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Sénat – Roumanie – Délégation de sénateurs

Ce 6 juin, mon collègue Bernard Fournier, président du groupe d’amitié France-Roumanie, m’a convié, en qualité de vice-président, à accueillir une délégation de sénateurs roumains, conduite par Titus Corlățean, président du groupe d’amitié Roumanie-France et ancien ministre des affaires étrangères.

M. Corlățean m’avait accueilli au Sénat roumain lors de mon déplacement à Bucarest en juillet 2022 (compte-rendu). J’ai interrogé le président roumain sur le report de l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen, tout en l’assurant de mon soutien pour que son pays ne reste pas aux portes de cet espace de libre circulation des personnes en Europe.

Titus Corlățean a rappelé que la Roumanie avait pourtant rempli toutes les obligations pour intégrer Schengen depuis 2012, justifiant également d’un rapport favorable de l’Union européenne sur cette question. La décision de report a provoqué une grande frustration chez ses compatriotes, a-t-il expliqué, puisque chacun continuera de perdre du temps et de l’argent à passer des frontières…

Il espère qu’un accord sera trouvé d’ici la fin de l’année, sinon cette situation risque de profiter aux anti-européens lors des élections prévues en 2024 en Roumanie.

En circonscription en Roumanie – Bucarest (21-22 mars 2023)

Retour à Bucarest et mon 7ème déplacement en Roumanie afin d’assister à la cérémonie de remise des insignes des Palmes académiques à MM. Michel Monsauret, Stephan Krecina et Viorel Scripcariu de la part de Laurence Auer, ambassadrice de France

Félicitations aux trois récipiendaires pour leurs mérites respectifs.

Je suis reconnaissant à notre ambassadrice pour l’organisation des séquences OTAN et Cybersécurité, comme à Benoît Mayrand, conseiller des Français de l’étranger pour la Roumanie et la Moldavie, qui m’a permis de rencontrer deux start-up remarquables.

Les entreprises de la French Tech bénéficient en Roumanie d’infrastructures télécoms qui offrent la plus grande vitesse au monde sur internet !

Diplomatie parlementaire

OTAN

Entretien avec le représentant en Roumanie du chef d’état-major des armées, le général Christophe Follet, et le chef du BFCE (Brigad Forward Command Element), le lieutenant-colonel Antoine Vallet pour une présentation du dispositif de l’OTAN et de l’évolution de la présence militaire française en Roumanie.

Impressionné par la maîtrise du temps et de la logistique de notre état-major pour opérer un déploiement optimal de nos forces, quelles que soient les conditions climatiques.

Très satisfait également de constater que les engagements pris par le Président de la République sont parfaitement respectés sur le terrain et que nous participons pleinement à la défense du flanc Est de l’Europe, au sein de l’OTAN.

Hommage à nos soldats engagés pour défendre nos idées et la liberté.

Merci au commandement OTAN de m’avoir permis de visiter notre état-major sur site. + d’images

Cybersécurité

Entretien avec Anton Rog, responsable de la cybersécurité du service roumain d’information (SRI), qui est l’équivalent de notre DGSI.
Nous avons évoqué la loi sur la loi 53 qui vient d’être votée le 15 mars dernier par le parlement roumain.

Elle recouvre la cybersécurité, la désinformation et les conditions d’engagement de la responsabilité des responsables d’institutions qui n’auraient pas pris les mesures identifiées adéquates pour protéger leurs installations.

Très reconnaissant envers Anton Rog d’avoir accepté de me recevoir en présence de son équipe pour partager avec moi des analyses très pertinentes sur l’état de la menace cyber.

Merci également à nos attachés de sécurité intérieure qui ont permis à cet entretien de se tenir.

Communauté française

Les Palmes pour Michel Monsauret

Très heureux d’avoir pu écouter l’hommage de Laurence Auer à la carrière et la personnalité de Michel Monsauret, ex-conseiller de coopération éducative à Londres et Bucarest.

Lors de mon élection à l’Assemblée des Français de l’étranger en 2006, ma profession de foi proposait la création d’un plan École pour répondre à l’attente d’enseignement français au Royaume-Uni.

Arrivé à Londres en 2007, Michel Monsauret est devenu le facilitateur, le « monsieur Loyal », qui a fait travailler ensemble la communauté éducative pour lancer ce plan école, après avoir déterminé les objectifs à atteindre et les actions à mettre en route. Tout ceci, sous la supervision de Laurence Auer, alors conseillère culturelle au Royaume-Uni.

Grâce aux solides fondations qu’il a mis en place et au talent de son successeur Laurent Batut qui a poursuivi l’effort avec la même constance, le plan Ecole de Londres aura permis la création de plus de 2500 places et de 4 nouveaux établissements secondaires en 5 ans.
Cette réussite est entrée dans l’histoire.

Lors de ses différents postes qui ont suivi, je suis resté en contact avec Michel, car il a toujours été une source d’inspiration.

Je l’ai retrouvé à Bucarest, son dernier poste, pour y lancer un nouveau plan Ecole qui aura permis de faire naître un second établissement scolaire français : l’EFIB. Ce projet constituait ma priorité pour la Roumanie.

Je remercie notre ambassadrice de m’avoir permis d’adresser quelques mots à Michel à cette occasion pour exprimer la reconnaissance de tous ceux qui ont bénéficié de la qualité de son engagement au service de l’intérêt général.

Nous avons poursuivi la soirée pour fêter Michel avec Benoît Mayrand, conseiller des Français de l’étranger et des amis de Bucarest qui l’ont tous apprécié.

Même à la retraite, Michel n’a rien perdu de sa passion pour la promotion de l’enseignement français. Il a accepté de contribuer bénévolement, depuis un an, à créer un nouvel élan pour l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger). +d’images

Enseignement

Plan École

Invité le 21 mars à la réunion du Plan École « Roumanie », auquel j’ai participé dès 2018-2019, j’ai eu l’opportunité d’apporter tout mon soutien à l’action volontariste de notre ambassadrice Laurence Auer pour développer l’enseignement français dans ce pays.

