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Arabie saoudite – Riyad (2-3 déc. 2024)- Visite d’État du Président de la République

(g.à d) Amélia Lakrafi, députée ; Majid bin Abdullah Al Qasabi, ministre du Commerce ; Olivier Cadic ; Cédric Perrin, sénateur ; Emmanuel Macron, Président de la République ; Prince Bader bin Abdullah bin Farhan Al Saud, ministre de la culture.

Prévenu de l’invitation 4 jours plus tôt alors que j’étais encore à New Delhi, et rentré la veille du déplacement en Grèce, j’ai eu l’honneur d’accompagner le Président de la République Emmanuel Macron pour sa visite d’État au Royaume d’Arabie Saoudite,  à l’invitation du Prince héritier Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al-Saoud.

Pour l’Élysée, cette visite d’État était l’occasion de “renforcer le partenariat qui unit la France et le Royaume d’Arabie saoudite. 

Elle a reflété la volonté commune des deux chefs d’État d’approfondir les coopérations dans des domaines stratégiques que sont notamment la défense et la sécurité, la transition énergétique et la connectivité, ainsi que de contribuer aux plans de développement Vision 2030 et France 2030.”

La France a été l’un des premiers pays à soutenir la candidature de Riyad pour accueillir l’exposition universelle de 2030.

Déjà présent, en qualité de président du groupe d’amitié sénatorial France-pays du Golfe, pour accompagner le président il y a 3 ans à Djeddah (voir le billet), cette visite d’État était l’occasion de renforcer le partenariat qui unit la France et le Royaume d’Arabie saoudite. 

Ainsi, le 2 décembre, j’ai retrouvé mes collègues Cédric Perrin, président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées, et Amélia Lakrafi, députée des Français établis hors de France, qui faisaient également partie de la délégation réunie au pavillon d’honneur d’Orly, aux côtés des ministres Sébastien Lecornu, ministre des Armées ; Rachida Dati, ministre de la Culture ; Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, de l’Énergie, du Climat et de la Prévention des risques ; Marc Ferracci, ministre délégué à l’Industrie.

Lors du vol, j’ai remis au Président de la République, une copie d’un courrier  à son intention, émanant des familles des victimes de l’explosion du port de Beyrouth, suite à une initiative de Nadia Chaaya, conseillère à l’AFE pour l’Asie centrale et le Moyen-Orient, et présidente du conseil consulaire de Djeddah.

Dès notre arrivée, tandis que le Président rejoignait son hôte avec les membres du gouvernement, la délégation était reçue à la Résidence, où j’ai retrouvé les conseillers des Français de l’étranger : Mira Abi Ramia et Hugues Letanche ; l’ambassadrice de France au Yemen, SEM Catherine Korm-Kammoun et de nombreuses personnalités du monde des affaires. Je remercie nos deux élus pour leur chaleureux accueil. +d’images

One Planet Sovereign Wealth Funds (OPSWF)

Première séquence en compagnie du Président de la République au One Water Summit, en marge de la COP16 sur la lutte contre la désertification.

L’initiative OPSWF est un forum qui rassemble les principaux investisseurs institutionnels mondiaux, pour promouvoir la transition écologique de l’économie.

Co-présidé par la France, le Kazakhstan, la Banque Mondiale en partenariat avec l’Arabie saoudite, le One Water Summit constitue une plateforme internationale essentielle pour échanger sur les solutions durables et innovantes en matière de gestion des ressources en eau, dans un contexte marqué par l’amplification des défis climatiques.

Engagé de longue date avec mon ami Fadi Comair, pour promouvoir l’hydro diplomatie, j’ai été très sensible au discours du président sur la question : “60 % des ressources en eau douce sont transfrontalières. Le sujet de l’eau ne peut donc pas être réglé simplement à l’échelle nationale. Il suppose, par nature, parce que, précisément, la nature et nos frontières n’épousent pas les bassins parfaitement de la coopération. L’accès, la gestion de l’eau, doit être traité comme un bien commun, et de nombreux conflits existants ou à venir seront liés à l’eau.”

Lien vers le discours du Président de la République. +d’images

Forum d’affaires France-Arabie saoudite

« Nous avons tous des énergies et nous n’avons qu’à les mettre en œuvre. » Emmanuel Macron

Point d’orgue du déplacement du Président Emmanuel Macron, sa participation au forum d’investissement – qui a réuni plus de ́ ’ ̧ .

Laurent Germain, co-président du Conseil d’entreprises France-Arabie saoudite du Medef et directeur général d’Egis, que j’avais rencontré à New Delhi, puis à Thessalonique les jours précédents, a participé aux discours de conclusion.

Il a réaffirmé l’engagement des entreprises françaises à poursuivre leurs investissements en Arabie saoudite pour accompagner les projets phares de la Vision 2030 et à contribuer à la formation du capital humain pour soutenir la saoudisation.

Emmanuel Macron, qui a fait une entrée au forum digne d’une rock star, a rappelé que la France est déjà le deuxième grand investisseur en Arabie saoudite, avec 200 compagnies ou entreprises françaises évoluant en Arabie saoudite à travers un partenariat très fort.

Le Président a invité les investisseurs saoudiens à consolider les relations de coopération existantes dans l’énergie, l’environnement, le tourisme, le sport, le soin de santé, l’agrifood, et l’exploration spatiale.

Il a dressé le portrait d’une France, partenaire unique pour le Royaume en ce qui concerne l’IA, l’intelligence artificielle. Parmi nos principaux atouts, la France est un des pays les plus décarbonés, avec 75% de son énergie qui est nucléaire.

Les accords signés à l’issue des discours ont représenté près de 20 milliards de dollars. +d’images

Diriyah

Retour à Diriyah, pour accompagner le Président de la République Emmanuel Macron dans sa visite sur le site du Palais d’At-Turaif.

J’y ai retrouvé Jerry Inzerillo, CEO de la Diriyah Gate Development Authority (DGDA), une personnalité exceptionnelle qui a reçu le « Prix Alexander Shulgin » du PDG de l’année en 2018 (lire billet de nov. 2021).

Diriyah est la zone autour du site patrimonial Al-Turaif inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 2010, l’une des premières destinations touristiques de la région pour les activités de visites historiques, culturelles, artistiques et de loisirs. +d’images

Coopération culturelle 

À l’issue de cette visite, Rachida Dati, ministre de la Culture, et son homologue le Prince Bader bin Abdullah bin Farhan Al Saud, ont signé neuf contrats de coopération culturelle.

La France apportera son expertise culturelle à l’Arabie saoudite, pour contribuer au développement de son offre en la matière. L’objectif est de favoriser l’attractivité touristique du Royaume. De son côté, l’Arabie saoudite s’est engagée à participer financièrement à la rénovation du Centre Pompidou.

Un déjeuner culturel s’est tenu ensuite sur le site en présence des directeurs généraux des commissions sectorielles du ministère de la Culture, de représentants d’institutions culturelles saoudiennes, des représentants de fonds saoudiens de la culture et des artistes saoudiens. +d’images

Bilan du déplacement présidentiel

Ultime rencontre au Ritz Carlton avec Fahad Al Ruwaily, ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite en France, et Patrick Maisonnave, ambassadeur de France, en marge des entretiens bilatéraux d’Emmanuel Macron au One Water Summit, pour faire le bilan de ce déplacement en compagnie de Cédric Perrin et Amélia Lakrafi.

La visite d’État de Macron en Arabie saoudite a renforcé l’image de la France comme un partenaire clé dans la région.

Elle a permis de positionner la France comme un allié stratégique dans le développement économique et la modernisation de l’Arabie saoudite.

Ce succès important consolide nos relations économiques, diplomatiques et stratégiques. Il permet de sceller des partenariats ambitieux tout en positionnant la France comme un acteur de premier plan dans les grands projets du Royaume. +d’images

En circonscription en Grèce – Thessalonique (30 nov-1 déc. 2024)

(g à d) : Jean-Luc Lavaud, OC, Laurence Auer, Laurent Germain

Laurence Auer, ambassadrice de France en Grèce, m’avait proposé de m’arrêter le samedi 30 novembre sur le chemin du retour de Delhi, afin de suppléer l’absence du ministre des Transports à l’inauguration du métro de Thessalonique géré par un consortium franco-italien.

Après une nuit en vol, comprenant deux transferts à Bahreïn et Istanbul, j’ai été chaleureusement accueilli par Jean-Luc Lavaud, consul général de France à Thessalonique.
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Diplomatie économique

Inauguration du métro – Egis

Le métro automatique de Thessalonique, une infrastructure d’envergure, a été inauguré le samedi 30 novembre par le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, en présence de plusieurs membres de son gouvernement et de nombreuses autorités locales.

J’ai assisté à la cérémonie d’inauguration aux côtés de l’ambassadrice de France en Grèce, Laurence Auer, et du consul général de France à Thessalonique, Jean-Luc Lavaud.

Nous avons pris la seconde rame, à la faveur de l’ouverture au public, en compagnie de Laurent Germain, directeur général d’EGIS.

La France joue un rôle actif dans ce projet, étant donné que la société Thema, responsable de la gestion du métro, est le fruit d’un partenariat entre l’entreprise française Egis et l’italienne ATM.

Ouvrage public le plus moderne de Grèce, le métro relie à présent l’est et l’ouest de la ville de Thessalonique en 18 minutes. Longue de 10 km et desservant 13 stations, la ligne devient la principale plaque tournante des déplacements à l’intérieur de la deuxième ville grecque en termes de population.

Il s’agit non seulement d’une infrastructure stratégique pour les citoyens et les touristes, mais aussi d’un lieu culturel majeur. +d’images

Chambre de commerce France-Grèce

Dans le prolongement de l’inauguration du métro de Thessalonique, Maria Vosiki, vice-présidente de la CCI France Grèce a organisé une chaleureuse réception dans son annexe de Thessalonique, située dans les locaux du cabinet d’avocats (Law Firm).

La Chambre de commerce et d’industrie France Grèce, fondée à Athènes, en 1885, est un réseau d’entreprises et d’entrepreneurs français et grecs actif depuis 140 ans.

Très heureux d’avoir pu célébrer cet événement autour de Laurent Germain, DG d’Egis, et de toute son équipe.

À cette occasion, j’ai eu un entretien avec Guy Brochard, conseiller des Français de l’étranger, où nous avons évoqué la question des affaires sociales, en présence de l’ambassadrice de France Laurence Auer et le consul français à Thessalonique, Jean-Luc Lavaud. +d’images

Communauté française

Consulat

Dès mon arrivée, une rencontre était organisée par le consul général, autour d’un café avec des représentants de la communauté française et des parents d’élèves, en présence de Laurence Auer.

Le site de l’Institut français abrite également l’école française et le consulat qui administre la communauté de 1500 compatriotes établis dans le nord de la Grèce.

Depuis le lancement de France consulaire, on constate 70% d’appels en moins. Seuls les appels en grec leur parviennent directement.

Créée en 1906, l’école française de Thessalonique est le premier établissement ouvert par la Mission laïque française (Mlf) dans le monde. Unique établissement français d’enseignement en Grèce du Nord, implantée en centre-ville, l’école française de Thessalonique (EFT) propose un enseignement direct de la TPS au CM2 et une poursuite d’étude en CNED règlementé de la 6e à la terminale. Dirigée par Alain Hardy, l’EFT est homologuée de la PS au CM2, et compte 90 élèves inscrits (2024), dont 80% inscrits en maternelle et primaire.

L’équipe enseignante stable et expérimentée et les parents attachés à l’enseignement français constituent les meilleurs ambassadeurs et atouts pour assurer la pérennité de cet établissement.

Merci aux participants d’avoir pris sur leur samedi matin pour cet échange : Françoise Avgeris (ADFE) ; Valérie Benoit (Agent consulaire), Alain Hardy (directeur école française) ; Caroline Fullenwarth (secrétaire générale de l’Institut français) et les parents d’élèves. +d’images

Devoir de mémoire

Cimetière militaire de Zeïtenlick

Dépôt de gerbe au cimetière militaire de Zeïtenlick en compagnie de l’ambassadrice Laurence Auer et du consul général de France à Thessalonique, Jean-Luc Lavaud.

Nous avons rendu hommage aux soldats français tombés sur le front d’Orient pendant la Première Guerre mondiale.

Au total, 8310 Français, 8000 Serbes, 500 Russes, 1750 Britanniques et 3500 Italiens reposent dans cette nécropole interalliée.

La liste des soldats français inhumés dans la nécropole militaire de Zeïtenlick figure sur le site internet du consulat général de France à Thessalonique. Les familles des défunts peuvent ainsi rechercher les traces de leurs ancêtres et, le cas échéant, venir se recueillir sur leur tombe.

Thessalonique, la “Jérusalem des Balkans” était un port important de l’Empire Ottoman, dans lequel 300 000 soldats français ont débarqué entre 1915 et 1918 pour combattre sur le front d’orient. Plus de 50 000 y sont morts pour la France.

Nous avons visité ensuite le musée du cimetière militaire français de Zeïtenlick, créé à l’initiative de notre consulat.

Ce musée est interactif grâce à l’utilisation de QR codes donnant accès à des vidéos. Dans ce lieu de mémoire et de recueillement, un formidable travail a été réalisé pour rendre hommage aux sacrifices consentis par nos soldats.

Toutes les générations qui viennent découvrir ce musée prennent la mesure de l’engagement de ces hommes qui reposent dans ce cimetière.

Nous ne les oublierons jamais ! +d’images

En circonscription en Inde – New-Delhi (27-29 nov. 2024)

Retour à Delhi en compagnie de Sophie Primas, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger.

Je remercie la ministre de m’avoir associé à son agenda pour cette première journée.

Ce second déplacement à New Delhi était destiné à me permettre d’assister au forum APAC (Asie Pacifique) des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), organisé en partenariat la Chambre de commerce et d’industrie indo-française (IFCCI).

Félicitations au comité de pilotage de cet événement très réussi, co-présidé par Pierre-Arnaud Cassin, président comité Inde ; Michel Beaugier, Singapour, et Vivien Massot, Inde.

Toute ma reconnaissance envers l’ambassadeur Thierry Mathou et toute l’équipe de l’ambassade pour l’organisation de ce déplacement.

Très heureux d’avoir retrouvé Laurent Triponey (à l’image), conseiller politique à l’ambassade qui m’a accompagné sur chacune des séquences.

Diplomatie économique

Forum franco-indien des CEO

Première séquence, la restitution du CEO Forum France-Inde, co-présidé par Paul Hermelin (MEDEF international) et Hari Bhartia (Confédération of Indian Industriy), en présence du ministre indien du Commerce et de l’Industrie, Piyush Goyal.

La délégation MEDEF International (MEDEFI) à Delhi, était composée d’une vingtaine de représentants d’entreprises françaises, dont Laurent Germain, DG Egis.

Dans son discours d’ouverture, la ministre a rappelé que la France compte parmi les premiers investisseurs étrangers en Inde. Elle a lancé un appel aux investisseurs indiens à investir en France, une terre d’opportunités au cœur du marché européen.

De son côté, le ministre indien s’est révélé critique à l’égard des standards de l’Union européenne et de la France qui seraient, selon lui, destinés à protéger leurs marchés intérieurs, en citant notre marché sur les fruits et légumes.

À l’issue de la manifestation, un échange sous forme de café entre la ministre et les délégations du MEDEFI et de Business France, a permis aux entrepreneurs de partager des expériences d’implantations en Inde et leurs objectifs de prospection. Il est encourageant d’observer autant de talents français s’intéresser au marché indien. +d’images

Équipe de France de l’Export

À la faveur de la visite en Inde de Sophie Primas, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, Thierry Mathou, ambassadeur de France en Inde, a organisé un déjeuner avec la “Team France” de l’export en Inde, avec la Team France en Inde (Business France, CCEF, IFCCI, SER), la délégation MEDEFI et la délégation d’entreprises Business France.

La Team France représente une communauté d’affaires économiquement influente et très dynamique.

Avec un stock d’investissement passé de 11 Mds EUR en 2021 à 25 Mds EUR en 2022, la France se place parmi les principaux investisseurs étrangers en Inde. Il existe ici plus de 700 filiales françaises et plus de 1000 implantations, qui représentent 450 000 emplois. La plupart des groupes français, dont 37 entreprises du CAC 40, sont présentes, ainsi qu’une soixantaine de PME et ETI (mécanique, électronique, chimie-pharmacie) et environ 180 auto-entrepreneurs.

Les implantations françaises couvrent l’ensemble du territoire indien, mais se concentrent surtout dans quelques grands centres urbains : Bombay, Delhi, Bangalore, Pune, Chennai. +d’images

CCEF – Ouverture du forum APAC

Voir l’avenir avec optimisme

Cet événement a réuni plus de 450 délégués, y compris des chefs d’entreprise, des décideurs politiques et des CCEF de toute la région APAC.

La journée d’ouverture a consacré l’importance de l’Indopacifique pour l’internationalisation des entreprises françaises, car elle concentre 70% de la croissance mondiale. Avec 17% de nos importations, la zone est également déterminante pour la résilience de nos chaînes de valeur stratégiques.

L’événement a été ouvert par Sophie Sidos, présidente des CCEF aux côtés de Pierre-Arnaud Cassin, président du comité Inde.

La table ronde diplomatique sur les enjeux de l’Indopacifique s’est tenue avec Marc Abensour, ambassadeur en charge de l’Indo-Pacifique ; Ludovic Pouille, ambassadeur, directeur de la diplomatie économique ; Jean-Claude Brunet, ambassadeur, délégué à la Coopération régionale dans la zone de l’océan Indien ; et Magali Cesana, chef du département des Affaires bilatérales et de l’Internationalisation des entreprises, DG Trésor.

Dans son discours, Sophie Primas, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, a mis en avant les liens économiques grandissants entre la France et la zone Asie Pacifique.

Piyush Goyal, ministre indien du Commerce et de l’Industrie, a partagé un message du Premier ministre Narendra Modi qui s’est déclaré ravi que “la conférence annuelle des conseillers du commerce extérieur s’ouvre à New Delhi, conjointement avec le CEO forum Inde-France, attirant ainsi des centaines de Pdg et de dirigeants d’entreprises françaises en Inde”.

L’allocution de Paul Hermelin, président du conseil d’administration de CapGemini, premier employeur français en Inde, a conclu cette première journée, en rappelant que le pays abritera 30% de la population mondiale en 2030. Il décrit un pays qui regarde l’avenir avec optimisme, et qui sera la 3ème économie mondiale en 2047, pour la célébration du centenaire de son indépendance. +d’images

CCEF – Forum APAC

“Le blocus de Taiwan entrainerait une perte de 10% du PIB de l’UE, un effet plus important que la crise Covid.”, Antoine Bondaz.

La commission Asie-Pacifique des CCEF, présidée par Catherine Chauvinc, rassemble 600 CCEF.

Durant 3 jours, du 27 au 29/11/24, un programme très riche a été proposé aux 450 participants, avec une traduction simultanée en anglais par l’intelligence artificielle.

J’ai assisté à plusieurs séquences, dont la table ronde consacrée aux enjeux de défense et intérêts français dans l’Indopacifique, modérée par Melissa Levaillant, European Council Foreign Relations (ECFR), précédée du discours d’Antoine Bondaz, conseiller auprès de la Commission européenne.

Antoine Bondaz a rappelé que la Chine est devenue la 2ème économie mondiale, et la première puissance industrielle et commerciale mondiale.
Le budget militaire de la Chine a été multiplié par 6 en 20 ans.
Le conseiller a alerté sur le fait que Pékin utilise cette domination pour exercer une relation asymétrique et revendiquer pratiquement la totalité de la mer de Chine.

Pékin cherche à prendre le contrôle de Taiwan, bien que l’île n’ait jamais fait partie de la Chine.Le blocus de Taiwan entrainerait une perte de 10% du PIB de l’UE, ce qui constituerait un effet plus important que la crise Covid.

Pour Alexandre Ziegler, Safran, directeur de la division défense, un conflit dans la zone serait un cataclysme. Il faut s’y préparer tout en faisant ce qui est possible pour l’éviter.

Maurice Gourdault-Montagne décrit une politique américaine redevenue isolationniste qui nécessite que le reste du monde prenne en charge sa sécurité.

Gérard Mestrallet, envoyé spécial pour le corridor économique Inde-Moyen-Orient (IMEC), a évoqué le projet de couloir logistique visant à relier l’Inde, le Moyen-Orient et l’Europe par des chemins de fer, des lignes maritimes, des pipelines et des câbles à haut débit.

Le discours passionnant sur l’innovation continue, prononcé par Guy Sidos, président de Vicat, société initiée par Louis Vicat, l’inventeur du ciment artificiel en 1817, a illustré la capacité du génie français à se réinventer pour rester au sommet. Le ciment est le deuxième produit le plus consommé dans le monde après l’eau.

Enfin, Claude Onesta, mythique entraîneur de l’équipe de handball français, chargé de la haute performance au sein de l’Agence nationale du sport (ANS), a partagé son expérience pour mettre les athlètes français dans les meilleures conditions pour les Jeux olympiques Paris 2024. Comment doubler le nombre de médailles en 3 ans par rapport à Tokyo avec les mêmes athlètes ? « Pour dépasser les autres, il faut faire différent ». D’où l’importance du coaching et d’une équipe de France des coachs.

Merci à Sophie Sidos, présidente CCEF, aux organisateurs et aux nombreux participants pour la richesse des échanges proposés, source permanente d’inspiration. +d’images

Chambre de commerce franco-indienne (IFCCI)

Créée il y a 47 ans, la chambre de commerce franco-indienne (IFCCI) compte plus de 800 membres, emploie 40 personnes et est la 7ème chambre du réseau CCIFI.

Elle est organisée en 17 comités sectoriels, réunit 120 DRH et a organisé 150 évènements, dont le forum APAC des CCEF.

Payal S. Kanwar, sa directrice, m’a organisé deux séquences, en compagnie de Laurent Triponey, pour appréhender ce marché, où les entreprises françaises emploient 450 000 personnes et placent la France au 7ème rang des investisseurs.

Déjeuner présidé par Damien Syed, ministre-conseiller à l’ambassade de France, avec la directrice IFCCI et des dirigeants de sociétés françaises membres de la chambre : Ashish Saraf (CEO Thalès) et Benoît Renard (Directeur Air Liquide).

Thales est présent en Inde depuis 72 ans, dispose de 2 centres de recherche et emploie 3000 personnes. Pour sa part, l’Air liquide est en Inde depuis 1996. 40% des besoins en oxygène des hôpitaux publics sont servis par cette société.

Dans un second temps, je me suis rendu à la Chambre, qui accueille un Business Centre offrant des solutions efficaces “plug-and-play”.

Ces solutions flexibles peuvent être négociées par les entreprises sur une base hebdomadaire, mensuelle ou annuelle. Elles sont également disponibles à Mumbai, Chennai et Bangalore.

Toute ma reconnaissance à Payal S. Kanwar pour cette organisation et à Damien Syed pour son invitation. +d’images

Business France – Grand Prix des VIE

Les VIE, c’est de la dynamique !

Remise du Grand Prix VIE de la zone Asie Pacifique à l’ambassade de France en Inde par la ministre Sophie Primas, avec la participation de Thierry Mathou, ambassadeur ; Benoît Trivulce, directeur général par intérim de Business France ; Sophie Sidos, présidente des CCEF, les ambassadeurs de France de la zone indo-pacifique et des participants du forum APAC des CCEF.

Le premier prix a été remis à Colombe Guillemin, de la société Lesaffre en Indonésie, en présence de Fabien Penone, ambassadeur de France en Indonésie. Félicitations à tous les lauréats.

Les affectations de VIE (70 actuellement en Inde) sont reparties à la hausse depuis 2022, avec une demande croissante des grands groupes, mais aussi des PME/ETI. Le niveau pré-COVID (+100 VIE) devrait être retrouvé d’ici la fin de 2024.

Pour développer leur présence, il est nécessaire de mettre l’Inde en valeur auprès des jeunes diplômés français. Par ailleurs, il convient de chercher à atténuer la contrainte imposée aux candidats par les autorités indiennes dans l’accord migratoire bilatéral, d’une diplomation de moins de douze mois, car cela réduit le vivier de candidats.

Les VIE créent de la dynamique dans la présence économique française à l’étranger. Ils sont porteurs d’avenir pour la présence économique de la France à l’étranger. +d’images

iSpirt – Paiement numérique (UPI)

Entretien avec le Dr Sharad Sharma, co-fondateur du think tank iSpirt et Vivek Abraham. Dr Sharad Sharma a conçu l’architecture des infrastructures publiques numériques, UPI notamment.

