain et le proviseur David Binan, nous avons visité avec Bertrand Pous, conseiller de coopération et d’action culturelle, Telopea Park School, un établissement public binational.

Homologué partenaire de l’AEFE, l’établissement scolarise 770 élèves de la grande section de maternelle à la terminale. Il dispose d’une équipe pédagogique et administrative de 31 personnes pour la partie française.

Ce programme français en place au sein d’un établissement public australien, constitue l’exemple le plus abouti en matière de coopération éducative dans le pays.

Il faudrait pouvoir créer davantage de places, car la demande est forte. Pour y parvenir, un nouveau bâtiment devra être construit. Il nécessitera la création d’une fondation pour le financer.

Ecole maternelle franco-australienne

Fondée en 1969, la French Australian Pre-School (FAPS) est un établissement privé homologué partenaire de l’AEFE.

Elle dénombre 128 élèves de 3 à 5 ans, répartis en 5 classes entre les petites et moyennes sections. Son sort est lié à celui l’école de Telopea Park School qui accueille, elle, les enfants à partir de la grande section de maternelle. Si Telopea pouvait accueillir plus d’enfants, alors la FAPS pourrait doubler sa capacité d’accueil. En effet, chaque année, elle doit refuser plus de 50 élèves.

La directrice Véronique Danjou m’a confié que l’école maternelle lève actuellement des fonds pour améliorer ses infrastructures. Les donateurs verront leur nom gravé sur une brique et seront ainsi mis à l’honneur dans l’entrée.

Culture française

Alliance française de Canberra

Toujours accompagné de Bertrand Pous, Cocac, j’ai fait la rencontre de Patrice Gilles, directeur de l’AF Canberra et représentant de la fondation Alliance française en Australie.

Fondée en 1943, l’Alliance de Canberra enregistre 2000 inscriptions annuelles à ses cours qui sont fréquentés à 70% par des femmes !

L’an dernier, 40 événements culturels organisés dans la capitale fédérale ont attiré 20.000 spectateurs.

La 28eme édition du « Alliance Française French Film Festival », projet phare du réseau, a battu un nouveau record en 2017 avec une progression dans toutes les villes capitales et plus de 175.000 spectateurs au final. Il s’agit du festival français du film le plus important après celui de Cannes !

En parallèle, un “Festival du Film classique” est né en septembre 2016, une manière de garder la dynamique tout au long de l’année. Une rétrospective Belmondo a été programmé en 2017.

Réseau australien des AF

Le réseau australien des Alliances françaises est constitué des AF capitales d’une part – Sydney, Melbourne, Canberra, Brisbane, Adelaïde et Perth – et des Alliances françaises régionales d’autre part, au nombre de 24, réparties dans 5 états – Nouvelle Galles du Sud, Queensland, Victoria, Territoire du Nord, Tasmanie.

Si les Alliances capitales sont des structures linguistiques et culturelles professionnalisées, propres à porter les objectifs de l’ambassade, les Alliances régionales sont, elles, directement pilotées par leurs comités et ne comportent pas ou peu de personnel professionnel, hormis leurs enseignants. Elles constituent néanmoins des relais efficaces du rayonnement de l’AF et, au-delà, de la France.

Culture australienne

National Gallery

Je suis reconnaissant au Dr Gérard Vaughan, directeur de la National Gallery of Australia, de m’avoir accordé une visite privée pour découvrir le plus grand musée d’art du pays.

Avec passion et détermination, Gérard Vaughan a parcouru le monde pour étoffer les galeries du musée qui abrite aujourd’hui plus de 160.000 œuvres, dont une collection d’art aborigène la plus riche du monde.

La National Gallery possède également des œuvres traditionnelles et modernes provenant de toute l’Asie, des statues et des peintures de maîtres américains et européens, dont un Monnet, ainsi que des œuvres australiennes de l’époque coloniale à nos jours.

Devoir de mémoire

Cérémonie du Dernier appel

Brendan Nelson, directeur de l’Australian War Memorial (AWM) depuis près de cinq ans, a été successivement député, ministre de l’Éducation en 2001, ministre de la Défense en 2006, puis ambassadeur. J’ai été honoré que M. Nelson me fasse découvrir ce lieu de mémoire, où repose le soldat inconnu australien.

