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En circonscription au Brésil (2) – Rio de Janeiro / 7, 8 et 9 avril 2016

Z 13012745_10154265966643816_7367895105521882497_n (A l’image) Françoise Lindemann, conseillère consulaire pour la circonscription de Rio de Janeiro et présidente de l’UFE locale, m’a préparé un remarquable programme, tout en m’accompagnant dans la plupart des rendez-vous. Totalement dévouée à son mandat, Françoise est de tous les combats et de toutes les associations, tant qu’elle peut aider, conseiller, rassembler ou créer au profit du bien commun et sans sectarisme.

Soucieux de protection consulaire, j’ai noté qu’une convention bilatérale de transfèrement était dans sa dernière phase de négociation. Son entrée en vigueur est très attendue par les détenus français soumis à des conditions très éprouvantes.

Je repars du Brésil en compagnie d’un Christ Rédempteur aux couleurs de l’UDI et deux priorités : favoriser les partenariats du Club France pour les JO et faire connaître l’association Sorrisos no Morro pour l’aider à trouver de nouveaux soutiens financiers.

Jeux Olympiques

M 12961726_10154255434478816_8191757172696291108_nRéunion JO au consulat

(g. à d.) Françoise Lindemann, conseillère consulaire et présidente de l’UFE Rio ; Brice Roquefeuil, consul général de France à Rio ; Olivier Cadic ; Jean-François Laborie, consul général adjoint ; Alexandre Bazire, attaché Olympique et Paralympique.

A quatre mois des JO de Rio, le consul général a organisé une réunion de présentation des enjeux de l’organisation des jeux olympiques. Nous avons évoqué les difficultés rencontrées lors du Mondial 2014, lorsque des compatriotes avaient été agressés la nuit en centre-ville. A l’évidence, ils n’avaient pas tenu compte des recommandations de la page Conseils aux voyageurs du MAEDI. Un guide de sensibilisation sera prochainement édité à l’attention de nos compatriotes qui viendront aux JO.

T 12987168_10154263479698816_2409098087616654685_nVisite du Club France

(g. à d.) Charles-Henry Chenut, vice-président du comité national des CCEF ; Olivier Cadic ; Denis Masseglia, président du Comité national olympique et sportif (CNOSF) ; Alexandre Bazire, attaché Olympique et Paralympique auprès du consulat

Situé au pied du Corcovado et à proximité du plan d’eau qui accueillera les épreuves d’aviron, le Club France est idéalement placé. Ouvert au public, il abritera un centre de presse, des écrans pour les retransmissions, diverses animations en présence de champions et une programmation culturelle et gastronomique aux couleurs de l’amitié franco-brésilienne.

Sur place, nous avons rencontré Denis Masseglia, président du CNOSF, venu en repérage avec son équipe. Le Comité a choisi d’installer le Club France dans un centre hippique huppé de Rio.

T 12961663_10154263479618816_2432585616519842172_nLors des JO de Londres, j’avais observé que le Club France avait créé une véritable communion les athlètes et le public venu fêter leurs médailles.

Reste à conforter la mobilisation de nos entreprises nationales pour que le Club fasse le plein en matière de stands. Une réunion de présentation de l’offre Club France sera réalisée, dans les prochains jours, auprès des représentants de l’UFE Rio, Rio Accueil et de Sportifs de Rio.

J’ai suggéré que l’on commercialise des billets Pass au Club France pour inciter nos compatriotes à venir encourager nos athlètes chaque jour lors des JO.

Relations commerciales

V 12986976_10154263507888816_1952397407131795156_nChambre de commerce

Rencontre à la Chambre de commerce franco-brésilienne de Rio. (g. à d.) Françoise Lindemann ; Patrick Sabatier, directeur des relations institutionnelles ; Claudine Bichara de Oliveira, directrice de la section de Rio ; Olivier Cadic ; Charles-Henry Chenut

Si les prochains Jeux Olympiques sont une perspective souriante pour nos entreprises établies à Rio, ils ne préfigurent pas pour autant un retour de la croissance, sujet sensible dont nous discuté avec Patrick Sabatier, directeur des relations internationales de l’Oréal Brésil.

De nombreux entrepreneurs français sont davantage dans l’expectative que dans l’anticipation, du fait d’une conjoncture économique morose et une incertitude politique qui accroît les tensions.

Y 12990900_10154263580418816_5633111337084478936_nFrédéric Monnier, entrepreneur au cœur de Rio

Au hasard d’une visite dans le centre historique de Rio, j’ai retrouvé Frédéric Monnier, membre de l’UFE Rio qui était présent à la soirée UFE, organisée par Françoise Lindemann.

Frédéric est un courageux entrepreneur qui a tout investi, il y a 15 ans, pour créer la brasserie Rosario qui intègre une pâtisserie de remarquable qualité. Son entreprise fournit également les repas du lycée Molière.

S 12963370_10154261760988816_8279197870198915681_nEntrepreneur – Emile Pennes, un gourmet innovateur

Avec Charles-Henry Chenut nous avons manifesté notre soutien à Emile Pennes, directeur adjoint de Cuisine Pro, un gourmet innovateur à qui on a confié le déjeuner lors de notre visite à la maison de retraite Fraga.

Tous nos vœux de réussite à ce jeune compatriote entrepreneur.

Education

W 13001127_10154263561453816_236015415385491633_nLycée Molière de Rio
Françoise Lindemann, conseillère consulaire, m’a présenté le lycée Molière de Rio qu’elle a vu naître et pour lequel elle a longuement œuvré.

Comme me l’a confirmé le proviseur Stéphane le Tortorec (tout à gauche de l’image), cet établissement fait honneur à la réputation d’excellence de notre réseau d’enseignement à l’étranger. Réunissant plus de 900 élèves, répartis dans des classes d’une vingtaine d’élèves, le lycée affiche 100% de réussite au bac dont 80% de mentions.

W 12938318_10154263561418816_4742514652902124745_n Le proviseur m’a appris que des petits singes ou des serpents parfois venimeux s’invitaient parfois dans la cour de l’école. Une ambiance qui contraste, ô combien, avec les établissements de l’Hexagone desquels arrivent régulièrement des enfants d’expatriés.

J’ai également visité le site Molière 2 situé non loin de là qui accueille 140 lycéens dans un bâtiment entièrement rénové. Cette délocalisation partielle de classes de Lycée a permis l’ouverture de nouvelles classes en Maternelle. Un terrain a été acheté à proximité du lycée pour accompagner la croissance de l’établissement.

Culture

X 13006468_10154263568658816_7720029484642723896_nAlliance Française

(A l’image) Jean-Paul Lefèvre, délégué général de l’Alliance française de Rio (Botafogo) créée en 1885 !  7000 élèves fréquentent les cours de l’AF qui s’appuie sur un réseau de 11 filiales sur l’Etat de Rio.

Jean-Paul Lefèvre et son équipe m’ont présenté en détail l’organisation des 70 unités de l’AF au Brésil réparties dans 40 villes. Pour maintenir l’attractivité de la langue française, des efforts sont entrepris, notamment via l’animation du réseau enseignant et des débouchés offerts aux élèves.

A noter la création d’un programme baptisé “les petits loups” destiné aux enfants binationaux en petite ou moyenne section de maternelle, afin de les familiariser avec le français avant d’entrer au lycée Molière.

NMaison de France

Visite du nouvel espace culturel situé au dernier étage de la maison de France, en compagnie de l’attaché culturel, Guillaume Pierre (à l’image).

Superbe médiathèque de 650m² entièrement rénovée qui bénéficie d’une vue splendide sur la baie de Rio. Un théâtre de 350 places vient idéalement compléter notre offre culturelle.

Guillaume Pierre explique que l’on se comprend vite et bien entre Français et Brésiliens, parce que nous partageons les mêmes représentations intellectuelles et philosophiques de la vieille Europe…

Communauté française

P 11140007_10154261685843816_916351567639326756_nUFE Rio

J’ai été touché par le chaleureux accueil de l’UFE Rio de Janeiro, lors d’une soirée organisée chez l’un des membres dans un appartement de grand charme, en bordure de Copacabana.

La reine de la soirée fut Françoise Lindemann, présidente de l’association (au centre de l’image). Après avoir pris un peu de recul ces derniers mois, Françoise a retrouvé et ravi son auditoire en dissipant une énergie communicative.

Accompagné par Charles-Henry Chenut, vice-président du comité national des CCEF, nous avons pu échanger avec les membres sur toutes les problématiques rencontrées par les Français du Brésil. Les services consulaires ne posent pas de problème et la vie serait douce pour les 7000 Français de l’état de Rio sans le contexte inflationniste et une délinquance endémique.

Social

R 12998462_10154261740423816_2491436810360132574_nMaison de retraite Huguette Fraga

Visite de la maison de retraite Huguette Fraga, gérée par l’Association française de Bienfaisance, présidée par Jean-Luc Treff (tout à droite de l’image). Il a coutume de dire que “la France n’abandonne pas ses concitoyens à l’étranger”.

La maison peut accueillir une vingtaine de pensionnaires français. L’AFB brésilienne, créée en 1836, s’autofinance sans besoin de solliciter une subvention au gouvernement français.

Le dévouement et la bienveillance déployés par les bénévoles pour faire vivre cette institution au quotidien sont à saluer.

OAssociation “Sorrisos no Morro”

L’association “Sorrisos no Morro” a été fondée par notre compatriote Cathy Garcia pour gérer un centre culturel et éducatif, nommé Babylonia.

Situé dans la favela de Babylonia, proche de la plage de Copacabana à Rio de Janeiro, le centre accueille quotidiennement une soixantaine d’enfants de 3 à 11 ans. Nous les avons rencontrés avec Sarah Ben Hadj, attachée Olympique et Paralympique adjointe et Charles-Henry Chenut. Nous avons fait provision de sourires et d’espérance pour longtemps.

Tout sauf la rue ! L’espace Babylonia pallie l’absence des parents, d’autant que l’école publique ne fonctionne que 4 demi-journées par semaine. L’association de Cathy recueille prioritairement les enfants dont les parents sont en prison ou drogués.

O 12974321_10154261627073816_3471197975128393636_nElle leur assure le petit-déjeuner, le déjeuner, un goûter, des distractions en tous genres, tout comme une demi-journée de soutien scolaire. La priorité est qu’ils sachent correctement lire et écrire. Mais le centre ne dispose d’aucune aide du gouvernement brésilien et ne fonctionne que par donations. Victime de la récession, Sorrisos no Morro a déjà dû diviser par deux sa capacité d’accueil…

Vous pouvez aider Cathy et son équipe à offrir un précieux secours pour ces enfants des favelas. L’association française permet la déduction fiscale pour les dons provenant de France.

Le site de l’association (en français) : www.sorrisosnomorro.com
Email de Cathy Garcia : mamcat55@gmail.com

En circonscription au Brésil (1) – Sao Paulo / 4, 5 et 6 avril 2016

Sao Paulo, capitale économique du Brésil, fut la première étape d’un parcours qui m’a conduit à traverser cinq pays d’Amérique du sud.

L 12928180_10154252466218816_2613459462779565187_n(à droite de l’image) Coup de chapeau à Damien Loras, consul général de Sao Paulo, pour la qualité de sa présentation de la situation politique et économique du Brésil à mon arrivée. Sa maîtrise des techniques avancées de communication m’ont permis d’appréhender rapidement les défis auxquels le pays est confronté.

(à gauche) Chapeau bas à Denis Viala, conseiller à l’AFE pour l’Amérique latine et conseiller consulaire pour Sao Paulo, également impliqué dans la gestion de divers organismes : lycée français, Alliance française, Chambre de commerce, Société de Bienfaisance, Anefe… sans compter que Denis est conseiller du commerce extérieur (CCEF). Établi depuis 40 ans à Sao Paulo, il m’a accompagné lors de chacune de mes 15 visites ou réunions durant les trois jours passés dans sa ville.