L’interface de paiement numérique interopérable (Unified Payment Interface UPI) a été lancée en avril 2016. Elle permet aux utilisateurs d’une application mobile d’effectuer des paiements en utilisant plusieurs méthodes possibles (un code bancaire associé à un numéro de compte, un numéro de téléphone portable …).

UPI, dont l’utilisation pour le moment est gratuite, a désormais franchi le cap des 8 milliards de transactions mensuelles d’une valeur de 157 Mds d’euros. UPI a permis un développement massif des paiements numériques instantanés en Inde, avec des retombées économiques positives.

En 2022, l’Inde est le premier marché de paiements numériques instantanés (près de 90 Mds USD de transactions) et les paiements utilisant UPI représentent aujourd’hui près de 45 % en volume des paiements.

UPI a également stimulé l’innovation, en particulier dans le secteur financier – 9 des 21 licornes dans les Fintechs utilisent UPI comme une des caractéristiques principales de leurs solutions. +d’images

Diplomatie parlementaire

Parlement

La partie consacrée à la diplomatie parlementaire m’a offert trois séquences, qui m’ont permis de découvrir le Parlement indien et d’échanger avec plusieurs collègues parlementaires, en compagnie de Laurent Triponey, conseiller politique à l’ambassade de France en Inde.

L’Inde est un État fédéral inspiré du modèle britannique de démocratie de type parlementaire. Le Parlement de l’Union indienne comprend deux chambres : la chambre du peuple (« Lok Sabha »), composée de 552 membres élus au suffrage uninominal à un tour dans les États au prorata de leur population (proportionnel) ; et la chambre des États (« Rajya Sabha »), qui est la chambre haute du Parlement, l’équivalent du Sénat français.

Lors de la visite officielle du parlement, j’ai assisté à une séance de débats suspendue suite à des obstructions causées par des groupes d’opposition, qui exigeaient un débat sur les allégations de corruption à l’encontre du groupe Adani, divulguées par les autorités américaines.

L’exemplaire de la constitution indienne exposé au parlement permet de lire le préambule qui fait référence à la liberté, l’égalité et la fraternité, en ajoutant la justice.

Déjeuner avec la députée Priyanka Chaturvedi (Shiv Sena UBT), membre de la Commission parlementaire chargée des Communications & IT.

Lors du renouvellement de la Lok Sabha intervenu en avril-mai 2024, la représentation des femmes est passée de 14% à 12%. Lors du prochain renouvellement en 2029, 33% des sièges seront réservés aux femmes.

Entretien avec le député Shashi Tharoor, président de la commission des Affaires étrangères du Parlement, chargée de superviser la politique étrangère du gouvernement et les décisions prises au sein du ministère des Affaires étrangères.

Ce très grand ami de la France et francophone accompli, a été fait chevalier de la Légion d’honneur par Gérard Larcher, président du Sénat, le 20/02/24 à la Résidence de France.

Je remercie mes collègues indiens pour l’honneur qu’ils m’ont fait en m’accordant du temps lors de la reprise de la session du parlement. +d’images

Cybersécurité

Entretien avec Amit A Shukla, Joint Secretary, Cyber Diplomacy.

Avec plus de 700 millions d’utilisateurs d’Internet, l’Inde est le deuxième pays le plus connecté au monde, devant les États-Unis mais loin derrière la Chine.

Du fait notamment de l’utilisation importante des smartphones et de la numérisation des démarches administratives, l’Inde est en proie à la forte croissance des menaces dans le cyberespace, qu’elles soient d’origine étatique ou non-étatique, avec notamment une forte croissance de la cybercriminalité sur son territoire.

L’Inde s’est dotée dès 2013 d’une stratégie nationale globale sur la cybersécurité, la National Cyber Security Policy (NCSP), dont la mise en œuvre se fait sous l’égide d’un Coordonnateur national de la cybersécurité.

L’Inde communique peu sur les menaces d’ordre étatique et n’a jamais attribué publiquement de cyberattaques.

Toute ma gratitude à Amit A Shukla pour cet échange privilégié

Communauté française

Consulat

Visite du consulat (service des Français et service des visas) et rencontre avec les agents.

La section consulaire de l’ambassade est composée de deux entités : le service des Français et le service des visas, chacune occupant une aile des nouveaux locaux consulaires, achevés en octobre 2024.

Philip Espi, consul adjoint, chef de section consulaire, intervient plus particulièrement dans la gestion de la communauté française de la circonscription consulaire de New Delhi, qui comprend, outre les sept États de la pointe nord de l’Inde et le territoire de l’Union de Delhi, l’intégralité du territoire du Népal. A ce titre, il était amené à se déplacer plusieurs fois par an à Katmandou.

Depuis septembre 2024, notre ambassade au Népal a été renforcée par l’arrivée d’un agent consulaire détaché de New-Delhi qui gère désormais les besoins de la communauté française au Népal.

Lors de ma visite du service des visas, j’ai échangé avec les agents qui m’ont interrogé sur l’amendement voté au Sénat prévoyant de fiscaliser les indemnités de résidence à l’étranger. La conversation m’a permis de les rassurer sur la détermination des membres de notre commission des Affaires étrangères et de la Défense de faire annuler cette disposition (lire aussi : PLF 2025 – Les indemnités de résidence à l’étranger demeureront non-imposables). +d’images

Enseignement

Lycée Français de Delhi (LFID)

Visite du LFID organisée par François Pavé, proviseur, et Jatinder Singh, attaché de coopération éducative à l’Institut français en Inde, en compagnie de Laurent Triponey.

Conventionné et homologué par l’AEFE, l’établissement est géré par l’Association des Parents d’Élèves (APE) de droit français.

Le drapeau de couleur orange dans la cour de l’école indique le niveau de pollution observé. La limite en France est de 50 particules microgrammes par mètre cube (ppm). Lors de ma visite, nous étions à 400 ppm, contre 4900 plus tôt dans la semaine.

Les salles étant équipées de purificateurs d’air, le comité de gestion a fait le choix de garder l’école ouverte, car les enfants ne bénéficient pas toujours de cette protection au domicile. Comme je l’avais observé lors de mon précédent passage en janvier 2016, l’atmosphère polluée de New Delhi a créé une image négative pour la capitale indienne.

Les effectifs du LFID ont poursuivi leur décrue. Après être passés de 500 à 400 élèves entre 2012 et 2015, ils sont désormais 264 à fréquenter l’établissement. Si cette tendance peut apparaître préoccupante, la solution pourrait venir des Indiens qui sont autorisés à intégrer le LFID depuis 2017. Ils sont désormais 88 à fréquenter le LFID, soit plus que les Français depuis deux ans. Les Indiens sont désormais majoritaires dans les classes de maternelle. Avec la montée des cohortes, on peut penser que le LFID aura retrouvé ses 500 élèves d’ici 10 ans. Conserver les élèves indiens jusqu’à la terminale est donc un enjeu majeur pour le développement du lycée.

A la rentrée de septembre 2023, le LFID a obtenu l’ouverture d’une Section Internationale Britannique pour les classes du collège. A la rentrée 2024, l’ouverture d’une Section Internationale Britannique a été obtenue en classe de 2nde et le Bac Français International en classe de 1ère.

Félicitations au comité de gestion et à l’équipe de direction pour ces orientations qui seront d’une grande aide pour relever le défi des effectifs. +d’images

Culture

Alliance Française de Delhi

Accueilli par Jawarlal Sarin, président de l’Alliance française de Delhi et Patricia Loison, directrice, j’ai retrouvé un établissement exemplaire en termes de coopération franco-indienne.

Deuxième Alliance française au monde par le volume d’heures vendues, l’Alliance française de Delhi, créée en 1956, est propriétaire depuis 20 ans d’un lieu ressource dédié à la promotion du français et la diffusion des cultures françaises et francophones.

Elle abrite ainsi un auditorium (112 places assises), une galerie d’exposition (184 m2), une médiathèque (18.000 ouvrages) ainsi qu’un café (qui offre un menu français le soir), dans un écrin moderne et attractif.

En 2023, l’Alliance française de Delhi a organisé plus de 70 événements qui ont réuni près de 25.000 personnes et près de 5.000 apprenants différents se sont inscrits aux cours.

J’ai eu l’opportunité de dialoguer avec des enseignants de français et d’échanger avec des apprenants. Je remercie les bénévoles du conseil d’administration qui offrent leur temps, leur expertise, leur réseau, leur passion pour le développement de l’amitié franco-indienne. +d’images

Devoir de mémoire

Mémorial du Mahatma Gandhi

« La violation d’une règle conduit inévitablement à la violation d’autres règles. »

Pour rendre hommage à la mémoire du Mahatma Gandhi, je me suis rendu au Raj Ghat, mémorial du Mahatma Gandhi.

Accueilli par le protocole, j’ai déposé des pétales de fleurs sur la plateforme de marbre noir commémorant la crémation de Gandhi.

Une flamme éternelle brûle à l’une de ses extrémités.

Sur le mémorial est inscrite l’épitaphe Hē Ram, traduit comme « Ô Dieu », qui sont les dernières paroles murmurées par Gandhi, lors de son assassinat.

Ses citations qui bordent le chemin vers le mémorial sont intemporelles. Puissent-elles inspirer ceux qui nous gouvernent. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (20-22 nov. 2024)

Diplomatie économique

Chambre de commerce

Ce 20 novembre, j’ai eu le plaisir d’assister aux cérémonies annuelles des Franco-British Business Awards de la Chambre de commerce franco-britannique, présidée par Fabienne Viala, en présence de Hélène Duchêne, ambassadrice de France au Royaume-Uni, et de plus de 220 chefs d’entreprise et invités.

Lors de son discours d’ouverture, la présidente a rappelé que cette cérémonie se tenait l’année des 120 ans de l’Entente cordiale, les 80 ans du Jour J, et les 30 ans de l’ouverture du tunnel sous la Manche !

La chambre compte 355 membres. La cérémonie a célébré les réalisations exceptionnelles de cinq entreprises, reconnues pour leurs efforts en matière de soutien communautaire, d’innovation, d’action climatique et de renforcement des relations franco-britanniques.

La soirée a salué les accomplissements des entreprises qui conduisent à un changement positif des deux côtés de la Manche.

. Les gagnants pour 2024 étaient Sodexo, qui a remporté deux prix : People & Community et Avenir durable.
. Le prix de l’innovation et la technologie a été remporté par Bouygues UK, celui de la petite entreprise a consacré Ethicronics.
. Enfin le prix de l’Entente Cordiale a été décerné à Djaayz.

Félicitations à tous les gagnants et aux sponsors qui ont contribué au succès de cette soirée : Safran ; Veolia ; Dassault Systèmes ; BNP ; Bouygues UK ; EDHEC et International SOS.

Point d’orgue de la soirée, l’annonce par Fabienne Viala (Bouygues UK) de sa décision de passer le témoin de la présidence. Le duo composé de Peter Alphandery et Pascal Boris, deux anciens présidents de la Chambre, a prononcé un discours très émouvant pour saluer l’action inestimable de Fabienne au service de la chambre.

Chapeau bas ! +d’images

Prix Entente Cordiale – Djaayz

Djaayz, le choix de la détente cordiale

Co-fondé par Raphael Aflalo et Cathy Guetta, Djaayz est une plate-forme qui révolutionne l’industrie de la réservation de DJ, en connectant les organisateurs d’événements avec un large réseau de DJ. Souvent appelé le “Airbnb des DJ”, il simplifie le processus de réservation de talents pour des événements de toutes tailles.

Djaayz a remporté le prix Entente Cordiale pour son rôle dans la promotion des échanges culturels franco-britanniques. En élargissant son réseau de DJ en France et au Royaume-Uni, il a créé de nouvelles opportunités pour les talents de se produire dans les deux pays, renforçant les liens entre eux grâce à la musique.

Le prix Entente Cordiale, parrainé par Bouygues UK, EDHEC et International SOS, a célébré le meilleur de la Grande-Bretagne et le meilleur de la France.

Ce prix « Grand Prix » a honoré les intérêts et les valeurs communes qui unissent la communauté franco-britannique.

Très honoré d’avoir eu le privilège de participer au jury qui a départagé trois candidats de très hauts niveaux qui pouvaient légitimement revendiquer chacun cette reconnaissance. J’ai eu le bonheur de pouvoir féliciter chaleureusement Raphael Aflalo et son équipe.

L’histoire retiendra que le prix spécial pour les 120 ans de l’Entente Cordiale de la chambre de commerce Franco-britannique a été attribué à une start-up qui incarne avant tout une forme de détente cordiale. +d’images

Cybersécurité

Cercle d’outre-Manche

Le Cercle d’outre-Manche est un think-tank, créé en 2004 par Pascal Boris et Arnaud Vaissié (International SOS et Pdt CCIFI). Il a pour objectif de faire du benchmarking entre la France et le Royaume-Uni, en mettant en avant les meilleures pratiques des deux pays.

Pascal Boris et Philippe Chalon, secrétaire général, m’ont invité, ce 22 novembre, au Royal Automobile Club, pour faire une conférence sur la guerre hybride menée contre les démocraties.

Dans un contexte géopolitique marqué par l’exacerbation des tensions internationales et le rapport de force, les campagnes de manipulation de l’information sont devenues un instrument de déstabilisation.

J’ai encouragé les participants à découvrir le guide de la sensibilisation à la menace informationnelle publié par VIGINUM, le service technique et opérationnel de l’État français chargé de la vigilance et de la protection contre les ingérences numériques étrangères.

En matière de menace informationnelle, les entreprises et acteurs économiques peuvent être ciblés par les principaux modes opératoires suivants :
1~ Le raid numérique ;
2~ L’incitation à conduire des actions dans le champ physique ;
3~ L’usurpation d’identité ;

La menace informationnelle peut poser, pour les acteurs économiques ciblés, un risque réputationnel, économique et sécuritaire.

Très heureux d’avoir retrouvé des personnalités, membres du cercle, que j’ai souvent croisées au Royaume-Uni, qui m’ont parfois accompagné ou soutenu durant toutes ces années, et d’en découvrir de nouvelles.

Dans le prolongement du propos introductif de Philippe, les mots prononcés par chaque participant pour rappeler le contact personnel noué avec moi durant ces 28 années passées au Royaume-Uni, m’ont souvent ému.

Le Cercle d’outre-Manche n’a rien perdu de sa fraîcheur et de sa hauteur, depuis que je le suis.

J’ai été très honoré d’avoir eu l’opportunité de cet échange et j’exprime à Pascal et Philippe ma profonde gratitude pour l’invitation, et ma reconnaissance aux participants pour leurs multiples marques d’intérêt. +d’images

Culture

Institut français (IFRU)

“27th South Ken Kids Festival” organisé par l’Institut français, sous le patronage de Sir Quentin Blake, qui promeut le meilleur de la littérature pour enfants des deux côtés de la Manche.

Du 18 au 24 novembre 2024, l’édition de cette année a accueilli les écrivains et les illustrateurs pour une célébration de la littérature pour enfants.

Avec un solide programme de sensibilisation, le South Ken Kids Festival encourage chaque participant à être créatif et à explorer l’art du dessin et de l’illustration.

Les invités participent à un grand éventail d’activités éducatives organisées avec des écoles du Grand Londres – et à des événements publics organisés à l’Institut français, des ateliers, des conférences, des dessins animés et de la narration, aux films, aux concerts et aux dédicaces de livres.

J’ai assisté à la conférence du 22 novembre consacrée à l’histoire des bandes dessinées et des romans graphiques, animée par les célèbres auteurs et illustrateurs de bandes dessinées Posy Simmonds, Jean-Luc Fromental et Joëlle Jolivet.

Félicitations à Anissia Morel, directrice de l’IFRU et toute l’équipe pour cet événement.

Très heureux d’avoir pu échanger avec Catherine Guiat, directrice de l’IF Écosse, et Sophie Defrance, directrice à la British Library pour les ouvrages en français qui contribuent au quotidien à promouvoir le français au Royaume-Uni. +d’images

Coopération

Eurostar – Reconnaissance faciale

J’ai utilisé pour la première fois le dispositif “SmartCheck” pour prendre l’Eurostar à la gare de Londres St Pancras.

Ce dispositif biométrique utilise la reconnaissance faciale pour vérifier l’identité des voyageurs et les associer à leurs billets et passeports, préalablement enregistrés avec leur téléphone, éliminant ainsi le besoin de tickets papier et réduisant les contrôles manuels.

Une voie dédiée permet de passer les contrôles rapidement et sans contact. Ce processus simplifie également la vérification des passeports, côté britannique.

Cependant, un passage par les contrôles des frontières françaises reste requis.

J’ai demandé à la Police de l’air et des frontières (PAF), pourquoi leur contrôle persistait puisque toutes les données étaient saisies, et qu’il suffisait de s’interconnecter pour avoir toutes les données à l’avance ?

Réponse : Cela devait être fait pour la fin de l’année 2024.
C’est repoussé à la fin de l’année prochaine… si tout va bien. +d’images

En circonscription en Serbie – Belgrade (14-15 nov. 2024)

Retour à Belgrade à la faveur de la deuxième journée du Forum économique régional pour les Balkans des conseillers du commerce extérieur de la France.

J’ai retrouvé Pierre Cochard, ambassadeur de France en Serbie, avec lequel j’ai eu le plaisir de travailler lorsqu’il était consul général à Jérusalem, puis lorsqu’il a accompagné notre mission sénatoriale à l’ONU en 2019.

 

Communauté française

Réunion de cadrage

Retour à Belgrade à la faveur de la deuxième journée du Forum économique régional pour les Balkans des conseillers du commerce extérieur de la France.

J’ai retrouvé Pierre Cochard, ambassadeur de France en Serbie, avec lequel j’ai eu le plaisir de travailler lorsqu’il était consul général à Jérusalem, puis lorsqu’il a accompagné notre mission sénatoriale à l’ONU en 2019.

L’ambassadeur m’a organisé deux réunions pour faire le point, quatre ans après mon précédent passage (compte-rendu).

Une réunion de cadrage avec la Chancellerie pour faire un tour d’horizon sur la situation politique et économique du pays, et les progrès de la relation bilatérale.

Dans un second temps, un déjeuner pour bénéficier du regard des représentants de la communauté française, en compagnie d’Eric Grasser, conseiller des FDE pour la Serbie ; Michel Bourse (Belgrade accueil) ; Eric Blanchetête et Claude Istria, CCEF ; Fatih Akçal, premier conseiller et Melmet Meydan, consul.

Parmi les sujets évoqués, la gouvernance de l’école française de Belgrade, les succès économiques de la France en Serbie qui sont spectaculaires depuis 7 ans, le repli des banques françaises qui est une ombre au tableau et la forte progression des visas, liée à la présence de Russes qui peuvent voyager dès lors qu’ils peuvent justifier d’un titre de séjour serbe.

Merci à Pierre Cochard pour son accueil et son soutien pour me permettre de réaliser ma mission dans les meilleures conditions. +d’images

Eric Grasser – Conseiller des Français de l’étranger

À la faveur de ce 4ème déplacement en Serbie en 7 ans, l’entretien privilégié avec Eric Grasser, unique conseiller des Français de l’étranger pour la Serbie, a constitué une séquence forte qui m’a permis d’évaluer la perception locale de l’image de notre pays.

Son tempérament d’entrepreneur allié à une détermination de servir l’intérêt général sont une source d’inspiration.

Pierre Cochard a trouvé une solution pour que l’élu puisse saluer le président de la République lors de son dernier déplacement sur le tapis rouge avant qu’il remonte dans l’avion pour Paris.

Cet échange n’est pas passé inaperçu d’autant que le président Vučić lui a également témoigné son intérêt.

Merci à Éric pour son remarquable investissement au service des 2000 compatriotes établis en Serbie. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ana Brnabić – Présidente du Parlement

Je n’oublierai jamais ma précédente rencontre, à Belgrade le 13 mars 2020, avec Ana Brnabić, alors Première ministre de Serbie (compte-rendu).

C’était quelques minutes avant un conseil des ministres, présidé par le président Aleksandar Vučić, destiné à prendre les premières décisions pour faire face à la propagation du Covid-19. La Serbie a été saluée pour sa réponse rapide à la pandémie.

Sous sa direction, la Serbie a maintenu une croissance économique notable et des taux de chômage en baisse, en ligne avec les orientations définies par Aleksandar Vučić.

Première ministre de Serbie pendant près de 7 ans, Ana Brnabić préside désormais l’Assemblée nationale de Serbie et m’a accueilli dans son bureau, en compagnie de Pierre Cochard, ambassadeur de France. Elle s’est pleinement engagée pour concrétiser des réformes électorales promises pour améliorer la transparence et la légitimité des scrutins.

Je lui ai présenté mes condoléances suite à l’accident tragique à la gare de Novi Sad, qui a causé plusieurs décès et a conduit à des démissions ministérielles.

La présidente s’exprime toujours avec un discours clair et direct. Ses compétences en communication et son aptitude à représenter le pays sont de vrais atouts pour aider la Serbie à relever les défis politiques et sociaux, auxquels elle doit faire face aujourd’hui.

Je lui ai exprimé toute ma gratitude pour son accueil chaleureux et l’espoir de la revoir au Sénat avec le président Larcher et notre groupe d’amitié, présidé par Marta de Cidrac, lors de son prochain déplacement à Paris. +d’images

Ministère des Affaires étrangères

Rencontre avec le Secrétaire d’État au MAE, Damjan Jovic, un brillant diplomate serbe, passé par UCL et Yale, et qui a servi comme consul général à Chicago.

Cette conversation passionnante m’a permis d’appréhender le souhait de la Serbie de chercher à équilibrer les relations entre l’Union européenne, la Russie et la Chine, et sa lecture de la situation géopolitique.

La Serbie tente de tirer parti des avantages économiques et politiques offerts par ces partenaires. Le plus important à mes yeux est que la Serbie a maintenu son engagement envers le processus d’adhésion à l’UE.

Très reconnaissant envers le ministre pour l’intérêt et la considération qu’il a témoigné à notre échange, tenu en présence de notre ambassadeur Pierre Cochard. +d’images

Coopération

AFD – Agence Française de Développement

Échange avec Arnaud Dauphin, directeur AFD Balkans occidentaux, agence créée à Belgrade en 2019.

Pour son cinquième anniversaire, l’AFD aura octroyé 1,5 milliards d’euros à fin 2024 et ambitionne d’atteindre 3 milliards en 2029. 60% des financements concernent la Serbie, 30% l’Albanie et le complément au Monténégro et en Macédoine du Nord.

L’AFD (15), Proparco (5) et Expertise France (15) soutiennent 33 projets qui vont du soutien à la transition énergétique (ex : ferme éolienne au Monténégro…) à la gestion des territoires comme la modernisation du secteur ferroviaire en Serbie.

Ravi que l’AFD prenne toute sa part pour contribuer au développement des Balkans occidentaux afin de faciliter leur intégration à l’UE. +d’images

Diplomatie économique

Réunion CCEF Europe centrale (Forum économique régional)

Raphael Dayan, président du comité CCE Serbie m’a offert l’opportunité de participer à la deuxième journée du Forum économique régional pour les Balkans, aux côtés de Sophie Sidos, présidente du Comité national Les CCE – Paris, de Frédéric Petit, député des Français de l’étranger, et d’Eric Grasser, conseiller des Français de l’étranger pour la Serbie.

Nous étions accueillis par Pierre Cochard à la Résidence. Ludovic Pouille, ambassadeur en charge de la diplomatie économique, a ouvert l’événement.

Ce séminaire de deux journées nous a permis d’aborder :
– Les enjeux et spécificités du développement du business dans les Balkans pour nos entreprises,
– Les enjeux et perspectives d’adhésion des pays de la Zone des Balkans à l’Union européenne,
– Les conséquences de la guerre en Ukraine sur l’Europe et nos entreprises, en termes de géopolitique, de cybersécurité et de souveraineté,
– Les impacts de l’Intelligence Artificielle.

Très heureux d’avoir retrouvé nombre de CCEF, dont ceux rencontrés récemment en Pologne et Bulgarie. +d’images

Table ronde (Forum économique régional)

Lors du Forum économique régional pour les Balkans des CCEF, deux tables rondes dédiées à la géopolitique et aux enjeux de sécurisation de l’IA.

Autour de Andréas Oosterlinck-Loulier, chef de mission pour les CCEF, j’ai participé à la première table ronde avec Pierre Desjeux, attaché de Défense en Serbie, Joseph Giustiniani, chef du secteur VED au Secrétariat général des affaires européennes (SGAE), et Frédéric Petit, député.

Nous avons évoqué les conséquences des guerres ouvertes aux portes de l’Union sur nos sociétés, les voies à engager pour se prémunir contre des menaces toujours plus grandes et comment faire face à un monde de plus en plus troublé.

Je suis également revenu sur la menace cyber et ce qui est attendu de la transposition des directives comme NIS2 pour élever notre résilience face aux attaques cyber.

