Ce n’est pas nouveau : la République islamique d’Iran pratique la justice de l’otage depuis son avènement. Des citoyens de diverses nationalités sont régulièrement arrêtés sous des prétextes fallacieux, en général des accusations d’espionnage. Dès lors, ils servent de monnaie d’échange auprès des états européens, contre certaines contreparties ou assouplissements, au point que le Quai d’Orsay parle d’otages d’État.
Notre commission des Affaires étrangères et de la Défense, présidée par Cédric Perrin, a porté son attention sur leur situation, le 5 mars dernier.
Les sénateurs présents ont tous salué le courage et la dignité des personnes que nous avons auditionnées, les assurant de leur solidarité, à savoir :
. Noémie Kohler, sœur de Cécile Kohler, détenue en Iran depuis le 7 mai 2022.
. Thérèse et Alain Grondeau, parents d’Olivier Grondeau, arrêté en Iran en octobre 2022.
. Louis Arnaud, ex-otage libéré en juin 2024, après une détention de près de deux ans.
J’ai interrogé en particulier Louis Arnaud, otage libéré qui incarne donc l’espoir. Je lui ai demandé s’il avait ressenti une évolution vers la fin de sa détention lui laissait espérer ou comprendre que sa libération approchait.
J’ai tenu également à rappeler que notre ministère des Affaires étrangères déconseillait strictement à nos compatriotes de se rendre en Iran.
Voir l’intégralité de l’audition sur le site du Sénat.
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