Rencontre au Sénat, ce 12 octobre, avec Maxence Duault, président de la CCI France-Liban et directeur général de l’ESA Business School.
Nous avons évidemment évoqué le contexte politique à trois semaines de la présidentielle libanaise, avec l’espoir de sortir enfin de la “vétocratie” dit M. Duault, persuadé que l’immobilisme n’est plus tenable et que des réformes vont advenir dans les prochains mois.
Le Président de la CCI pense qu’il faut aller à la rencontre des entreprises et de la jeunesse, afin de constater qu’il existe “un autre Liban” et “prêt à rebondir”.
Justement, Maxence Duault a pour métier de former les leaders du Liban de demain, grâce aux programmes de formation sur-mesure de l’ESA.
Je me suis rendu quatre fois à Beyrouth durant mon mandat.
En février 2015, j’avais visité cette école qui est née il y a 25 ans d’un accord intergouvernemental franco-libanais. L’ESA ne veut pas vivre en vase clos dans son superbe campus boisé de 35.000m2 au cœur de Beyrouth, affirmant clairement sa volonté d’influencer la société et de contribuer au redressement du Pays du Cèdre.
Sa direction se flatte de disposer d’un réseau de 4500 diplômés à travers le monde qui font preuve d’un fort attachement à leur école.
Présent à l’entretien, Grégoire Catry, directeur délégué au développement de l’ESA, a rappelé l’implication de l’école dans la formation continue et ses relations étroites avec les entreprises du Liban et de la région.
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