Toutes les écoles françaises de Roumanie étaient représentées :
. Anna de Noailles, accueille 1038 élèves de la maternelle à la terminale et affiche complet. Une réflexion est engagée pour trouver de nouvelles perspectives de croissance.
. L’EFIB accueille 130 élèves et en prévoit 150 prochainement. Une classe de sixième sera ouverte en 2024. L’EFIB est en quête d’un nouveau site pour la rentrée 2025 pour accueillir son secondaire.
. Les 3 écoles maternelles francophones de Bucarest (la Maison bleue, la Petite maternelle et le Carrousel) témoignent de l’intérêt des familles pour l’enseignement international. Elles alertent sur la nécessité d’accueillir les enfants venant de leurs écoles pour qu’ils ne soient pas orientés vers des systèmes éducatifs alternatifs.
. L’école Michelin de Zalau (Mission Laïque) a ouvert temporairement ses portes (au plus tard jusqu’en 2025). Elle compte une vingtaine d’élèves.

EFIB

Priorité de mon action en Roumanie, le soutien à la création de l’École française internationale de Bucarest (EFIB) par le groupe Odyssey, présidé par Luc Chatel, qui est venue compléter opportunément l’offre d’enseignement français à Bucarest.

Jonathan Derai, président de l’EFIB et initiateur du projet pour Odyssey, a souhaité me présenter les travaux réalisés depuis ma dernière visite en juillet 2022.

Il m’a accueilli en compagnie de Benoît Mayrand, conseiller des FDE pour la Roumanie en présence de Bianca Stinga, directrice exécutive et David Heraud, directeur pédagogique.

J’ai constaté avec satisfaction que la cour, la cantine, les salles de classes ont connu de nouveaux aménagements appréciés par les élèves.

Le projet de création du secondaire à partir de septembre 2024 nécessite des préparatifs qui sont déjà amorcés.

Nous avons discuté des perspectives de développement avec un objectif de création d’un deuxième site à partir de 2025 pour accompagner le développement du secondaire. + d’images

Diplomatie économique

Business France

La France voit encore trop la Roumanie comme un pays de ressources et non comme un pays de débouchés.

Déjeuner à la Résidence avec Laurence Auer, ambassadrice, le chef du service économique Pierre Lignot et le directeur du bureau Business France, François Matraire pour faire un tour d’horizon sur la présence économique de la France en Roumanie.

Le service économique compte 5 personnes basées à Bucarest.

La Roumanie compte 4000 entreprises françaises sur son sol. La Chambre de commerce bilatérale enregistre 550 membres. La Roumanie compte 25 CCEF, une communauté French Tech et 4 clubs d’affaires en province.

100 VIE développent une première expérience en Roumanie principalement dans des PME/ETI. Beaucoup d’autres postes de VIE restent en attente de candidatures.

Preuve de sa grande vitalité et de ses perspectives, Olivier Becht, ministre en charge du commerce extérieur et des entreprises françaises, participera au forum d’affaires France-Roumanie début juillet.

Recommerce

Recommerce est leader européen dans la vente de smartphones reconditionnés dirigé par Augustin Becquet.

Sa startup française du French Tech Next 40 (800 000 smartphones vendus l’an dernier) a racheté la startup Fenix, fondée en Roumanie par Grégoire Vigroux.

En Roumanie, ils ont vendu 20 000 smartphones en 2022 (6M€ de CA).

Si en France, 12 à 15% des smartphones vendus sont reconditionnés, ils ne sont qu’1% en Roumanie. Voilà qui ouvre de brillantes perspectives.

Easydo

Easydo, entreprise de David Coyne, est le résultat d’un spin off de la précédente société d’informatique spécialisée dans l’assistance technique pour les services financiers.

Sa société propose des solutions de cyber sécurité pour les objets connectés et commence à travailler à l’intégration de modules pour construire des drones. David m’a alerté sur le fait que 70% des drones du marché sont chinois et sont donc susceptibles de fournir des informations stratégiques à Pékin sur leurs utilisateurs.

Culture

AF / Festival du film français

À l’occasion de la 27ème édition du Festival du film français en Roumanie, Laurence Auer, ambassadrice de France en Roumanie, m’a proposé de faire une allocution pour la présentation du film Saint-Omer.

Avec 32 films sélectionnés, 110 projections réalisées dans 13 villes de Roumanie, cette 27è édition est un succès remarquable. +d’images

VERBATIM

Madame l’ambassadrice,Monsieur le directeur de l’Institut français en Roumanie,
Mesdames, Messieurs,

En ma qualité de sénateur représentant les Français établis hors de France et d’administrateur de l’Institut français, présidé par Mme Eva Nguyen Binh, je souhaite féliciter toute l’équipe de l’Institut français de Roumanie pour cette 27 ème édition du festival du film français.

32 films sélectionnés, 110 projections dans 13 villes de Roumanie. C’est un succès remarquable.

Je ne reviendrai pas sur l’excellence de l’œuvre qui va vous être présentée, doublement récompensée à la Mostra de Venise d’un Lion d’argent (Grand Prix du jury) et d’un Lion du futur pour un premier film.

Je ferai deux remarques au sujet du film St Omer

Chacun sait qu’il y a mille et une façons de raconter une même histoire.

Alice Diop, la réalisatrice nous apporte son regard

Ce film témoigne de la culture de notre temps.

Une œuvre qui s’inscrit dans notre patrimoine.

Rappelons que ce film a failli être nommé pour représenter la France aux Oscars.
St Omer est un film qui appartient au pays de Molière… mais qui nous change grandement de Molière.

C’est rafraichissant. Nous devons en être fiers.

