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En circonscription en République tchèque – Prague (21 au 23 mai 2017)

(à l’image) Mes remerciements particuliers à Guillaume Eloy, conseiller consulaire pour la République tchèque et élu à l’AFE pour l’Europe de l’est.

Guillaume anime avec talent la communauté française et il m’a accompagné à Prague lors de tous mes rendez-vous. J’ai découvert une capitale où le chômage est inexistant. Les opportunités abondent pour les affaires et les carrières, dans un environnement où il fait bon vivre.

Ce premier déplacement en République tchèque constitue mon 194ème déplacement et le 57ème pays traversé.

Entrepreneuriat

Chambre de commerce franco-tchèque

(à l’image, g. à d.) Jaroslav Hubata-Vacek, directeur ; Olivier Cadic ; Guillaume Eloy

Visite de la CCFT, chambre de commerce franco-tchèque, dirigée depuis 17 ans par Jaroslav Hubata-Vacek. L’institution a fêté ses 20 ans l’an dernier et compte plus de 300 membres. Le directeur regrette que les entreprises françaises soient si frileuses à l’export alors que des marchés leur tendent les bras.

Jaroslav compare les initiatives réussies des Italiens pour promouvoir leur vin ou leur mécanique au salon de Brno avec ses difficultés pour mobiliser les Français sur ces mêmes sujets. La République Tchèque est un marché de proximité que nous aurions tort de négliger !

En 2016, l’incubateur PME de la CCFT a toutefois franchi les 100 entreprises clientes.

Entrepreneurs français

Guillaume Eloy, lui-même spécialiste de l’immobilier, m’a organisé un petit déjeuner avec quelques entrepreneurs français installés à Prague.

Si l’enthousiasme communicatif représentait un indéniable point commun, les profils étaient des plus variés : Nicolas Marty, dirigeant d’agence d’évènementiel qui organise plus de 300 manifestations par an, Christian Moreaux, distributeur de montres et de bijoux, Franck Le Bris, fournisseur de matériaux de construction écologiques … et Sylvain Bernolle, fondateur de la filiale tchèque de Devoteam, success story française dans le domaine du conseil technologique en informatique. Cette société prévoit un chiffre d’affaires de 1 milliard d’euros à l’horizon 2020 !

Parmi les participants, j’ai été ému par un étudiant Erasmus de 22 ans qui avait terminé ses études le jour même et qui souhaitait créer, sans attendre, son activité dans le vélo-cargo.

Ces entrepreneurs m’ont demandé de diffuser ce message altruiste et roboratif : à Prague, la qualité de la vie est remarquable et il y a du travail pour tous !

En effet, la capitale tchèque arbore un taux de chômage de 0,8% (3,8% dans le pays). A une heure d’avion de la France, les opportunités de carrières foisonnent et les salaires grimpent en flèche, puisque les augmentations sont parfois accordées deux fois par an.

Guillaume va proposer à l’UFE de mettre en avant la destination Prague pour sensibiliser les jeunes entrepreneurs et toute personne en recherche d’emploi.

Hôtellerie

Aux quatre coins du monde, le groupe Accor valorise l’image de la France.

Après avoir travaillé pour le groupe hôtelier au Royaume-Uni et en Indonésie, Cyril Vourc’h-Papon a posé ses valises à Prague, il y a juste un an, pour transformer un hôtel Mercure en hôtel MGallery, catégorie créée par Sofitel (Accor).

L’investissement s’est élevé à 4,4 millions d’euros. Dans une ville où le parc hôtelier fait partie des plus denses de la planète, Cyril dispose d’un atout maitre : l’art du « savoir recevoir à la française ».

De plus, l’hôtel MGallery est un lieu est chargé d’histoire, puisque l’immeuble abritait la compagnie d’assurance où Franz Kafka a travaillé durant 12 ans ! Une vitrine-musée est là pour honorer l’illustre écrivain et faire ressentir aux hôtes l’atmosphère de son l’époque.

Mobilité internationale

Heureux d’avoir retrouvé Bruno Allary à Prague en compagnie de Benoit Mayrand, candidat UDI en campagne pour les législatives.

L’été dernier, Bruno m’avait annoncé sa décision de quitter la Grande-Bretagne suite au Brexit. Son choix s’est porté sur Prague et il en est ravi.

Ce témoignage valorise la mobilité professionnelle au sein de l’UE et la liberté d’entreprendre.

Communauté française

Ambassadeur de France

Entretien privilégié avec Roland Galharague, ambassadeur de France en République tchèque.

Notre discussion a porté sur cette priorité partagée : mettre en valeur les opportunités d’emplois à Prague, notamment en faveur de nos jeunes compatriotes.

Notre pays devrait davantage souligner les bénéfices de la mobilité professionnelle, comme perspective d’embauche et comme expérience internationale qualifiante.

Nous avons par ailleurs évoqué les questions de scolarité et l’actualité politique tchèque plutôt mouvementée à l’approche des élections générales.

Réunion consulaire

(à l’image, g. à d.) Les conseillers consulaires : Hélène Briard, Vassili Le Moigne et Guillaume Eloy (aussi élu AFE pour l’Europe de l’est), Clarisse Levasseur, consule générale, Olivier Cadic.

Ma venue à Prague m’a permis de retrouver Clarisse Levasseur, consule générale, qui officiait pour le ministère à l’AFE lorsque que je représentais les Français du Royaume-Uni en 2006. Celle-ci a réuni nos trois conseillers consulaires représentant 4553 inscrits, dont le nombre a progressé de 50% ces 3 dernières années !

Au trois-quarts, nos compatriotes vivent dans la capitale. Si la moyenne d’âge se situe entre 35-40 ans, on observe de plus en plus de seniors qui font le choix de la République tchèque pour prendre leur retraite.

Enseignement français

Lycée français

(à l’image, g. à d.) avec Gilles Martinez, proviseur, dans un échange avec les représentantes de parents d’élèves.

Le 3 avril 1997, le président Chirac avait posé la première pierre du Lycée français de Prague, établissement en gestion directe de l’AEFE qui scolarise environ 860 élèves, dont 40% de Français, 40% de Tchèques et 20% de tierce nationalité. L’excellence est de mise avec 94% de réussite au bac et 84% de diplômes avec mention.

Le lycée a engagé un programme immobilier de 3 millions d’euros pour agrandir et améliorer les bâtiments scolaires et administratifs.

Les parents d’élèves sont préoccupés par les couts de scolarité (8000€ environ) par rapport aux revenus locaux. Si les frais sont 50% plus élevés que ceux l’école allemande à Prague, on constate, en revanche, qu’ils sont 2 à 3 fois inférieurs à ceux des établissements équivalents en langue anglaise.

Ici comme ailleurs, il me semble nécessaire que le lycée évolue vers une gestion parentale.

Culture française

Institut français

L’institut français de Prague (IFP) est un pôle culturel multidisciplinaire, valorisé par une application internet très réussie. J’ai tenu à en féliciter Antoine Derr, secrétaire général et Clara Woelfinger, chef du pôle markéting et communication.

Seule grande école de langue à Prague spécialisée dans l’enseignement du français, son offre de cours est adaptée à tous les publics, dès l’âge de 4 ans.

30 enseignants se relaient dans le bâtiment équipé de 13 salles de cours et fréquenté annuellement par 2800 élèves. Le français est la 4eme langue étrangère apprise en République tchèque après l’anglais, l’allemand et le russe.

Le Kino 35, situé dans l’IFP, est une véritable salle de cinéma commerciale de 203 places qui accueille plus de 18.000 spectateurs par an. Une fréquentation proche de la médiathèque avec 15.000 visiteurs/an ce qui représente un flux de 57.000 emprunts. Le café et la librairie françaises viennent compléter la gamme de services de l’Institut.

En circonscription au Maroc – Tanger (19 au 21 mai 2017)

Je suis retourné à Tanger trois mois après mon dernier passage à la faveur de la célébration du centenaire de l’école Adrien Berchet.

En mars dernier, après avoir visité la zone franche où sont installées des entreprises de taille internationale, j’ai eu la conviction que Tanger serait bientôt à l’Afrique ce que Rotterdam ou Hambourg sont à l’Europe (rapport).

Cette fois, j’ai saisi l’occasion de visiter l’exceptionnelle usine Renault, en retrouvant sur place Pascal Capdevielle, conseiller consulaire UDI de Fès et Olivier Gattel, délégué régional de la CFCIM et délégué UDI Tanger.

Evénement

Gala du centenaire de l’Ecole Berchet

La fête a été exceptionnelle, ce 20 mai au soir. Et pour cause, on n’a pas tous les jours 100 ans !

Pour la circonstance, Rémy Cruz, directeur de l’école, arborait ses plus belles chaussures rouges. Son discours a célébré 100 ans de rayonnement français à travers cette école primaire qui donne aussi toute sa place à la culture marocaine. Adrien Berchet était le nom de l’un de ses instituteurs, aviateur héroïque, mort au combat pendant la Première guerre.

Cette joyeuses soirée m’a permis d’échanger avec des anciens élèves venus en nombre, comme les personnels et professionnels de cet établissement du réseau AEFE.

Entrepreneuriat

Usine Renault Tanger

L’usine Renault est implantée dans une zone franche de 300 hectares que l’on peut admirer en arrivant en avion. Il ne manque qu’un losange sur le toit…

(à l’image) Jean-François Gal, directeur de l’usine, m’a permis de visiter, en compagnie de Pascal Capdevielle, ce superbe outil industriel adapté à la gamme Dacia et prêt à répondre au décollage de l’Afrique.

Depuis la signature du protocole avec le Maroc, il aura tout juste fallu 10 ans à Renault pour atteindre le million de véhicules produits. Les 8000 employés (moyenne d’âge : 29 ans) fabriquent un véhicule chaque minute ! 95% des véhicules sont destinés à l’exportation dont 10-15% vers la France.

L’usine est “verte” affichant zéro émission carbone, puisqu’elle fonctionne avec 100% d’énergie éolienne et dispose d’une impressionnante chaudière biomasse.

La responsabilité sociale de l’entreprise se caractérise par deux objectifs : la lutte contre l’abandon scolaire des enfants vivant éloignés d’une école et la sécurité routière avec des outils pédagogiques adaptés aux enfants de 9-13 ans

Notons enfin que Renault a lancé à Tanger le premier institut de formation du Maroc aux métiers de l’automobile. 11.000 étudiants y ont déjà été formés. Un bac professionnel filière “Maintenance industrielle” a été créé.

Entrepreneurs français

Philippe Azoulay est le chef du restaurant ‘Le parcours des sens’, une maison renommée située au Kenzi Solazur Hotel. Son itinéraire international lui a permis d’élaborer une carte où la variété des mets est une invitation au voyage.

Nawal Sarehane est une architecte diplômée de l’Ecole d’architecture de Paris La Villette. Avec Olivier Richard, son mari également du métier, ils ont créé un atelier d’architecture et d’urbanisme. Après 10 ans de présence à Tanger, ils justifient d’une longue liste de clients et de 60 000 mètres carrés de bâtiments construits.

Enseignement

Ecole Adrien Berchet

Avant la soirée de gala qui a célébré le centenaire de l’école, j’ai eu le loisir de découvrir cette véritable institution à Tanger.

482 élèves fréquentent l’école Berchet, dont 110 inscrits à la maternelle.

L’enseignement bilingue est prodigué en français et en arabe.

Fait éloquent : l’école reçoit 5 fois plus de demandes que ce qu’elle peut offrir de places.

Lycée Regnault

Le lycée Regnault est lui aussi centenaire, puisqu’il a été fondé en 1913.

Les élèves viennent essentiellement et naturellement de l’école Berchet.

Ce superbe bâtiment du réseau Aefe scolarise 530 élèves, de la 6eme à la terminale, et affiche un taux de réussite au bac de 95%. Du reste, lors de mon passage, les élèves étaient en période d’examens pour décrocher leur sésame vers les études supérieures.

Statistiquement, deux tiers des élèves poursuivent leurs études en France.

Culture française

Institut français

La directrice des cours de l’Institut français de Tanger, Pascale Martin, m’a guidé à travers ses installations. 8000 élèves viennent y suivre des cours de français. Cette activité permet d’autofinancer l’Institut à hauteur de 80%. En termes de certification, on devait atteindre 600 DELF et 450 TCF en 2017.

Si la médiathèque a récemment été rafraichie avec habilité, le bâtiment vieillissant qui abrite les cours invite à quelques investissements pour retrouver son lustre d’antan.

Par ailleurs, Pascale compte 500 élèves en ateliers d’art plastique et, toujours pleine d’initiatives et de dynamisme, elle adapte actuellement des cours « Entreprises » pour les sociétés implantées en zone franche.

Je me suis également rendu sur l’autre site de l’IF en centre-ville, où se tenait une exposition photos dans la galerie Delacroix.

Communauté française

Diner-débat

J’ai assisté à un diner-débat centré sur la politique française, organisé par Pascal Capdevielle, conseiller consulaire UDI de Fès et Olivier Gattel, délégué UDI Tanger.

Pascal a répondu positivement à la main tendue par Emmanuel Macron auprès des élus du centre-droit pour faire réussir une majorité présidentielle et plurielle. Cette décision a été perçue positivement par nos compatriotes tangérois.

Médias

Le Journal de Tanger

Entretien privilégié avec Abdelhak Bakhat, directeur général du Journal de Tanger.

M. Bakhat fut maire de Tanger pendant 35 ans, à savoir 5 mandats consécutifs !

Une longévité au pouvoir qui lui a valu le surnom de “20th Century Fox” pour son sens tactique et une habilité dignes d’un renard…

Abdelhak Bakhat est évidemment un observateur assidu et un fin connaisseur de la politique française.

