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INFOLETTRE n°149 – 29 juin 2021 – Édito : : Présomption d’innocence // Hommage à Roland Raad // ACTUALITÉ > La fête nationale ranimée // FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER > Vaccination > Lettre au Président de la République / “Se surdoser pour se conformer. Ubuesque !” (Figaro) / Vaccination des FdE en Iran / Article dans The Connexion – Rapatriements > Remboursement des vols annulés – Retraites > Quels progrès ? – Protection consulaire > Affaire “Air Cocaïne” : les deux pilotes français acquittés en appel / Incarcération des Français à l’étranger : pour une protection diplomatique en complément de la protection consulaire / Détention arbitraire des Français à l’étranger : Air Cocaïne n’est qu’un exemple // DIPLOMATIE PARLEMENTAIRE > Liban / Jordanie / Arabie Saoudite / Afrique du sud / Bulgarie / Corée du sud / Espagne / Triangle de Weimar.

Lire : l’INFOLETTRE n°150 – 19 juillet 2021Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°150

Présomption d’innocence

Une séquence digne d’Hollywood. Le 19 mars 2013, une fois les caméras et les projecteurs en place, un commando des stups dominicains prend d’assaut un Falcon 50 posé sur le tarmac de l’aéroport de Punta Cana. L’affaire “Air Cocaïne” est née. Pour soigner les effets, certaines scènes sont même rejouées !

Aux commandes du jet, Pascal Fauret et Bruno Odos, deux salariés d’une petite compagnie aérienne et anciens pilotes de chasse de l’aéronavale, sont jetés en prison avec les deux autres passagers de l’avion, eux-aussi français.

Une arrestation en violation de toutes les conventions internationales puisque les pilotes de vol commerciaux n’ont pas la responsabilité du contenu des bagages de leurs passagers, quelle que soit la taille de l’avion exploité, n’étant pas habilités à se substituer aux autorités policières ou douanières.

Début 2015, un ancien pilote de l’aéronavale, président du comité de soutien aux pilotes me sollicite. La lecture du dossier forge ma conviction que les deux anciens pilotes émérites de l’armée française, au parcours d’une parfaite rectitude, ne pouvaient s’être transformés tout à coup en vulgaires trafiquants de drogue. Ils m’apparaissent alors comme des victimes… des boucs émissaires.

De passage en République dominicaine en avril 2015, j’ai découvert avec stupéfaction que de nombreuses personnes les considéraient comme des coupables. Cela a justifié que je rappelle publiquement avec force l’exigence de respecter le principe de présomption d’innocence devant les médias à la sortie du tribunal de Santo Domingo et à l’ambassade lors de la réception avec la communauté française.

Le 14 août 2015, à Saint-Domingue, les deux pilotes ont été condamnés, sans preuves, à 20 ans de prison pour trafic de drogue par la justice dominicaine.

Ayant perdu confiance dans la justice dominicaine, les pilotes s’enfuient en octobre 2015 et se présentent ensuite devant la justice française. Dans son livre, le criminologue Christophe Naudin révèle les dessous de l’affaire. Après avoir aidé les pilotes à partir clandestinement, il est arrêté ensuite en Égypte, puis extradé et incarcéré en République dominicaine.

Ce sont les terribles conditions de détention de Christophe au Caire qui m’ont donné l’idée de proposer l’ajout d’une protection diplomatique à la protection consulaire pour nos compatriotes arrêtés à l’étranger, suite à une notice d’Interpol. Visuel HL125

Je plaide pour que les suspects soient transférés automatiquement dans un pays neutre, qui offre des structures d’incarcération propres à garantir leurs droits fondamentaux à la préparation de leur défense et ainsi “sanctifier” la présomption d’innocence.

Tenir bon sur les principes fondamentaux de notre droit en toutes circonstances fut l’attitude de Nicole Domino, conseillère consulaire en République dominicaine. Notre élue, respectée par les autorités carcérales dominicaines, a pu apporter régulièrement soutien et réconfort à Christophe Naudin en prison jusqu’à la transaction qui a permis son retour en France. Son action fondée sur la compassion donne un lustre éclatant au rôle des conseillers des Français de l’étranger propre à inspirer les générations d’élus qui lui succèdent.

La présomption d’innocence est un droit fondamental en matière de justice pénale. Le 8 juillet 2021, à Aix en Provence, la Cour d’assises spéciale composée de huit juges professionnels a démontré qu’elle était capable de reprendre, en appel, un dossier en faisant abstraction des préjugés qui auraient pu l’influencer et de toutes les décisions passées après huit années d’instruction.

Elle a acquitté les deux pilotes. Ils sont déclarés innocents des charges qui pesaient sur eux. Je suis fier de notre justice ! Découvrir l’InfoLettre n°150

Roland Raad nous a quittés

J’ai eu la douleur d’apprendre que Roland Raad était décédé ce matin au terme d’un long combat.

En octobre dernier, nous l’avions cru tiré d’affaire lorsqu’il était apparu lors des travaux de l’AFE nous annonçant sa rémission, l’œil pétillant et le sourire bienveillant comme à son habitude.

Conseiller consulaire, brillant architecte, il chérissait la France tout autant que le Liban et se dévouait sans réserve au service de l’UFE et de ses compatriotes d’Arabie Saoudite et du Koweit.

C’est à son domicile de St Germain en Laye que je l’ai vu pour la dernière fois la semaine dernière.

Roland m’a dit combien les messages de soutien qu’il recevait lui faisaient plaisir, même s’il était trop affaibli pour y répondre.

Lucide mais sans être résigné, il souhaitait tenir le plus longtemps possible par amour pour ses proches.

Il avait gardé tout son sens de l’humour : il m’a dit qu’il avait vu sa psychologue la veille et qu’il se demandait qui psychanalysait l’autre.

Et Roland ne serait plus Roland s’il ne m’avait pas demandé de faire un selfie avec lui avant de nous quitter…

C’est un jour d’une immense tristesse pour tous ses amis et Dieu sait qu’ils sont nombreux.

Toutes mes condoléances à Monic, sa femme, ses enfants Marco, Christophe et Jacky, sa famille et tous ses proches.

Roland Marc Raad fut
. Conseiller Consulaire Arabie Saoudite II & Koweït (2014-2021)
. Conseiller du Commerce Extérieur de la France en Arabie Saoudite (2013-2019)
. Administrateur de l’UFE Monde (2013-2019)
. Président et fondateur de l’UFE Al Khobar (2007)
. Chevalier dans l’Ordre national du Mérite (2012)
. Architecte-urbaniste de Saudi Consulting And Design Office (1984-2019)

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Les funérailles de Roland se sont déroulées le 9 juillet, à Saint-Germain-en-Laye, dans l’intimité familiale pour des raisons sanitaires. Des quatre coins du monde, beaucoup d’entre-vous ont une pensée émue pour ce collègue et ami si attachant. Merci de m’avoir envoyé vos images pour ce diaporama de souvenirs partagés. Nous adressons notre affectueux soutien à sa famille en ce moment difficile.

INFOLETTRE n°128 – Édito : “Défis” (conseils consulaires) // Proposition de loi pour instaurer le bulletin de vote unique // Politique européenne : audition d’Amélie de Montchalin // Cybersécurité : audition de MC Saragosse, France Médias Monde / “Dans quel monde voulons-nous vivre en 2050 ?” (GSM – déc. 2019) // Public Sénat : Budget 2020, budget du pouvoir d’achat ? // Enseignement français : audition d’Olivier Brochet, DG de l’AEFE // Venezuela : rencontre avec le député JM Olivares // Islande : réponse non satisfaisante pour le dictionnaire Lexia // En CIRCONSCRIPTION : au Bahreïn – Manama (14-15 nov. 2019) / au Koweït – Koweït City (16-18 nov. 2019) / en Lituanie – Vilnius (29 nov.-1er déc. 2019) / en Belgique – Bruxelles (5-6 déc. 2019) / au Royaume-Uni – Londres (9 déc. 2019).

Lire : l’INFOLETTRE n°128 – 26 décembre 2019Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°128

“Défis”

Le ministre Jean-Baptiste Lemoyne en avait accepté le principe devant l’Assemblée des Français de l’étranger en octobre dernier.

Au détour du projet de loi relatif à l’engagement dans la vie locale et à la proximité de l’action publique, le Parlement aura exaucé le troisième des 31 défis des Français de l’étranger que nous avions exprimé à l’été 2014, lors de la campagne sénatoriale : “Affranchir les conseillers consulaires de la tutelle de l’administration en organisant l’élection du président du conseil consulaire”.

Il était destiné à prévenir tout litige entre les élus et les représentants de l’État. J’en avais fait l’expérience lors du premier conseil consulaire du 26 juin 2014 à Londres en proposant l’adoption de l’avis suivant :

“Considérant que les conseillers consulaires ne disposent d’aucune information permettant de connaitre de manière exhaustive la liste des projets aidés dans le cadre de la réserve parlementaire, alors que cette information pourrait leur être utile dans leur mission au sein des conseils consulaires pour l’action sociale (CCPAS) et dans les conseils consulaires pour l’enseignement et la formation professionnelle (CCPEFP),

Le conseil consulaire de Londres émet l’avis

– Que les parlementaires doivent associer les conseillers consulaires dans un exercice collectif de réflexion sur l’attribution de ces aides avant de prendre leur décision dans le respect de leurs prérogatives,

– Que le consul général de Londres doit informer les conseillers consulaires sur l’affectation des réserves parlementaires distribuées par son intermédiaire dans la circonscription de Londres.”