Ma seconde remarque concerne le thème du film.

Ce film est une œuvre de fiction, mais il y a un mais : ce film s’inspire d’une histoire vraie.

A l’automne 2013, une femme abandonne sa fillette âgée de 15 mois sur la plage de Berck-sur-Mer devant la marée montante…

Alice Diop raconte le procès d’une mère infanticide, elle raconte ce qui est irracontable.

Nous sommes dans l’incompréhensible, l’indicible.

Face à un être humain qui a accompli un acte inhumain que faire ?

Ce film interroge notre société.

On peut eh sortir en colère, soit désarmé.

L’art nous aide, l’art prend le relais lorsque la justice a passé.

Qu’est-ce qui est juste ? Qu’est-ce qui est humain ?

Il revient au spectateur de décider.

Bravo pour ce choix de programmation

Bon film à tous

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°184 – 08 sept 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°184 – 08 sept 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. E. BORNE et les Français de l’étranger.
. Enquête sur la relation entre les conseillers des Français de l’étranger et leur poste consulaire
. Assemblée des Français de l’étranger – 37e session plénière
. Étudiants français de l’étranger et sécurité sociale
. Ameli coupe les ponts avec FranceConnect
. Bicentenaire de l’indépendance du Brésil

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Dana GRUIA-DUFAUT, présidente du conseil consulaire en Roumanie.
. Marie-Christine HARITÇALDE, présidente du conseil consulaire au Chili, membre de l’AFE et membre de la commission nationale pour le STAFE (Soutien pour le tissu associatif français à l’étranger).

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. « Taiwan n’est pas seul ! »
. Taiwan – Aucune provocation
. Les postes diplomatiques enjoints de renforcer leur collaboration avec les élus des Français de l’étranger
. Simplifier la vie des expatriés
. Diplomatie de combat
. Après trois décennies de recul… le MEAE augmente ses effectifs
. Soutien aux Français en difficulté
. Interrogations sur les carrières au sein du Quai d’Orsay
. Certificat de nationalité française – CNF
. Identité numérique de La Poste
. Convention fiscale France-Moldavie
. Convention fiscale France-Danemark
. Défense de la langue française
. PLFR 2022 :
– Empêcher une dangereuse dérive pour financer les EGD de l’AEFE
– Ne pas aggraver la situation des Américains accidentels
– « La redevance audiovisuelle est une taxe que les Français ne regretteront pas ! »

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

CARNET & NOMINATIONS

Découvrir l’InfoLettre n°184

Sénat – Luca Niculescu, ambassadeur de Roumanie

Ce 3 août, accueil de Luca Niculescu par le groupe d’amitié France-Roumanie au Sénat pour lui dire au revoir et saluer son action.

Ambassadeur de Roumanie en France depuis six ans et demi, il a contribué à élever la qualité de la relation bilatérale à un niveau jamais atteint.

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°180 – 13 juillet 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°180 – 13 juillet 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Passe sanitaire aux frontières : pas d’exception pour les FDE
. Frédéric PETIT rappelle des principes
. Rapport annuel de la CFE
. Réforme du corps diplomatique
. Un rapport sénatorial à venir
. Nominations à l’étranger : nouvelles zones

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
. Perspectives de développement du réseau d’enseignement français à l’étranger
. Cameroun : une école française à Kribi ?
. En circonscription en Roumanie / Discours sur la guerre en Ukraine

FRANCE
Actualités : Politique & Société

BRÈVES D’AILLEURS

CARNET & NOMINATIONS

Découvrir l’InfoLettre n°180

En circonscription en Roumanie (1/2) – Bucarest (5–8 juillet 2022)

Retour à Bucarest pour mon 6ème déplacement en Roumanie, motivé en premier lieu par ma participation 22ème “Parliamentary Intelligence-Security Forum”, consacré à la guerre en Ukraine.

Ce fut l’occasion de revoir Laurence Auer, ambassadrice de France en Roumanie, que j’avais connue en qualité de conseillère culturelle à Londres en 2006, tandis que nous avions lancé avec beaucoup de succès le plan École pour le Royaume-Uni. J’ai remarqué que Laurence Auer n’avait rien perdu de son sens de la diplomatie culturelle. Je lui suis profondément reconnaissant de s’être pleinement investie pour me consacrer de nombreux échanges privilégiés et pour m’avoir organisé une variété de rencontres pour prendre la mesure de l’engagement de la France en Roumanie.

Par ailleurs, l’ambassadrice m’a proposé d’intervenir à la 4ème édition de l’Atlantic Black Sea Security Forum (à l’image), à Bucarest, où elle fit le discours d’ouverture portant la voix de la France en matière de sécurité européenne.

Communauté française

UFE

A Bucarest, j’ai été accueilli par Benoît Mayrand, conseiller des Français de l’étranger pour la Roumanie et la Moldavie et conseiller à l’AFE pour l’Europe de l’Est.

J’ai débuté mon séjour de 4 jours dans la capitale roumaine en participant à la réunion mensuelle de l’UFE Roumanie.

Très heureux d’y avoir retrouvé de nombreux amis et une section UFE pleine de vitalité. +d’images

Diplomatie économique

CCIFER

Un pays attractif

Rendez-vous à la CCIFER, Chambre de commerce de d’industrie franco-roumaine, où j’ai retrouvé François Coste, son président qui avait participé au déjeuner des présidents de CCIFI, que j’avais organisé la semaine précédente au Sénat.

Ce déplacement en présence de Benoit Mayrand, conseiller des FDE, était destiné à parler de l’environnement des affaires en Roumanie, après ces deux ans de pandémie.

Adriana Record, directrice, avait réuni des membres du conseil d’administration, dont Julien Munch (Carrefour), Maître Christina Bojica (Cabinet Gruia Dufaut), Christian Deverloy (Arta grafica) et Jérome France (EMI International).

