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Français de l’étranger et services publics : audition de Pauline Carmona – Q/R Vidéo 5’20

Ce 7 mai, la mission d’information intitulée “Faciliter l’accès aux services publics : restaurer le lien de confiance entre les administrations et les administrés” a reçu Pauline Carmona, directrice des Français à l’étranger et de l’administration consulaire.

Le président de la mission, Gilbert-Luc Devinaz, a d’emblée remercié ma collègue Olivia Richard d’avoir pris l’initiative de cette séquence, en évoquant les services publics particulièrement innovants dont bénéficient nos compatriotes à l’étranger et citant, plus particulièrement, la demande de renouvellement de passeport sous forme dématérialisée.

Le nombre d’inscrits au Registre des Français établis hors de France vient de dépasser 1,8 million. On estime à 3 millions la présence française hors frontières, sans compter les Français de passage. La directrice a aussi précisé que le réseau actuel se constituait de 208 postes consulaires dans environ 150 pays, soit 95 consulats généraux (dont 23 postes consulaires d’influence) et 112 sections consulaires d’ambassade.

Pauline Carmona a fait un tour d’horizon des chantiers de modernisation de notre administration consulaire, avant de répondre à nos questions.

J’ai souhaité connaitre l’impact, en termes statistiques, du rôle d’assistance sociale joué par les consulats et aussi de l’activité générée par les touristes français. Enfin, j’ai interrogé la directrice sur la prise en compte de l’intelligence artificielle par l’administration consulaire.

Je remercie Pauline Carmona pour l’ensemble de ses précisions et éclaircissements. J’ai ainsi noté que notre réseau avait comptabilisé, en 2024, 642 visites à domicile en matière d’aide sociale et 1688 pour les aides à la scolarité. Les données sur le nombre de touristes assistés me seront ultérieurement communiquées.

Voir l’intégralité de l’audition sur le site du Sénat

VERBATIM de mon intervention

Merci pour votre présentation, vos efforts et vos progrès, puisque nous les apprécions tous bien évidemment.

Il y a quelque chose qui n’apparaît pas tout à fait, mais qui est important : les consulats ont aussi un rôle d’assistance sociale. C’est un fait qui n’est pas du tout apprécié dans les statistiques qui nous sont communiquées pour le budget. J’aimerais savoir si vous avez une étude dans ce domaine qui nous permettrait de prendre en compte le nombre de visites. Un cas social, ce n’est pas un renouvellement de carte d’identité. J’étais au consulat général à Barcelone, lundi dernier, et j’ai pu mesurer l’impact que cela avait sur les services, c’est ma première question.

Bien souvent, on regarde le budget des consulats en se disant que c’est dédié aux Français de l’étranger, mais une bonne partie concerne également les touristes français, vous l’avez mentionné. Quel est le pourcentage, le nombre de demandes ? A Barcelone, on me disait qu’il y avait quatre à cinq vols de passeport par jour pendant l’été ! C’est donc autant de laissez-passer.

Et puis, ce qui me semble important c’est l’intelligence artificielle qui arrive. On fonctionne toujours, c’est assez étonnant, sur le principe que la personne doive se déplacer vers l’administration. On n’anticipe pas le fait que celle-ci va avoir besoin de renouveler son passeport ou bien son inscription consulaire. Cela génère donc des goulots d’étranglement. Est-ce que vous anticipez ces nouvelles facilités pour faire évoluer le service public ?

INFOLETTRE n°245 – Avril 2025

Lire : l’INFOLETTRE n°245 – Avril 2025Logo HebdoLettre bleu - Rond75

La leçon espagnole !

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

Le 4 mars dernier, lors du débat sur la situation en Ukraine et la sécurité en Europe, j’avais proposé de mobiliser la population française pour qu’elle prenne conscience des menaces auxquelles nous sommes tous confrontés en montrant, à la tribune du Sénat, le guide “En cas de crise ou de guerre” du gouvernement suédois distribué aux habitants pour les préparer aux situations d’urgence.

Le 28 avril 2025, vers 12h33 (heure locale), l’Espagne a perdu environ 15 gigawatts de production électrique en l’espace de cinq secondes, soit près de 60 % de sa consommation à ce moment-là. Cette chute brutale a entraîné une déconnexion automatique de la péninsule Ibérique du réseau électrique européen, provoquant un effondrement du système électrique.

Aéroports paralysés, trains immobilisés, réseaux de métro également interrompus ont provoqué d’incommensurables désordres dans les transports.

Les hôpitaux ont dû fonctionner en mode dégradé.

Les services Internet et téléphoniques ont été gravement affectés.

Les feux de signalisation, les distributeurs automatiques de billets et les systèmes de paiement électronique ont cessé de fonctionner.

Le trafic internet a chuté de 90 % dans les cinq heures suivant le début de la panne.

Face à l’incertitude, de nombreux habitants ont vidé les rayons des supermarchés et stations-service, provoquant des pénuries temporaires. Le prix des radios tout comme celui des piles pour les faire fonctionner se sont envolés.

Pour ceux qui n’avaient pas de cash sur eux, impossible de payer le déjeuner en cours au restaurant, le taxi pour rentrer, ou de faire ses courses.

Ce chaos qui aura duré plus de 12 heures s’est transformé en tragédie pour certains, provoquant des décès et des blessés, en raison de l’utilisation incorrecte de générateurs.

La décision récente du gouvernement de François Bayrou de distribuer un manuel de survie en cas de crise majeure à tous les foyers d’ici l’été 2025 a suscité des réactions contrastées.

Des critiques venant de l’opposition ont pointé du doigt une communication gouvernementale jugée anxiogène, estimant que le livret pourrait semer la panique plutôt que de rassurer.

Souhaitons que l’expérience espagnole leur serve de leçon !

Fidèlement,

Olivier Cadic

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. “Liban : Avec ce président et ce nouveau gouvernement, l’espoir existe” (MTV Liban, 27/04/2025)
. Tchat Facebook – Comment déclarer ses revenus en 2025 ?

SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES
. Audition de Jean-Noël Barrot – Situation géopolitique
. “Le ministre des Affaires étrangères Lin remercie la France pour son attention à la paix dans le détroit de Taiwan” (Taiwan Info, 14/04/2025)
. Chambre de commerce franco-arabe – Intervention
. Guerre hybride russe

EN CIRCONSCRIPTION
> RWANDA – Kigali (2-4 avril 2025)
> ROYAUME-UNI – Londres (7 avril 2025)
> ITALIE – Rome (10 avril 2025)
> ÉMIRATS ARABES UNIS – Abu Dhabi (11 avril 2025)
> QATAR – Doha (12-14 avril 2025)
> OMAN – Mascate (15-17 avril 2025)
> ARABIE SAOUDITE – Riyad (18-20 avril 2025)

MÉDIAS
. Déplacement Qatar – Revue de presse
. Déplacement Arabie saoudite – Revue de presse

Découvrir l’InfoLettre n°245

En circonscription en Arabie saoudite – Riyad (18-20 avril 2025)

Communauté Française

Ambassade

Retour à Riyad où j’ai débuté mon séjour par une séquence à la Résidence conduite par Patrick Maisonnave, ambassadeur de France au Royaume d’Arabie saoudite.

La réunion de cadrage s’est tenue en présence de Yasmina Abad, attachée de coopération ; Agnès Silva, consule ; Hanni Khellef, conseiller politique et Samuel Menard, chef du service économique.

Opportunité de faire un tour d’horizon sur la relation bilatérale dans le prolongement de la visite du Président de la République en novembre 2024.

Le dossier de l’École française internationale de Riyad (EFIR), qui scolarise 1800 élèves, constitue une préoccupation importante pour l’ambassadeur et l’équipe du poste. La municipalité souhaite retrouver l’usage de deux voies publiques sur lesquelles l’EFIR est installée, depuis plusieurs années.

La date cible était septembre 2025. En l’absence de projet sérieux avéré, l’ambassadeur est intervenu auprès des autorités locales pour obtenir un répit (2027), et a fait part publiquement de son souhait de faire évoluer le comité de gestion de l’EFIR pour mettre au point le projet de déménagement dans un esprit de confiance retrouvée.

Sollicité pour une rencontre sur ce sujet par Philippe Corbel, président de l’UFE Riyad, et par Mira Abi Ramia, CFDE, j’ai échangé avec chacun pour écouter les différents points de vue sur la situation et souhaité que s’installe une approche visant au consensus pour créer les conditions d’un déménagement de l’EFIR réussi. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Très heureux d’avoir revu le vice-ministre des Affaires étrangères, S.E. Walid Al Khuraiji, en présence de Patrick Maisonnave, ambassadeur de France et de Hanni Khellef, conseiller politique.

Le ministre m’avait accueilli précédemment, en février 2022, lors d’une précédente visite avec la délégation du groupe d’amitié (compte-rendu).

Nous avons évoqué les principaux développements régionaux et internationaux, et les initiatives entreprises, à l’image de la conférence internationale co-organisée par nos deux pays à New York, en juin 2025, pour relancer le processus de paix et promouvoir une solution à deux États, tout en encourageant d’autres pays du Moyen-Orient à reconnaître Israël.
De son côté, le président Emmanuel Macron a annoncé que la France envisage de reconnaître officiellement l’État de Palestine.

Acteur éminent au service d’une puissance régionale influente et acteur global incontournable, c’est toujours un privilège de pouvoir bénéficier du regard de S.E. Walid Al Khuraiji sur les voies et moyens de consolider et de développer les relations bilatérales unissant nos deux nations amies. +d’images

Parlement (Conseil de la Choura)

Toute ma gratitude à Son Excellence le vice-Président Dr Mishaal bin Fahm Al-Sulami et à ses collègues pour leur très chaleureux accueil au siège du Conseil de la Choura.

Depuis ma précédente venue en mars 2024 (compte-rendu), le Conseil de la Choura a été renouvelé le 2 septembre 2024.

Dans son discours de bienvenue, Dr Mishaal bin Fahm Al-Sulami, qui m’avait déjà accueilli l’an dernier, a fait l’éloge, à ses collègues, de mon travail au Sénat en reprenant en détail toutes les statistiques de mes interventions, avant de rappeler que c’était mon 8ème déplacement dans le Royaume, qu’il m’invitait à considérer comme mon second pays.

Le vice-Président a également souligné la profondeur des relations historiques et solides entre le Royaume d’Arabie saoudite et la République française amie, notamment dans le domaine parlementaire. Il a également souligné l’importance de renforcer et de soutenir les relations entre les deux pays amis dans tous les domaines.

Pour ma part, j’ai salué le rôle diplomatique de l’Arabie saoudite devenu central ces dernières années sur la scène internationale pour parvenir à la paix dans la région et dans le monde. Je me suis également réjoui des efforts conjoints du Royaume et de la France dans la préparation de la conférence internationale de haut niveau sur le règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États.

Nous avons passé en revue les relations d’amitié et de coopération entre nos deux pays et les moyens de les développer.

La réunion s’est déroulée en présence des membres : le lieutenant-général Awad Al-Balawi, président de la commission des Affaires de sécurité et militaires, le général de division Dr. Abdulrahman Al-Harbi, président de la commission des Affaires étrangères, M. Mohammed Al-Humaidhi, président de la commission d’amitié parlementaire saoudo-française, et les membres de la commission d’amitié parlementaire saoudo-française, Dr. Mutab Al-Mutairi, vice-président de la commission, Son Excellence M. Thamer Naseef, M. Abdulrahman Al-Sakran, Dr Laila Fada, Dr Mufleh Al-Qahtani et Dr Mohammed Al-Aqeel.

J’ai renouvelé le souhait qu’une délégation du Conseil de la Choura vienne prochainement en visite officielle France, car la dissolution de juin 2024 avait entrainé son report. +d’images

Secrétaire général adjoint CCEAG (Conseil de coopération des États arabes du Golfe)

Échange passionnant de près de deux heures avec SEM Al Uwaisheg, secrétaire général adjoint du CCEAG, composé de six États : l’Arabie saoudite, Oman, le Koweït, Bahreïn, les Émirats arabes unis et le Qatar, dans lesquels j’effectue ma tournée.

SEM Al Uwaisheg apprécie le rôle constructif de la France au Moyen-Orient.

En mars 2025, le CCEAG a soutenu l’initiative de la Ligue arabe pour créer un comité de gestion temporaire à Gaza supervisé par des technocrates palestiniens, excluant le Hamas, avec un financement du Golfe.

Le Conseil encourage également les médiations menées par l’Égypte, le Qatar et les Nations Unies pour obtenir des trêves, des échanges d’otages et l’entrée de l’aide.

Je suis très reconnaissant envers le discours très clair qui m’a conforté sur mon analyse concernant les responsabilités de l’Iran vis à vis du Hamas, du Hezbollah et des Houthis dans la déstabilisation régionale.

Nous avons évoqué également le Jihad islamique palestinien, un acteur militaire plus radical que le Hamas, plus dépendant de l’Iran, et qui contribue aux escalades militaires dans la bande de Gaza, rendant plus complexe toute tentative de cessez-le-feu ou de transition politique.

Nous avons également échangé sur la situation régionale et les projets de développement des pays de la région. +d’images

Commission des droits de l’Homme

Entretien avec Son Excellence Dr Hala Mazyad Altuwaijri, présidente de la commission saoudienne des droits de l’Homme.

Nous avons échangé sur les progrès considérables observés dans le Royaume ces dernières années, notamment pour les droits des femmes.

La présidente m’a indiqué qu’elle a rejoint le gouvernement quand la vision 2030 a été annoncée par le Prince héritier Mohammed Ben Salmane.

À l’époque, la question se posait de savoir pourquoi tant de personnes étaient au chômage ? Après études, il s’est avéré que 80% des chômeurs étaient des femmes. Pourtant, le nombre de femmes était égal à celui des hommes à l’université. Seuls les secteurs de la santé et de l’éducation leur étaient ouverts. Les femmes ne pouvaient pas voyager librement à l’étranger ou conduire une voiture. Il y a eu un soutien important du Roi Salmane et du Prince héritier pour engager cette réforme en faveur du droit des femmes.

