Retour à Delhi en compagnie de Sophie Primas, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger.
Je remercie la ministre de m’avoir associé à son agenda pour cette première journée.
Ce second déplacement à New Delhi était destiné à me permettre d’assister au forum APAC (Asie Pacifique) des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), organisé en partenariat la Chambre de commerce et d’industrie indo-française (IFCCI).
Félicitations au comité de pilotage de cet événement très réussi, co-présidé par Pierre-Arnaud Cassin, président comité Inde ; Michel Beaugier, Singapour, et Vivien Massot, Inde.
Toute ma reconnaissance envers l’ambassadeur Thierry Mathou et toute l’équipe de l’ambassade pour l’organisation de ce déplacement.
Très heureux d’avoir retrouvé Laurent Triponey (à l’image), conseiller politique à l’ambassade qui m’a accompagné sur chacune des séquences.
Diplomatie économique
Forum franco-indien des CEO
Première séquence, la restitution du CEO Forum France-Inde, co-présidé par Paul Hermelin (MEDEF international) et Hari Bhartia (Confédération of Indian Industriy), en présence du ministre indien du Commerce et de l’Industrie, Piyush Goyal.
La délégation MEDEF International (MEDEFI) à Delhi, était composée d’une vingtaine de représentants d’entreprises françaises, dont Laurent Germain, DG Egis.
Dans son discours d’ouverture, la ministre a rappelé que la France compte parmi les premiers investisseurs étrangers en Inde. Elle a lancé un appel aux investisseurs indiens à investir en France, une terre d’opportunités au cœur du marché européen.
De son côté, le ministre indien s’est révélé critique à l’égard des standards de l’Union européenne et de la France qui seraient, selon lui, destinés à protéger leurs marchés intérieurs, en citant notre marché sur les fruits et légumes.
À l’issue de la manifestation, un échange sous forme de café entre la ministre et les délégations du MEDEFI et de Business France, a permis aux entrepreneurs de partager des expériences d’implantations en Inde et leurs objectifs de prospection. Il est encourageant d’observer autant de talents français s’intéresser au marché indien. +d’images
Équipe de France de l’Export
À la faveur de la visite en Inde de Sophie Primas, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, Thierry Mathou, ambassadeur de France en Inde, a organisé un déjeuner avec la “Team France” de l’export en Inde, avec la Team France en Inde (Business France, CCEF, IFCCI, SER), la délégation MEDEFI et la délégation d’entreprises Business France.
La Team France représente une communauté d’affaires économiquement influente et très dynamique.
Avec un stock d’investissement passé de 11 Mds EUR en 2021 à 25 Mds EUR en 2022, la France se place parmi les principaux investisseurs étrangers en Inde. Il existe ici plus de 700 filiales françaises et plus de 1000 implantations, qui représentent 450 000 emplois. La plupart des groupes français, dont 37 entreprises du CAC 40, sont présentes, ainsi qu’une soixantaine de PME et ETI (mécanique, électronique, chimie-pharmacie) et environ 180 auto-entrepreneurs.
Les implantations françaises couvrent l’ensemble du territoire indien, mais se concentrent surtout dans quelques grands centres urbains : Bombay, Delhi, Bangalore, Pune, Chennai. +d’images
CCEF – Ouverture du forum APAC
Voir l’avenir avec optimisme
Cet événement a réuni plus de 450 délégués, y compris des chefs d’entreprise, des décideurs politiques et des CCEF de toute la région APAC.
La journée d’ouverture a consacré l’importance de l’Indopacifique pour l’internationalisation des entreprises françaises, car elle concentre 70% de la croissance mondiale. Avec 17% de nos importations, la zone est également déterminante pour la résilience de nos chaînes de valeur stratégiques.
L’événement a été ouvert par Sophie Sidos, présidente des CCEF aux côtés de Pierre-Arnaud Cassin, président du comité Inde.
La table ronde diplomatique sur les enjeux de l’Indopacifique s’est tenue avec Marc Abensour, ambassadeur en charge de l’Indo-Pacifique ; Ludovic Pouille, ambassadeur, directeur de la diplomatie économique ; Jean-Claude Brunet, ambassadeur, délégué à la Coopération régionale dans la zone de l’océan Indien ; et Magali Cesana, chef du département des Affaires bilatérales et de l’Internationalisation des entreprises, DG Trésor.