Le chef de poste avait refusé que l’avis voté par deux tiers des 9 conseillers consulaires et que les débats soient portés au procès-verbal. Cela avait fait le bonheur des élus de la majorité présidentielle d’alors, qui s’y étaient opposés.

Voilà pourquoi était inscrit dans notre document de campagne : “La loi prévoit que le conseil consulaire soit présidé par l’ambassadeur ou le consul général. Dès les premières réunions des conseils consulaires, il apparaît que cette disposition peut être comprise par l’administration comme une opportunité de droit de veto sur les débats, sur les procès-verbaux ou sur les décisions des élus consulaires. Cette tutelle de l’administration sur les élus n’est pas compatible avec l’esprit républicain”.

Concernant l’avis proposé sur la réserve parlementaire, j’ai déjà eu plaisir à constater que l’évolution des esprits a permis que son attribution soit d’abord rendue transparente ; puis, que les élus consulaires puissent éclairer les décisions par le biais du programme d’aide de Stafe.

Le troisième défi que nous proposions de relever avec mes collègues Jacky Deromedi et Christophe-André Frassa a fini par faire consensus puisque les députés LREM et Modem des Français de l’étranger l’ont repris à leur compte à l’Assemblée nationale, avec le soutien du gouvernement.

Je m’en réjouis et remercie tous ceux qui ont contribué à exaucer ce vœu à la veille des fêtes de Noël.Visuel HL125

Lors de mon dernier déplacement en Équateur aux côtés de Tannya Cerda-Bricard, conseillère consulaire, nos compatriotes de Manta touchés par le séisme de 2016 ont mis en lumière le fait que la France n’offre aucune assistance pour faciliter le redémarrage des activités des Français sinistrés.

Jean-Louis Mainguy, conseiller consulaire au Liban, m’a rapporté vendredi que la crise exceptionnelle qui affecte actuellement le Liban aurait plongé 40 à 50% de la population en dessous du seuil de pauvreté.

Afin de répondre au danger d’une famine qui toucherait 50% de la population libanaise, à laquelle notre communauté française appartient dans sa majorité, le gouvernement allemand étudierait un programme d’aide susceptible d’offrir 2 millions de plats à distribuer quotidiennement à une population de 4 millions d’habitants.

L’absence d’un fonds permanent de solidarité et d’entraide pour les services sociaux des consulats destiné à nos compatriotes les plus exposés fait toujours cruellement défaut, déplore Jean-Louis Mainguy en écho à aux propos exprimés par Tannya Cerda-Bricard, trois ans plus tôt.

Voilà un autre des 31 défis qui reste à relever en 2020 ! Découvrir l’InfoLettre n°128

En circonscription au Koweït – Koweït City (16-18 nov. 2019)

Ce nouveau déplacement au Koweït, après celui de mars 2015 (compte-rendu), m’a été inspiré par Roland Raad, conseiller consulaire, jugeant que seule une visite me permettrait de prendre en compte les fortes attentes de notre communauté.

Roland a pris ses dispositions pour être à mes côtés tout au long du séjour. Sa mobilité lui permet d’assister aux réunions dans toute sa circonscription qui couvre la partie Est de l’Arabie Saoudite (Riyad – Al Khobar) et le Koweït.

Mobilité, mais aussi disponibilité aux autres. Roland possède une telle empathie que même dans les moments de joie, il s’arrange pour que l’on pense aux personnes dans la difficulté, comme c’est le cas au Liban.

En signe de reconnaissance pour son engagement auprès de nos compatriotes et du soutien qu’il m’apporte depuis cinq ans, je lui ai remis la médaille d’or du Sénat.

Communauté française

Associations – Koweit Accueil

J’ai entamé mon second déplacement au Koweït par une rencontre auprès de diverses associations françaises réunies par Nadège Koleilat, présidente de Koweït Accueil. Je suis reconnaissant à Nadège d’avoir contribué à l’organisation et à l’animation de plusieurs étapes de ce retour au Koweit. Son association compte 70 adhérents.

Le récit de leur expérience a constitué une source d’information précieuse : Ronan Poulnais, pdt UFE Koweït, Philippe Sauvan, président de l’Amicale des Français du Koweït, Marie-Anne Benedetti, présidente des CCE Koweit, et Sophie Parou, présidente du French Business Council Kuwait.

Cette rencontre m’a aussi permis de rencontrer une quarantaine de compatriotes qui m’ont fait l’amitié de me consacrer leur fin de week-end, puisqu’on travaille le dimanche au Koweït.

Ils ont partagé leurs préoccupations, dont les difficultés d’accès au consulat depuis son déménagement au 40ème étage d’une tour, et certaines complications réglementaires koweïtiennes liées au permis de conduire.

Merci à Nadège d’avoir réuni ces Français venus de tous horizons et à Isabelle et Dominique d’avoir mis leur résidence à notre disposition pour cette très belle soirée « Accueil ». +d’images

Réception à la Résidence

Toute ma reconnaissance à Marie Masduspuy pour l’organisation d’une soirée qui m’a permis de créer un lien avec de nombreux représentants associatifs de notre communauté établie au Koweït, dans toute sa diversité.

1162 Français sont inscrits au registre consulaire au 14 novembre 2019, un chiffre plutôt stable depuis 3 ans. Les catégories socio-professionnelles les plus représentées appartiennent au secteur de la Défense, des affaires, de l’énergie, de l’hôtellerie-restauration et de l’enseignement.

L’ambassadeur m’a confié que si la communauté française était constituée de profils très variés, elle se montrait résolument unie au sein des associations qui jouent un rôle significatif à ce titre.

Lors de mon intervention, je suis revenu sur le projet qui m’apparaît prioritaire : soutenir le projet proposé par le poste diplomatique de construire une ambassade sur un terrain appartenant à la France et disponible.

Cela nous affranchirait des contraintes imposées par la tour de 79 étages dans laquelle nos services diplomatiques et consulaires sont désormais établis. La vie des personnes qui y travaillent et celle des usagers en serait grandement facilitée.

Lors de cette soirée, j’ai eu le loisir de saluer des membres des Forces françaises engagées dans la coalition contre Daesh et aussi chargées d’assurer la protection des Français. Leur abnégation et leur professionnalisme me rendent admiratif.  +d’images

Consulat

Visite du consulat organisée par Hicham Baba Ahmed, consul, en présence de Roland Raad.

Depuis mon précédent passage, le consulat a déménagé au 40ème étage de l’une des plus hautes tours de Koweit City. Un plateau entier est conjointement occupé par les ambassades de France et d’Allemagne.

Le bon côté du déménagement est qu’il a permis de rassembler tous les services diplomatiques en un lieu unique et qu’il offre une belle image de synergie avec notre voisin allemand.

Le mauvais côté est que notre consulat semble installé dans un donjon. Pas moins de deux pièces d’identité sont nécessaires pour y accéder : la première pour pénétrer dans la tour, la seconde pour entrer dans le consulat. Quant au parking de la tour, il est visiblement sous-dimensionné : dès 10 heures du matin, il n’est plus possible de trouver une place.

Il s’ajoute le manque d’effectifs du consulat, consécutif aux baisses régulières de crédits, qui ne permet plus d’offrir un service de réponses téléphoniques, ni de recevoir des compatriotes sans rendez-vous. Il arrive donc que des Français repartent bredouilles, après avoir vu un œilleton leur interdire l’accès à nos services.

Ceux qui ont rendez-vous doivent patienter dans une pièce exiguë sans fenêtre et sans pouvoir conserver leur téléphone portable.

La difficulté d’accès au consulat constitue la première source d’insatisfaction des Français rencontrés à mon arrivée. Et ce qui est pénible pour les usagers, l’est aussi pour les personnels qui travaillent au poste diplomatique.

Notre ambassadeur et notre consul m’ont décrit les péripéties qu’ils rencontrent au quotidien et les frustrations qu’elles engendrent. Un phénomène qui a conduit les ambassadeurs de France et d’Allemagne à écrire à leur hiérarchie respective pour réfléchir à une solution alternative.

Il faut dire que les deux chancelleries dépensent un million d’euros à fonds perdus en loyer annuel, alors que nous disposons de deux terrains mitoyens, où nous pourrions construire un bâtiment pour abriter nos chancelleries.

J’ai fait de l’appui à ce projet de déménagement mon action prioritaire pour le Koweït. +d’images

Diplomatie parlementaire

Assemblée Nationale

Entretien avec Abdulkarim Al Kandari, président de la commission des Affaires étrangères du Parlement, en présence de Marie Masduspuy, ambassadeur de France au Koweït, Roland Raad et Ayoub Labissi, conseiller politique.

Très heureux d’avoir pu échanger avec mon homologue alors que son pays traverse une crise politique aiguë, qui a entraîné la démission du Premier ministre.

J’ai été séduit par la vision géopolitique de mon interlocuteur et son vif intérêt pour l’Europe et la France.

Nous sommes revenus sur la visite au Koweït du président Gérard Larcher, fin avril, l’occasion de manifester l’attachement de notre groupe d’amitié, présidé par mon collègue Jean-Marie Bockel, à développer notre relation bilatérale. +d’images

Entrepreneuriat

Diplomatie économique

En 2018, les échanges commerciaux entre la France et le Koweït ont augmenté de 27,3% pour atteindre près d’un milliard d’euros. Notre excédent commercial s’élevait à 100 M€ en 2018 et devrait encore progresser cette année. Le Koweït représente un fort potentiel de développement de nos échanges économiques bilatéraux.