Nous avons également évoqué sa participation à la création en cours d’un code pénal pour standardiser les peines en fonction de l’échelle des crimes et délits.

Abolitionniste convaincu depuis ma jeunesse, nous avons eu une discussion ouverte sur l’application de la peine de mort dans le monde, dans le Royaume et les conséquences de sa mention dans le Coran. +d’images

Ambassadrice de France au Yémen

Visite à la Résidence de Catherine Cork-Kammoun, ambassadrice de France au Yémen, pour échanger sur la situation dans ce pays.

Deux jours plus tôt, le terminal pétrolier de Ras Isa avait été ciblé par 14 frappes aériennes américaines, pour priver les Houthis de revenus issus du commerce de carburant.

Nous avons évoqué les défis pour les Français résidant au Yémen, où l’ambassadrice se rend régulièrement pour visiter des projets économiques.

Le Yémen reste l’un des pires cas humanitaires au monde : 80 % de la population dépend de l’aide humanitaire.

Les conditions de travail pour les ONG sont décrites comme « parmi les plus dangereuses et contraignantes au monde » par l’ONU. Début juin 2023, 17 employés de l’ONU ont été arrêtés, et des dizaines d’autres travailleurs humanitaires et militants yéménites ont également été interpellés par les services de sécurité houthis. Aucun mandat judiciaire n’a été présenté, et les familles n’ont pas eu accès aux détenus. +d’images

Diplomatie économique

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Merci à Jean-Philippe Bonnet, président de la section Arabie saoudite des CCEF pour avoir organisé ce petit déjeuner au siège de sa société, et à tous les participants membres de la section, représentants d’associations et du poste diplomatique pour leur présence.

Au service du programme Vision 2030, pour diversifier son économie, le Royaume attire massivement les investissements étrangers dans les secteurs du tourisme, de la technologie et de la culture.

Il utilise ses fonds souverains, comme le PIF (Public Investment Fund), pour prendre des participations dans des entreprises stratégiques à l’étranger (sports, nouvelles technologies, énergie propre). Le PIF prévoit d’ouvrir un bureau à Paris en mai 2025.

L’Arabie saoudite veut transformer Riyad en hub régional du monde des affaires , notamment en encourageant la migration des sièges sociaux de Dubaï vers Riyad.

La France doit s’engager pour s’inscrire dans tous les masters plans des événements internationaux : Expo universelle 2030, Coupe du monde de football 2034, JO de l’e-sport en 2027…

Samuel Menard, conseiller économique, a souligné que le Royaume est en progrès constant dans le classement de Transparency International (no 39). Un des CCEF s’est réjoui que le nouveau système d’achat public, en place depuis 2017, empêche la corruption.

Très sollicités pour la localisation de leurs activités au Royaume, une difficulté apparaît concernant l’obtention des visas de travail pour les sociétés étrangères que je relaierai lors de mes échanges avec mes collègues saoudiens.

Autre sujet d’inquiétude, la situation de l’EFIR. Le manque de visibilité sur l’avenir de l’école aurait justifié que des personnes ne soient pas venues travailler dans le Royaume ou en soient repartis. +d’images

Qiddiya

Le premier parc à thème réalisé par Bouygues

Visite à Qiddiya pour rencontrer l’équipe de Bouygues en charge de la construction du parc à thème « Six flags », sous la direction de Hakim Hadj Hamou, dont l’ouverture est prévue pour la fin de l’année 2025.

Situé à 45 km de la ville de Riyad, ce parc d’attraction dont le coût est estimé à près d’un milliard de dollars fait partie du méga projet Qiddiya à plusieurs milliards de dollars.

L’objectif est de faire de Qiddiya un hub mondial des loisirs sur un espace de 330 kilomètres carrés, et de recevoir 17 millions de visiteurs pour dépasser Orlando. Il comprendra également un circuit de formule 1, un stade de football, un espace pour accueillir un tournoi de tennis mondial…

Qiddiya prévoit d’accueillir 600.000 résidents et de créer 325.000 emplois.

Afin de respecter le code de conduite imposé à tous les visiteurs du site avant l’ouverture, je ne pourrais partager les images du site que lorsqu’il sera ouvert au public.

Aussi, je mets le lien vers la vidéo YouTube officielle Projet Qiddiya et la photo de l’équipe France de Bouygues.

En voyant le gigantisme des attractions, je peux garantir que l’adrénaline sera aux rendez-vous pour les visiteurs qui les emprunteront.

J’ai apprécié le très haut de niveau de sécurité observé sur le chantier. Sur 16 millions d’heures de travail, seul un accident a été déploré. L’ouvrier pourra revenir sur le chantier prochainement après sa convalescence.

Les 3500 personnes travaillant sur le site (4000 lors du pic des travaux) bénéficient d’infrastructures adaptées. Une clinique, une ambulance et 3 infirmières sont présents sur le site, si nécessaire. Tous les trimestres des audits indépendants s’assurent que les ouvriers sont bien traités. Pour m’en convaincre, j’ai déjeuné au self des ouvriers.

Très fier de constater la haute responsabilité sociale de l’entreprise Bouygues en phase avec le souci du Royaume d’Arabie saoudite d’être irréprochable en matière de conditions de travail ! +d’images

Médias

Revue de presse

A noter dans presse :

– Saudi Press Agency (22 avril) : Vice Foreign Minister Receives Vice President of French Senate Committee on Foreign Affairs, Defense, Armed Forces

– Saudi Press Agency (22 avril) : Shura Council Vice Speaker Meets French-Gulf States Inter-Parliamentary Friendship Group President

– Saudi Press Agency (20 avril) : Le vice-ministre des Affaires étrangères reçoit le Vice-Président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat français

– Qatar News Agency (20 avril) : Des discussions saoudo-françaises abordent les principaux développements régionaux et internationaux

En circonscription à Oman – Mascate (15-17 avril 2025)

Retour à Oman, pour la deuxième partie du déplacement de notre délégation du groupe d’amitié interparlementaire France – Pays du Golfe, composée de Vivette Lopez, Else Joseph et Michèle Greaume.

L’opportunité de retrouver Nabil Hajlaoui, ambassadeur de France à Oman, avec lequel j’avais eu la possibilité de travailler lorsqu’il était en poste en Tanzanie.

Titulaire d’une Agrégation d’arabe, Nabil Hajlaoui a accueilli notre délégation pour un dîner de cadrage de la relation bilatérale en présence du premier conseiller et des chefs de service.

La relation politique est bonne et riche en termes de coopération, mais elle gagnerait à être plus souvent étoffée de visites ministérielles.

L’ambassadeur a vanté un pays sûr. En effet, l’armée omanaise est forte de 80.000 hommes. Si la France devait en avoir proportionnellement autant, elle compterait un million de militaires !

Communauté française

Réunion autour de l’ambassadeur

Depuis la crise Covid, la communauté française en Oman a diminué. D’environ 850 personnes en 2018, nous en comptons désormais 700. Leur nombre s’est toutefois redressé de 20% en deux ans.

La communauté française du Yémen profite de l’accès plus facile à Mascate pour mettre à jour leurs formalités.

Le nombre de touristes français est revenu à 60.000 par an.

À la faveur de la venue de la délégation sénatoriale du groupe d’amitié, Nabil Hajlaoui, ambassadeur de France à Oman, a réuni de nombreux représentants de notre communauté.

Merci aux représentantes de Mascate francophones et à toutes celles et ceux qui m’ont fait le plaisir d’échanger avec moi. +d’images

Enseignement

Lycée français international de Mascate

Très heureux d’avoir revu le lycée français de Mascate, l’un des deux derniers établissements à obtenir la garantie de l’état pour son emprunt immobilier au travers de l’ANEFE.

L’homologation a désormais été étendue à toutes les classes du lycée.

L’environnement de travail offre des installations de grande qualité, des salles de classe spacieuses, deux salles de sport, une halle de sport couverte, une piste d’athlétisme, un auditorium, une cafétéria, une bibliothèque et une piscine.

Toutes les salles sont équipées de vidéoprojecteurs permettant un enseignement interactif.

Dès la maternelle, les élèves reçoivent un enseignement en français, complété par l’apprentissage de la langue arabe et de la langue anglaise. À partir du collège, les élèves peuvent commencer à apprendre une 4ème langue.

En l’absence de Christine Riez-Nogueira, directrice au lycée français de Mascate, j’ai félicité l’équipe pour les progrès réalisés et pour avoir regagné des élèves (238), depuis mon précédent passage en 2022 (compte-rendu). +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Notre délégation a été reçue au ministère des Affaires étrangères par Abdel Aziz Al-Hinaï, diplomate de haut rang, qui représente personnellement le Sultan sur de nombreux sujets, notamment la Syrie, le Yémen, l’Iran, etc.

L’ambassadeur s’est réjoui de l’annonce du Président de la République envisageant la reconnaissance de l’État palestinien, lors d’une conférence internationale co-organisée avec l’Arabie saoudite prévue à New-York en juin prochain.

Notre interlocuteur s’est félicité du processus de négociations entre les Etats-Unis et l’Iran qui avait commencé à Mascate et paraissait prometteur.

J’ai remercié les autorités pour le rôle joué par le Sultanat dans la libération d’un de nos otages d’État en Iran, ainsi que pour le rôle de la diplomatie omanaise entre Américains et Iraniens, sur le dossier nucléaire.

J’ai également relayé l’appel des familles de nos deux otages d’État toujours détenus par l’Iran pour que le sultanat d’Oman entende leur douleur et poursuive ses efforts pour inciter Téhéran à les libérer. +d’images

Ministère de la Communication

Entretien avec Hassan Fida Hussain Al-Lawati, Chef du programme national pour l’intelligence artificielle et les technologies de pointe au ministère des Transports, des Communications et des Technologies de l’information d’Oman.

Nous avons discuté du programme national pour l’économie numérique, qui constitue un des objectifs principaux de la vision 2040.

Sur les 8 programmes nationaux, son ministère est responsable pour 5 d’entre eux : la conversion numérique, la cybersécurité, l’industrie numérique, l’IA et le spatial.

Les 3 autres programmes ont trait à la Fintech, au commerce électronique et à la modernisation des infrastructures numériques. +d’images

Parlement

L’expérience du Conseil de l’État

Son Excellence Salem bin Muslim Qattan, vice-Premier ministre du Conseil de l’État, a reçu notre délégation au Parlement.

Parmi les membres du Conseil, nous avons été ravis de pouvoir retrouver Ghazi Alrawas, ancien ambassadeur du Sultanat d’Oman en France, que nous avions reçu à de multiples reprises au Sénat.

Doté d’un Parlement bicaméral, le Sultanat dispose d’un Conseil de la Choura qui réunit 90 membres élus au suffrage universel pour 4 ans et d’un Conseil de l’État de 87 membres nommés par décret royal pour 4 ans renouvelables.

Notre délégation a visité le conseil, hémicycle, bibliothèque, et pris connaissance de l’organisation des travaux.

Afin de remercier nos hôtes qui nous ont remarquablement accueillis, nous avons prolongé l’échange à la faveur d’un déjeuner à la Résidence, à l’invitation de notre ambassadeur. +d’images

Diplomatie économique

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Ce fut l’ultime séquence de nos rencontres dans le Sultanat : le diner avec les CCEF, en présence de l’ambassadeur et de celle du service économique.

Cyril Bleton (Veolia), Pdt de la section des CCEF Oman ; Nicolas Durin (Al Marsa food) ; Stephane Berton (Omni dxp) ; Sergio Giorgi (Total Energies) ; Olivier Ohnheiser (Green data city) et Lionel Rabin (Haltiqa) ont présenté leurs projets et leurs avancées.

Ce comité soudé est proche de l’ambassade. Énergie, eau, ville durable, mobilité, transport routier, maritime, hydrogène, data centrer… sont autant de secteurs sur lesquels le comité est actif.

Au total, plus de 40 entreprises françaises sont présentes à Oman, qui placent la France en tête parmi les États membres de l’UE. Elle se place dans le top 5 des fournisseurs des équipements de défense.

Merci aux participants pour leurs commentaires tant sur la qualité de vie que celle des affaires au Sultanat d’Oman. +d’images

Wadi Noor – Usine énergie solaire Manah 1

Des panneaux photovoltaïques à perte de vue !

Visite de l’usine solaire Manah1 exploitée par le consortium, créé à 50/50 par EDF Renewables et la société coréenne Kowepo.

Cette structure représente 3% de la production nationale d’électricité.

Elle utilise plus de 1 million de panneaux solaires sur une surface de 7,8 kilomètres carrés.

Au total plus de 10% de l’électricité produite à Oman émane de l’énergie renouvelable.
Le prix s’affiche à 20 euros moins cher par mégawatt que l’électricité au gaz. +d’images

Incubateur Omantel

Omantel, compagnie omanaise de télécommunications, a lancé en 2021 l’Accélérateur, un incubateur qui accompagne des start-ups omanaises : 5G et internet des objets ; cyber sécurité ; big data ; IA et fintech.

L’incubateur offre une gamme de services allant du mentorat à la mise en réseau, en passant par l’aide aux levées de fonds.

Les entreprises peuvent également obtenir jusqu’à 50.000 U.S. dollars d’investissement de l’Oman Tech fund.

Toujours aussi passionnant de découvrir ces entrepreneurs qui regorgent d’idées et d’énergie pour les faire aboutir. +d’images

Culture

Musée franco-omanais

Nous nous sommes rendus au Bait Faransa, musée franco-omanais, que l’État omanais rénove actuellement.

À l’issue de la visite d’État qu’il effectua à Paris en 1989, Sa Majesté le Sultan Tabous bin Saïd décida de consacrer la maison qui avait accueilli 13 consuls de France de 1894 à 1920.

La réhabilitation de ce lieu emblématique de notre relation bilatérale constitue une priorité. +d’images

Musée Oman Across Ages

Visite du Musée Oman à travers les âges en compagnie de Julia Ferloni, experte technique internationale.

Accueillis par Eng. Al Yaqzan bin Abdullah Al Harthi, directeur, ce musée ouvert en mars 2023 a connu un succès immédiat en accueillant plus de 450.000 visiteurs dès la première année.