Créée il y a 25 ans, la CCIFER compte 550 membres sur les 4500 entreprises françaises installées dans le pays. La France est la 3ème source de capitaux étrangers si on intègre les investissements au travers de structures néerlandaises.

Ces entreprises assurent 125 000 emplois directs, dont 17 000 pour la seule société Carrefour au travers de ses 400 magasins. Les Français contribuent aux exportations roumaines, ainsi Dacia (Renault) exporte 95% de sa production.

Témoin du changement de la Roumanie, Christian Deverloy estime que le pays « low-cost » d’il y a 20 ans, est devenu un pays aux produits plus élaborés et à forte valeur ajoutée.

Groupama (assurances) a triplé ses revenus sur le premier semestre 2022 comparé à 2021 en Roumanie, ce qui place ce pays en 2ème place internationale pour le groupe après l’Italie.

Si la proximité de l’Ukraine révèle une inquiétude pour certains futurs investisseurs, la CCIFER a ouvert un « Booster » qui fait le plein et accueille 12 entreprises au siège de la Chambre pour faciliter leur implantation. +d’images

Orange

Le pays où plus de 95% des foyers sont raccordés à la fibre

Visite du siège Orange Roumanie dirigé par Pierre-Etienne Cizeron, en compagnie de Benoît Mayrand.

La Roumanie est le premier pays où Orange a lancé la 5G. Le pays est plus fibré que la France, à plus de 95%. Sur les 9,3 millions de résidences du pays, 9.1 millions sont raccordées, ce qui place la Roumanie en tête des pays fibrés.

Sur les 8 à 10 000 employés, dont une partie vient de l’opérateur de téléphone fixe Telecom Romania, 60% sont toujours en télétravail. Cela se traduit par des bureaux qui paraissent déserts.

Les équipements de Huawei vont être retirés car la marque va être décommissionnée.

Avec un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros, Orange Roumanie est le premier fournisseur de téléphone mobile du pays. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministre de l’Éducation

Afin de mettre en valeur les excellents résultats de l’enseignement français et du français en Roumanie, à la faveur de ma venue, Laurence Auer, ambassadrice de France, a organisé un diner à la Résidence sur le thème de la coopération éducative, avec Sorin Cîmpeanu, ministre de l’Éducation, Radu Szekely, secrétaire d’état à l’Égalité des chances pour le ministère de l’Éducation et conseiller du ministre, Julien Chiappone-Lucchesi, COCAC et directeur de l’IF, Michaël Koriche, attaché de coopération éducative, Christophe Carton, expert technique international.

Nous avons évoqué les enjeux permettant de développer le lycée Anna de Noailles, la volonté de l’EFIB de poursuivre sa croissance, les 3 crèches/écoles maternelles (Le Carrousel, la Petite Maternelle et la Maison Bleue), et l’école Michelin/MLF à Zalau.

Président de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AFU) depuis 2017, le ministre a apprécié les résultats présentés par Michaël Koriche en matière de développement de la francophonie dans son pays.

Les deux membres du gouvernement roumain sont parfaitement francophones. Leur expertise et leur complicité ont permis des échanges très enrichissants. Ils sont d’ardents promoteurs de l’apprentissage des langues.

Sorin Cîmpeanu souhaite valoriser et relancer les filières d’apprentissage en Roumanie. C’est un point commun avec la France. +d’images

Sénat

J’ai eu le plaisir de revoir Titus Corlatean, président de la commission des Affaires étrangères et du groupe d’amitié Roumanie-France, au Sénat roumain, en présence de Laurence Auer.

Belle opportunité d’évoquer les effets positifs de la coopération militaire entre nos deux pays sous l’égide de l’Otan.

Dans le cadre du renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’Otan en réponse à la situation en Ukraine, l’armée française a déployé ses troupes sur le flanc Est de l’Europe.

En Roumanie, la mission Aigle se compose de 500 soldats français déployés depuis le 28 février 2022.

J’ai loué auprès du président Corlatean l’action de Luca Niculescu, ambassadeur de Roumanie en France, qui contribue à créer une solide relation entre nos deux pays. +d’images

Conférence Aspen “Sécurité européenne”

– 4th edition of theAtlantic – Black Sea Security Forum 2022

L’Institut Aspen de Roumanie en partenariat avec les ministères des Affaires étrangères et de la Défense de Roumanie et l’ambassade de France en Roumanie ont organisé le 4ème Forum de la sécurité dans la mer noire.

J’ai été invité à une table ronde pour examiner les divers scénarios de sortie de guerre, tout comme l’avenir des relations entre la Russie et l’Occident et les implications pour la sécurité transatlantique.

“Les peuples ne perdent la vie que lorsqu’ils perdent la mémoire” d’après le Maréchal Foch. Nous sommes en 1938. Nous devons anticiper l’escalade. Difficile de me projeter dans un scénario de paix alors que tous les signaux et l’histoire laissent plutôt penser à la nécessité de se préparer à une escalade du conflit.  Mon discours pour la table ronde : “What will peace look like?” (8 juillet 2022)

Laurence Auer, ambassadrice de France en Roumanie est intervenue en ouverture de ce forum, saluant notre remarquable travail de partenariat avec les autorités roumaines.

Au regard de l’invasion russe, l’ambassadrice a considéré que l’UE avait définitivement perdu “une certaine naïveté, en particulier sur les questions de sécurité”. En imposant des sanctions dans tous les secteurs, à tous les individus, “the French presidency did the job”, estime Laurence Auer. Elle a également rappelé l’enjeu énergique en matière de sécurité, puisque l’UE a décidé de réduire de 2/3 sa dépendance vis-à-vis de la Russie d’ici la fin de l’année et totalement dans cinq ans. +d’images

Humanitaire

Centres d’accueil pour les déplacés d’Ukraine

La Roumanie est le second pays de transit des déplacés d’Ukraine après la Pologne.