En circonscription en Grèce – Athènes (30 avril au 04 mai 2017)

Ce premier passage à Athènes constituait mon 190ème déplacement et le 56ème pays traversé depuis le début de mon mandat.

Crises de l’Euro ou des migrants, GPA… sur tous ces dossiers, la Grèce impose à l’Europe une réflexion sur son fonctionnement.  A l’issue de ce périple de 4 jours, je suis reparti avec le sentiment que la Grèce est le laboratoire de la construction européenne.

(A l’image) Christophe Chantepy, ambassadeur de France en Grèce, m’a organisé plusieurs réunions auprès de ses conseillers pour me fournir une vision complète et précise de la situation de notre communauté en Grèce.

Politique

Relations parlementaires

Au sein de l’ambassade de France, j’ai eu un entretien privilégié avec Niki K. Kerameus, députée du parti Nouvelle Démocratie, en présence de Pinelopi Nikole, directrice des affaires bilatérales européennes et des groupes d’amitié du parlement.

Diplômée de Harvard Law School et de Paris II Panthéon-Assas, Niki Kerameus est avocate et membre du Barreau d’Athènes et de New-York. Elue depuis janvier 2015 à l’âge de 34 ans, elle est dans l’opposition au gouvernement d’extrême gauche d’Alexis Tsipras.

Dans un portrait sans concession de l’action du gouvernement depuis l’arrivée aux affaires de Syriza en janvier 2015, elle m’a décrit le quotidien très pénible de ses concitoyens. 94Mds d’euros sont dus à l’Etat par les contribuables grecs… dans l’impossibilité de payer.

500.000 jeunes grecs ont quitté le pays depuis le début de la crise. Les professions libérales ont écopé d’une augmentation de 80% de leurs impôts et cotisations sociales ! Dès lors, beaucoup se sont évaporés à l’étranger ou ont arrêté de faire des déclarations. Par ailleurs, rien qu’en 2016, des milliers d’entreprises grecques se seraient relocalisées en Bulgarie.

La Grèce a cependant connu un regain du nombre de touristes l’an dernier. Dans le même temps, les revenus du tourisme ont chuté de 6% en 2016. Cherchez l’erreur !

Que faire pour redresser la situation ? Niki Kerameus est convaincue qu’il faut baisser les impôts et, en parallèle, diminuer les dépenses publiques de 2Mds€. Elle assure de la nécessité de faire des réformes structurelles pour améliorer la performance de l’Etat, ce qui passerait aussi par une évaluation des fonctionnaires.

Un échange passionnant qui m’a éclairé sur les options économiques de la Grèce et ses perspectives politiques : de l’avis général, le gouvernement Tsipras n’ira pas au bout de son mandat en 2019. Des législatives anticipées sont prévues à l’automne 2018, avant que de nouvelles mesures d’austérité ne soient décidées.

Europe

Laboratoire de la construction européenne

La veille de mon entretien avec Jean-Pierre Philippe, chef du service économique, la Grèce signait un accord préliminaire avec ses créanciers afin d’éviter une nouvelle crise de l’euro… en échange de mesures d’austérité complémentaires (nouvelle baisse des pensions ou du seuil d’imposition à horizon 2019).

La Grèce est championne d’Europe du chômage avec un taux de 23,4%.

Même si l’on observe quelques signaux économiques encourageants, on peine à imaginer que ce pays puisse rembourser une dette gigantesque, soit 180% du PIB pour l’instant. Même le FMI tique et invite les créanciers à transiger. Mais l’Allemagne en campagne électorale fait la sourde oreille.

Entrepreneuriat

Chambre de commerce (CCIFH)

Rendez-vous à la Chambre de commerce et d’industrie franco-hellénique (g. à d.) : Catherine Manali, directrice ; Nelly Muller, conseillère consulaire ; Olivier Cadic ; Christophe Hadzopoulos, vice-président ; Didier Cochet (Sanofi) et Gisèle Urquia (ALD Automotive), conseillers du commerce extérieur.

La CCIFH compte 450 membres et existe depuis 130 ans.

Les entrepreneurs attendent stoïquement la fin de la crise, en restant dubitatifs face aux vagues d’augmentations d’impôts du gouvernement Tsipras. A revenu égal, les salariés grecs paient trois fois plus d’impôt que les Français. Comme le crédit à la consommation s’est effondré, il est impossible d’emprunter pour acheter une voiture neuve. En conséquence, la Grèce dispose du plus vieux parc automobile d’Europe…

Pour les entreprises, il s’ajoute une instabilité réglementaire permanente. Elles subissent parfois des mesures rétroactives sur des exercices déjà clos ! Et ne parlons pas de la lenteur de la justice.

Quelques points positifs tout de même. Il existe toujours un fort potentiel économique pour certaines activités, le niveau de formation de la population est élevé avec une bonne connaissance de l’anglais et puis les solidarités s’organisent : les chambres de commerce bilatérales européennes ont créé une association afin de faire passer des messages aux autorités européennes et mettre l’accent sur les exportations dans le but de soutenir les entreprises grecques.

Teleperformance

Visite de la société Teleperformance, entreprise française, numéro 1 mondiale des centres d’appels, dont mon collègue Philippe Dominati est un des administrateurs.

Accueilli par Costas Tzekakis, directeur, et Triantafillos Alexopoulos, DRH, j’ai découvert cette remarquable société qui emploie 5000 personnes en Grèce et en Albanie.

91 nationalités, 35 langues et dialectes parlés, 137 marchés servis ! La société se développe continuellement malgré la crise. Pourquoi ? Simplement parce que 83% de son volume d’affaires provient de l’étranger.

On dénombre 189 Français chez Teleperformance, où 250 postes sont offerts à des francophones chaque année.

Thalès / à Koropi

Visite d’entreprise avec Cyrille Dupont, président de Thales Grèce, avec son équipe de direction dans la banlieue d’Athènes.

Cyrille est arrivé en Grèce en 2008, suite à la signature d’une lettre d’intention du gouvernement grec pour l’achat d’avions Rafale. La crise est passée par là et, depuis 2010, le marché militaire grec a disparu.

Thalès a décidé se réorienter vers des équipements civils, ouverts au financement public. C’est ainsi qu’ils ont décroché divers contrats, comme la signalisation d’une ligne de chemin de fer ou bien la modernisation du centre de contrôle de l’espace aérien grec.

Communauté française

Conseil consulaire

Rencontre avec les quatre conseillers consulaires pour Athènes (g. à d.) : Nelly Muller, Chantal Picharles, Basile Delivorias et Hervé Leboucher.

Les conseillers m’ont fait partager leur regard sur la situation de nos compatriotes dans le pays. Après avoir connu une forte baisse démographique depuis 2010 (-10%), la communauté française s’est stabilisée en 2016 à hauteur 10105 ressortissants. Précisons que 80% d’entre eux sont installés en Grèce depuis plus de 5 ans.

La crise qui affecte la Grèce rejaillit évidemment sur nos compatriotes. Nos élus consulaires jouent un rôle essentiel par leur action de soutien aux plus fragiles et de cohésion au sein de notre communauté, notamment en appuyant les initiatives des associations françaises locales.

Services consulaires

L’action de Céline Pendariés, consule, est relayée par un réseau de 17 consuls honoraires (deux fois plus que nos partenaires allemands) qui jouent un rôle irremplaçable d’assistance, tant pour les Français de passage que pour nos compatriotes résidents.

La consule m’a confié que sa section consulaire ouvrait 2000 dossiers d’assistance par an pour des Français en difficulté, essentiellement des compatriotes de passage.

GPA

Parmi les dossiers délicats, figure celui de la GPA (Gestation pour Autrui). La Grèce autorise la GPA pour raisons médicales graves. Des cliniques spécialisées ont fleuri dans le pays avec des antennes de commercialisation… en France.

La France a été condamnée en Grèce après un refus de délivrance de passeport biométrique à un enfant né d’une GPA. Contrainte de se plier à l’injonction du tribunal, ce précédent ouvre une brèche à de nouvelles requêtes.

Migrations

La réunion avec Valérie Brisset-Hautchamp, Première conseillère à l’ambassade, en présence de l’attaché de sécurité de l’ambassade, m’a permis de faire le point sur la situation des migrants.

La lutte contre les organisations criminelles faisant passer clandestinement les réfugiés bat son plein. L’Europe finance la protection de ses frontières en territoire grec, par l’intermédiaire de Frontex, le surnom de l’agence européenne, lancée en octobre 2016, pour aider les États membres à gérer leurs frontières extérieures.

Association française d’Entraide

J’ai tenu à rencontrer Lena Spengos-Fotis pour saluer son dévouement exemplaire au service de nos compatriotes les plus défavorisés.

Lena préside l’Association française d’Entraide, créée en 1922 suite à la catastrophe d’Asie mineure. Son action se traduit par des aides financières en situation d’urgence : épicerie sociale, frais médicaux, logement ; ou par un accompagnement personnalisé : formalités administratives, aide à la réinsertion professionnelle, aide au retour…

Afin de se financer, l’association mise sur deux évènements annuels qu’elle organise : le gala annuel de juin et la fête du Beaujolais. Par ailleurs, la “galette des associations françaises d’Athènes” est organisée à leur profit, dans les locaux de l’ambassade de France.

Enseignement

Lycée franco-hellénique Eugène Delacroix

Brigitte Renn, proviseure, m’a fait visiter le lycée en compagnie de Nelly Muller, conseillère consulaire pour la Grèce.

Cet établissement conventionné de l’AEFE compte 1672 élèves, dont le quart est scolarisé dans la “section grecque”.

Une rencontre avec quelques enseignants, parents d’élèves et membres du conseil d’établissement a révélé les défis typiques auxquels l’enseignement français à l’étranger est confronté.

Certains professeurs détachés par l’AEFE se voient refuser le renouvellement de leur détachement par l’Éducation nationale. Un cas de figure fréquent dans le réseau. Cette année, les élections aidant, le ministère est revenu en arrière. Est-ce un simple sursis pour ces enseignants?

Je partage les conclusions de la Cour des Comptes qui rappelle que notre système est à la croisée des chemins (rapport). Le contribuable français peine à financer l’extension internationale de notre réseau. En comparaison, le système anglo-saxon se développe à grande vitesse à l’étranger sans que les contribuables américains ou britanniques ne soient sollicités.

Culture française

Institut français d’Athènes

Visite de l’Institut français de Grèce en compagnie de Yahia Tnina, son secrétaire général.

Autofinancé à 80%, l’IFG a la particularité de tirer l’essentiel de ses revenus des examens. En effet, 25000 personnes passent chaque année le DELF-DALF. J’ai vu un lot impressionnant de valises prêtes à partir vers les 50 centres d’examen disséminés dans le pays ! Sur ce créneau, seule l’Allemagne fait mieux que la Grèce au sein du réseau mondial des Instituts français !

La vue sur l’Acropole depuis la médiathèque est superbe. Un bien bel institut.

En circonscription en Italie – Rome (27 avril au 30 avril 2017)

ROME – (à l’image) Merci à Elisabeth Tesson, chef de la section consulaire à l’ambassade de France à Rome, pour avoir organisé mon déplacement et facilité mes rencontres dans le domaine éducatif et économique.

A fortiori à Rome, la beauté des lieux et la résurgence de l’Histoire nous feraient oublier que l’Italie est un partenaire commercial stratégique pour notre économie : nous sommes le deuxième client et le deuxième fournisseur de la péninsule. Un rang qui n’a rien d’anecdotique et qui prouve que nos liens d’affaires sont d’une force généralement insoupçonnée des deux côtés des Alpes.

Économie – Rome

Mobilité professionnelle

Rencontre avec les représentants de l’association PonteVia, accompagné par Jean-Claude Calisesi, conseiller consulaire à Rome.

Cristel Thiriat, VP de l’association, Sophie Conrad et Catherine Turcaud m’ont décrit la variété des actions de l’association qui compte 120 membres et se définit comme un regroupement de talents : bilan de compétences, coaching, CV, ateliers de motivation, incubation de nouvelles entreprises, opération networking, conférences…

Leur formidable engagement aide de nombreuses personnes à trouver un emploi ou bien à lancer leur propre activité.

Commerce extérieur

(à l’image) Les Affaires économiques de l’ambassade ont vue sur le palais Farnese qui abrite l’ambassade de France.

Après avoir rencontré Nicolas Dhiers, CCEF à Milan, j’ai poursuivi mes échanges à Rome auprès de Françoise-Marie Plantade, présidente des CCEF Italie (conseillers du commerce extérieur de la France), puis Paul Hunsinger, ministre conseiller pour les affaires économiques.

Au fait, pourquoi les exportations transalpines sont-elles au beau fixe (excédent commercial de 51,5Mds€ en 2016) ? Parce que les Italiens n’attendent rien de l’État !

C’est l’équivalent du Medef qui, en Italie, s’occupe d’aider ses PME adhérentes. Cette organisation patronale est parfaitement structurée par secteur et par territoire.

1.600 filiales d’entreprises françaises sont présentes en Italie employant plus de 230.000 salariés, ce qui fait de la France le premier investisseur en Italie. Aux côtés de nos plus grandes entreprises, on rencontre une myriade de petits entrepreneurs qui tentent de percer dans la péninsule, comme Catherine Turcaud (voir ci-dessous).

Entrepreneuriat

J’ai rencontré Catherine Turcaud, entrepreneur et fondatrice de « Dire et d’Aujourd’hui », une start-up qui crée du lien entre les seniors.

Son rôle est de faciliter et animer des conférences téléphoniques hebdomadaires entre des groupes de 6 seniors (www.direetdaujourdhui.fr)

Transport

Je me suis rendu de Milan à Rome par le train à grande vitesse, inaugurée en 2009, qui relie la capitale économique à la capitale politique en moins de 3 heures et dans un grand confort.