Il a remporté le prix Unesco remis à Versailles en novembre 2024 pour l’architecture extérieure.

Parmi les plus vastes et modernes du Moyen-Orient, ce musée retrace, sur plus de 300.000m2, l’histoire d’Oman de la préhistoire à nos jours. +d’images

Sénat – Guerre hybride russe – Vidéo Q/R 8’45

Le 30 avril, Dimitri Minic, chercheur à l’IFRI, Institut français des relations internationales, a été auditionné par notre Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées.

M. Minic est venu nous éclairer sur la vision stratégique russe.

J’ai notamment voulu attirer son attention sur la guerre hybride intense menée par la Russie contre les démocraties et la conscience que pouvait en avoir les Européens.

Je remercie le chercheur à l’IFRI pour ses développements fournis et pertinents.

Voir l’intégralité de l’audition sur le site du Sénat

VERBATIM de mon intervention

Ma question va justement rebondir sur la fin de votre propos, puisque depuis l’agression russe en Ukraine, l’invasion en 2014 de la Crimée, nous avons vu se développer une guerre hybride de la Russie contre les Européens. Le niveau des cyberattaques n’a jamais cessé de croître.

Vous avez parlé de la guerre informationnelle pour impacter les élections, mais pas seulement. Viginum a fait des rapports justement sur différentes attaques informationnelles : attaquer notre crédibilité dans l’organisation des Jeux olympiques, par exemple. Mais cela a été, vous l’avez dit, l’action de sabotage de plus en plus développée : des incendies de magasins, comme on le voit se développer dans les États baltes ou en Pologne. On a vu aussi une tentative en France juste avant les Jeux olympiques, puisqu’on a arrêté quelqu’un qui devait lancer une bombe incendiaire sur un entrepôt de bricolage. Aussi, vous l’avez dit : les câbles sous-marins.

Pour vous, est-ce que les Européens sont conscients qu’un conflit est déjà en cours ?

Je voudrais rappeler que la dernière fois qu’un pays a déclaré la guerre à un autre, c’était en 1982, le Royaume-Uni contre l’Argentine. Depuis, il n’y a plus eu de déclaration de guerre.

Donc, est-ce que les Européens sont conscients, puisque le niveau de conscience peut être différent selon l’endroit, qu’un conflit est déjà en cours ?
Pensez-vous que cette guerre hybride s’arrêterait si la Russie prenait le contrôle total de l’Ukraine ?
Pensez-vous que si la capacité de défense de l’Europe était au niveau de sa puissance économique, la Russie changerait de stratégie ?
Et diriez-vous que, depuis 2022, la Russie s’est affaiblie ou renforcée ?

En circonscription au Qatar – Doha (12-14 avril 2025)

Président du groupe d’amitié France – Pays du Golfe, j’ai conduit pour la seconde fois une délégation* de notre groupe dans le Golfe.

Après l’Arabie saoudite (compte-rendu) et les Émirats arabes unis (compte-rendu) en 2022, la mission nous a conduit cette année au Qatar et au sultanat d’Oman.

(g à d) Else Joseph, sénatrice des Ardennes, présidente déléguée du GIA France-Pays du Golfe pour les Émirats arabes unis ; Vivette Lopez, sénateur du Gard ; Olivier Cadic, sénateur des Français de l’étranger et pdt du GIA France-Pays du Golfe ; Mohammed ben Abderrahmane Al Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères ; Michelle Gréaume, sénatrice du Nord ; Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France ; Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur de France au Qatar

Diplomatie parlementaire

Premier Ministre et ministre des Affaires étrangères

Son Excellence Cheikh Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France, a déployé des efforts exceptionnels pour permettre à la délégation de notre groupe d’amitié d’échanger avec les plus hautes autorités de l’État du Qatar.

Nous avons été très honorés d’être reçus par Cheikh Mohammed ben Abderrahmane Al Thani, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, juste avant sa rencontre avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

Le Qatar joue un rôle éminent au niveau international. En 2022, les États-Unis ont officiellement accordé au Qatar le statut “d’allié majeur hors OTAN”.

Le Qatar est également un acteur diplomatique de premier plan pour de nombreux pays.

Accompagnés par notre ambassadeur au Qatar, Jean-Baptiste Faivre, nous avons salué les efforts continus de l’État du Qatar, aux côtés des partenaires régionaux et internationaux, pour promouvoir la stabilité et la paix dans la région.

Nous avons évoqué plusieurs sujets d’actualité à commencer par la situation à Gaza, les discussions Iran / USA ; la Syrie ; le Liban ou encore la médiation du Qatar entre le Rwanda et la RDC.

Le Premier ministre nous a assuré qu’il était attentif à la situation de Cécile Kohler et Jacques Paris, nos deux otages détenus par l’État iranien. Suite à l’audition des familles des otages (compte-rendu), nous avons relayé leur appel à ce que tout soit entrepris pour soutenir les efforts de la France, conduits par notre ministre Jean-Noël Barrot, afin de parvenir à leur libération.

Le Qatar a construit sa visibilité sportive mondiale qui a culminé avec l’accueil de la coupe du monde de football en 2022.

J’ai rappelé au Premier ministre que, présent à l’ouverture de l’événement (compte-rendu), j’avais déclaré “que la coupe du monde était si bien organisée, que j’étais sûr que le Qatar savait déjà quel pays allait la remporter”.

Aussi, j’ai marqué une pointe de déception auprès de notre hôte, qu’à l’issue d’une compétition à l’organisation si réussie, la France n’ait pas emporté la finale. Le Premier ministre nous a alors confié que le Qatar avait bien prévu que la France gagne la coupe du monde… mais que quelque chose d’imprévisible s’était passé à la dernière minute… avant de partir d’un éclat de rire communicatif. +d’images

Ministre d’État au ministère des Affaires étrangères

Entretien approfondi avec SEM Mohamed bin Abdulaziz Al-Khulaifi, ministre d’État au ministère des Affaires étrangères.

Soucieux de jouer un rôle constructif et de répondre aux préoccupations de ses partenaires, le Qatar s’engage dans plusieurs dossiers de médiation (Afghanistan, Syrie, Tchad, Palestine, Iran, Liban, Ukraine, Algérie-Maroc, Rwanda-RDC…).

Le ministre Al-Khulaifi joue un rôle prépondérant dans dix dossiers de médiation. Nous avons évoqué les dossiers de la région les plus brûlants.

Mon déplacement récent au Rwanda et ma rencontre avec le président Paul Kagame (compte-rendu) m’ont permis d’observer les efforts remarquables du Qatar pour créer un espace de dialogue en RDC. +d’images

Ministre des Finances

Le Qatar est le 5ème PIB au monde par habitant.

Premier exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL) au monde, le Qatar a fait de la diversification de son économie l’une de ses priorités avec la stratégie “vision nationale 2030”.

À la faveur de la reprise économique post-Covid, le Qatar a enregistré un fort excédent commercial et budgétaire grâce à la remontée des cours des hydrocarbures et aux conséquences de la guerre en Ukraine.

Lors de la première visite d’État de l’Émir du Qatar en France en février 2024, le Qatar s’est engagé à investir 10 milliards d’euros en France. Lors de l’entretien avec SEM Ali bin Ahmed Al Kuwari, ministre des Finances, nous avons évoqué les orientations prioritaires suite à l’impulsion à la relation bilatérale donnée par les deux chefs d’état.

Nous avons manifesté notre reconnaissance pour la confiance du Qatar envers le savoir-faire des entreprises françaises et en particulier nos sociétés Total ou Technip, qui sont des partenaires historiques de Qatar Energy. +d’images

Parlement (Choura)

Entretien avec Hassan bin Abdullah Al Ghanim, président du Conseil de la Choura, que j’avais rencontré à la faveur de l’ouverture de la coupe du monde, et des membres de la Choura.

Opportunité d’échanger sur tous les dossiers de politique internationale et des évolutions concernant la Choura.

Les membres du Conseil de la Choura ne seront plus élus lors du renouvellement en septembre 2025.

En effet, le 5 novembre 2024, le Qatar a organisé un référendum constitutionnel au cours duquel 90,6 % des votants ont approuvé la suppression des élections législatives pour le Conseil de la Choura.

Désormais, tous les membres de ce conseil seront nommés par l’Émir, mettant fin à l’expérience électorale initiée en 2021 .

L’Émir a estimé que les premières élections avaient engendré des divisions sociales indésirables et a préféré revenir à un système de nominations pour préserver l’unité nationale. +d’images

Diplomatie économique

Communauté économique

Le Qatar se fixe des objectifs de diversification son économie.

Technologies de l’information et des communications, R&D, secteur manufacturier, services financiers, tourisme, logistique, figurent parmi les principaux secteurs amenés à soutenir la diversification de l’économie qatarienne.

Deux entretiens nous ont permis d’aborder les moyens de développer les échanges bilatéraux :

Entretien avec les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF)* et la chambre de commerce France Qatar, représentée par Julien Bailly, président et CCEF, et Sandrine Lescaroux, directrice.

* Natalie Yacoubian (BNP Paribas) ; Christophe Giraud (Dassault aviation) ; Yann Leboulanger (DCI) ; Xavier Robert (Société générale) ; Frédéric Sallet (Hitachi rail) ; Laurent Gestin (Veolia) ; Edouard Thevenin (Technip)

Le second était constitué d’un déjeuner à l’invitation de Cheikh Khalifa Bin Jassim Al Thani, président de la Qatar Chamber of commerce and Industry, qui compte 70 000 membres.

Les Qatariens m’ont fait part de leurs investissements en France dans l’hôtellerie de luxe et l’immobilier.

Même si le Qatar bénéficie d’une convention fiscale avantageuse, mes interlocuteurs ont partagé des écarts défavorables de fiscalité avec le Royaume-Uni.

Métro de Doha (RATP Dev)

Ouvert en 2019, le métro de Doha est reconnu comme l’un des métros les plus avancés technologiquement au monde.

On trouve plusieurs français dans le consortium de construction Qatari Diar Vinci Construction (QDVC) — un partenariat entre Vinci et Qatari Diar ; Bouygues Travaux Publics et Alstom, responsable des systèmes ferroviaires (signalisations, rames de métro…).

C’est RKH Qitarat qui exploite aujourd’hui au quotidien les lignes de métro, une coentreprise formée de RATP Dev (France, spécialiste des transports publics) ; Keolis (filiale de la SNCF française) et Qatari Diar.

En plus du métro, il existe aussi un réseau de tramway moderne que nous avons également testé. 100 % électrique, très silencieux et climatisé, il complète parfaitement le réseau de métro pour couvrir les zones résidentielles, commerciales et touristiques. +d’images

Organisation Internationale du Travail (OIT)

“Le bruit s’est arrêté après la coupe du monde, le travail pour l’amélioration du droit du travail au Qatar s’est poursuivi” a déclaré Max Tunon, chef de bureau des projets de l’OIT à Doha, pour mieux rappeler que ceux qui décriaient les conditions de travail dans l’émirat pendant la compétition.

Comme je l’avais fait en 2022 (compte-rendu), j’ai souhaité que notre délégation fasse le point avec l’OIT pour savoir, où en est le Qatar en matière de droit du travail.

J’ai retrouvé Max Tunon, chef de l’antenne, et Marie-José Tayah de l’OIT dans des bureaux dédiés à l’ONU mis à disposition par le Qatar.

Le droit du travail est soumis au processus d’amélioration continue. Un nouveau contrat de collaboration entre le Qatar et l’OIT a été signé pour 2024-2028. S’il a été observé moins de modifications législatives ces deux dernières années, le ministre du Travail est resté très actif pour faire progresser la bonne application des lois.

L’engagement avec les syndicats internationaux s’est poursuivi.
Désormais un comité mixte est obligatoire à compter de 50 personnes.
Un rapport sur les progrès du Qatar sera publié prochainement par le bureau de l’ONU et par un collège indépendant. +d’images

Communauté française

Réception & rencontre avec les élus

La communauté française au Qatar s’élève à 5500 inscrits au registre, pour 3200 personnes enregistrées sur la liste électorale consulaire.

Afin de nous permettre de prendre la mesure des attentes de la communauté française, Jean-Baptiste Faivre, ambassadeur de France au Qatar, avait prévu deux séquences :
•⁠ ⁠Une réception à la Résidence pour une rencontre avec la communauté française, les associations et les entreprises ;
•⁠ ⁠(à l’image) Une rencontre avec Guillaume Salha et Elena Torrijos, conseillers des Français de l’étranger au Qatar. +d’images

Culture

Musées nationaux

Nous avons débuté notre déplacement à Doha par une visite du musée national du Qatar et du musée d’art islamique, en compagnie de SE Sheikh Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France et de Chrystelle Schaegis, Cocac.

Une belle entrée en matière pour mes collègues Vivette Lopez, Else Joseph et Michelle Gréaume qui se rendaient pour la première fois au Qatar

Conçu par l’architecte français Jean Nouvel, le musée national du Qatar s’inspire de la rose des sables. Il permet de découvrir l’histoire politique du Qatar, des tribus à l’État moderne et de mesurer l’impact de la découverte du pétrole et le développement contemporain de cet état.

Le Musée d’Art Islamique de Doha, conçu par l’architecte sino-américain I.M. Pei, célèbre pour la pyramide du Louvre, est une destination incontournable pour les amateurs d’art, d’histoire et d’architecture, offrant une immersion profonde dans la richesse du patrimoine islamique. +d’images

Université de Luseil

Le Dr Ali Bin Fetais Al-Marri est une figure éminente du paysage juridique et politique du Qatar, reconnu tant au niveau national qu’international pour son engagement dans la lutte contre la corruption et la promotion de l’État de droit.

Francophone et francophile, il est à l’origine du Lycée franco-qatarien Voltaire à Doha, que j’avais visité lors de mon premier déplacement (compte-rendu) et de l’université de Lusail qui offre un programme en français.

L’Université de Lusail (LU), inaugurée en 2020, est la première université privée nationale du Qatar. Située dans la ville de Lusail, elle propose une gamme variée de programmes académiques en arabe, anglais et français, visant à répondre aux besoins du marché du travail local et international.