Visite des centres d’accueil pour les déplacés d’Ukraine, à RomExpo, en compagnie de Laurence Auer avec Fortuné Pellicano, maire adjoint de Brest et président du groupe d’amitié France-Roumanie de l’AFCCRE.

D’après le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations Unies, sur les 5,5 millions de réfugiés venus d’Ukraine, 1,2 millions sont entrés en Roumanie.

86.200 réfugiés sont restés en Roumanie, dont un peu plus de la moitié (42 700) ont demandé un permis de protection temporaire (au 26/6/22). Les deux tiers des demandes de protections émanent de femmes.

Accueil, enregistrement, soins, fourniture d’aides financières, vêtements, nourriture, un élan de solidarité a parcouru la nation roumaine. Les initiatives se sont multipliées.

Avec le HCE en tête de file, environ 200 ONG sont impliquées dans la réponse humanitaire. Parmi elles, 15 ONG françaises soutenues par Laurence Auer, très engagée, et l’ambassade : ACTED, ACF, Vision du Monde, Croix Rouge Française, Secours Populaire, Care France, Groupe SOS, Médecins du Monde, Action Santé Femmes…

J’ai discuté avec deux jeunes membres de cette dernière association. L’une est gynécologue et l’autre sage-femme. Leur mission est d’assurer le suivi obstétrical des Ukrainiennes déplacées, en assurant les soins gynécologiques les plus courants. Dans un espace aménagé spécialement pour la mission, ASF reçoit les femmes qui en ont besoin et peut aussi assurer les soins aux nouveaux nés.

Prévenir les violences faites aux femmes, afin d’éviter qu’au traumatisme de la guerre s’ajoute celui d’une agression physique ou sexuelle. ASF coordonne sur place une action de sensibilisation à destination des femmes réfugiées, mais aussi des ONG, des autorités locales et médicales.

Un mécanisme de lutte contre la traite des êtres humains et de protection des enfants a été mis en place avec le soutien de l’UNICEF. Près de 500 mineurs non accompagnés ont été placés dans le système de protection de l’enfance roumain. +d’images

Enseignement

Lycée Anna de Noailles

Venu pour célébrer les 100 ans du lycée Anna de Noailles, je n’avais pu participer à l’événement du fait des restrictions liées à l’apparition du Covid, début mars 2020.

Accueilli par Geneviève Drouot, proviseure, et Karine Eminet-Giraud, directrice du primaire, en présence de Michael Koriche, attaché de coopération éducative, j’ai retrouvé ce lycée que j’avais visité pour la première fois en 2015 (compte-rendu).

Les résultats au baccalauréat affichent 100% d’admis, dont 73% de mentions B et TB. La moitié des bacheliers environ, quelle que soit leur nationalité, se dirige vers l’enseignement supérieur français. 10% restent en Roumanie.

Le lycée, conventionné avec l’AEFE, accueille aujourd’hui 1074 élèves, de la maternelle jusqu’à la terminale, soit le même nombre qu’il y a 7 ans (1 100). Avec 1100 élèves attendus à la rentrée, la Fondation Anna de Noailles (association de parents d’élèves) qui gère l’établissement, indique que le seuil de capacité est atteint.

Les classes les plus chargées sont à 25 élèves, mais la qualité d’enseignement recherchée et le confort de travail réclamé par les enseignants, ne permet d’élever le nombre d’élèves.

Pour grandir, l’enjeu serait de récupérer le terrain voisin appartenant à l’école de police. Un espace parking et de nouveaux locaux à usage pédagogique pourraient alors être créés.

Le campus du lycée date de 2013. Le crédit bancaire garanti par l’état français au travers de l’ANEFE court jusqu’en 2028. Les finances sont saines et la demande est là.

J’ai été impressionné par le service de cantine qui a été changé récemment. Le prestataire semble donner entière satisfaction. Preuve que même si le lycée est actuellement entravé dans son développement, par manque d’espace, il ne renonce pas à améliorer ses infrastructures.

Des actions en faveur des élèves ukrainiens ont été lancées et se sont notamment traduites par l’accueil de 25 enfants entre 4 et 16 ans. +d’images

EFIB

EFIB : École française internationale du bonheur

L’ouverture de cette école du groupe Odyssey constituait mon objectif prioritaire pour la Roumanie. J’étais venu pour les 100 jours de l’établissement en mars 2020, quelques jours avant le début de la pandémie (compte-rendu).

Très heureux d’avoir retrouvé Corina Stanila, directrice exécutive de l’EFI Bucarest et toute l’équipe éducative pour la dernière journée de leur 3ème année scolaire.

Je suis venu dès 8 heures du matin, assister à l’arrivée des élèves et me suis réjouis d’apprendre que 111 élèves sont déjà inscrits pour la prochaine rentrée de septembre. Opportunité d’échanger avec les parents qui témoignent du bonheur de voir leurs enfants se lever le matin, impatients d’aller à l’école.

La capacité de 150 places pour des classes qui vont actuellement de la maternelle au CM1 (CM2 à la rentrée 2022) devrait être atteinte pour la rentrée de septembre 2023.

Les parents souhaitent que l’EFIB poursuive sa croissance avec la création du collège pour que leurs enfants grandissent avec l’EFIB. On les comprend. +d’images

Sénat – Ambassadeur de Roumanie en France

Le groupe d’amitié France-Roumanie, présidé par Bernard Fournier, a accueilli Luca Niculescu, ambassadeur de Roumanie en France, le 24 février dernier, jour de l’invasion russe de l’Ukraine.

L’ambassadeur a salué le soutien apporté par la France dans la procédure d’adhésion à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dont la première phase des discussions a été lancée le 25 janvier dernier.