Denis n’a pas son pareil pour aborder tous les sujets avec humour et Dieu sait qu’il en faut pour se confronter à la complexité du système brésilien. Ce fut un privilège d’être accompagné par un élu aussi exemplaire.

Communauté française

A 12963490_10154245020768816_6680071700000458472_nConsulat général de Sao Paulo

Toute première réunion au consulat marquée par une présentation passionnante de la situation économique et politique au Brésil par Damien Loras, consul général de Sao Paulo, suivie d’une visite des locaux pour échanger avec les responsables de services.

Après la “Brésil euphorie”, le pays traverse une période tourmentée, mais il dispose de fondamentaux qui lui permettront de rebondir.

Les questions de sécurité sont une priorité pour le poste consulaire.

Au 25 septembre 2015, 11.364 Français étaient inscrits au Registre de la circonscription consulaire de Sao Paulo qui recouvre cinq états brésiliens. Une part importante, de l’ordre de 40%, représente les expatriés “temporaires”.

Parmi les non-inscrits figurent un nombre croissant d’étudiants séjournant au Brésil dans le cadre d’échanges universitaires pour un ou deux semestres généralement.

B 12512403_10154245600083816_6955442033296688170_nRésidence de France

Déjeuner à la Résidence. (g. à d.) : Denis Viala, conseiller consulaire de la circonscription de Sao Paulo et élu à l’AFE ; Olivier Cadic ; Anne-Marie Ballande-Romanelli, conseillère consulaire ; Sergio Coronado, député EELV ; Edmond Aparicio, conseiller consulaire ; Damien Loras, consul général de France

Anne-Marie m’a appris que 60% des enfants de couples binationaux résidant à Curitiba ne parlent pas français ! Cette nouvelle confirme ma conviction que notre système d’enseignement français à l’étranger a manqué une partie de sa cible.

D 1916258_10154247410613816_8662068774593551965_nUFE Sao Paulo

L’équipe UFE Sao Paulo m’a réservé un très charmant accueil, en compagnie des conseillers consulaires Anne-Marie Ballande-Romanelli et Denis Viala.

A l’image, assis à ma droite, on reconnait François Legleye, secrétaire de l’UFE.

Connaissant mon parcours d’entrepreneur, les organisateurs avaient choisi d’organiser la soirée au restaurant “Les 3 brasseurs”, une enseigne française qui s’est développée au Canada et qui a pris pied au Brésil.

Enseignement

J WP_20160406_12_46_43_ProLycée français

David Tran, proviseur du lycée Louis Pasteur, m’a accueilli dans son établissement d’excellence, où 2 élèves ont obtenu plus de 20/20 de moyenne au bac, tandis que 5 autres affichaient plus de 19/20 de moyenne ! Sur 98% de réussite au bac, 80% des élèves ont obtenu une mention.

J 12963661_10154252448063816_8232766240509282814_nCet établissement qui a fêté ses 50 ans en 2014, compte 1175 élèves dont 670 en primaire. Ils sont à 75% français ou franco-brésiliens. Seuls 30% des bacheliers intègrent l’université dans l’hexagone. Comme ils sont dans le rythme sud, ils passent le bac en décembre. Entrer en université en octobre leur fait perdre neuf mois.

Ma visite a donné lieu à 3 réunions : proviseur et son équipe de direction ; représentants de l’APE (Association des parents d’élèves) et des élèves ; représentants des enseignants.

Je remercie chaleureusement chaque participant pour la qualité et l’intérêt des échanges.

Culture

IAlliance française

(g. à d.) Denis Viala, conseiller à l’AFE et vice-président de l’AF Sao Paulo ; Olivier Cadic ; Olivier Debray, directeur général de l’AF Sao Paulo

L’Alliance française de Sao Paulo compte 7 sites dans la ville et enregistre 10.000 inscriptions par an pour 6000 étudiants. L’AF fait passer 2000 certifications Delf-Dalf, chaque année.

Son directeur, Olivier Debray, confie que, dans 60% des cas, les Brésiliens faisaient le choix d’apprendre notre langue… uniquement pour le plaisir. Parler le français serait une marque de distinction et d’ouverture d’esprit !

H 12376632_10154250237798816_8685470682098128572_nAmbassadeurs en herbe

Au théâtre de l’Alliance française de Sao Paulo, j’ai assisté à la finale des débats des “ambassadeurs en herbe” pour l’Amérique latine, programme mené par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger.

Très belles joutes oratoires sur le thème du “vivre ensemble”.

Les 5 vainqueurs participeront à la finale mondiale à Paris au siège de l’Unesco, parrain de l’événement, et à l’Assemblée nationale.

H12923260_10154252456148816_6100165591460828328_nFélicitations à tous les participants.

Une réception à la Résidence été donnée par le consul général, Damien Loras, en l’honneur des lycéens “Ambassadeurs en herbe” venus à Sao Paulo des quatre coins d’Amérique latine pour concourir sur le thème du vivre ensemble et faire de superbes photos de groupe.

Relations commerciales

C 12512431_10154247309598816_2797877820286170607_nBusiness France

Visite de Business France Amérique latine, dont le siège est à Sao Paulo, notre opérateur public au service de l’internationalisation de l’économie française.

Accueillis par Benoit Trivulce, directeur de zone, Vincent Marinet et Marinette St.Vincent DePaul Store, nous avons assisté à une présentation détaillée des actions de promotion de l’offre de la France par tous les responsables de pôle, basés à Rio et Sao Paulo.

C 12963575_10154247309643816_5563071449906636592_nOn retiendra que de nombreux secteurs sont porteurs, malgré la crise. N’oublions pas que le Brésil représente 15 fois la taille de la France. Nos industriels peuvent saisir des opportunités en matière d’infrastructures, de construction durable et d’énergies renouvelables, notamment à Sao Paulo, état pionner dans l’économie durable. Les besoins sont immenses sur les marchés grand public (cosmétiques, spiritueux, formation, télécoms…). La classe moyenne représente déjà plus de 100 millions de consommateurs.

Outre le ralentissement économique, Business France ne dissimule pas les difficultés : bureaucratie pesante, fiscalité complexe et chère (85 taxes), manque de personnel qualifié, charges sociales doublant quasiment le coût salarial…

E 12512729_10154249449138816_6699273586054739154_nConseillers du commerce extérieur

Rencontre avec Frédéric Junk, président de la section brésilienne des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), en compagnie de Denis Viala.

Nous avons évoqué des défis auxquels la France est confrontée en matière de commerce extérieur.

E 12923373_10154249449053816_55167646591964295_nFrédéric Junk connait parfaitement l’environnement des affaires au Brésil et il est un expert en communication.

Du reste, notre rendez-vous s’est déroulé dans les locaux de sa société de communication digitale, For Results, où 60 personnes travaillent au service de clients prestigieux dont de grandes enseignes françaises telles que Décathlon, Accor, AXA Assistance et Alcatel.

G 12936507_10154249485523816_8724852340250143598_nChambre de commerce

(g. à d.) Denis Viala, conseiller à l’AFE et membre du conseil exécutif de la CCFB ; Sueli Lartigue, directeur exécutif de la CCFB ; Olivier Cadic ; Roland de Bonadona, président de la chambre.

Contact d’affaires incontournable, la CCFB, Chambre de commerce France-Brésil, rassemble 800 entreprises établies au Brésil. Sueli et Roland m’ont révélé un impressionnant volume d’activité, puisque que la Chambre a organisé 200 événements sur la seule année 2015 !

F 12963527_10154249468323816_8327709748594291424_nHelo, la start-up pour voyager en jet ou hélicoptère

(g. à d.) Hadrien Royal CEO de Helo, Olivier Cadic et Denis Viala

La start-up Helo est une entreprise brésilienne digitale de transport aérien. J’ai adressé tous mes encouragements à Hadrien qui venait de lever des fonds auprès d’investisseurs allemands et de lancer l’application Flyhelo (http://flyhelo.com.br) permettant à ses utilisateurs de réserver en quelques clics des sièges dans des hélicoptères ou jets, tout comme de mutualiser les trajets en hélicoptère.

Séisme en Equateur (1) – Témoignage de Tannya Cerda-Bricard, conseillère consulaire UDI

Le 16 avril, un tremblement de terre a dévasté la côte pacifique de l’Equateur, notamment les provinces d’Esmeraldas et de Manabi, à 150 km de la capitale Quito.

avec Tannya Cerda-Bricard, conseillère consulaire UDI, lors de mon déplacement en Équateur du 26 au 29 avril 2015

avec Tannya Cerda-Bricard, conseillère consulaire UDI, lors de mon déplacement en Équateur du 26 au 29 avril 2015

J’ai adressé un message de solidarité et de soutien à Tannya Cerda-Bricard, conseillère consulaire UDI pour l’Équateur, et à notre ambassadeur François Gauthier pour qu’il le transmette aux autorités du pays confrontées à cette terrible épreuve.

Une semaine après le séisme qui a frappé tout le nord-ouest du pays, notamment les zones touristiques côtières, le bilan humain est lourd et la situation reste dramatique pour des dizaines de milliers de rescapés qui peinent encore à trouver de l’eau potable et de la nourriture.

J’ai appelé Tannya ce lundi soir. Elle se trouve à Manta tout comme notre ambassadeur pour être aux plus proches de nos compatriotes les plus affectés par la catastrophe. Certains ont tout perdu. Je vous livre ses quelques mots :

“Ici, c’est vraiment une tragédie. Plus de 700 morts, 1500 disparus et 3000 blessés et tout à reconstruire dans la région de Manabi, quelle tristesse ! Sans parler des autres régions fortement touchées elles aussi.

Je suis en contact avec plusieurs Français qui habitent Manta (province de Manabi), ils vont bien. Une fille franco-équatorienne est décédée dans les décombres d’un centre commercial. Nous sommes toujours sans nouvelles de certains compatriotes qui vivent dans certaines villes du littoral. Pour le moment, c’est le chaos. De plus il y a des répliques assez fortes, tout à l’heure encore, on se demande quand tout ça finira !!!

Voilà les nouvelles mon cher Olivier, je pensais ne jamais vivre une chose pareille et encore moins voir mon pays ainsi détruit et dans le désarroi le plus complet.”

Plus de 7000 bâtiments sont à terre et les dégâts ont déjà été estimés à trois milliards de dollars par le président équatorien, Rafael Correa. La reconstruction sera longue et demandera une solidarité internationale, aussi vaste espérons-le que la mobilisation observée lors des premiers secours, puisque 27 pays ont envoyé leurs secouristes.

À la demande d’assistance internationale adressée à l’Union européenne par les autorités équatoriennes, la France apporte une réponse centrée sur le traitement de l’eau dont les victimes du séisme ont un besoin urgent. Les équipes de l’ambassade de France à Quito et les experts français déployés sur le terrain sont pleinement mobilisés pour soutenir les efforts des autorités équatoriennes dans la prise en charge des victimes de ce séisme meurtrier.

En circonscription en Allemagne (Francfort – 11 mars 2016)

Après Berlin et Hambourg (en juin 2015), nouveau déplacement en Allemagne à Francfort, siège de la Banque centrale européenne et de la Bundesbank, où l’on trouve aussi la deuxième bourse européenne après Londres.

Si près de 120.000 Français vivent en Allemagne (inscrits au Registre), un bon tiers d’entre-eux a choisi de s’installer dans la circonscription de Francfort, ville la plus riche d’Allemagne en PIB par habitant. Pour le clin d’œil, l’étymologie de Francfort remonte à Charlemagne et signifie “le gué des Francs”.

Franck Ristori, consul général adjoint et Fabrice Fourmy, consul adjoint, se sont attachés à m’apporter des réponses concernant notre communauté sur un plan administratif et économique.