Lors de notre visite à l’université, le Dr Al-Marri étudiait les plans de la première bibliothèque francophone du Qatar qui devrait ouvrir ses portes en 2026.

Nous avons également échangé avec des étudiants venus de plusieurs horizons qui étudient en français.

Président du groupe d’amitié Qatar- France à la Shura, Dr Al-Marri est officier de la légion d’honneur. +d’images

Qatar Foundation – Bibliothèque nationale du Qatar

Visite de la Qatar Foundation (Qatar Foundation for Education, Science and Community Development) qui a pour mission de promouvoir l’éducation, la recherche scientifique et le développement communautaire au Qatar et dans le monde arabe.

Elle est à l’origine de la création d’Education City à Doha, un campus regroupant plusieurs universités internationales de renom, comme HEC Paris.

Nous nous sommes ensuite rendus à la bibliothèque nationale du Qatar (BNQ), un bâtiment de 45 000 mètres carrés qui ressemble à deux feuilles de papier séparées l’une de l’autre et pliées en diagonale aux angles.

Nous avons visité le laboratoire de conservation et de préservation dédié qui restaure les articles de la bibliothèque du patrimoine, puis le laboratoire de numérisation qui dématérialise des articles de la BNQ et d’autres collections, afin de les rendre disponibles pour les chercheurs partout dans le monde. +d’images

Stade de Lusail

Grâce à SEM Ali bin Jassim Al-Thani, ambassadeur du Qatar en France, nous nous sommes rendus au stade de Lusail (Lusail Iconic Stadium), qui a accueilli la finale historique de la Coupe du monde de la FIFA 2022 entre la France et l’Argentine.

Sa capacité qui va jusqu’à 88 966 spectateurs en fait l’un des dix plus grands stades de football au monde.

Nous avons visité le vestiaire des Bleus et retrouvé le siège de Kylian Mbappé, héros des héros malheureux de la finale.

Les membres de la délégation ont été impressionnés par le soin mis sur la protection des sièges et le niveau d’entretien.

Le stade est doté de panneaux solaires pour l’alimentation énergétique et d’un toit rétractable pour optimiser le confort des spectateurs.

De l’avis général, la coupe du monde 2022 a brillé par son haut niveau d’organisation et d’infrastructures. +d’images

Médias

Revue de presse

Les médias locaux ont publié quelques articles relatifs à la visite de notre délégation.

– Qatar Tribune (14 avril) : Prime Minister and Minister of Foreign Affairs has received a delegation of members of the Parliament of the friendly French Republic, headed by HE Olivier Cadic

– Gulf Times (14 avril) : Prime Minister and Minister of Foreign Affairs meets French Parliament Delegation

– Hibya – Turquie (14 avril) : Katar Dışişleri Bakanı Al Sani, Fransız Parlamentosu heyetiyle görüştü (Le ministre qatari des Affaires étrangères Al Thani rencontre une délégation du Parlement français)

– The Peninsula (15 avril) : Speaker of Shura Council meets French Parliamentary delegation

En circonscription aux Émirats arabes unis – Abu Dhabi (11 avril 2025)

Diplomatie économique

Gala CCI France-EAU 2025

Très heureux d’avoir pu revenir à Abu Dhabi pour participer au dîner de Gala CCI France Émirats Arabes Unis 2025, à l’invitation de Pierre Cheyron, président CCI France UAE et Agnes Lopez-Cruz, directrice.

Invité d’honneur, Sheikh Nahyan bin Mubarak Al Nahyan, ministre de la Tolérance et de la Coexistence des Émirats arabes unis, a souligné la profonde relation historique et stratégique entre les Émirats arabes unis et la République française lors de son discours d’ouverture devant plus de 800 convives.

À la table de Pierre Cheyron, j’ai eu l’honneur d’y côtoyer Lubna Al Qasimi, première femme émiratie à occuper un poste ministériel ; S.E. Razan Al Mubarak, présidente de l’Union internationale pour la conservation de l’environnement ; S.E.M. Niemtchinow Nicolas, ambassadeur de France aux Émirats arabes unis ; Patrick Chalhoub, CEO Chalhoub Group.

Le thème de cette édition mettait en lumière le lien entre les racines culturelles, les savoir-faire traditionnels et le futur marqué par la créativité et les avancées technologiques. Il invitait à explorer comment les valeurs, techniques et traditions du passé peuvent inspirer et enrichir les innovations contemporaines, tout en soulignant l’importance de préserver ce qui a du sens tout en embrassant l’avenir.

Succès exceptionnel qui démontre la merveilleuse capacité d’organisation de l’équipe de la CCI France UAE, dirigée par Agnes Lopez-Cruz. Sincères félicitations aux organisateurs et à tous les participants qui fortifient la relation bilatérale France-EAU. +d’images

Le Cercle

Le Cercle à Abu Dhabi est un club d’affaires francophone présidé par Jean-Michel Morinière, avocat français et conseiller juridique établi aux Émirats arabes unis depuis plus de 17 ans.

Ce club joue un rôle central dans l’animation de la communauté d’affaires française et francophone à Abu Dhabi.

Jean-Michel avait réuni une vingtaine de professionnels, entrepreneurs et cadres francophones basés aux Émirats en présence de Gilles Grima, CFDE, pour échanger avec moi à la faveur d’un déjeuner au Fouquet’s, situé dans le Louvre d’Abu Dhabi.

De nombreux secteurs d’activité étaient représentés : défense, logistique, énergie, services, tourisme, finance, placements, sciences, sport, ressources humaines… Beaucoup de sociétés ont des difficultés à comprendre les ressorts qui permettent une implantation réussie aux Émirats. Les rencontres du Cercle visent justement à renforcer les liens entre ses membres et à favoriser les opportunités économiques et culturelles.

J’ai retrouvé certains des participants à la soirée de gala de la CCI France-UAE, dont Jean-Michel a été le secrétaire général pendant quatre ans.

Merci à Jean-Michel et à tous les participants pour le partage d’informations qui permettent d’appréhender les défis et les opportunités liés à l’évolution rapide des Émirats.

(g à d) Nicolas Pruvost (Serimax), Jean-Michel Morinière (avocat), Olivier Cadic,
Philippe Thirion (Terracotta) et Amaar Al Dhubaei (Terracotta). +d’images

Communauté française

Ambassade de France

La communauté française des Émirats est en progression constante sur Dubai. Trois naissances sont enregistrées chaque jour.

Les autorités émiriennes comptent 61.203 français enregistrés dans les EAU. Seule la moitié d’entre eux s’est inscrite au consulat. 27.000 sont enregistrés à Dubaï et 5000 le sont à Abu Dhabi.

Des tournées consulaires sont organisées pour éviter aux Français d’Abu Dhabi de se rendre à Dubaï afin d’effectuer leurs formalités auprès du consulat. Un service qui se passe désormais très bien d’après Gilles Grima, CFDE.

Lors de ma visite à l’ambassade, j’ai eu le plaisir d’échanger avec l’attaché de Sécurité intérieure et le magistrat de liaison, poste créé récemment pour faciliter les extraditions des narcotrafiquants qui dirigent leurs réseaux depuis Dubaï. +d’images

Enseignement

Lycée Louis Massignon

Accueilli par le proviseur adjoint, Youcef Benhamou et l’équipe de direction, j’ai entrepris une visite du lycée Massignon, établissement en gestion directe de l’AEFE, dès mon arrivée de Rome, en compagnie de Gilles Grima, CFDE EAU et Oman, et Mathias Strobel, Premier conseiller.

Cet établissement accueille 1770 élèves.

Nous avons échangé sur les conséquences de la fermeture du bâtiment qui abrite la piscine, le gymnase et l’auditorium, suite à des faiblesses observées sur la toiture. Par ailleurs, des travaux structurels doivent être entrepris pour renforcer le béton sur tous les bâtiments existants depuis plus de vingt ans.

Les infrastructures sont modernes : laboratoires, dont le Fab Lab pour l’impression 3D, bibliothèques, installations sportives dont une salle de musculation ouverte aux terminales, salles informatiques, etc. Une large gamme d’activités parascolaires : sport, théâtre, musique, club de débat… permet aux élèves de s’épanouir au-delà de l’académique.

Lors des discussions avec l’équipe de direction, nous avons évoqué les nécessaires adaptations de notre système d’enseignement pour se conformer aux règles éducatives locales.

Le lycée Louis Massignon est largement apprécié pour la qualité de son enseignement et son environnement éducatif.

Les représentants des parents d’élèves ont demandé à me rencontrer afin de partager leurs satisfactions et leurs inquiétudes, suite à l’impossibilité pour les élèves de bénéficier de certaines infrastructures du lycée.

Un échange franc et direct avec des parents attachants et soucieux avant tout du bien être des élèves. +d’images

En circonscription en Italie – Rome (10 avril 2025)

Retour à Rome pour participer à la première journée de la rencontre régionale Europe du sud des conseillers du commerce extérieur à Rome, réunis pour deux jours d’échanges stratégiques au cœur de l’Europe.

Toute ma gratitude à Martin Briens, ambassadeur de France en Italie pour son accueil au palais Farnese et à Fabrice Maïolino (à l’image), consul général de France à Rome, qui m’a accompagné tout au long de ce déplacement.

Diplomatie économique

CCEF – Réunion régionale Europe du sud

Deux jours de réflexion pour augmenter la visibilité des entreprises françaises en Italie.

Dans le majestueux cadre du Palais Farnèse qui accueille l’ambassade de France en Italie, j’ai suivi l’intervention volontariste de Martin Briens, ambassadeur de France. L’ambassadeur décrit l’Europe comme un moteur à explosion qui avance au gré des crises.

La France est le premier investisseur en Italie, 2 ou 3ème client ou fournisseur. Nos structures industrielles sont très complémentaires et lorsque nous observons nos performances respectives en commerce extérieur (excédent de 7 milliards d’euros pour l’Italie et déficit de 80 milliards pour la France), cela devrait nous inciter à rechercher toutes les opportunités de développer notre relation bilatérale.

Marcel Patrignani, président CCEF Italie a rappelé que le comité était présent sur tout le pays et que chaque district économique avait ses secteurs industriels de prédilection.
La section est organisée en trois groupes de travail : attractivité pour aider les entreprises italiennes à s’implanter en France, les accompagnements des VIE et la formation.

Accompagné ensuite de Stella Fau Clarke, présidente CCEF Europe et Emmanuel Montanié, délégué général des CCEF, les trois représentants ont détaillé le fonctionnement du réseau qui réunit 4900 CCEF dans 150 pays.

Merci à Cécile André pour avoir lancé cette invitation à Stockholm et à tous les organisateurs et participants qui ont partagé avec moi leurs regards sur l’évolution des affaires. +d’images

Cybersécurité

Mon intervention devant les CCEF

Très honoré d’avoir été invité par les conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) à m’exprimer, sur les enjeux de cybersécurité et de cyber-résilience, dans le cadre prestigieux du palais Farnese, à la faveur de leur rencontre régionale Europe du Sud.

J’ai évoqué :

1- l’arrivée du 17Cyber depuis le 17/12/24, et notre travail en cours pour permettre le dépôt de plainte en ligne depuis l’étranger, au travers de cette plate-forme.
2- l’action de Viginum pour permettre aux entreprises d’anticiper les actions susceptibles de les déstabiliser.
En matière de menace informationnelle, les entreprises et acteurs économiques peuvent être ciblés par les principaux modes opératoires suivants :
•⁠ ⁠Le raid numérique
•⁠ ⁠L’incitation à conduire des actions dans le champ physique
•⁠ ⁠L’usurpation d’identité d’entreprise
3 – Projet de loi Résilience & Cybersécurité pour transposer 3 directives européennes (NIS2, DORA, REC)
4 – L’Artificial Intelligence Act (AI Act) encadre l’utilisation et le développement de l’intelligence artificielle dans l’UE. L’Union européenne a créé le premier cadre juridique global au monde dédié à l’IA.

Merci aux organisateurs de m’avoir offert l’opportunité de partager les défis et nos progrès en matière de cyber. +d’images

Agence nationale pour la Cybersécurité (ACN)

Visite de l’Agence nationale pour la Cybersécurité (ACN), pour un entretien avec Massimo Marotti, directeur général pour la stratégie et la coopération internationale, qui avait participé à la Paris Cyber Week, l’an passé.

L’ACN est une jeune agence indépendante, qui relève du Conseil italien. Sa forme et ses missions sont semblables à celles de l’ANSSI, avec laquelle une coopération très étroite et modèle a été établie.

336 personnes collaborent au sein de l’ACN. Ils devraient être 500 fin 2025.

L’Italie fait partie des premiers pays européens à avoir mis en œuvre la directive NIS2. Le décret d’application date du 4 septembre 2024. 22 000 entreprises sont déjà enregistrées sur la plateforme des entreprises concernées par la loi.

Si la loi est destinée à élever le niveau de résilience des entreprises en cyber, Massimo s’interroge avec pertinence sur la signification du mot “résilience”. À partir du moment où “augmenter la résilience” est un objectif de la loi, il convient en effet de connaître les indicateurs qui nous permettent de mesurer nos progrès. +d’images

Communauté française

Réunion avec les élus

Le consulat général de France à Rome réunit la partie Centre et Sud de l’Italie et compte 16500 inscrits (Rome 10500 ; Florence 3500 et Naples 2500), tandis que la partie Nord, qui relève du consulat général de Milan, compte 18000 inscrits.

À l’invitation de Fabrice Maïolino, consul général de France à Rome, j’ai eu un entretien privilégié avec deux des cinq conseillers des Français de l’étranger de Rome qui ont pu se rendre disponibles.

Carole de Blesson est une élue qui s’est engagée en faveur de l’associatif au sein de Rome Accueil et qui organise des réunions sur les problèmes de la vie quotidienne.
Olivier Lebel, retraité très actif dans le soutien aux start-ups, est devenu conseiller des Français de l’étranger en février 2024. Il est également suppléant de Caroline Yadan, députée de la circonscription.