Dans son discours, Sophie Primas, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, a mis en avant les liens économiques grandissants entre la France et la zone Asie Pacifique.
Piyush Goyal, ministre indien du Commerce et de l’Industrie, a partagé un message du Premier ministre Narendra Modi qui s’est déclaré ravi que “la conférence annuelle des conseillers du commerce extérieur s’ouvre à New Delhi, conjointement avec le CEO forum Inde-France, attirant ainsi des centaines de Pdg et de dirigeants d’entreprises françaises en Inde”.
L’allocution de Paul Hermelin, président du conseil d’administration de CapGemini, premier employeur français en Inde, a conclu cette première journée, en rappelant que le pays abritera 30% de la population mondiale en 2030. Il décrit un pays qui regarde l’avenir avec optimisme, et qui sera la 3ème économie mondiale en 2047, pour la célébration du centenaire de son indépendance. +d’images
CCEF – Forum APAC
“Le blocus de Taiwan entrainerait une perte de 10% du PIB de l’UE, un effet plus important que la crise Covid.”, Antoine Bondaz.
La commission Asie-Pacifique des CCEF, présidée par Catherine Chauvinc, rassemble 600 CCEF.
Durant 3 jours, du 27 au 29/11/24, un programme très riche a été proposé aux 450 participants, avec une traduction simultanée en anglais par l’intelligence artificielle.
J’ai assisté à plusieurs séquences, dont la table ronde consacrée aux enjeux de défense et intérêts français dans l’Indopacifique, modérée par Melissa Levaillant, European Council Foreign Relations (ECFR), précédée du discours d’Antoine Bondaz, conseiller auprès de la Commission européenne.
Antoine Bondaz a rappelé que la Chine est devenue la 2ème économie mondiale, et la première puissance industrielle et commerciale mondiale.
Le budget militaire de la Chine a été multiplié par 6 en 20 ans.
Le conseiller a alerté sur le fait que Pékin utilise cette domination pour exercer une relation asymétrique et revendiquer pratiquement la totalité de la mer de Chine.
Pékin cherche à prendre le contrôle de Taiwan, bien que l’île n’ait jamais fait partie de la Chine.Le blocus de Taiwan entrainerait une perte de 10% du PIB de l’UE, ce qui constituerait un effet plus important que la crise Covid.
Pour Alexandre Ziegler, Safran, directeur de la division défense, un conflit dans la zone serait un cataclysme. Il faut s’y préparer tout en faisant ce qui est possible pour l’éviter.
Maurice Gourdault-Montagne décrit une politique américaine redevenue isolationniste qui nécessite que le reste du monde prenne en charge sa sécurité.
Gérard Mestrallet, envoyé spécial pour le corridor économique Inde-Moyen-Orient (IMEC), a évoqué le projet de couloir logistique visant à relier l’Inde, le Moyen-Orient et l’Europe par des chemins de fer, des lignes maritimes, des pipelines et des câbles à haut débit.
Le discours passionnant sur l’innovation continue, prononcé par Guy Sidos, président de Vicat, société initiée par Louis Vicat, l’inventeur du ciment artificiel en 1817, a illustré la capacité du génie français à se réinventer pour rester au sommet. Le ciment est le deuxième produit le plus consommé dans le monde après l’eau.
Enfin, Claude Onesta, mythique entraîneur de l’équipe de handball français, chargé de la haute performance au sein de l’Agence nationale du sport (ANS), a partagé son expérience pour mettre les athlètes français dans les meilleures conditions pour les Jeux olympiques Paris 2024. Comment doubler le nombre de médailles en 3 ans par rapport à Tokyo avec les mêmes athlètes ? « Pour dépasser les autres, il faut faire différent ». D’où l’importance du coaching et d’une équipe de France des coachs.
Merci à Sophie Sidos, présidente CCEF, aux organisateurs et aux nombreux participants pour la richesse des échanges proposés, source permanente d’inspiration. +d’images
Chambre de commerce franco-indienne (IFCCI)
Créée il y a 47 ans, la chambre de commerce franco-indienne (IFCCI) compte plus de 800 membres, emploie 40 personnes et est la 7ème chambre du réseau CCIFI.