Marie Masduspuy m’a offert de rencontrer deux personnalités du monde des affaires koweïtien.

Tout d’abord, Rabah Al Rabah, directeur général de la chambre de commerce et de l’Industrie, suivi d’un déjeuner de travail à la Résidence avec Manaf Al Hajeri (CEO Markaz), en présence de Marc-Aurèle Grassin (Associate Attorney – Al Hossam Legal) et de Roland Raad.

L’économie koweïtienne est dépendante du secteur des hydrocarbures qui représente 90% des exportations et des recettes du budget de l’état. Le pays a donc engagé un plan de diversification baptisé « New Kuwait 2035 ».

Les excellents fondamentaux de l’économie, les mégas projets et l’ambition du plan North Koweit ouvrent forcément des perspectives pour les entreprises françaises. +d’images

CCEF

Rencontre avec les conseillers du commerce extérieur de la France pour le Koweït en présence de Marie Masduspuy, Roland Raad et Arnaud Boulanger, conseiller économique.
Plus de 2400 entreprises françaises exportent vers le Koweït ; la France représente le premier investisseur européen.

Nos exportations agro-alimentaires pèsent 10% de nos exportations, mais ne constituent que 1,5% des parts d’importation koweïtiennes.

De l’avis général, les débouchés offerts par le Koweït sont mal connus en France et son potentiel commercial est donc insuffisamment exploité. +d’images

Engie – Centrale d’Az Zour Nord I

Visite de la centrale de production d’électricité et de dessalement d’Az Zour nord I. Engie fait partie du consortium chargé de la gestion et de l’exploitation.

La centrale est située dans le sud du pays à une heure de route au sud de Koweit City, tout proche de la frontière avec l’Arabie Saoudite.

Elle produit 10% des besoins en électricité du Koweït et 20% de l’alimentation en eau potable du pays.

C’est la première centrale à avoir été conçue sur le modèle d’un partenariat public-privé.

Merci à José Fores Piquer, directeur général du site, pour le temps qu’il nous a accordé pour découvrir ce site industriel exceptionnel. +d’images

Enseignement français

Lycée Français du Koweït

Visite du Lycée français de Koweït (LFK), établissement partenaire de l’AEFE, en compagnie de Roland Raad et d’Ayoub Labissi.

Le LFK accueille 1500 élèves, dont 1000 à l’école primaire, brassant de nombreuses nationalités et notamment 15% de Koweïtiens, dont les familles sont peu ou pas francophones.

Le lycée fête ses 30 ans cette année. Il a été fondé par un couple de Koweïtiens amoureux de la France et de son système éducatif. J’ai félicité Hessa Fahad Al-Rashed, leur fille, directrice gestionnaire de l’établissement où elle a grandi, en lui exprimant toute ma reconnaissance pour cette action familiale au long cours. L’expérience démontre que les efforts de ses parents avaient pour seule motivation la transmission de nos valeurs éducatives.

Le proviseur a conduit la visite de l’établissement et organisé deux rencontres. Tout d’abord avec les représentants des parents d’élèves, ensuite avec des élèves de première et de terminale qui m’ont fait part de questions très pertinentes. Leur vivacité d’esprit et leur éloquence démontre à l’évidence que notre système éducatif fonctionne bien. +d’images

Culture française

Institut français

Visite de l’Institut français en compagnie de Marie Masduspuy et de Roland Raad.

Cet Institut assure les cours de langue à partir de l’âge de 5 ans et accueille les passages d’examens DELF pour le pays.

Sa médiathèque compte 7000 ouvrages.

Le café de l’Institut dispose d’un espace extérieur avec un carré de pelouse : un lieu qui rappelle un jardin français. Et c’est dans ce petit îlot de verdure que se déroule une partie de la programmation culturelle de l’Institut, comme les projections de films ou les concerts ! +d’images

En circonscription au Liban – Beyrouth (10-11 avril 2019)

Retour à Beyrouth, deux ans après ma précédente participation à la Semaine de l’eau, conférence relative à l’hydro-diplomatie (compte-rendu). Merci au Dr Fadi Comair, directeur général du ministère de l’Énergie et de l’Eau du Liban, pour avoir renouvelé son invitation à venir au pays du cèdre, et plus largement pour sa contribution à la réussite de ma mission.

Ce 4ème passage au Liban (et 312ème déplacement depuis le début de mon mandat) fut l’occasion de constater que les dispositifs techniques du consulat avaient été améliorés.

Belle opportunité d’apprécier à nouveau l’efficacité de l’engagement de nos conseillers consulaires, Denise Revers-Haddad (Vice-Pdte)Jean-Louis MainguyCharles Kanaan, et Ghassan Ayoub, lors de nos rencontres.

Dans le prolongement de mon déplacement à Riyad, Roland Raad, conseiller consulaire pour l’Arabie-Saoudite, m’a accompagné également à Beyrouth pour me faire découvrir les endroits où il a grandi et rencontrer des entrepreneurs libanais qui réussissent à l’international.

Hydro-diplomatie

7ème semaine de l’Eau

Invité par le Dr Fadi Comair, directeur général du ministère de l’Énergie et de l’Eau du Liban, je suis intervenu en clôture des 3 jours de conférence réunissant ministres, diplomates et éminents experts internationaux du secteur.

Je suis revenu sur mon action prioritaire au Liban qui concernait le CIFME (Centre d’information et de formation aux métiers de l’eau) pour lequel j’ai obtenu la finalisation du financement de l’étude de faisabilité par l’AFD, grâce à l’appui du ministre de l’Économie de l’époque… un certain Emmanuel Macron. J’espère que le Président de la République posera la première pierre de cet édifice lorsqu’il viendra au Liban.

Initiateur du principe d’hydro-diplomatie, Fadi a co-organisé avec moi 4 conférences au Sénat sur les thèmes de l’Oronte, du Jourdain, du Nil, du Tigre & l’Euphrate (compte-rendu), afin d’inciter le monde politique à prendre conscience de l’importance de la gestion partagée de l’eau pour éviter les conflits. + d’images

Diplomatie parlementaire

Toujours à l’invitation du Dr Fadi Comair (au centre de la photo), je suis intervenu en ouverture de la rencontre consacrée à la convention sur l’Eau des Nations Unies, au palais du Grand Serail à Beyrouth, dans la salle du conseil des ministres du Liban.

J’ai partagé ma perception sur l’importance d’adhérer aux conventions internationales pour surmonter les situations conflictuelles entre pays traversés par un même fleuve. Je suis aussi revenu sur les réflexions issues des quatre conférences organisées sur l’hydro-diplomatie au Sénat.

Ce fut l’occasion de saluer l’action de l’UNECE (United Nation Economic Commission for Europe) pour répondre aux challenges globaux concernant l’eau. L’Union européenne finance l’UNECE, ce qui lui permet de fournir des conseils techniques ou juridiques, comme apporter un soutien politique pour résoudre des litiges entre états en matière d’eau.

De nombreux intervenants ont signifié que la maîtrise partagée de cette ressource indispensable à la vie est essentielle pour assurer la stabilité des pays à long terme.

Il est apparu déterminant pour un pays comme le Liban d’adhérer à la convention mondiale de l’eau de 1992, pour pouvoir rééquilibrer l’accord avec la Syrie pour l’Oronte. + d’images

Communauté française

Conseillers consulaires

De gauche à droite : Charles Kanaan, Denise Revers-Haddad (V-pdte), Ghassan Ayoub et Jean-Louis Mainguy.

Au consulat, j’ai retrouvé les quatre conseillers consulaires pour la circonscription de Beyrouth (Liban et Syrie), dans la foulée d’un entretien avec le consul général, Karim Ben Cheikh, le consul adjoint et le chef des visas.

La salle où les élus consulaires recoivent le public a été agencée et décorée par Jean-Louis Mainguy. C’est assurément la plus luxueuse et la plus élégante qu’il m’ait été permis d’observer.

Lors de mon passage précédent à Beyrouth, nous avions convenu avec Cécile Longé, consule générale de l’époque, et les conseillers consulaires que nous unirions nos forces pour que le ministère entreprenne de régler les problèmes de réseau du consulat.

Deux ans plus tard, les choses se sont considérablement améliorées.  La réactivation du système de Prise de rendez-vous a permis d’augmenter le nombre de titres délivrés, soit de passer de 4800 CNI et passeports en 2016 au nombre de 6800 en 2018.

Les conseillers ont souligné la difficile situation d’un Liban privé de gouvernement durant deux ans. S’ajoute à cela, le retour aux pays de familles franco-libanaises en provenance des EAU, d’Arabie Saoudite ou du Qatar. Ils ont souvent besoin d’aide et ne trouvent pas de travail.

Le budget des bourses s’élève à 6 M€ en année pleine et concerne environ 1300 enfants et 600 à 700 familles. La première commission des bourses nécessite 3 jours pleins d’études des demandes, avec la participation active et assidue des conseillers consulaires.

Le service social du consulat comprend deux agents qui assurent 4000 entretiens individuels et 250 visites à domicile par an.

Je remercie les élus consulaires pour leur accueil et l’esprit consensuel qui les anime pour servir l’intérêt général et notre communauté dans leur circonscription. + d’images

Réunion publique

Je remercie notre ancien ambassadeur, Marcel Laugel, d’avoir invité des personnes de tous horizon à l’occasion de ma venue.