Les deux élus ont fait part de la vive préoccupation de nos compatriotes retraités qui se sont trouvés redressés de fortes sommes par le fisc italien. Un article du Figaro de février 2025 intitulé “L’Italie, le nouvel eldorado des exilés fiscaux français” est susceptible d’entraîner nos compatriotes dans de graves difficultés. Nos élus rappellent que l’Italie impose les revenus à des taux bien plus élevés que la France. Elle applique également des impôts sur le patrimoine immobilier et mobilier situés à l’étranger.

Pour éviter les déconvenues, le consulat général et les élus organisent régulièrement des conférences avec des experts comptables et fiscaux.

Un grand merci au consul général et à nos deux élus pour leur mobilisation.

Enseignement

Lycée international Chateaubriand

Constitué de trois sites, Strohl-Fern, Malpighi et Patrizi, l’établissement scolarise 1500 élèves de la petite section de maternelle jusqu’à la terminale.

En 2023, le lycée a célébré son 120e anniversaire. À cette occasion, une campagne de travaux d’une durée de 10 ans a été menée pour améliorer la qualité d’accueil et les infrastructures de l’établissement.

Accueilli en compagnie de Fabrice Maïolino, consul général de France, par le proviseur adjoint, Christophe Chades, j’ai découvert les aménagements réalisés depuis mon précédent déplacement.

Situé sur le site de la Villa Strohl-Fern, le bâtiment historique « Casone » a été entièrement rénové. Les nouvelles salles de classe sont plus spacieuses. Le bâtiment « Moresco » a également fait l’objet d’une restructuration complète.

La visite a été suivie de deux réunions dans la médiathèque, avec les représentants des enseignants puis des parents d’élèves.

Les effectifs en maternelle fléchissent, car les parents attendent plus de souplesse sur les horaires. Pour le reste, les effectifs sont de 23 à 29 élèves par classe en secondaire, et les listes d’attente se reconstituent.

Ombre au tableau, les coûts d’entretien de ce site classé et les contraintes qui y sont liées, impactent le budget. Il faut reconnaître que le cadre est unique par sa splendeur et offre un environnement privilégié pour les jeunes avec vue directe sur le Vatican. +d’images

Médias – “Le ministre des Affaires étrangères Lin remercie la France pour son attention à la paix dans le détroit de Taiwan” (Taiwan Info, 14/04/2025)

Taiwan Info reprend les déclarations du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, que j’avais interrogé au Sénat, le 9 avril dernier, suite aux exercices militaires engagés par la Chine autour de l’Ile de Taiwan et la publication d’un communiqué commun des ministres des Affaires étrangères du G7, en réaction (compte-rendu).

Lire l’article Le ministre des Affaires étrangères Lin remercie la France pour son attention à la paix dans le détroit de Taiwan

Extrait :

« La France est opposée à toute modification unilatérale du statu quo dans le détroit de Taiwan, y compris par la force ou la coercition », a déclaré Jean-Noël Barrot, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, le 9 avril à Paris. Une déclaration saluée à Taipei par le ministre des Affaires étrangères, Lin Chia-lung.

Jean-Noël Barrot était auditionné par la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat français, et répondait à une question du sénateur Olivier Cadic.

Les ministres des Affaires étrangères des pays membres du Groupe des Sept (G7) se sont récemment exprimés au sujet des exercices militaires à grande échelle menés les 1er et 2 avril par la Chine autour de Taiwan, a rappelé Jean-Noël Barrot. Dans une déclaration commune publiée le 6 avril, le ministre français et ses homologues ont en effet exprimé leur « profonde inquiétude concernant les actions provocatrices de la Chine, plus particulièrement les récents exercices militaires à grande échelle autour de Taiwan (…), qui augmentent les tensions entre les deux rives du détroit et mettent en péril la sécurité et la prospérité mondiales ».

Lorsqu’ils se sont rencontrés au mois de mars à Charlevoix, au Canada, les ministres des Affaires étrangères des pays du G7 ont en outre adopté une déclaration sur la sécurité et la prospérité maritimes, en particulier la sécurité maritime dans le détroit de Taiwan et en mer de Chine méridionale, a souligné Jean-Noël Barrot.

Qui plus est, le déploiement en Indo-Pacifique du groupe aéronaval français « a permis de réaffirmer l’attachement de la France au droit international, à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, et à la liberté de navigation », a insisté le chef de la diplomatie française. Lire la suite

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (7 avril 2025)

Diplomatie économique

Forvis-Mazars (FM

Une certaine vision de l’accompagnement

Elisabeth Maxwell, membre du comité exécutif de FM au Royaume-Uni et CCEF ; Christophe Berrard, membre du comité exécutif de FM en France ; et Anthony Spitaëls, directeur de cabinet auprès du comité exécutif de FM en France m’ont accueilli pour une réunion au siège londonien de Forvis-Mazars.

Mazars est un cabinet d’audit français créé en 1945 par Robert Mazars qui a grandi à l’international en suivant ses clients.

En grandissant cette structure a développé de nombreux champs d’expertise : fiscalité, conseil, mise en conformité et transformation durable. Mazars a ainsi apporté une valeur ajoutée à l’audit pour se différencier des cabinets anglo-saxons.

L’alliance avec le cabinet américain Forvis permet à Mazars d’avoir un partenaire local exclusif pour accompagner ses clients aux USA. Cela leur de dépasser les 5 milliards de dollars de chiffre d’affaires, de compter 1800 associés et 40 000 collaborateurs présents dans plus de 100 pays.

En fusionnant sa branche locale avec un cabinet britannique en 1995, Mazars UK est entré dans le top 10 au Royaume-Uni.

Les associés de Forvis Mazars n’accompagnent pas uniquement leurs clients. Ils participent activement aux chambres de commerce françaises à l’international, emploient de nombreux VIE. 26 d’entre eux sont CCEF.

Durant notre échange qui a duré deux heures, j’ai pu mesurer la capacité des associés Forvis Mazars à soutenir notre diplomatie économique et en particulier à favoriser le développement des échanges bilatéraux.

Je les remercie de m’avoir fait bénéficier de leur approche collective qui rompt avec celle des adeptes du moi d’abord. +d’images

En circonscription au Rwanda – Kigali (2-4 avril 2025)

Mon troisième déplacement au Rwanda s’est conclu par un déjeuner avec deux personnalités que j’apprécie énormément pour la lucidité de leurs analyses et leur humanité.

Notre ambassadeur Antoine Anfré a déjà fait preuve de la plus grande clairvoyance, il y a plus de 30 ans, concernant la tragédie qui allait aboutir au génocide des Tutsis, quand tant d’autres fourvoyaient alors notre pays.

Mes échanges réguliers avec André Twahirwa, doyen du Sénat rwandais, m’ont permis de conserver une vraie proximité avec le Rwanda.

Beaucoup de fausses nouvelles et d’analyses erronées sur la région des Grands Lacs sont propagées sur les ondes et les réseaux sociaux en Europe. Les opinions peuvent être abusées partout et les effets sont alors parfois dévastateurs.

Je forme le vœu que les erreurs d’analyses observées dans le passé ne se reproduisent pas et que la paix soit instaurée dans l’Est de la RDC, à l’image de ce que nous observons au Rwanda depuis 31 ans.

Diplomatie parlementaire

Président de la République, Paul Kagame

Très honoré d’avoir eu le privilège de rencontrer, Paul Kagame, Président de la République du Rwanda, en compagnie d’Olivier Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères et d’Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda.

Le Président m’a remercié d’avoir fait le déplacement jusqu’à Kigali pour le Sommet sur l’IA. Il m’a demandé de transmettre ses amicales salutations au Président de la République Emmanuel Macron.

Olivier Nduhungirehe, ministre des Affaires étrangères, a eu des mots bienveillants à mon égard en me présentant au Président, soulignant que je me suis déjà rendu quatre fois au Rwanda. La première remontant à 1989. Le Président a mis en exergue ma connaissance et ma compréhension de la région et m’a remercié d’être un ami du Rwanda. Il a regretté l’ignorance et les analyses biaisées de tous ceux qui, à l’étranger, critiquent le Rwanda sans le connaître.

Ma visite s’inscrivait dans le prolongement de la visite historique du Président Emmanuel Macron les 27 et 28 mai 2021.

J’ai déclaré que le succès du Sommet mondial sur l’IA sur l’Afrique démontre, une fois de plus, l’excellence du leadership et de la vision du président Kagame et du Rwanda. Le président Kagame a permis à son pays de se relever du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda et de bâtir un avenir fondé sur la réconciliation et l’unité.

Je suis fier de cette rencontre et d’avoir pu échanger avec une personnalité qui marquera l’histoire de ce continent ! +d’images

Ministre des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe

Entretien avec le ministre des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, en présence d’Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda.

Le ministre rwandais a commencé par remercier tous ceux qui, en France, avait œuvré au report du « concert de la honte », une véritable provocation prévue à Paris le 7 avril, date marquant la 31ᵉ commémoration du génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda.

Le ministre a souligné les simplifications et la vision caricaturale du Rwanda et de la crise en RDC émanant de personnalités politiques françaises, en pointant en particulier celles situées aux extrêmes.

Force est de constater que, 31 ans après le génocide, les FDLR (*), milice fondée par d’anciens génocidaires, est toujours là, soutenue par le gouvernement congolais et intégrée dans les forces armées de la République du Congo (FARDC).

La récente arrestation à Goma, du général des FDLR, Ezéchiel Gakwerere, en uniforme FARDC, le démontre. Le M23 l’a remis aux autorités rwandaises.

Le ministre a détaillé toutes les menaces que la RDC fait peser sur le Rwanda qui justifient que des mesures défensives soient prises en amont.

Le ministre rwandais m’est apparu confiant sur une issue politique au conflit dans un proche avenir, grâce au processus conjoint EAC-SADC, associant l’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe, et à la médiation du Qatar.

Je forme le vœu pour qu’une nouvelle lecture plus équilibrée de la situation dans les grands lacs s’impose.

Merci au ministre d’avoir pris le temps de m’accorder un entretien approfondi très éclairant.

(*) ⁠FDLR, Forces démocratiques de libération du Rwanda. Les FDLR sont l’un des plus importants groupes armés étrangers opérant sur le territoire de la RDC. Formé en 2000, le groupe a commis de graves violations du droit international, ciblant notamment les femmes et les enfants dans les conflits armés, notamment des meurtres et des mutilations, des violences sexuelles et des déplacements forcés (source ONU). +d’images

Evénement

Sommet international sur l’Intelligence Artificielle (IA) en Afrique – Ouverture

Retour au Rwanda pour participer au Sommet africain sur l’Intelligence Artificielle, à l’invitation de Paula Ingabire, ministre de l’Information et des Communications, de la Technologie et de l’Innovation du Rwanda.

Ce Sommet, placé sous l’égide du World Economic Forum, qui a réuni plus de 2000 délégués venus de 97 pays, a été ouvert par le président du Rwanda, Paul Kagame.

Le président togolais Faure Gnassingbé, le nouveau président de la Commission de l’Union africaine, Mohamed Ali Youssouf, et le Prime Cabinet Secretary kényan, Musalia Mudavadi, ont participé à la cérémonie d’ouverture.

J’étais accompagné par Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda, et de nombreux Français du Rwanda, dont Sophie Tchatchoua (Canal+), présidente du comité CCEF.

Je remercie les organisateurs pour les marques d’attention et d’intérêt qu’ils m’ont témoigné.

70% population Afrique à moins de 30 ans et 38% des africains sont connectés à internet.
Tous les défis en matière d’énergie, de formation, d’infrastructure et de connectivité ont été abordés avec beaucoup de clairvoyance.

Le Sommet a débouché sur l’adoption d’une Déclaration Africaine sur l’Intelligence Artificielle. Un vrai succès ! +d’images

Sommet international sur l’Intelligence Artificielle (IA) en Afrique – Intervention

Intervenant dans le cadre d’une table ronde intitulée « Données : un impératif stratégique pour l’adoption, l’équité et la souveraineté », j’ai présenté la loi sur l’Intelligence Artificielle de l’UE (IA Act) et souligné la convergence d’intérêts entre l’Europe et l’Afrique face aux appétits américains, d’une part, et chinois, d’autre part.

J’ai eu le privilège d’intervenir en compagnie de David Kanamugire, CEO, National Cyber Security Authority, Rwanda ; Tariq Khokhar, Chief Data Scientist, Wellcome Trust ; Annick Sakho, Director Government Affairs – Africa, Oracle ; Lacina Koné, CEO, Smart Africa ; Isobel Acquah, Executive Director, Certa Foundation. +d’images

DISCOURS préparé pour mon intervention :

« Je souhaite remercier la ministre Paula Ingabire qui m’a invité à Paris à venir participer au Global AI Summit.
C’est toujours un plaisir de retrouver Kigali où je suis venu pour la première fois en 1989.
Nous sommes tous réunis ici pour le Sommet sur l’Intelligence Artificielle, dont le succès démontre une nouvelle fois l’excellence du leadership et de la vision du président Kagame et du Rwanda.
Mais je suis venu à Kigali pour davantage encore.
Je suis ici pour le Rwanda et les Rwandais, je m’inscris dans le prolongement de la visite historique du Président Emmanuel Macron les 27 et 28 mai 2021.
Beaucoup de fausses nouvelles et d’analyses erronées sur la région des Grands Lacs sont propagées sur les ondes et les réseaux sociaux en Europe.
Les opinions peuvent être abusées partout et les effets peuvent alors être dévastateurs.
Je crois que l’IA peut aider les populations à faire la part entre le vrai et le faux, si tant est qu’elles aient encore envie d’avoir un sens critique »… Lire la suite

VIDÉO de la table ronde

Diplomatie économique

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

À la faveur d’un petit-déjeuner à la Résidence organisé par l’ambassadeur, j’ai eu le plaisir de retrouver les représentants la section locale des CCEF, présidée par Sophie Tchatchoua (Canal+).

La communauté d’affaires a réaffirmé que la sécurité juridique et l’absence de corruption observées au Rwanda, constituent de véritables atouts qui justifient que les entreprises internationales y installent un siège régional. Les transferts financiers y sont plus aisés.

