De nombreuses personnes m’ont contacté suite à un courriel circulé aux Français du Royaume-Uni, ce lundi 11 juin 2012, par la candidate UMP. Elle indique ma participation à sa réunion publique prévue le mercredi 13 juin à l’Institut Français.
Cette déclaration est mensongère. La candidate UMP n’est jamais entrée en relation avec moi depuis le soir du premier tour. Elle ne m’a pas convié à cette réunion publique.
J’ai déclaré aux électeurs que je voterai UMP car il me paraissait de mon devoir d’empêcher l’arrivée d’une majorité socialiste au parlement. Cette décision personnelle fait abstraction de toutes autres considérations.
La candidate UMP utilise désormais mon nom dans différents courriels à la communauté en laissant croire que j’adhère à son programme. Je souhaite apporter ici le démenti le plus ferme et le plus catégorique à cette assertion.
J’émets d’ailleurs les plus grandes réserves sur son « projet ».
On décèle par exemple aisément en matière de santé et de retraite, une assimilation imparfaite des problématiques par la candidate liée à une méconnaissance des dispositifs existants ou des contraintes du droit communautaire.
En matière d’enseignement, je ne saurais être associé à sa mise en cause de l’AEFE, à son instrumentalisation de la cause des parents d’élèves, à la défense de la mesure de prise en charge ou encore sa proposition d’internat d’excellence rejetée deux fois unanimement par le plan Ecole.
De telles propositions sans la moindre référence au travail déjà accompli ne peuvent que nuire à l’unité indispensable de notre communauté sur ces questions.
Je suis en outre en total désaccord avec sa déclaration de la semaine dernière indiquant que la France avait besoin d’une Mme Thatcher. Cette orientation me paraît incompatible avec son désir affiché de rassembler la droite et le centre.
Si la candidate UMP souhaite mentionner mon nom dans sa campagne, je l’invite à m’en demander l’autorisation au préalable.
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