Daniel Ollagnier, ancien élu AFE, Jean-Marie Langlet, élu AFE et conseiller consulaire de la circonscription de Francfort, ainsi qu’Emmanuel Beaufils, délégué consulaire UDI Allemagne, m’ont m’accompagné dans mes visites pour me faire profiter de leur expérience.

Politique

12841177_10154152336908816_5809004075567335923_oRencontre avec Nicola Beer, FDP

Nicola Beer, brillante secrétaire générale du parti libéral allemand, le FDP (Freie Demokratische Partei) a partagé avec moi ses espoirs et ses inquiétudes sur la situation en Allemagne, la veille d’élections partielles (Bade-Wurtemberg et Rhénanie-Palatinat, deux Etats-régions voisins de la France, et aussi la Saxe-Anhalt dans l’ex-Allemagne de l’Est).

A dix-huit mois des futures élections législatives allemandes, prévues pour l’automne 2017, ce scrutin faisait office de test national de la politique migratoire d’Angela Merkel. On sait depuis que le nouveau parti d’extrême droite, Alternative pour l’Allemagne (AFD) a fait une entrée en force dans les trois parlements régionaux.

Relations commerciales

Fructueuse réunion avec Franck Ristori, consul général adjoint et Eric Guyot, président de la section Hesse/Rhénanie-Palatinat/Sarre des conseillers du commerce extérieur, au sujet des rapports commerciaux franco-allemands.

On le sait, aux yeux d’un Français l’Allemagne ressemble à une autre planète : un chômage divisé par deux en dix ans, un excédent budgétaire (12Mds€), un excédent commercial monstre (248Mds€), trois fois plus d’apprentis, quatre fois plus PME exportatrices…

Ce qui nous différencie ne doit pas nous séparer pour autant. D’une part, force est de reconnaitre que l’Allemagne n’attire pas les Français. Même les jeunes éligibles au Volontariat international en entreprises (VIE) font la moue, préférant des destinations plus exotiques.

Cependant, toutes les entreprises françaises installées à Francfort sont en phase de développement, souligne Eric Guyot et leur principal souci consiste à trouver de la main d’œuvre qualifiée, notamment des informaticiens. La meilleure façon de s’y implanter consiste à racheter une structure locale.

Cela peut sembler paradoxal, mais l’attractivité de la France passe aussi par la présence française en Allemagne, explique notre conseiller du commerce extérieur. Le potentiel existe. Un indice : il y a plus d’Allemands qui apprennent le français que de Français qui apprennent l’allemand.

Enseignement

HTCLycée français Victor Hugo

(g. à d.) : Emmanuel Beaufils, délégué consulaire UDI Allemagne ; Olivier Cadic ; Pascal Meyer, proviseur ; Vanessa Thirion, directrice des services administratifs et financiers ; Gilles Kleiser, directeur adjoint des services administratifs et financiers / responsable informatique.

Dans un quartier résidentiel et calme du nord-ouest de Francfort se dresse le lycée français Victor Hugo, où j’ai été accueilli son proviseur Pascal Meyer et son équipe.

Outre les élèves français (77% dont 45% de binationaux), l’établissement accueille des élèves allemands (15%) et des élèves francophones d’autres nationalités.

Signe évident de dynamisme le lycée a doublé de taille en 15 ans : en 2000, il comptait 550 élèves, il dépasse largement le millier. Après avoir changé plusieurs fois d’adresse, le lycée inaugurait ses locaux actuels, le 24 avril 2001.

WP_20160311_12_10_45_ProL’installation sur le site de la Gontardstrasse a marqué le début d’une nouvelle ère. Tout a commencé en 1961, lorsque des parents d’élèves réunis en association entreprennent de gérer une “école française” de quelques dizaines d’élèves. C’est seulement 38 ans plus tard, en 1999, que l’association passe le relais à l’AEFE qui exerce depuis une gestion directe.

Depuis, les années se succèdent toujours plus riches en réussite scolaire et en manifestions que l’on récapitule dans “book year” époustouflant : conférences, lectures, rencontres, voyages, visites d’expositions, tournois sportifs et concours en tous genres.

Le contentement est général parmi tous les acteurs de la société civile, comme me l’a exprimé, Marc de la Fouchardière, président des parents d’élèves et membre du bureau UFE Hesse.

Néanmoins, l’augmentation importante des élèves n’est pas sans impact et l’on déplore une surpopulation dans les espaces récréatifs.

Le proviseur travaille sur un projet d’acquisition de deux terrains mitoyens au lycée dans le double but d’élargir l’espace de jeux et de bâtir une salle polyvalente destinée à des activités sportives et culturelles (spectacles), pouvant aussi se transformer en salle d’examen. Le financement pourra s’effectuer sur les fonds de réserve du lycée, sans pénaliser le budget de l’établissement.

WP_20160311_11_14_23_Pro(à l’image) J’ai eu le plaisir de revoir Daniel Ollagnier, avec qui j’ai siégé des années durant au sein de l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger. Figure historique du lycée, expert du comité de pilotage, Daniel a beaucoup contribué, ainsi que sa femme Françoise, au développement de l’établissement depuis ses origines.

En hommage à leur travail remarquable, le proviseur Meyer a voulu baptiser de leurs deux noms la salle du conseil du lycée, où se tiennent notamment les conseils de classe.

Une heureuse initiative.

Culture française

12828395_10154152309868816_7154506030990437880_oVisite de Eloquia

(g. à d.) Ulrike Schemann-Bürger, manager language projects ; Jean-Marie Langlet,  conseiller consulaire de la circonscription de Francfort et élu AFE ; Olivier Cadic ; Emmanuel Beaufils, délégué consulaire UDI Allemagne ; Daniel Ollagnier.

Jean-Marie Langlet m’a conduit à visiter une institution qui a une histoire originale : Eloquia fut la réponse privée à la fermeture de l’Institut français de Francfort. Fruit d’une coopération publique-privée, puisque l’ambassade de France a joué tout son rôle, cette société a pérennisé l’enseignement du français à Francfort. Elle emploie 25 professeurs qui parlent notre langue.

Ses services s’étendent aux travaux de traduction ou d’interprétariat, notamment au profit des entreprises locales. Par ailleurs, Eloquia est un centre d’examen pour le DELF et DALF. Ainsi, 100 à 120 personnes y obtiennent leur diplôme chaque année.

Communauté française

Rencontre communauté / associations

Lors de ma rencontre avec les Français de Francfort, deux compatriotes ont particulièrement retenu mon attention par leur implication en faveur de notre communauté.

Christophe Braouet est un banquier installé en Allemagne et membre du conseil universitaire de l’Université franco-allemande (UFA). Unique en son genre, cette institution binationale promeut la coopération en matière d’enseignement et de recherche. L’UFA n’a pas de murs, mais représente un réseau 180 établissements supérieurs répartis entre la France et l’Allemagne, et accueille aux alentours de 5000 étudiants, toutes filières confondues.

Cette université est financée à parts égales par les États allemands et français. Christophe Braouet est très inquiet de la réduction des fonds amorcée par le MAEDI et notre ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

Marc Tempez a fondé Perspektiv, un cabinet de conseil en recrutement dédié aux entreprises françaises installées dans les pays germanophones. Il met aujourd’hui son expérience au service d’une association de droit allemand reconnue d’utilité publique, Athena e.V. Celle-ci gère le site www.emploi-allemagne.de qui favorise l’insertion professionnelle des Français résidant en Allemagne et de ceux désirant s’y installer.

Athena assure une véritable mission de service public depuis la fermeture, entre 2005 et 2009, des Comités consulaires pour l’emploi et la formation professionnelle (CCPEFP). Au fil des ans, l’association a vu sa subvention de fonctionnement versée par l’Etat français diminuer, au point d’être en péril. Nos conseillers consulaires réfléchissent à de nouvelles sources de revenus.

En circo : le point sur la légalisation du cannabis en Uruguay

A l’heure où l’ONU acte l’échec général de la guerre contre la drogue, la position de l’Uruguay prend un relief particulier. En décembre  2013, l’Uruguay a été le premier état au monde à légaliser la production, la distribution et la consommation du cannabis dans le but d’en contrôler le marché et de le soustraire au crime organisé.

Afin de faire le point sur les effets de cette législation, j’ai rencontré le 19 avril à Montevideo Mme Andrea Rizzo, agent de liaison entre le ministère des Relations extérieures et la Commission nationale des drogues et Dra Esc. Stella Maris Justo, secrétaire technique de l’équipe de direction de l’IRCCA, Institut de régulation et de contrôle du cannabis.

Ircca

(g. à d.) : Andrea Rizzo, agent de liaison entre le ministère des Relations extérieures et la Commission nationale des drogues ; Olivier Cadic ; Dra Esc. Stella Maris Justo, secrétaire technique de l’équipe de direction de l’IRCCA ; Martin Biurrun, conseiller consulaire – Montevideo, avril 2016

La loi qui autorise la consommation de cannabis répond à deux objectifs. Le premier se fonde sur la liberté individuelle : chacun doit pouvoir consommer du cannabis, au même titre que de l’alcool ou du tabac. Le second objectif vise à renforcer la politique de santé publique et les actions de prévention en alertant sur les conséquences néfastes du cannabis.

Le consommateur uruguayen dispose de trois possibilités pour se procurer du cannabis.

1- Cultiver ses propres plans de cannabis dans la limite de 6 pour une consommation personnelle. Il suffit de se déclarer auprès de l’IRCCA. A ce jour, 4000 personnes l’ont fait. 320 déclarants ont été contrôlés et chacun respectait la limite autorisée. Le fichier des consommateurs est conservé à l’IRCCA de manière confidentielle.

2- Adhérer à un club de consommateurs. Ces associations ne peuvent dépasser 45 membres. Elles ne peuvent cultiver plus de 99 plans de cannabis. La limite de consommation est de 40 grammes par mois par personne, soit 480 grammes par an. A ce jour, 17 clubs ont été enregistrés et 15 autres clubs ont posé une demande d’enregistrement.

3- Obtenir le produit en pharmacie. La mise en place du réseau de distribution n’a pas encore démarré. Tout repose sur le volontariat des officines.

Mes deux interlocutrices m’ont expliqué que cette loi avait plusieurs effets positifs.

Tout d’abord, la fin de la répression permet de tarir le marché noir et de porter atteinte à l’économie parallèle. Ensuite, la qualité des produits est tracée et garantie : les trafiquants vendent souvent des substances dégradées amplifiant leur nocivité. Enfin, les autorités peuvent s’adresser directement aux consommateurs pour leur délivrer un message de prévention sanitaire et combattre plus efficacement l’idée que le cannabis serait une drogue sans risque.

A ma question sur la provenance des semences, il m’a été répondu qu’elles étaient achetées via internet en provenance… d’Europe !

Le 2 avril 2015, au Sénat, dans le cadre d’une proposition de loi, je me suis prononcé en faveur de l’usage contrôlé du cannabis. S’il faut ne pas relâcher nos efforts en matière de prévention et d’information sur la toxicomanie, il est temps de faire un constat lucide en matière de répression.
Lire mon discours : http://bit.ly/1SuPtuL
Lire la news : “Sortir de l’hypocrisie en matière de lutte contre le cannabis” du 03 avril, 2015

La France à l’avant-garde de la lutte contre la pédophilie en Asie du Sud

Lors de mon déplacement en Inde, puis au Népal début janvier, François Richier, ambassadeur de France à New Dehli, m’a présenté une des priorités de son action diplomatique, à savoir l’aide aux Français victimes d’agression. Il m’a également alerté à propos la recrudescence des affaires de pédophilie dans cette région.