A la demande de Benoit Mayrand, conseiller des Français de Roumanie, j’ai remercié les autorités roumaines pour la qualité de la prise en charge vaccinale des Français habitant en Roumanie. Par ailleurs, j’ai appelé à une coopération approfondie entre les services d’état civil de Roumanie et les caisses de prévoyance et de retraite françaises, sur le modèle du partenariat avec l’Allemagne et la Belgique, afin de fluidifier et automatiser les échanges d’informations entre les deux pays.

Concernant la crise ukrainienne, Luca Niculescu a indiqué que son pays s’attendait à un afflux de réfugiés en provenance d’Ukraine, et préparait des structures d’accueil le long de la frontière. Le gouvernement roumain est par ailleurs sensible à l’intention annoncée de la France de contribuer à la présence avancée de l’OTAN et d’envoyer plusieurs centaines de militaires en Roumanie.

En circonscription en Roumanie – Bucarest (9-10 mars 2020)

À l’occasion de mon 5ème déplacement dans la capitale roumaine, j’ai été accueilli et accompagné par Benoît Mayrand, conseiller consulaire, à l’image avec Jean Pierre Vigroux, deux entrepreneurs français à Bucarest.

Ce déplacement s’est déroulé tandis que la Roumanie enregistrait ses premiers malades du covid-19. Ce contexte particulier et inquiétant a provoqué l’annulation des festivités du centenaire du lycée français Anna de Noailles.

Si je n’ai pas pu assister aux 100 ans du lycée Anna de Noailles, j’aurais participé aux 100 jours de l’EFIB ! J’ai ainsi pu découvrir cette superbe école, dont j’ai activement soutenu le projet d’origine, puis la réalisation depuis bientôt deux ans.

Enseignement français

École française internationale de Bucarest (EFIB)

L’ouverture de l’EFIB constituait mon objectif prioritaire pour la Roumanie.

Jonathan Derai, président de l’EFI Bucarest et DG d’Odyssey, Corina Stanila, directrice exécutive de l’EFI Bucarest et Frédéric Baujon, chef d’établissement (et professeur en petite section) m’ont accueilli dans la nouvelle École française internationale de Bucarest qui a ouvert ses portes en septembre dernier.

Accompagné par Benoît Mayrand, conseiller consulaire, nous avons visité cette école située en plein centre de Bucarest, à quelques dizaines de mètres de l’ambassade, en présence de Michel Monsauret, attaché de Coopération éducative.

Félicitations au groupe Odyssey pour cette réussite et à tous ceux qui lui permettent d’exister au quotidien (management, équipe éducative et parents) pour le plus grand bonheur des 21 premiers enfants qui fréquentent l’établissement ! + d’images

Plan École

En marge de l’annulation de la cérémonie du centenaire du lycée français Anna de Noailles, par précaution sanitaire, notre ambassadrice Michèle Ramis a réuni le comité de pilotage du plan École Roumanie sous sa présidence.

Ce comité réunissait les trois conseillers consulaires : Dana Grua Dufaut, Christian Le Maître et Benoît Mayrand ; le consul général, Mehmet Meydan ; les représentants de la communauté éducative, dont Virginie Vatin, présidente du comité de gestion du lycée Anna de Noailles (1 120 élèves), Carole Soulagnes, proviseur ; Jonathan Derai, président de l’EFI Bucarest et directeur général d’Odyssey ; Michel Monsauret, attaché de Coopération éducative ; Bruno Leroy, président des CCEF pour la Roumanie, car les entreprises françaises sont devenues des partenaires indispensables des lycées français de l’étranger.

Ce fut l’opportunité de faire le point sur les progrès de la présence française depuis le lancement du plan École auquel j’avais participé, il y a deux ans (compte-rendu).

Réception

Notre ambassadrice a ensuite organisé une réception réunissant représentants de la communauté française, ainsi que des chefs d’établissements bilingues (français-roumain).

Lors de mon discours devant la communauté éducative, j’ai salué l’initiative prise en Roumanie par Michèle Ramis, ambassadrice, de lancer et d’animer ce plan École, avec le soutien de Michel Monsauret, initiateur de plan École de Londres en 2008 avec le succès qu’on lui connaît.

Grâce à la mise en œuvre d’un tel plan, les actions de coopération se développent sur le sol roumain avec de nouveaux partenaires tels que l’École française internationale de Bucarest (EFIB), chère à mon cœur, et en concertation avec ce que nous appelons les « petites écoles » (3 écoles maternelles).

J’ai salué à cet égard les directeurs et directrices de ces établissements et les ai assurés de mon soutien pour contribuer au développement harmonieux de leurs projets.

Cette démarche observée en Roumanie depuis quelques années est exemplaire à plusieurs égards. Alliances françaises, établissements détenteurs du label FrancEducation, établissements à programme français, organisations internationales et associations, tous se montrent unis et solidaires dans la promotion des valeurs de la francophonie.

Il faut ajouter la contribution des entreprises françaises tout aussi exemplaire.

Les marathons de la chambre de commerce et d’industrie française en Roumanie et les actions de soutien aux lycées bilingues initiées par les conseillers du commerce extérieur de la France sont autant de projets innovants qui contribuent très efficacement à l’atteinte des objectifs du Président de la République en faveur d’une large extension de l’enseignement français à l’étranger. + d’images

Entrepreneuriat

CCI française en Roumanie (CCIFER)

Confronté à l’annulation de la cérémonie du centenaire du lycée Anna de Noailles, je remercie Dana Grua Dufaut, conseillère consulaire pour la Roumanie et administrateur de la CCIFER, d’avoir facilité ma visite à la Chambre dans des délais aussi courts.

Accueilli par Adriana Record, directrice de la CCIFER, en compagnie des administrateurs Dana Grua Dufaut et Serge Gonvers, en présence de Benoît Mayrand, j’ai retrouvé une chambre, cinq ans après mon précédent passage, qui avait doublé le nombre de ses membres dans l’intervalle (300 à 600).