J’ai eu l’honneur de participer à la cérémonie du Dernier appel (The Last Post) qui se tient tous les jours en hommage aux soldats du Commonwealth. Le tableau d’honneur dresse les noms de plus de 102.000 Australiens qui sont tombés au combat depuis plus d’un siècle. Lors de chaque cérémonie, on fait le récit de la vie de l’un de ces combattants, en présence de sa famille.

Puis, après l’hymne national, les visiteurs sont invités à déposer des fleurs et des couronnes au pied du «bassin de réflexions» (Pool of Remembrance). Toutes les écoles d’Australie envoient leurs élèves sur place pour cultiver le devoir de mémoire, dès le plus jeune âge. Vidéo de mon hommage : LIEN 

En circonscription en Australie (1) – Melbourne (5 au 7 sept. 2017)

Je dois à Myriam Boisbouvier-Wylie, consule honoraire de France à Melbourne, capitale de l’État du Victoria, d’avoir bénéficié d’un programme riche et varié pour la première de mes trois étapes prévues en Australie, 61ème pays traversé depuis le début de mon mandat.

Je salue son engagement bénévole en faveur de nos compatriotes. Par le biais de Myriam, le consulat dispose d’un appréciable relais de proximité pour son action consulaire.

J’adresse également ma gratitude à Danièle Kemp, conseillère consulaire établie à Melbourne, qui fut à mes côtés le plus souvent possible pour m’apporter toutes précisions concernant les attentes de nos compatriotes.

Avec son mari Rod, qui a été sénateur australien pendant 18 ans et membre du gouvernement fédéral pendant 10 ans, ils m’ont rapporté de nombreuses anecdotes sur la vie politique locale. Grâce à leur aide, ma première escale australienne a été particulièrement réussie.

Revue de Presse

Courrier Australien : “Oliver Cadic, sénateur-entrepreneur pour la première fois en Australie”

Entretien publié dans le Courrier Australien, du 09.09.2017 :

“Je me suis fixé une priorité d’action par pays, explique-t-il. En Australie, je vais auprès des Français, je les observe, je les écoute. J’ai prévu de revoir l’ambassadeur en novembre à Paris pour que nous passions en revue ses objectifs et que je voie comment l’aider.”
(…)
“A Singapour ou au Paraguay, ils ont une vision à 30 ans. En France, on est toujours sur le court terme et on se retrouve dos au mur à dépenser de l’argent public qui diminue et qui nous coûte cher. Il faut penser les choses autrement, en privilégiant le consensus, c’est le bon moment.” Lire l’article.

Radio SBS : “La France peut devenir la porte d’entrée dans l’Union européenne pour l’Australie”

Interviewé par Christophe Mallet, producteur exécutif, pour SBS radio :

“Mon déplacement vise aussi à accompagner nos entreprises pour qu’elles se renforcent à l’international. (…) Elles ne pourront gagner que si elles font gagner leurs partenaires là où elle s’installent. C’est du win-win”.
(…)
“Il existe un lien privilégié et historique avec l’Australie : l’an prochain nous fêterons les 100 ans de la relation franco-australienne”. Ecoutez le podcast.

Politique

Victorian Legislative Assembly – Colin Brookes

Entretien très cordial avec Colin Brookes, “speaker”, soit le président de l’Assemblée législative du Victoria, comprenant 88 membres élus pour 4 ans. M. Brookes est aussi le président de la commission du Règlement.

Nous avons essentiellement évoqué le développement des échanges économiques entre nos deux pays.

Victorian Legislative Council – Bruce Atkinson

Lors de ma visite, tandis que je suivais les débats dans la Chambre Haute du parlement de Victoria, son président, Bruce Atkinson, a interrompu la séance pour saluer ma présence à l’Assemblée, ainsi que celle de Julie Duhaut-Bedos, Première conseillère à l’ambassade et de Myriam Boisbouvier-Wylie, consule honoraire.

Je lui ai exprimé toute ma reconnaissance pour ses mots très chaleureux envers la France.

Entrepreneuriat

Chambre franco-australienne

La directrice générale de la Chambre de commerce franco-australienne, Estelle Pages, m’a invité à participer à une soirée réunissant des V.I.E, arrivés depuis peu à Melbourne.

Le Volontariat International en Entreprises (V.I.E), instauré par la loi du 14 mars 2000, permet aux entreprises françaises de confier des missions d’ordre scientifique, technique ou commercial à des jeunes désireux d’une expérience internationale.