Aux côtés de François Richier, ambassadeur de France en Inde : "Les pédophiles français ne peuvent espérer aucune impunité du fait d'une solide coopération entre les polices françaises et les polices locales"

Aux côtés de François Richier, ambassadeur de France en Inde : “Les pédophiles français ne peuvent espérer aucune impunité du fait d’une solide coopération entre les polices françaises et les polices locales”

Le développement du tourisme a amplifié ce phénomène qui implique certains de nos compatriotes, m’a expliqué Fabrice Grossir, l’attaché de Sécurité intérieure de l’ambassade. En 2012, il a traité deux cas conjointement avec la Police judiciaire française. En 2015, ce sont une douzaine de situations qui ont été suivies !

Au terme d’enquêtes sensibles souvent longues, complexes et menées en toute discrétion, m’a expliqué Anne-Laure Desjonqueres, première conseillère de l’ambassade, certains de ces suspects ont été arrêtés en France, dont deux en 2015 (en avril et novembre).

La lutte contre la pédophilie est notre priorité, a souligné François Richier lors d’une déclaration commune avec les ambassadeurs de France au Sri Lanka et au Népal, fin d’année dernière. L’ambassadeur s’est employé à faire passer le message dans la presse française que les pédophiles ne pouvaient espérer aucune impunité, nos lois permettant de les poursuivre en France pour des actes commis à l’étranger.

François Richier explique le phénomène actuel par un changement de stratégie des pédophiles qui délaissent l’Asie du Sud-Est au profit de l’Asie du Sud (Inde, Népal et Sri Lanka), où ils espèrent être moins détectables. Ils profitent aussi des calamités naturelles au Népal pour approcher les enfants particulièrement vulnérables et démunis…

Je salue la démarche de sensibilisation de notre ambassadeur en Inde et le travail ardu de nos services, en coopération avec les pays concernés.

Elle met en lumière un autre aspect de notre action diplomatique qui fait honneur à notre pays.

En circonscription au Guatemala (Guatemala City – 25 au 27 février 2016)

Communaute_31defis(g. à d.) Olivier Cadic ; Jean-Hugues Simon-Michel, ambassadeur de France au Guatemala ; Alain Kahn, conseiller consulaire Guatemala et Salvador

Dernier pays sur ma feuille de route, le Guatemala. Alain Kahn m’a accompagné pour parachever mon passionnant déplacement en Amérique centrale (Mexique, Costa Rica, Honduras, Salvador).

Son Excellence Jean-Hugues Simon-Michel m’a remarquablement accueilli. Je lui suis extrêmement reconnaissant car il s’est également révélé être un guide précieux auprès des autorités politiques locales et de notre communauté établie dans ce pays jeune (70% des 16 millions d’habitants ont moins de 30 ans) et émergent : les transferts d’argent des émigrés guatémaltèques représentent 10% du PIB !

Mes diverses rencontres avec les autorités guatémaltèques m’ont offert l’opportunité de les sensibiliser à l’intérêt d’agir pour sortir le Guatemala de la courte liste des ETNC (Etats et territoires non coopératifs) en matière fiscale.

Politique

C_MartinezCarlos Ramiro Martinez, vice-ministre des Relations extérieures

(g. à d.) Alain Kahn, conseiller consulaire Guatemala et Salvador ; Olivier Cadic ; Carlos Ramiro Martinez, vice-ministre des Relations extérieures ; Jean-Hugues Simon-Michel, ambassadeur de France au Guatemala

Représentant permanent du Guatemala devant les Nations-Unies pendant 6 ans, puis ambassadeur au Paraguay et en Argentine, Carlos Ramiro Martinez est le ministre en charge des Relations extérieures de son pays. J’ai pris avantage de cette rencontre pour le remercier de l’implication du Guatemala pour contribuer au succès de la COP21 et le féliciter pour l’action exemplaire de son pays en matière de lutte contre la corruption.

Pour appuyer l’action de notre ambassadeur dans le domaine économique, nous avons mis en valeur des entreprises françaises susceptibles de contribuer à des projets d’infrastructure localement.

En matière fiscale, nous avons évoqué l’absence d’accord permettant la levée du secret bancaire à des fins d’échanges internationaux. J’ai déploré la lenteur des enquêtes concernant deux dossiers d’homicides qui ont frappé des compatriotes en lui demandant d’insister auprès des autorités judiciaires afin que tout soit entrepris pour retrouver les coupables.

Diplomate chevronné qui ne pratique pas la langue de bois, le ministre m’a répondu avec franchise sur les sujets les plus sensibles.

Congres3Au Congrès / Felipe Alejos Lorenzana, vice-président du Congrès

Le 14 janvier 2016, Jimmy Morales, ancien acteur de télévision, a été investi en tant que 50ème président de la République du Guatemala. Le nouveau président doit composer avec un congrès où il ne compte que très peu d’appuis : son parti n’a obtenu que 11 députés sur 158 sièges…

Le vice-président du Congrès, Felipe Alejos Lorenzana, qui m’a accueilli est un jeune député brillant promis à un bel avenir. Le parti Todos dont il est membre propose une synthèse entre la social-démocratie et le libéralisme.

Felipe Alejos Lorenzana s’est montré curieux de découvrir notre système de représentation parlementaire des Français à l’étranger. 2 des 16 millions de ses compatriotes vivent en dehors du Guatemala. Nous avons également évoqué les relations France-Guatemala et le travail législatif en cours au congrès.

presseL’attente du peuple est grande vis-à-vis de sa classe politique, car le pays demeure pauvre et inégalitaire. Même avec un taux de croissance de 4% (2015), plus de la moitié de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté.

Les débats en cours portent sur la réforme de la loi électorale qui prévoit l’interdiction de changer de parti en cours de mandat ou encore sur quelques dispositifs de la loi sur la jeunesse, comme le droit à l’éducation sexuelle et l’accès à la contraception.

Sensible à l’intérêt des médias guatémaltèques désireux de recueillir mes impressions dès la sortie du Congrès, j’ai mis en avant l’action exemplaire de notre ambassadeur.

Alvarado2Au Parlacen / José Antonio Alvarado Correa, pdt du Parlacen

Né en 1991, le Parlement centroaméricain (Parlacen) est constitué de députés élus des états suivants : Guatemala, Salvador, Honduras, Nicaragua, Panama et République Dominicaine (20 députés par état). Son objectif est de réaliser l’intégration centraméricaine, afin qu’elle devienne une région de paix, de démocratie et de développement. Le Parlacen propose en ce sens des législations et des projets de traités.

J’ai rencontré son président, José Antonio Alvarado Correa, puisque le siège principal de ce regroupement régional parlementaire se trouve à Guatemala City. Avant de devenir député au Parlacen, soulignons qu’il a été successivement ministre de l’Intérieur, de l’Education, de la Défense et de la Santé de son pays, le Nicaragua.

Lors de ma visite, j’ai aussi eu le plaisir de rencontrer Julio César Grijalva, vice-président du Bureau et Mauricio Diaz, secrétaire du Bureau.

Relations commerciales

OrozcoRencontre avec Ezrra Israel Orozco, vice-ministre de l’Economie, chargé des PME

En charge des PME, le vice-ministre de l’Economie, Ezrra Israel Orozco, m’a présenté sa politique en faveur de l’entrepreneuriat qui doit notamment s’incarner dans la relance des échanges entre le Guatemala et l’Union européenne. En effet, en vertu d’un accord d’association entré en vigueur le 1er décembre 2013, les droits de douane ont été, selon les produits, supprimés ou en voie de diminution progressive.

Dans le cadre juridique stable de cet accord d’association, le ministre espère que les grandes marques françaises se projetteront en nombre sur le marché guatémaltèque (comme l’ont déjà fait Lactalis ou Vins & Spiritueux) ou viendront s’installer sur place, notamment à travers des franchises, suivant ainsi l’exemple de Célio, Naf-Naf, Habitat, Roche-Bobois… sur les deux dernières années.

La France est déjà le 5ème partenaire européen du Guatemala avec des échanges de 138M€ en 2015, année où les exportations françaises ont augmenté de 11%, tandis que les exportations guatémaltèques progressaient de 41%. Espérons que ce mouvement s’amplifie encore.

Lors de mon déplacement, j’ai eu une conversation plus axée sur les entrepreneurs français locaux avec Emmanuel Seidner, directeur général de la “Camara de Francia”.

Une trentaine d’entreprises françaises sont implantées sous forme de filiales commerciales dans les biens de consommation, les télécommunications, la pharmacie ou les services.

Par ailleurs, quelques chefs d’entreprises moyennes ou petites sont impliqués dans les secteurs du commerce, de l’hôtellerie-restauration et la confection.

Communauté française

ChaduteauServices consulaires

(g. à d.) Jean-Hugues Simon-Michel, ambassadeur de France ; Marie-José Chaduteau-Haro, consule-adjoint et Olivier Cadic

J’en avais parlé dans mes précédents billets, l’évolution de la carte consulaire décidée par le MAEDI impacte l’Amérique centrale : en juillet 2014, les 299 Français inscrits au Honduras ont été rattachés au Guatemala, précédant les 712 Français inscrits de Salvador et Belize qui y seront rattachés à l’été 2017.

L’ambassade du Guatemala dispose de locaux très spacieux qui accueillent la section consulaire. Un renfort d’effectifs est anticipé. L’avenir dira si cette rationalisation de l’organisation consulaire s’avère être une formule qui n’handicape pas nos compatriotes établis au Salvador et au Honduras.

CommunauteRéception à la Résidence

Afin de favoriser les échanges avec Alain Kahn et moi, notre ambassadeur nous a organisé une rencontre auprès de membres de notre communauté, dont 860 membres sont inscrits au Registre (60% sont double-nationaux). Les trois-quarts d’entre-eux résident dans la capitale. On évalue à 200 environ les Français non-inscrits (essentiellement les très anciens expatriés et les jeunes).

En nombre, la communauté française arrive loin derrière la communauté espagnole (10.300), allemande (près de 9000) et italienne (plus de 7000). Cependant, 30.000 touristes français visitent chaque année le Guatemala.

UFESoirée UFE Guatemala

Chaleureuse soirée qui s’est tenue chez Didier Castagné (à ma droite au premier plan), un brillant entrepreneur installé de longue date dans le pays.

L’UFE Guatemala, présidée par Jacques Rambert (tout à droite sur la photo), se démène dans tous les sens contre le fait que nos compatriotes fiscalement domiciliées dans ce pays se voient appliquer en France un taux d’imposition de 75% sur toutes les plus-values mobilières et immobilières réalisées en France.

Les Français sont victimes des “dommages collatéraux” de l’inscription du Guatemala sur la liste française des ETNC (Etats et territoires non coopératifs). Ainsi, lorsque des retraités s’y installent et demandent le versement de leur assurance-vie, ils apprennent que l’Etat leur retient 75% des intérêts accumulés sur toute une vie de travail en France…

Enseignement

LyceeJVVisite du lycée français Jules Verne

Le lycée français Jules Verne du Guatemala fête ses 50 ans !

Deux chiffres caractérisent l’établissement d’excellence du proviseur Richard Bringuier : 100% de réussite au bac et 90% de mentions !

L’établissement accueille presque un millier d’élèves, dont 10% de Français. J’ai demandé à Marie-José Chaduteau-Haro, consule-adjoint, des données sur les jeunes Français inscrits non-scolarisés à Jules Verne.

Le total des enfants encore scolarisables sur l’ensemble du pays est de 104. Le nombre d’enfants scolarisables vivant dans la capitale et ses alentours est de 52. Ils sont encore 21 dans ce cas à vivre à La Antigua.

“Cela montre qu’il y a presqu’autant d’enfants français non scolarisés à Jules Verne que d’enfants qui le sont. C’est un problème”, a commenté notre ambassadeur, Jean-Hugues Simon-Michel. “En ce qui concerne Antigua, le chiffre est significatif aussi et il faut rapidement mettre en place un programme Flam”, a-t-il suggéré.