Merci aux CCEF pour leur accueil et cette très belle organisation. +d’images

Enseignement

École française de Belgrade (EFB)

Retour à l’école française de Belgrade, située sur le même emplacement que découvert lors de ma première visite en novembre 2017 (compte-rendu).

Compte tenu des contraintes du site réparti sur différentes villas traversées par une voie empruntée par des véhicules, j’avais fait de la concrétisation du déménagement de l’EFB, mon action prioritaire pour la Serbie.

J’étais intervenu au plus haut niveau et le président Aleksandar Vucić nous avait aidés.
Les solutions proposées ont été repoussées par les parents d’élèves.

Pour surmonter le blocage des parents et éviter que l’école reste dans l’impasse, les enseignants se sont impliqués directement et ont été élus au conseil de gestion, renouvelé en 2023. Je salue l’initiative et l’engagement de ces quatre enseignants qui ont pris le taureau par les cornes afin d’expliquer que l’homologation de l’école pourrait être retirée par le ministère de l’Éducation nationale, si l’école ne déménage pas.

Très heureux de constater la volonté collective du conseiller culturel, de la proviseure, et du conseil de gestion avec le soutien de l’ambassade pour aboutir sur cette question du déménagement dans les prochains mois.

L’école comptait 530 élèves en 2020. Elle en compte 498 cette année. Les résultats au bac sont de 100% d’admis, dont plus de 90% de mentions. Ils témoignent de la qualité de l’enseignement proposé.

J’ai renouvelé tout mon soutien à l’équipe pour les aider à relever ce défi du déménagement de l’école qui reste ma priorité pour la Serbie. +d’images

En circonscription au Pérou – Lima (07-10 nov. 2024)

Dans le prolongement de mon précédent déplacement préparatoire en mai dernier (compte-rendu), je suis revenu à Lima pour le lancement de la première Commanderie des vins de Bordeaux d’Amérique du Sud, organisé par Vincent Sicet, conseiller des Français de l’étranger pour le Pérou.

Convaincu de la pertinence du projet de Vincent pour animer la diplomatie économique bilatérale avec le soutien de la Chambre de commerce France-Pérou et des CCEF, j’ai appuyé son initiative dès l’origine, pour en faire mon objectif prioritaire pour le Pérou.

À la faveur de ce troisième déplacement au Pérou, j’ai eu le plaisir de retrouver Nathalie Kennedy, ambassadrice de France au Pérou, précédemment consule générale à Dubaï.

Communauté française

Ambassade

Le petit déjeuner de cadrage organisé par l’ambassadrice (2ème à gauche sur la photo), en présence de Jean-Philippe Gavois, Premier conseiller ; Florence Gonzalez, cheffe du service économique et Brice Sardain, chef de la section consulaire, m’a permis de faire le tour de notre très bonne relation bilatérale. Si le pays connaît une instabilité politique, il dispose de très bons fondamentaux économiques, avec une dette limitée à 34% du PIB et une solide monnaie.

Le nombre d’inscrits au consulat est de 3754. Si nous comptions 100 000 touristes avant 2020, leur nombre remonte progressivement depuis la pandémie pour s’élever à 50 000.

Le principal souci du consulat est consécutif à l’insouciance, voire l’inconscience, des touristes équipés de sac à dos qui ne respectent pas les conseils aux voyageurs du ministère. Si les cas de touristes en difficulté sont encore peu nombreux, ils sont très chronophage. 60% du territoire est couvert par la forêt amazonienne.

Le pays subit une insécurité croissante avec des troubles depuis la rentrée de septembre qui ont conduit à l’état d’urgence dans 50% de Lima. L’objectif du gouvernement est de faire cesser cette hausse de la criminalité.

Enseignement

Lycée franco-péruvien

Retour au lycée franco-péruvien comme promis, cinq mois après mon précédent passage (compte-rendu) pour constater l’avancée spectaculaire des travaux, en compagnie de Nathalie Kennedy, ambassadrice, Vincent Sicet, président du conseil consulaire et Jean-Philippe Gavois, Premier conseiller.

À mon arrivée, j’ai eu l’opportunité d’adresser quelques mots aux élèves dans le cadre de la Journée de lutte contre le harcèlement. Je les ai félicités, car leurs idées affichées au mur de l’école, pour faire reculer le harcèlement, démontrent qu’ils ont pris ces questions avec sérieux.

Accueillis par Jean Dayet, proviseur, nous avons fait le point avec l’équipe de direction sur l’exécution budgétaire qui est conforme aux prévisions. Les efforts commencent à payer pour relancer cette école qui avait perdu un quart de ses effectifs depuis la pandémie.

Les nouveaux locaux seront achevés début 2025. Ils constituent un atout et les petites classes de maternelle renouent avec les listes d’attente. À la rentrée prochaine, le proviseur anticipe une progression des effectifs de 5% pour atteindre 850 élèves.

Plein soutien aux équipes de direction et de gestion. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce France-Pérou

Première des trois séquences du lancement de la commanderie des vins de Bordeaux au Pérou, un déjeuner dans le restaurant de l’école culinaire du Cordon bleu de Lima.

Objectif de Vincent, la mobilisation de notre communauté d’entreprises adhérentes à la Chambre de commerce France-Pérou avec la participation des membres de la section locale des conseillers du commerce extérieur de la France.

Président du Grand Conseil des Vins de Bordeaux, Jean-Marc Doulong, a communiqué sur leurs exportations en faisant déguster des crus par des vignerons de Bordeaux venus pour la circonstance.

Il s’exporte 500 millions de bouteilles de Bordeaux par an pour un chiffre d’affaires de 4,5 milliards d’euros. Avec 5% des ventes, la Chine précède les USA, l’Allemagne, la Belgique, le Royaume-Uni et le Japon. Le Pérou arrive très loin derrière avec 50 000 bouteilles par an. Vincent souhaite relever le défi et atteindre 1 million de bouteilles à terme en s’appuyant sur les connaisseurs et les influenceurs.

C’est également un levier pour appuyer notre diplomatie économique.

À la suite du déjeuner, j’ai donné une conférence sur la géopolitique intitulée : « Le Monde tel que Je le vois »

Merci au président Ricardo Guevara Bringas, à la directrice Virginie Larrue et à toute l’équipe de la CCI France Pérou pour leur magnifique accueil.

Gratitude à Vincent Sicet pour son idée de créer un événement qui nous a réuni en ce haut lieu de promotion de la culture gastronomique française.

Un moment inoubliable ! +d’images

Création de la 97ème Commanderie des vins de Bordeaux

Vincent Sicet, conseiller des Français de l’étranger pour le Pérou, a réussi son formidable pari : créer la première Commanderie des vins de Bordeaux d’Amérique du Sud, à Lima au Pérou.

C’est l’aboutissement de son rêve de s’appuyer sur le jumelage de Bordeaux et Lima pour rapprocher les deux pays et faire du vin un atout de notre diplomatie économique.

Le president du Grand Conseil des Vins de Bordeaux, Jean-Marc Doulong et des vignerons de Bordeaux étaient venus spécialement pour introniser Vincent commandeur des vins de Bordeaux.

Convaincu de la pertinence du projet de Vincent, j’ai appuyé son initiative dès l’origine, pour en faire mon objectif prioritaire pour le Pérou.

Aussi, ce vendredi 8 novembre 2024 à l’hôtel Pullman Lima Miraflores, Vincent m’a fait l’honneur de m’introniser également avec la première cohorte de commandeurs de vins de Bordeaux à Lima, aux côtés de plusieurs personnalités au Pérou.

Parmi ces dernières, Ricardo Guevara Bringas, président de la chambre de commerce France-Pérou, a déclaré : “Je suis très ému de faire partie de cette historique confrérie qui rend hommage à la terre, aux vignerons et à l’âme du vin dans toute sa diversité!!”

Pensées à Nathalie Delattre, sénatrice de Gironde, qui a soutenu cette initiative dès l’origine, mais n’a pu se joindre à nous du fait de son entrée au gouvernement. +d’images

Réception à la Résidence

Épilogue de ce troisième déplacement au Pérou, la soirée à la Résidence de France qui a consacré le lancement de la 97ème Commanderie des Vins de Bordeaux à Lima, initié par Vincent Sicet, conseiller des FDE.

Nathalie Kennedy, ambassadrice de France au Pérou, avait convié des personnalités du monde diplomatique, économique et entrepreneurial au Pérou.

Elmer Schialer Salcedo, ministre des Affaires étrangères du Pérou nous a fait l’honneur de sa présence et a pris la parole pour exprimer son soutien à cette démarche qui rapproche les deux pays.

Lors de mon intervention, j’ai salué la présence du ministre, du président du groupe d’amitié au Congrès, Alejandro Aguinaga Recuenco, et également des maires qui soutenaient cette démarche. J’ai remercié Jean-Marc Dulong, et les membres de la Commanderie revêtus de leurs beaux costumes traditionnels, d’avoir fait confiance à Vincent qui promeut avec talent, depuis son arrivée au Pérou, les vins de Bordeaux pour cimenter les relations d’affaires entre nos deux pays.

Cette soirée aura été un moment d’échanges empreints de convivialité avec les producteurs venus depuis Bordeaux. Merci à Nathalie Kennedy et à tous les acteurs du monde diplomatique et économique venus pour créer une nouvelle dynamique dans les relations d’affaires qui unissent nos deux pays. +d’images

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Réunion avec la section des CCEF Pérou, présidée par Antoine Bidault (EiffageGC Marine), avec la participation de Silmara de Assis e Silva (Egis), Bastien Roux (Bureau Veritas Group) et El Medhi Ben Maalla (Engie), en présence de Vincent Sicet, CFDE Pérou, Jean-Philippe Gavois, premier conseiller de l’ambassade de France, et Florence Gonzalez, responsable du service économique.

À la veille du forum APEC (Coopération économique Asie-Pacifique) qui se tient à Lima, ce petit-déjeuner m’a offert l’opportunité de faire le point sur ce pays qui devient une nouvelle zone d’affrontement entre les USA et la Chine.

Le Pérou dispose d’importantes ressources naturelles, dans le domaine minier (2ème producteur de cuivre, producteur également d’argent or, étain, gaz), mais également dans le secteur agricole et de l’énergie.

L’enjeu stratégique est l’accès aux minerais et à leur traitement. La Chine détient actuellement 80% des capacités de raffinage.

La négociation sur la convention fiscale bilatérale semble sur la bonne voie.

L’excellente dynamique du service économique s’appuie sur une belle synergie entre les 14 CCEF et la CCIFP. Elle ouvre la voie aux entreprises françaises pour bénéficier du potentiel de croissance du pays qui demeure important. L’économie est très intégrée, comme en témoignent ses 24 accords de libre-échange, dont un avec l’Union européenne. +d’images

Port de Callao – DP World

Visite du port de Callao, opéré par la société émiratie, DP World. Cette entreprise a investi 400 millions de dollars pour doubler sa capacité, avec la mise en service d’un nouveau quai, inauguré le 20 juin dernier.

Le port voit passer 180.000 conteneurs par mois et offre la plus grande capacité de la côte ouest du Pacifique Sud. Le terminal utilisera des grues et des camions électriques afin de réduire les émissions de CO2, selon DP World.

Le port va devoir affronter la concurrence d’un nouveau port chinois à Chancay, à 80 km au nord de Lima. La semaine suivante, XI Jinping était attendu pour inaugurer ce gigantesque terminal portuaire de 141 hectares construit par la société chinoise Cosco Shipping. Cette dernière prévoit un investissement total de 3,5 Md$.

Mais DP World n’a pas dit son dernier mot. La société prévoit une nouvelle extension de son infrastructure. +d’images

Prestamype – Fintech

Rencontre avec Laure Schlesinger, COO de Prestamype, un établissement crédit pour PME/TPE qui offre également de l’affacturage.

Au Pérou, les micro et petites entreprises représentent plus de 99 % des entreprises et génèrent 50 % des emplois, mais nombre d’entre elles rencontrent des difficultés pour accéder au financement, dont elles ont besoin pour se développer.

L’objectif de Prestamype est de devenir la première banque digitale des PME.

Créée, il y a 8 ans avec le CEO péruvien que Laure a rencontré à l’université, notre compatriote assure l’organisation des opérations qui emploient désormais 300 personnes.

Cette startup fintech dédiée à l’inclusion financière a déjà multiplié par deux ses revenus de 2023 à fin novembre 2024. Son portefeuille de prêts s’élève à 60 millions de dollars et bénéficie à 42% à des femmes.

Un beau modèle et une réussite exemplaire. Je lui ai promis de sensibiliser l’AFD à ces structures de financement en croissance.

Diplomatie parlementaire

Congrès

Entretien au Congrès avec Alejandro Aguinaga Recuenco, président du groupe parlementaire d’amitié Pérou-France, en présence de Jean-Philippe Gavois, Premier conseiller, suivi d’une visite du Congrès.

Ancien ministre de la Santé, Alejandro a effectué ses études de médecine en France et a été médecin-conseil auprès de l’ambassade pendant 30 ans.

Nous avons évoqué l’avancée des accords intergouvernementaux pour la construction/rénovation d’hôpitaux à Cusco et Lima (APHP-Egis) et la mise en œuvre de deux projets routiers emblématiques (Egis) : « Carretera Central », dans le centre du pays et « Vía Expresa Santa Rosa » (VESR), à Lima et Callao.

Sujet de préoccupation : la violence importée par les gangs internationaux qui nécessite une réponse ferme et internationale. Un accord a été signé l’an dernier entre le Pérou et les USA pour lutter contre les vols de gangs de trafiquants de drogue qui traversent l’espace aérien péruvien. +d’images

Coopération

AFD Pérou

Retour au bureau de l’Agence Française de Développement, six mois après mon précédent passage (compte-rendu).

Clément Larrue, représentant AFD Pérou, que je remercie, m’a fait la surprise d’avoir suivi mes suggestions en mettant en valeur, visuellement, dans sa salle de réunion, les réussites locales de l’AFD.
Ce fut l’occasion d’évoquer l’impact du groupe AFD au Pérou depuis 2015 :
•⁠ ⁠Près de 15000 logements sociaux et durables financés,
•⁠ ⁠5000 bénéficiaires de communautés locales ou autochtones pour l’amélioration de leurs conditions de vie,
•⁠ ⁠près de 70 organisations de petits producteurs appuyées,
•⁠ ⁠Près de 20 000 micro-crédits en cours de déploiement via les cajas municipales, destinés à l’entrepreneuriat féminin et bénéficiant à la lutte contre le changement climatique,
•⁠ ⁠Une vingtaine de partenariats avec des institutions nationales pour améliorer la cohérence des politiques au service du développement durable.

Nous avons évoqué notamment des actions de lutte contre les écocides, participant à la protection de l’Amazonie. 15% de la forêt amazonienne se trouve au Pérou et recouvre 60% de son territoire.

Si ces projets de petites tailles sont difficiles à suivre, ils mériteraient de gagner en visibilité. Ils participent à la raison d’être de l’AFD. +d’images

Lutte contre le narcotrafic

Direction anti-drogue (DIRANDRO)

Déjeuner avec Luis Jesús Flores Solis, directeur de la police péruvienne sur la lutte contre le narcotrafic, en compagnie de Martine Vellard, attachée de sécurité intérieure ; Jean-Philippe Gavois, premier conseiller et plusieurs experts français de la lutte anti-drogue.

J’ai félicité le directeur pour les belles saisies effectuées : la veille, une tonne de cocaïne au port de Callao en partance pour le Mexique ; puis, 8 kilos, le matin à l’aéroport, destinés à l’Italie via la France. La veille encore, 7 laboratoires clandestins avaient été détruits dans tout le pays.

Un des enjeux est de contrôler l’approvisionnement des précurseurs chimiques pour les narcos ou la minerie.

37 tonnes de précurseurs venant de Chine ont été saisies au Pérou en 2023. L’ouverture du nouveau port chinois de Chancay, la semaine suivante, constitue un nouveau défi pour les forces péruviennes de sécurité. +d’images

En circonscription en Suisse – Berne & Genève (24-25 oct. 2024)

BERNE

Retour en Suisse à la faveur de la cérémonie de remise des insignes de la Légion d’Honneur à Marie Mitra Wattez, présidente de la chambre de commerce et d’industrie France Suisse (CCIFS), par Marion Paradas, ambassadrice de France en Suisse et au Liechtenstein.

Un déplacement qui m’a également permis de rencontrer les autorités suisses afin de leur témoigner notre reconnaissance pour avoir contribué à la réussite des Worldskills Lyon 2024, et saluer les remarquables résultats de leur équipe nationale.

Diplomatie économique

Ambassade – Décoration de Marie Mitra Wattez, présidente de la CCIFS

À l’invitation de Marion Paradas, ambassadrice de France en Suisse et au Liechtenstein, j’ai assisté à la remise des insignes de la Légion d’Honneur à Marie Mitra Wattez, présidente de la chambre de commerce et d’industrie France Suisse (CCIFS).

Cette cérémonie officielle s’est tenue à la Résidence de France, en présence de Clément Leclerc, consul général de France à Genève, Laurent Alberti, consul général de France à Zurich et devant une assemblée de collègues, d’amis et de membres de la famille, qui avaient fait le déplacement vers la capitale fédérale.

Le discours élogieux de Marion Paradas nous a offert le privilège de découvrir l’exceptionnel parcours d’une femme à la personnalité attachante.

Partie d’Iran à la veille de la révolution islamique, Marie a poursuivi ses études à Paris et réalisé une carrière exemplaire. Devenue vice-présidente de Capgemini, Marie a favorisé la montée en responsabilité de femmes à haut potentiel, ainsi qu’au retour à la carrière de femmes réintégrant le marché du travail.

Elle a aussi contribué au développement de nombreux partenariats, tels que des projets de financement de micro-entreprises locales dans des pays dits en voie de développement.

Marie fut la première femme à siéger au conseil d’administration de la CCIFS en 2014 pour en devenir la vice-présidente pour la Suisse romande en 2016, puis la présidente depuis 2021. Grâce à sa force d’entraînement et son soutien, l’équipe dirigée par Romain Duriez a développé significativement le réseau d’entreprises membres de la CCI France Suisse (CCIFS), qui est passé d’un peu moins de 500 adhérents à plus de 1100 en trois ans.

Marie avait choisi le jour anniversaire de son père pour recevoir sa décoration et délivrer un discours très émouvant. Merci à Madame l’ambassadrice pour son accueil et toutes mes félicitations à Marie. +d’images

Diplomatie parlementaire

SEFRI (Secrétariat d’État à la Formation, à la Recherche et à l’Innovation)

Si Lyon a pu organiser les WorldSkills Lyon 2024 en septembre, nous le devons beaucoup à la décision de nos collègues suisses qui ont accepté de retirer leur candidature concurrente.

Ayant contribué à la fois à la défense de notre candidature, puis au conseil d’administration du comité d’organisation des Worldskills de Lyon 2024, Marion Paradas, ambassadrice de France en Suisse et au Liechtenstein, m’a organisé deux rendez-vous qui m’ont permis de remercier mes homologues et de boucler la boucle.

Tout d’abord, un petit-déjeuner à la Résidence, avec la participation de François Courant, conseiller culturel, en présence de l’ambassadeur Jacques Ducrest, chef des relations internationales au SEFRI et de Rémy Hübschi, chef de la formation professionnelle au SEFRI (coordinateur de la participation suisse aux World Skills).

En Suisse, les besoins sont discutés entre les entreprises et le SEFRI pour mettre en lien l’économie et la formation. L’entreprise est un lieu de formation. Tous les cinq ans, toutes les professions sont analysées pour faire évoluer les cursus de formation. Une entreprise qui ne forme pas des apprentis est mal vue en Suisse, car elle profite des autres. 80 000 postes d’apprentissage sont offerts chaque année. 70 000 sont souscrits.

J’ai félicité mes interlocuteurs pour les formidables résultats de leur équipe aux Worldskills Lyon 2024. Je leur ai exprimé notre gratitude d’avoir eu « l’élégance » de nous laisser la troisième place au classement aux points par médaille, pour un tout petit point de différence. Nos deux pays ont remporté chacun 6 médailles d’or. La Suisse a obtenu la médaille d’or pour la cybersécurité.

Ils m’ont expliqué l’approche en matière de formation professionnelle, leur approche conjointe entre l’armée et l’industrie de la finance suisse, pour former leurs experts cyber. Les gens de la cyber travaillent dans le privé, mais se rendent disponibles pour les militaires en cas de besoin.

Ce système de formation professionnelle répond au besoin de l’économie. Il doit continuer de nous inspirer.

Parlement fédéral

Seconde séquence consacrée à la formation professionnelle, une rencontre avec la Conseillère nationale Simone de Montmollin (Canton de Genève), présidente de la Commission de l’éducation du Conseil national et présidente de la Délégation des relations avec le Parlement français et le Conseiller aux États, Charles Juillard (Canton du Jura), membre de la Délégation des relations avec le Parlement français.

Erik Swars, responsable des relations internationales au HEFP (Haute école fédérale en formation professionnelle) a complété mon information sur le modèle éducatif suisse, où 2/3 des jeunes suisses démarrent par une formation professionnelle.

Cela fait de la Suisse, le pays européen avec la plus forte proportion d’apprenants en formation duale. Les contenus des cours sont faits par les branches professionnelles. 250 métiers sont référencés avec, pour chacun, une commission qualité pour l’amélioration continue des plans de formation certifiante.

Je suis parti ensuite à la découverte du parlement suisse, composé de deux chambres : le Conseil national et le Conseil des États. Le premier représente le peuple suisse et le second les cantons. Tout objet est examiné par les deux chambres qui doivent être d’accord pour qu’une décision entre en vigueur.

Pays de 8,9 millions d’habitants, dont plus d’un quart sont étrangers, la Suisse affiche une espérance de vie parmi les plus élevées au monde, 82 ans pour les hommes et 85 pour les femmes.

État plurilingue, il est doté de 4 langues nationales : l’allemand (62%), le français (23%), l’italien (8%) et le romanche (0,5%).

Il aura fallu attendre 1971, pour que les électeurs accordent le droit de vote et l’éligibilité aux femmes.

Merci à Simone de Montmollin et Charles Juillard pour le temps précieux qu’ils m’ont consacré. +d’images

Mouvement européen suisse

Entretien avec Chantal Tauxe, vice-présidente du Mouvement européen suisse, ancienne journaliste, pour évoquer la situation internationale vue de Suisse, en présence de l’ambassadrice Marion Paradas, à la Résidence de France.

De formation d’historienne, Chantal Tauxe milite pour un rapprochement entre l’UE et la Suisse. Pour comprendre les positions suisses, il faut revenir sur l’histoire de leur neutralité et comprendre l’obsession suisse de ne pas être marginalisés.

Les Suisses n’ont pas connu la guerre. Cela explique leur distance avec le besoin d’Union européenne et la perméabilité à la désinformation sur les questions européennes, où la réalité des liens économiques avec l’UE est niée, alors que la moitié des échanges suisses se font avec l’UE, dont un quart avec ses pays voisins.

La neutralité suisse ne lui paraît plus respectée du fait de l’ingérence étrangère et des guerres hybrides. Et de me citer l’exemple d’une famille chinoise qui a acheté, très cher, une auberge délabrée située à moins de cent mètres de la base aérienne de Meiringen, où seront affectés des chasseurs-bombardiers F-35A à partir de 2028.

Dans le conflit avec la Russie, l’équidistance ne lui paraît pas possible pour son pays, ni les positions. Le besoin de sécurité justifierait désormais, à ses yeux, l’adhésion de la Confédération à l’UE.

Merci à Chantal Tauxe pour ses enseignements lumineux. +d’images

GENÈVE

Communauté française

Réception en l’honneur de Marie Mitra Wattez

Dans le prolongement de la première séquence formelle à Berne qui lui a permis d’être décorée de la légion d’honneur, Marie Mitra Wattez, présidente de la chambre de commerce et d’industrie France Suisse (CCIFS) a organisé un moment plus informel à Genève dans les salons de l’Intercontinental.

Cet événement m’a offert l’opportunité de saluer l’engagement de la présidente de la CCIFS, première femme à siéger au conseil d’administration de la CCIFS en 2014, elle est devenue la vice-présidente pour la Suisse romande en 2016, puis la présidente depuis 2021.

Une période de dix années durant laquelle la Chambre a affirmé son positionnement de premier réseau d’affaires franco-suisse en développant son empreinte en Suisse alémanique avec l’extension du bureau de Zurich puis l’ouverture à Bâle en 2016.

Dans le même temps les bases à Genève ont été largement consolidées par la mise en place du Booster Genève en 2021, qui a été répliqué à Bâle en 2023.