Cette soirée fut une excellente opportunité pour ces volontaires d’échanger sur leurs premières impressions en entreprise, étant confrontés à un environnement professionnel très différent de celui qu’ils ont connu en France. Racontés avec beaucoup de spontanéité et de fraicheur, leurs retours d’expérience s’apparentent à un véritable choc culturel !

Transdev

(g. à d.) Myriam Boibouvier-Wylie, consule honoraire à Melbourne ; Julie Duhaut-Bedos, Première conseillère à l’ambassade ; Olivier Cadic ; René Lalande, pdg de Transdev Australasia.

En compagnie de Danièle Kemp, conseillère consulaire, nous nous sommes rendus chez Transdev Australasia, acteur majeur du transport public en Australie et en Nouvelle-Zélande. Filiale de la Caisse des dépôts (70%) et de Veolia (30%), Transdev Australasia transporte 145 millions de passagers par an, à l’aide d’une flotte de 2050 véhicules (bus/cars/bateaux/trains de banlieue) et de 5760 employés.

Melbourne et Sydney prévoient une croissance de 25% dans les 10 ans. A Melbourne, où Transdev gère déjà 30% du réseau des bus (500 véhicules), un nouveau métro et une nouvelle autoroute sont programmés.

Transdev peut donc voir l’avenir en rose et imaginer des solutions de “transport collectif à la demande”, chainon manquant entre le taxi et les transports en commun classiques.

Engie

(g. à d.) Myriam Boibouvier-Wylie, consule honoraire ; Greg Billman, directeur de la stratégie chez Engie ; Olivier Cadic

Responsable des opérations stratégie chez Engie (ex-GDF Suez), fournisseur de gaz naturel et d’électricité verte, Greg Billman nous a exposé son plan de développement pour consolider son rôle d’acteur énergétique majeur en Australie.

Nous avons abordé en détail le plan de démantèlement de l’usine d’Hazelwood, arrivée en fin de vie et devenue très polluante. 750 personnes y produisaient 5% de l’électricité du pays. Elles ont toutes été accompagnées dans leur reconversion professionnelle. Saluons l’approche socialement responsable de Engie qui investit lourdement dans le respect de l’environnement.

Yarra Trams

(g. à d.) Julie Duhaut-Bedos, Première conseillère à l’ambassade ; Nicolas Gindt, pdg ; Olivier Cadic.

Depuis janvier 2016, Nicolas Gindt est le directeur général de KD Victoria, l’exploitant de Yarra Trams à Melbourne, le plus important réseau de tramways au monde, avec plus de 250km de double-voies et 2200 salariés.

Par son haut niveau de service, Yarra Trams contribue de manière significative à l’image que veut produire Melbourne (“the most liveable city in the world”) et revendique 180 millions de voyages chaque année sur son réseau.

Chez Philippe

L’art culinaire français est dignement représenté à Melbourne en la personne de Philippe Mouchel qui propose une cuisine lyonnaise raffinée et inspirée, sous l’enseigne Chez Philippe.

Philippe Mouchel avait été envoyé en Australie par Paul Bocuse pour y passer une année. 25 ans plus tard, il est toujours sur place pour le grand bonheur des amateurs de notre terroir qui ne se limitent pas aux Melbourniens, loin s’en faut !

Communauté française

Consulat honoraire

Notre consule honoraire, Myriam Boisbouvier-Wylie, a convié les représentants de la communauté française de Melbourne à me rencontrer autour d’un déjeuner, dans des locaux qu’elle met personnellement à disposition du consulat honoraire.

Spacieux et élégant, l’endroit accueille le public français de Melbourne, lui évitant un déplacement à Sydney. Myriam a eu l’idée de créer une page Facebook nommée «Passeports perdus à Melbourne» qui permet de retrouver les étourdis et leur évite de refaire un passeport.

Avec Daniele Kemp, conseillère consulaire, nous avons répondu aux questions relatives à l’action des élus. Ce fut l’occasion de valoriser le travail des acteurs de notre communauté, comme l’action sociale de French Assist notamment pour certains jeunes qui débarquent avec une désarmante insouciance, ou bien les démarches des parents de l’école française de Melbourne et les activités initiées par Melbourne Accueil ou bien encore le devoir de mémoire de nos anciens combattants.