On observe que les autorités italiennes ont mis en place un contrôle d’accès dans les gares et filtrent l’entrée sur les quais aux seuls titulaires d’un titre de transport.

Communauté française – Rome

Section consulaire

Après un entretien privilégié avec Jean-Claude Calisesi,  conseiller consulaire (à l’image), Élisabeth Tesson, chef de la section consulaire, m’a permis d’appréhender l’intense activité de ses services.

Puisqu’il n’y a pas de consulat général à Rome, la section consulaire à l’ambassade de France est en charge de l’état civil pour toute l’Italie ! Cela représente par exemple 600 certificats de capacité à mariage chaque année (et tout autant de mariages à transcrire), 1600 actes d’état civil, 150 bourses scolaires, sans compter le volume des passeports d’urgence et de laissez-passer pour nos compatriotes dont les papiers ont été volés ou perdus…

Par ailleurs, Mme Tesson s’est félicitée du travail collaboratif entrepris avec les élus consulaires de Rome et du développement de certaines initiatives, comme le Forum des associations françaises qui s’est tenu pour la première fois à Rome, en octobre dernier.

Enseignement – Rome

Lycée français Chateaubriand

Visite du site de Strohl Fern, l’un des 3 établissements du lycée Chateaubriand à Rome, établissement à gestion directe (EGD) de l’AEFE.

Implanté dans le parc extraordinaire de la Villa Borghèse d’une superficie de 7 hectares, le site accueille 1140 élèves de la maternelle à la quatrième.

Un projet de réhabilitation du site de 10 millions d’euros a été voté par le CA de l’AEFE en 2012 : 5M€ pour le projet Casone, le plus grand bâtiment du site (1500 m²) ; 3M€ pour les autres pavillons et 2M€ pour le parc.

Avec 100% de réussite au bac depuis deux ans, dont 82,8% de mentions, Chateaubriand justifie sa réputation d’excellence dans le réseau d’enseignement français.

Je remercie Isabelle Lebret Di Fiore, directrice de l’école primaire, de m’avoir permis de découvrir cet établissement hors du commun, pendant la période de congés.

Institut Saint Dominique

Visite de l’Institut Saint Dominique, établissement homologué AEFE, qui accueille 350 élèves de la maternelle au baccalauréat.

Bertrand Villette, proviseur, Silvana Abenavoli, directrice du primaire et Sœur Marie-Théo Manaud m’ont présenté leurs installations, en présence d’Élisabeth Tesson, chef de la section consulaire à Rome.

L’inscription des familles implique évidemment l’adhésion aux caractéristiques de l’enseignement catholique, pédagogie dispensée par les sœurs de la Congrégation romaine de Saint-Dominique depuis la création de l’école en 1959. In corpore sano : l’école bénéficie de remarquables infrastructures sportives qui expliquent certainement ses résultats élogieux dans les joutes inter-écoles.

Située à une petite demi-heure du centre de Rome, j’ai tenu à me rendre dans cette école pour témoigner de l’importance de la diversité pour notre offre d’enseignement français.

Culture française – Rome

Institut français

Averti du soutien qu’il porte à l’association Ponte Via (mobilité professionnelle), j’ai tenu à rencontrer Olivier Jacquot, conseiller culturel de l’ambassade de France auprès du Saint-Siège et directeur de l’Institut Français / Centre Saint-Louis.

J’ai ainsi découvert à Rome, l’un de nos cinq instituts français installés en Italie.

Les élèves qui veuillent étudier le français ne manquent pas. Il s’agit d’une clientèle plutôt professionnelle que de nombreux chemins ont conduit à Rome. Ils apprécient en outre la richesse de la médiathèque, la qualité de la programmation des spectacles, ainsi que de nombreuses initiatives culturelles qui s’incarnent dans un bâtiment ancestral offert à la France par Catherine de Médicis !

En circonscription en Italie – Milan (26 avril au 27 avril 2017)

MILAN – Retour à Milan où je m’étais rendu en juin 2015 en compagnie de Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, et Meyer Habib, député de la circonscription, pour y rencontrer nos compatriotes.

(à l’image) Je remercie Inès Cavayé-Ninu et Alexandre Bezardin, conseillers consulaires de Milan, pour leur éclairage et leur présence lors de mes visites.

Je salue Olivier Brochet, notre consul général, pour l’organisation remarquable de mon déplacement à Milan, en dépit de son absence sur place.

Communauté française – Milan

Réunion consulaire

Comme lors de chacun de mes déplacements, je propose une rencontre avec les conseillers consulaires pour évoquer les attentes de nos compatriotes. A Milan, nous avons plus particulièrement abordé ces thèmes : scolarité, services consulaires, accompagnement de nos entreprises, mobilité professionnelle et soutien aux structures locales de bienfaisance pour l’assistance aux plus démunis.

Consulat

Le consulat de France a accueilli 8822 visiteurs en 2016.

Les agents du consulat m’ont réservé le meilleur accueil. Dans les services, j’ai pu constater que la liaison informatique avec Paris présentait des dysfonctionnements réguliers. Un cas que j’ai malheureusement rencontré bien des fois, lors de mes divers déplacements en circonscription.

Perte de temps, frustration des agents et exaspération de nos compatriotes qui ne comprennent pas que le système fonctionne de manière aléatoire lors de la prise des empreintes biométriques. Il devient plus que nécessaire de constituer une cellule interministérielle (Intérieur / MAEDI) pour offrir un outil fiable et fonctionnel.

Entrepreneuriat – Milan

Chambre de commerce France-Italie

A la faveur de ce second déplacement à Milan, j’ai eu le plaisir de retourner à la Chambre de commerce France-Italie pour évoquer l’essor de la capitale économique de l’Italie.

Reçu par Annie Rea, membre du comité exécutif de la Chambre et par Nicolas Diers, vice-président, en compagnie de Inès Cavayé-Ninu et Alexandre Bezardin, conseillers consulaires pour Milan, j’ai pu apprécier l’éventail des services offerts aux entreprises françaises qui veulent prendre pied sur le marché italien, notamment en trouvant des partenaires.

Du reste, le service de domiciliation et l’accueil des entreprises nécessiterait de devoir pousser les murs de la Chambre… C’est donc avec un sentiment d’urgence qui l’on projette de bâtir un véritable business center propre à héberger un nombre croissant d’entreprises.

Pour animer les relations d’affaires franco-italiennes, la CCI France-Italie a institué des clubs thématiques : start-ups ; femmes entrepreneurs ; top managers…

Notons que l’Italie a toujours été résolument tournée vers l’export. Le pays affiche un excédent commercial de 65 milliards d’euros, de quoi nous laisser rêveurs…

Enseignement – Milan

Lycée Stendhal

Xavier Bocquel, proviseur du lycée Stendhal de Milan, doit faire face à une montée mécanique des cohortes d’élèves qui lui impose de trouver des solutions immédiates, s’il ne veut pas se retrouver dans une impasse à la rentrée 2018.

L’école passera le cap des 1200 élèves à la rentrée prochaine, ce qui signifie la saturation pour cet établissement en gestion directe de l’AEFE.

Empêché de recruter tout personnel local, même si ceux-ci ne coûtent rien à l’Etat français, le proviseur se trouve dans une situation contradictoire : répondre à une demande de scolarisation croissante tout en gelant sa structure.

A contrario, le lycée de Turin situé à 1h30 de celui de Milan ne fait pas le plein.

J’ai suggéré de bâtir un plan Ecole pour la région, afin que les parents d’élèves associés aux représentants des entreprises soient inclus dans une réflexion sur le long terme, en même temps que les élus consulaires et l’administration.

Milan est une métropole à une vocation internationale. La nature ayant horreur du vide, si notre offre ne sait pas grandir de manière dynamique et équilibrée, les familles se tourneront vers des enseignements alternatifs.

Culture française – Milan

Institut français

Visite de l’Institut français de Milan en compagnie de Thierry Viallet, secrétaire général.

Ce qui surprend en arrivant, c’est de pénétrer dans un endroit spacieux… mais assez impersonnel, puisque le bâtiment est partagé par différents organismes, dont Business France.

Avouons-le, difficile d’identifier cet endroit avec un centre culturel… Cela étant, les animateurs de l’IF Milan font avec les moyens du bord et incarnent le sérieux budgétaire, puisque leur institut vit de ses propres ressources (cours de français), sans rien coûter au contribuable !

La galerie d’exposition abrite actuellement une exposition « No Taste for Bad taste » mettant en valeur le « French design », prévue pour faire le tour du monde. Plus d’un millier de visiteurs ont pu admirer l’art de vivre à la française dans une scénographie poétique de Jean-Charles Castelbajac.

SECOND TOUR – Appel de 125 élus des Français de l’étranger à voter contre Marine Le Pen

Appel publié par LePetitJournal.com, le 4 mai 2017

Chers Collègues,

Dans quelques jours nous aurons à voter pour le second tour de l’élection présidentielle.

Le choix qui s’offre à nous est peut être différent de celui que vous auriez souhaité. Cependant les 6 et 7 mai, selon que nous soyons sur le continent américain ou partout ailleurs dans le monde, nous devrons choisir entre deux candidats qui portent deux visions totalement opposées de la France.

C’est la défense de nos valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité qui est en jeu.

Dans ces circonstances nous ne pouvons nous satisfaire ni de l’abstention ni du vote blanc.

Français de l’étranger nous ne pouvons partager le programme de Marine Le Pen, projet xénophobe, anti-européen qui va à l’encontre de l’esprit d’ouverture vers le monde qui est le nôtre.

C’est pourquoi, au delà de nos différentes sensibilités nous, Conseillers et Délégués Consulaires, devons voter et appeler à voter Emmanuel Macron, et le faire savoir largement autour de nous.

Les législatives, ‘’troisième et quatrième tours’’ de l’élection présidentielle seront alors l’occasion pour chacun d’entre nous de défendre ses choix et de soutenir les candidats qui les portent dans une France dont nous n’aurons pas à rougir.

LES SIGNATAIRES

Parlementaires : Olivier Cadic, Sénateur des Français de l’étranger, Robert Del Picchia, Sénateur des Français de l’étranger, Pierre Yves Le Borgn, Député des Français de l’étranger (7ème circonscription), Jean Yves Leconte, Sénateur des Français de l’étranger, Claudine Lepage, Sénatrice des Français de l’étranger, Richard Yung, Sénateur des Français de l’étranger

Conseillers et délégués consulaires : Christian Albuisson (Ecosse CC), Mathias Assante (Singapour CC), Pascal Badache (Danemark CC), Franck Barthelemy (Bangalore CC), Hervé Belliot (Thailande CC), Myriem Benami (Tanger-Maroc CC), Gérard Bénichou (Israël et Territoires Palestiniens, Alexandra Berbain (Pays-Bas CC), CC-AFE), Olivier Bertin (Londres CC-AFE), Jean Marc Besnier (Santiago CC), Carole Biot-Stuart (Luxembourg CC), Martin Biurrun (Uruguay CC), Agathe Blanquart (Royaume-Uni CC), Franck Bondrille (Etats Unis 5éme Circo CC), Fabrice Boraschi (Londres DC), Natacha-Juliette Boroukhoff (Berlin CC), Anne Boulo (Vietnam CC-AFE), Pascal Bourdon (Espagne CC), Dan Brignoli (Toronto CC), Rosy Burstin (Jérusalem CC), Christian Caldara (Nairobi-Afrique de l’Est CC), Pascal Capdevielle (Fes, Maroc CC), Xavier Capdevielle (5éme circo USA CC), Patrick Caraco (Los Angeles CC), Marie-José Caron (Copenhague-Europe du Nord CC-AFE), Jean-Daniel Chaoui (Madagascar CC-AFE), Alexandre Château-Ducos (Luxembourg CC-AFE), Linda Chevalier (Genève CC), , Patricia Connell (Londres CC), Thierry Consigny (Japon CC-AFE  Président de la commission des affaires sociales et des anciens combattants), Marc Cormier (Toronto CC), Georges Cumbo (Vanuatu CC), Franck Danjou (Cameroun CC), Hélène Degryse (Pays-Bas CC), Bruno Dell’Aquila (Djibouti CC-AFE, Président de la commission Sécurité de l’AFE), Karim Dendène (Afrique du Nord CC-AFE), Laure Desmonts (Canton CC), Daniel Duffaud (Caracas-Vénézuela CC), Thierry Dupleix (Cameroun-Guinée Equatoriale CC), Pierre Ellias (Australie DC), Marie Christine Escalle (Pays-Bas CC), Cédric Etlicher (Moscou CC), Julien Finlay (Montréal CC), Jean-Hervé Fraslin (Madagascar CC-AFE, Représentant AFE au CA de l’AEFE), Francis Gaetti (Tunisie-Lybie CC), Elizabeth Garreault (Israël et Territoires Palestiniens CC), Nathalie de Gaulle (Emirats Arabes Unis-Oman DC), Jean-Louis Gibault (Belgique DC), Yves Giraud (Maurice-Seychelles CC), Claude Girault (Los Angeles-USA CC), Thomas Grenot (Allemagne 3éme Circo CC), Edith Grunberg (Lausanne CC), Ruphine Guibordeau (Tchad CC), Marie Claire Guilbaud (Australie Papouasie CC), Djamal Hammoutene (Alger DC), Laurence Heilali-Chapuis (Dublin CC), Ahmed Henni (Oran CC), Cindy Ho Dubruel (Corée du Sud-Taiwan CC), Laurence Huret (Singapour CC), Marc Jamin (Argentine CC), Alexandre Joly (Tokyo CC), Karim Khouider (Corée du Sud -Taiwan CC), Marie-Rose Koro (Turquie CC), Françoise L’Etang (Burkina Faso CC), Nadia Lahlouh (Alger CC), Solange Lahlou Bouflet (Casablanca, Maroc, CC), Jean-Marie Langlet (Allemagne-Francfort CC-AFE), Perrine Ledan (Benelux CC), Laurence Ledger (Jordanie et Irak CC), Ronan Le Gleut (Allemagne CC-AFE), Frédéric Le Vouédec-Guéganno (Autriche-Slovaquie-Slovénie CC), Hervé Leboucher (Grèce CC), Claude Levy (Tel Aviv, Israël CC), Elie Levy (Israël et Territoires Palestiniens CC),Thierry Masson (Belgique DC), Benoit Mayram (Europe Centrale-Russie), Zoubeida Mecheri (Annaba CC), Nicolas Megrelis (Moscou CC), Guy Melki (Israël CC), Michel Menini (Argentine CC), Yves Merer (Asie Centrale CC), Roch Miambanzila (Londres CC), Jérémy Michel (Belgique CC), Djaouad Mzé (Comores CC), Sylvette Nicolini (Chicago CC), Francis Nizet (Pékin CC), Florence Ogutgen (Turquie CC), Pierre Ory (Séoul CC), Ousmane Ouedraogo (Ouagadougou CC-AFE), Mohamed Oulkhouir (Afrique du Nord CC), Bertrand Pelletier (Etats Unis 3ème Circo CC), Dominique Petit (Ethiopie CC), Bruno Pludermacher (Munich CC), Daphna Poznanski (Tel Aviv, Israël CC-AFE), Sandrine Quéré (Montréal-Moncton-Halifax CC), Radya Rahal (Alger CC-AFE), Catherine Rioux (Allemagne CC), Carole Rogers (Londres CC), Sophie Routier (Londres CC), Nicolas Russelo (Europe du Sud-Italie CC), Vincent Sadèque (Djibouti CC), Michèle Salomon-Sylla (Guinée CC), Emmanuelle Savarit (Londres DC), Martine Schoeppner (Allemagne CC-AFE, Vice-Présidente de l’AFE), Grégoire Schwebig (Kenya CC), Stéphane Sicard (Suisse CC), Jérome Spaggiari (Canada 3ème Circo CC), Jean Sublon (Brésil 1ère Circo CC), Geneviève Tadjer-Farajallah (Madagascar CC), Alain Thévenot (Emirats Arabes Unis-Oman CC), Pierre Touzel (Vancouver CC-AFE), Marianick Urvoy (Egypte CC), Joëlle Valéri (Gabon CC), Catherine de Vallois (Belgique CC-AFE), Eric Veron (Italie 2ème Circo CC), Marc Villard (Vietnam CC-AFE Président de l’AFE), Martine Voron (Burkina Faso CC), Francine Watkins (Ontario et Manitoba CC), Jean-Claude Zambelli (San Francisco-USA CC-AFE).