LyceeJV2J’ai proposé d’impliquer l’Alliance française qui pourrait créer un partenariat avec une association Flam locale ou bien ouvrir elle-même ce programme dédié aux enfants, le samedi.

A titre d’exemple, au Royaume-Uni, nous avons désormais plus de 40 écoles flam qui reçoivent plus de 3000 enfants chaque week-end, soit autant que le lycée Charles de Gaulle de Londres.

(à l’image) J’ai eu l’honneur de signer le livre d’or du lycée

Culture française

AFGuatVisite de l’Alliance française

Fondée en 1920, l’Alliance Française de Guatemala est presque centenaire ! Depuis 2011, cet organisme est la tête de pont du réseau AF en Amérique centrale, lequel compte dix sièges dans six pays. En 2005, l’Alliance Française a été décorée par le gouvernement guatémaltèque de l’Ordre du Quetzal, au rang de Grand-croix.

En tant que centre d’enseignement de la langue française, l’Alliance reçoit chaque année près de 1500 étudiants dans ses murs et dans différents établissements extérieurs.

Sur un plan pédagogique, Marc Sagaert (tout à gauche de l’image), directeur général de l’AF, m’a parlé de son projet d’informatisation, puisque seulement 8 salles de cours sur 24 sont équipées de matériel permanent.

Cemca2Visite du Cemca

Hébergé par l’AF, le Centre d’études mexicaines et centraméricaines (Cemca) fait partie du réseau des Instituts français à l’étranger (IFRE). Il dépend du MAEDI et du CNRS.

Le CEMCA est une plate-forme scientifique de référence au Mexique et dans la zone centraméricaine, bien connue des universités, centres de recherche et chercheurs locaux, qui facilite le travail des chercheurs français et de leurs institutions. C’est aussi un bel outil et un espace de médiation pour établir et renforcer des liens entre chercheurs et institutions de recherche locales et françaises, que ce soit pour monter des projets, les pérenniser ou pour publier des résultats de recherche.

Sébastien Hardy, responsable de l’antenne Amérique centrale, coordonne depuis le Guatemala ses activités avec celles des services culturels et de coopération scientifique et universitaire de nos ambassades.

En circonscription au Salvador (San Salvador – 23 au 25 février 2016)

Alain Kahn, conseiller consulaire pour le Salvador et le Guatemala, était venu m’exprimer au Sénat l’an dernier sa préoccupation face à la perspective de fermeture prochaine du consulat de San Salvador.

AccueilAlain avait souligné la dangerosité de la route que devraient emprunter les Français du Salvador pour se rendre au Guatemala, afin d’y accomplir prochainement leurs formalités. J’ai décidé de me rendre au Salvador, après avoir observé la situation au Honduras, pays dont l’antenne consulaire a déjà été transférée au Guatemala.

David Izzo, ambassadeur de France au Salvador, et son équipe ont partagé avec moi leur plan d’action destiné à ce que l’évolution de la carte consulaire affecte le moins possible nos compatriotes établis dans ce pays. Je leur exprime toute ma gratitude pour la qualité de leur accueil.

(g à d) : David Izzo, Olivier Cadic et Alain Kahn

Communauté française

Réunion : restructuration du poste consulaire de San Salvador

En 2014, le MAEDI a engagé un plan d’adaptation de ses réseaux diplomatiques et consulaires, faisant basculer 13 premiers pays sous format “PPD-FTA” (Postes de présence diplomatique à format très allégé), dont le Honduras.

L’extension de ce dispositif a été annoncée pour le Salvador en le rattachant au Guatemala, à l’horizon du printemps 2017. Notre ambassadeur David Izzo a pour mission de préparer cette transition. A partir de septembre 2017, il restera à ses côtés un agent expatrié, capable d’assurer l’urgence consulaire et de répondre aux questions de nos compatriotes.. Pour sa part, Alain Kahn fait un excellent travail de lanceur d’alerte afin de prévenir tout drame humain, tout en admettant les impératifs de rationalisation qui pèsent sur notre ministère (et sur tous les autres, d’ailleurs).

S’il est peu probable que l’Administration revienne sur sa décision, peut-elle ignorer “le principe de précaution”, défendu par Alain Kahn?

Notre ambassadeur est à l’écoute. Pour rassurer chacun, il envisage des réunions d’information et une plaquette explicative sur ce changement. Afin de limiter les déplacements de nos compatriotes, notre consule basée au Guatemala fera le déplacement de Salvador plusieurs fois par an.

SanSalvadorRéunion : services consulaires

Lors d’un petit déjeuner de travail avec l’ambassadeur David Izzo et Alain Kahn, élu consulaire, nous avons fait un tour d’horizon de la situation de notre communauté qui compte 712 personnes enregistrées au Salvador.

La sécurité est le problème numéro 1. Au Salvador, le taux d’homicide est le plus élevé au monde après la Syrie (23 homicides/jour depuis le début de l’année).

ResidenceRéception à la Résidence de France

Notre ambassadeur m’a permis d’échanger avec la communauté française lors d’une réception vivante et enrichissante. Nos compatriotes ont mis en avant le décor naturel, la qualité de vie et le fait que le Salvador était le pays le plus industrialisé d’Amérique centrale.

Une vingtaine de retraités français sont astreints à remplir régulièrement un certificat de vie, tout en déplorant le manque de rigueur de certaines caisses qui ne tiennent pas compte des changements d’adresse ou qui expédient le formulaire après la date limite…

Tous se félicitent de la qualité de l’enseignement français, même si les droits de scolarité ne sont pas négligeables, puisqu’ils s’échelonnent entre 2880 et 3470 dollars au lycée français. A noter qu’en 2001, le Salvador a abandonné sa monnaie nationale pour adopter le dollar américain.

Développement touristique

TourismeRencontre avec le ministre du tourisme

(g à d) : David Izzo, ambassadeur de France ;   Lic. José Napoleón Duarte Durán, ministre du Tourisme et Olivier Cadic.

La Salvador a des atouts certains pour attirer les amoureux de la nature, les surfeurs ou les amateurs de vieilles pierres grâce aux ruines Mayas.

Nous avons eu une discussion passionnante sur les moyens de développer le flux touristique. Notre conversation a naturellement évoqué le thème de la sécurité des voyageurs et de la police touristique.

Commerce extérieur

CCEF_SalChambre de commerce franco-salvadorienne

(g à d) : Alain Kahn, élu consulaire ; Salvador Arce, directeur de la Chambre de commerce franco-salvadorienne ; Olivier Cadic ; Roland Despinoy, conseiller du commerce extérieur ; Emmanuel Pujol, représentant de Neoen au Salvador ; David Izzo, ambassadeur de France. J’ai également rencontré Réginald Baussan, CCEF.

Le pays possède de nombreuses perspectives, par exemple dans le textile, la pharmacie ou l’assemblage pour ne citer que ces trois secteurs. Nos entrepreneurs apprécient de travailler avec des hommes d’affaires salvadoriens généralement compétents et dynamiques.

Le Salvador souffre de la volatilité des prix des matières premières et des hydrocarbures, car ses ressources naturelles sont très limitées. La grande problématique du pays est de devenir moins dépendant de la conjoncture nord-américaine (45 % de ses exportations).

Cette volonté de diversification doit profiter à l’Union européenne, aujourd’hui troisième partenaire commercial du Salvador. Précisons qu’en 2014, les importations françaises depuis le Salvador ont pesé 11,5M€, contre 25,7M€ pour les exportations de la France vers le Salvador.

Enseignement

Lycee_Salvador 1Lycée français St-Exupéry

Accompagné de Pascale Baraghini, Première conseillère, nous nous sommes rendus au lycée français Antoine et Consuelo de Saint-Exupéry. Sur place, Régine Desroches, proviseure (au centre de l’image), nous a présenté son équipe et ses installations.

Créé en 1971, cet établissement d’excellence compte 1279 élèves, dont 113 Français (8.5%) et 226 non-salvadoriens.

En raison de la forte proportion d’élèves salvadoriens, tous les élèves de l’établissement passent à la fois le bac français et salvadorien. Pour ce denier, l’examen en espagnol consiste en une journée d’épreuves (25% de la note) et un contrôle continu (75%). Les résultats au bac français sont excellents : 100% de reçus à la session 2015, 88% de mentions, 22% de mentions très bien. L’an dernier, 68% des élèves ont poursuivi leurs études dans le supérieur français, dont trois reçus à Science-Po.

Lycee_Salvador 3L’AEFE prend à sa charge la rémunération de 10 expatriés. Elle assure en outre 50% du salaire de 23 résidents depuis janvier 2016. 62 enseignants de droit local (2/3 des personnels enseignants) complètent l’équipe.

Après avoir construit une nouvelle maternelle, ainsi qu’un bâtiment de trois étages pour le collège et le lycée, un autre projet est déjà à l’étude. Il s’agit cette fois de bâtir un vaste bâtiment à destination des élèves du primaire qui intégrera aussi deux nouveaux laboratoires.

Coût estimé des travaux : 3.300.000$. Régine Desroches poursuit une démarche innovante puisque l’établissement envisage de lever de l’argent via des obligations pour financer les 10% d’apport.

Culture française

AFSalvadorAlliance française

Nous avons été reçus par Max Vasseur, directeur (à gauche de l’image), qui a nous a donné des chiffres éloquents sur l’activité de l’Alianza Francesa de San Salvador.

1230 élèves ont fréquenté l’établissement en 2015, ce qui représente un volume de 16.625 heures de cours dispensées par 25 professeurs. Cours de langues en interne, mais aussi bon nombre de cours en externe (Union européenne, forces armées, Ecole d’enseignement supérieur…).

Sur un plan culturel, 125 événements ont été organisés en 2015 avec un budget de 22.000$. Ceux-ci ont permis d’accueillir plus de 12.000 personnes ! Enfin, il faut noter que 15 personnels administratifs font tourner cette belle maison au service de notre rayonnement culturel.

Agriculture Bio

Coope2La coopérative Canasta Campesina

Visite de la coopérative “Canasta Campesina”, située dans les environs de San Salvador. Un projet cofinancé par l’Union européenne (480k€) et le Secours Populaire (200k€), dont j’ai rencontré les représentants Rémy Llinarès (en charge du suivi opérationnel pour la Commission européenne) et Jean-Michel Fouillade (permanent du S.P.F).

Les familles du village ont pu s’organiser pour développer une agriculture biologique variée et créer un circuit de distribution direct producteur-consommateur.

Afin de pallier l’absence de financement bancaire, les clients paient à l’avance 50% de leurs paniers de fruits, légumes et herbes aromatiques qui sont livrés 2 fois par semaine, afin de financer les semences.

CoopeRésultat : Les revenus des paysans sont passés, en l’espace de deux ans, de 70$/mois à 300$/mois (soit 3 fois le salaire minimum).

Au total 244 personnes participent au projet et 55 personnes (43 femmes et 12 jeunes) vivent exclusivement de la coopérative !

Le Salvador est le plus petit et le plus densément peuplé (6,3 millions) des états d’Amérique centrale. Les familles d’ouvriers agricoles ou de petits propriétaires pratiquent une agriculture de subsistance, tandis que les grands propriétaires terriens travaillent pour l’exportation (le café, notamment).

Canasta Campesina est une belle réussite à promouvoir et à reproduire.

En circonscription au Honduras (Tegucigalpa – 22 au 23 février 2016)

Resi0Après le Mexique et le Costa Rica, mon déplacement s’est poursuivi au Honduras. Pierre-Christian Soccoja, notre ambassadeur de France (à l’image), m’a accompagné dans mes visites, avec beaucoup de points marquants, dont notre réception au congrès.