Ce sont ainsi aujourd’hui près de 100 entreprises qui sont hébergées physiquement et soutenues par les équipes de la Chambre, qui rend chaque année plus de 1’300 prestations de services opérationnelles aux entreprises françaises et suisses dans leur approche, leur développement et leur implantation sur chacun des deux marchés.

Dans le même temps, le réseau d’entreprises membres de la CCI France Suisse (CCIFS) s’est significativement étoffé passant d’un peu moins de 500 adhérents à plus de 1’100, un développement directement corrélé à la croissance des activités club avec près de 200 événements organisés chaque année, une diversité d’informations publiées, ainsi que l’animation de comités sectoriels thématiques pour et au service des membres.

À l’issue de mon intervention, je lui ai remis la médaille protocolaire du Sénat.

La famille de la présidente et, en particulier, son fils Pierre-Emmanuel Reza Wattez ont ensuite pris la parole ainsi qu’Andrea Falleni, directeur général de l’Europe du Sud de Capgemini et membre du comité de direction générale du Groupe, devant l’assistance réunie en présence des conseillers des Français de l’étranger Linda Chevalier (Genève) et Jean-Philippe Keil (Zurich).

Merci à Romain Duriez, directeur de la CCIFS, pour son professionnalisme et son aide dans la préparation de mon intervention.

Profond respect pour la carrière de Marie et admiratif de sa capacité à aborder chaque défi avec un esprit positif. Une vraie force tranquille ! +d’images

En circonscription aux États-Unis (3/3) – San Francisco (9-11 oct. 2024)

Retour à San Francisco pour la dernière étape de ce second déplacement en Californie, coordonné par Florian Cardinaux, consul général de France à San Francisco à qui j’adresse toute ma gratitude.

Le soutien au réseau de la Chambre de commerce franco-américaine (FACC) constitue ma priorité d’action pour les États-Unis. 

Je remercie son président Marc Somnolet, également président de la FACC New-York, de m’avoir invité à la réunion nationale 2024, organisée à San Francisco par la chambre locale présidée par Thomas Célérier, et dirigée par Anne-Emmanuelle de Boysson (sur la photo, de g à d : Marc Somnolet, Anne-Emmanuelle de Boysson, OC, Polina Bogdanovitch, Thomas Célérier).

Ravi d’avoir rencontré plusieurs compatriotes entrepreneurs de la French Tech San Francisco, dans cet environnement si inspirant qui est plus “up” que “start” !

Communauté française

 

Florian Cardinaux (à gauche sur la photo) m’a invité à deux séquences pour rencontrer les représentants de la communauté française locale.

Dès mon arrivée, je me suis rendu à la réception pour célébrer le XIXème sommet de la Francophonie au Bissap Baobab, point de rendez-vous pour les francophones de San Francisco et les passionnés de culture africaine.

Fondateur du restaurant, Marco Senghor est un entrepreneur social franco-sénégalais, et assurément un membre dévoué de la communauté, si j’en juge par son sens de l’hospitalité et sa générosité. Je le remercie de nous avoir accueilli.

Le lendemain, le consul général a organisé un dîner à la Résidence de France en compagnie des conseillers des Français de l’étranger Serge Morel, pdt du conseil consulaire, Sophie Lartilleux-Suberville et Loïc Le Gland ; et Michael Fenoud, chef de chancellerie.

26.000 électeurs sont enregistrés au registre consulaire, dont 80% sont établis dans la baie de San Francisco.

Le coût de la vie, très élevé, justifie qu’il faut compter 2 millions de dollars pour payer les bourses couvrant la scolarité de 120 élèves. Il apparaît être injuste pour les élus de mettre le plan retraite 404k dans le calcul du patrimoine des parents, car cela a pour effet d’exclure de nombreuses familles du dispositif.

Nous avons échangé sur la difficulté de faire revenir les employés dans les bureaux pour les entreprises et de gagner de l’argent pour les restaurants.

San Francisco reste un lieu unique pour les start-ups et les nouvelles technologies. Pourtant la venue dans la baie du dernier ministre français de plein exercice remonte à 2016. Il s’appelait Emmanuel Macron.

Pour me convaincre que la ville n’avait rien perdu de son sens de l’innovation, Loïc Le Gland m’a raccompagné à mon hôtel, en me faisant prendre pour la première fois un taxi Waymo dépourvu de chauffeur. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce franco-américaine (FACC)

L’excédent de notre commerce extérieur avec les États-Unis s’est élevé à 4,4 milliards de dollars en 2023.

Les USA occupent la première place des investisseurs en France avec 112 milliards de dollars investis en 2022, tandis que la France pointe à la 5ème place des investisseurs aux États-Unis, avec des entreprises qui y ont investi 360 milliards de dollars (2022).

Très honoré d’avoir été invité à participer à la réunion nationale 2024 de la Chambre de commerce franco-américaine (FACC) présidée par Marc Somnolet, également président de la FACC New-York, dirigée par Polina Bogdanovitch.

Le réseau national de la FACC se compose de 17 sections, de 2 sections associées, de 42 employés dévoués et d’une communauté florissante de plus de 5 000 membres.

Pour nous accueillir, l’équipe de FACC California SF-LA présidée par Thomas Célérier et dirigée par Anne-Emmanuelle de Boysson, avait choisi les superbes bureaux de Sheppard Mullin Richter & Hampton LLP, offrant une vue panoramique magnifique de la baie de San Francisco.

Très heureux d’avoir retrouvé de nombreux présidents et directeurs à la faveur de ce séminaire qui a réuni plus de 30 participants des sections de la FACC de tous les États-Unis.

Le nombre de membres de la FACC est reparti à la hausse pour atteindre 5236 adhérents.

Au-delà des chiffres très encourageants sur la FACC présentés par Marc Somnolet et Anne-Emmanuelle de Boysson, j’ai particulièrement apprécié le partage des histoires de réussite particulièrement inspirant : Voyages d’études par Ludivine Wolzcik (FACC NE-Boston) ; Collaborations fructueuses avec Business France et le consulat par Cedric Lerouge (FACC Ohio) ; Accélérateur d’adhésion par Chrystelle Rambaux (FACC Chicago) ; Pleins feux sur l’ événementiel réussi par Denis Chazelle (FACC Washington DC) ; Promotion au travers d’un French Festival par Sofia-Cristina Visan (FACC PNW-Seattle).

La journée s’est conclue lors d’une réception pour favoriser les échanges entre les membres de la FACC à la Résidence du consul général Florian Cardinaux.

Merci à Marc Somnolet, Polina Bogdanovitch, Thomas Célérier et Anne-Emmanuelle de Boysson pour la chaleur de leur accueil et d’avoir favorisé mon retour en Californie. +d’images

La French Tech

Rencontre avec Sophie Rougerie, directrice-coordinatrice de la French Tech San Francisco et Pierre Ettori, ambassadeur de la French Tech SF.

Pilotée par un board de 8 membres et une directrice, accompagnée par 25 ambassadeurs, la French Tech San Francisco réunit une communauté 3 000 à 4 000 entrepreneurs, de cadres dirigeants, d’investisseurs, d’ingénieurs responsables publics de la Silicon Valley.

La mission de la French Tech San Francisco est de mobiliser l’écosystème French Tech local pour aider les startups françaises à s’implanter et à réussir dans la Silicon Valley.

La scène Tech de San Francisco recense 114 licornes, dont 2 startups françaises, 12.000 entreprises de haute technologie, 600 startups françaises et affiche 20.640 brevets déposés en 2023.

Très heureux d’avoir pu appréhender leur détermination tranquille pour accompagner nos entreprises et aider à promouvoir l’écosystème français dans l’industrie de la technologie et de l’innovation dans la région de la Baie. +d’images

Mistral AI

La Start-up française qui vaut 6 milliards de dollars

Rencontre avec Marjorie Janiewicz, General Manager de Mistral AI aux États-Unis, depuis avril 2024 qui m’a reçu dans des locaux fraichement acquis.

Co-fondée par Arthur Mensch, qui est passé par Google, Mistral AI est le leader européen dans la création de modèles d’intelligence artificielle générative de traitement du langage similaires à ceux de son concurrent majeur, OpenAI créateur de ChatGPT.

La mission de la société est de fournir une IA sur mesure à tous les développeurs.

Dans un contexte très favorable pour l’intelligence artificielle générative, l’entreprise a immédiatement suscité l’intérêt de nombreux investisseurs. Après avoir levé plus d’un milliard d’euros durant son année de création, la dernière levée de fonds de Mistral, en juin 2024, s’est élevée à 600 millions d’euros. Sa valorisation s’élève désormais à 6 milliards de dollars.

Le produit phare actuellement commercialisé est « Mistral Large », capable de rivaliser avec la 4ème version de Chat GPT.

Mistral AI a signé un partenariat avec Microsoft en février 2024 qui lui ouvre de nouvelles perspectives aussi bien dans la recherche que dans le champ commercial.
Désormais les clients américains parlent de « la plateforme » et du « chat » en français.

Je forme le vœu que leur technologie change le monde… en mieux ! +d’images

Odaseva

La pépite française de la cybersécurité qui a déjà séduit plus de 100 millions d’utilisateurs dans le monde.

Connaissant mon intérêt pour la cybersécurité, Florian Cardinaux, consul général de France et Stéphane Alisse, directeur général de Business France, m’ont accompagné chez Odaseva.

Sovan Bin, CEO et fondateur d’Odaseva, nous accueilli avec son équipe pour parler de l’interconnection entre les données et la cybersécurité.

Depuis sa création en 2012, Odaseva a connu une croissance fulgurante en surfant sur le succès planétaire de Salesforce. Trois ans après son lancement en France, la société a créé sa filiale aux USA et signé avec Coca Cola.

Dans un contexte où la sécurisation des services cloud reste un défi majeur pour les entreprises, la startup française Odaseva a bouclé un nouveau tour de table de 54 millions de dollars.

L’écosystème dynamique et complexe génère de nouveaux besoins en termes de sécurité et de confiance numérique. La société a su se positionner comme un partenaire de référence des grands comptes, avec des solutions pensées pour s’adapter aux spécificités de la plateforme Salesforce.

Odaseva, a développé une suite logicielle innovante couvrant des domaines aussi variés que : la protection des données (sauvegarde, restauration…) ; la sécurité zéro-trust ; l’archivage long terme ; la conformité (RGPD, SOC…) et l’automatisation et la gouvernance des données.

Très reconnaissant envers Sovan Bin pour son partage d’information sur l’encryption des données, la structuration des données critiques pour assurer une protection optimale et de nombreuses suggestions pertinentes qui nourriront la réflexion, en prévision de la transposition de la directive européenne NIS 2 dans le droit français début 2025. +d’images

Waymo

Waymo est issue du projet de véhicule autonome conçu par Google entre 2009 et 2016. Le service est aujourd’hui exploité par Alphabet Inc., société mère de Google.

Après de nombreuses étapes de tests techniques et d’adaptations législatives, c’est en décembre 2022 que Waymo obtient l’autorisation de commercialiser son service en Californie sans qu’aucun chauffeur se trouve dans la voiture.

Accueilli par Élisa de Martel, CFO (directrice financière), J’ai eu le privilège de visiter le site de la société Waymo en compagnie de Florian Cardinaux, consul général, et Pierre-Louis Bénard, Business France.

Arrivée à Waymo en septembre 2022, quelques mois avant la commercialisation du service, notre compatriote est chargée de l’organisation financière au niveau mondial notamment en ce qui concerne la stratégie, la fiscalité et les relations avec les investisseurs.

Aujourd’hui, le service Waymo est en fonctionnement dans les villes de Phoenix en Arizona, Los Angeles (2024) et San Francisco en Californie. Le service sera prochainement ouvert à Austin

A l’été 2024, Alphabet a annoncé un nouveau plan d’investissement pluriannuel de 5 milliards USD pour faire de Waymo la première société de conduite autonome au monde. La société emploie 2500 personnes annonce un chiffre d’affaires de 465 millions de dollars au 1er trimestre 2024, en hausse de 72% sur un an.

J’ai demandé ce qu’il se passerait si un passager s’avisait à toucher le volant pendant la conduite. Cette manœuvre est interdite. La voiture s’immobiliserait à la première place disponible. +d’images

VIDÉO (4’10)
Premier déplacement en taxi sans chauffeur de la société Waymo, filiale de Google.
Une course d’une trentaine de minutes, dans les rues de San Francisco pour me ramener à mon hôtel.
Merci à Loic Le Gland, conseiller des Français de l’étranger à San Francisco pour m’avoir offert ce souvenir impérissable.

META

À l’invitation d’Anne-Emmanuelle de Boysson, directrice de la chambre de commerce Franco-américaine (FACC) à San Francisco, j’ai pu me joindre à la délégation des FACC pour découvrir le campus de META.

Reposant à ses débuts sur le réseau social Facebook, l’entreprise dirigée par Mark Zuckerberg, son fondateur, s’est développée et a acquis Instagram, WhatsApp et Oculus VR. Meta fait partie des géants du Web, regroupés sous l’acronyme GAFAM, aux côtés de Google, Apple, Amazon et Microsoft.

Le site accueille 20 000 employés dans des conditions qui se veulent idéales et des infrastructures qui ne le sont pas moins. Des restaurants gratuits pour les employés, des espaces où grands et petits peuvent se distraire.

Cette dernière séquence m’a permis également d’enrichir ma compréhension des défis qui se posent, aux géants du numérique, en matière de cyber sécurité.

Je remercie Anne-Emmanuelle pour cette invitation et à mes interlocuteurs de META pour leur confiance et accueil. +d’images

Capital-Risque – Silicon Foundry 

On ne peut pas passer à San Francisco sans échanger avec des capitaux risqueurs pour prendre le pouls de la tech dans le monde.

Florian Cardinaux m’a organisé deux séquences en ce sens.

Tout d’abord avec Farzin Shadpour (Silicon Foundry VC), une personnalité qui m’a séduit par sa capacité à décrire :
– les effets de mode successifs à l’image des tubes de l’été : mobilité (2015), Blockchain (2017), crypto (2022).
– la part de responsabilité des VC dans les vulnérabilités en orientant prioritairement les start-ups pour créer au plus vite un produit prêt pour le marché au détriment parfois de la sécurité informatique.
– les enjeux concernant les batteries et l’énergie.
– les avantages compétitifs de la France face à l’Allemagne pour accélérer la croissance de ses start-ups.

Plug & Play

Ensuite, j’ai visité Plug & Play, le plus grand incubateur de la Silicon Valley, qui se présente également comme la première plate-forme d’innovation au monde, interconnectant startups, entreprises, sociétés de capital-risque, universités, et agences gouvernementales.

Depuis le lancement de Plug and Play en 2006, la société a travaillé avec plus de 90 000 startups, réalisé plus de 2 000 investissements et compte plus de 30 licornes, dont Dropbox, PayPal, Lending Club, N26 et Honey.

Accueilli au siège social à Sunnyvale par Saeed Amidi, fondateur et CEO, et l’équipe exécutive de la société, j’ai découvert un business modèle qui s’appuie sur des industries verticales.

Plug & Play est présent en France à Station F et envisage de poursuivre son développement dans l’hexagone.

Au cours des cinq premières années, le programme Plug and Play de BNP Paribas a atteint l’un des taux de réussite de projet à la production les plus élevés du secteur financier. Il a profité à plus de 50 start-ups tricolores.

En décembre 2022, BNP Paribas et Plug and Play ont décidé de renommer le programme B!UP Accelerate.

Très satisfait de ces conversations avec des personnalités qui sont plus up que start ! ‎+d’images

Enseignement

Lycée Français de San Francisco (LFSF)

Curiosité – Respect – Empathie – Excellence

Retour au LFSF, sur le campus Ortega, cinq ans après mon précédent passage en 2019, où j’ai retrouvé Emmanuel Texier, proviseur, qui m’a accueilli en compagnie d’Eric Szarzynski, proviseur adjoint.

Dans une ville où le solde migratoire est négatif et où le nombre d’enfants diminue, la concurrence est rude pour les écoles privées qui sont nombreuses.

Implanté sur 3 campus, le LFSF est compétitif en termes de prix. La mention « français » dans le titre de l’établissement présente une image réductrice qui mérite d’être corrigée pour mieux représenter sa réalité internationale. L’établissement change sa dénomination en « The Lycée ».

Comme beaucoup d’écoles, le LFSF a perdu des élèves suite au Covid. L’établissement accueillait 840 élèves en 2024 contre 950 en 2019.

Dernier établissement conventionné avec l’AEFE des États-Unis, le LFSF a mis fin à ce conventionnement pour devenir un établissement partenaire. L’évolution de la gouvernance de l’établissement a été imposée par les bonnes pratiques américaines qui veulent que le proviseur soit recruté par le Board, et assume la responsabilité de ses décisions.

Depuis 1967, le Lycée Français de San Francisco offre aux habitants de la Baie un enseignement multilingue de qualité dans un cadre international. En écoutant les élèves échanger avec les comédiens ayant fini leur représentation dans le théâtre de 300 places de l’école, j’ai été marqué par la pertinence et la concision de leurs interrogations.

Merci à l’équipe de direction pour l’échange et leur analyse clairvoyante de leur environnement et des défis à relever. +d’images

Culture

Alliance française – SF Bay Area Accueil

L’offre culturelle française aux États-Unis en partage.

Retour à l’Alliance française de San Francisco où j’ai été accueilli par Noémie Hérail, directrice, en présence de Florence Mauret, présidente de SF Bay Area Accueil et Christine Duquesne (www.frenchtalentusa.org).

Au service de la communauté de la région de la baie de San Francisco depuis 1889, l’Alliance française de San Francisco est la plus ancienne section de l’Alliance française aux États-Unis.

Nouveauté depuis mon précédent passage, la création d’un musée qui présente l’histoire des immigrants francophones et leur influence sur la communauté san franciscaine et californienne à travers un large éventail d’expositions, de programmes éducatifs et d’évènements.

Pour les enfants, l’AF propose des camps d’été, des cours sur place et des cours en ligne.

Centre d’examen officiel DELF/DALF, TCF et DFP pour la Californie du Nord, des préparations aux examens et des certifications pour les enseignants sont proposées.

SF Bay Area Accueil, membre du réseau FIAFE, facilite l’intégration des familles francophones. Florence observe que la crise Covid a eu pour effet de faire baisser le nombre de compatriotes dans la baie de SF et que le décalage horaire rend très difficile le maintien du contact avec la France.

Après 20 ans d’administration des ventes dans les secteurs des médias et de la technologie en France et aux États-Unis, Christine Duquesne a co-fondé French Talent USA en 2022 pour promouvoir la culture française et francophone en Californie. L’organisation aide les artistes à venir se produire en Californie.

Merci à Noémie, Florence, Christine et toutes celles et ceux qui partagent, avec elles, le même point commun d’œuvrer pour étoffer l’offre culturelle française aux États-Unis. +d’images

En circonscription aux États-Unis (2/3) – San Diego (7-8 oct. 2024)

Deuxième étape de ce déplacement en Californie, je me suis rendu à San Diego, ville située à moins de 200 kilomètres au sud de Los Angeles. Initié par Sylvie Almeri, directrice générale de la chambre de commerce franco-américaine du sud de la Californie (FACCI SO CAL), ce premier déplacement dans la ville frontière avec le Mexique était destiné à soutenir le développement de la FACCI SO CAL.

Nous avons été rejoints par Vanessa Bonnet, conseillère économique à la direction du Trésor et des Affaires économiques du consulat général de France et chef du bureau de San Francisco, pour participer à plusieurs séquences économiques.

Hervé AKa, administrateur de la FACCI SO CAL très investi dans la diplomatie sportive m’a également retrouvé sur différents rendez-vous à Los Angeles et San Diego.

Toute ma gratitude à Sylvie Almerie pour ce programme très dense qui m’a permis d’appréhender les formidables opportunités offertes par le sud de la Californie.

Diplomatie économique

Chambre de commerce du sud de la Californie (FACCI SO CAL)

San Diego est la troisième chambre du réseau des chambres aux USA, derrière New-York et Houston, en terme de revenus.

Forte de 200 membres, elle propose un service de business développement et un espace de co-working.

Présidée par Olivier Toury, le conseil d’administration est composé de représentants d’entreprises prestigieuses comme Airbus Aerospace, Dassault Systems, Qualcom, Veolia…

Lors de ma visite, j’ai échangé avec les représentants de Sudoskan, hébergés par la Chambre. Leur société importe pour près d’un demi-million de dollars de produits médicaux d’une société française et contribue ainsi à l’excédent commercial de la France aux États-Unis.

Hervé AKa, administrateur de la Chambre de commerce franco-américaine du sud de la Californie, qui développe la culture du judo aux États-Unis, nous a rejoint pour participer à une réunion de travail sur la francophonie. +d’images

Chambre de commerce – Club Aérospatial

Soirée organisée par Sylvie Almeri, directrice de la CCI Sud Californie, avec le club “Aerospace” de la chambre, en présence des membres du board composé d’Olivier Toury, président, Grégory Poilasne (entrepreneur Greentech), Hervé AKa (entrepreneur sport), Lionel Bochurberg (avocat corporate), Jean Philippe Laguerre (Dassault Systèmes), Bettina Experton (Humetrix), au board de la French Tech San Diego, et Laurent Delon et Marie Flacassier, tous deux entrepreneurs, membres CCEF de San Diego.

L’aérospatial représente une des principales industries de Californie du Sud.

La région abrite certains des plus grands noms de l’aérospatiale mondiale, notamment General Atomics Northrop Grumman, et SpaceX, consolidant ainsi sa position en tant que leader en innovation et en développement technologique dans le secteur.

Composé des membres du réseau, leaders mondiaux tels qu’Airbus, Dassault, Safran, et bientôt, Thales, qui est en cours d’intégration, ce club, en plein essor, reflète la force et la diversité de l’écosystème aérospatial.

Grâce à ce club, la chambre renforce sa position comme un pôle incontournable pour les échanges et les collaborations dans le secteur, et met en valeur le savoir-faire tricolore.

La soirée s’est tenue au Parfait Paris. Ludivine et Guillaume Ryon en sont les fondateurs. Leur chaine de pâtisserie prospère. Ouverte il y a environ 10 ans à San Diego, leur commerce a ouvert successivement 5 autres boutiques et en prévoit 3 nouvelles d’ici 2025.

Félicitations pour leur remarquable succès qui illustre l’esprit conquérant des Français établis en Californie. +d’images

General Atomics

Visite en deux séquences, de General Atomics, une entreprise de défense et de physique nucléaire, dont le siège est basé à San Diego.

Tout d’abord un déjeuner avec Dr Vivek Lall, Chief Executive, pour me permettre d’appréhender les métiers maîtrisés par cette société qui emploie 16,000 personnes dans le monde sur cinq continents.

GA est un leader international de la recherche sur la fusion magnétique depuis les années 1950.

Le DIII-D National Fusion Facility, exploité par GA pour le ministère américain de l’Énergie (DOE), est le plus grand centre de recherche sur la fusion magnétique aux États-Unis.

General Atomics (GA) est à l’avant-garde de la recherche, de la conception et de la fabrication de systèmes d’armes pour soutenir les opérations terrestres, maritimes, aériennes et spatiales critiques dans le monde entier.

À titre d’exemple, leur système de lancement électromagnétique d’aéronefs (EMALS) et le dispositif d’arrêt avancé (AAG) transforment l’aviation navale. Déployés sur les porte-avions les plus avancés au monde, EMALS et AAG offrent une efficacité et des performances éprouvées.

Dans un second temps, j’ai visité la filiale General Atomics Aeronautical Systems, connue pour ses drones, dont le MQ-1 Predator et le MQ-9 Reaper.

Reconnaissant envers Jim Yuhas, Aria Mahdion, et James Kinney. Ils m’ont permis de voir la fabrication de drones qui ont redéfini les tactiques de renseignement, de surveillance et de reconnaissance mais également les capacités de frappe de précision.

Très heureux d’avoir entendu mes interlocuteurs désireux d’approfondir leur relation avec la France. +d’images

Humetrix

Humetrix a été la première entreprise à créer une montre biométrique ou encore une application médicale sur carte à puce.

Durant ma vie professionnelle, il m’est parfois arrivé de rencontrer des entrepreneurs à l’image de Roland Moreno, inventeur de la carte à puce, dont j’ai admiré l’ingéniosité et le parcours. Bettina Experton, CEO et fondatrice d’Humetix, fait partie de ce club des géniaux innovateurs. Créée il y a 25 ans, Humetrix est la 5ème entreprise qu’elle a fondée.