Elle est organisée en 17 comités sectoriels, réunit 120 DRH et a organisé 150 évènements, dont le forum APAC des CCEF.
Payal S. Kanwar, sa directrice, m’a organisé deux séquences, en compagnie de Laurent Triponey, pour appréhender ce marché, où les entreprises françaises emploient 450 000 personnes et placent la France au 7ème rang des investisseurs.
Déjeuner présidé par Damien Syed, ministre-conseiller à l’ambassade de France, avec la directrice IFCCI et des dirigeants de sociétés françaises membres de la chambre : Ashish Saraf (CEO Thalès) et Benoît Renard (Directeur Air Liquide).
Thales est présent en Inde depuis 72 ans, dispose de 2 centres de recherche et emploie 3000 personnes. Pour sa part, l’Air liquide est en Inde depuis 1996. 40% des besoins en oxygène des hôpitaux publics sont servis par cette société.
Dans un second temps, je me suis rendu à la Chambre, qui accueille un Business Centre offrant des solutions efficaces “plug-and-play”.
Ces solutions flexibles peuvent être négociées par les entreprises sur une base hebdomadaire, mensuelle ou annuelle. Elles sont également disponibles à Mumbai, Chennai et Bangalore.
Toute ma reconnaissance à Payal S. Kanwar pour cette organisation et à Damien Syed pour son invitation. +d’images
Business France – Grand Prix des VIE
Les VIE, c’est de la dynamique !
Remise du Grand Prix VIE de la zone Asie Pacifique à l’ambassade de France en Inde par la ministre Sophie Primas, avec la participation de Thierry Mathou, ambassadeur ; Benoît Trivulce, directeur général par intérim de Business France ; Sophie Sidos, présidente des CCEF, les ambassadeurs de France de la zone indo-pacifique et des participants du forum APAC des CCEF.
Le premier prix a été remis à Colombe Guillemin, de la société Lesaffre en Indonésie, en présence de Fabien Penone, ambassadeur de France en Indonésie. Félicitations à tous les lauréats.
Les affectations de VIE (70 actuellement en Inde) sont reparties à la hausse depuis 2022, avec une demande croissante des grands groupes, mais aussi des PME/ETI. Le niveau pré-COVID (+100 VIE) devrait être retrouvé d’ici la fin de 2024.
Pour développer leur présence, il est nécessaire de mettre l’Inde en valeur auprès des jeunes diplômés français. Par ailleurs, il convient de chercher à atténuer la contrainte imposée aux candidats par les autorités indiennes dans l’accord migratoire bilatéral, d’une diplomation de moins de douze mois, car cela réduit le vivier de candidats.
Les VIE créent de la dynamique dans la présence économique française à l’étranger. Ils sont porteurs d’avenir pour la présence économique de la France à l’étranger. +d’images
iSpirt – Paiement numérique (UPI)
Entretien avec le Dr Sharad Sharma, co-fondateur du think tank iSpirt et Vivek Abraham. Dr Sharad Sharma a conçu l’architecture des infrastructures publiques numériques, UPI notamment.
L’interface de paiement numérique interopérable (Unified Payment Interface UPI) a été lancée en avril 2016. Elle permet aux utilisateurs d’une application mobile d’effectuer des paiements en utilisant plusieurs méthodes possibles (un code bancaire associé à un numéro de compte, un numéro de téléphone portable …).
UPI, dont l’utilisation pour le moment est gratuite, a désormais franchi le cap des 8 milliards de transactions mensuelles d’une valeur de 157 Mds d’euros. UPI a permis un développement massif des paiements numériques instantanés en Inde, avec des retombées économiques positives.
En 2022, l’Inde est le premier marché de paiements numériques instantanés (près de 90 Mds USD de transactions) et les paiements utilisant UPI représentent aujourd’hui près de 45 % en volume des paiements.
UPI a également stimulé l’innovation, en particulier dans le secteur financier – 9 des 21 licornes dans les Fintechs utilisent UPI comme une des caractéristiques principales de leurs solutions. +d’images
Diplomatie parlementaire
Parlement
La partie consacrée à la diplomatie parlementaire m’a offert trois séquences, qui m’ont permis de découvrir le Parlement indien et d’échanger avec plusieurs collègues parlementaires, en compagnie de Laurent Triponey, conseiller politique à l’ambassade de France en Inde.