Quatre ans après mon premier déplacement à Beyrouth, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec des représentants de notre communauté dans une réunion ouverte à tous, en présence des conseillers consulaires : Denise Revers-Haddad et Jean-Louis Mainguy (Liban-Syrie) ; Roland Raad (Arabie-Saoudite).

Leur préoccupation dominante est la défense de la francophonie. Ce sujet est revenu à de nombreuses occasions. Cela m’a permis de partager ma vision du problème et des pistes que je propose pour financer l’apprentissage de notre langue aux générations de Français qui naissent à l’étranger.

Ma gratitude au Dr Fadi Comair pour ses suggestions dans l’organisation de cette réunion et pour avoir organisé, la veille, un dîner privé destiné à me permettre d’échanger avec des relais importants de notre communauté. + d’images

Jean-Louis Mainguy

J’ai rencontré Jean-Louis Mainguy pour la première fois, il y a près de 13 ans. Nous siégions alors ensemble dans le même groupe à l’AFE. Président de l’UFE Liban, la plus importante section des UFE à l’époque, il m’impressionnait déjà par sa manière d’aborder les difficultés sans jamais se départir de son calme.

Quand l’AFE s’enflammait sur un sujet, il partageait ses arguments avec une force tranquille, sans jamais élever la voix.

Passionné par l’action sociale, il s’est engagé avec constance et dévouement à la CFE, dont il fait partie des administrateurs.

Son indépendance d’esprit l’a toujours incité à rester à l’écart des partis politiques, et je l’ai toujours vu soucieux de ne jamais être instrumentalisé.

On pourrait penser que l’indépendance peut mener à l’isolement et représenter le poids politique d’une plume. Mais j’ai pu observer que cette plume est souvent déterminante pour faire pencher la balance dans le bon sens.

Avec le temps, et plus encore depuis que je suis élu au Sénat, j’ai eu de nombreuses occasions d’apprécier ses conseils, fruits de son expérience.

Malgré le temps passé en sa compagnie, je n’ai jamais prétendu connaître Jean-Louis, tant sa personnalité est riche et parfois empreinte d’un peu de mystère.

A la faveur de ce 4ème déplacement à Beyrouth, Jean-Louis m’a ouvert son bureau d’architecte et sa maison qui est un vrai musée. Découvrir son univers m’a aidé à comprendre comment il cultive cette forme de sagesse qui l’anime.

Merci Jean-Louis pour tout ce qui te rend unique dans ton engagement au service des autres. + d’images

Roland Raad

Conseiller consulaire pour la partie orientale de l’Arabie Saoudite (Riyad – Al Khobar) et Koweït, Roland Raad m’a accompagné lors de toutes les étapes de mon déplacement à Riyad.

Roland a prolongé ce déplacement en m’accompagnant également à Beyrouth et en me faisant rencontrer des entrepreneurs libanais qui démontrent que ce pays ne manque pas de ressources.

Comme j’ai pu l’expérimenter avec d’autres élus consulaires, ce travail en binôme “sénateur-conseiller consulaire” me permet à l’évidence de gagner en efficacité.

Merci à Roland d’avoir pleinement contribué à la réussite de ces deux déplacements. + d’images

En circonscription en Arabie Saoudite – Riyad (8-9 avril 2019)

(de gauche à droite : Mazen Hakki, Nadia Chaaya, François Gouyette, OC, Roland Raad) 

Retour en Arabie Saoudite, quatre ans après mon premier passage à Jeddah et Médine.

Mes remerciements à François Gouyette, ambassadeur de France en Arabie Saoudite, pour son remarquable accueil et l’organisation de rencontres qui m’ont permis de prendre la mesure des changements considérables en cours dans ce pays.

Je suis sincèrement reconnaissant envers Roland Raad, conseiller consulaire Arabie Saoudite II et Koweït,  à l’initiative de ce déplacement, qui m’a accompagné lors de chaque étape.

Très touché par la présence de Nadia Chaaya et de Mazen Hakki, conseillers consulaires Arabie Saoudite I, venus spécialement de Jeddah pour participer avec nous à la réception organisée par l’Ambassadeur avec la communauté française.  + d’images

Politique

Conseil de la Choura

Réunion au Majliss al Shura (Assemblée consultative), avec le Prince Khalid Al Saud, président du groupe d’amitié France-Arabie Saoudite et de nombreux membres du groupe d’amitié.

Ceux-ci ont partagé leur position sur de nombreux sujets de politique extérieure, afin de me permettre de comprendre leur perception des principaux enjeux régionaux. J’ai apprécié leurs nombreuses marques d’amitié envers la France qui démontrent une véritable volonté d’approfondir nos relations bilatérales.

Les membres de la Choura sont nommés par le Roi pour un mandat d’une durée de 4 ans. 20% des sièges sont attribués aux femmes.

A l’issue de l’entretien, Mme Hoda Abdulrahman Al-Helaissi, membre de la Choura, m’a permis de découvrir un aperçu du palais. Désireux de connaître l’origine de sa parfaite maîtrise de notre langue, celle-ci m’a confié qu’elle avait fait ses études au lycée Charles de Gaulle de Gaulle… de Londres. + d’images

Fondation Misk

Visite de la fondation Misk, créée en 2011 par le prince héritier Mohammed Ben Salmane, pour participer au développement culturel et intellectuel de la jeunesse saoudienne.

Dans la perspective du plan “vision 2030”, la fondation a pour objectif de sensibiliser les jeunes saoudiens à une culture d’entrepreneuriat et d’autonomisation.

Preuve de la féminisation en cours, j’ai été frappé de voir que dans la majorité des départements, ce sont de brillantes jeunes femmes qui m’ont décrit le champ des activités de leur équipe mixte. Une situation qui était inimaginable lors de ma précédente visite en 2015. + d’images

Entrepreneuriat 

Conseil d’affaires franco-saoudien

Mohammed Bin Laden, président du conseil d’affaires franco-saoudien m’a accueilli à son domicile pour un déjeuner, en compagnie de notre ambassadeur François Gouyette, du conseiller consulaire Roland Raad, de plusieurs conseillers de l’ambassade de France et de membres éminents de ce conseil d’affaires.

L’intégralité des discussions s’est tenue en français. Bien difficile de détecter le moindre accent chez nos interlocuteurs saoudiens, tant leur maîtrise de notre langue et de notre culture était affirmée.

Nous avons échangé sur l’actualité politique et économique. J’avoue avoir été circonspect en découvrant qu’ils semblaient parfois mieux avertis que nous sur certaines nominations à venir en France. + d’images

CCEF

Réunion de la section locale des conseillers du commerce extérieur français (CCEF), présidée par Antoine Toussaint, en compagnie de Roland Raad, conseiller consulaire et de Alain Chouan, conseiller commercial pour échanger sur l’importante évolution observée dans le pays depuis 4 ans.

La grande “vision 2030” pour sortir du « tout pétrole », soutenue par le leadership puissant et déterminé du prince héritier Mohammed Ben Salmane, est en train de transformer le pays.

Celui-ci combat l’organisation des ministères en silo en instaurant une action transversale. Il a ouvert le pays au tourisme non religieux et aux loisirs.

En introduisant plus de tolérance et en affichant le souci d’ouvrir la société aux jeunes, le Prince a obtenu une grande popularité. Cela se comprend : 70% de la population a moins de 30 ans. De plus, la féminisation gagne du terrain à tous les niveaux.

Le pays nécessite beaucoup de moyens financiers et humains pour un retour sur investissement parfois difficile à appréhender.

L’absence de transport en commun génère d’importants problèmes de trafic routier. Avec 9000 morts par an sur les routes pour 32 millions d’habitants, l’Arabie saoudite affiche un taux de mortalité routière 6 fois supérieur à la France. Le litre d’essence coûte désormais de 0,32 à 0,50 euro par litre, suite à une augmentation de 50% des prix.

Dans le cadre de la vision 2030, 40Mds euros sont prévus pour les transports en commun. Voilà un exemple, parmi tant d’autres, d’une opportunité sectorielle offerte par le pays à nos entreprises. + d’images

RATP Dev – projet de métro

Présentation du projet de métro de Riyad qui prévoit la construction de 5 lignes.

Les deux premières lignes de métro ont été confiées à la société française RATP Dev.

Un « Visitor Center » a été créé pour permettre d’évaluer la portée du plus grand chantier mondial actuel en matière de transport public.

Denis Guillois, general manager RATP Dev Saudi Arabia, m’a précisé que l’inauguration de la première ligne de métro était programmée le 21/1/2020, et que la seconde devait entrer en service en octobre 2020.

Les rames de métro pour ces lignes viendront de Siemens, sous-traitant de la société française pour ce contrat. + d’images

Bolloré – logistique

Rencontre avec Alexandre Joseph, CEO français de la Joint Venture entre Bolloré et Bahri, filiale d’Aramco. Créée le 1/1/18, BahriBolloré logistics est le bras logistique de la vision 2030 saoudienne.

Le savoir-faire de la société Bollorê a séduit les Saoudiens lors de l’appel d’offres qui visait à transporter tout ce qui relève du ministère de la Défense. Alexandre Joseph me confiait que 60% des sociétés étrangères qui s’installent en Arabie saoudite ont des problèmes logistiques. C’est donc une belle opportunité pour Bolloré de développer ses affaires.

Le manager prévoit d’accueillir, le mois prochain, 250 PME au palais royal à Riyad afin de les inciter à s’installer dans le pays. + d’images

Enseignement français

Lycée français

Visite du lycée français de Riyad  organisée par Yannick Ezequel, chef d’établissement.

