Dans quelques semaines, François Wu, ambassadeur de Taïwan en France, aura terminé sa mission en France.

Avant son retour à Taïwan pour occuper le poste de vice-ministre des Affaires étrangères de Taïwan, j’ai souhaité le recevoir au Sénat pour lui exprimer toute ma reconnaissance, tant son action a été considérable.

À son arrivée en France, le groupe d’amitié sénatorial France-Taiwan, intitulé “groupe d’études et de contact”, ne comptait qu’une vingtaine de membres. Ce nombre a triplé pour atteindre désormais 63 membres et dépasse largement le groupe de la République populaire de Chine (44).

La démocratie taïwanaise résiste avec ténacité aux menaces du régime de Pékin qui cherche à l’envahir, à l’image du village d’Astérix encerclé par les Romains. Et le Sénat français, attaché à la défense des libertés publiques, a apporté son soutien en se rendant chaque année sur l’île qui promeut la démocratie.

Taïwan est indispensable à l’industrie mondiale grâce à ses capacités de production en microprocesseur.

Taïwan pourrait également devenir la capitale mondiale de l’IA.

Nvidia, géant des semi-conducteurs et de l’IA s’affichait sur tous les stands d’Eurosatory. L’entreprise Nvidia vient de se hisser au troisième rang des plus grosses capitalisations mondiales. Seuls Microsoft et Apple le devancent. Pour combien de temps ?

Les efforts conjugués de l’ambassadeur François Wu et des sénateurs ont eu pour effet de contribuer à développer les échanges bilatéraux.

François Wu a été reçu à l’Élysée le mois dernier pour assister à la remise de la Légion d’honneur à mes anciens collègues André Gattolin et Alain Richard.
Il a été autorisé à entrer avec sa voiture pour se garer dans l’enceinte du palais de l’Élysée.
Les temps changent.
Tout un symbole ! +d’images