L’Inde est un État fédéral inspiré du modèle britannique de démocratie de type parlementaire. Le Parlement de l’Union indienne comprend deux chambres : la chambre du peuple (« Lok Sabha »), composée de 552 membres élus au suffrage uninominal à un tour dans les États au prorata de leur population (proportionnel) ; et la chambre des États (« Rajya Sabha »), qui est la chambre haute du Parlement, l’équivalent du Sénat français.
Lors de la visite officielle du parlement, j’ai assisté à une séance de débats suspendue suite à des obstructions causées par des groupes d’opposition, qui exigeaient un débat sur les allégations de corruption à l’encontre du groupe Adani, divulguées par les autorités américaines.
L’exemplaire de la constitution indienne exposé au parlement permet de lire le préambule qui fait référence à la liberté, l’égalité et la fraternité, en ajoutant la justice.
Déjeuner avec la députée Priyanka Chaturvedi (Shiv Sena UBT), membre de la Commission parlementaire chargée des Communications & IT.
Lors du renouvellement de la Lok Sabha intervenu en avril-mai 2024, la représentation des femmes est passée de 14% à 12%. Lors du prochain renouvellement en 2029, 33% des sièges seront réservés aux femmes.
Entretien avec le député Shashi Tharoor, président de la commission des Affaires étrangères du Parlement, chargée de superviser la politique étrangère du gouvernement et les décisions prises au sein du ministère des Affaires étrangères.
Ce très grand ami de la France et francophone accompli, a été fait chevalier de la Légion d’honneur par Gérard Larcher, président du Sénat, le 20/02/24 à la Résidence de France.
Je remercie mes collègues indiens pour l’honneur qu’ils m’ont fait en m’accordant du temps lors de la reprise de la session du parlement. +d’images
Cybersécurité
Entretien avec Amit A Shukla, Joint Secretary, Cyber Diplomacy.
Avec plus de 700 millions d’utilisateurs d’Internet, l’Inde est le deuxième pays le plus connecté au monde, devant les États-Unis mais loin derrière la Chine.
Du fait notamment de l’utilisation importante des smartphones et de la numérisation des démarches administratives, l’Inde est en proie à la forte croissance des menaces dans le cyberespace, qu’elles soient d’origine étatique ou non-étatique, avec notamment une forte croissance de la cybercriminalité sur son territoire.
L’Inde s’est dotée dès 2013 d’une stratégie nationale globale sur la cybersécurité, la National Cyber Security Policy (NCSP), dont la mise en œuvre se fait sous l’égide d’un Coordonnateur national de la cybersécurité.
L’Inde communique peu sur les menaces d’ordre étatique et n’a jamais attribué publiquement de cyberattaques.
Toute ma gratitude à Amit A Shukla pour cet échange privilégié
Communauté française
Consulat
Visite du consulat (service des Français et service des visas) et rencontre avec les agents.
La section consulaire de l’ambassade est composée de deux entités : le service des Français et le service des visas, chacune occupant une aile des nouveaux locaux consulaires, achevés en octobre 2024.
Philip Espi, consul adjoint, chef de section consulaire, intervient plus particulièrement dans la gestion de la communauté française de la circonscription consulaire de New Delhi, qui comprend, outre les sept États de la pointe nord de l’Inde et le territoire de l’Union de Delhi, l’intégralité du territoire du Népal. A ce titre, il était amené à se déplacer plusieurs fois par an à Katmandou.
Depuis septembre 2024, notre ambassade au Népal a été renforcée par l’arrivée d’un agent consulaire détaché de New-Delhi qui gère désormais les besoins de la communauté française au Népal.