Lors de cette réunion, j’ai eu le plaisir de retrouver Jeannine Sandmayer (en veste bleue à ma gauche sur l’image), ancienne conseillère élue à l’AFE pour l’Australie, aux côtés de laquelle j’ai siégé pendant 8 ans à l’AFE. J’ai souligné combien son engagement avait été déterminant en matière de mobilité professionnelle.

Enseignement

Caulfield Junior College

Accueilli par Caroline Pommier, directrice de la section française, j’ai visité cet établissement homologué AEFE en compagnie de Danièle Kemp, conseillère consulaire pour l’Australie, Myriam Boisbouvier-Wylie, consule honoraire et Julie Duhaut-Bedos, Première conseillère à l’ambassade de France.

L’établissement comprend 13 classes de la grande section de maternelle à la 6ème, soit 288 élèves et une équipe pédagogique de 18 personnes.

A Melbourne, l’enseignement du français repose, en grande part, sur un réseau de 5 établissements à programmes français homologués, dont Caulfield. Ce réseau scolarise actuellement 2056 élèves et puise son originalité dans les sections franco-australiennes au sein des établissements publics australiens.

Ecole franco-australienne de Geelong

Nous avons rencontré Noémie Ruffo de l’école franco-australienne de Geelong, deuxième ville du Victoria. La “petite école” accueille 35 élèves qui suivent un programme pédagogique proche de l’école maternelle française.

Noémie m’a exposé son projet de développer un enseignement bilingue dans une école publique, avec un modèle intégré qui suivrait à la fois le programme d’enseignement français et australien.

Noémie estime que ce type de scolarité est plus complet pour les élèves et facilite leur retour en France, par rapport à l’idée d’une classe bilingue suivant uniquement le programme australien (option que préférerait l’AEFE). Ce programme intégré permettrait en outre de désengorger Caufield Junior College, école qui a dû refuser des admissions à 25 familles lors de la dernière rentrée.

Pour amorcer ce projet, il faut commencer par susciter localement l’intérêt d’une l’école publique australienne.

Glen Eira College

Accueillis par Sheereen Kindler, principal et Loveena Narayjayneen, responsable du département des langues, nous avons visité cette école publique bilingue qui offre une scolarité de la 6ème à la seconde.

L’école dispose d’une convention avec le CNED international pour les programmes français et bénéficie du Label FranceEducation pour les programmes basés sur le curriculum australien.

Au printemps dernier, l’école a remporté le concours “dis-moi dix mots”, organisé par le ministère de la Culture. Elle a envoyé trois représentants à Paris pour recevoir le premier prix au sein de l’Académie française !

Trois élèves de classe de 5ème m’ont présenté la vidéo de la remise des prix, en me racontant comment ils avaient remporté cette compétition internationale de sensibilisation à la langue française.

Auburn High School

Ma visite d’Auburn High School a été conduite par sa directrice, Geneviève Papon, également coordinatrice de la section française. Cette découverte a été ponctuée par un déjeuner avec des enseignants et des parents d’élèves français.

Cet établissement public australien offre un programme binational, créé en 2014, destiné aux classes de collège (6ème à 3ème) qui a été homologué par l’AEFE en 2016.

Un nouveau niveau (2nde à terminale) est prévu, s’étalant de 2017 à 2019. Mais pour y parvenir il faudra attirer davantage d’élèves, ce qui n’est pas gagné vis à vis des parents australiens. Autant par tradition que pour leur image sociale, ceux-ci préfèrent inscrire leurs enfants dans une école privée (80% des cas) qui leur coûte facilement l’équivalent de 20.000€ par an.

Culture

Alliance française

Nichée dans une résidence victorienne, l’Alliance française de Melbourne (AFM) ne manque pas de cachet.

La directrice adjointe, Françoise Libotte, nous a présenté les lieux, notamment la galerie d’exposition mettant en valeur le travail de Caroline Bouquet, artiste française installée en Australie.

A noter que la médiathèque permet aux visiteurs de l’Alliance de découvrir les programmes de Canalsat diffusés en Australie.

Fondée en 1890, l’AFM est la plus grande école d’apprentissage du français dans l’État de Victoria avec une moyenne de 3000 étudiants par an et l’unique centre d’examen accrédité pour passer les diplômes délivrés par le ministère de l’Éducation (DELF, DALF, TFC..)