Adriana m’a fait un point précis et concis sur la situation politique du pays, puis exposé le contexte économique franco-roumain et les projets de la CCIFER pour faire connaitre les opportunités du marché roumain aux entreprises françaises.

2850 entreprises à capitaux français ont déjà trouvé dans ce pays un relais de croissance ou de compétitivité. Elles contribuent à l’orientation développement durable de l’économie et de la société roumaines.

Félicitations aux administrateurs et à l’équipe de direction de la Chambre qui animent notre relation économique bilatérale et contribuent à offrir des débouchés pour nos entrepreneurs. + d’images

Culture française

Institut Français

Visite de l’Institut français à Bucarest qui constitue le siège en Roumanie puisqu’on dénombre trois annexes à Cluj, Iași et Timișoara.

Reçu par Michel Monsauret, attaché de Coopération éducative, j’ai découvert ce remarquable lieu équipé d’une salle de cinéma flambant neuve, en compagnie de Benoît Mayrand..

La présence et l’influence de la culture française sur le territoire roumain remontent au XVIIIe siècle.

Ce centre culturel français (CCF) est un lieu chargé d’histoire. En 1970, le CCF fut le premier centre culturel étranger de Roumanie à rouvrir ses portes sous le régime de Ceausescu.

A l’époque, le matériel de projection était camouflé dans deux marches d’escalier. Pour l’anecdote, le seul magazine français autorisé à la vente sous le régime communiste était Pif gadget ! Cette revue fait donc partie du patrimoine culturel de toute une génération de Roumains !

2200 adhérents fréquentent actuellement la médiathèque.

La Roumanie recense 111 filières universitaires en langue française qui attirent de plus en plus d’étudiants français.

Merci à tous ceux qui nourrissent cette relation bilatérale si dense et si riche. + d’images

Déplacement en Roumanie – Bucarest & Cluj-Napoca (23 au 25 sept. 2015)

La première année de mon mandat de sénateur s’est ponctuée par un déplacement en Roumanie. Le conseiller consulaire UDI, Benoit Mayrand, m’a accompagné tout au long d’un parcours passionnant. Celui-ci a débuté devant le match de coupe du monde de rugby France-Roumanie (!), au milieu de la communauté française, et il s’est conclu à Cluj, capitale européenne 2015 de la jeunesse française, à la rencontre de jeunes français venus étudier la médecine.

Communauté française

UDI MatchFrance-Roumanie de rugby !
Au restaurant “Ici et Là” de Bucarest, Benoit Mayrand a organisé une soirée conviviale avec la communauté française de Roumanie, en soutien aux Bleus qui affrontaient l’équipe de Roumanie, lors de la coupe du monde de Rugby. Des Français entrepreneurs qui m’ont dressé un portrait élogieux de la Roumanie très différent des clichés colportés malheureusement parfois en France.

 
 

Enseignement

L1 WP_20150924_10_30_00_ProLycée français Anna de Noailles

Les locaux du lycée français de Bucarest sont flambant neufs et accueillent 1100 élèves. Depuis 2005, leur nombre a cru de 135%.

On relève 100% de réussite au bac ! Comment faire mieux ? Pas étonnant que 28% des élèves s’orientent ensuite vers une classe préparatoire aux grandes écoles.

Autre sujet de fierté : 9 juillet dernier, une élève roumaine de terminale L a décroché le 1er Prix au concours général de philosophie.

L2 WP_20150924_12_24_36_Pro(Photo) Je suis entouré de la proviseure Carole Soulagne et Gilles Antoine, président de la Fondation du lycée réunissant les parents d’élèves, et deux membres de l’équipe de direction.

Félicitations à la Fondation du lycée et aux équipes administratives et pédagogiques de l’établissement. En très peu de temps, tous ces acteurs sont parvenus à un résultat qui fait honneur à notre système d’enseignement français à l’étranger.

Fête de la gastronomie

G1 Gastro WP_20150924_13_02_35_ProTrois jours durant, François Saint-Paul, ambassadeur de France en Roumanie, a brillamment soutenu la fête de la gastronomie, grand rendez-vous annuel de la Chambre de commerce française en Roumanie, destiné à rapprocher les cuisines française et roumaine.

 

 

 

 

G4 Gastro WP_20150923_22_14_02_Pro

Le soir de mon arrivée, l’ambassadeur avait organisé un dîner à la Résidence en l’honneur de Simone Zanoni, chef étoilé du Trianon Palace, venu de Versailles à Bucarest pour l’occasion.
 
 
 
 
 
G3 GastroC DSC_8372Le lendemain midi, François Saint-Paul a animé la conférence de presse et accueilli de nombreux visiteurs à la Résidence pour leur faire découvrir des recettes roumaines, revisitées à la française. Une expérience culinaire unanimement appréciée.
 
 
 
 
 
 
Gastro WP_20150924_21_53_46_ProLe soir même, Simone Zanoni (sur la photo) officiait dans les cuisines du Hilton pour nous offrir un menu sublime mettant en valeur des produits d’exception issus de nos terroirs. Un moment assurément inoubliable, tant pour les convives que pour les équipes des cuisines du Hilton !
 
 
 

Relations commerciales

CH1 CCI WP_20150924_19_03_44_ProChambre de commerce française en Roumanie

La CCIFER compte 500 entreprises adhérentes qui pèsent ensemble 15% du PIB roumain et fournissent 150.000 emplois !

Si on trouve en Roumanie presque tout le CAC 40, il ne faut pas oublier tout un lot de start-up françaises qui présentent des réussites spectaculaires.

La France est le 4ème partenaire commercial et le 5ème investisseur de la Roumanie.

(g. à d.) Dana Gruia Dufaut, conseillère consulaire et administratrice de la chambre ; Olivier Cadic ; Eric Faidy, président de CCIFER et directeur Michelin Europe et Adriana Record, directrice exécutive de la CCIFER.