Ce lycée qui accueille 1190 élèves de la maternelle à la terminale, enregistre 100% de réussite au baccalauréat.

J’ai apprécié le haut niveau de sécurité de l’établissement qui ne laisse rien au hasard, la qualité des infrastructures sportives et de l’auditorium qui pourrait avoir sa place au Senat.

Les représentants des élèves ont unanimement loué l’évolution positive du confort offert par le lycée dans les dernières années. J’ai félicité le président du comité de gestion pour ces résultats.

Pour finir, une réunion autour des représentants des parents, des enseignants, des élèves et du comité de gestion nous a permis de débattre de nos visions respectives de l’enseignement français à l’étranger. + d’images

Culture française

Alliance française

Visite de l’Alliance française de Riyad qui est l’une des 5 antennes AF en Arabie saoudite avec Jeddah, Al Khobar et La Mecque.

Près de 3000 étudiants ont fréquenté l’AF d’Arabie saoudite en 2018, et 1038 ont passé le DELF et le DALF l’année dernière.

Dans le cadre de la coopération éducative, le label CELF arabe (certificat d’établissement de langue française) a été mis en place en 2019. + d’images

Semaine AFE – Soirée débat : cybersécurité, tous concernés

Je remercie tous les élus consulaires qui m’ont fait le plaisir de leur présence, le 3 octobre dernier, à la soirée “Cybersécurité, tous concernés” qui leur était dédiée à l’occasion de la semaine de l’AFE.

Diner-débat au Procope, lieu même où les libertés publiques et individuelles ont été forgées par les philosophes des Lumières. Le combat demeure incessant pour préserver nos valeurs, seule la nature des menaces change.

Le lendemain même, la presse internationale titrait sur la cyberattaque russe déjouée par les services secrets hollandais et britanniques visant l’Organisation pour l’Interdiction des Armes chimiques (OIAC), basée à La Haye. Les espions s’étaient installés sur un parking dans un véhicule truffé d’électronique…

Hackers, groupes terroristes et états totalitaires ont aujourd’hui élu domicile dans l’espace numérique, où ils nous livrent une guerre continuelle et multiforme. Cette guerre hybride pourrait même conduire à la fin du numérique, à l’horizon 2020, prédisent gravement certains experts.

Dans les chartes informatiques des grandes entreprises, notamment dans le monde de la finance, les mesures sont désormais draconiennes : la clé USB est bannie et les salariés ont interdiction de se connecter aux réseaux sociaux, d’utiliser leur adresse personnelle ou même de lancer une requête (sauf sur des postes dédiés). Le but est de réduire la surface d’attaque, car les responsables informatiques admettent qu’ils n’y arrivent plus… voici l’état des lieux, résumé en quelques mots, qui nous a été rapporté par le représentant du ministère de l’Intérieur (*).

Pourquoi ne pas nommer un général pour la cyberdéfense qui s’exprimerait devant le Parlement au même titre que les chefs d’Etat-major des trois armes : terre, air, mer ?

Celui-ci nous a expliqué, de manière très pragmatique, à quel point nos outils nomades pouvaient être potentiellement des espions épatants ou des nids à virus.

J’ai alors demandé à l’assistance qui utilisait une application VPN (Virtual Private Network) sur son portable. Quelques mains éparses se sont levées. Pourtant, “c’est le b.a.-ba contre les requêtes malveillantes”, a souligné notre expert, d’autant qu’il y a d’excellents fournisseurs français. Ceux-ci proposent également des solutions de partage et de travail collaboratif pour les organisations.

Grâce à l’intervention suivante de Christian Daviot, nous sommes passés de la pédagogie de terrain aux aspects géostratégiques de la cyberguerre. Le chargé de mission Stratégie à l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) a commencé par fustiger les états qui étaient les plus grands prédateurs sur internet.

Cela étant, chaque état agit selon sa propre culture, ce qui détermine des comportements bien différents même si les Chinois, à l’instar des Russes, Coréens du nord et Iraniens, font partie du groupe des quatre suspects habituels en cas de cyberattaque, précise-t-il.

Christian Daviot, chargé de mission Stratégie à l’ANSSI : “Le paradoxe est que les états veulent bâtir leur croissance sur le numérique, mais qu’ils développent, en même temps, des armes sophistiquées qui risquent de tuer le numérique”.

Aux États-Unis, le Cloud Act (**) qui a pris effet sous le président Trump permet à l’administration d’accéder aux données de n’importe quel Américain dans le monde et à toutes les données stockées chez des hébergeurs américains, sans avoir à le notifier aux personnes concernées.

Quant à la France, nous sommes purement défensifs. Il s’agit de protéger nos systèmes d’information (les “Opérateurs d’importance vitale”), car nous sommes universalistes et prônons la paix dans le numérique…

Dans un monde sans foi, ni loi, les grandes entreprises estiment que l’on ne peut plus continuer de la sorte. “Nous sommes le champ de bataille”, dit Microsoft, plaidant pour une sorte de convention de Genève du numérique. Mais il faudrait commencer par définir la notion de territoire numérique pour créer un cadre juridique. Une sacrée gageure !

Questions de l’assistance : Olivier Piton, conseiller consulaire États-Unis (Washington) et président de la commission des Lois de l’AFE (sur le vote électronique) / Roland Raad, conseiller consulaire Arabie Saoudite et président de l’UFE Al khobar (sur une éthique universelle) / Marie-José Caron, conseillère consulaire Danemark et élue AFE Europe du Nord (sur le champ d’action du secrétaire d’État chargé du Numérique).

Si les états voient d’un mauvais œil que le secteur privé se préoccupe de relations internationales, c’est pourtant la seule solution, soutient le responsable de l’ANSSI : il est temps de faire réfléchir collectivement les états, les ONG, le secteur privé et les citoyens… “mais nous n’en prenons pas le chemin”.

Au moment des échanges, la question du vote électronique a été soulevée. Les élus consulaires ont noté que “l’ANSSI ne peut pas techniquement garantir la sincérité du vote par internet, mais que la décision revient au politique”.

Nos deux brillants conférenciers ont montré à quel point nous vivons dans une insécurité chronique et combien le chemin sera long pour pacifier le cybermonde.

Les récentes prises de position de la Commission européenne prouvent pour le moins que l’on est conscient du danger et que seule une réponse au niveau de l’Union sera viable.

Mes remerciements à Bénédicte Pillet, présidente du CyberCercle, qui m’a aidé à construire cette soirée.

Je l’ai répété en qualité de rapporteur des crédits annuels de l’ANSSI (lire PLF), puis de rapporteur des crédits affectés à la cyberdéfense dans la loi de programmation militaire (lire LMP) : n’attendons pas de vivre un cyber 11 Septembre pour combattre ceux qui veulent miner les démocraties de l’intérieur.

Je suis d’accord avec le représentant du ministère de l’Intérieur pour laisser le mot de la fin à Confucius : “Celui dont le regard ne va pas loin verra les ennuis de près”.

(*) Nous ne sommes pas autorisés à publier son nom, ni son service.
(**) Clarifying Lawful Overseas Use of Data Act ou CLOUD Act.

L’écho des circos / Juillet 2018

Argentine – Chine – Brésil – Égypte – États-Unis – Finlande – Liban – Macédoine – Madagascar – Nouvelle-Zélande et Monde

FINLANDE

Chambre de commerce (5 juillet)

A l’invitation de notre groupe d’amitié, présidé par Jean-François HussonPatrice Dano, président de la CCI franco-finlandaise a fait un point sur l’évolution des relations commerciales entre nos deux pays.
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MONDE

ANEFE (5 juillet)

Entretien au Sénat avec André Ferrand, ancien sénateur des Français de l’étranger et président de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises de l’étranger) pour évoquer sa contribution à l’avenir de l’enseignement français à l’étranger.
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ÉTATS-UNIS

Congressman Pittenger (6 juillet)

Robert Pittenger est membre du Congrès, où il préside le groupe de travail consacré au terrorisme et à la guerre non conventionnelle. J’ai partagé ma vision en matière de cyberdéfense. Il m’a invité à intervenir au Parliamentary Intelligence-Security Forum à Washington, en fin d’année.
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MONDE

FAPEE : Assemblée Générale (6 juillet)

Participation à l’AG de la fédération des associations de parents d’élèves à l’étranger qui a élu François Normant à sa présidence. Échanges sur la politique éducative dans l’enseignement français à l’étranger (langues, réformes du lycée et du baccalauréat). Table ronde sur l’avenir du réseau de l’enseignement français.

NOUVELLE-ZÉLANDE

Nouvelle ambassadrice de France (10 Juillet)

Présidé par Jean-Marie Vanlerenberghe, le groupe d’amitié France-NZ a reçu la nouvelle ambassadrice de France à Wellington, Sylvaine Carta-Le-Vert, succédant à Florence Jeanblanc-Risler. Opportunité d’exprimer ma gratitude à Mme Carta-Le-Vert pour son action en qualité de consule générale à Londres.

CHINE

UFE Chine (10 juillet)

Venu de Chengdu, j’ai reçu Jean-Pierre Palier, président de l’UFE Chengdu. Nous avons parlé de la communauté française, de l’importance de son expérience au service de l’UFE pour aider nos compatriotes à s’implanter dans une ville en plein essor.
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MONDE

Mémorial en hommage à nos soldats morts en Opex (10 juillet)

Lors de la réunion du groupe d’études “Sénateurs anciens combattants et de la mémoire combattante”, Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, a annoncé la création d’un mémorial aux militaires tombés en opérations extérieures depuis 1963. Ce monument portera près de 600 noms et sera prochainement érigé au parc André Citroën à Paris.