Médecin formée en France en médecine interne, pédiatrie et santé publique, ancienne responsable de la Santé publique dans l’État de Californie, conseillère en politique de Santé et professeure adjointe de médecine à la faculté de médecine de l’UC San Diego, Bettina Experton a favorisé le développement d’analyses de la santé de la population, de logiciels de gestion des soins chroniques, de plateformes cloud et mobiles qui ont été déployées dans le monde entier.

Leur application a permis de suivre 20 millions de personnes pendant la Covid. Pour aider l’armée américaine à remplir sa mission de soutien face à la pandémie du Covid, le Dr Experton a adapté Humetrix pour permettre au Centre conjoint d’intelligence artificielle du ministère de la Défense américain de placer les centres de vaccination au bon endroit.

Pionnière du dossier médical de santé mobile, leur application permet de suivre l’état épidémiologique des voyageurs.

L’application n’est pas téléchargeable. Accessible sur le web grâce à un QR code, aucune donnée ne peut être divulguée.

Cette application a été utilisée avec succès pendant les JO de Paris 2024 pour permettre aux praticiens français de traduire les ordonnances médicales des visiteurs étrangers et d’avoir la correspondance des médicaments disponibles en France.

J’ai fait part au docteur Bettina Experton et à son équipe de toute ma reconnaissance pour leur contribution au bon déroulement des JO Paris 2024, en présence de Sylvie Almeri, directrice de la SoCal French-American Chamber of Commerce et Vanessa Bonnet – conseillère économique. +d’images

Saint-Gobain

Accompagné par Sylvie Almeri, directrice de la SoCal French-American Chamber of Commerce et Vanessa Bonnet, conseillère économique à la direction du Trésor et des Affaires économiques du consulat général de France et chef du bureau de San Francisco, nous nous sommes rendus chez Saint-Gobain, Performance Film Solutions.`

Accueillis par Bob Kun, Manufacturing manager, et Kevin Lecat, Business development manager, nous avons découvert leurs processus de fabrication en visitant l’usine.

Solar Gard Saint-Gobain est un leader mondial des technologies de films, protégés par brevet, pour le contrôle solaire et la protection des surfaces sur les marchés industriels, automobiles, résidentiels et commerciaux.

Leurs pellicules pour fenêtres peuvent améliorer considérablement la performance des bâtiments et retarder les tentatives d’effraction.

Merci à Bob Kun et Kevin Lecat d’avoir si bien mis en valeur leur expertise industrielle. +d’images

Nuvve

Visite de Nuvve et rencontre avec Gregory Poilasne, co-fondateur et CEO.

La technologie brevetée Véhicle to Grid (V2G) de Nuvve optimise la recharge des véhicules électriques (VE), réduit le coût total de possession des véhicules électriques et augmente l’impact environnemental positif de ces véhicules en soutenant l’introduction de sources d’énergie renouvelables, telles que l’éolien et le solaire, comme alternative aux centrales électriques à combustibles fossiles.

Fascinant d’observer l’Agrégateur de régulation énergétique Nuvve (NERA) qui permet de garantir que chaque véhicule sur la plateforme dispose de suffisamment de charge pour le prochain trajet avant de calculer la quantité de capacité disponible pour être revendue au réseau.

Ainsi un véhicule électrique à l’arrêt peut contribuer à fournir le réseau en électricité.

Un joint venture a été créé avec EDF. +d’images

Qualcomm

Entretien avec Anne Lise Thieblemont, vice-présidente Qualcomm, société spécialisée dans les semi-conducteurs, qui investit 22% de son chiffre d’affaires en recherche et développement. En comparaison, Apple affiche 10%.

Si la société emploie 45 000 personnes dans le monde, seuls 10% sont localisés en Europe, dont 300 en France.

Qualcomm a une stratégie de croissance en France, avec un centre de R&D à Lannion, une présence à Billancourt, Issy-les-Moulineaux et Sophia Antipolis.

Nous avons échangé sur des projets de directive européenne restrictifs en matière de propriété intellectuelle susceptibles de menacer l’innovation en Europe.

Secteur du tourisme

Dirigé par Bertrand Mangeot, CCEF, l’Intercontinental de San Diego a accueilli 1000 personnes pour le 14/7/24.

Idéalement situé à proximité de l’USS Midway, un porte-avions transformé en musée ouvert au public, l’hôtel prévoit d’être le lieu d’une célébration du D-Day.

Durant notre conversation, le méga yacht de 119 mètres de long, évalué à 300 millions de dollars (280 millions d’euros), appartenant au patron de Meta, Mark Zuckerberg, s’est amarré devant l’hôtel.

Cette rencontre m’a offert l’opportunité de faire le point sur les défis locaux pour l’industrie du tourisme, dans une ville réputée pour ses plages, ses parcs et son climat chaud.

Bertrand a partagé la difficulté de trouver du personnel à San Diego, une ville qui ne pourrait pas s’en sortir sans la ressource de main d’œuvre de la ville frontière mexicaine de Tijuana. Il manque 1300 personnes pour les services de police.

Les syndicats savent faire pression sur les employeurs. La grève des dockers leur a permis d’obtenir une augmentation de 70%. La perspective des JO 2028 à LA semble constituer une opportunité pour les syndicats de faire monter les salaires dans le secteur de l’hôtellerie, alors que ceux-ci semblent déjà élevés, puisqu’un simple cuisinier peut recevoir 50 dollars par heure.

Merci à Bertrand de m’avoir accueilli avec Sylvie Almeri. +d’images

Enseignement

San Diego French-American School

Accueilli par Isabelle David, cheffe d’établissement, j’ai découvert ce campus perché au sommet du mont Soledad dans la belle ville de La Jolla, à quelques minutes de la côte Pacifique.

Ce campus spacieux offre aux étudiants beaucoup d’espace pour être eux-mêmes dès le jour de leur arrivée, dès l’âge de 18 mois, jusqu’à la fin de leur 8e année (équivalent de la quatrième).

Il offre de multiples terrains de jeux et de vastes espaces de récréation, un grand terrain de sport, une belle bibliothèque, des salles de classe STEAM à la pointe de la technologie pour le codage et la robotique, un volumineux auditorium et un laboratoire scientifique entièrement équipé.

En visitant la bibliothèque, j’ai eu l’opportunité de jouer une partie rapide d’échecs avec un élève talentueux de 7e année ! +d’images

Lycée Français de San Diego (LFSD)

Francois Tregouet, proviseur, m’a accueilli en compagnie de Sylvie Almeri au LFSD, situé à proximité de la Chambre de commerce franco-américaine So Cal.

Le Lycée Français de San Diego est une école entièrement immersive située au centre de San Diego (région de Serra Mesa / Kearny Mesa – près de Mission Valley).

Cet établissement de 253 élèves de la petite section de maternelle à la quatrième, envisage l’ouverture d’un lycée en septembre 2026.

Le tatami trône au milieu de la salle de sport, et prouve la percée du judo à San Diego.

Très investi dans sa mission, le proviseur m’a confié que les parents étaient également intéressés par l’IB pour limiter le nombre de matières. +d’images

OFALycée

Le lycée français en ligne au service des Français et francophones de l’étranger !

À la faveur de mon passage à la Chambre de commerce à San Diego, j’ai rencontré Estelle Truche, enseignante à l’OFA lycée.

Fondé en 2019 et ouvert depuis septembre 2020, OFALycée est le premier lycée franco-américain en ligne qui offre la possibilité aux élèves scolarisés dans une école américaine de suivre une scolarité française, de la Grande Section au Baccalauréat.

Avec leur concept unique de la complémentarité, OFALycée fusionne deux systèmes scolaires dans un parcours complet bilingue et biculturel. Ce qui est appris en anglais à l’école américaine est utilisé pour répondre aux exigences des programmes français.

350 élèves sont inscrits en 2024. L’école affiche 100% de réussite au collège et au baccalauréat.

Très heureux d’observer que l’école mette en avant les pages la concernant dans le guide des écoles de l’Anefe afin de se promouvoir. +d’images

Culture – Francophonie

Alliance française

Très heureux d’avoir eu l’opportunité de visiter l’Alliance française de San Diego (AFSD), une des 109 Alliances des USA, en compagnie de Sylvie Almeri et de rencontrer une partie de l’équipe : Julie Ripoll, directrice exécutive, Estela Baptista, directrice pédagogique, Laurence de Valmy, directrice des affaires culturelles et Alexandra Hauffen, formatrice.

L’AFSD organise 60 événements culturels chaque année autour du cinéma, du livre, de l’éducatif…

L’AFSD retrouve un nombre d’élèves en progression depuis le Covid avec 249 élèves.

Un tiers d’entre eux assistent aux cours en présentiel et j’ai eu l’opportunité d’échanger avec des Américains, lors de la visite, parvenus à un niveau remarquable de maîtrise de notre langue. +d’images

En circonscription aux États-Unis (1/3) – Los Angeles (4-6 oct. 2024)

Retour à Los Angeles, première étape d’une tournée de 9 jours en Californie.

Cette partie du déplacement a été organisée par Sylvie Almeri, directrice générale de la Chambre de commerce franco-américaine du sud de la Californie, et le consulat général à Los Angeles, représenté par Dimitri Demianenko, consul général adjoint, qui m’ont accompagné tous deux sur chacune des séquences à Los Angeles.

Communauté française

Conseillers consulaires & Réception

Dès mon arrivée, Dimitri Demianenko m’a accueilli à la Résidence de France, pour deux séquences consacrées à la communauté française.

> une réunion avec les conseillères des FDE, Cynthia Hajjar-Kazandjian (au centre) et Hélène Demeestere, où nous avons essentiellement parlé de la procédure d’attribution des aides Stafe aux associations.

> une soirée avec les représentants de la communauté, à l’image de l’association Los Angeles Accueil présidée par Laure de Hillerin, (à gauche sur la photo), et des représentants d’associations d’entrepreneurs.

Lors de mon premier discours, j’ai salué tous ceux qui contribuent à renforcer les liens entre la France et la Californie du Sud, véritable hub d’innovation et d’opportunités.

Merci à Julie Duhaut-Bedos, consule générale de France à Los Angeles, d’avoir autorisé la tenue de cet événement à la Résidence durant son déplacement à Washington. +d’images

Los Angeles Accueil

Merci à Laure de Hillerin, présidente, et à toute l’équipe de LA Accueil de m’avoir permis de participer à leur barbecue de rentrée.

Un moment de convivialité qui permet de faciliter l’intégration des nouveaux arrivants qu’ils soient français ou francophones.

Accompagné par Sylvie Almeri, directrice générale de la chambre de commerce Franco-américaine du sud de la Californie, et Dimitri Demianenko, consul général adjoint, j’ai eu l’opportunité de rencontrer de nombreux compatriotes.

Depuis 1992, l’association accueille, intègre et informe la communauté. Elle appartient au réseau FIAFE, reconnu d’utilité publique. +d’images

Diplomatie économique

Studios Dreamworks

Première séquence de mon déplacement dans le sud de la Californie organisé par Sylvie Almeri, directrice de la chambre de commerce France-San Diego, une visite des Studios Dreamworks en compagnie de Dimitri Demianenko, consul général adjoint et Vanessa Bonnet, déléguée du Service économique régional.

Nous avons été accueillis par Julien Bocabeille. Diplômé des Gobelins, Julien a réalisé avec cinq camarades un court-métrage d’animation de fin d’études, Oktapodi, nommé aux Oscars. Il est entré dans la foulée chez Dreamworks en 2007, universellement connu grâce à Shrek. Julien a travaillé sur de nombreux films connus comme Kung Fu Panda 4, sorti en 2024.

Belle opportunité de parler de la mobilité des talents français attirés par les studios à Hollywood et de son regard sur les studios d’animation français qui remportent également de beaux succès.

Nous avons également échangé sur les nouvelles techniques d’animation, visuellement plus proches du dessin à la main.

Le cadre de travail offert aux salariés de Dreamworks est exceptionnel.

Merci à Julien de nous avoir offert cette immersion dans un monde d’imagination. +d’images

SpaceX

Très honoré et reconnaissant d’avoir été invité par SpaceX pour visiter l’usine située au siège social à Hawthorne, où la société conçoit et construit ses fusées et engins spatiaux réutilisables.

20 ans après sa création, SpaceX est présente dans tous les secteurs clés du spatial : lanceurs commerciaux réutilisables Falcon 9, vols cargos et habités vers l’ISS avec la capsule Dragon, exploration spatiale avec le Starship, télécommunications avec la mega-constellation de satellites Starlink.

La société d’Elon Musk est valorisée à 137 milliards de dollars, emploie 15000 personnes et a effectué 380 lancements réussis depuis 2008, dont 110 pour la seule année 2023. Ce record de lancement sera battu en 2024.

Si pour certaines sociétés, le lancement est un projet, pour SpaceX, c’est le processus de lancement qui est un projet. La répétition permet de gagner en expérience grâce à l’amélioration continue et de faire baisser les coûts.

Les éléments partagés donnent le tournis, car ils permettent d’appréhender une ambition dont les limites sont actuellement fixées à Mars. La Lune ne sera bientôt plus seulement un satellite de la Terre, mais un satellite des terriens, d’où ils pourront préparer leur nouvel élan dans la conquête spatiale.

SpaceX assure deux tiers des lancements de la NASA à des coûts proches de 10% de ceux que la NASA aurait dû supporter en travaillant avec ULA, la joint-venture de Boeing et Lockheed Martin.

SpaceX ouvre de nouvelles opportunités de projet dans l’espace pour l’Humanité.

Les partenariats entre nombre d’entreprises françaises ou européennes prospèrent avec SpaceX. Les chiffres fournis sont éloquents.

La filiale Starlink permettra à chacun d’être connecté, même au plus profond de la jungle. Air France a annoncé un accord avec Starlink qui permettra à ses clients “Flying Blue” d’être connectés en vol en haut débit en 2025.

J’ai exprimé à mes interlocuteurs le souhait que la France et l’UE puissent collaborer avec SpaceX pour des objectifs de missions futures. Toute ma gratitude à l’équipe SpaceX pour cette fantastique visite et à Sylvie Almeri, sans qui cette rencontre n’aurait pas eu lieu. +d’images

Starbust Aerospace

Rencontre avec Elysabeth Reynolds, directrice générale de Starbust Aerospace, fondée en 2012 par l’entrepreneur français François Chopard.

Cette société de 80 employés a développé le programme Flagship Accelerator pour aider les start-ups à développer leurs activités dans les domaines de l’aviation, de l’espace et de la défense.

Ce programme accélèrerait par quatre le développement de ces sociétés. +d’images

Lab Five Soccer

Visite de Lab Five Soccer, un centre qui offre un environnement pour tous les amoureux du ballon rond.

Romain Bianchi nous a accueilli sur un de ses deux centres ouverts à Los Angeles et présenté son programme de développement qui projette 10 centres à horizon de 2026.

Lors de ma visite, tous les terrains étaient occupés et les matchs se succédaient entre équipes de garçons et filles de tous âges encouragés par leurs parents.

Nous avons été rejoints par Patrice Filin, qui a créé la PSG Academy LA, une école de football qui accueille 250 enfants (psgacademyla.com), et Hervé Aka, administrateur de la Chambre de commerce franco-américaine du sud de la Californie, qui développe la culture du judo aux États-Unis et crée des partenariats entre la France et les États-Unis en judo, basket et football.

Impressionné par l’engagement de ces trois mousquetaires de la diplomatie du sport français partis à la conquête de l’Amérique. +d’images

Enseignement

Lycée Français de Los Angeles (LFLA)

Très heureux d’être revenu cinq ans plus tard au LFLA et d’avoir retrouvé Clara-Lisa Kabbaz, cheffe d’établissement et présidente du Board depuis 2000.

L’établissement scolarise 750 à 800 élèves issus de 71 nationalités.

Le LFLA se déploie sur 6 campus. Je me suis rendu sur le campus du primaire.

Tous les élèves passent à la fois le California High School Diploma et le Bac français. Le LFLA affiche 100 % de réussite aux deux examens et 100% de mention.

À la faveur de la visite, j’ai pu observer les affiches de campagnes très imaginatives des candidats au poste de chef de classe.

J’ai exprimé toute ma gratitude à la présidente Clara-Lisa Kabbaz pour son remarquable investissement au long cours en faveur de l’enseignement français, allié à une recherche permanente d’excellence.Très inspirant. +d’images

En circonscription au Danemark – Copenhague (26-27 sept. 2024)

Retour au Danemark pour ma quatrième visite. Elle fait suite à ma participation à la fameuse visite d’État du Président de la République en 2018, durant laquelle il avait fait référence aux Gaulois réfractaires…

Comme en Estonie et Lituanie, fin août, Vincent Caure, député de la circonscription d’Europe du Nord, a accepté de se joindre à moi pour croiser nos regards sur les attentes de notre communauté.

À cette occasion, Christophe Parisot, ambassadeur de France au Danemark, nous a accueilli pour une réunion de cadrage avec Marine Landais, numéro 2, et Blandine Pocquet, Conseillère politique et presse.

Communauté française

Réunion avec la communauté

Si le consulat recense 6500 Français enregistrés, en progression de 32% depuis 2021. Les Danois évaluent leur nombre à 9000.

Avec un taux de chômage de 2,5% et un salaire moyen de 4500 euros net, l’environnement proposé est séduisant.

Pour nous permettre d’avoir un échange avec des représentants de notre communauté établie au Danemark, Christophe Parisot a organisé une réception à la Résidence de France, en présence de Marie-José Caron et Pascal Badache, conseillers des Français de l’étranger.

Cet événement m’a offert l’opportunité de rendre hommage à l’engagement et l’abnégation de Marie-José Caron. Nous sommes entrés ensemble à l’AFE en septembre 2006. Depuis près de vingt ans, je l’ai vu agir avec constance au service de l’intérêt général. Nous avons noué une relation de confiance qui m’a permis de l’accompagner et de soutenir nombre de ses initiatives.

J’ai souligné ses efforts déterminants pour obtenir le financement du mur d’escalade du lycée français, ainsi que pour le développement des infrastructures sportives et éducatives.

Son rôle a également été essentiel dans la création du Prix de l’Entrepreneur, décerné par la Chambre de commerce franco-danoise. Le jury, composé de conseillers du commerce extérieur, d’élus et du chef de la mission économique, apporte une diversité de points de vue sur les candidats.

Sa persévérance pour rétablir une convention fiscale bilatérale m’a aussi particulièrement marqué.

Pour marquer ma reconnaissance, je lui ai remis la médaille d’honneur du Sénat devant les représentants d’une communauté qu’elle sait si bien servir. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Déjeuner avec la secrétaire d’État à la Politique étrangère, Lisbet Zilmer-Johns, à la Résidence en présence de notre ambassadeur, Christophe Parisot, du député Vincent Caure, de Line NyboHall, Head of Department, Bjarke BrixOlsen, Special Adviser ; et de Marine Landais et Blandine Picquet, du poste diplomatique.

Tour d’horizon des enjeux et des priorités du Danemark en matière de sécurité.

Avec l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan, les cinq pays nordiques sont désormais membres de cette organisation. Ce renforcement constitue un progrès pour la sécurité collective.

Le Covid a permis une prise de conscience de la dépendance de l’UE vis-à-vis de l’Asie et de la Chine sur certains produits. Il apparaît à la secrétaire d’État que l’UE doit déterminer les priorités stratégiques pour s’affranchir de ces tutelles.

Parlement

Entretien très fructueux avec Michael Aastrup Jensen, président de la commission des Affaires étrangères au Folketing, en compagnie de Christophe Parisot, ambassadeur de France
au Danemark. Le ministre des Affaires étrangères est contraint de consulter le Parlement avant toute décision.

Long échange sur la situation en Ukraine, sur les menaces de la Russie pour déstabiliser l’UE et prendre pied dans l’Arctique. Des violations de l’espace aérien du Groenland et des îles Féroé ont été observées à plusieurs reprises.

Le Danemark va rejoindre le Conseil de sécurité de l’ONU pour deux ans à partir du 1/01/2025, et présider le Conseil de l’UE au second semestre 2025. +d’images

Diplomatie économique

Communauté économique

Merci à Christophe Parisot (à l’image) ambassadeur, d’avoir organisé un petit déjeuner à la Résidence pour me permettre d’échanger avec les représentants économiques* de la France au Danemark, en compagnie du député Vincent Caure.

La chambre de commerce France-Danemark, créée il y a 10 ans, regroupe 150 membres et elle est en pleine croissance.

Elle héberge des VIE et organise des expéditions de parangonnage pour les directeurs RH curieux de comparer le modèle danois. La section CCEF est composée à parité de représentants d’entreprises françaises et danoises. On constate un engouement des CCEF pour le mentorat de nouveaux entrants sur le marché danois. Un second programme d’accompagnement va être mis en place.

Le président de la French Tech nous a rappelé l’objectif danois de passer de 14 à 25% des terres pour la reforestation. Le pays consent un investissement de 7 milliards d’euros pour y parvenir. +d’images

(*) Participants :
•⁠ ⁠Anouk Reynaud, adjointe du service Économique ;
•⁠ ⁠Joëlle Laïk, directrice de Business France ;
•⁠ ⁠Samuel Vaillant-Jørgensen, directeur Chambre de commerce France-Danemark
•⁠ ⁠Guillaume Lasnier, Pdt section CCEF Danemark ;
•⁠ ⁠Thomas Canguilhem, French Tech (Ecotree) ;
•⁠ ⁠Anaïs Boulet, CCEF (Cargyl) ;
•⁠ ⁠Mathieu Girardin, CCEF (DFDS) ;
•⁠ Fabienne Mourier Fiig, CCEF (Carlsberg).

DFDS

Visite du siège de la société DFDS, où nous avons été accueillis par Mathieu Girardin, Exécutive VP, Chef de la division Ferry.

Connue en France pour avoir repris les trois navires de Sea France à Calais, la société emploie 700 marins français et 800 britanniques qui assurent les liaisons Douvres-Calais et Dieppe-New Haven.

DFDS est le deuxième employeur de marins français, derrière Britany Ferries et devant CMA-CGM.

Mathieu Girardin a partagé leur stratégie en France où le Groupe s’est engagé à investir un milliard d’euros dans la décarbonation de ses ferries dans le détroit du Pas de Calais d’ici 2035. La France aura besoin de faire des investissements d’aménagement de ses ports pour permettre la recharge des batteries électriques des navires à quai.

Merci à Mathieu pour ses idées destinées à protéger la compétitivité de la France et d’avoir partagé ses inquiétudes sur les risques de remise en cause du pavillon France, si la fiscalité adaptée à la marine n’était pas maintenue. +d’images

Enseignement

Lycée français Prins Henrik

Retour au lycée français Prins Henrik en compagnie de Vincent Caure, député, de Marie-José Caron, conseillère des Français de l’étranger pour le Danemark, et de Carl Engelsen, Cocac.

Accueillis par Gösta Schwarck, président du CA et Michael Mocka, proviseur, nous avons visité les nouveaux locaux plus spacieux et modernes, suite au déménagement du 1er novembre 2023.

Le nouveau site réunit tous les niveaux d’enseignement sur un seul site, de la maternelle au lycée.

Le LFPH a initié à la rentrée 2025 une très petite section permettant d’accueillir des enfants dès 2 ans et 10 mois, dans une optique de fidélisation des familles.

A la rentrée scolaire de septembre 2024, le LFPH comptait 802 élèves, en hausse par rapport à l’année précédente (752).

Ce premier progrès récompense ceux qui ont mené à bien ce projet de construction qui a bénéficié d’un budget de 62M€, engagé il y a cinq ans sous l’égide de la fondation immobilière pour l’école Prins Henrik. Ces nouveaux locaux apportent pleine satisfaction. Prochain objectif, la construction d’un gymnase et des équipements sportifs qui font défaut à ce stade et nécessitent la location de locaux extérieurs à un prix élevé.

Félicitations à toute l’équipe engagée dans une démarche visant la mise en place de conditions optimales de réussite pour les élèves. +d’images

Culture

Institut français

L’Institut français du Danemark (IFD) est désormais colocalisé à Copenhague avec le Lycée français Prins Henrik depuis près d’un an.

Le SCAC-Institut français du Danemark mène une activité dédiée à la promotion de la langue et de la culture françaises.

Les Danois sont francophiles et ont une forte attente de France, qu’il s’agisse de culture, de diffusion des idées ou de recherche scientifique.

Doté d’un budget de plus 1,3M€, l’IFD a un double objectif pour 2024 : d’une part, finaliser l’emménagement dans ses nouveaux locaux et, d’autre part, continuer à contribuer par son action aux principaux objectifs de notre action diplomatique au Danemark.

Les cours de français de l’IFD comptaient 755 élèves différents en 2023. Les nouveaux locaux devraient permettre de relancer l’activité de cours qui bénéficie de tableaux interactifs et d’un projet d’aménagement des espaces intérieurs pour donner une image moderne et renouvelée au centre de langue.