Lien vers la page du LePetitJournal

En circonscription au Maroc – Rabat / Casablanca (11 au 13 avril 2017)

(à l’image) Je remercie les consulaires Marie Patier (Rabat) et Pascal Capdevielle (Fès) pour leur participation active lors de mes rencontres. L’élu consulaire Gilles d’Agescy est également venu de Casablanca pour être des nôtres.

Pascal est le candidat investi par l’UDI pour les législatives dans la 9ème circonscription des Français établis hors de France. Français né au Maroc, entrepreneur talentueux et élu dévoué, il incarne remarquablement la nouvelle génération voulue par l’UDI pour représenter nos compatriotes au Parlement.

Pascal aura beaucoup facilité l’organisation de mon 8ème déplacement au Maroc depuis le début de mon mandat.

Relations commerciales

Rencontre avec Mohamed Abbou

Il y a tout juste deux mois, Mohamed Abbou, ministre RNI du Commerce extérieur du précédent gouvernement m’avait fait l’honneur de me recevoir à son domicile, la veille de ma visite à Tanger pour y découvrir la zone franche (lire).

Ce nouveau déplacement à Rabat m’a permis de retrouver l’ancien ministre. Nous avons partagé un regard optimiste sur les synergies existantes ou potentielles, mais toujours nombreuses, entre le Maroc et la France.

Je suis convaincu que le développement mutuel de nos échanges commerciaux doit reposer sur une stratégie bâtie en concertation avec les membres de la CFCIM. Rappelons que la CFCIM est la plus importante chambre de commerce bilatérale à l’étranger en réunissant 3300 membres.

Entrepreneuriat

Contrat de travail d’étranger (CTE)

Entretien avec Abdeslam Seddiki, ministre de l’Emploi et des Affaires sociales dans le précédent gouvernement de sa Majesté Mohammed VI.

Cette rencontre fût l’opportunité pour moi de remercier M. Seddiki pour avoir pris à cœur le dossier du CTE et contribué à faire progresser la protection des salariés français.

L’affaire du contrat de travail d’étranger constitue ma priorité pour le Maroc. J’ai posé une question écrite au Garde des Sceaux sur ce sujet, le 23 février dernier (lire).

Le problème vient du fait qu’un salarié français ne peut jamais être titulaire d’un CDI au Maroc, contrairement au salarié marocain. Tout vient du fait que l’autorisation de travail délivrée au Maroc doit être formalisée par un visa à durée limitée apposé sur le contrat de travail. Cette précarité entretenue concerne près de 3000 Français au Maroc.

Nous avons évoqué ce dossier avec Jean-François Girault, notre ambassadeur au Maroc et Florence Caussé-Tissier, consule générale de France à Rabat.

Je salue Caroline Traverse et Nicolas Arnulf, respectivement présidente et vice-président de l’Association de défense des travailleurs français et européens résidant au Maroc (ADFEM) qui travaillent avec ardeur et talent sur cette problématique du CTE (lire).

Rabat

Nicolas Arnulf, délégué UDI Rabat, a organisé une rencontre auprès de mes compatriotes entrepreneurs. L’occasion d’un échange passionnant au cours d’un dîner avec des représentants de tous secteurs d’activité : bâtiment, transport, aéronautique, agroalimentaire, restauration, textile, tourisme, téléphonie… La seule présence de tous ces centres d’intérêts économiques témoigne de la vitalité de l’économie marocaine.

A noter que les Français de Rabat offrent des structures d’accueil pour tous les goûts et budgets : du somptueux Sofitel, dirigé par Hassan Barguach, avec son jardin des 3000 roses au Riad El Maâti, tenu par Laurence Er Rarhiol Kerdad, niché dans la Médina.

Casablanca

Lors d’une réunion à Casablanca facilitée par Franck Dautria, administrateur à la CFCIM, j’ai eu un échange privilégié avec Amine Souhail, DG délégué de Sopriam, importateur et distributeur de PSA au Maroc et Guillaume Hotelin, DGA d’industriels français au Maroc.

Ce fut l’opportunité de discuter de la future usine de PSA qui sera implantée à Kénitra.

Enseignement français

Lycée Descartes de Rabat

Accueilli par le proviseur de l’établissement, Gilles Joseph, j’ai découvert le collège-lycée, homologué AEFE, qui accueille 2500 élèves, dont 48% d’élèves français. 500 d’entre eux passent le bac chaque année avec un taux de réussite de 98%.

L’établissement offre également des classes préparatoires aux grandes écoles de commerce.

Le proviseur m’a présenté le projet ambitieux de rénovation immobilière du site. La première tranche qui débutera en septembre 2017 mobilise un investissement de 3,8 millions d’euros.

A noter enfin que la zone Maroc de l’AEFE comporte 36 établissements (22 en gestion directe et 14 partenaires) et scolarise plus de 30.000 élèves.

Santé / Solidarité

Maison de retraite de Souissi

Deux mois seulement après ma visite de la maison de retraite de Souissi, j’étais de retour pour participer à l’inauguration d’un nouveau bâtiment dédié à l’accueil de jour thérapeutique.

(à l’image) Lors de cette cérémonie, j’étais entouré des élus consulaires Pascal Capdevielle (Fès) et Gilles d’Agescy (Casablanca) qui avaient fait spécialement le déplacement pour se joindre à leurs homologues de Rabat.

Administrée par l’Association française d’entraide et de bienfaisance de Rabat-Salé, la maison de retraite développe un centre de gériatrie d’excellence qui inclut une résidence sécurisée, un club sénior et un accueil de jour thérapeutique.

J’ai chaleureusement félicité Sylvie Belakbir, directrice de l’établissement et Raymond Fabre, président du comité d’administration pour cette merveilleuse réalisation. La création d’un réseau de maisons de retraite françaises à l’étranger constitue un défi majeur pour les années à venir.

En circonscription en Allemagne – Hambourg / 7-8 avril 2017

Troisième déplacement à Hambourg où m’attendait Henri Zeller, délégué UDI pour l’Allemagne du nord.

Je le remercie pour avoir eu l’idée de me faire revenir à Hambourg, notamment à l’occasion du bal annuel de charité de l’association “Hambourg Accueil”.

Sur place, Henri a facilité mes entretiens auprès d’Allemands désireux d’investir en France.

Économie

Hambourg ou la globalisation réussie

Avec Laurent Toulouse, consul général de France, nous avons évoqué l’écosystème de Hambourg, à la fois, première ville et première région économique d’Allemagne.

Il n’y a pas de hasard : ses responsables politiques et économiques réfléchissent à un horizon de 30 ans.

Faute d’information, les entreprises françaises n’appréhendent pas Hambourg comme le hub qu’il constitue pour internationaliser une offre. Pourtant, plus de 500 entreprises chinoises y sont déjà implantées (lire : Mon déplacement à Hambourg, capitale économique de l’Allemagne de 15 juillet 2015).

Enseignement

Lycée français de Hambourg (LFH)

Rencontre avec les représentants du comité de gestion du lycée français de Hambourg (LFH) : Antoinette Zornig, présidente, Georges Brox et Henri Zeller.

Le lycée est généreusement subventionné par la mairie de Hambourg pour encourager les enfants à passer l’AbiBac (contraction de Abitur, le bac allemand, et de notre baccalauréat).

Une manne a pour effet de limiter les frais de scolarité à moins de 200 euros par mois (140€/ mois max. cette année – https://lfh.de/fr/tarifs/). Lors de mon précédent passage (en juin 2015), il était question de mettre en place des tarifs différenciés, plus chers pour ceux qui ne suivaient pas le cursus AbiBac. L’AEFE a refusé cette perspective. La mairie de Hambourg a décidé de reprendre la main en proposant la création d’un Lycée Franco-Allemand (LFA) impliquant le transfert de la partie collège-lycée sur un autre site qui serait sous son contrôle.

La décision fait polémique, car les parents de fratrie seraient écartelés entre deux sites assez éloignés. Le LFH se transformerait alors en simple école primaire (maternelle-élémentaire).

En l’absence de plan École à Hambourg, on retrouve les difficultés habituelles et inhérentes à l’absence de concertation préalable. Cette situation plonge les parents dans une grande inquiétude, renforcée par une communication plutôt réduite sur le projet.

Futur Lycée Franco-Allemand (LFA)

En compagnie de Henri, je me suis rendu sur le site proche de l’Elbe destiné à accueillir le futur « LFA » en 2020.

Le maire de Hambourg souhaite réhabiliter le quartier en s’appuyant sur un nouveau lycée international accessible par les transports en commun… au nez et à la barbe de la statue de Bismarck (à l’image). Je me suis demandé ce qu’il penserait d’une telle perspective…

Culture

Institut français

J’ai visité l’Institut français dirigé par le consul général Laurent Toulouse, en présence de Chantal Junot, attachée de coopération pour le français, et Jean-Pierre Ostertas, directeur adjoint.

J’ai constaté avec plaisir qu’ils avaient insufflé une nouvelle dynamique depuis mon dernier passage.

Rencontre avec Claire Fuchs

Claire Fuchs est éditrice et membre du Vorstand du CAFA, le Club d’Affaires France-Allemagne. Elle travaille actuellement sur un guide dédié aux Français à Hambourg et du nord de l’Allemagne, dont la parution est prévue au printemps 2017. Il s’agit d’une initiative très attendue au sein de notre communauté.

Nos discussions ont notamment porté sur le tandem franco-allemand en matière culturelle et éducative.

Communauté française

After-work avec des jeunes Français expatriés

Rencontre auprès des Français établis à Hambourg, toujours en compagnie de Henri Zeller, délégué UDI pour l’Allemagne du nord. Nos compatriotes apprécient beaucoup leur ville d’accueil pour le choix et la qualité des opportunités professionnelles et des distractions.

Les discussions ont notamment porté sur le bien fondé de déménager le collège-lycée français vers un lieu éloigné de l’école primaire demeurant au LFH. Évidemment, les incertitudes liées à la prochaine élection présidentielle ont occupé plusieurs discussions.

Bal de l’amitié franco-allemande

(g. à d.) Laurent Toulouse, consul général ; Marie-Christine Leneveu, présidente de Hambourg Accueil ; Olivier Cadic ; Marie-Christine Kliess, conseillère consulaire.

Rendez-vous annuel de l’association Hambourg Accueil qui facilite l’installation de nouveaux arrivants et encourage notre rayonnement culturel. Cette soirée de gala avait pour objectif de réunir des fonds afin de contribuer à l’acquisition d’un équipement médical permettant de faire des analyses sanguines sur des prématurés, sans prélèvement de sang.

Marie-Christine Leneveu, présidente de l’association et Laurent Toulouse, consul général, se sont succédés devant 200 convives pour célébrer l’amitié franco-allemande en ouverture du bal.

J’ai eu le plaisir de retrouver Marie-Christine Kliess, conseillère consulaire pour Berlin-Hambourg et présidente d’honneur de Hambourg Accueil.