Kigali est vu comme un hub et le Rwanda comme un îlot de stabilité.

Le Qatar ne s’y est pas trompé et a investi pour y construire un nouvel aéroport.

Merci aux CCEF pour leurs précieux enseignements qui me permettent de mieux comprendre les enjeux économiques portés par ce pays.

Inzovu Mall – Groupe Duval

Avec 1,4 millions de visiteurs pour les congrès en 2024, le Rwanda est le deuxième pays du continent africain en tourisme d’affaires, derrière l’Afrique du Sud.

Le groupe Duval est le plus grand investisseur français au Rwanda (+/- USD100M) dans l’immobilier, l’assurance et la micro finance. Par une ses filiales Ugolf, il fait la gestion du Golf de Kigali.

J’ai visité le chantier d’Inzovu Mall qui devrait être inauguré au quatrième trimestre de 2025. Cette opération immobilière d’envergure du groupe Duval de 27000 m², est située au cœur du quartier de Kimihurura, un quartier d’affaires et commercial proche du centre de convention international à Kigali.

Il comprend :
•⁠ ⁠Un centre commercial et de loisirs qui accueillera près de 40 enseignes dont Super U, La Foir’Fouille, l’opticien Alain Afflelou, un restaurant gastronomique, un Food -Court de 800 m², un centre de fitness, un espace de loisirs de 3200 m² et une grande roue de 60 mètres de haut sur le parking extérieur.

Il prévoit également :
•⁠ ⁠Une résidence de tourisme 4 étoiles de 95 chambres (Inzovu Hôtel by Odalys)
•⁠ ⁠Un centre d’affaires (Wojo et AB Center)
•⁠ ⁠Un bâtiment de bureaux sur 9 étages

Très heureux d’observer que les entreprises françaises se mobilisent pour accompagner le Rwanda dans son développement. +d’images

Vatel – Nyurah

Très belle découverte durant mon séjour à Kigali, le restaurant Nyurah, centre d’excellence culinaire de Vatel.

Vatel enseigne l’art de recevoir à la française, une référence pour le reste du monde.

Le restaurant offre un menu en constante évolution de haute cuisine africaine, combinant les meilleurs ingrédients de saison du Rwanda avec des recettes innovantes de tout le continent.

Les chefs et le personnel m’ont épaté par la qualité de leur prestation.

Félicitations ! +d’images

AFD – Expertise France – Campus polytechnique

Membre du Conseil d’administration de l’AFD, j’ai tenu à consacrer l’essentiel de ma première journée au Rwanda à des échanges avec les directeur-pays : Arthur Germond (AFD) et Nathalie Menut (Expertise France).

Le Bureau Pays d’Expertise France au Rwanda a ouvert le 1er janvier 2025 avec pour objectif de renforcer les partenariats avec nos interlocuteurs rwandais, en assurant un pilotage rapproché collaboratif des projets sur le terrain.

Première séquence, la visite d’un projet, financé par l’AFD, de construction de résidence universitaire sur le campus du College of Kigali en compagnie de :
Sylvie Mucyo, Vice Chancellor – Rwanda Polytechnic
Ephrem Musonera, Deputy Vice Chancellor for Academic, Research and Institutional Advancement – Rwanda Polytechnic
Jean-Pierre Nkuranga, Deputy Vice Chancellor for Administration & Finance – Rwanda Polytechnic
Charles Gakomeye, Corporate services division manager at Kigali college
Marie Chantal Ngabire, Director of students affairs at Kigali college

Le campus accueille 3000 étudiants et loge 375 d’entre eux dans des conditions sommaires, suite à un incendie qui a réduit l’espace réservé à cet effet.

Le projet prévoit 1417 logements, où chaque chambre pourrait accueillir 4 étudiants. +d’images

Expertise France (AFD) – Agence africaine du médicament (AMA)

Accompagné par Arthur Germond (AFD), Nathalie Menut et Juan Cepeda (Expertise France), j’ai rencontré le professeur Émile Bienvenu, directeur général de la Rwanda Food & Drug Authority, et membre du conseil d’administration de l’Agence africaine du médicament (AMA) dont le siège est à Kigali.

Le professeur m’a présenté les progrès de l’AMA dont le conseil d’administration est nommé et désormais fonctionnel, puisqu’il s’est réuni six fois. Prochaine étape, la nomination du directeur général qui sera nommé d’ici à juin 2025. Sa première tâche sera de recruter le service technique.

En trois ans, le Rwanda a fait des efforts remarquables pour atteindre le niveau de maturité 3 en matière de santé, et rejoindre ainsi le club des 8 pays africains parvenus à ce stade : Rwanda, Ghana, Sénégal, Égypte, Tanzanie, Afrique du Sud, Nigeria et Zimbabwe. Seuls 18 pays ont atteint le niveau 4 dans le monde. Aucun pays africain n’en fait partie.

Le Rwanda a adopté une politique de tolérance zéro contre les médicaments contrefaits qui font des ravages sur ce continent. Pour le crime organisé, il est 25 fois plus rentable de faire des médicaments falsifiés que de la cocaïne !

Je suis sincèrement reconnaissant pour l’intéressante discussion sur la lutte contre les médicaments falsifiés et de qualité inférieure en Afrique.
En RDC, 70 bébés sont morts à cause d’un sirop falsifié.
En Côte d’Ivoire, des conteneurs de préservatifs ont été saisis. Le lubrifiant avait été remplacé par du produit lave-vaisselle.

Ce fléau tue, chaque jour, des innocents dans le monde entier sous ses différentes formes (marché noir, ventes non autorisées dans des pharmacies légalement constituées, ventes en ligne, etc.)

Un travail immense attend l’AMA.

Très heureux d’avoir eu l’opportunité de découvrir l’excellent travail conduit par Expertise France pour le compte de l’UE dans le cadre du projet Medisafe P66 destiné à sensibiliser tous les secteurs impliqués dans cette lutte (pharmaceutique, juridique, application de la loi et société civile). +d’images

Culture

Institut français

Retour au Centre culturel francophone / Institut français du Rwanda, où j’ai été accueilli par Lee Fou Messica, directrice déléguée.

Inauguré par le Président de la République le 28 mai 2021, j’ai visité le centre culturel par trois fois depuis cette date. Celui-ci n’a jamais cessé de progresser depuis cette date, comme en témoignent les modulaires installés quelques jours plus tôt pour accueillir les examens du DELF.

5600 examens s’y sont déroulés en 2024. Le jour même, 106 candidats s’y sont présentés.

Les superbes aménagements réalisés au profit des jeunes ont servi de cadre à la photo de groupe qui nous a réunis. +d’images

Sénat – Taiwan – Audition de Jean-Noël Barrot – Vidéo Q/R 3’40

Le 9 avril, notre ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, est venu faire un point sur la situation géopolitique devant notre commission des Affaires étrangères et de la Défense.

Les sujets traités furent nombreux. J’ai porté l’attention du ministre sur Taiwan quelques jours après les exercices militaires engagés par la Chine autour de l’Ile, les 1er et 2 avril, d’autant que les ministres des Affaires étrangères du G7 ont publié un communiqué commun en réaction.

Je remercie Jean-Noël Barrot pour ses éclaircissements et informations complémentaires.


Voir l’intégralité de l’audition sur le site du Sénat

VERBATIM de mon intervention

Dans votre discours, monsieur le ministre, vous avez annoncé orienter votre ministère vers les Français de l’étranger et dans votre discours aux ambassadeurs, vous avez commencé par cette démarche. Je peux vous dire que cela a été apprécié, c’est une première et les Français de l’étranger y sont très sensibles.

Je ne reviens pas sur le Rwanda, puisque vous vous êtes éloquemment exprimé dessus. Taïwan est au cœur d’enjeux très importants pour le monde : l’industrie taiwanaise des semi-conducteurs est clé pour le monde entier. Taïwan, c’est aussi une démocratie harcelée, militairement, par son voisin la Chine. Les exercices militaires à grande échelle de la Chine autour de Taïwan, qui ont eu lieu la semaine dernière, on fait l’objet d’un communiqué commun que vous avez publié hier avec vos collègues ministres des Affaires étrangères membres du G7. Alors, je me réjouis qu’il existe encore un sujet où le G7 parle d’une seule voix. Ces actions répétées de la Chine nuisent gravement à la paix, la stabilité, la sécurité du détroit de Taïwan et de la région. Avez-vous échangé avec vos partenaires du G7 sur Taïwan ? Envisagez-vous de prendre des mesures de dissuasion, afin de préserver le statu quo ? Est-ce qu’un ministre français prévoit d’aller à Taïwan un jour pour promouvoir nos intérêts ? Merci.
___

Dans sa RÉPONSE, Jean-Noël Barrot, a précisé que les ministres des Affaires étrangères du G7 avaient adopté, outre le communiqué commun, une déclaration sur la sécurité maritime dans le détroit de Taiwan. De plus, le déplacement dans la région du groupement aéronaval a permis de réaffirmer l’attachement de la France au droit international et la liberté de navigation. Enfin, le ministre a annoncé l’initiative de l’UE dans le but de sécuriser une douzaine de ports dans 8 pays de l’indopacifique

Chambre de commerce franco-arabe – Intervention

Accueilli par le Bureau de la Chambre de commerce franco-arabe. (g à d) Khaled Hanafi, secrétaire général (Union des chambres arabes) ; Samir Majoul, président de l’UTICA ; Vincent Reina, président ; Olivier Cadic ; Jean-Yves Marsaleix, trésorier

A l’occasion de la tenue de son conseil d’administration du 9 avril dernier, à Paris, j’ai été honoré d’avoir été invité par la Chambre de commerce franco-arabe, par l’intermédiaire de son président, Vincent Reina, à donner une conférence intitulée “Le monde tel que je le vois”, analyse de la géopolitique issue de mes observations en qualité de vice-président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense au Sénat, ayant effectué plus de 570 déplacements dans 114 pays.

À la veille de mon départ pour un déplacement dans les six pays du GCC (EAU, Qatar, Oman, Arabie saoudite, Bahreïn, Koweit) et au Liban, cette intervention m’a permis de revoir avec plaisir plusieurs membres de la chambre et notamment SEM Fahad Bin Mayrouf Al-Ruwaily, ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite à Paris et SEM Cheikh Ali Bin Jassim Al Thani, ambassadeur du Qatar en France, pour finaliser la préparation de mes séjours.

Le conseil d’administration est composé de membres désignés pour moitié par les entreprises françaises adhérentes, pour moitié par les chambres de commerce nationales des 22 pays membres de la Ligue des États Arabes.

Sa zone de compétence comprend donc les pays du Maghreb, du Mashrek et les Pays du Golfe, soit un marché de plus de 370 millions d’habitants !

En plus des entreprises françaises et des représentants de chambres, des personnalités qualifiées (MEAE, DGT, CCI, Business France…) étaient parties prenantes à l’événement.

En qualité de président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe au Sénat, j’adresse mes vifs encouragements à la CC franco-arabe qui, depuis 1970, travaille opiniâtrement à rapprocher les hommes, afin de bâtir un espace de coopération et de partenariat économique entre deux mondes déjà liés par une longue histoire commune.

INFOLETTRE n°244 – Mars 2025

Lire : l’INFOLETTRE n°244 – Mars 2025Logo HebdoLettre bleu - Rond75

La liberté de désinformer

Madame, Monsieur, chers élus, chers amis,

Le 14 mars dernier, le président Donald Trump a publié un décret visant à supprimer USAGM, l’organisation mère de plusieurs médias d’information indépendants, tels que Voice of America (VOA), Radio Free Asia (RFA) et Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL).

Ces médias sont les derniers garants d’un journalisme libre dans les zones où la liberté de la presse est la plus menacée. Ainsi, RFE/RL est l’ultime refuge de la résistance médiatique dans de nombreux pays européens autoritaires (comme en Géorgie et en Azerbaïdjan).

Le démantèlement de RFE/RL est l’un des plus beaux cadeaux dont les régimes autocratiques pouvaient rêver. Ainsi, en Russie, Margarita Simonyan, propagandiste-en-chef du Kremlin et rédactrice-en-chef de RT, a qualifié cette décision d’excellente nouvelle !

Le 17 mars la Tchéquie a lancé une initiative, auprès du Conseil des Affaires étrangères, afin que l’Union européenne vienne financièrement au secours de RFE/RL, dont le budget de fonctionnement annuel est de 150 millions de dollars (un réseau de 1700 journalistes qui opèrent en 27 langues dans 23 pays européens).

Depuis, la Tchéquie a été rejointe par divers pays européens : Autriche, Belgique, Estonie, Allemagne, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Pologne, Slovénie, Suède, Finlande, Danemark…

Je m’associe aux démarches de Reporters sans frontières (RSF), appuyées publiquement par Ursula Von der Leyen, afin d’encourager tous les États membres, dont la France, à soutenir cette initiative, pour ne pas laisser le champ libre en Europe aux adeptes de la liberté de désinformer !