C’est Christophe Bouchard, alors directeur des Français de l’étranger, qui m’a inspiré ce déplacement avant de me rendre au Salvador. En effet, le consulat du Honduras a été déplacé au Guatemala. Il était opportun de faire le point sur une mesure qui sera appliquée prochainement au Salvador qui, lui aussi, dépendra alors du Guatemala.

Communauté française

AmbassadeRéunion consulaire

Les 300 Français inscrits au Honduras doivent donc désormais soit se déplacer au Guatemala pour leurs formalités consulaires, soit attendre le passage trois fois par an, de la consule qui les recevra au lycée franco-hondurien.

Les dossiers de bourse de ce lycée dépendent également du consulat au Guatemala. Mais du fait d’un découpage inconséquent lors de la réforme de la représentation des Français de l’étranger, le Honduras n’a pas été rattaché à la circonscription consulaire “Guatemala-Salvador” mais à la circonscription “Costa Rica-Nicaragua”. Ce sont donc les conseillers consulaires : Malika Rabia (Nicaragua), Maurice Manaut et Denis Glock (Costa Rica) qui sont appelés à siéger au Guatemala pour les bourses du lycée du Honduras. Un bel imbroglio à démêler lors de l’élection consulaire 2020 en rétablissant une cohérence de la carte électorale !
Resi2Soirée à la Résidence

Je remercie notre ambassadeur Pierre-Christian Soccoja de m’avoir permis de rencontrer notre communauté passionnante et chaleureuse lors d’une réception donnée à la Résidence.

Ma crainte se confirme sur le recul de la pratique de notre langue par nos enfants nés à l’étranger. J’ai appris qu’ils ne parlent plus le français dans 2/3 des familles binationales du Honduras. Au quotidien, nos compatriotes déplorent aussi une médecine qui coûte relativement cher et l’effort financier qu’impose l’enseignement français (+ de 3000 US dollars par an).

Derrière le décor de carte postale et la douceur de vivre que tous les Français soulignent, le risque criminel jette une ombre. Le taux d’homicide reste à un niveau préoccupant dans certaines zones même s’il a récemment diminué, suite à d’incontestables efforts du gouvernement.

Développement touristique

RV ministreAu ministère du tourisme hondurien

(g à d) Epaminondas Marinakis, président de la chambre nationale du tourisme ; Michelle Paredes, directrice adjointe au ministère du Tourisme ; Olivier Cadic ; Emilio Silvestre, ministre du tourisme et Pierre-Christian Soccoja, ambassadeur de France

20.000 touristes français viennent chaque année découvrir le patrimoine précolombien de Copan dans le prolongement d’un circuit au Guatemala, ou bien font une halte dans les iles à la faveur d’une croisière au départ de Miami. La volonté du Honduras est de faire de ce pays une terre de prédilection pour le tourisme.

congres1Au Congrès

(à l’image) Dans le prolongement de ma rencontre de la veille avec Emilio Silvestri, ministre du Tourisme, j’ai été reçu par Antonio Rivera Callejas, vice-président du Congrès et Óscar Álvarez, président du groupe du Parti National.

Au congrès, nos discussions ont porté principalement sur le développement touristique et la représentation des Français de l’étranger.

Comme 18% du PIB du Honduras vient des parents expatriés aux USA qui financent la famille restée au pays, l’idée d’une représentation de leurs expatriés au Parlement leur a paru une idée dont ils pourraient s’inspirer.

Congres2(à l’image) Ces visites furent pour moi l’opportunité de saluer dans les médias locaux l’action de Pierre-Christian Soccoja, notre ambassadeur au Honduras. Compte tenu des progrès enregistrés face à la criminalité, notre ambassadeur a plaidé pour que le Quai d’Orsay révise sa page Conseils aux voyageurs : les zones touristiques y sont désormais référencées en couleur jaune et non plus en orange.

Nos interlocuteurs ont été sensibles à cette décision qui encourage leurs efforts en matière de sécurité et de tourisme. D’autres améliorations sont envisagées de nature à consolider nos excellentes relations avec le Honduras.

TribunaPresse locale

Le quotidien national La Tribuna s’est fait l’écho de ma visite au Congrès et de mes discussions avec les députés Antonio Rivera Callejas (vice-président du Congrès) et Óscar Álvarez (président du groupe du Parti National), plus particulièrement sur le thème de la promotion du tourisme.

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Commerce extérieur

CCEFRencontre avec les CCE

(A l’image) avec Patrice Blois, président de la section Amérique centrale des conseillers du commerce extérieur (CCE) et Marianne Cadario (CCE). Patrice et Marianne sont également très engagés en faveur de l’UFE. Leur expérience bénéficie aux 500 Français résidant au Honduras.

Leur remarquable connaissance du Honduras m’a permis de découvrir les opportunités de ce marché encore méconnu. Effectivement, il n’y a aucune présence française visible. Aucune société implantée, sauf quelques représentations commerciales, même si Renault, Peugeot, Citroën ont fini par renoncer. Dans les supermarchés, ne cherchez pas davantage nos produits alimentaires. Ce désintérêt est lié à une plus grande attractivité d’affaires du Guatemala voisin.

Sur place, j’ai eu le plaisir de rencontrer notre compatriote Guy de Pierrefeu, président de la Chambre hondurienne. Son groupe MSP détient 75% du marché des parfums et des montres et il représente Air France, GGM-CGA. Il caresse l’idée de créer une antenne France au sein de la Chambre de commerce.

Enseignement

Lycee_HLycée franco-hondurien

J’ai visité le lycée franco-hondurien de Tegucigalpa en compagnie du proviseur Philippe Poggi qui m’a mis en face d’une surprenante réalité : 97% de ses élèves sont honduriens. Ainsi sur un total 600 élèves, 27 sont non honduriens, dont une dizaine de petits Français, enfants d’enseignants.

On compte 18 élèves en terminale, ils seront 30 en 2017. L’an dernier, le lycée a justifié d’un taux de réussite de 100% (15 mentions, dont 4TB). Sur les 17 bacheliers, 14 sont partis en France (dont 3 en prépa et 2 à Sciences Po). Le proviseur se félicite du fait que presque tous ses élèves optent pour l’enseignement supérieur français. Il contribue ainsi à former une génération d’où émergeront les futurs cadres du Honduras.

Alors que le lycée fête ses 50 ans cette année, un projet de nouvel établissement est très avancé pour répondre à une demande croissante. Il devrait se concrétiser d’ici trois ans.

Culture française

AFAlliance française

Accompagné de notre ambassadeur et de l’attaché de coopération, Jonathan Dupain, j’ai découvert l’Alliance française de Tegucigalpa, dirigée par le hondurien Ernesto Paz Aguilar, président du comité directeur.

Fondée en 1964, l’Alliance propose des cours de français de tous niveaux et adaptés à des publics variés. Ils sont assurés par une équipe pédagogique dévouée à sa mission et soutenue par les nouvelles technologies.

Notre AF du Honduras est également un centre culturel dont la vocation est de faire connaître la création française, tout comme les artistes honduriens, à travers de nombreux événements (spectacles, expositions ou conférences). Cet espace d’expression est ouvert à tous, par exemple aux lycéens d’une classe de seconde que l’on avaient programmés en mars pour y présenter deux exposés, l’un sur le Réalisme et l’autre sur le Naturalisme.

ONG

TeguVisite de Paris-Tegu

(à l’image) Mathilde Thiebault, présidente de l’association Paris-Tegu, m’a fait découvrir le centre culturel Art & Amitié (CCAA) géré par cette ONG franco-hondurienne dans le but d’aider la jeunesse du Honduras. Elle offre un espace de vie commune qui constitue un refuge où il fait bon vivre pour des jeunes qui vivent dans des quartiers où règnent l’insécurité.

Mathilde est arrivée dans le pays en 2005 “seulement avec son sac à dos”. Elle a reçu une distinction du Sénat en 2011 pour son action.

Le travail de terrain de cette fondation passe par un programme de bourse, des campagnes de prévention et divers projets, dont le CAP cuisine-restauration qui est une fierté. Des stages dans les hôtels de la ville mettent le pied à l’étrier de ces jeunes qui se découvrent un avenir dans une profession qui leur offre de nombreuses perspectives.

J’ai rencontré une équipe particulièrement dynamique et motivée. Un très beau souvenir.

En circonscription au Costa Rica (San José – 19 au 22 février 2016)

AMBDeuxième étape de mon déplacement en Amérique du sud : le Costa Rica (lire aussi : En circonscription au Mexique (Mexico, Valle de Bravo, Guadalajara – 12 au 18 février 2016). Ce petit pays de 4,8 millions d’habitants fait souvent figure de paradis tropical à la végétation luxuriante. Il se place aussi dans le peloton de tête des pays les “plus heureux” dans les classements internationaux. Sans armée depuis 1948 (ils en sont très fiers), le Costa Rica est la plus ancienne démocratie d’Amérique latine.

Notre ambassadeur, Jean-Baptiste Chauvin (à l’image), m’a brossé un portrait plus nuancé à l’occasion de nos réunions et visites effectuées en commun. Je le remercie de sa disponibilité et de la qualité de son programme.

Relations commerciales

CCICCI France Costa Rica

La Chambre de commerce, dirigée par Nathalie Beaume (à l’image), est localisée au sein de l’ambassade. Créé en 1997, cette association anime la communauté d’affaires française et favorise nos échanges commerciaux.

Cet organisme reçoit souvent des demandes de Français qui rêvent de marier affaires et exotisme. Ils devront composer avec un marché étroit et qui demande beaucoup de patience. Ceux qui font le pas repartent souvent au bout d’un an ou deux, après avoir brûlé leur cash.

Le secteur touristique fait exception, nous a dit Alexandre Barbellion, vice-président de la CCI. Le tourisme européen croît en effet de 20% par an. Sur place les Français sont très actifs avec une cinquantaine d’hôtels ou restaurants et une vingtaine d’agences de tourisme. Déjà les guides francophones sont débordés…

Le secteur médical n’est pas à plaindre non plus : il est notre premier débouché commercial (prothèses…). L’arrivée d’Essilor venu acheter le plus grand lunetier costaricien a marqué les esprits. A relever également des perspectives en matière d’infrastructures (eau, tramway…).

L’ensemble des filiales française au Costa Rica représente un CA de 800M€ pour des effectifs dépassant 3000 employés.

FrenchParadoxVisite de French Paradox

Avec Philippe d’Eaubonne, président de l’UFE Costa Rica, nous avons visité la Boutique French Paradox, crée par Nicolas Dreyfus (en médaillon ci-dessous), pour marquer notre soutien à la diffusion des produits agro-alimentaires français, en particulier nos meilleures bouteilles.

Jeune entrepreneur, Nicolas montre qu’une approche du marché par la voie de l’excellence et du community management, associée à l’image de marque de la France est un cocktail gagnant.

NicolasPour accompagner nos entrepreneurs, je salue l’implication des membres du conseil d’administration de la Chambre, d’autant que le pays est réputé difficile pour réussir en affaires et son administration peu réactive.

Ils mettent en avant que le pays dispose d’un bon capital humain, un tempérament optimiste et justifie d’une stabilité politique. La sécurité juridique du Costa Rica a également été mise en avant et le fait que le Nicaragua lui sert de “tampon” face au trafic de drogue.

Enseignement français

LycéeFC2Lycée Franco-Costaricien

A peine arrivé à San José, j’ai visité du lycée franco-costaricien, établissement conventionné AEFE de 920 élèves, dont 110 Français. 78% des élèves sont costariciens.

La maitrise des langues est ici une priorité. Adhérant à l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie), le Costa Rica est le seul pays d’Amérique latine qui impose l’apprentissage du Français jusqu’en 5ème. Le français et l’anglais sont mis sur le même niveau.

LycéeFC3Initiative originale, le proviseur Jérôme Péméja m’a organisé un échange direct avec des élèves d’une classe de 6ème. Le dialogue s’est déroulé sur un ton spontané et s’est révélé enrichissant pour moi. J’espère avoir réussi cet examen de passage.