Intervention lors de la Journée « Osez l’international » en Vendée

A l’invitation de ma collègue UDI, Annick Billon, sénatrice de Vendée, j‘ai été heureux d’apporter ma contribution à la conférence intitulée « Embarquement International », organisée par la CCI Vendée à la Roche sur Yon, le 4 avril dernier.

Devant un parterre de chefs d’entreprise et de cadres, j’ai témoigné de mon expérience d’entrepreneur à l’international pour illustrer ce sujet ô combien prometteur : “Entreprises : réussir sans frontière”. Je me suis tout autant appuyé sur les belles réussites françaises que j’ai rencontrées partout dans le monde, en qualité de sénateur cette fois.

Mon premier objectif était de donner envie ! Puis, associer de la confiance à cette envie de déployer ses ailes, en proposant des objectifs de proximité et graduels. Il faut veiller à cueillir les pommes à portée de main, avant de se coltiner une échelle.

Avec le président de la CCI Vendée, Arnaud Ringeard, et ma collègue sénatrice de Vendée, Annick Billon.

Par ailleurs, j’ai voulu transmettre un message qui a pris de plus en plus de consistance à mesure que je visitais les communautés françaises à travers le monde (55 pays en deux ans et demi de mandat) : l’entrepreneur français n’est pas seul. Il existe, par exemple, des chambres de commerce françaises dans presque tous les pays. Ce sont autant de points d’appui pour soulever le monde !

Internationaliser son offre, ce n’est pas être soi-même partout à la fois. On peut chercher à se placer “au centre du monde”, choisir les endroits stratégiques et créer un hub pour être vendu partout sans effort.

Même avec un produit génial, chacun sait qu’on ne vous attend nulle part. Et dès que la réussite sera au rendez-vous, les bonnes idées seront copiées et adaptées par les concurrents. J’ai donc conclu par la formule magique du succès à l’international qui se résume en trois mots : vite, vite, vite !

Voir mes slides

En circonscription en Roumanie – Bucarest / 30 mars – 1er avril 2017

En septembre 2015, je m’étais rendu à Bucarest, puis à Cluj-Napoca à la rencontre de jeunes français venus étudier la médecine. Pour ce second déplacement, je m’en suis à nouveau remis à Benoit Mayrand pour un parcours passionnant à travers quelques belles réussites entrepreneuriales.

(à l’image) avec Henri Zeller, délégué UDI pour la circonscription d’Allemagne du nord et Benoit Mayrand, conseiller consulaire UDI Roumanie-Moldavie.

Entrepreneuriat

Telus (centre d’appels)

Grégoire Vigroux a créé Call point en 2007 à Bucarest, une société de vente par téléphone, avec Yann Bidan.

Cinq ans plus tard, les deux français employaient 900 salariés ! Ils ont alors cédé leur entreprise à Telus, une société canadienne spécialisée dans les centres d’appel.

La structure a continué de progresser et compte désormais 3500 personnes réparties sur la Roumanie et la Bulgarie.

Grégoire a cherché à idéaliser l’environnement de travail, notamment en offrant salles de détente très imaginatives.

UBI Soft (jeux vidéo)

J’ai découvert la société UBI Soft Roumanie dirigée par Sébastien Delen. Cette PME créée en 1986 par les frères Guillemot est devenue un géant mondial de l’industrie du jeu vidéo (1,5 Mds€ de CA – 11.000 salariés).

La filiale roumaine emploie 1500 personnes dont 1% de Français. Sébastien loue la qualité de la formation des ingénieurs roumains. Mais la concurrence, venue des sociétés d’informatique qui envahissent la place, rend la chasse aux bon profils de plus en plus difficile.

Alors, on porte une extrême attention au confort des collaborateurs : salles de détente, de sport, restauration soignée… On trouve même 4 salons de massage chez UBI Soft à Bucarest !

L’enjeu en vaut la peine puisque chaque nouveau jeu vidéo représente un investissement de près de 100 millions d’euros. Aujourd’hui, l’équipe de développement suit fièrement les progrès d’un jeu commercialisé il y a 3 semaines seulement : GhostRecon.

Pour répondre aux nouveaux projets, Sébastien travaille sur un plan de recrutement ambitieux de 400 à 500 personnes !

Imprimerie Arta Grafica

Visite de l’imprimerie Arta Grafica dirigée par Béatrix et Christian Derveloy. Ces deux personnalités de la communauté d’affaires française en Roumanie ont acquis en 1993 cette imprimerie née en 1921.

Transformée, modernisée et déménagée, la société s’est imposée en leader pour l’impression d’agenda. Elle édite même une ligne d’agendas sous son propre label.

Communauté française

Étudiants en médecine de Cluj

Ma rencontre avec François Saint-Paul, ambassadeur de France en Roumanie et Catherine Suard, Première conseillère m’a permis de faire le point sur ma priorité pour la Roumanie, à savoir la mise en place d’une convention entre l’université de médecine de Cluj et la Conférence des doyens des universités.

François Saint-Paul m’a confié qu’il avait eu une conversation téléphonique avec Marisol Touraine. Il attend un courrier de la ministre confirmant la volonté politique qui permettrait aux étudiants européens de Cluj d’accéder à la plateforme Sides (plateforme collaborative pour les examens de médecine). Une étape essentielle pour leur permettre de réussir l’examen classant national (ECN) afin de faire leur internat en France.

Carnaval UFE Roumanie

Comme chaque année, la section Roumanie de l’UFE, première association de Français à l’étranger, organise une soirée carnaval.

A défaut de costume, l’UFE Roumanie m’a offert un chapeau aux couleurs de l’UDI.

Bravo à Marcel Aboumerhi, président de l’UFE Roumanie et à toute l’équipe pour leur sens de l’animation et leur enthousiasme !

En circonscription en Liban – Beyrouth / 26-29 mars 2017

(g. à d.) Claude Comair ; Brice Lalonde, ancien ministre et président de l’Académie de l’eau ; Dr Fadi Comair, DG des ressources hydrauliques et électriques et président d’honneur du Remob ; César Abi Khalil, ministre de l’Energie et de l’Eau ; Olivier Cadic.

Je suis reconnaissant à Fadi Comair et son épouse Claude de m’avoir assisté tout au long de ce troisième déplacement au Liban, dont le point d’orgue fut la 6ème Semaine de l’eau.

A l’occasion de cet événement consacré à l’hydro-diplomatie, j’ai eu le plaisir de revoir Patricia Elias Smida, avocate et déléguée UDI Liban (à l’image).

Outre la conférence, je me suis concentré sur le réseau d’enseignement français du Liban, le plus important au monde, mais très peu doté en nombre de professeurs titulaires (8%). Mes échanges avec Serge Tillmann, conseiller culturel adjoint au Liban, ont été passionnants.

Hydro-diplomatie

6ème Semaine de l’eau à Beyrouth

Pour avoir facilité l’ouverture du CIFME au Liban, un centre de formation et d’information aux métiers de l’eau, j’étais l’invité d’honneur du ministre de l’Energie et de l’Eau, César Abi Khalil, lors de la 6ème semaine de l’Eau à Beyrouth.

Cette édition de trois jours intervenait après la Cop-22 et s’intitulait “Quelle gouvernance possible pour le nexus Eau-Energie-Alimentation ?”

En discours d’ouverture (lien), puis pour faire le compte-rendu de la conférence sur le Jourdain (lien) que j’avais organisée avec le Dr Fadi Comair, en décembre à Paris, je suis intervenu deux fois à la tribune les 26 et 27 mars.

Communauté française

Réunion au consulat général

(à l’image) Au consulat général de France au Liban (g. à d.) Frédérick Schmutz, consul adjoint ; Pascale Harfouche ; Cécile Longe, consule générale, Ghassan Ayoub, conseiller consulaire, Olivier Cadic, Charles Kanaan, conseiller consulaire.

J’ai pu faire un point détaillé sur les dysfonctionnements informatiques au sein de notre consulat à Beyrouth observés lors de mes deux précédents passages en 2015 et 2016. Un problème lancinant, tant pour les personnels que pour les élus, qui provoque le mécontentement des usagers. La consule a même été contrainte de renoncer à accueillir le public sur rendez-vous, faute d’assurance de pouvoir honorer le traitement des demandes !

Peu après mon dernier passage en juillet 2016, Cécile Longe, consule générale s’est adressée à la direction des Systèmes d’information du ministère, tandis que, de mon côté, j’ai dénoncé cette situation, que nous retrouvons également dans d’autres postes, à la tribune du Sénat lors du débat budgétaire. Malheureusement sans résultat pour l’instant.

Enseignement français

Réseau scolaire

(à l’image : au milieu des élèves du collège Notre-Dame de Nazareth). Au Liban, l’enseignement français est proposé par 41 établissements homologués (6 conventionnés avec l’AEFE : 5 du réseau MLF et 1 de Présence protestante). Il est à noter que le réseau ne compte aucun établissement en gestion directe (EGD).

Au total, 55.500 élèves sont scolarisés dans les niveaux homologués. En marge, il existe un “vivier” très important d’élèves.

Tous ces établissements doivent recruter chaque année de très nombreux enseignants, On assiste à un véritable “mercato”, explique Serge Tillmann, conseiller culturel adjoint en charge de l’éducation, ce qui crée une tension permanente entre les établissements.

Pour pallier le problème, M. Tillmann a fait émerger l’idée d’un centre de formation des enseignants : son ouverture est prévue pour la rentrée de septembre 2017.

Lors de notre entretien, Emmanuel Bonne, ambassadeur de France au Liban, m’a confié que ce projet était devenu sa priorité.

Je me réjouis d’une telle initiative qui, je l’espère, va être imitée dans d’autres pays.

Lors de la nomination de Christophe Bouchard à la tête de l’AEFE, je lui avais indiqué que nous devrions créer un réseau de formation destiné aux enseignants en français à l’étranger.

Lycée Nahr Ibrahim

Le lycée Nahr Ibrahim est un établissement géré par la Mission laïque française (MLF) et conventionné avec l’AEFE. Il accueille près de 1400 élèves de la petite section de maternelle au baccalauréat.

L’équipe de direction du lycée conduite par le proviseur Jean-Louis Michel a mis en exergue les efforts de formation DELF des personnels. Cette exigence répond à l’attente des familles attachées à la qualité de l’enseignement en langue française.

Par ailleurs, j’ai apprécié le sérieux avec lequel l’établissement appréhende le renforcement des contraintes de sécurité. Des mesures d’investissements et des nouvelles procédures ont d’ores et déjà été adoptées.

Lycée franco-libanais MLF Verdun

 (g. à d.) Serge Tillmann, conseiller culturel adjoint, et Éric Krop, proviseur, m’ont fait découvrir le lycée franco-libanais MLF Verdun de Beyrouth.

Situé au cœur de la ville, cet établissement accueille 2330 élèves de la maternelle à la terminale.

Par la suite, 12% des élèves poursuivra des études supérieures en France et 85%  au Liban (une moitié en université francophone, l’autre moitié en université anglophone).

Collège Notre-Dame de Nazareth

Le collège Notre-Dame de Nazareth est une véritable institution née en 1873, en plein cœur de Beyrouth.

Depuis toujours l’école fait le plein. Elle scolarise les enfants de la petite section de maternelle au baccalauréat.

J’ai été accueilli par Sœur Magida Fehli, Supérieure du collège, et Henry Bakhos, son directeur adjoint, avant de rencontrer les élèves.

En compagnie du conseiller Serge Tillmann, j’ai découvert un établissement homologué remarquablement dynamique.

Après les travaux du stade, le prochain projet qui porte sur près de 5 millions de dollars consistera à bâtir un amphithéâtre et un parking pour vider les véhicules de l’intérieur de l’établissement.

En circonscription au Liban : participation à la 6ème Semaine de l’eau

(à l’image) Invité à Beyrouth par le ministre de l’Energie et de l’Eau du Liban, César Abi Khalil, j’ai eu le plaisir de prononcer deux discours lors de la 6ème semaine de l’Eau, événement organisé sous la direction de mon ami Fadi Comair, directeur des Ressources hydrauliques et électriques auprès du ministre.

Cette conférence intitulée “Quelle gouvernance possible pour le nexus Eau-Energie-Alimentation ?” fut occasion de retrouver plusieurs experts qui nous ont honorés de leur présence à Paris, lors des deux colloques organisés avec Fadi sur le thème de l’Hydro-diplomatie, un concept qu’il a forgé et diffusé.

La gouvernance de l’eau suscite de nombreuses dissensions et seule une approche consensuelle et équitable entre Etats doit cadrer les réflexions.

Dans son intervention, Miguel Angel Moratinos, ancien ministre espagnol des Affaires étrangères, a appelé à la création d’une Haute Autorité Energie-Eau qui aurait compétence sur les divers pays de la région.

Pierre Roussel de l’OIEau a illustré le nexus eau-energie-alimentation à partir du bassin Loire Bretagne.

De son côté, le professeur Scoullos (GWPMed) a plaidé pour une plus grande solidarité entre les pays de la zone Méditerranée pour affronter en commun les changements climatiques.

Mon intervention lors de la cérémonie d’ouverture mesurait le chemin parcouru depuis le 20 février 2015 date de mon premier déplacement parlementaire au Liban, organisé par Patricia Elias Smida, représentante de l’UDI locale.

M’inscrivant dans une démarche initiée par Jean-Louis Borloo, j’avais promis à l’ancien ministre de l’Eau, Arthur Nazarian, d’appuyer ses efforts pour concrétiser le projet CIFME (lire : “Mon engagement pour la création d’un centre aux métiers de l’eau au Liban” fév 2015). Un an plus tard, le CIFME était inauguré. Si la partie Formation est désormais opérationnelle, il reste à mettre en place le volet Information, comme je l’ai rappelé dans mon discours d’inauguration (lien).