Fidèlement,

Olivier Cadic

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER
. Semaine AFE – Une session réussie sous le signe de l’amélioration continue des services pour les FDE
. Semaine AFE – La cybersécurité au service des Français de l’étranger
. Semaine AFE – Vous avez dit vino-diplomatie ?
. Ma question écrite sur l’impossibilité pour un fonctionnaire en disponibilité de se présenter à un concours interne
. Réseau FIAFE – Rencontres annuelles

EN CIRCONSCRIPTION
> ROYAUME-UNI – Londres (3 mars 2025)
> PANAMA – Panama City (23-24 mars 2025)
> MEXIQUE (1/2) – Mexico City (25-28 mars 2025)
> MEXIQUE (2/2) – Mexico City (25-28 mars 2025)

SÉNAT – CYBERSÉCURITÉ / IA
. Cybersécurité – Et si la montée en compétence numérique de tous était déclarée Grande Cause nationale 2026 ?
. Sommet pour l’action sur l’IA
. PJL Résilience & Cybersécurité – Intervention devant le Haut comité français pour la Résilience nationale
. PJL Résilience & Cybersécurité – Avec Clara Chappaz au Campus Cyber
. PJL Résilience & Cybersécurité – Adoption de la loi par le Sénat
. PJL Résilience & Cybersécurité – Adoption de mon amendement pour établir un principe clair de sécurité numérique
. PJL Résilience & Cybersécurité – Discussion générale
. Commission Spéciale Cybersécurité – Visio avec Clara Chappaz
. Commission Spéciale Cybersécurité – Rapports & Examen des amendements
. Matinale du CyberCercle – Point d’étape sur la transposition des trois directives européennes

SÉNAT – COMMISSION DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DE LA DÉFENSE ET DES FORCES ARMÉES
. Danemark – Diner d’État à Élysée
. Somaliland – Représentant officiel
. Serbie – Ambassadrice
. Émirats arabes unis – Iftar interculturel à la BNF
. Iran – Otages français
. Liban – Professeur Karim Bitar

MÉDIAS
. Arnaque, phishing, rançongiciels : les Français pris pour cible” (Public Sénat, 04/04/2025)
. Kit de survie : « Quand une population est préparée, elle n’est pas en mode panique », salue le sénateur Olivier Cadic (Public Sénat, 28/03/2025)
. “Guerre en Ukraine, défense européenne… pourquoi Macron cultive son rôle de chef des armées“ (BMFTV, 18/03/2025)
. “Narcotrafic : la lutte à tout prix ?” (Arte, 17/03/2025 – Vidéo 22m)
. Olivier Cadic : “Il faut se préparer à l’agression de Poutine vis-à-vis de l’UE” (Public Sénat, 14/03/2025 – Vidéo 27m)
. “Les politiques français divisés sur le prix de la paix” (Ouest France, 05/03/2025)

Découvrir l’InfoLettre n°244

En circonscription au Mexique (2/2) – Mexico City (25-28 mars 2025)

(à l’image) En ouvrant les travaux du premier Forum des Amériques des CCEF, Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, a marqué son soutien appuyé au projet porté par Florent Houssais, président du comité Mexique et Iwan Streichenberger, président du comité Amérique du Nord

Il fallait être un peu culottés, mais on l’a fait” a dit Florent. “On s’est regardés et on s’est dit banco. C’est vrai qu’à l’époque on n’imaginait que la situation serait aussi compliquée qu’en ce moment… », a complété Iwan.

L’organisation de ce forum fut une nouvelle occasion de montrer qu’en travaillant ensemble, la Team France Export gagne toujours.

Très heureux d’avoir retrouvé tant de visages connus qui incarnent la dynamique économique française à l’international.

Diplomatie économique

Forum des Amériques (1) – Ambassade

Première séquence du Forum des Amériques : une réception à la Résidence de France organisée par Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique et les équipes de l’ambassade.

(à l’image) Initié conjointement par Florent Houssais, président comité Mexique / président de la commission Amérique latine et Caraïbes des Conseiller du commerce extérieur de la France (CCEF) et Iwan Streichenberger, président du comité Amérique du Nord. Le Forum Amérique des CCEF a été rejoint par une réunion régionale « Amériques » des CCI françaises à l’international, où 15 CCI FI étaient représentées.

Venue de France, toute l’équipe CCEF conduite par la présidente Sophie Sidos, accompagnée d’Isabelle Aimonetti, présidente CCEF Afrique ; Charles Maridor, directeur de CCIFIC, les équipes de Business France, des conseillers économiques Amérique, Julie Huguet, directrice de la Mission French Tech et Marie-Albane Prieur, directrice internationale BPI France, ont contribué à donner une envergure exceptionnelle à l’événement.

Un événement qui a suscité un grand bonheur pour les plus de 550 participants, venus de tout le continent américain et de France. +d’images

Forum des Amériques (2) – Ouverture

(à l’image) Florent Houssais, président du comité Mexique, président de la commission Amérique Latine et Caraïbes des CCEF ; Iwan Streichenberger, président du comité Amérique du Nord, le Forum Amérique des CCEF et Xavier de Bellefon, président de la Chambre de commerce France-Mexique, ont accueilli les 500 participants venus assister et participer au Forum des Amériques organisés à Mexico.

Félicitations à tous les trois pour leur engagement solidaire destiné à faire gagner ensemble la Team France Export.

Puis tour à tour, Sophie Sidos, présidente des CCEF, Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique, Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, et Vidal Llerenas Morales, ministre délégué à l’Industrie et au Commerce au ministère de l’Économie du Mexique.

Les trois jours du Forum ont abordé différents sujets :
– Opportunités d’affaires
– Géopolitique
– Intelligence artificielle
– Mobilité internationale des personnes
– Commerce extérieur français
– La transition énergétique dans les pays du continent. +d’images & vidéos

Forum des Amériques (3) – Intervention Géopolitique

Deuxième journée du forum, durant laquelle j’ai eu l’opportunité de clôturer le second panel : Quelles relations commerciales internationales dans un monde en mouvement ?

Animé par Denis Deschamps (docteur en géopolitique), il réunissait Luis de la Calle (directeur CMM), Bertrand de Solere (Avocat, CCE Bresil) et Fanny Labarthe (Direction générale du Trésor).

Luis de La Calle, négociateur pour le Mexique du traité de libre-échange Alena, a révélé que les Américains avaient prévu que le traité puisse continuer à s’appliquer entre deux pays, si l’un des trois partenaires se retirait. Les Américains voulaient continuer à échanger librement avec les Canadiens, si un gouvernement populiste arrivait au pouvoir au Mexique. L’ironie de l’histoire est que les populistes ne sont pas arrivés là où nous les attendions.

Bertrand de Solere a rappelé l’importance de la Chine pour le Brésil qui représente 30% de ses exportations et 22% de ses importations. Pourtant, les investissements chinois sont encore faibles, tandis que la France est le premier employeur étranger au Brésil.

Fanny Labarthe a rappelé que l’UE est un marché de 450 millions de personnes et a mis en place des règles anti-dumping, comme en attestent les droits de douane sur les véhicules électriques chinois. Et d’assurer que si des mesures anti-coercition existent face aux mesures tarifaires décidées par le Président Trump, l’UE ne veut en aucun cas d’une guerre commerciale.

Luis de La Calle a cité Madeleine Albright, secrétaire d’État (1997-2001) qui déclarait en son temps que “l’Amérique était indispensable à la paix et au progrès mondiaux .” Dans mon intervention, j’ai repris et partagé celle de XI-Jinping adressée à Poutine, deux ans plus tôt : “En ce moment même, il y a des changements comme nul n’en avait vu depuis cent ans, et c’est nous qui les pilotons ensemble.”

Nous sommes désormais confrontés à une guerre hybride qui revêt plusieurs formes et affecte le monde économique. Elle se tient dans le monde cyber. Un de ses effets a été l’interruption de 30 hôpitaux français en 2 ans. On peut citer la désinformation et l’action de Viginum qui a créé un guide pour permettre aux entreprises d’anticiper des actions d’états étrangers, susceptibles de leur porter préjudice.

J’ai également évoqué :
•⁠ ⁠les actions de sabotage sur les câbles sous-marins ;
•⁠ ⁠le trafic de migrants qui déstabilise l’UE et les États-Unis et a particulièrement réussi aux cartels mexicains en 2023 ;
•⁠ ⁠le trafic de précurseurs chimiques chinois qui entrent dans 60% de la composition de la cocaïne, comme je l’ai observé lors de l’opération à laquelle j’ai participé dans la jungle en Bolivie, ou dans la fabrication du fentanyl, responsable de la mort de 120.000 personnes aux USA en 2023 ;
•⁠ ⁠le trafic de métaux précieux en Amérique latine qui profite à la Chine ;
•⁠ ⁠la contrefaçon des produits électriques de Schneider ou Legrand venant de Chine qui explique un nombre d’incendies élevés au Pérou ;
•⁠ ⁠Les auditions de notre commission d’enquête sur le narcotrafic qui ont mis à jour que Hong-Kong est devenu le trou noir du blanchiment….

Luis de La Calle oppose le capitalisme centralisé chinois face au capitalisme décentralisé fondé sur la démocratie.

Ce sont effectivement deux visions du monde opposées qui s’affrontent, à l’image de ce que nous avons observé au vingtième siècle.

En choisissant de faire valoir d’abord leurs propres intérêts, les États-Unis ont abandonné leur leadership qui s’était imposé à l’issue de la deuxième guerre mondiale. Nous pouvons remercier Donald Trump qui nous offre une chance historique de prendre le relais “to make Europe great again”, ai-je conclu.

Merci à Florent Houssais et Iwan Streichenberger de m’avoir offert l’opportunité de partager cette perception. +d’images

Forum des Amériques (4) – Clôture

Pour conclure cette séquence sur le forum des Amériques, je reprends la formule de Sylvie Almeri, directrice de la FACC Sud Californie : “De belles synergies, une énergie collective impressionnante, et des projets passionnants en perspective !”

Florent Houssais, Capucine du Cluzel, Iwan Streichenberger, Xavier de Bellefon et toutes les équipes qui ont contribué à cette organisation exemplaire méritent nos plus sincères félicitations.

Ils sont parvenus à rassembler plus de 550 participants soucieux de faire prospérer les relations économiques ́.

Les soirées de networking ont été particulièrement réussies.

Le dîner de gala au niveau gastronomique très relevé a participé à donner beaucoup de saveur à la table ronde “De la fourche à la fourchette” du lendemain avec Guillaume Gomez, Éric Ripert, Philippe Faure, et Frédéric Garcia.

La remise du Grand Prix VIE des Amériques a permis de vérifier que nos jeunes VIE ont décidément beaucoup de talents.

Très heureux de ma réunion avec les FACC et les CCEF Amérique du Nord, initiée par Marc Somnolet et Iwan Streichenberger.

Les annonces du président Trump sur les droits de douane constituent un défi que nous devons relever collectivement.

Sophie Sidos, présidente CCEF et Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique, ont conclu ce forum qui s’est achevé sur une magnifique photo réunissant tous les acteurs français présents qui travaillent main dans la main pour faire réussir la France à l’international.

Merci à tous les participants rencontrés que je ne peux tous citer. Une mention spéciale toutefois à Hélène Roos, ambassadrice de France en Bolivie, venue assister à l’intégralité du forum. Le partage d’informations fut riche et j’ai été très sensible à tous ceux qui m’ont encouragé à persévérer dans mon action au service de notre diplomatie économique. +d’images

En circonscription au Mexique (1/2) – Mexico City (25-28 mars 2025)

Retour à Mexico City pour un second déplacement au Mexique afin de participer au Forum CCEF des Amériques, qui s’est tenu en présence de Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger (compte-rendu). Belle opportunité de faire le point sur les attentes des Français du Mexique avec leurs élus.

(g à d) Guillaume Pierre, consul général à Monterey / Gérard Signoret, pdt conseil consulaire, conseiller des Français de l’étranger (CFDE) / Olivier Cadic / Eléonore Caroit, députée des Français établis en Amérique latine et Caraïbes / Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique / Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger / Benoit Larrouquis, suppléant d’Eléonore Caroit / Véronique Ramon-Dechelette, CFDE / Geneviève Beraud-Suberville, CFDE / Mylène Audirac-Dosal, CFDE / Vincent Perrin, consul général à Mexico

Diplomatie économique

French Tech Summit

Retour à Mexico pour un second déplacement afin de participer au Forum CCEF des Amériques.

Accueilli dès mon arrivée par Vincent Perrin, consul général, je me suis rendu au French Tech Summit, pour une prise de parole au début du déjeuner VIP en présence de Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique, ainsi que Pierre-Claude Braise, président de French Tech Mexique et CEO AMVO, qui m’a permis de partager les progrès législatifs européens en cours en matière de cyber-sécurité.

J’ai conclu en rappelant que la guerre cyber fait partie de la guerre hybride contre les démocraties et que les acteurs de la French Tech peuvent contribuer à élever notre niveau de résilience.

Le déjeuner a été suivi d’échanges avec plusieurs entrepreneurs de la Tech et en particulier de la cyber.

Merci à Pierre-Claude Braise et aux membres de la French Tech Mexique pour leur accueil.

À l’occasion du Forum des Amériques des Conseillers du commerce extérieur (CCE) et du French Tech Mexico Summit, la Mission French Tech et le réseau des CCE ont officialisé un partenariat stratégique pour soutenir les start-up françaises dans leur développement à l’international. Sophie Sidos, présidente du réseau des CCE, et Julie Huguet, directrice de la Mission French Tech, ont signé cet accord qui vise à accélérer l’internationalisation des start-up françaises et à renforcer l’attractivité économique de la France à l’étranger. +d’images

Communauté d’affaires franco-mexicaine

Le ministre Laurent Saint-Martin a consacré deux séquences à motiver les entreprises françaises et mexicaines.

Son objectif : multiplier les initiatives pour développer la coopération économique bilatérale.

À la Résidence de France d’abord avec les représentants d’entreprises françaises qui ont investi au Mexique, à l’image d’Air liquide (400M euros) et pu partager leur expérience, comme pour l’aéronautique, où un emploi sur 4 est créé par les Français.

Il y a au total 700 entreprises françaises au Mexique.

Dans un second temps au Club de industriales avec les fédérations patronales et syndicats sectoriels.

Cette fois l’objectif était de convaincre les organisations patronales & sectorielles d’investir en France ou de prendre en compte la performance des entreprises de la French Tech susceptibles de contribuer à élever le niveau de digitalisation de l’économie mexicaine ou d’accélérer la transition énergétique. +d’images

Diplomatie parlementaire

Sénat

Entretien privilégié avec Mauricio Villa, sénateur, ancien gouverneur du Yucatan, au Sénat mexicain.

Nous avons discuté des conséquences de la limitation à un mandat non renouvelable en cours au Mexique, qui interdit aux élus de s’inscrire dans la durée.

Nous avons également échangé sur son initiative présentée au Sénat mexicain visant à créer une loi générale sur la cybersécurité, destinée à établir un cadre juridique protégeant l’environnement numérique et à assurer la sécurité de tous.