L’établissement réalise de gros efforts pour améliorer chaque année ses installations. Éric Ponçon, vice-président du comité de gestion, m’a exposé le projet immobilier destiné à rénover le lycée. Ce projet est porté par l’association des parents d’élèves et requiert encore des solutions juridiques et politiques pour sa réalisation.

Culture française

AFsiteAlliance française de San José

Depuis 1965, l’Alliance française occupe une charmante bâtisse construite en 1895 et située dans le quartier historique de Barrio Amon de San José. Propriétaire des lieux depuis 1989, l’AF a réalisé une importante rénovation en 1994 pour permettre à cette maison de recevoir annuellement 1200 étudiants en cours de français, 7000 visiteurs dans sa médiathèque et 10.000 spectateurs pour ses activités culturelles. Mais le combat contre les termites, l’humidité et l’usure du temps est permanent.

Une superbe exposition photographique est installée sur les grilles qui entoure l’Alliance. Ces images en lien avec la COP 21 donnent un petit air de jardin du Luxembourg, dont les grilles servent aussi à l’accrochage d’expos photos. Une très belle initiative du directeur de l’AF, Pierre Mateo.

AF CostaLe comité de direction de l’Alliance est présidé depuis cinq ans par Désirée Segovia que j’ai rencontrée en présence de notre ambassadeur Jean-Baptiste Chauvin.

La plupart des élèves sont jeunes, il faut donc une activité culturelle attractive. C’est pourquoi “il se passe toujours quelque chose à l’Alliance française” sur deux sites, bientôt trois. Par exemple, j’ai aimé l’idée de Meet up, où des entrepreneurs viennent raconter leur expérience. Récemment, un fromager a expliqué comment il avait acquis son savoir-faire en France.

A San José, la concurrence est vive en termes d’affluence et de revenus liés, mais l’AF dispose d’un atout : l’organisation des examens pour les professeurs de français costariciens. Le ministère exige en effet que les profs justifient du DELF niveau B2 (Diplôme d’études en langue française).

Communauté française

Réunion de travail avec l’ambassadeur

Mes échanges avec Jean-Baptiste Chauvin, ambassadeur de France au Costa Rica, furent très instructifs. Sans négliger les attraits certains du pays, à commencer par une croissance correcte, le diplomate s’est gardé de toute idéalisation. Les défis sont nombreux et variés : la hausse du coût de la vie, les risques naturels, un parc automobile démesuré ou une délinquance structurelle.

Nous avons développé ce dernier point. Depuis 2013, on note une progression de 73% des vols de passeport sous la menace conduisant à l’établissement d’un passeport d’urgence. La procédure pénale est plutôt permissive, ce qui n’est pas de nature à rassurer les 50.000 touristes français (données 2015).

Nous avons aussi évoqué quatre dossiers impliquant nos compatriotes. Le dernier en date concerne quatre Françaises victimes de vol de véhicule, séquestration et viol de l’une d’entre elles.

Réunion avec les conseillers consulaires

Nous avons fait un point sur la situation de notre communauté avec les élus locaux : Maurice Manaut, Denis Glock et Malika Rabia.

Je remercie Gonzague Caudard, vice-consul, du temps qu’il m’a accordé pour discuter notamment des conséquences pratiques pour nos compatriotes de la fermeture prévisible de certains consulats de France en Amérique Latine. On risque d’arriver à des situations ubuesques, se sont inquiétés les conseillers consulaires, en cas de perte de passeport ou de demande de visa.

Ils ont souligné l’incohérence de la réforme de la représentation des Français de l’étranger : le Honduras dépend des conseillers consulaires du Costa Rica, alors que le consulat du Honduras a été transféré au Guatemala, pays qui ne dépend pas d’eux.

Au 18 février 2016, 2576 Français étaient inscrits au registre de l’ambassade. Ce chiffre progresse de 5% par an en moyenne. A noter que 25% des inscrits ont plus de 18 ans et 17% plus de 60 ans. La hausse du coût de la vie gâche aujourd’hui la vie de nos retraités.

CommunauteSoirée à la Résidence

Notre ambassadeur m’a permis d’échanger avec la communauté française qui se regroupe à plus de 60% dans la capitale San José et ses alentours. Elle apprécie beaucoup un pays pionnier du développement durable, démocratiquement stable et attaché aux droits de l’homme.

Notre communauté se compose principalement de couples avec enfants ayant des revenus intermédiaires. C’est pourquoi nos échanges ont souvent porté sur coût de la scolarité, relativement élevé (4000€ annuels).

Resi2On ne s’étonne donc pas que le pourcentage des élèves boursiers soit élevé au Costa Rica. En 2015, 74 élèves ont obtenu les bourses AEFE, dont 18 à 100%, pour un montant total de 240k€ (rappelons que le lycée compte 110 élèves français).

J’ai eu le plaisir de rencontrer avec Adelino Braz, directeur de l’IFAC, Institut français Amérique Centrale, qui a une compétence élargie aux sept pays d’Amérique centrale. Il travaille toujours en essayant de cofinancer et mutualiser les actions initiées sur toute cette zone.

UFE Costa 1Réunion UFE

(g à d) : Jean-Claude Goron, Olivier Cadic, Philippe d’Eaubonne et Maurice Manaut.

Philippe d’Eaubonne, président de l’UFE Costa Rica, a réuni les adhérents à son domicile. La soirée s’est déroulée en présence de Jean-Baptiste Chauvin, ambassadeur de France, accompagné de son épouse, et de Maurice Manaut, conseiller consulaire.

J’ai eu l’opportunité de saluer l’action de Philippe durant ses douze années de présidence, avec le soutien actif de Nicole, son épouse. Philippe a passé le témoin, ce soir là, à Jean-Claude Goron, entrepreneur à l’origine de la success-story Class-croute.

Merci à tous pour leur chaleureux accueil.

En circonscription au Mexique (Mexico, Valle de Bravo, Guadalajara – 12 au 18 février 2016)

Second déplacement en Amérique latine en qualité de sénateur pour aller à la rencontre de notre communauté installée dans ces cinq pays : Mexique, Costa-Rica, Honduras, Salvador et Guatemala.

1 AmbassadeurCette tournée s’est inscrite dans un contexte économique et diplomatique favorable au développement des échanges avec la France qui bénéficie toujours d’une belle image de marque.

(A l’image) J’aurai passé six jours au Mexique où j’ai reçu un accueil remarquable de la part de Maryse Bossière, ambassadrice de France au Mexique, de Gérard Maréchal, consul général de France et des élus consulaires Geneviève Suberville, Mylène Audirac et Gérard Signoret. Ils m’ont parfaitement guidé et offert des conditions de travail remarquables. Je souhaite un prompt rétablissement à Patrick Javelly, élu consulaire établi à Guadalajara. Victime d’un accident qui l’immobilise pour de longues semaines, nous n’avons pu le rencontrer lors du déplacement à Guadalajara.

Politique

MEXICO

2 Gabriela_CuevasAu Sénat

Rencontre avec la sénatrice Gabriela Cuevas Barron, présidente de la commission des Affaires étrangères du Sénat mexicain.

Gabriela a d’abord exprimé la solidarité du Sénat mexicain envers la France, suite aux attaques du 13 novembre dernier.

Cette jeune femme a développé une brillante analyse des enjeux géopolitiques auxquels nos deux pays sont confrontés. Un entretien très enrichissant.

3 Marco1Au siège du PAN

Entretien avec Marco Adame, coordinateur des Affaires internationales du PAN (Parti action nationale), principal parti d’opposition au Mexique.

Après avoir été élu sénateur en 2000, Marco Adame a été gouverneur de Morelos de 2006 à 2012. La réélection n’est pas autorisée pour les gouverneurs par la Constitution mexicaine.

Nous avons échangé sur le commerce mondial et la politique intérieure au Mexique.

Relations commerciales

MEXICO

4 Club France 1Club France

Le Club France est un haut lieu de la communauté française de Mexico. J’ai déjeuné en compagnie de directeurs de PME et d’élus consulaires.

Le droit du travail mexicain est aux antipodes de celui que nous connaissons. A titre d’exemple, les salariés bénéficient de 6 jours de congé par an et d’un jour supplémentaire par année de présence dans l’entreprise…

5 CCI1CCI franco-mexicaine

Rencontre avec Alfred Rodriguez, président de la Chambre de commerce franco-mexicaine et Hajer Najjar, directrice.

Alfred se réjouit du fait que les relations diplomatiques soient revenues au beau fixe entre nos deux pays. C’est donc sous de bons auspices que la Chambre prépare un forum économique franco-mexicain, en novembre prochain.

Si le commerce franco-mexicain reste relativement modeste, il ne cesse de s’accroître.

Le Mexique est devenu notre 2ème client en Amérique latine, derrière le Brésil. En 2015, les exportations françaises au Mexique devraient passer la barre des 3 Mds€.

Au Mexique, la France est le 1er exportateur européen de produits aéronautiques (devant le Royaume-Uni et l’Espagne) et le 2ème exportateur européen de produits pharmaceutiques, derrière l’Allemagne. Plus globalement, nous sommes hélas seulement le 5ème partenaire européen du Mexique.

A noter encore que les importations françaises en provenance du Mexique ont connu une progression à deux chiffres ces dernières années et devraient dépasser 2 Md€. Ces importations sont constituées à 90% de produits industriels et d’un peu de pétrole (30M€ env).

GUADALAJARA

6 PMEGuadRencontre avec nos entrepreneurs

Maria Salud Fernandez, consule honoraire de Guadalajara, a organisé un dîner en compagnie d’entrepreneurs français établis dans cette ville.

J’ai ainsi eu le plaisir de découvrir 123 Flores, la start-up de Jérémy Leys, qui livre des fleurs à domicile en 4 heures dans tout le Mexique !

7 Virbac1Visite de Virbac

Fondé en 1968 par un vétérinaire français, Virbac est le premier groupe indépendant dédié à la santé animale. Ce laboratoire pharmaceutique, dont le siège est à Carros, a décidé d’ouvrir une filiale à Guadalajara en 1989. Celle-ci emploie aujourd’hui 250 salariés pour un chiffre d’affaires de 30 millions d’euros.

A l’occasion de son 25e anniversaire en 2014, Virbac Mexique a emménagé dans un nouveau site que nous a fait visiter Pierre Catignol, directeur de production. L’usine flambante neuve exporte plus de la moitié de sa production, notamment à travers l’Amérique latine.

Dans plus d’une centaine de pays, le groupe a développé une relation personnalisée avec les vétérinaires et les éleveurs locaux. Rien ne semble entraver la croissance de Virbac qui s’est déjà hissé à la 7ème place mondiale de son secteur.

Communauté française

VALLE DE BRAVO

8 Valle1Inauguration

A l’invitation de Geneviève Suberville, conseillère consulaire au Mexique, je me suis rendu dans la ville de Valle de Bravo, située à 150 kilomètres au sud-ouest de Mexico.

(photo) J’ai eu l’honneur d’inaugurer la “place Barcelonnette” aux côtés du maire de la ville, Lic. Mauricio Osorio Dominguez, en présence de Maryse Bossières, ambassadrice de France au Mexique et Gérard Maréchal, consul général de France au Mexique.

En effet, Valle de Bravo est jumelée avec la ville de Barcelonnette dans les Alpes de Haute Provence, où de nombreux français ont décidé de s’expatrier au Mexique.

Marc Suberville, le mari de Geneviève, est l’architecte génial qui a réalisé une superbe villa de 850m² sur les hauteurs de Valle de Bravo, avec une vue panoramique sur le lac. Ils y ont invité les Français de la ville à fêter ce jour mémorable.