Le secteur du livre se porte bien, avec plus de 200 ouvrages français traduits chaque année. Le poste est l’un des rares à disposer d’un attaché pour le livre.

La priorité « Industries culturelles et créatives », dont bénéficie le poste depuis 2020, a porté de nombreux fruits dans le domaine du design, du jeu vidéo, du cinéma et des séries.

Enfin, le Danemark représente un pays prioritaire pour la coopération scientifique sur la santé, le numérique, le climat, les énergies (y compris le nucléaire) et la recherche en Arctique. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (24-25 sept. 2024)

Le Brexit a encore frappé. Du fait de la sortie de l’UE, le Labour peut désormais envisager d’assujettir, à la TVA, les frais de scolarité des écoles indépendantes du Royaume-Uni.

Aussi Amelie Mallet, conseillère à l’AFE pour l’Europe du Nord et conseillère des Français de l’étranger pour le Royaume-Uni, m’a organisé une succession de rencontres sur Londres avec les acteurs de la communauté éducative.

Enseignement

Parents d’élèves

La mesure du Labour qui ferait gonfler de 20% la somme à acquitter, pourrait s’appliquer à nos écoles bilingues françaises et entrer en vigueur dès le mois de janvier 2025, au cours de l’année scolaire.

Les parents d’élèves ne s’attendaient pas à cette accélération dans la mise en œuvre de cette promesse électorale du Labour.

Première séquence, un entretien avec les représentants des parents des trois plus importants établissements du réseau en nombre d’élèves :

Nathalie Fize (APL – Charles de Gaulle) ; Salima Arnold et Christine Dufourcq-Brana (APLIL – Winston Churchill) ; Craig Duffy (APC – CFBL)

Lors de la discussion, trois priorités d’actions nous sont apparues pour alimenter les entretiens à suivre :
▶️ Sensibiliser le consul général pour ajuster l’enveloppe des bourses en conséquence ;
▶️ Inciter la proviseure du lycée Charles de Gaulle à faire la transparence sur l’impact de la récupération de la TVA sur les achats auprès du conseil d’établissement ;
▶️ Engager une action auprès des charities pour accompagner les familles en difficulté financière liée à cette surcharge.

Consulat

Visite du consulat pour une deuxième séquence du programme londonien organisé par Amelie Mallet, consacrée aux conséquences de l’assujettissement à la TVA des frais de scolarité des écoles indépendantes.

À la faveur de notre rencontre avec Samer Melki, consul général de France à Londres, nous avons également échangé avec Catherine Sagnelonge, consule générale adjointe, et Anissia Morel, conseillère culturelle, toutes deux arrivées à Londres à la rentrée de septembre.

Dans le prolongement de notre rencontre avec les parents d’élèves, nous avons souligné qu’il apparaissait incongru de tenir la seconde commission consulaire des Bourses le 21/10/2024, soit quelques jours avant de connaître la décision du gouvernement britannique, et pendant les vacances scolaires.

En ajoutant une TVA de 20% aux frais de scolarité, il n’y aura plus de boursier à 100%, car le montant de la bourse accordé est annexé à la quotité. Ce changement va bouleverser tous les équilibres. Avec Amelie Mallet, conseillère des FDE pour le Royaume-Uni, nous avons plaidé pour une revue en conséquence de l’enveloppe globale des bourses. Nous remercions le consul général d’avoir pris en compte nos demandes et partagé nos espoirs que Paris nous entende.

Des discussions diplomatiques sont en cours afin que les spécificités de notre réseau soient prises en compte pour bénéficier d’un statut dérogatoire.

Le Brexit continue à véhiculer son lot de difficultés qui a affecté le dispositif des Volontaires internationaux en entreprises (VIE), en limitant la durée à un an et en aggravant son coût. De 1000 VIE au Royaume-Uni en 2020, on en compte désormais moins de 200.

Ce qui fonctionne à plein, ce sont les naturalisations de Britanniques. Le consul fait des cérémonies toutes les deux semaines en accueillant les familles et limite à 20 naturalisations par séance.

Le nombre record de 140 000 visas délivrés en 2023, pourrait être dépassé en 2024, puisque le consulat en avait délivré 105 000 au 31/08/24.
Le consul général a noté une légère augmentation du nombre de compatriotes enregistrés au consulat (140 000). Il pense pouvoir dépasser les 150 000 inscrits en allant hors les murs du consulat pour recueillir les inscriptions. +d’images

Lycée français – Charles de Gaulle (LFCDG)

Troisième séquence du programme londonien organisé par Amelie Mallet, un entretien avec Catherine Bellus-Ferreira, proviseur du lycée Charles de Gaulle à Londres.

Comme l’APL, la proviseur a rédigé un courrier pour alerter le gouvernement britannique sur les conséquences néfastes d’un assujettissement à la TVA de 20% des frais d’écolage.

Le statut d’établissement en gestion directe par l’AEFE ne permet pas aux avocats d’être aussi affirmatifs sur les conséquences légales de cette perspective à la différence des établissements partenaires, qui sont de droit britannique.

Plusieurs scénarios ont été imaginés pour augmenter les frais de scolarité du LFCG afin de prendre en compte la décision britannique. Ils ont été présentés à la directrice de l’AEFE qui est décisionnaire en dernier ressort.

Afin de répondre au souhait de faire la transparence sur l’impact de la récupération de la TVA sur les achats auprès du conseil d’établissement, Catherine Bellus-Ferreira précise que l’assiette pour récupérer la TVA sera plus réduite que prévu.

La décision devra intervenir très vite, car le délai entre le 30/10/24 annonçant les modalités de la mesure et le 1/1/25, date de mise en application, est extrêmement réduit. Cela rendra la mesure gouvernementale brutale.

Compte tenu des effectifs importants de 3450 élèves et du très faible nombre de boursiers au LFCG, la proviseur anticipe que cela sera moins douloureux pour eux que pour les autres établissements du réseau.

La proviseur s’attend à une prochaine inspection de l’Offsted destinée à évaluer le résultat des efforts accomplis pour respecter les règles britanniques en matière de prévention des risques et de protection des élèves.

Nous nous sommes réjouis d’apprendre que le travail accompli a été bénéfique et qu’il a modifié la culture de l’établissement pour qu’il soit conforme aux attentes du ministère de l’éducation britannique.

Merci à Catherine Bellus-Ferreira pour son écoute. +d’images

Lycée international Winston Churchill – CFBL

Entretien avec Mireille Rabaté, proviseur, Laurent Batut, DAF du lycée International Winston Churchill, David Gassian, proviseur, Laurence Ladecky, DAF du collège français bilingue de Londres (CFBL), et Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger.

Mireille regrette que la consultation des écoles sur la mesure de la TVA se soit passée du 29/7 au 15/09 pendant la fermeture des écoles.

Les organisations professionnelles réunissant les écoles indépendantes sont très pessimistes sur les conséquences de l’assujettissement des frais de scolarité à la TVA. Un tiers d’entre elles pourraient être lourdement impactées.

Lors de cette rentrée, Churchill accueille 800 élèves. Pour sa part, le CFBL en scolarise 696. 95% des élèves de troisième du CFBL entrent en seconde à Churchill. Une bonne nouvelle pour ceux qui ont été à l’initiative du plan École, dont le premier objectif en 2008 était de créer 1500 places dans le réseau à Londres. En effet, le lycée CDG était exsangue et refusait plus de 700 demandes par an.

J’observe qu’il reste des effets à corriger pour équilibrer la situation.

Chaque élève du lycée CDG est subventionné à hauteur de 1500 euros, ce qui est positif puisque cela fait baisser d’autant les frais pour les parents. L’égalité républicaine justifierait que l’aide soit répartie équitablement et accordée à tous les élèves, sans distinction de statut des établissements créés dans le cadre du plan École.

De plus, les écoles partenaires doivent acquitter 2% des frais de scolarité à l’AEFE, une mesure coûteuse pour les parents et à la justification contestée par les deux établissements consultés.

École internationale EIFA

Accueillis par Stéphane Kuhn, directeur, et Nicolas Riond, j’ai eu le plaisir de revoir l’EIFA, une école située en plein cœur de Londres, à proximité d’Oxford Circus.

Le Board a pris la décision l’été dernier de ne pas renouveler le bail du bâtiment du secondaire, dont le montant était très élevé et de réduire sa capacité.

En conséquence, le bâtiment a été adapté pour accueillir leurs 128 élèves de la petite section de maternelle, créée en septembre dernier, jusqu’à la quatrième.

Une décision de gestion très pertinente qui sécurise le futur de l’école.

Le bon rapport de l’Offsted en juin dernier les conforte. Sincères félicitations. +d’images

Diplomatie économique

Frenchfounders

À l’invitation de Christophe Ragot, j’ai participé à la soirée du club Frenchfounders, à l’institut français de Londres.

Christophe m’a fait l’honneur de me permettre de présenter mon parcours d’entrepreneur à ce cercle de créateurs d’entreprises.

J’ai eu l’opportunité de présenter mon action de sénateur sans frontières et une rapide analyse de la situation géopolitique, avant de laisser la parole à Sir John Scarlett, former Chief of the Secret Intelligence Service (MI6).

J’ai ainsi pu suivre avec beaucoup d’intérêt son analyse sur la situation en Ukraine, Moyen-Orient et Indo-Pacifique. Ce décryptage nous a permis de bénéficier d’une perspective éclairée sur les conséquences à long terme de ces conflits.

Merci à Sir John et au club Frenchfounders pour cette belle initiative qui a favorisé des échanges très instructifs avec les participants. +d’images

En circonscription en Suisse (2/2) – Zurich (20-21 sept. 2024)

Seconde étape de mon déplacement en Suisse, après Genève (compte-rendu), afin d’assister à deux événements : la pose de la première pierre de l’extension du lycée LFZ et l’AG de l’Union des Français de Suisse.

Enseignement

Lycée français de Zurich (LFZ) – Extension

Une première pierre précieuse !

À l’invitation de Sébastien Ricout, président du lycée français Marie Curie de Zurich, j’ai eu le plaisir et l’honneur de participer à la cérémonie de la pose de la première pierre du nouveau bâtiment destiné à concrétiser une nouvelle étape du développement de l’établissement.

Cet événement s’est tenu en présence de Marion Paradas, ambassadrice de France en Suisse, Marc Ferracci, député des Français établis en Suisse et du Liechtenstein, mes collègues sénatrices Olivia Richard et Samantha Cazebonne, de Laurent Alberti, consul général de France à Zurich, des conseillers des Français de l’étranger de Suisse, Odile Avezou, Linda Chevalier, Marlene Collette, Louis Portal et Régine Mazloum-Martin, déléguée consulaire, d’Hélène Degryse, présidente de l’Assemblée des Français de l’étranger et conseillère consulaire aux Pays-Bas, de François Courant, conseiller culturel, d’Emmanuel Coigny, proviseur du Collège du Léman, de représentants d’associations, de professeurs, de parents d’élèves et d’élèves.

À la faveur de ce troisième déplacement au LFZ, j’ai eu l’opportunité de saluer les progrès constants de cet établissement d’excellence.

En octobre 2018, lors de ma première visite, les effectifs avaient progressé de 50% entre 2013-2018 pour atteindre 1023 élèves (compte-rendu). Afin de contribuer à l’atteinte de l’objectif fixé, quelques mois plus tôt, par le Président de la République, le lycée considérait être en mesure doubler ses effectifs à horizon 2030.

Pour y parvenir, le comité de gestion avait alors engagé une réflexion pour déterminer si la convention qui liait le comité de gestion avec l’AEFE devait être maintenue. Fort de l’expérience acquise à Londres, j’avais indiqué à Sébastien Ricout que l’accompagnement de son projet constituerait ma priorité d’action pour la Suisse.

Quatre ans et un Covid plus tard, je suis retourné au lycée français de Zurich en octobre 2022, sorti un mois plus tôt de la convention qui le liait à l’AEFE. Adopter le simple statut de partenaire de l’AEFE, a eu pour effet de simplifier et d’optimiser la gouvernance de l’établissement.

Un nouveau proviseur et une nouvelle directrice du primaire ont été recrutés et le projet d’agrandissement prévoyant un investissement de 26,4 millions de francs suisse et la location du terrain sur 80 ans à proximité a été engagé.

Deux ans plus tard, Sébastien Ricout a présidé au début officiel de la construction du second bâtiment du LFZ par l’entreprise suisse HRS Real Estate AG.

Cette extension est prévue pour accueillir 500 à 600 élèves. Elle comprendra 32 grandes salles de classe, un nouveau gymnase, un auditorium, une cafétéria, un terrain de sport et une aire de détente végétalisée sur son toit. Ce bâtiment concrétisera la progression des effectifs du LFZ de 500% en 25 ans.

Cette première pierre est précieuse car elle illustre la vitalité de l’enseignement français à l’étranger.

Félicitations au comité de gestion pour cet engagement au long cours inspirant. +d’images

Communauté française

Assemblée générale de l’UFS

Invité par Patrick Lenain, président de l’Union des Français de Suisse (UFS), qui fédère plusieurs associations françaises, j’ai une nouvelle fois participé à l’assemblée générale de l’UFS à Zurich, clôturée par l’ambassadrice Marion Paradas.

Avec 171 369 inscrits, dont 140 636 pour la seule circonscription de Genève, la Suisse est la première destination des Français de l’étranger.

Les consuls généraux Laurent Alberti (Zurich) et Clément Leclerc (Genève) se sont succédé pour mettre en avant les chantiers en cours pour permettre aux services consulaires de s’adapter en permanence à une communauté en croissance.

Après une présentation de la Principauté du Liechtenstein par Maximilien Marxer, Sébastien Ricout a rendu compte des progrès du lycée français Marie Curie de Zurich

Marion Paradas, ambassadrice de France en Suisse ; Patrick Lenain, président de l’Union des Français de Suisse (UFS) ; Marc Ferracci, député des Français établis en Suisse et du Liechtenstein

Marc Ferracci, député des Français établis en Suisse et du Liechtenstein, mes collègues sénatrices Olivia Richard et Samantha Cazebonne sont intervenus tour à tour.

Durant ma présentation, après avoir remercié le président Lenain, les participants et salué les conseillers des Français de l’étranger présents*, j’ai souligné les résultats obtenus par la France aux Mondiaux des métiers, une semaine plus tôt à Lyon. La France s’est classée 3e mondiale et 1er pays européen lors des WorldSkills Lyon 2024, devançant, pour la première fois, d’une courte tête la Suisse, référence européenne en matière d’apprentissage.

La Suisse a remporté la médaille d’or en cybersécurité. Transition toute trouvée pour saluer la résilience de nos forces cyber qui nous ont protégés durant les JO, alors qu’elles subissaient 3 milliards d’attaques par jour.

J’ai partagé le résultat des travaux de l’agence Viginum qui a documenté les actions de désinformation russes. En réponse au dénigrement de la France par la Russie, nous devons être vigilants pour défendre la réputation de notre pays, car il le vaut bien !

Merci aux participants pour leurs nombreuses questions me concernant sur la cybersécurité. Olivia Richard a répondu sur le vote internet, tandis que Marc Ferracci a mis en valeur nos brillants résultats sur la formation professionnelle et l’apprentissage. Depuis la réforme de 2018 voulue par le président de la République, le nombre d’apprentis est passé en France de 280.000 à 800.000.

Félicitations au député Marc Ferracci devenu ministre de l’Industrie, le soir même. +d’images

(*)⁠ Conseillers des Français de l’étranger : Odile Avezou et Louis Portal (Zurich) ; Linda Chevalier, Marlene Collette, Nicolas de Ziegler (Genève) ; Régine Mazloum-Martin, déléguée consulaire (Genève) ; ⁠Hélène Degryse, présidente de l’Assemblée des Français de l’étranger, conseillère des FDE aux Pays-Bas

En circonscription en Suisse (1/2) – Genève (19-20 sept. 2024)

Ce retour en Suisse, pour un séjour de trois jours, marque mon 550ème déplacement en circonscription.

Lors d’une première étape à Genève, j’ai eu le plaisir de revoir Clément Leclerc, consul général à Genève, que j’avais rencontré dans un poste précédent de consul général à Miami. Je lui suis reconnaissant d’avoir réuni les conseillers des Français de l’étranger élus pour la circonscription de Genève.

Ma visite au Collège du Léman – International School, a constitué un temps fort, puisque Emmanuel Coigny, proviseur du Secondaire, m’a invité à exposer mon parcours d’entrepreneur, puis de sénateur, devant un parterre de quelque 150 élèves particulièrement attentifs.

Je remercie Marie Wattez, présidente de la chambre de commerce et d’industrie France-Suisse (CCIFS) et Romain Duriez, le directeur de la chambre, qui m’ont préparé un programme de visite d’entreprises, dans un pays qui représente un acteur économique majeur pour la France, en termes de commerce et d’investissements.

Communauté française

Conseillers des Français de l’étranger

Merci à Clément Leclerc, consul général, d’avoir organisé un déjeuner en présence de Marie-Hélène Papi, consule générale adjointe, avec les conseillers des Français de l’étranger élus pour la circonscription de Genève : Linda Chevalier ; Marlène Collette ; Nicolas de Ziegler et Nicolas Lang, pour m’offrir l’opportunité d’échanger sur les préoccupations de nos compatriotes établis dans la circonscription.

Plusieurs questions avaient trait à des traitements fiscaux en France sur les résidences secondaires, les successions et les comptes publics hexagonaux préoccupants.

Si le choix de la Suisse en faveur du F35 américain face au Rafale avait créé une forte déception pour la France, la récente visite du président de la République en Suisse a permis de revenir à une relation bilatérale plus constructive à leurs yeux.

Merci aux élus de m’avoir aidé à mieux comprendre pourquoi les Suisses déclarent : “Il n’y en a point com

me nous !” +d’images

Consulat

Dans le prolongement de la rencontre avec les élus consulaires, je me suis rendu au consulat général de France pour visiter nos installations et échanger avec les agents sur les services consulaires.

Les effectifs s’élèvent à 43 personnes. Les 13 guichets offrent une capacité d’accueil de 1200 personnes par semaine, et collectent 1,5 millions de recettes droits de chancellerie. Avec 35 300 titres délivrés en 2023, c’est presque 2 fois plus que l’année 2019.

Le consulat naturalise 200 nouveaux français par mariage par an. À l’inverse, Genève enregistre un tiers des renonciations à la nationalité française du monde.

Si le consulat délivrait 60 000 visas par an avant que la Suisse n’entre dans Schengen, ce nombre s’est considérablement réduit depuis.

Merci à tous les agents pour les nombreuses informations partagées.

Le monument aux morts situé à côté du consulat général a été récemment vandalisé.
J’ai assuré le consul général de tout mon soutien face à cet acte ignominieux qui a sidéré notre communauté. +d’images

Enseignement

Collège du Léman

Le Collège du Léman – International School, est la première école non homologuée par l’Éducation nationale à rejoindre l’Association nationale des écoles françaises à l’étranger (ANEFE), que j’ai l’honneur de présider depuis fin décembre 2021.

Afin de célébrer cette adhésion, je suis revenu en compagnie de Michel Monsauret, secrétaire général.

Accueillis par Emmanuel Coigny, proviseur du Secondaire au Collège du Léman, nous avons visité l’école qui accueille plus de 1 800 élèves âgés de 2 à 18 ans, dont près de 250 élèves internes. Les enfants, les familles et le personnel sont originaires de plus de 120 pays.

Accréditée par un ensemble d’organisations prestigieuses, dont le Council of International Schools (CIS) et la New England Association of Schools and Colleges, le collège offre une liberté de choix de filière au secondaire : Baccalauréat français, Maturité suisse, International Baccalaureate Diploma Programme (IBDP) ou American High School Diploma.

À la faveur de ma visite, Emmanuel Coigny m’a proposé de donner une conférence devant plus de 150 élèves sur mon parcours personnel d’entrepreneur, mon action de sénateur et une lecture du monde tel que je le vois. Ce panorama géopolitique a suscité de nombreuses questions pertinentes et très matures venant de ces jeunes.

Michel Monsauret a également partagé sa riche expérience dans l’éducation à l’international.

Merci à Emmanuel Coigny de cette volonté commune de renforcer l’enseignement français en Suisse et de promouvoir le bac français.

Le Collège du Léman entre dans la première catégorie des membres de l’ANEFE qui rassemble les établissements inscrits dans une démarche volontaire de garantie de la qualité de l’éducation effectuée par des auditeurs externes. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce et d’industrie France-Suisse (CCIFS)

Fondée en 1894, la CCIFS est la plus ancienne Cchambre de commerce étrangère établie en Suisse. Elle regroupe plus de 1000 entreprises (suisses et françaises).

Merci à Marie Wattez, présidente CCIFS et Romain Duriez, directeur général CCIFS de m’avoir permis de terminer cette première journée à Genève par une conférence intitulée «Le monde tel que je le vois», pour partager mon analyse des répercussions de la géopolitique internationale sur nos économies.

Ce moment d’échanges a été suivi d’un cocktail servi par les équipes du traiteur Caviar House, pour continuer les passionnantes discussions, réunissant ainsi des membres de la CCIFS, mais également de Clément Leclerc, consul général de France, Gilles Bordes, chef du service économique de l’ambassade de France en Suisse, Thibault Manson, attaché fiscal à l’ambassade de France en Allemagne.

Cet événement, rythmé par des rencontres à haut niveau et des discussions riches en perspectives, est destiné à renforcer les liens économiques entre la France et la Suisse, offrant aux membres de la Chambre un cadre privilégié pour tisser des relations et explorer de nouvelles opportunités de collaboration. +d’images
Le Booster (CCIFS)

Petit voisin, mais très grand partenaire économique.

2ème excédent commercial bilatéral français en Europe après le Royaume-Uni et 3ème au plan mondial, la Suisse offre de belles opportunités pour les entreprises françaises.

Le Booster est la marque des lieux d’hébergement proposés par les CCI FI (CCI françaises à l’international) à travers le monde, Business centers et Incubateurs.

La visite du centre d’affaires Le Booster Genève, organisée par Romain Duriez, directeur de la CCIFS, m’a offert l’opportunité d’échanger individuellement avec plusieurs entreprises résidentes. Parmi elles, des acteurs clés du secteur bancaire comme la Banque du Léman, de l’IT avec Aerow Swiss, de la sécurité avec l’entreprise BPS et de la santé grâce aux laboratoires Aguettant.

Toutes sont des entreprises françaises qui ont créé leur filiale en Suisse avec le soutien opérationnel des équipes de la CCI France Suisse. Le Booster leur permet de prendre avantage du premier réseau d’affaires franco-suisse.

Chaque entreprise m’a présenté ses projets novateurs, illustrant la richesse et le dynamisme de l’écosystème entrepreneurial suisse et l’intensité des échanges.

Dans un second temps, j’ai échangé avec Gilles Bordes, chef du service économique de l’ambassade de France en Suisse. La France enregistre à l’égard de la Suisse un excédent bilatéral structurel dans les échanges de marchandises, atteignant 4,0Mds Eur en 2023, son plus haut niveau de la décennie.

Pour la France, la Suisse est un acteur majeur en se classant au 2ème rang des pays investisseurs en France, derrière les Etats-Unis. En 2023, le stock d’investissements directs étrangers (IDE) suisse a dépassé celui de l’Allemagne en France. Il est 12 fois plus élevé que les investissements chinois ou encore 50 fois plus élevé que ceux des Émirats arabes unis. +d’images

Groupe L’Oréal

Parce qu’elles le valent bien !

Rencontre des dirigeants de L’Oréal Dach*, qui m’ont confié assister à un retour en force de l’Europe depuis deux ans. L’Europe serait le nouveau marché émergent.

Le groupe qui a fait de la beauté sa vocation est la 32ème capitalisation boursière mondiale, couvre plus de 150 pays et compte plus de 90 000 employés qui assurent la promotion de 37 marques internationales.

J’ai découvert leurs engagements en matière de responsabilité sociétale et environnementale.

L’Oréal fait la démonstration de sa capacité à anticiper les évolutions du marché, avec un accent particulier sur la réduction de leur impact environnemental et leur contribution positive à la société, notamment pour l’égalité salariale hommes-femmes. 70 % des employés sont des femmes, et à poste égal, la différence salariale homme femme est de 0,01%. Une entreprise pionnière en matière de respect de droits des femmes… parce qu’elles le valent bien !