Dans ma seconde intervention lors de la deuxième journée, j’ai rendu compte des préconisations issues du second colloque sur l’hydro-diplomatie de décembre 2016 au Sénat qui portait sur la Jourdain et la Mer morte (lien).

En résumé, le moment est venu de proposer la création d’une agence régionale de bassin pour le Jourdain, sous l’égide des Nations unies. Seule une gestion concertée et transnationale de la ressource que représente le Jourdain peut constituer une solution durable et pacifique pour chaque pays concerné.

En circonscription au Royaume-Uni – Plymouth / Londres / Bristol (13-14 & 24 mars 2017)

Plymouth – Réunion Brexit (13 mars)

Rencontre avec une centaine de compatriotes habitant Plymouth et les alentours, en compagnie de Patricia Connell, déléguée consulaire UDI et candidate à l’élection législative pour l’Europe du nord.

A l’heure où les parlementaires britanniques viennent d’autoriser Theresa May à se prévaloir l’article 50 du traité de Lisbonne pour sortir de l’UE, la tension est remontée d’un cran.

Face aux questions qui fusaient de toutes parts, Patricia a montré sa parfaite maîtrise des sujets d’ordre administratif, comme la demande de nationalité britannique ou l’obtention de la carte de résident permanent.

Avec The3Million, la mobilisation continue malgré le dépit causé par l’activation de l’article 50 : Our heart have sunk, écrit Nicolas Hatton

Londres – Nick Clegg (14 mars)

(g. à d.) Sophie Routier, conseillère consulaire RU ; Patricia Connell, déléguée consulaire RU et candidate UDI aux législatives pour l’Europe du Nord ; Nick Clegg, ancien vice-Premier ministre ; Olivier Cadic.

Dans le prolongement de la manifestation organisée par The3Million, le 20 février dernier, nous avions rencontré Nick Clegg, à Westminster, accueillis par la Baroness Janke (Chambre des Lords).

Ce 14 mars, nous l’avons remercié pour ses positions bienveillantes à l’égard des citoyens européens vivant au Royaume-Uni, lors du débat sur l’activation de l’article 50. M. Clegg nous a encouragé à dénoncer publiquement chaque incident xénophobe comme contraire à l’esprit du peuple britannique.

Nick Clegg a, par ailleurs, découvert le système de représentation des Français à l’étranger et il pense que le Royaume-Uni devrait s’en inspirer.

Bristol – Réunion Brexit (14 mars)

Après Plymouth, j’ai eu le bonheur de revoir la communauté française de Bristol, dont Annie Burnside, l’une de ses figures emblématiques, co-fondatrice de l’Ecole française de Bristol, ancienne consule honoraire et conseillère AFE.

Ici aussi, les questions gorgées d’anxiété se sont bousculées : “Que va-t-il se passer au niveau des retraites… des écoles?” ; “Puis-je obtenir une carte de résidence permanente si j’ai été femme au foyer sans aucune assurance santé privée ?” ; “Et moi, en tant que retraité, puis-je bénéficier de cette carte de résidence permanente ?”

Une avocate spécialiste de l’immigration est venue à la rescousse pour répondre aussi clairement que patiemment à toutes les attentes. Pour leur part, Nicolas Hatton et Anne-Laure Donskoy ont fait le point sur l’action du mouvement The3Million lancé depuis Bristol même, l’été dernier.

 Médias – JT de France 3 – vidéo (15 mars)

“Brexit : le blues des entrepreneurs français” / reportage JT19/20 France3

France3 : “Alors que le processus de sortie de l’UE a été validé, les entrepreneurs français s’interrogent sur le fait de rester ou non en Grande-Bretagne. Ils ont quitté la France pour faire des affaires, mais l’Angleterre qu’ils ont choisie va-t-elle se hérisser de barrières et les contraindre à quitter le pays ?”  Voir la vidéo

Londres  –  Soirée APL (24 mars)

Les parents d’élèves du lycée Charles de Gaulle (près de 4000 élèves) ont organisé leur dîner annuel de levée de fonds, au profit à la fois du lycée et d’une association d’aide financière pour les familles en difficulté. L’an dernier, les parents avaient récolté 190.000 livres sterling (environ 220 000 euros) !

(à l’image) Élisabeth Imbert, présidente de l’APL, a débuté son discours en rendant hommage aux victimes de l’attentat de Londres.

J’ai eu le plaisir de diner en compagnie de Sylvie Bermann, ambassadeur de France au Royaume-Uni et Olivier Rauch, proviseur du lycée.

J’ai salué l’engagement exceptionnel des parents du lycée CDG : chaque année, Londres se distingue par la contribution volontaire la plus généreuse de tout le réseau AEFE !

En circonscription en Côte d’Ivoire – Abidjan (2-3 mars. 2017)

Mon second déplacement en Côte d’ivoire constitue le 179ème déplacement en circonscription. En début d’année, des mutineries de militaires réclamant des primes avaient laissé craindre que la situation pourrait être à risque. Dans la foulée de mon passage au Gabon, j’ai voulu faire le point à Abidjan pour voir les progrès enregistrés depuis mon précédent passage en novembre 2015.

Je remercie Philippe Truquet, consul général de France en Côte d’Ivoire pour avoir organisé un déjeuner avec les élus et les responsables d’association. Sa disponibilité m’a permis de multiplier les rencontres.

Politique

Rencontre avec le ministre d’Etat

J’ai été reçu à Abidjan par Jeannot Kouadio Ahoussou, ancien premier ministre de la République de Côte d’ivoire, ministre d’État chargé du dialogue politique et des relations avec les institutions.

M. Ahoussou est pressenti pour devenir le premier président du Sénat ivoirien. En effet, le 3 avril prochain, l’Assemblée nationale devrait voter la loi organique permettant la création d’un Sénat, conformément à la réforme constitutionnelle adoptée l’an dernier.

Jeannot Kouadio Ahoussou veut associer cette Haute assemblée à la reconstruction de la paix dans son pays : “Le Sénat doit incarner la sagesse et la tempérance”. Fidèle à l’esprit du président Houphouët Boigny, il estime que la vie en société, “c’est la vie du compromis qui ensuite devient complicité”.

Une heure de conversation exquise avec un esprit brillant et pénétrant.

Entrepreneuriat

Centre Carrefour

Visite du premier centre commercial en Afrique issu d’un joint-venture entre Carrefour et CFAO qui a ouvert en décembre 2015. J’avais rencontré Jean-Paul Denoix, DG de Carrefour, lors de mon premier passage à Abidjan quelques jours avant l’ouverture.

J’avais promis de visiter l’endroit. Quelle belle réussite ! En 2016, 3,6 millions de visiteurs se sont pressés au centre commercial, contre 2,6 millions attendus. A noter que 520 emplois directs ont été créés chez Carrefour et 800 emplois indirects.

Le prochain centre Carrefour ouvrira en mai prochain. 4 autres sites ont été identifiés et déjà acquis. La grande distribution croit beaucoup au marché ivoirien : Auchan va également ouvrir un établissement le mois prochain.

Communauté française

Consulat

Philippe Truquet, consul général de France, m’a fait visiter le consulat qui administre 17.400 Français inscrits en Côte d’ivoire et 45 autres au Liberia.

A cette occasion, nous avons eu une longue réunion avec les divers chefs de service. Chacun s’est montré rassurant au sujet de la sécurité suite aux incidents du début d’année.

Le sujet le plus préoccupant est le caractère particulièrement imaginatif des fraudes à la personne. Le site du consulat affiche, chaque année, un “best of” des arnaques, des plus subtiles aux plus courantes.

Réunion UFE

Échange avec les représentants de l’UFE Côte d’ivoire qui m’ont assuré de leur confiance dans l’avenir du pays.

La prospérité économique demeure la clé de la stabilité et il faut se féliciter qu’une classe moyenne soit en train d’émerger. Pour y appartenir, il faut gagner environ 300€/mois.

Toutefois, la sécurité reste une priorité. En 2016, le consulat a effectué 5 envois groupés de sms vers la communauté française, dont 3 en mars lors de l’attentat terroriste à Grand Bassam.

Enseignement

Lycée Blaise Pascal

Rencontre avec Maître Jean-François Chauveau qui préside l’AGBP, Association gestionnaire de Blaise Pascal, une association de droit ivoirien.

L’association avait été créée en novembre 2007 pour la réouverture du Lycée Blaise Pascal (collège, lycée) et de l’Ecole Jacques Prévert (primaire bilingue). La réussite de ce projet englobe aujourd’hui près de 2500 élèves.

Depuis septembre 2008, l’association dispose de la responsabilité financière et juridique du lycée qu’elle gère, en étroite relation avec l’Agence pour l’enseignement Français à l’étranger (AEFE).

L’école Prévert tourne à pleine capacité et le lycée affiche un taux de succès au bac de 98%. Un gymnase est en cours de construction, il devra être “le plus beau d’Afrique de l’Ouest”, m’a dit Jean-François.

Culture française

Institut français

Visite du superbe Institut français d’Abidjan en compagnie de son directeur Nicolas Frelot.

De magnifiques installations sont désormais disponibles, suite à des travaux de réhabilitation qui ont duré deux ans pour un budget d’un million d’euros.

Bravo à toute l’équipe qui anime cet Institut et qui affiche des résultats encourageants. J’ai eu l’opportunité d’apprécier le travail de Marie Denise Dohoura, bibliothécaire, qui met en valeur un espace, où les étudiants se retrouvent pour lire dans le calme.

En circonscription au Gabon (2/2) – Port-Gentil (1er mars 2017)

Je suis reconnaissant à Pascal Pangelo, vice-consul de France à Port-Gentil, et à Hugues Nordi, Premier conseiller, de m’avoir accompagné pour me faire découvrir la capitale économique du pays qui abrite notamment le terminal pétrolier de Total Gabon.

Ils sont 2400 compatriotes à résider dans ce lieu enclavé, accessible uniquement par air ou par mer ! La présence d’une antenne consulaire est donc bien justifiée (à l’image).

Politique

Rencontres institutionnelles

(à gauche) avec Patrice Ontina gouverneur de la province d’Ogooué-Maritime ; (à droite) Robert Ndzoghan avec premier adjoint au maire de la commune de Port-Gentil.

La crise du secteur pétrolier a frappé de plein fouet cette ville de 160.000 habitants. Nos échanges ont donc porté sur les meilleures opportunités de diversification pour relancer l’économie, à savoir la pêche, l’agro-industrie ou le tourisme.

La priorité affichée de Port-Gentil est la concrétisation d’un vaste projet d’assainissement financé par l’Agence française de développement (AFD) pour éviter les inondations lors des fortes précipitations.

Médias

L’Union : “Coopération Gabon-France / Olivier Cadic s’entretient avec Patrice Ontina. La relance de l’économie locale au menu” (4 mars 2017). Lien

Entrepreneuriat

Crise pétrolière

La chute du prix du pétrole a impacté violemment Port Gentil.

En cédant ses actifs gabonais à un fonds de pension américain, Shell a déstabilisé le secteur par l’octroi de conditions d’accompagnement très généreuses, afin de boucler le dossier au plus vite.

Total Gabon, pour sa part, a annoncé fin février la cession d’une partie de ses activités à Perenco.

Quant à Maurel & Prom, cotée au second marché, elle vient de faire l’objet d’une OPA de la part d’une société indienne, ce qui a valu à Christophe Blanc, son directeur général au Gabon, d’être bousculé par des syndicalistes désireux d’en tirer des avantages financiers.

Hydro Oil & Gas Training

La société Hydro Oil & Gas Training, filiale gabonaise du groupe grenoblois Hydrokarst, spécialisé en travaux sur cordes, subaquatiques et en milieux confiné, propose des stages de formation contre les incendies. J’ai pu assister à quelques exercices tout à fait impressionnants !

Forts de leur expérience de marins-pompiers, Luc Pasquio, directeur, et Philippe Gregori, responsable du centre de formation, encadrent l’action pédagogique et les interventions sur le terrain, par exemple pour éteindre des incendies sur les plateformes pétrolières.

EIT groupe

Visite de EIT groupe, PME gabonaise créée il y a dix ans par Jean-Jacques Ferri à Port-Gentil. Ses filles Muriel et Nadège m’ont présenté leurs activités d’équipementier en électricité, instrumentation et télécommunication.

La crise du secteur pétrolier impose aux entrepreneurs d’adapter leurs structures afin de surmonter la conjoncture. J’ai admiré le sang-froid et le pragmatisme de tous les entrepreneurs avec qui j’ai échangé au Gabon.

Enseignement français

Lycée français Victor Hugo

Accueilli par Patrick Julienne, proviseur, et Dante Bertelli, président de l’Association des parents d’élèves (APE), j’ai découvert le lycée français Victor Hugo, conventionné avec l’AEFE.

Cet établissement qui compte 331 élèves de la sixième à la terminale, affiche un taux de 93,55% de réussite au baccalauréat.

La montée progressive des cohortes d’élèves représentera une croissance des effectifs de près de 20% à horizon de 2018 et la mise en place de trois classes par niveau dès 2021.

En circonscription au Gabon (1/2) – Libreville (26-28 fév. 2017)

Lors de cette première visite au Gabon, mon objectif était double. Tout d’abord, me faire ma propre idée sur la situation politique du pays, six mois après une élection présidentielle controversée. Ensuite, analyser les opportunités offertes par le Gabon pour favoriser nos échanges commerciaux.

J’ai eu l’honneur et le privilège d’être reçu par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. J’ai également rencontré Jean Ping, son principal rival lors de l’élection présidentielle.