BRÉSIL

Un pays en crise (11 juillet)

Rencontre au Sénat avec Anne-Marie Ballande, conseillère consulaire de Sao Paulo, établie à Curitiba dans le sud du Brésil. La situation des Français vivant au Brésil est délicate entre crise économique et crise politique, mais ils sont devenus très résilients ! Et Anne-Marie est toujours aussi enthousiasmante.
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ÉGYPTE

Amitié France-Égypte (17 juillet)

Participation au diner organisé pour le groupe d’amitié France-Égypte présidé par Catherine Morin-Desailly avec Ehab Badawy, ambassadeur d’Égypte. Il s’est exprimé sur la situation politique de son pays depuis la réélection du président Abdel Fattah al-Sissi.
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MACÉDOINE

Pays rebaptisé (18 juillet)

La nouvelle ambassadrice de Macédoine en France, Jadranka Chaushevska Dimov, a été reçue par notre groupe d’amitié France-Balkans occidentaux, présidé par Marta de Cidrac. Un accord a été conclu avec la Grèce pour changer le nom du pays en « République de Macédoine » qui sera soumis à référendum fin septembre. Un préalable pour pouvoir prétendre intégrer l’Union Européenne.

LIBAN

Enseignement français (19 juillet)

Le groupe d’amitié France-Liban a auditionné Jean-Christophe Deberre, directeur général de la Mission laïque française. Échange sur la crise dans les établissements scolaires français au Liban contraints d’accroitre leurs tarifs de 25 à 30% suite à l’adoption d’une loi par le Parlement libanais imposant une augmentation des salaires de 70%.

ARABIE SAOUDITE

Relations commerciales (19 juillet)

Conseiller consulaire, président de l’UFE Al Khobar et aussi conseiller du commerce extérieur de la France, Roland Raad m’apporte toujours un regard précieux sur les réussites et les difficultés de nos entrepreneurs au Moyen-Orient.
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MADAGASCAR

Relations commerciales (25 juillet)

Nous avons assisté à une présentation captivante de Rémi Maréchaux, directeur Afrique et Océanie au MEAE, invité par le GIA France-Madagascar. Les considérations économiques ont aussi laissé place à l’inquiétude face au phénomène galopant de kidnapping dont sont victimes les ressortissants franco-malgaches d’origine indienne.

MONDE

FedEx de nuit (25 juillet)

Visite nocturne du hub de FedEx, situé en bout de pistes à Roissy, qui emploie 2500 personnes. Avec 50 vols quotidiens, 1200 tonnes de fret quotidien, et 400.000 colis traités par jour, le transporteur américain indique qu’il contribue à hauteur de 2,6 milliards d’euros au PIB annuel de la France. Roissy, un autre exemple de la France qui gagne à l’international.

ARGENTINE

Conseiller consulaire (26 juillet)

Rencontre avec le passionné Michel Menini qui vient régulièrement échanger avec les parlementaires représentant les Français établis hors de France. Il évoque la difficulté de travailler à distance avec certaines administrations.

L’écho des circos / Février 2018

Cambodge – Namibie – Liban – Canada – Maroc – Arabie Saoudite – Royaume-Uni – Angola – Espagne – Corée du Nord – Asie du Sud-Est – Israël – Vietnam – Irlande

CAMBODGE

Ambassadrice de France (1er fév.)

Trois semaines après mon déplacement à Phnom Penh, heureux d’avoir revu Eva Nguyen-Binh, ambassadrice de France au Cambodge, lors d’un déjeuner au Sénat organisé en son honneur par le groupe d’amitié interparlementaire France-Cambodge, présidé par mon collègue Vincent Eblé.

Sur place, notre ambassadrice m’avait permis rencontrer les divers acteurs économiques français, ainsi que la journaliste Tina Kieffer et Chantal Thomass, respectivement fondatrice et marraine de l’association française “Toutes à l’école”.

Lire aussi :
En circonscription au Cambodge (1) – Phnom Penh (4 au 6 janv. 2018)
– En circonscription au Cambodge (2) – Siem Reap (6 au 8 janv. 2018)

NAMIBIE

Ambassadrice de France (1er fév.)

Rencontre avec Claire Bodonyi qui a pris ses fonctions d’ambassadrice en Namibie en juin dernier. Celle-ci s’était rendue au Sénat à l’invitation de Guillaume Chevrollier, président du groupe d’amitié France-Afrique australe.

 

 

LIBAN

Fadi Comair à l’honneur (2 fév.)

Félicitations à Fadi Comair pour son installation en qualité de membre associé de l’Académie des sciences d’outre-mer. Une reconnaissance méritée pour l’initiateur du code de l’Eau au Liban et le père du concept d’hydro-diplomatie, car il sait si parfaitement allier expertise et diplomatie.

En décembre, nous avons organisé notre 3ème colloque sur hydro-diplomatie au Sénat, cette fois consacré au Nil, qui a réuni cinq ministres et deux ambassadeurs du Moyen-Orient.

Lire aussi : Colloque hydro-diplomatie au Sénat : le bassin du Nil (déc. 2017)

CANADA

Amitié France-Québec (6 fév.)

Présentation du livre “Le Code Québec” par ses auteurs Jean-Jacques Léger et Jacques Nantel devant le Groupe d’amitié France-Québec qui vient de se reconstituer au Sénat, présidé par mon collègue Jean-Claude Carle.

On se souviendra qu’ils ont été reçus le jour où le palais du Luxembourg était sous la neige, clin d’œil du ciel de Paris. Avec humour et bonne humeur, ils nous ont décrit les sept différences qui font des Québécois un peuple unique au monde, sous l’œil de Line Beauchamp, déléguée générale du Québec et de Pierre-Marc Johnson, ancien Premier ministre de la Belle Province.

Lire aussi : Montréal – Deux lycées d’exception et de tradition (mars 2015)

MAROC

Ambassadeur du Maroc (7 fév.)

(à l’image) Notre groupe d’amitié sénatorial France-Maroc, présidé par Christian Cambon, a été accueilli par Chabib Benmoussa, ambassadeur de sa Majesté le Roi du Maroc.

Sur un plan économique, la croissance est au beau fixe au Maroc : 4,6% en 2017. Nos deux pays ne cessent de raffermir leurs liens bilatéraux dans tous domaines. Peugeot vient d’emboîter le pas à Renault en décidant d’ouvrir une usine en 2019.

L’objectif affiché du Maroc est de franchir la barre du million de véhicules produits en 2020. Le pays est aussi dynamique en matière d’énergie renouvelable : la centrale de Ouarzazate passera de 150 Mw à 550 Mw dès 2018.

Lire aussi : En circonscription au Maroc
– Marrakech & Essaouira / 05-17 août 2017. Lien
– Tanger / 19-21 mai 2017. Lien
– Rabat & Casablanca / 11-13 avril 2017. Lien
– Casablanca, Rabat & Tanger / 15-17 fév. 2017. Lien
– Casablanca & Marrakech (COP22) / 7-9 nov. 2016. Lien
– Agadir / 26-30 mai 2016. Lien
– Casablanca / 8-9 mai 2016. Lien
– Meknès / 6-7 mai 2016. Lien
– Fès / 4-5 mai 2016. Lien
– Agadir / 10-11 oct. 2015. Lien

ARABIE SAOUDITE

Conseiller consulaire (7 fév.)

Conseiller consulaire UDI pour l’Arabie Saoudite, Roland Raad ne manque jamais de me saluer lorsqu’il passe à Paris. Nous avons évoqué la réforme de la représentation des Français de l’étranger, un sujet qui tient à cœur à cet élu qui sert avec passion “tout Français de tout bord et de toute origine”.

Rappelons que Roland a fondé l’UFE Al Khobar en 2007 qui comprend près de 300 membres ! Ce brillant architecte est aussi conseiller du commerce extérieur de la France (CCEF).

Lire aussi : En circonscription en Arabie saoudite – Jeddah & Médine / 23 au 25 février 2015

ROYAUME-UNI

Conseiller consulaire Ecosse (13 fév.)

Entretien au Sénat avec Christian Albuisson, conseiller consulaire d’Édimbourg, au sujet de la réforme de la représentation non parlementaire des Français de l’étranger.

Pour pallier la transformation du consulat d’Édimbourg en consulat d’influence impliquant la fermeture des services de chancellerie, nous avons longtemps ferraillé avec Christian pour trouver une solution acceptable, notamment sur le modèle de l’administration allemande qui délègue beaucoup de compétences à ses consuls honoraires.

Lire aussi :
Brexit Tour n°2 : En circonscription au Royaume-Uni – Aberdeen – 7 sep. 2016
Consulat d’Edimbourg : plébiscite pour une solution « à l’allemande » (déc. 2015)

ANGOLA

Ambassadeur de France (13 fév.)

Exposé très intéressant de Sylvain Itté, ambassadeur de France en République d’Angola, à l’initiative de Guillaume Chevrollier, président du groupe interparlementaire d’amitié France-Afrique australe.

Notre Ambassadeur cherche à mobiliser nos entreprises pour répondre aux demandes de partenariats de l’Angola. Ce pays est le 1er producteur de pétrole d’Afrique et Total y réalise 42% de l’extraction. 70 entreprises françaises opèrent déjà sur place. Alors que les Chinois sont omniprésents dans l’économie (50% du pétrole a été pré-vendu à la Chine jusqu’en 2023), la France doit capitaliser sur son image à la faveur du changement politique.