Enthousiasmant ! +d’images

(*) Frédéric Beyelier, General Counsel ; Claire Dieudonné, Market Director – Division des Produits Grand Public (DPGP) Suisse, Conseillère du commerce extérieur de la France ; Diane Duparc, HR Lead Suisse – Directrice des Relations Humaines ; Elena Frisa, Head of Corporate Affairs & Engagement ; Effie Mataliotaki, Head of Corporate Affairs & Engagement

BIC BRED

Organisé par Romain Duriez, de la chambre de commerce et d’industrie France-Suisse (CCIFS), petit déjeuner d’échanges avec la direction de BIC BRED à Genève, représentée par Emmanuel Lemoigne, CEO ; Christelle Lefebvre, secrétaire générale et Franck Nater, adjoint du CEO.

Leur cœur d’activité consiste à financer les négociants en matière première : métaux ferreux, non ferreux, énergie, café, cacao, sucre, grain, riz, fertilisants…

En 9 ans, la structure est passée de 15 à 102 collaborateurs et le chiffre d’affaires a été multiplié par près de vingt fois.

La BRED est le deuxième acteur de la place dans ce domaine en nombre de clients. Une remarquable performance !

Nous avons également échangé sur des points du protocole additionnel à la convention relatif à l’exercice de l’emploi salarié en télétravail qui nécessitent des éclaircissements. +d’images

Forvis Mazars Group
Chaque minute compte

Troisième séquence en compagnie de Romain Duriez avec une visite chez Forvis Mazars, où nous avons été accueillis par Ludiwine Arpino.

Le cabinet d’audit Mazars a fusionné avec le cabinet américain Forvis (Forward vision). Le groupe compte 40 000 employés et a des mandats dans 206 pays (en référence aux pays reconnus par l’organisation olympique.

Mazars Suisse a vu ses effectifs progresser de moins de 50 collaborateurs à 400 en moins de 15 ans, répartis sur 10 bureaux, le plus récent étant ouvert à Bâle.

“Chaque minute compte” m’a confié Ludiwine Arpino. En 27 ans, la productivité de chaque minute a été multipliée par 3 fois, grâce à l’automatisation.

Mazars développe une vision entrepreneuriale et considère que l’audit est un ascenseur social formidable où l’on forme au savoir-faire et au savoir-être. Résultat du bien-être pour les équipes d’auditeurs en formation si j’en juge par leur bonne humeur lors de notre échange. +d’images

En circonscription en Bulgarie – Sofia (17-18 sept. 2024)

(g à d) Vessela Todorova-Mosettig, directrice de Chambre de commerce et d’industrie France Bulgarie (CCIFB) ; Olivier Cadic ; Stéphane Delahaye, président de la CCIFB ; Iliyana Yotova, vice-Présidente de la République de Bulgarie ; Joël Meyer, ambassadeur de France en Bulgarie ; Loïc Hervé, vice-président du Sénat et président du groupe d’amitié France-Bulgarie.

Cinquième déplacement à Sofia depuis le début de mon mandat, sous le signe du 145e anniversaire de l’instauration des relations diplomatiques entre la Bulgarie et la France. Pour la circonstance, la Chambre de commerce et d’industrie France-Bulgarie, présidée par Stéphane Delahaye, a organisé un événement accueilli par notre ambassadeur dans jardins de la Résidence de France.

Toute ma reconnaissance à Joël Meyer, ambassadeur de France, et Jérôme Kelle, conseiller politique, pour la planification de ce déplacement et leur accompagnement.

Merci à Amélie Leclercq et Tatiana Boteva-Malo, conseillères des Français de l’étranger, de m’avoir rejoint pour mes rencontres auprès de notre communauté.

Diplomatie parlementaire

Ministre des Affaires étrangères

Entretien avec le ministre bulgare des Affaires étrangères, Ivan Kondov, en compagnie de mon collègue Loïc Hervé, président du groupe d’amitié France-Bulgarie et de Joël Meyer, ambassadeur de France en Bulgarie.

À l’occasion du 145e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Bulgarie et la France le 8 juillet 1879, le ministre a déclaré : “La France est notre partenaire stratégique et notre allié avec lequel nous souhaitons poursuivre le dialogue et la coopération actifs à tous les niveaux, tant bilatéralement que dans le cadre de l’UE et de l’OTAN”.

Le soutien continu de la France à l’adhésion complète de la Bulgarie à l’espace Schengen est très apprécié, et l’assurance a été exprimée que la France soutiendra la mise en œuvre des principales priorités de la Bulgarie : l’entrée dans la zone euro et l’adhésion à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

Ivan Kondov a exprimé une gratitude particulière à la France pour le rôle clé qu’elle a joué pendant la présidence française du Conseil de l’UE en 2022 en parvenant à un compromis qui a permis d’adopter un cadre de négociation d’adhésion à l’UE pour la République de Macédoine du Nord.

J’ai échangé avec le ministre sur les efforts constants de la Bulgarie pour protéger les frontières extérieures de l’UE et de la coordination avec l’Agence européenne des frontières et des garde-côtes (Frontex), dans le prolongement de mon déplacement à Varsovie (compte-rendu).

Nous avons également évoqué l’importance de la communication stratégique, de la lutte contre la désinformation et les menaces hybrides des pays tiers. +d’images

Parlement

Entretien avec Raya Nazaryan, présidente du parlement, en compagnie de mon collègue Loïc Hervé, de l’ambassadeur Joël Meyer, ambassadeur de France en Bulgarie, et Stéphane Delahaye, président de la Chambre de commerce et d’industrie France-Bulgarie (CCIFB) et Jérôme Kelle, conseiller politique.

La présidente a évoqué les difficultés de son pays consécutives à l’instabilité gouvernementale et la nécessité de dégager une majorité stable pour rattraper le temps perdu depuis trois ans.

Le parlement a voté 7 résolutions en soutien à l’Ukraine. Situés à 500 kilomètres de la zone des conflits, les Bulgares se rendent compte du prix de la guerre et sont à proximité des cibles potentielles d’attaques russes. Ils souhaitent que l’UE fasse tout ce qui est nécessaire en faveur de l’Ukraine.

La présidente souhaite que nos pays restent unis pour protéger nos valeurs.

Dans le prolongement de notre conversation avec la présidente du parlement, notre délégation a rencontré les membres du groupe d’amitié parlementaire Bulgarie-France présidé par Dragomir Stoynev (vice-président du Parlement, Parti socialiste bulgare) et les députés : Daniel Lorer, Poursuivons le changement (centre libéral réformateur) ; Martin Dimitrov, Bulgarie démocratique (droite libérale réformatrice) ; Tomislav Donchev, GERB (droite libérale conservatrice) ; Valentin Tonchev, Mouvement des droits et libertés (libéraux).

À quelques semaines de nouvelles élections législatives en Bulgarie, j’ai apprécié la complémentarité des interventions sur les sujets évoqués par nos collègues bulgares.
Leur volonté d’approfondir la relation bilatérale dans de nombreux domaines comme l’énergie, la défense, l’élargissement européen, la lutte contre l’immigration illégale… permet d’envisager une revitalisation du partenariat parlementaire. +d’images

Diplomatie économique

CCI France Bulgarie – 145 ans de relations diplomatiques bilatérales

Très honoré d’avoir été invité conjointement par Joël Meyer, ambassadeur de France en Bulgarie, et Stéphane Delahaye, président de la Chambre de commerce et d’industrie France Bulgarie (CCIFB), pour participer au cocktail de rentrée de la CCIFB, en compagnie de mon collègue Loïc Hervé, vice-président du Sénat et président du groupe d’amitié France-Bulgarie.

Cet événement organisé dans les jardins de la Résidence de France, marquait les 145 ans des relations diplomatiques entre la Bulgarie et la France.

Mme Iliyana Yotova, vice-Présidente de la République de Bulgarie nous a honoré de sa présence. Son discours magistral sur l’histoire de notre relation bilatérale a été ponctué du poème sur la liberté de Jacques Prévert, rendant ainsi hommage simultanément aux idées républicaines et à notre culture.

Lors de mon intervention, j’ai salué l’importance des Français de Bulgarie, qui sont des ambassadeurs de notre pays et l’importance de la CCIFB, dont le réseau atteint désormais 300 membres. “L’union fait la force”, comme le rappelle la devise de la Bulgarie. Nos compatriotes et les entreprises de la CCIFB constituent justement ce trait d’union entre la France et la Bulgarie qui renforce nos deux pays.

Les invités d’honneur étaient nombreux à l’image du ministre des Innovations et de la Croissance, M. Rossen Karadimov, des vice-ministres des Affaires étrangères et de la Défense, Mme Elena Shekerletova et M. Radostin Iliev, des députés Dragomir Stoynev, président du groupe d’amitié Bulgarie-France, Daniel Lorer et Valentin Tonchev ; de la directrice de l’Agence bulgare des Investissements, Mme Mila Nenova, du maire-adjoint de Sofia, M. Nikola Barbutov, le président de la Chambre bulgare l’Industrie et du Commerce, des anciens Premier ministres, des ambassadeurs, des représentants des chambres de commerce bilatérales, des conseillers municipaux, ainsi que des conseillers de commerce extérieur de France et leur président, Antoine Toussaint.

Au total, plus de 300 convives membres de la CCIFB étaient présents.
Merci à Plantu pour son dessin qui illustre parfaitement cet anniversaire.
Félicitations à Stéphane Delahaye, Vessela Todorova-Mosettig, directrice de la CCIFB, aux nombreux sponsors pour cette remarquable réussite.

Vive l’amitié France-Bulgarie ! +d’images

Conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Merci à Joël Meyer, ambassadeur, d’avoir réuni la section des CCEF pour la Bulgarie, présidée par Antoine Toussaint, Stéphane Delahaye, président de la Chambre de commerce et d’industrie France Bulgarie (CCIFB), en présence de leurs membres * et des conseillers de l’ambassade, dont Jérôme Kelle, conseiller politique.

Première observation, l’image de l’attractivité de la France s’est fortement améliorée ces dernières années.

Ils regrettent une présence politique de la France encore trop timide comparativement à d’autres pays européens.

L’entrée dans l’Euro reste un objectif atteignable au 1/1/2026.

Le principal handicap du pays est la pénurie de main d’œuvre qualifiée.

8ème partenaire commercial de la Bulgarie, la France est le 6eme client de la Bulgarie avec des importations de l’ordre d’un milliard d’euros.

150 entreprises françaises sont implantées dans le pays et créent près de 10 000 emplois locaux. +d’images

* Vessela Todorova-Mosettig, directrice CCIFB
* Veneta Pissarka, dir. Lesaffre Bulgarie
* Thomas Stanishev, dir. Galardo réal Estate
* Dimitrie Atanassov, avocat
* Patrick Favre, dir. Star Bat Bulgarie
* Agnieszka Pucilowska, dir. BNP
* Simon Duchateau, dir. Servier Laboratoires
* Francois Debergh, dir. Veolia
* Xavier Marsenac, dir. Nasekomo
* Stéphane Colin, dir. Akuo énergy

Nasekomo

Ultime séquence de mon déplacement à Sofia, une visite de l’entreprise de biotechnologie Nasekomo, en compagnie d’une délégation présidée par l’ambassadeur et le président de la CCIFB.

Dirigée par notre compatriote Xavier Marsenac, Nasekomo est une entreprise d’élevage d’insectes qui produit actuellement des protéines et de l’huile d’insectes pour l’industrie de l’alimentation animale, ainsi que des engrais pour insectes pour l’industrie agricole.

Nasekomo est la première et actuellement la seule usine d’élevage d’insectes en Europe du Sud-Est.

Nasekomo se concentre sur la robotisation des processus de production en mettant en œuvre une technologie visant à automatiser un environnement de fabrication actuellement très exigeant en main-d’œuvre.

Son avance technologique a séduit les investisseurs puisque Nasekomo, qui emploie 80 personnes, a levé 20 millions d’euros et affiche un potentiel de croissance de 1000 fois sur 20 ans. +d’images

Communauté française

Ambassade – Consulat

Afin de faire un point de situation sur la relation bilatérale, l’ambassadeur Joël Meyer a réuni, à la Résidence, les chefs de service de l’ambassade : Stéphanie Petitbon, première conseillère ; Jérôme Kelle, conseiller politique ; Luc Lévy, conseiller de coopération-directeur de l’Institut français ; Vanessa Fines, consule ; Laurent Hurst, attaché de Sécurité intérieure adjoint ; et Yoann Froger, premier secrétaire.

Nous avons évoqué plusieurs sujets liés à la sécurité et souligné l’efficacité des services bulgares qui ont fait expulser récemment plusieurs dizaines de diplomates russes.

Le trafic de migrants constitue un défi majeur pour la Bulgarie. 180 000 tentatives de franchissement de frontières ont été enregistrées et environ 20 000 clandestins sont interpellés chaque année par les services bulgares.

Il est vraiment satisfaisant d’observer l’évolution globale du pays dont la réelle diversification énergétique marque la fin de la dépendance au gaz russe.

Il est appréciable de voir notre équipe diplomatique pleinement engagée pour identifier de nouveaux secteurs de coopération prometteurs avec notre partenaire.

Avec Amélie Leclercq (CFDE), Vanessa Fines (consule) et Tatiana Boteva-Malo (CFDE)

Dans un second temps, j’ai été retrouvé par Amélie Leclercq et Tatiana Boteva-Malo, conseillères des Français de l’étranger pour la Bulgarie, Albanie, Macédoine du Nord, Monténégro et Bosnie Herzégovine.

Nous avons visité le consulat en présence de la consule pour saluer les équipes qui administrent une communauté de 1622 compatriotes parfaitement intégrée, sans compter les renseignements ou demandes émanant des 200 000 compatriotes qui visitent ou traversent la Bulgarie chaque année.

L’organisation de l’accueil m’a paru bien optimisée et sécurisée.

Je remercie nos élues pour leur présence et d’avoir partagé leur regard bienveillant sur l’action du consulat. +d’images

COMMUNIQUÉ de l’ambassade de France

“5ème visite en Bulgarie de M. Olivier CADIC, Sénateur des Français établis hors de France et Vice-Président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées (Sofia, 17 et 18 septembre 2024)”
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Enseignement

Lycée français Victor Hugo

Retour au lycée français de Sofia pour une rencontre avec Aude Abeguile, proviseure, et ses équipes, en compagnie de Joël Meyer, ambassadeur de France et des conseillères des Français établis en Bulgarie, Amélie Leclercq et Tatiana Boteva-Malo.

Le lycée a ouvert une petite section de Maternelle à la rentrée de septembre 2024.

La grande majorité des élèves sont bulgares (70%).

Afin de parfaire la maîtrise de la langue de Shakespeare, le lycée enseigne en anglais une discipline non linguistique physique- chimie et envisage prochainement l’histoire-géographie.

Les effectifs ont progressé de 737 (2016) à 818 élèves (2024). Un nouveau terrain acquis permettrait de développer à terme un projet susceptible de porter la capacité d’accueil à 1100 élèves. +d’images

COMPTE-RENDU du Lycée :

“Visite de M. Olivier CADIC, sénateur des Français établis hors de France, en présence de son Excellence l’Ambassadeur de France en Bulgarie M. Joël MEYER”.
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Culture

Institut français

Très reconnaissant envers notre ambassadeur et l’équipe du service culturel de m’avoir proposé de faire une conférence publique à l’Institut français de Bulgarie, intitulée “Le monde tel que je le vois” sur les enjeux géopolitiques contemporains.

Après 45 minutes à esquisser les interactions entre les conflits armés en cours, ou qui menacent ; à décrire la guerre hybride menée contre les démocraties, j’ai répondu aux questions dont certaines émanaient d’élèves du lycée français Victor Hugo.

Merci à Jérôme Kelle, conseiller politique, d’avoir lancé la conférence, à Claudia Calvo, directrice-adjointe et conseillère adjointe d’Action culturelle et de Coopération, et ses équipes pour leur accueil et leur assistance. +d’images

Médias

Médias – “Foreign Minister Kondov Discusses Bilateral Relations with French Senators” (BTA, Bulgarian News Agency – 18/09/2024)

“Bulgaria’s caretaker Foreign Minister Ivan Kondov conferred here on Wednesday with French Senate Vice President and France-Bulgaria Friendship Group President Loic Herve and French Senator Olivier Cadic representing the French living abroad, Kondov’s Ministry said in a press release”. Lire

Médias – Paris souhaite une actualisation du partenariat stratégique entre la Bulgarie et la France… (Radio Bulgaria – 18/09/2024)

“La Bulgarie et la France ont marqué le 145e anniversaire de l’établissement de leurs relations diplomatiques à l’occasion d’une réception à l’Ambassade de France à Sofia. Parmi les invités de l’ambassadeur de France à Sofia Joël Meyer, figuraient notamment la vice-présidente Iliana Yotova, Loïc Hervé, vice-président du Sénat de France et président du groupe d’amitié France-Bulgarie, Olivier Cadic, sénateur français en charge des Français de l’étranger, ainsi que des politiques et hommes d’affaires bulgares”. Lire

En circonscription en Pologne (2/2) – Karpacz (3-5 sept. 2024)

(à l’image) Joanna Jaroch-Pszeniczna, directrice de la CCIFP et Tareck Ouaibi, président.

Le Forum économique de Karpacz, souvent baptisé le Davos des pays d’Europe centrale et orientale, se déroule dans les montagnes polonaises à quelques kilomètres de la frontière avec la République tchèque.

Lors de mon passage à Varsovie, l’an dernier, j’avais promis aux membres de la Chambre de commerce et d’Industrie France Pologne (CCIFP) que je viendrais cette année pour soutenir leur action à l’occasion de cet événement international d’envergure.

Diplomatie économique

33ème Forum économique

Invité au Forum par les organisateurs afin de participer à une table ronde sur la désinformation, j’étais accompagné par une équipe de Public Sénat dans le cadre d’un reportage sur les opérations d’influences étrangères.

Durant 3 jours, l’Hotel Gołębiewski à Karpacz a accueilli plus de 6000 participants et près d’un millier de journalistes et de représentants des médias.

Ce séjour m’a permis de retrouver Frédéric Petit, député de la circonscription et habitué de la conférence, mais aussi de faire de nombreuses rencontres et d’assister à plusieurs tables rondes où intervenaient des compatriotes.

Ainsi la conférence “Power of women in Politics”, modérée par Benedicte Mezeix-Rytwinski, directrice et rédactrice en chef du média Lepetitjournal.com, m’a permis de mesurer la différence de perception du rôle des femmes en politique entre la France et la Pologne.

Je suis reconnaissant envers Benedicte d’avoir pris le temps de m’expliquer les nombreuses différences culturelles entre nos deux pays, de m’avoir aidé à m’orienter durant ce forum et pour ses multiples attentions afin de favoriser la réussite de ma mission.

La conférence sur les relations franco-polonaises animée par Tareck Ouaibi, président de la CCIFP, à laquelle participait Etienne de Poncins, ambassadeur de France en Pologne, a mis en valeur l’apport de la France, second investisseur étranger en Pologne, et la loyauté des entreprises hexagonales qui ont poursuivi leur développement dans le pays, même lorsque ce dernier avait des relations difficiles avec l’Union européenne.

Merci à Karolina Zawitaj, du comité d’organisation du Forum de Karpacz, de m’avoir offert l’opportunité d’intervenir à la faveur de cet événement International prestigieux et de rencontrer Władysław Kosiniak-Kamysz, vice-Premier ministre, ministre de la Défense et Krzysztof Gawkowski, vice-Premier ministre, ministre de la Numérisation, à la faveur des conférences sur la cybersécurité.

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Forum – Discours / Guerre informationnelle et de réputation

Les organisateurs du forum de Karpacz m’ont invité à participer à une conférence relative aux relations internationales et à la sécurité. J’ai eu l’opportunité de partager mes réflexions lors d’un discours et de participer ensuite à une table ronde.

Mon discours d’une dizaine de minutes avait pour titre : La Russie est la tempête, la Chine est le changement climatique.

J’y ai développé que les régimes autoritaires adeptes de la désinformation sont à l’oeuvre pour bouleverser l’ordre mondial. Face aux démocraties et leur soft power destiné à promouvoir un modèle et des valeurs, ces régimes ont développé un « sharp power » en utilisant des techniques renouvelées pour affaiblir et décrédibiliser leurs adversaires de l’intérieur. +d’images

Lire le DISCOURS

Forum – Table ronde / Lutte contre la désinformation

La table ronde qui a suivi posait la question : La lutte contre la désinformation est-elle aussi importante que les affrontements militaires ?

L’agression de la Russie contre l’Ukraine est allée bien au-delà de la forme traditionnelle d’un affrontement de deux armées. Un conflit tout aussi féroce se déroule dans le cyberespace.

Les armées de l’Ukraine, mais aussi des pays de l’OTAN, doivent faire face chaque jour à l’activité russe créant de faux messages concernant divers aspects de l’agression. Les fausses nouvelles, la manipulation, le trolling ne sont que quelques-unes des techniques de guerre en ligne utilisées à grande échelle.

Chaque participant a donné des pistes pour imaginer la manière dont nous pouvons nous défendre. +d’images

Forum : Chambre de commerce et d’industrie France-Pologne (CCIFP)

À l’invitation de Tareck Ouaibi, président de la CCIFP, et de Joanna Jaroch-Pszeniczna, directrice, j’ai été accueilli au Café France, le pavillon de la CCIFP qui célébrait sa 30ème participation consécutive au Forum économique de Karpacz.

Plus de 400 entreprises sont membres de la CCIFP. La France est le 3ème employeur étranger en Pologne et le deuxième investisseur.

Le Café France est assurément un des pavillons les plus courus pour sa convivialité et la qualité des produits qui y sont consommés.

Afin de marquer sa considération pour les entreprises françaises, Krzysztof Gawkowski, vice-Premier ministre, ministre de la Numérisation, est venu échanger au Café français.

Il a abordé le niveau d’investissement de la Pologne pour la numérisation des entreprises et répondu à de nombreuses questions sur la tech, l’Intelligence artificielle ou le handicap.

Ayant assisté à sa conférence de presse tenue la veille sur le pavillon de la cyber sécurité, j’ai souhaité rebondir sur la politique de son pays dans la lutte informationnelle. Le ministre observe une progression de 100% des attaques chaque année. 400 000 cyber attaques ont été enregistrées en 2023, certaines visant des infrastructures critiques.

Chaque semaine, son ministère consacre une réunion à la cybersécurité. +d’images

Forum : Club VIE

Présidé par Nicolas Pubellier, ce club a pour but de dynamiser la communauté d’expatriés issue du programme Volontaire International qui vit en Pologne.

Le Forum m’a permis de rencontrer Nicolas en compagnie de deux autres VIE, Naomi Tshibuabua et Soufiane Benlamine. J’avais eu l’opportunité de discuter, la veille à Varsovie, avec Paul Bourgeat, un autre membre du club qui réunit 86 VIE.

Beaucoup de fraicheur dans leurs analyses et leurs interrogations, tant sur l’environnement économique que sur la situation politique.

Leur énergie était telle que je n’ai pas eu besoin de Red Bull pour aller suivre la table ronde à laquelle participait Nicolas au sujet de l’irruption des nouvelles technologies dans le monde des affaires. Celle-ci se déroulait de 22h30 à 23h00…

Merci à eux pour leurs idées et leur enthousiasme. +d’images

En circonscription en Pologne (1/2) – Varsovie (1-2 sept. 2024)

Début de ce 4ème déplacement en Pologne destiné à participer au forum de Karpacz, en faisant une étape par Varsovie.

Diplomatie parlementaire

Ambassade

Étienne de Poncins, ambassadeur de France en Pologne, m’a reçu à la Résidence de France, pour faire un point de situation sur la relation bilatérale.

La Pologne fait partie des 5 grands pays d’Europe avec la France.

Si la France a conclu un traité bilatéral avec l’Allemagne (Elysée-1963) ; avec l’Italie (Quirinal – 2021) et avec l’Espagne (Barcelone-2023), celui signé avec la Pologne date de 1991 et avait pour objectif d’aider la Pologne à rejoindre l’Union européenne… L’objectif est atteint depuis longtemps.

Pour l’ambassadeur, l’objectif est désormais de signer un nouveau traité bilatéral à Nancy, ville jumelée avec Lublin afin d’affirmer notre coopération dans deux domaines où la France a des atouts susceptibles de renforcer notre relation : la sécurité et la défense d’un côté, l’énergie qu’elle soit dans le secteur des renouvelables ou dans le nucléaire.

80% de l’énergie est décarbonée en France, tandis que 75% de l’énergie polonaise est carbonée. Premier producteur de charbon, la Pologne a annoncé, en 2020, l’abandon de cette industrie d’ici à 2049, en misant sur les énergies renouvelables et le nucléaire. +d’images

Frontex

Accompagné par Bruno Parisse, adjoint à l’attaché de Sécurité intérieure, je me suis rendu au siège de Frontex, l’agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes.