CH2 CCI WP_20150924_19_07_05_ProA souligner que la Chambre a rédigé un livre blanc “Compétitivité” sur la base des propositions de ses membres. L’ouvrage vise à renforcer les atouts de la Roumanie et lui permettre de développer de nouveaux avantages comparatifs, afin de gagner une place privilégiée dans l’économie mondiale. L’initiative a rencontré un fort succès médiatique.

Eric Faidy, président de la Chambre, insiste sur l’environnement francophile du pays, très propice au développement des affaires.

Entrepreneuriat

Maz 1 Maz WP_20150924_19_23_33_ProParmi les réussites françaises en Roumanie, on cite Mazars, le cabinet d’audit et de conseil devenu une référence internationale. J’ai participé à leur réception célébrant le 20eme anniversaire de leur présence en Roumanie.

 

 

 

Réunion consulaire

Réunion consulaire 12030483_10153759514613816_7893099841212455265_oRéunion consulaire autour de l’ambassadeur pour discuter des priorités concernant les Français de Roumanie. Tous m’ont invité à les aider à promouvoir un pays qui offre d’excellentes perspectives économiques et un cadre de vie très attractif.

(g. à d.) Dana Gruia Dufaut, conseiller consulaire ; Olivier Cadic ; François Saint-Paul, ambassadeur ; Christian Le Maître, conseiller consulaire ; Benoit Mayrand, conseiller consulaire

Culture française

Institut 12003911_10153760101058816_6700402542439305101_nL’Institut Français de Bucarest est l’un des établissements culturels les plus importants de la capitale roumaine. Il offre une programmation riche et variée pour un public roumain très francophile et renvoie une fort belle image de la France.

Symbole d’ouverture sur l’extérieur, l’Institut a été le dernier établissement culturel à fermer après l’arrivée au pouvoir des communistes, et le premier à ouvrir, dès 1970, à la faveur d’une période de détente politique.

 

Institut_RoumanieL’Institut français de Bucarest dispose d’une médiathèque (bibliothèque pour adultes, bibliothèque pour enfants et une sono-videothèque) qui possède quelque 35.000 documents.

Il abrite également une salle de cinéma de 240 places qui permet d’offrir un programme quotidien de films. Il propose chaque semaine des conférences sur divers sujets

L’espace réservé aux cours de langue accueille, chaque année, près de 2 500 apprenants.

Institut 11145188_10153760101253816_4516753615593680816_nEn compagnie de Christophe Pomez, directeur de l’Institut et Christophe Gigaudaut, conseiller de coopération et d’action culturelle.

 

 

 

 

Coopération judiciaire

Charlotte Broissand CoopeLe Ministère des Affaires étrangères et du développement international mène une politique de coopération régionale pour la protection et la promotion des droits de l’enfant en Roumanie, en Bulgarie et en République de Moldavie. Charlotte Broissand, attachée de coopération régionale « Droits de l’enfant » à l’ambassade m’a présenté les deux objectifs principaux de sa mission: Améliorer les conditions de l’audition et la prise en charge des mineurs victimes ou témoins d’infractions ; Développer la prise en charge socio-éducative des mineurs délinquants.

 

UDI

UDI 10730939_10208026217356997_6775357170889591667_nLancement UDI Roumanie

Rencontres et discussions très intéressantes lors du lancement officiel l’UDI-Roumanie. Benoit Mayrand a été nommé cet été délégué UDI pour la circonscription consulaire de Bucarest qui regroupe la Roumanie et la Moldavie.

Sur la photo, nous reconnaitrons Christian Le Maître, Valentin Menini-Nastasel, Olivier Cadic, Jean Pierre Vigroux, Pierre Guerin, Jean-Michel Invernizzi, Oana Miu et Fred de La Taille.

Cluj – Enseignement Supérieur

C1 Clujlab1Visite de l’université de médecine de Cluj-Napoca

L’Europe offre de nouvelles perspectives aux étudiants : ils sont désormais libres de pouvoir étudier là où ils le souhaitent. 1 100 étudiants français sont inscrits à Cluj pour devenir médecin, dentiste, pharmacien ou encore vétérinaire.

Certains bénéficient même de bourses de la part de Conseils généraux en France. En contrepartie, ils prennent l’engagement d’exercer pendant cinq ans dans le département qui participe à leur frais d’études.

C2 ClujfacEchanges avec les étudiants français de Cluj – Napoca

J’ai discuté avec nos étudiants au sujet de leur nouvelle situation de Français expatriés, en compagnie de Benoît Mayrand, conseiller consulaire de Roumanie.

Mon intervention avait été préparée grâce aux conseils de Benoît Bavouset, directeur de l’Institut Français à Cluj-Napoca (IFC) et Alexis Grand, consul général de France en Roumanie.

C3 Clujfac3Séminaire d’intégration des étudiants français

Les Français et francophones inscrits dans les filières médicales de l’Université de médecine et pharmacie (UMF) et à l’Université de médecine vétérinaire (USAMV) ont eu droit à un séminaire d’intégration organisé à Cluj, du 21 au 26 septembre, par l’Institut français de Roumanie – filiale de Cluj, l’ambassade de France en Roumanie et la Corporation des Étudiants en médecine de Cluj.

Un événement réalisé en partenariat avec l’UMF, l’USAMV, la mairie de Cluj et le Club francophone d’affaires de Cluj.

C4 Clujfac5Un remarquable guide de l’étudiant à Cluj

Tout a été mis en œuvre au cours du séminaire d’intégration, où j’ai aussi rencontré des parents d’élèves, afin d’informer, rassurer et motiver les participants.

Toutes mes félicitations à François Saint-Paul, notre ambassadeur à Bucarest, et à tous ceux qui se sont investis pour créer et animer ce séminaire particulièrement réussi.