Lors de ma visite du service des visas, j’ai échangé avec les agents qui m’ont interrogé sur l’amendement voté au Sénat prévoyant de fiscaliser les indemnités de résidence à l’étranger. La conversation m’a permis de les rassurer sur la détermination des membres de notre commission des Affaires étrangères et de la Défense de faire annuler cette disposition (lire aussi : PLF 2025 – Les indemnités de résidence à l’étranger demeureront non-imposables). +d’images
Enseignement
Lycée Français de Delhi (LFID)
Visite du LFID organisée par François Pavé, proviseur, et Jatinder Singh, attaché de coopération éducative à l’Institut français en Inde, en compagnie de Laurent Triponey.
Conventionné et homologué par l’AEFE, l’établissement est géré par l’Association des Parents d’Élèves (APE) de droit français.
Le drapeau de couleur orange dans la cour de l’école indique le niveau de pollution observé. La limite en France est de 50 particules microgrammes par mètre cube (ppm). Lors de ma visite, nous étions à 400 ppm, contre 4900 plus tôt dans la semaine.
Les salles étant équipées de purificateurs d’air, le comité de gestion a fait le choix de garder l’école ouverte, car les enfants ne bénéficient pas toujours de cette protection au domicile. Comme je l’avais observé lors de mon précédent passage en janvier 2016, l’atmosphère polluée de New Delhi a créé une image négative pour la capitale indienne.
Les effectifs du LFID ont poursuivi leur décrue. Après être passés de 500 à 400 élèves entre 2012 et 2015, ils sont désormais 264 à fréquenter l’établissement. Si cette tendance peut apparaître préoccupante, la solution pourrait venir des Indiens qui sont autorisés à intégrer le LFID depuis 2017. Ils sont désormais 88 à fréquenter le LFID, soit plus que les Français depuis deux ans. Les Indiens sont désormais majoritaires dans les classes de maternelle. Avec la montée des cohortes, on peut penser que le LFID aura retrouvé ses 500 élèves d’ici 10 ans. Conserver les élèves indiens jusqu’à la terminale est donc un enjeu majeur pour le développement du lycée.
A la rentrée de septembre 2023, le LFID a obtenu l’ouverture d’une Section Internationale Britannique pour les classes du collège. A la rentrée 2024, l’ouverture d’une Section Internationale Britannique a été obtenue en classe de 2nde et le Bac Français International en classe de 1ère.
Félicitations au comité de gestion et à l’équipe de direction pour ces orientations qui seront d’une grande aide pour relever le défi des effectifs. +d’images
Culture
Alliance Française de Delhi
Accueilli par Jawarlal Sarin, président de l’Alliance française de Delhi et Patricia Loison, directrice, j’ai retrouvé un établissement exemplaire en termes de coopération franco-indienne.
Deuxième Alliance française au monde par le volume d’heures vendues, l’Alliance française de Delhi, créée en 1956, est propriétaire depuis 20 ans d’un lieu ressource dédié à la promotion du français et la diffusion des cultures françaises et francophones.
Elle abrite ainsi un auditorium (112 places assises), une galerie d’exposition (184 m2), une médiathèque (18.000 ouvrages) ainsi qu’un café (qui offre un menu français le soir), dans un écrin moderne et attractif.
En 2023, l’Alliance française de Delhi a organisé plus de 70 événements qui ont réuni près de 25.000 personnes et près de 5.000 apprenants différents se sont inscrits aux cours.
J’ai eu l’opportunité de dialoguer avec des enseignants de français et d’échanger avec des apprenants. Je remercie les bénévoles du conseil d’administration qui offrent leur temps, leur expertise, leur réseau, leur passion pour le développement de l’amitié franco-indienne. +d’images
Devoir de mémoire
Mémorial du Mahatma Gandhi
« La violation d’une règle conduit inévitablement à la violation d’autres règles. »
Pour rendre hommage à la mémoire du Mahatma Gandhi, je me suis rendu au Raj Ghat, mémorial du Mahatma Gandhi.
Accueilli par le protocole, j’ai déposé des pétales de fleurs sur la plateforme de marbre noir commémorant la crémation de Gandhi.
Une flamme éternelle brûle à l’une de ses extrémités.
Sur le mémorial est inscrite l’épitaphe Hē Ram, traduit comme « Ô Dieu », qui sont les dernières paroles murmurées par Gandhi, lors de son assassinat.
Ses citations qui bordent le chemin vers le mémorial sont intemporelles. Puissent-elles inspirer ceux qui nous gouvernent. +d’images