Ce fut très intéressant d’entendre la volonté manifeste du président de rassembler chacun pour progresser pacifiquement vers davantage de transparence et de démocratie. Cette approche est partagée par le président du Sénat, Lucie Milebou-Aubusson, et par Faustin Boukoubi, secrétaire général du Parti Démocratique Gabonais (PDG). Mais Jean Ping s’y refuse absolument, craignant de légitimer ainsi un pouvoir qu’il conteste.

Avec Lucie Milebou-Aubusson, président du Sénat et notre ambassadeur Dominique Renaux

Par ailleurs, j’ai rencontré bon nombre d’entrepreneurs français à Libreville et à Port-Gentil. Leur réussite est exemplaire. Mais ils subissent une conjoncture générale morose. La chute des cours du pétrole oblige l’économie gabonaise à trouver des chemins de diversification. J’ai suggéré la création d’une chambre de commerce bilatérale pour faciliter l’implantation de nos PME sur ce marché.

Je remercie notre ambassadeur Dominique Renaux pour m’avoir aidé à faire mon programme et d’avoir facilité ce déplacement.

Politique

Rencontre avec le président de la République

Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, m’a  reçu en audience le 28 février. Nous avons évoqué la coopération entre le Gabon et la France et les divers défis auxquels est confronté son pays, comme la diversification de l’économie dépendante du pétrole ou la transformation des matières premières.

Nous avons évidemment abordé les suites de l’élection présidentielle, ainsi que la préparation des législatives de juillet 2017. Pour sortir du blocage politique, le président m’a exposé son projet de dialogue national ouvert à tous, dans le but de préserver la paix civile et la cohésion nationale. A terme, c’est tout le processus électoral, dont le financement des partis, qui doit être révisé. Déjà, 50 partis sur 54 ont  accepté d’y participer, auxquels s’ajoutent des ONG.

Comme l’a résumé Infos Gabon j’ai “salué la volonté du président gabonais d’organiser un dialogue politique inclusif et sans tabou qui permettra à tous les Gabonais, sans exclusive, d’échanger sur la marche du pays”.

Médias :

– L’Union : Activités présidentielles : Olivier Cadic échange avec Ali Bongo Ondimba. Lien
– Dworaczek Bendom : Le sénateur français Olivier Cadic reçu par M. Ali Bongo Ondimba. Lien
– Gabon Mediatime : Ali Bongo reçoit Olivier Cadic, sénateur des Français de l’extérieur. Lien
– Infos Gabon : Dialogue politique au Gabon : Olivier Cadic soutient Ali Bongo. Lien

Rencontre avec le chef de l’opposition

Jean Ping est un homme de grande qualité. Il a accompli un remarquable parcours et exercé des grandes responsabilités nationales et internationales.

Il s’estime spolié de sa victoire à la présidentielle d’août dernier et n’a aucune intention de dialoguer avec le président dont il ne reconnaît pas la légitimité.

Les recours légaux étant épuisés, M. Ping défend la perspective d’un bras de fer entre le pouvoir et le peuple gabonais. Il pense que dialoguer serait trahir ses militants. J’ai entendu sa frustration et respecte son choix.

Rencontre avec le président du Sénat

Au Sénat (à l’image) rencontre avec son président, Lucie Milebou-Aubusson, épouse Mboussou, le 28 février dernier.

Le président a manifesté une volonté sans faille de faire aboutir le dialogue politique national avec l’objectif de rassembler tous les Gabonais qui maitrisent chacun l’art de la palabre, rappelle-t-il. A cette occasion, il serait aussi souhaitable de limiter le nombre et la durée des mandats. Le pays doit préparer des prochaines législatives incontestablement transparentes, soutient Mme Milebou-Aubusson.

Nous avons également considéré nos échanges commerciaux bilatéraux, second objet de mon déplacement.

Médias :

VIDEO – Reportage de aLibrevilleTV (Journal de 20h) : rencontre avec Lucie Milebou-Aubusson, président du Sénat. Lien

 

Rencontre avec le Parti démocratique

Entretien avec Faustin Boukoubi, secrétaire général du Parti Démocratique Gabonais (PDG). L’élection présidentielle a fait apparaître un pays divisé et il faut absolument apaiser le climat, estime-t-il. Afin de sortir de l’impasse politique, chacun s’accorde à penser que le cadre institutionnel doit être rapidement réformé.

Pour y parvenir pacifiquement, il va falloir faire preuve de responsabilité et de pragmatisme. M. Boukoubi analyse la situation avec beaucoup de sagesse et souhaite que le pays se rassemble pour surmonter ses difficultés par le dialogue et le consensus, sans influence extérieure.

Le prochain objectif doit être la tenue d’élections législatives dont le résultat soit clair.

Entrepreneuriat

Réunion d’entrepreneurs

Dans un contexte de chute des prix du pétrole qui a induit une détérioration des conditions macroéconomiques du pays et la diminution des échanges commerciaux, notre balance commerciale reste néanmoins excédentaire.

Le chiffre d’affaires des entreprises françaises au Gabon est aussi élevé qu’en Côte d’Ivoire, ce qui est un bon critère de référence et démontre les potentialités du pays. La montée en puissance des entreprises chinoises et indiennes représente un défi pour les années à venir.

Au quotidien, la principale difficulté est le niveau d’impayés qui menace parfois l’existence des entreprises. Le respect des engagements financiers de l’Etat gabonais est réclamé pour éviter de fragiliser les sociétés qui ont investi et travaillent dans le pays.

Communauté française

Consulat général

Jacqueline Lorelle, consule générale, m’a présenté son équipe et exposé les services offerts à nos 10.568 compatriotes inscrits à fin 2016.

On relève traditionnellement deux catégories de Français installés au Gabon : ceux qui sont employés par nos grandes entreprises et les entrepreneurs, généralement installés de longue date.

En parallèle, une nouvelle catégorie d’expatriés estampillés « internet » se développe rapidement. Pas question de geek, mais plutôt de retraités qui ont trouvé une (jeune) compagne sur les réseaux sociaux et décident de vivre avec elle au Gabon.

Réception à l’ambassade

Dominique Renaux, notre ambassadeur, a organisé une soirée réunissant notre communauté. J’ai eu le plaisir d’y rencontrer Joëlle Valeri, conseillère consulaire Gabon, pour qui les affaires sociales restent une priorité. Ce médecin veille à ce qu’aucun compatriote ne soit oublié.

Face au climat de tension et aux difficultés économiques, nos compatriotes ressentent que “des gens sont à bout”, mais aussi qu’ils ne croient à pas un homme salutaire pour les conduire vers la prospérité et la sécurité.

Enseignement français

Lycée Blaise Pascal

A Libreville, le collège-lycée Blaise Pascal accueille 1213 élèves. Cet établissement conventionné avec l’AEFE s’étend sur une superficie de 23.000 mètres carrés sur lesquels sont construits cinq bâtiments, une cafétéria, des espaces sportifs et un gymnase.

Le proviseur Jean-Luc Vidal se félicite que les résultats au baccalauréat ne cessent de s’améliorer. En 2016, le taux de réussite était de 97%.

Culture française

Institut français de Libreville

L’Institut français du Gabon (IFG), dirigé par Bénédicte Deschamps, parvient à maintenir une offre culturelle remarquable et un débat d’idées riche, malgré la baisse de sa subvention.

Ses chiffres de fréquentation parlent d’eux-mêmes : + de 5000 visiteurs supplémentaires en 2016 par rapport à 2015 (pour un total de 31000). Des résultats encourageants, d’autant que l’IFG n’avait pas pu programmer le moindre événement pendant plus de deux mois, du fait du contexte électoral gabonais.

Soulignons enfin l’importance accordée au jeune public dans la programmation.

En circonscription à Gibraltar (18 fév. 2017)

35 minutes suffisent pour traverser en ferry les 14 kilomètres du détroit de Gibraltar qui relie la ville de Tanger au Maroc à celle de Tarifa en Espagne.

Un jour viendra où les deux continents seront reliés par un pont ou un tunnel !

Ce territoire d’une superficie de 6,8 km² est une possession du Royaume-Uni depuis 1704.

Tarifa-Gibraltar

Pour accéder à Gibraltar, on est surpris de voir les gens traverser, à pied ou en voiture, une piste d’atterrissage… C’est pourtant le seul point de passage pour se rendre dans l’enclave britannique depuis l’Espagne.

L’Espagne qui d’ailleurs conteste toujours aux Britanniques la souveraineté de ce minuscule territoire.

Soulignons que Gibraltar a voté à hauteur de 96% en faveur du « Remain » du Royaume-Uni dans l’Union européenne !

Consul honoraire

Merci à Pierre Fayaud, consul honoraire de France, d’avoir organisé mon premier déplacement à Gibraltar.

Si tous les symboles de l’appartenance à la Couronne britannique sont présents, hormis le fait que l’on roule à droite, les habitants se sentent avant tout… Gibraltariens ! Ceux-ci jouissent d’une relative autonomie qui s’incarne dans un Parlement composé de 17 membres élus.

Communauté française

Pierre Fayaud, m’a organisé une rencontre auprès de quelques acteurs de la communauté française.

Ces échanges m’ont permis de découvrir les attentes de la centaine de mes compatriotes installés sur ce territoire qui compte près de 30.000 habitants.

Nous avons évidemment débattu des effets induits du Brexit pour eux. Ils sont préoccupés à divers titres, notamment par le franchissement des frontières. Si les contrôles devaient se renforcer, une fois le Brexit en place, cela présagerait de nombreuses complications administratives et de délais à rallonge.

En circonscription au Royaume-Uni – Spécial Brexit (fév. 2017)

The3Million mobilise devant le Parlement (20 fév.)

A l’appel de The3Million, un mouvement lancé par Nicolas Hatton (à l’image), délégué consulaire, plus de 2000 personnes se sont réunies pour un “Mass lobby in Parliament”.

Avec Patricia Connell, élue consulaire UDI Londres, j’étais aux côtés de nombreux Français dans une foule de toutes nationalités réclamant une clarification immédiate de leur statut, notamment à propos de leur droit de résidence au Royaume-Uni.

Les trois millions de citoyens européens estiment qu’ils n’ont pas démérité de la Couronne par leur présence parfois de très longue date. Pourquoi doivent-ils être réduits à être une monnaie d’échange et vivre dans l’anxiété tandis que vont s’ouvrir les tractations de sortie de l’UE ?

Réunion à Westminster (20 fév.)

(g. à d.) Patricia Connell, Olivier Cadic, Nick Clegg (ancien vice-Premier ministre du gouvernement Cameron), et Baroness Janke (Chambre des Lords)

Dans le prolongement de la manifestation The3Million, j’ai accompagné à Westminster une délégation de 50 personnes conduite par Nicolas Hatton, toujours en présence de Patricia Connell.
Nous avons été reçus par la Baroness Janke au moment même où le débat débutait à la Chambre des Lords sur le projet de loi devant autoriser le gouvernement à déclencher l’article 50 du traité de Lisbonne.

Nick Clegg est venu répondre aux questions de la délégation et entendre divers témoignages. Il fut étonné de découvrir que la discrimination en matière d’emploi vis-à-vis des Européens était déjà devenue une triste réalité au Royaume-Uni. En effet, plus aucun employeur ne prend le risque de signer un CDI dans ce contexte d’expectative générale.

TF1 – Journal de 20 heures « Brexit : les expatriés dans le doute » (20 fév.)

Dans un reportage diffusé le soir même sur TF1 de la manifestation devant Westminster, je m’exprime sur quelques images enregistrées une semaine auparavant.

Journal de 20 heures de TF1 (20.02.2017) : “Depuis l’annonce du Brexit, les expatriés sont dans l’incertitude. Pour la première fois, certains d’entre eux ont manifesté dans les rues de Londres. Les trois millions d’Européens vont-ils devoir quitter le pays ? Demander un visa ? Le gouvernement laisse planer le doute quant à leur sort.”

Question d’actualité au gouvernement – Ma question sur le statut des Européens au Royaume-Uni (23 fev.).

Trois jours après la manifestation, j’ai interrogé, au nom du groupe UDI-UC, Harlem Désir, secrétaire d’Etat chargé des Affaires Européennes sur le statut des Européens résidant outre-Manche. Dans un esprit pro-actif, j’ai suggéré que l’on accorde aux Britanniques installés dans l’Union européenne, immédiatement et sans contrepartie, la continuité de leur statut de citoyen européen. Lire le texte.

La Chambre des Lords veut protéger les résidents européens (1er mars)

C’est une première victoire pour les citoyens européens. Le 1er mars dernier, à l’occasion du débat sur le déclenchement de l’article 50, la Chambre des Lords a voté un amendement obligeant le gouvernement à autoriser les trois millions de citoyens européens vivant au Royaume-Uni à y résider tant qu’ils le veulent.

La balle est désormais dans le camp de la Chambre des Communes : les députés décideront prochainement du sort à réserver à l’amendement des Lords.

En circonscription au Maroc – Casablanca / Rabat / Tanger (15 au 17 fév. 2017)

Pascal Capdevielle, conseiller consulaire UDI Fès et Philippe-Edern Klein, président de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) ont organisé avec brio mon 7ème déplacement au Maroc qui est le 175ème déplacement en circonscription depuis le début de mon mandat.

Ce déplacement s’est effectué en trois étapes (Casablanca, Rabat puis Tanger) avec l’objectif de soutenir nos échanges commerciaux bilatéraux dans le prolongement d’un colloque qui s’est déroulé au Sénat quinze jours auparavant.  Intitulé “Le Maroc, marché porteur et hub eurafricain”, cet événement a été organisé par la CFCIM et Business France. J’ai été heureux d’avoir joué les facilitateurs dans cette opération de valorisation qui a été honorée de la présence de Chakib Benmoussa, ambassadeur du Maroc en France.