Très heureux d’avoir eu l’opportunité de rencontrer une personnalité si talentueuse et si positive. +d’images

Communauté française

Résidence de France

À la faveur de la venue de Laurent Saint-Martin, l’ambassadrice Delphine Borione, a organisé deux séquences d’échanges avec les conseillers des Français de l’étranger et les représentants de la communauté française à la Résidence de France.

D’abord, le discours du ministre qui a rappelé les priorités de son action exposées deux semaines plus tôt à l’Assemblée des Français de l’étranger, suivi d’un échange direct avec les participants.

Second temps, une réunion avec les élus Gérard Signoret (président du conseil consulaire), Geneviève Beraud-Suberville, Mylène Audirac-Dosal et Véronique Ramon-Dechelette, avec la participation d’Eléonore Caroit, de Vincent Perrin, consul général à Mexico et de Guillaume Pierre, consul général à Monterey.

Les cinq élus assurent alternativement la présidence du conseil consulaire pendant un an et se réunissent 4 fois par an pour un conseil consulaire.

Gérard a insisté auprès du ministre sur la nécessité de mieux doter le consulat en effectifs et de préserver le budget des aides sociales qui bénéficie à une centaine d’allocataires. Geneviève a souligné les enjeux relatifs à l’état civil et aux transcriptions. Mylène et Véronique ont mis en avant les questions éducatives, à savoir la sensibilisation des jeunes pour faire leurs études supérieures en France et le souhait d’une charte pour faciliter l’accès au lycée français de Mexico pour les enfants issus d’autres écoles françaises. +d’images

Consulat

Visite du consulat général de Mexico organisée par Vincent Perrin, consul général, en présence des conseillers des français de l’étranger : Gérard Signoret, Geneviève Beraud-Suberville et Véronique Ramon-Dechelette.

Les élus ont souligné les progrès observés dans la gestion des certificats de nationalité française par le consulat. La mise en place d’une commission locale des CNF a permis de diviser par 2 le recours à un tribunal. C’est un vrai enjeu au Mexique. Le consulat a retrouvé des actes datés d’avant 1895 pour les enregistrer et numériser afin de faire les CNF

De même, la commission des bourses ne prend plus qu’une demi-journée aux élus, pour 500 dossiers de boursiers soit le tiers du temps précédant. +d’images

Notariat

Le Mexique accueille 40.000 Français, soit la 1ere communauté d’Amérique latine.

Les consulats n’assurent plus aucune activité notariée. Nos compatriotes doivent donc se tourner vers des notaires locaux qui ne sont pas toujours à l’aise avec les pratiques françaises qui peuvent différer de ce qui a cours au Mexique.

À la faveur de la signature d’un accord coopération de notariat, j’ai eu l’occasion de croiser à deux occasions les deux notaires venus de Paris.

Au lycée français de Mexico d’abord, en présence de Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, pour assister à une séance d’information.

Au Colegio de Notarios, ensuite, où j’ai assisté à la signature solennelle, d’un accord de coopération entre les notaires de Paris et de Mexico, avec l’appui du collège fédéral des notaires, en présence de Vincent Perrin, consul général à Mexico, et Gérard Signoret, président du conseil consulaire pour le Mexique.

Ce rapprochement va renforcer les synergies au service des Français du Mexique (enjeux matrimoniaux et patrimoniaux, sécurisation des investissements immobiliers, etc.). +d’images

Sécurité

Rencontre avec nos deux attachés de sécurité intérieure, basés à Mexico City, qui couvrent 5 pays.

Les propos du ministre de l’intérieur Bruno Retailleau craignant une “mexicanisation” de la France ont paru caricaturaux car le niveau criminel est sans équivalent : moins de 1000 homicides en France contre 30 000 par an au Mexique, auxquels s’ajoutent les disparitions qui s’élèvent à 130 000 en cumulé sur les 6 dernières années.

Les portraits des disparus sont souvent affichés dans les rues de Mexico City.

Le propos a également choqué au Mexique, où l’État lutte au quotidien avec une cinquantaine de groupes criminels.

Le précédent gouvernement a stabilisé le nombre d’homicides sur le haut de la courbe sur les 6 dernières années. La nouvelle présidente Claudia Sheinbaum a créé, depuis son arrivée en 2024, un programme qui repose sur 4 piliers :
– un programme social pour créer une alternative à la criminalité ;
– Une augmentation de la présence sécuritaire sur le terrain ;
– L’amélioration du renseignement ;
– Une meilleure coordination confiée à Omar Harfuch qualifié de “super-flic”.

On assiste depuis à des saisies records et un nombre record d’interpellations.

Le niveau sécuritaire est inégal dans le pays.
La cruauté des crimes a rendu le pays très résilient.
Nos attachés de Sécurité intérieure recommandent de suivre attentivement la fiche “conseils aux voyageurs” et d’éviter impérativement les zones rouges. +d’images

Enseignement

Lycée français de Mexico (LFM)

Après une séquence de cadrage organisée Delphine Borione, ambassadrice de France au Mexique autour de Laurent Saint-Martin, ministre délégué du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, nous nous sommes rendus au lycée français de Mexico (LFM), en compagnie d’Éléonore Caroit, députée des Français établis en Amérique latine et Caraïbes, de Vincent Perrin, consul général, et de Jean-François Guéganno, conseiller culturel.

Le ministre s’est félicité de découvrir le plus grand lycée d’Amérique en superficie et le plus important d’Amérique latine en nombre d’élèves, avec plus de 3000 élèves sur 2 sites.

Nous avons visité l’établissement principal en compagnie de Claude Le Brun. Fils de l’un des fondateurs de l’établissement, il a présidé le LFM depuis plusieurs décennies, avant de passer récemment le relais à sa fille qui nous a accueilli avec le proviseur Philippe Exelmans.

La discussion avec les représentants de l’association des parents d’élèves nous a permis de mesurer leur niveau élevé de satisfaction.

Leur regret était la perception d’une pratique du français en recul parmi les enfants par rapport aux précédentes décennies. Ils suggèrent de multiplier les activités extérieures en français. +d’images

Mémoire

Racines françaises au Mexique

Deux séquences consacrées au devoir de mémoire m’ont permis de rendre hommage à ces générations de Français qui ont contribué à bâtir le Mexique.

Tout d’abord, la visite du musée “Racines françaises au Mexique”, créé par Geneviève Beraud-Suberville. Une fantastique initiative qui retrace leur histoire et leur apport industriel, commercial et culturel pour favoriser le développement de leur pays d’adoption tout en conservant un lien fort avec leurs “racines”.

Afin de perpétuer la citation du général de Gaulle, nous avons fait une photo “la Mano en la Mano”, en compagnie de Vincent Perrin, consul général, et de Gérard Signoret, qui m’a accompagné ensuite au Panteón Francés de la Piedad, “Cimetière français de la Miséricorde », dans lequel un monument aux morts français de la première guerre mondiale a été érigé.

Nous avons pu constater la nécessité de réfléchir à une solution pour les tombes de compatriotes ensevelis, parfois depuis plus d’un siècle, et qui ne sont plus entretenues.

Merci à Geneviève Beraud-Suberville et Gérard Signoret pour leur engagement au long cours à faire vivre la mémoire des pionniers français et de tous ceux qui leur ont succédé. +d’images

Médias – “Arnaque, phishing, rançongiciels : les Français pris pour cible” (Public Sénat, 04/04/2025)

Public Sénat :

Internet, appel téléphonique, réseaux sociaux, les arnaques se multiplient. Des particuliers aux entreprises, en passant par les mairies ou les hôpitaux, personne n’est à l’abri.

Dans ce nouveau numéro de Dialogue Citoyen, cinq Français témoignent de leur expérience. Entre simple gêne et vraie escroquerie, ils décrivent le mode opératoire des arnaqueurs.

Comment la loi peut-elle limiter ces abus ? Le législateur a-t-il pris conscience de l’ampleur du phénomène ? Pourquoi les outils mis en place peinent-ils à être opérants ? Et que peuvent faire les élus face à une menace technologique toujours plus simple à mettre en place.

Invités de Quentin Calmet, les sénateurs Olivier Cadic, Olivia Richard et Pierre-Jean Verzelen répondent en direct aux questions des Français.

Sénat – Somaliland – Représentant officiel

Ravi d’avoir revu, Abdul Rahman Yassin Mohammed, représentant officiel du Somaliland en France, qui est venu m’apporter au Sénat l’invitation de son ministre des Affaires étrangères, Abdirahman Daher Aden, à me rendre à nouveau dans son pays.

Mon déplacement au Somaliland, début juillet 2023, à Hargeisa et Berbera & Laas Geel, a constitué un temps fort de mon mandat.

Depuis, un nouveau Président de la République, Abdirahman Mohamed Abdillahi, a pris ses fonctions en décembre dernier, une alternance qui souligne que le Somaliland est une démocratie indépendante, mais toujours non reconnue par les Nations unies depuis la proclamation de son indépendance en 1991.

En matière de coopération, j’ai appris que l’ami de la France François Wu, vice-ministre des Affaires étrangères de Taïwan, avait été convié à l’investiture du nouveau président, au grand dam de Pékin.

« Nos relations avec Taïwan se renforcent. Cette coopération devient une relation stratégique dans le domaine de la santé, la formation, l’agriculture (production de fruits et légumes), l’extraction du pétrole et même la cybersécurité. Taiwan un partenaire fiable », résume Abdul Rahman Yassin Mohammed.

Quant à la France, le Somaliland travaille sur un projet de centrale électrique, tandis que l’Agence française de développement (AFD) a mis en place un programme de sauvetage du patrimoine somalilandais.

Élysée – Danemark – Dîner d’État

Ce 31 mars, j’ai eu l’honneur de participer au dîner d’État offert par le Président Emmanuel Macron en l’honneur de leurs Majestés le roi Frederik X et la reine Mary de Danemark, à l’occasion de leur visite de trois jours en France.

Sept ans se sont écoulés entre cette réception au Palais de l’Élysée et celle qui eut lieu au château de Christiansborg, où j’avais été présenté à S.M. la Reine Margrethe II, la mère du roi Frédérik X, lors d’un dîner d’État organisé à l’occasion de la visite officielle du Président Macron et de son épouse (compte-rendu).

(à l’image) Très fier d’avoir participé à cet évènement, aux côtés du ministre Jean-Noël Barrot et de l’ambassadrice du Danemark en France, Hanne Fugl Eskjær.

Dans son discours, le roi a démontré à quel point il était francophile, un amour profond pour la France que lui a transmis son père, feu le prince Henri, lui-même né en Gironde. Saluant diverses réalisations françaises, dont les récents Jeux olympiques et paralympiques auxquels il a assisté, le roi a loué les liens précieux qui unissent nos deux peuples : « dans ce monde en constante évolution, notre unité est cruciale ».

A juste titre puisque notre coopération ne cesse de se renforcer en tous points qu’il s’agisse de sécurité, de transition écologique ou de sport. L’anecdote ne manque pas de piquant : Frederik X a rappelé que le départ du Tour de France 2022 a eu lieu sur les routes du Danemark, témoignage de notre passion commune pour le cyclisme.

Emmanuel Macron, après avoir détaillé notre longue relation historique, à commencer par la cession des coteaux normands au chef viking Rollon en 911, a pris un ton plus grave pour souligner combien « la solidité de nos liens est le meilleur bouclier contre la brutalisation de l’ordre international et de nos valeurs partagées ».

(à l’image) Cette soirée mémorable m’a donné l’opportunité d’un échange privilégié avec Thomas Pesquet pour parler des stations spatiales prévues sur la Lune et Mars. Si le monde pour circonscription peut désormais s’appréhender, l’espace pour circonscription n’est pas pour demain…

Ma question écrite sur l’impossibilité pour un fonctionnaire en disponibilité de se présenter à un concours interne

Lors de mon déplacement en Suède du 30 au 31 janvier (compte-rendu), j’ai eu le plaisir de rencontrer les membres de l’association Stockholm Accueil (à l’image), en compagnie de Nadine Pripp, présidente du conseil consulaire.

Parmi les divers sujets évoqués, j’ai été intrigué par le cas d’une professeure de lettres-histoire qui a suivi son mari, militaire français, affecté dans la capitale suédoise.

Elle souhaitait mettre à profit sa période d’expatriation pour préparer le concours de personnels de direction d’établissements du secondaire, lorsqu’elle a appris qu’elle n’est pas autorisée à candidater du fait de sa mise en disponibilité de l’Éducation nationale.

Une situation qui peut concerner tout fonctionnaire expatrié pour des raisons familiales ! J’ai donc interrogé notre gouvernement sur la logique de cette mise au ban qui m’échappe totalement, à l’heure où l’on manque de professeurs et de personnels de direction !

Question n°03894 (JO du Sénat, 27/03/2025) :

M. Olivier Cadic attire l’attention de Mme la ministre d’État, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche sur l’impossibilité pour un fonctionnaire en disponibilité de se présenter à un concours interne de la fonction publique.

En effet, comme le précise le site de l’éducation nationale : « La position de disponibilité ne permet pas de se présenter au concours interne conformément à l’article L. 325-3 du code général de la fonction publique. Le candidat doit donc être, à la date de la 1ère épreuve, en position d’activité, de détachement, de congé parental, de mise à disposition ou en fonction dans une organisation intergouvernementale.»

Il a été saisi de différents témoignages de fonctionnaires qui ont demandé une mise en disponibilité dans le but de suivre leurs conjoints à l’étranger.

Une situation plutôt classique qui devrait justement permettre à un fonctionnaire de mettre à profit sa période de résidence à l’étranger pour préparer un concours, quitte à en lui faire perdre le bénéfice au cas où il ne serait pas en mesure de prendre le poste proposé.

Pour concourir, il note que les deux alternatives consistent à demander un congé de formation ou bien obtenir un détachement, deux options qui exigent de longs délais et offrent peu de garanties d’aboutir.

Dans un contexte de pénurie de personnels d’enseignement ou de direction, il l’interroge donc sur la logique d’une telle disposition qui bloque des fonctionnaires dans leur évolution de carrière lorsqu’ils sont temporairement contraints de préserver la cellule familiale, en suivant leur conjoint à l’étranger.