ESPAGNE

Ambassadeur d’Espagne (13 fév.)

Les sénateurs du groupe d’amitié France-Espagne ont été invités par Fernando Carderera, ambassadeur d’Espagne en France pour faire le point sur l’avenir de nos relations bilatérales qui se résument à deux défis prioritaires aux yeux des Espagnols : d’abord le développement de liaisons grande vitesse dans le domaine du transport et ensuite le développement de l’interconnexion pour l’énergie (très en retard par rapport à l’objectif fixé pour 2020).

Notons que le volume d’exportation de l’Espagne vers la France équivaut à celui que l’Espagne réalise avec les deux Amériques (Nord + Sud) !

L’Espagne est deuxième producteur automobile européen, derrière l’Allemagne et occupe le deuxième rang mondial en termes de fréquentation touristique (82 millions) – après la France – et une deuxième place également en termes de recettes touristiques (82 Mds€) – après les États-Unis, cette fois –

Lire aussi : En circonscription en Espagne
– Barcelone / 13-14 nov. 2017. Lien
– Malaga / 11 oct. 2017. Lien
– Madrid & Villanueva / 18-19 nov. 2016. Lien
– Barcelone & Platja de Aro / 26-28 août 2016. Lien
– Saragosse / 25-26 août 2016. Lien
– Barcelone / 13-14 juillet 2016. Lien
– Madrid / 2-3 juin 2016. Lien
– Barcelone / 14 déc. 2015. Lien
– Madrid / 28-29 mai 2015. Lien
– Malaga / 27-28 mars 2015. Lien
– Madrid / 27 nov. 2014. Lien
– Barcelone / 27 nov. 2014. Lien

CORÉE DU NORD

Rencontre avec la délégation générale (14 fév.)

Le 23 janvier dernier, j’ai été nommé président du “groupe d’études et de contact France-République populaire démocratique de Corée” au Sénat qui regroupe 19 sénateurs, dont certains collègues représentant les Français établis hors de France : Hélène Conway, Jacky Deromedi et Christophe Frassa (VP).

A ce titre, j’ai rencontré la délégation générale de la République populaire démocratique de Corée à Paris. Kim Yong Il, délégué général et ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, ainsi que Jong Chang Gwon, conseiller à la délégation, pour une prise de contact.

Audition du directeur Asie (15 fév.)

Le GIE “Corée du Nord” a auditionné Thierry Mathou, directeur d’Asie et d’Océanie du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, afin de nous exposer la position de l’exécutif sur la situation géostratégique actuelle.

 

ASIE DU SUD-EST

Soirée Jacky Deromedi (15 fév.)

Présidente du groupe interparlementaire d’amitié France-Asie du Sud-Est, ma collègue Jacky Deromedi, a organisé un inoubliable et convivial dîner de travail à l’occasion du Nouvel an chinois, au restaurant Le Mandarin à Paris.

Nous avons été impressionnés par la pléiade d’ambassadeurs des pays de la zone de compétence du groupe qui ont répondu à son invitation (Bangladesh, Birmanie (Myanmar), Brunei, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande).

Lire aussi :
En circonscription en Thaïlande (1) – Bangkok (8 au 9 janv. 2018)
En circonscription en Thaïlande (2) – Leam Chabang & Pattaya (10 janv. 2018)
En circonscription en Thaïlande (3) – Phuket (11 au 13 janv. 2018)
En circonscription au Cambodge (1) – Phnom Penh (4 au 6 janv. 2018)
En circonscription au Cambodge (2) – Siem Reap (6 au 8 janv. 2018)
En circonscription au Vietnam – Hô-Chi-Minh-Ville (29 déc. 2017 – 4 janv. 2018)
En circonscription en Chine (1) – Hong Kong (17-19 sept. 2017)
En circonscription en Chine (2) – Canton (19-21 sept. 2017)
En circonscription à Singapour (01-05 septembre 2017)

ISRAËL

Saison croisée (21 fév.)

Rencontre au Sénat avec Marc Attali, ministre plénipotentiaire de l’ambassade d’Israël en France, pour évoquer certains enjeux diplomatiques et les événements qui se dérouleront lors de la “Saison croisée 2018 France-Israël”.

Culture, innovation, sciences, éducation ou francophonie seront au cœur de cette Saison croisée, qui se déroulera simultanément dans les deux pays, de juin à novembre 2018.

Ainsi, 2018 marquera une nouvelle et importante étape dans les relations entre les deux pays, en mettant à l’honneur tous les domaines de la création, tout en traçant des perspectives d’avenir.

VIETNAM

Ambassadeur du Vietnam (21 fév.)

Petit-déjeuner de travail autour de Nguyen Thiep, ambassadeur du Vietnam en France, pour rappeler les axes prioritaires de notre coopération bilatérale, à l’aube de cette année qui célèbre le 45ème anniversaire des relations diplomatiques entre nos deux pays !

La coopération française pourrait se développer autour des besoins importants de ce pays (80 millions d’habitants) en infrastructures, en énergie nucléaire ou bien en l’agriculture. Par exemple, nos produits se sont illustrés lors de la dernière Vietnam Foodexpo, comme le beurre, le pain, la viande et les fruits français.

Les débats ont aussi porté sur le projet Maison de France à Ho Chi Minh Ville, et sur la Fondation Carpentier et le Centre médical international que j’ai visité en début d’année.

Lire aussi :
En circonscription au Vietnam – Hô-Chi-Minh-Ville (29 déc. 2017 – 4 janv. 2018)

IRLANDE

Groupe de suivi “Brexit” (21 fév.)

Le “groupe de suivi sur le retrait du Royaume-Uni et la refondation de l’Union européenne”, présidé par Christian Cambon, a invité à s’exprimer Stéphane Crouzat, ambassadeur de France en Irlande, où il a pris ses fonctions en juin dernier.

Pour l’anecdote, notre ambassadeur a été rapidement interpellé par le ministre des Finances irlandais, car la France avait mis en cause la politique fiscale de Dublin qui offre un taux d’impôt sur les sociétés de 12,5%,

Au sujet de l’Irlande, les négociateurs britanniques et européennes affirment qu’il n’y aura pas de frontière “en dur” entre les deux parties de l’ile. Une manière de garantir l’accord de paix de 1998. A ce stade, il s’agit surtout de déclarations d’intention et nous avons envisagé plusieurs cas de figure.

En Bref – 26 juin au 02 juillet 2017

AG du réseau CCI FI (27 juin)

Lors de l’assemblée générale du réseau CCI France International, son président Arnaud Vaissié a dressé le bilan de l’année 2016 auprès des présidents, administrateurs et directeurs des 120 chambres françaises à l’étranger.

On compte 5 nouveaux entrants depuis le début de cette année : les chambres du Kazakhstan, de Macao, du Kenya, de Lettonie et du Guatemala.

Les chiffres 2016 illustrent l’importance du réseau auprès de notre communauté d’affaires : 34.844 entreprises membres des CCI FI ; 1165 collaborateurs à l’étranger ou encore 4306 événements organisés à l’étranger. Lire le compte-rendu.

Diner des présidents de CCI FI (27 juin)

Lors de chacun de mes déplacements en circonscription, je m’attache toujours à rencontrer les représentants de nos chambres de commerce.

J’ai eu le plaisir de réunir au Sénat une douzaine d’entre-eux, issus de tous les continents, autour de leur président Arnaud Vaissié.

Une manière de leur témoigner mon soutien et de rendre hommage à leur formidable travail pour concrétiser les projets à l’international de nos entreprises. Lire le compte-rendu.

Certificats de vie : mon intervention en CAS (28 juin)

Après avoir entendu une communication de nos collègue Agnès Canayer et Anne Émery-Dumas sur la lutte contre la fraude aux prestations sociales, les échanges de la Commission des affaires sociales (CAS) ont porté sur les retraites versées à l’étranger. J’ai saisi l’occasion de dire à quel point le système des certificats de vie était bureaucratique et vécu comme une souffrance par de nombreux retraités établis hors de France.

D’un côté, des pensions sont indûment versées, notamment en raison de l’annualité de ces certificats ; de l’autre, des personnes bien vivantes dont le versement de la pension parce est interrompu, plongeant certains retraités dans de graves difficultés. Lire le compte-rendu des débats.

Pour remédier au problème, j’avais organisé en décembre dernier une réunion au Sénat avec divers organismes (CNAV ; Sécurité sociale ; Agirc-Arrco et Gip-Retraite). Lire : “Certificat de vie : bientôt le bout du tunnel ?

DSAE : prélèvement à la source de l’IR (28 juin)

Le projet de prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu suscite beaucoup d’inquiétude chez les entreprises : elles sont nombreuses à en avoir fait part à la Délégation sénatoriale aux entreprises. Étouffant déjà sous les charges administratives, elles redoutent le coût supplémentaire de ce nouveau dispositif.

La DSAE a donc décidé de faire réaliser une étude d’impact, confiée au cabinet TAJ (groupe Deloitte), dont nous avons eu les conclusions à travers Nicolas Meurant, avocat, et Julien Pellefigue, économiste. Lire le compte-rendu.

La DSAE : visite du port du Havre (29 juin)

Accueillie par notre collègue Agnès Canayer, sénatrice de la Seine-Maritime, la Délégation sénatoriales aux entreprises (DSAE), conduite par sa présidente Elisabeth Lamure, a visité les installations portuaires du Havre, premier port de France en matière de trafic de conteneurs (1,3 millions/an).