Casablanca

Chambre de commerce / Casablanca

Accueillis par le bureau de la (CFCIM) et son président Philippe-Edern Klein, nous avons préparé mes visites à Rabat et Tanger, puis tiré un bilan très positif du colloque qui s’est tenu le 3 février dernier au Sénat.

(g. à d.) les membres de la CFCIM : Philippe Confais, DG ; Georges Benhaïm, 1er vice-pdt ; Philippe Klein, président ; Olivier Cadic ; Bernard Digoit, ex-président ; Franck Dautria, vice-pdt ; Pascal Capdevielle, délégué régional ; Khalid Idrissi, directeur.

Elément13 / Casablanca

(g. à d.) Xavier Guy-Moyat, délégué UDI Casablanca ; Olivier Cadic ; Didier Gambino, DG de Élément13 ; Pascal Capdevielle, conseiller consulaire UDI Fès,

Didier Gambino dirige la société Élément13, une PME de 100 personnes qu’il a fondée à Casablanca il y a 17 ans.

Les produits de ce façadier aluminium habillent l’extérieur d’hôtels ou de résidences de luxe. Une très belle réussite.

Réunions Contrat de travail étranger (CTE) / Casablanca – Rabat

Rencontre à Casablanca avec Caroline Traverse, avocate, puis à Rabat avec Nicolas Arnulf, délégué UDI Rabat, qui travaillent tous deux sur le problème épineux du CTE (Contrat de travail des étrangers).

La jurisprudence assimile le CTE à un CDD puisque sa durée dépend de la validité du visa. Tout vient du fait que l’autorisation de travail délivrée au Maroc doit être formalisée par un visa apposé sur le contrat de travail.

De ce fait, un salarié français ne peut jamais être titulaire d’un CDI au Maroc, contrairement à un salarié marocain. Il risque donc de perdre son emploi, sans préavis ni indemnité, dès l’échéance du visa.

J’avais déjà alerté le gouvernement sur le sujet, par une question écrite du 16 juillet 2015. Suite à ces dernières rencontres, j’ai déposé une nouvelle question écrite n°25215 du 23 février 2017 pour demander au Garde des Sceaux “des informations quant aux échanges qui ont été menés et sont envisagés au niveau du ministère de la justice et savoir dans quelle mesure la délégation de l’Union européenne à Rabat sera associée aux démarches”.

Soirée communauté / Casablanca

Discussions passionnantes lors de la soirée organisée par Xavier Guy-Moyat, délégué UDI Casablanca.

On s’en doute, les péripéties de la campagne présidentielle en France suscitent un fort émoi. Les Français de l’étranger sont également très attentifs aux programmes des divers candidats, puisque certaines mesures ou visions du monde peuvent directement les impacter.

Rabat

Ministre du commerce extérieur / Rabat

Entretien privilégié avec Mohamed Abbou, ministre du Commerce extérieur, organisé par Pascal Capdevielle.

Dans la perspective du prochain gouvernement, nous avons échangé sur les positions du parti RNI (Rassemblement national des Indépendants) et sur le parcours exceptionnel de son nouveau président, Aziz Akhannouch.

Entrepreneur dans l’agro-industrie, député depuis 1997, ministre de sa Majesté Mohammed VI roi du Maroc, à deux reprises, Mohamed Abbou expose avec simplicité des analyses riches d’enseignements pour expliquer le rayonnement international du Maroc.

Maison de retraite / Rabat

Visite de la maison de retraite de la Société française de Bienfaisance, organisé par Nicolas Arnulf .

Avec Pascal et Nicolas, nous avons félicité Sylvie Belakbir, directrice de l’établissement et Raymond Fabre, président du comité d’administration, pour faire vivre ce bel exemple de solidarité entre Français du Maroc.

Un nouveau bâtiment vient d’être construit pour accueillir six résidents supplémentaires et offrir des infrastructures pour une trentaine de seniors vivant chez eux. Cet investissement a été soutenu par la SFB de Casablanca.

Réunion au consulat / Rabat

Entretien avec la consule générale de Rabat, Florence Caussé-Tissier, sur les sujets intéressant la communauté française.

J’ai évoqué le cas d’un compatriote, dont le sort est entre les mains de la Cour d’appel de Rabat. Ce Français a été condamné à six ans de prison pour “soutien financier” au terrorisme (pour 70€ environ).  Il déclare qu’il a signé sans comprendre un procès-verbal rédigé en arabe reconnaissant son allégeance à l’État islamique .

Rabat Accueil / Rabat

Karine Arnulf, présidente de Rabat Accueil, une association compte 300 familles adhérentes.

Karine m’a offert un exemplaire du guide pratique de Rabat que l’association vient de publier. Il s’agit d’une mine d’informations de plus de 200 pages avec un plan intégré ! Cet ouvrage époustouflant, réalisé par une équipe de 20 bénévoles, témoigne de l’implication sous toutes ses formes de Rabat Accueil auprès de notre communauté.

Tanger

Rencontre avec le Wali / Tanger

Réception chez Mohamed El Yacoubi, Wali de Tanger-Tetouan-Al Hoceima, qui m’a exposé sa vision d’un avenir économique radieux pour Tanger, trait d’union entre deux continents.

(g. à d.) Olivier Gatel, délégué régional suppléant de la CFCIM, Philippe Confais, directeur général de la CFCIM, Philippe-Edern Klein, président de la CFCIM, Mohamed El Yacoubi, Wali de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Olivier Cadic, sénateur, Muriel Soret, consule générale de France à Tanger, Pascal Capdevielle, délégué régional de la CFCIM, Franck Dautria, vice-pdt délégué aux Relations institutionnelles de la CFCIM, Khalid Idrissi Kaitouni, directeur de l’Appui aux Investisseurs et à la Création d’Entreprise de la CFCIM et Omar Chraibi, rirecteur du Centre régional d’investissement de Tanger.

Rencontre avec le gouverneur / Tanger

Entretien prolongé avec Abdelkhaleq Merzouki, gouverneur de la Province Fahs Anjra.

Nous avons exploré les opportunités de développement des affaires pour les entreprises françaises avec nos interlocuteurs.

Réunion économique / Tanger

Tanger sera bientôt à l’Afrique ce que Rotterdam ou Hambourg sont à l’Europe. Je suis reparti avec cette conviction forgée au gré de mes rencontres et de mes observations sur le terrain.

Nous avons diné avec Omar Moro (à ma droite), sénateur et président de la Chambre de commerce, d’industrie et de services de la Région de Tanger-Tetouan-Al Hoceima.

Zone franche industrielle / Tanger

Le Maroc souhaite de faire de Tanger son second pôle industriel, en complément de Casablanca.

Olivier Gattel, délégué régional suppléant Tanger de la CFCIM, m’a accueilli avec Pascal sur la zone franche de 400 hectares, où sont installées des entreprises de taille internationale, notamment dans les domaines de l’automobile, l’aéronautique ou le textile.

Tout à côté, une zone franche de 300 hectares est spécifiquement dédiée à Renault, où le constructeur a créé la plus grande usine automobile d’Afrique !

Consulat / Tanger

Muriel Soret, consule générale m’a accueilli au consulat général de France à Tanger, en compagnie des membres du bureau de la CFCIM.

Le consulat occupe un bâtiment prestigieux qui permet d’organiser des conférences ou des expositions. C’est un puissant outil d’influence pour soutenir les entreprises françaises qui souhaitent se faire connaître.

En circonscription aux États-Unis – Atlanta (22-24 janv. 2017)

Je remercie Louis de Corail, notre consul général à Atlanta pour m’avoir assisté tout au long de ce déplacement. Il m’a permis de découvrir le National Center for Civil and Human Rights ouvert récemment qui rend hommage au mouvement américain des droits civiques, dans la ville même où est né Martin Luther King.

Capitale du sud-est des États-Unis, Atlanta a triplé sa population en 25 ans (2 à 6 millions) et dispose du 1er aéroport du monde avec un trafic de plus de 100 millions de passagers par an ! Cette ville où siègent Coca Cola et CNN est en plein boom économique.

Politique

État de Géorgie

(g. à d) Olivier Cadic : le Commissioner, Pat Wilson ; Louis de Corail, consul général.

Nommé en novembre 2016 par le gouverneur de l’État de Georgie, Pat Wilson dirige l’agence en charge de la création des emplois et des opportunités d’investissements.

En charge du commerce international, du tourisme, des arts, cinéma et musique, Pat a mis en avant les atouts et l’environnement économique de la Georgie qu’il juge très compétitifs.

Deux chiffres méritent d’être mis en exergue : la France est le 8ème investisseur dans la capitale de Géorgie. Ses entreprises y emploient plus de 10.000 personnes.

Municipalité d’Atlanta

Entretien avec Claire Angelle, directrice des Relations internationales de la mairie d’Atlanta.

Le 12 octobre dernier, Kasim Reed, maire d’Atlanta, a inauguré la 7ème édition de France-Atlanta, une programmation d’événements culturels et scientifiques. Un événement créé par notre consulat et le Georgia Institute of Technology.

Entrepreneuriat

Présence française

(g. à d.) Louis de Corail, consul général ; Olivier Cadic ; Iwan Streichenberger, pdt des CCEF ; Dominique Lemoine, conseiller consulaire ; Robert Blumel, Business France. Etait également présent David Aferiat, pdt de la chambre commerce franco-américaine d’Atlanta.

Emblème de notre présence, la chambre de commerce franco-américaine, forte de ses 150 membres, tire avantage d’être installée sur le même site que notre consulat et Business France.

Les entrepreneurs français d’Atlanta sont unanimes : si vous envisagez de vous implanter aux États-Unis, omettre d’étudier la destination d’Atlanta serait une erreur. Les Allemands, quant à eux, sont présents en force.

En effet, Atlanta est un pôle économique majeur. C’est la capitale de la cyber-sécurité et des procédés de paiement, on y trouve la Fintech Valley. La ville est un gigantesque centre de logistique (UPS, Fedex). Moins chère que Los Angeles, on y tourne plus de film qu’à Hollywood ! Précisons également que c’est le siège de Delta Airways, partenaire d’Air France.

Gravotech – réussite française

Visite de la société Gravotech, une PME française qui a son siège à Rieu-la-pape, près de Lyon.

Leader mondial dans les solutions de marquage, gravure et de découpe, la société compte près de 1000 collaborateurs, dont 155 à Atlanta.

Frédéric Lallemand, directeur de Gravotech pour l’Amérique du nord et l’Australie, m’a fait découvrir les différentes facettes de cette belle réussite française à l’international.

Asselin inc. – les artisans de l’Hermione

A la Résidence de France à Atlanta, j’ai eu le plaisir de rencontrer Alexis Boutrolle, directeur des opérations d’Asselin inc, Cette filiale de la PME, dirigée par François Asselin, également président de la CGPME, est présente à Atlanta depuis 20 ans.

Artisan spécialisé dans la charpente et la menuiserie haut de gamme, Asselin a acquis une forte notoriété aux États-Unis en construisant une réplique de l’Hermione, le navire emprunté par La Fayette !

Communauté française

Consulat général

Ouvert en 1989, le consulat de France à Atlanta est compétent pour six États du sud-est américain. Il administre ainsi plus de 7000 Français.

Présentation de l’équipe consulaire et réunion sur les actions du consulat général (communauté française, volet culturel, linguistique et scientifique). Notre consul a poursuivi l’évolution entamée en matière de diplomatie économique, notamment par le biais de divers événements et de rencontres régulières avec nos conseillers du commerce extérieur.

Réception à la Résidence

(g. à d.) Dominique Lemoine ; Olivier Cadic ; Elisabeth Marchal ; Michèle Olivères.

La réception de la communauté française d’Atlanta, organisée par le consul général Louis de Corail , fût l’occasion de retrouver le conseiller consulaire LR, Dominique Lemoine, personnalité engagée de longue date au service des entrepreneurs qui s’installent dans l’Etat de Géorgie.

Il était accompagné de sa colistière Elisabeth Marchal, également élue au conseil consulaire. Michèle Olivères, élue consulaire de gauche s’est jointe aux deux élus de droite pour faire l’unanimité sur les deux priorités des Français d’Atlanta : l’éducation et la fiscalité des non-résidents.

Enseignement

Atlanta International School

Visite de l’Atlanta international School, en compagnie du consul général et du directeur Serge Petitpre, suivi d’un entretien avec Kevin Glass, headmaster.

L’école homologuée par l’AEFE pour la partie primaire accueille 1200 élèves de la maternelle au baccalauréat. Les enfants choisissent l’une des trois filières bilingues proposées (anglais + français ou allemand ou espagnol). A partir de 2018, une filière bilingue anglais-mandarin ouvrira pour les maternelles.

Puisque l’école compte 97 nationalités différentes, il a également été mis en place des cours de soutien dans de très nombreuses langues, afin que les enfants puissent retrouver leur langue maternelle à l’école. La section française est complète !

Little Da Vinci School

(g. à d.) Thomas Tugulescu, attaché de coopération ; Soraya Rouchdi, directrice ; Olivier Cadic ; Louis de Corail

Visite de la Little Da Vinci School, maternelle bilingue, fondée et dirigée par Soraya Rouchdi.

Née en 2009, cette école homologuée accueille 102 élèves de la maternelle au CE2. En septembre prochain, l’école ouvrira un CM1-CM2.

L’objectif de Soraya est de poursuivre sa croissance pour couvrir à terme toute la scolarité jusqu’à la terminale. Elle souhaite allier la solidité académique et la créativité française à l’approche optimiste de la méthode américaine et son intérêt porté au développement personnel de l’enfant.