Nous avons été accueillis par Anna Polak, directrice de la division Stratégie, Gouvernance et Relations Extérieures ; Michal Narojek, chef de la division des Affaires européennes ; Philippe Andrieux, chef de European Border and Cost Guard (EBCG) stakeholders Sector ; Agamemnon Bozinis, Shift leader au centre d’opération et Manon Guibert, assistante de Philippe Andrieux.

Nous avons évoqué les enjeux de l’Agence pour accompagner les pays membres de l’Union européenne dans leur gestion des frontières extérieures de l’Union et dans la lutte contre la criminalité transfrontalière.

Plus de 2 200 agents du contingent permanent (dont la moitié sont basés à Varsovie) et membres du personnel travaillent aux frontières extérieures de l’UE, équipés de voitures de patrouille, d’avions et de bateaux.

10 000 garde-frontières opèrent pour Frontex. L’enjeu est de tripler ses effectifs à horizon 2027.

Parmi les avancées, Frontex met actuellement en œuvre ETIAS, un système d’autorisation pour les voyages des ressortissants exemptés de l’obligation de visa, prévu à partir de 2025, qui permettra d’associer les sorties aux entrées dans l’UE afin de renforcer encore la sécurité intérieure de l’UE, tout en assurant un passage fluide des voyageurs aux frontières.

Frontex n’a pas de pouvoir d’enquête et doit assurer la transmission d’informations à Europol.

L’agence assiste les états pour organiser les retours des irréguliers.

J’ai visité le centre d’opérations ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, et pu visualiser une opération d’observation d’un navire suspect en pleine mer.

Merci à mes interlocuteurs de m’avoir permis d’appréhender l’ampleur de l’action de notre plus grande agence européenne et les nombreux défis auxquels elle doit faire face. +d’images

Diplomatie économique

Énergie – EDF

Rencontre avec Thierry Deschaux, directeur général d’EDF pour la Pologne afin d’évoquer l’offre française pour le programme nucléaire polonais.

L’offre française d’EDF pour la construction de réacteurs EPR en Pologne peut contribuer à la transition et la sécurité énergétique de ce pays qui a le deuxième programme nucléaire européen, après la France.

En 17 ans de carrière en Pologne au sein de différentes filiales d’EDF, et notamment de Dalkia Polska, dont il était le directeur général, Thierry Deschaux a acquis une connaissance approfondie du secteur énergétique polonais.

Troisième acteur énergétique du pays, EDF Pologne emploie 900 salariés pour un chiffre d’affaires d’environ 300 millions d’euros. Depuis trois ans, EDF a ouvert un bureau à Varsovie, entièrement dédié à l’accompagnement de la préparation d’une offre nucléaire intégrée, adaptée au marché polonais.

Si la Pologne a retenu l’offre américaine de Westinghouse en 2022 pour sa première centrale nucléaire, le marché reste ouvert pour la seconde centrale.

Réseau francophone d’entrepreneurs (RFE)

À l’invitation de Jonathan Léger, président du RFE et dirigeant de Léger Invest dans l’immobilier, j’ai pu échanger avec des représentants de ce groupement d’entrepreneurs, en présence de Baptiste Rougerie, président UFE Pologne, et de Paul Robert, conseiller politique à l’ambassade.

Jonathan a succédé à Laurent Blondeau, désormais parti à Bahreïn, qui m’avait accueilli l’an dernier (compte-rendu).

Fidèle à la volonté de l’association de créer un environnement propice à l’innovation et à la collaboration pour les entrepreneurs francophones établis en Pologne, les sujets abordés ont été variés : les règles bridant la liberté d’entreprendre à simplifier, les télécommunications, la mobilité internationale, ou encore les questions de raccordement électrique au réseau évoquées avec Adrien Fouchet, VP de RFE et président de GreenFuture Energy.

Cette réunion m’a permis de décrire un panorama des principales menaces pour les démocraties, dont celles particulières à l’environnement cyber.

Merci à tous les participants pour avoir créé une atmosphère propice à des échanges riches, où chacun apprend du parcours de l’autre.

En circonscription en Lituanie (3/3) – Klaipéda & Nida (30-31 août 2024)

(à l’image) Avec Marius Grigelionis directeur et Anthony Poullain, président de la Chambre de commerce franco-lituanienne (CCIFL).

Toute ma reconnaissance à Anthony qui a initié mon retour en Lituanie à l’occasion du 25ème anniversaire de la CCIFL, célébré à Vilnius en compagnie de Vincent Caure, député de la circonscription d’Europe du Nord.

Le président de la CCIFL m’a accompagné durant un circuit de quatre jours depuis la capitale de Lituanie jusqu’au port de Klaipéda, en passant par la presqu’ile de Nida. Ce fut l’occasion de visiter sept entreprises de la CCIFL et de rencontrer une vingtaine d’entrepreneurs aux parcours variés.

KLAIPÉDA

Diplomatie économique

Port de Klaipéda

La Lituanie dispose de 99 kilomètres de côtes sur la mer Baltique, dont 12 kilomètres dédiées au port de Klaipėda.

Pour me permettre d’évaluer l’amplitude de ce site industriel, Algis Latakas, directeur général de l’autorité portuaire de Klaipėda, a opté pour le bateau afin de passer en revue les entrepôts qui accueillent 1 000 000 de containers chaque année.

Le port de Klaipėda est utilisé tant pour le fret que pour le transport de passagers. Il emploie 58 000 personnes, et représente à lui seul 6,18% du PIB du pays. 40 navires de croisière ont permis à 42 000 passagers de découvrir la ville en 2023. Il dispose également d’un terminal flottant permettant l’importation de GNL (Gaz naturel liquéfié).

Algis Latakas a un projet d’investissement d’une valeur d’environ 11 millions d’euros dans la création d’un port respectueux de l’environnement qui reflète également leur engagement à être un centre de transport maritime moderne, innovant et responsable.

La Commission européenne soutient ce projet de développement d’infrastructures d’alimentation électrique à quai dans le port, en contribuant à son financement pour 8,6 millions d’euros.

Très reconnaissant envers Algis Latakas pour son formidable accueil et heureux d’avoir fait la connaissance de ce professionnel engagé au service du développement du port et du bien-être de sa communauté. +d’images

Eurovia (Groupe Vinci)

À la faveur de la troisième étape du déplacement à Klaipeda, accompagné par la délégation de la CCIFL, composée d’Anthony Poullain (président) ; Marius Grigelionis (directeur) ; Eric Brisset (Og Baltics), j’ai prolongé la visite du siège d’Eurovia Lituanie dans la matinée par un arrêt à l’usine du groupe dédiée à la fabrication d’asphalte.

Accueilli par Poivras Cegis, directeur du site, le site produit chaque jour la matière qui servira les routes environnant dans un rayon de 150 kilomètres, pour la plus grande entreprise européenne de construction routière. L’usine avait produit 1600 tonnes d’asphalte, ce jour-là.

La visite a permis d’appréhender le mécanisme de la production d’asphalte et la complexité des projets d’infrastructure routière. +d’images

Entrepreneurs de Klaipéda

Quelques compatriotes entrepreneurs ont fait le choix de Klaipeda pour s’installer.

Anthony Poullain, président de la CCIFL, Chambre de commerce franco-lituanienne, a invité deux d’entre-eux à me rencontrer.

J’ai félicité Marie-Joseph Harpon pour son installation récente en Lituanie, marquant une étape décisive dans l’expansion de son agence, Donutz digital, créée en Irlande. L’ouverture de son centre de compétence renforce l’empreinte internationale de son entreprise et témoigne de son engagement envers ses clients européens, illustrant le dynamisme de nos compatriotes à l’étranger.

Alain Raffanel, est un ingénieux observateur qui se mue en innovateur de la classe de ceux rendus célèbres par le concours Lépine de la foire de Paris. L’inventeur de la rose éternelle qui ne meurt jamais en remplaçant la sève végétale par une sève artificielle, ou des pierres et briques artificielles, fabrique désormais des outils de jardinage et des outils pour sculpter. Arrivé en Lituanie à 63 ans, il a appris le lituanien et s’est parfaitement adapté à son environnement.

Ils illustrent tous deux le dynamisme de nos compatriotes à l’étranger. +d’images

Vyno klubas

“Vyno klubas” est le premier caviste spécialisé en Lituanie, fondé en 2003 par les œnologues Rasa et Arūnas Starkai. La société Vyno dispose de deux boutiques à Vilnius et Klaipėda et d’un site de vente en ligne. 50% des produits vendus sont français.

Grâce à son école de sommelier, Vyno klubas façonne et diffuse la culture du vin en Lituanie.

En 2023, « Vyno klubas » a été classé meilleur caviste de Lituanie et des pays baltes et a reçu trois étoiles sur trois aux « Baltic Wine and Drinks Awards ».

Rasa Starkus a reçu l’ordre national du Mérite des mains du président de la République Emmanuel Macron.

Fasciné par l’expertise de la vendeuse pour commenter la qualité des crus français présentés et les produits de nos terroirs. C’est ainsi que j’ai découvert que Zenias Vasiljeva, une Lituanienne mariée à un Français, a repris une exploitation dans le Languedoc Roussillon et été élue en 2023, meilleure jeune viticultrice de l’année.

Merci à Vyno klubas d’œuvrer avec tant de talent à la relation bilatérale. +d’images

NIDA

Située sur l’isthme de Courlande, une flèche littorale au bord de la Baltique, donnant sur la lagune de Courlande, la ville de Nida est une station balnéaire très prisée des visiteurs lituaniens et allemands. Moins de 3% des visiteurs étrangers sont français.

Diplomatie parlementaire

Mairie

Darius Jasaitis, maire de Nida, et Arunas Burksas, directeur financier, m’ont accueilli à mon arrivée en compagnie d’Anthony Poullain, président de la CCIFL et Marius Grigelionis, également membre de la Chambre de commerce franco-lituanienne.

Grâce à une politique très stricte en matière de développement immobilier et à l’interdiction de toute industrie, le territoire de Nida est resté quasiment vierge de toute pollution. Aujourd’hui le nombre de visiteurs est limité par une offre hôtelière restreinte et des prix élevés.

Une célèbre photo prise par Antanas Sutkus et une sculpture de Jean-Paul Sartre marchant seul dans les dunes immortalise le passage du philosophe en compagnie de Simone de Beauvoir durant l’été 1965.

Nida est entouré des bois, des landes et des dunes, dont la plus remarquable est la dune de Parnidis, la seconde plus haute d’Europe après la dune du Pilat en France.

En visitant le musée retraçant l’histoire de la mairie, j’ai promis à Darius Jasaitis de témoigner auprès de mes collègues de l’existence de ce coin de paradis terrestre pour les amoureux de la nature, qui a été sous administration française suite au traité de Versailles en 1919. +d’images

Frontière russe

Nida se trouve à environ 50 km au sud de Klaipéda et à la frontière avec l’enclave russe de Kaliningrad.

Accompagné du maire de Nida, nous nous sommes rendus jusqu’au poste frontière qui marque la séparation entre la Russie et l’Union européenne.

La frontière avec le voisin russe est fermée depuis la pandémie en 2020. L’invasion russe de l’Ukraine justifie que celle-ci ne soit pas rouverte.

La péninsule de Courlande commence à la porte maritime de Klaipeda et s’étend sur 100 km au sud jusqu’au territoire russe de Kaliningrad.

Une zone de sécurité a été mise en place pour éviter que les touristes ne s’égarent en territoire russe par accident en faisant une randonnée dans le Parc national de l’isthme de Courlande et Nida, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. +d’images

Devoir de mémoire

Hommage aux prisonniers français

Merci à Anthony Poullain, président du Souvenir français en Lituanie, de m’avoir amené devant le monument érigé à la mémoire des prisonniers français qui ont contribué à la construction du Canal Guillaume 1er, inauguré le 17 septembre 1873.

Entre 1871 et 1873, 690 prisonniers de la guerre de 1870, internés au camp de Nida, furent réquisitionnés à cet effet. Beaucoup sont morts durant le chantier.

12 000 hommes auraient été internés à Nida à l’époque et occupés à reboiser les dunes. Chaleurs étouffantes et maladies liées à la mauvaise qualité de l’eau ont fait succomber d’épuisement nombre d’entre eux.

Merci à Anthony et au Souvenir français d’avoir agi pour qu’ils ne soient pas oubliés. +d’images

En circonscription en Lituanie (2/3) – Kaunas (30 août & 1er sept. 2024)

Deuxième étape de ce déplacement en Lituanie, à Kaunas, ville située à 100 kilomètres de la capitale.

Diplomatie économique

Décathlon

Lors de mon passage en Lituanie en 2018 (compte-rendu), je m’étais rendu dans le premier magasin Décathlon du pays, ouvert une semaine auparavant.

La marque connaît un succès remarquable dans les États baltes, et y a ouvert 4 nouveaux centres : Riga (Lettonie), Tallin (Estonie), Klaipeda et Kaunas (Lituanie).

C’est dans ce site de Kaunas, ouvert deux ans auparavant, que je me suis rendu avec la délégation de la CCIFL pour rencontrer Ronan Mizzi, directeur Décathlon pour les pays baltes.

Ce dernier prévoit l’ouverture d’un deuxième magasin sur Vilnius. Le succès de Décathlon à l’international s’observe désormais dans 70 pays (50 en 2018). Le groupe emploie 105 000 personnes et affiche une forme olympique. +d’images

Elinta

Visite du siège de la société Elinta Charge, membre de la CCIFL, Chambre de commerce franco-lituanienne, présidée par Anthony Poullain.

Elinta Charge conçoit des bornes de recharge pour véhicules électriques haut de gamme, et offre une expérience de recharge rapide, sécurisée, et intuitive, répondant aux plus hauts standards de qualité et d’innovation.

Accueillis par Vavea Venzo, directrice des ventes pour la France, nous avons échangé avec l’équipe, visité les installations de production et assisté à une démonstration de leurs chargeurs publics.

S’ils exportent dans 44 pays, la France est un marché prioritaire pour eux. Leurs 30 partenaires, dont le Crédit Agricole, leurs 800 installations et leurs 1200 points de charge en France en attestent. Qui sait, peut-être verrons-nous un jour une station CityCharge EV au Sénat ? +d’images

Devoir de mémoire

Fort IX

32.000 juifs vivaient à Kaunas avant 1939. Ils n’étaient plus que 600 après la guerre.

Le Neuvième fort utilisé comme prison à Kaunas en 1924 a été le théâtre de massacres de masse durant la seconde guerre mondiale. Sur la seule journée du 29 octobre 1941, 9200 Juifs seront exécutés. Un seul survivra en s’extirpant de la fosse.

Les 878 Juifs déportés du convoi n°73, parti le 15 mai 1944, furent emmenés au Neuvième Fort, et à la prison Patarei de Reval (Tallinn) en Estonie. Ce fut le seul convoi de déportation originaire de Drancy vers cette destination. Seuls 22 déportés avaient survécu en 1945.

Il aura fallu attendre près de 50 ans et la découverte d’une inscription sur un mur du Neuvième fort « Nous sommes 900 Français » pour permettre aux familles de victimes d’apprendre la destination du convoi.

Accompagné d’Anthony Poullain, président du Souvenir français en Lituanie, et de Vaidotas Zinkevicius, membre actif du Souvenir français pays baltes, nous avons déposé une gerbe devant la dalle dédiée à leur mémoire.

Je me suis recueilli ensuite devant le mémorial aux victimes du fascisme. Œuvre de 32 mètres de haut du sculpteur A. Ambraziunas, la composition sculpturale en béton est structurée en trois parties. La plus petite, à droite proche de la terre, s’appelle “Pain” (douleur), celle en diagonale à gauche est “Espoir”, et la plus grande, décorée de visages souriants, est “Libération”.

J’ai vu dans cette œuvre le symbole de ma devise personnelle : “La liberté trouve toujours son chemin” ! +d’images

En circonscription en Lituanie (1/3) – Vilnius (29-30 août 2024)

(g à d) Vincent Caure, député ; Olivier Criou, consul honoraire à Klaipėda ; Alix Everard, ambassadrice ; Olivier Cadic ; Anthony Poullain, pdt CCIFL

En provenance d’Estonie (compte-rendu), j’ai effectué mon 4e déplacement à Vilnius, le dernier remontant à 2019 (compte-rendu).

Un retour à l’invitation d’Anthony Poullain, président de la Chambre de commerce et d’industrie France Lituanie (CCIFL), pour célébrer le 25ème anniversaire de la Chambre en compagnie de Vincent Caure, député de la circonscription d’Europe du Nord.

Merci à Anthony Poullain de m’avoir permis de redécouvrir Vilnius que je n‘avais connu que sous la neige les fois précédentes, et d’aller à la rencontre de plusieurs entreprises adhérentes de la chambre.

Toute ma reconnaissance à Alix Everard, ambassadrice de France, pour son accueil.

Diplomatie parlementaire

Parlement

Dès notre arrivée à Vilnius, nous nous sommes rendus avec Vincent Caure au parlement lituanien pour un entretien avec Linas Slušnys, président du groupe d’amitié Lituanie-France.

Très investi dans sa mission, Linas Slušnys est motivé pour favoriser le développement de l’enseignement du français en Lituanie et appelle à une croissance de la coopération économique bilatérale.

Dans une seconde séquence, nous avons retrouvé Žygimantas Pavilionis, président de la commission des affaires étrangères et européennes du Seimas pour un déjeuner de travail organisé par d’Alix Everard, ambassadrice de France en Lituanie.

La Lituanie envisage de faire passer le budget de la Défense à 3,5% de son PIB.

Žygimantas Pavilionis affiche un discours volontariste pour entraîner les pays européens à accroître encore leurs efforts en faveur de l’Ukraine. Il appelle à tirer les leçons de l’histoire. Les régimes autoritaires expansionnistes ne s’arrêtent jamais jusqu’à ce qu’ils soient défaits. Une inscription géante “Poutine, La Haye t’attends” a été érigée dans le centre de Vilnius. L’objectif est clair. +d’images

Ministère des Affaires étrangères

La Lituanie est le pays européen le plus harcelé par le régime de Pékin.

Très heureux d’avoir été accueilli au ministère des Affaires étrangères lituanien pour un entretien avec Rita Kazragienė, ambassadrice pour l’Indopacifique et sa collaboratrice Rytė Kukulskytė, en présence du député Vincent Caure, et du premier conseiller Olivier Lacroix.

Leurs relations se sont tendues avec la Chine depuis que la Lituanie a permis l’ouverture d’un bureau taïwanais à Vilnius. En rétorsion, Pékin leur a fait fermer leur ambassade en Chine. Pékin a tenté d’interdire l’importation de tous produits européens dont tout ou partie provient de Lituanie. L’UE a réagi et fait reculer Pékin.

L’ambassadrice Kazragienė a partagé le document exprimant la stratégie lituanienne dans l’indopacifique en 48 points.

Le développement de leurs relations économiques avec Taiwan est une de leurs priorités stratégiques. Cela fait partie de leur volonté de diversifier les interlocuteurs, pour éviter toute dépendance économique auprès de régimes autoritaires à l’image de la Russie.

La Chine est venue faire des exercices militaires en Biélorussie à proximité de la frontière lituanienne. Dans l’évaluation annuelle des menaces à l’égard de la Lituanie, la Chine dépasse la Russie dans l’espace cyber. C’est la première fois que la Chine est qualifiée de menace.

J’ai salué la lucidité et le courage de la Lituanie. Tous mes vœux de succès pour leur démarche qui vise à convaincre l’UE de définir une stratégie commune face à la Chine. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce franco-lituanienne (CCIFL)

25 ans de la CCIFL !

Merci à Anthony Poullain, président de la CCIFL, pour son invitation à célébrer le 25ème anniversaire de la Chambre en compagnie de Vincent Caure, député.

Cette célébration s’est tenue en deux séquences :
. Une réception cocktail chez Miam Miam Vilnius, dirigée par Olivier Criou, consul honoraire à Kleipeda, en présence d’Alix Everard, ambassadrice de France en Lituanie ;
. La célébration s’est poursuivie lors d’un dîner au Café Montmartre, dirigé par Thomas Teiten, un compatriote propriétaire du café.

J’ai félicité les 70 membres de la Chambre qui ont contribué à rétablir une balance commerciale positive entre la France et la Lituanie depuis 2020 (292 ME en 2023). Les discussions avec les membres du board, les sponsors et les membres « corporate » m‘ont permis de mieux cerner les attentes de ce pays de 2.8 millions d‘habitants. Les exportations de la France ont cru de 14.3% en 2023 pour s‘établir à 1,123 milliard d’euros, tandis que les importations vers la France de produits lituaniens ont baissé de 12.7% pour atteindre 835 millions d’euros.

Cette rencontre m’a offert l‘occasion d‘échanges variés : Inga Miliene, directrice financière de PHB Group, sur l‘évolution du secteur textile en Lituanie, Igoris Bystrickis sur les actions locales du Bureau Veritas ; Donatas Parulis, de l‘association LIAA, représentant les grossistes lituaniens spécialisés dans l‘importation de médicaments ; Giedrius Semaska du groupe Bleiras ou encore Vavea Venzo d‘Elinta Charge. +d’images

Bleiras Logistics

Visite du plus grand transporteur de véhicules en Europe.

Pour célébrer les 25 ans de la chambre de commerce France-Lituanie, son président Anthony Poullain a organisé une série de visites d’entreprises adhérentes qui a débuté avec la société Bleiras Logistics.

Ce groupe de 4 à 5000 salariés, qui fait tourner 1400 camions porte-voitures et 800 camions bâchés a racheté deux sociétés en France.

Giedrius Semaska et Nerijus Grigaliūnas, directeurs des deux filiales françaises acquises par le groupe, ont évoqué les rigidités réglementaires françaises qui freinent la croissance, la pénurie de 130 000 chauffeurs en France et un âge moyen en recul qui est passé de 35 ans (1990) à 44 ans (2024).

Très satisfaits par la performance des chauffeurs français, le groupe prévoit d’augmenter les effectifs sur leurs deux sites hexagonaux cette année.

Nous avons assuré nos interlocuteurs de notre détermination à soutenir leurs projets de développement en France qui confirment l’attractivité de notre pays. +d’images

Eurovia (Groupe Vinci)

Visite au siège d’Eurovia Lituanie organisée par Artūras Prichodka et Jérémie Caizergues (Eurovia), en compagnie du député Vincent Caure ; de Jean Caro, conseiller économique et d’une délégation de la CCIFL* conduite par son président Anthony Poullain.

Avec plus de 74 ans d’expérience, dont 27 en tant que société à capitaux français, Eurovia Lituanie s’est imposée comme l’un des principaux acteurs du secteur des infrastructures routières du pays.

La société contribue également au projet Rail Baltica en Lituanie, train à grande vitesse qui doit relier Varsovie, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie.

Faisant partie de Vinci Construction, l’un des plus grands groupes d’infrastructure au monde, depuis plus de 25 ans, l’entreprise dispose de plusieurs sites de production d’asphalte, d’usine de recyclage et de carrières.

*⁠ ⁠Délégation CCIFL : Anthony Poullain (Président) ; Marius Grigelionis (Directeur) ; Eric Brisset (Og Baltics) +d’images

Enseignement

Lycée international français de Vilnius

À la veille de la rentrée scolaire, je me suis rendu, pour la troisième fois depuis le début de mon mandat, au lycée français de Vilnius, membre de l’Anefe, en compagnie du député Vincent Caure.

Accueillis par le proviseur du lycée, Lilian Filipozzi, la directrice de l’école primaire, Alix Martelly, et la présidente du comité de gestion, Isabelle Fogola, nous avons visité le nouveau site situé dans le cœur de la vieille ville.

Il accueille environ 350 élèves à partir du CE2 jusqu’au baccalauréat. Le site que j’avais visité auparavant accueille toujours les maternelles et les classes de CP et CE1. En 2011, l’école comptait 300 élèves. Les effectifs s’élèvent désormais à 601 élèves, qui sont à 75% lituaniens.

Depuis ma première visite en 2014, l’école aura développé un collège et un lycée qui sont homologués par l’Éducation nationale.

J’ai salué l’engagement des membres du comité de gestion qui travaillent en bonne intelligence avec la direction du lycée. Ils peuvent être fiers de ce qui a été accompli. +d’images

Culture

Institut français de Lituanie (IFL)

Visite de l’IFL avec Pascal Sliwanski, conseiller d’action et de coopération culturelle, en compagnie de Vincent Caure, député.

En écho aux 200 événements de la saison de la Lituanie en France prévus à l’automne 2024, l’Institut a conçu un programme miroir s’articulant sur les thématiques du patrimoine et de l’écologie.

Parmi les événements programmés, une fresque monumentale sur herbe sera réalisée par l’artiste français Saype ou encore la venue de nombreux créateurs, comme l’artiste de street art C215.

La promotion de la langue française sera intégrée à ce programme. +d’images