Depuis 2012, le Havre est associé aux ports de Rouen et de Paris sous une marque commune, HAROPA, pour constituer une offre logistique globale dans l’axe de la Seine.

Nous avons rencontré son directeur général, Hervé Martel, ainsi que Louis Jonquière, DG de la Générale de Manutention Portuaire qui nous ont expliqué comment ils affirmaient l’attractivité de ce complexe portuaire, né il y a 500 ans.

La concurrence est vive entre les ports de l’Europe du nord et les enjeux s’évaluent également en termes d’emplois. On estime qu’un volume annuel de 1000 conteneurs génère 1 emploi de docker et 3 à 4 emplois induits, notamment dans les entrepôts. Lire le compte-rendu + vidéo

CA de l’UFE Monde (29 juin)

(à l’image) avec ma collègue Christiane Kammermann, sénatrice des Français établis hors de France et Roland Raad, administrateur et pdt de l’UFE Arabie Saoudite (Al Khobar).

Le 4 mars dernier, l’assemblée générale de l’UFE avait procédé au renouvellement du tiers de ses administrateurs. Nous nous sommes retrouvés, dans une ambiance conviviale, autour du président Gérard Pélisson et du président délégué François Barry Delongchamps. Depuis le dernier CA, 10 nouveaux députés représentant les Français de l’étranger ont été élus (tous sous l’étiquette En Marche). Seul Meyer Habib (UDI) a conservé son mandat.

L’occasion de rappeler que l’UFE n’est pas une association partisane, mais un mouvement représentatif de tous les Français expatriés qui a vocation à les rassembler, au-delà de leurs différences.

En Bref – du 27 fev. au 05 mars 2017

En circo au Gabon – Libreville et Port-Gentil (27 fév – 1 mars)

J’ai eu l’honneur et le privilège d’être reçu par le président de la République, Ali Bongo Ondimba (à l’image), ainsi que diverses personnalités politiques. J’ai également échangé avec Jean Ping, son principal rival lors de l’élection présidentielle.

Accueilli par notre ambassadeur Dominique Renaux, j’ai rencontré bon nombre d’entrepreneurs français à Libreville et à Port-Gentil, ainsi que la communauté française et ses institutions.

Lire le compte-rendu Libreville
Lire le compte-rendu Port-Gentil

En circo en Côte d’Ivoire – Abidjan (2-3 mars)

Second déplacement en Côte d’ivoire, où Philippe Truquet, consul général et son équipe (à l’image), m’ont permis de rencontrer les acteurs de notre communauté, leurs représentations culturelles et éducatives.

Ce fut un privilège d’avoir eu un entretien avec Jeannot Kouadio Ahoussou, ancien Premier ministre et pressenti pour devenir le premier président du Sénat ivoirien.

Lire le compte-rendu Côte d’Ivoire

Assemblée générale de l’UFE (4 mars)

“Le rayonnement de la France a été pour moi le fil rouge de toute ma carrière”, notre président Gérard Pélisson a ouvert l’assemblée générale de l’UFE, suivi à la tribune par François Barry Delongchamps, président délégué, pour mettre à l’honneur les bénévoles qui s’engagent au sein de l’association pour le service de nos compatriotes expatriés. Un hommage émouvant a été rendu à Françoise Lindemann, Blandine Donot et Bernard Cariot, récemment disparus.

Notre délégué général, Marc Boudin, a fait une synthèse de la situation autour de ces trois axes : recruter, fédérer, fidéliser. Francis Huss nous a présenté le rapport moral, tandis que Geoffrey Party exposait le rapport financier.

Alain Pierre Mignon, pour sa part, est venu nous rendre compte des optimisations introduites dans le fonctionnement de la CFE, Caisse des Français de l’étranger, qu’il préside.

(sur scène) Bienvenue à tous les nouveaux présidents : Abdelhakim Mestiri  (UFE Algérie Annaba) ; Anne-Laure Léoni (UFE Allemagne Bayern) ; Rodolphe Melki (UFE Bahreïn) ; Benoit Mayrand (UFE Bulgarie) ; Marc Guyon (UFE Chine Hong Kong) ; Charles Eder (UFE Irlande) ; Max Géorgandelis (UFE Maroc Marrakech) et Ariane Nabarro ( UFE Singapour).

Conseil d’administration de l’UFE (4 mars)

(à l’image : entre François Barry Delongchamps et Roland Raad) Cette année, comme tous les deux ans, notre assemblée a renouvelé le tiers des membres du conseil d’administration, soit 8 administrateurs sur 24.

Nous sommes revenus sur le travail des sections UFE qui se sont particulièrement distinguées par leur progression (Hong-Kong, Vietnam, Agadir, Algarve) ou leur excellent démarrage (Pologne, Russie). Pour plus de détails : page UFE

Diner de gala de l’UFE (4 mars)

Participer à une soirée de l’UFE Monde, c’est pouvoir faire le tour du monde sans bouger. Cette année, la première association de Français à l’étranger avait choisi le cadre de la Maison de Polytechniciens, proche du musée d’Orsay.

(g. à d) : Françoise Conestabile, pdte UFE Portugal ; Louis Duvernois, sénateur des Français établis hors de France ; Mme Barry de Longchamps, Olivier Cadic, Audrey Voisin, pdte UFE Dubaï, Carole Rogers, pdte UFE Grande-Bretagne.

Avec Jean-Christophe Lagarde chez Europe1 (5 mars)

Brillante intervention du président de l’UDI dans l’émission Le Grand Rendez-Vous d’Europe1 et de CNEWS où je l’accompagnais. “Ce qui compte c’est de choisir un chef d’état, une politique, un programme, une alliance qui permette de reconstruire la France […] Je pense que le candidat le plus légitime à remplacer François Fillon s’appelle Alain Juppé”. Ecouter le podcast.

HEBDOLETTRE n°42 – Régionales 1er tour – Roland Raad rejoint l’UDI – Régimes spéciaux et égalité républicaine – Déplacements en Angleterre (Londres – 20 nov. & Bristol – 21 nov. 2015) et au Pays de Galles (Cardiff – 21 nov. 2015) – Question écrite sur les mariages forcés – Relations France-Egypte – Sécurité des Français à l’étranger – Découvrir la Voix de France – Appel à candidature : Trophées des Français de l’étranger – Actualités UDI

Lire : l’HEBDOLETTRE n°42 – 07 décembre 2015Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°42

Le Front national arrive en tête dans 6 régions sur 13 lors du premier tour des élections régionales. L’affrontement traditionnel droite-gauche laisse la place à une France tripartite où la moitié des électeurs s’est abstenue.

Face à cette situation inédite, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, a dès 20 heures souhaité le retrait des listes qui arrivent en 3ème position, quelles que soient les listes, partout où le Front national peut gagner.
Visuel HL42
L’opposition à la politique du gouvernement socialiste portée par l’alliance de la droite et du centre est déterminée. Mais si ce changement devait se faire au profit d’une extrême-droite qui développe un programme national-socialiste assorti de mesures réactionnaires, ce serait un changement en pire, et nous ne voulons pas du pire.

Le combat contre l’extrême droite se gagnera d’abord sur le terrain des valeurs… Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°42

 

Roland Raad, conseiller consulaire Arabie Saoudite, rejoint l’UDI

Roland Raad est né au Ghana et s’est retrouvé scolarisé en Belgique, avant que son père n’élargisse son horizon à l’Arabie Saoudite. Une révélation pour l’architecte qu’il est devenu : “C’est le pays des mille et une nuits !” Palais ou fronts de mer, on aime rien tant que les idées démesurées que des centaines d’ouvriers réalisent en un tour de main. “On jette ses idées dans un croquis, et puis, un jour, on se balade réellement à l’intérieur de ses idées…”

Roland Raad, conseiller consulaire Arabie Saoudite et président de l'UFE Al khobar

Roland Raad, conseiller consulaire Arabie Saoudite et président de l’UFE Al khobar

Que du bonheur, mais aucun égocentrisme parce “mes parents nous ont éduqués à aider les démunis, à servir tout court”, prévient-il.

A 29 ans déjà, il préside le conseil de gestion du lycée français l’Al khobar et côtoie les problèmes des Français expatriés. Il prend aussi conscience que, mis à part le lycée, il n’existe aucune représentation officielle française dans cette province orientale de l’Arabie Saoudite, poumon économique du royaume.

Aujourd’hui, notre communauté se retrouve dans la “Maison des Français”, des salles spacieuses à l’intérieur du lycée, conçues par Roland et financée par Samir Al Binalipar, consul honoraire. Dans la foulée, Roland a fondé l’UFE Al khobar en 2007 qui comprend 250 membres ! Le besoin était donc réel.

Conseiller du commerce extérieur de la France (CCEF) en appui de l’ambassade et consul honoraires adjoint, en soutien du consulat, Roland devient, tout naturellement dirait-on, conseiller consulaire, il y a quelques mois.

“Je sers avec passion tout Français de tout bord et de toute origine”. Ce refus de tout sectarisme a conduit Roland vers l’UDI, un mouvement qu’il juge beaucoup plus ouvert d’esprit et plus collaboratif que les autres. Bien plus qu’un style de fonctionnement, c’est une clé universelle pour relever nos défis contemporains : “Il faut désormais être capable de bâtir une solution spécifique pour chaque problème”, pointe-t-il.