9 Valle4(photo) Avec les élues consulaires Mylène Audirac et Geneviève Suberville.

Dans mon message, j’ai salué la mémoire de Gilbert Béraud, aux côtés duquel j’ai siégé par le passé à l’AFE, Assemblée des Français de l’étranger. Père de Geneviève Suberville, il a été l’artisan du jumelage entre Barcelonnette et Valle de Bravo.

La place de la mairie de Barcelonnette avait été rebaptisée Valle de Bravo.

MEXICO

10 ResiMex2Résidence de France

Déjeuner à la Résidence de France au Mexique autour de Maryse Bossière, ambassadrice, qui avait réuni Gérard Maréchal, consul général ; les élus consulaires du Mexique Geneviève Suberville, Mylène Audirac et Gérard Signoret ; Arnaud Lavasier, président de l’UFE Mexique ; Michel Michot, président de l’ADFE Mexique, ainsi que des chefs de poste de l’ambassade de France.

Cette rencontre a permis de faire un tour d’horizon sur les relations bilatérales franco-mexicaines dans les domaines diplomatique, économique et culturel, laissant entrevoir de nombreuses opportunités.

11 ConsulatConsulat de France

En marge de ma visite au consulat, Gérard Maréchal, consul général de France au Mexique, avait organisé une réunion consulaire avec un ordre du jour en deux temps : affaires consulaires et sécurité.

Lors de la réunion Sécurité, nous avons fait le point avec les élus sur la page “conseils aux voyageurs” du MAEDI pour le Mexique. Chacun a pu juger de la pertinence des indications publiées et valider les zones à éviter.

12 UFEMex2UFE Mexique

Présidée par Arnaud Lavasier (au centre de l’image), l’UFE Mexique a organisé une réunion pour me permettre de débattre de sujets concernant les Français du Mexique. Les questions ont principalement porté sur l’enseignement, la fiscalité et les aides sociales.

En présence des élus consulaires Geneviève Suberville, Mylène Audirac et Gérard Signoret, nous avons prolongé les échanges avec les participants autour d’un verre de l’amitié.

Mes remerciements au bureau de l’UFE Mexique pour l’organisation cette événement convivial.

Enseignement français

MEXICO

13 LyceeMex2Lycée franco-mexicain

Le président du conseil de direction, Claude Le Brun, m’a fait visiter le lycée franco-mexicain de Mexico (LFM), fleuron local de l’enseignement français avec plus de 3000 élèves.

Fondé en 1937, celui-ci jouit d’une solide réputation auprès du public local et des autorités mexicaines. Il est l’un des plus importants établissements du réseau scolaire français dans le monde.

Cet ensemble scolaire comprend deux sites (dans les quartiers de Polanco et de Coyoacán) qui accueillent 3121 élèves (dont 1405 Français), de la maternelle au baccalauréat (plus une section BTS technologique).

14 LyceeMex1Le conseil d’administration du lycée a dénoncé sa convention-type avec l’AEFE. Une décision actée en novembre 2014 pour être en conformité avec les lois du Mexique et mettre un terme à un conflit avec des syndicats de l´Education nationale. Les représentants du syndicat des recrutés locaux ont été solidaires avec la décision du conseil.

Une nouvelle convention est entrée en vigueur le 1er septembre 2014 : les 86 enseignants résidents français ont été remplacés par 86 enseignants français recrutés locaux (TNR), dont 25 anciens résidents.

J’ai salué le travail de Claude Le Brun qui se distingue par son engagement et ses actions réussies au service de l’enseignement français à l’étranger.

15 EFAD1EFAD

L’EFAD, Ecole française Alexandre Dumas, est une école bilingue maternelle et primaire qui accueille aujourd’hui 98 élèves (dont 63 Français), de la maternelle au CM1.

L’établissement est situé dans le quartier résidentiel de Lomas de Chapultepec, à proximité de l’ambassade de France.

16 EFAD4Créée en 2014 par des enseignants français et des familles principalement françaises, l’école a signé un partenariat avec l’AEFE et elle est dirigée par María Fernanda Ortega (à l’image).

L’EFAD prévoit de s’agrandir à la rentrée prochaine pour faire face à une demande croissante.

Plus qu’une école bilingue, l’EFAD se veut une véritable école biculturelle franco-mexicaine.

GUADALAJARA

17 LyceeGuad1Lycée français de Guadalajara

Sous la houlette du proviseur Marc Salvetat, le lycée français de Guadalajara accueille 1030 élèves, de la maternelle à la terminale.

L’installation en 2006 dans un bâtiment moderne a contribué à augmenter les effectifs.

Fondé en 1948, l’établissement scolarise les enfants des familles françaises établies dans cette ville depuis plusieurs générations et ceux des élites mexicaines locales.

18 LyceeGuad3Par ailleurs, le lycée a toujours joué un rôle prépondérant dans l’implantation d’entreprises françaises dans la deuxième ville du pays, grand centre industriel.

(à l’image) Le proviseur a organisé une réunion qui m’a permis de débattre avec les représentants des parents d’élèves et des professeurs. Divers thèmes été abordés : réduction du budget de l’AEFE, situation des bourses, développement du réseau, statut des enseignants… les sujets de discussion n’ont pas manqué.

Culture française

MEXICO

19 Casa1Casa de Francia

J’ai eu le plaisir de retrouver Jean-Paul Rebaud, conseiller culturel au Mexique, avec lequel j’avais collaboré lorsque j’étais administrateur de l’AEFE, notamment sur un projet de “label France” pour valoriser les établissements scolaires étrangers qui proposent un enseignement bilingue.

Casa2En compagnie de Carine Delplanque, directrice adjointe de l’Institut français d’Amérique latine (IFAL), Jean-Paul m’a fait découvrir la “Casa de Francia”, appartenant à l’Institut français.

Installé dans l’ancien et imposant bâtiment de l’ambassade de France, la Casa multiplie les événements culturels et porte bien haut notre créativité et notre culture au sein de Mexico.

 

20 AFMex1Alliance française de Mexico

Acteur incontournable de la vie culturelle à Mexico, l’Alliance française de Mexico, dirigée par Marc Cerdan, compte 110 employés qui diffusent notre culture tambour battant.

L’offre est riche et éclectique : musique, cinéma, danse, littérature, expositions, conférences, théâtre, gastronomie…. et même un camp d’été pour les enfants avec sensibilisation à la langue française.

21 AFMex3Pour les Mexicains, parler français est une marque d’ouverture sur le monde et de différenciation.

Et pour cause, le Mexique est le premier pays d’influence, hors Union Européenne, pour l’AF : il compte 17.000 candidats au DELF chaque année, dont 10.000 viennent du réseau des Alliances !

Le réseau des Alliances a décidé de se professionnaliser en créant un poste “démarche qualité” et il se retrouve deux fois par an pour consolider ses liens.

22 VeraCruzConsule française de Vera Cruz

(g. à d.) : Olivier Cadic, Lygie de Schuyter et Gérard Signoret, conseiller consulaire pour la circonscription de Mexico.

Lygie est consule honoraire de Vera Cruz, directrice de l’Alliance française de Vera Cruz, représentante de TV5 Monde au Mexique et de la Chambre franco-mexicaine à Vera Cruz!

Et, cela va sans dire, elle est une fervente promotrice de la francophonie.

Venue à Mexico pour me rencontrer, nous avons avons fait le point sur les projets de développement de son Alliance qui est un vecteur culturel important à Vera Cruz.

GUADALAJARA

23 AFGuad1Alliance française de Guadalajara

A 500 km de Mexico, visite de l’alliance française de Guadalajara, dirigée par Jacques Pétriment.

1200 élèves fréquentent les 3 sites administrés par l’Alliance de Guadalajara, trois points de référence pour la diffusion de notre langue au cœur d’une ville de 1,6 millions d’habitants.

24 AFGuad2Créée en 1948, l’AF de Guadalajara a su tisser un solide réseau de relations auprès des entreprises françaises, ainsi qu’avec le gouvernement de l’État de Jalisco, la mairie, les universités et les collèges de la région.

Jacques organise des manifestations où l’on vient spécialement déguster les produits de nos terroirs. Les Mexicains sont fous de gastronomie. Une recette qui leur donne envie de visiter notre pays !

Souvenir

25 MexicoMon arrivée à Mexico

Cela ne s’oublie pas : j’ai atterri à l’aéroport de Mexico, une heure seulement après le pape François.

Lorsque j’ai découvert de la capitale mexicaine en compagnie de Gérard Maréchal et de son épouse Anne-Marie, j’ai pris la mesure de l’événement que représentait la venue du pape, dans le cœur et dans l’esprit des Mexicains qui sont à plus de 80% catholiques.

Déplacements au Royaume-Uni (Audit plan Ecole – 22, 29 janvier & 4 février 2016)

Au Royaume-Uni, le plan Ecole fut la réponse de la communauté française à la carence de places dans l’enseignement français. Au début des années 2000, les quelque 4000 places du lycée Charles de Gaulle ne suffisaient plus face à l’afflux des Français sur Londres. D’autant qu’aucune école secondaire française n’avait été construite depuis 1917…

Churchill_Lycee2Huit ans après son lancement, le plan Ecole a produit ses effets : le Collège Français Bilingue de Londres (CFBL) a ouvert ses portes en 2011, suivi en 2015 par le lycée international Winston Churchill (à l’image). Ce sont deux puissants symboles du renouveau scolaire à Londres. De plus, le plan a généré une dynamique expliquant la création récente de divers établissements privés (lire : “Sept ans après sa création, le plan Ecole est en pleine expansion” du 22 décembre 2014)

Comme je l’avais déclaré devant les parents de l’école des Petites Etoiles, dès ma prise de mandat de sénateur, mon travail s’articule autour de trois enjeux inspirés de mon expérience au Royaume-Uni : 1 – créer un nouvel élan pour l’enseignement français à l’étranger ; 2 – offrir une solution d’enseignement en français pour tous les enfants ; 3 – développer un projet qui vise à la totale transformation de l’aide à la scolarité (lire le détail de chaque point : “discours aux Petites Etoiles” du 04 octobre 2014).

En ce début d’année, j’ai souhaité conduire un audit du plan Ecole du Royaume-Uni, en visitant plusieurs établissements en présence de tous les acteurs de l’enseignement français. Je remercie particulièrement Lorène Lemor, conseillère culturelle adjointe de l’ambassade, de m’avoir accompagné dans cette démarche. Ce travail de fond conduit en compagnie de Sophie Routier, conseillère consulaire, est destiné à préparer l’assemblée générale du plan Ecole et le comité de pilotage prévu en avril prochain.

Les Petites Etoiles

OC_Petites_Etoiles_videoDevant les caméras de Public Sénat et de London French TV, nous avons fêté le 5ème anniversaire de l’école Les Petites Etoiles, une maternelle bilingue du nord de Londres accueillant une cinquantaine d’enfants.
– Voir la vidéo de Public Sénat (émission Sénat 360)
– Voir la vidéo de London French TV

Ce fut l’occasion de rendre hommage à ses directeurs Amandine Alys, Philippe Fraser, et Olivier Bertin pour ce bénéfice inestimable qu’ils apportent aux jeunes enfants en les éveillant à une double culture. J’ai exprimé le souhait que cette petite école puisse être désormais homologuée, car elle répond à tous les critères requis.

Olivier Bertin est un élu de l’Assemblée des français de l’étranger (AFE) qui a participé au plan Ecole depuis son lancement en juin 2008.

Etoiles1J’aime rappeler que Les Petites Etoiles sont nées d’un véritable “big bang” engendré par le plan Ecole. En effet, c’est la création du CFBL (Collège franco-bilingue de Londres) qui a justifié le lancement de cette école.

J’étais précédemment venu le 4 octobre 2014, lors d’une journée portes ouvertes, où j’avais eu le plaisir de prononcer mon premier discours en qualité de sénateur représentant les Français établis hors de France… (lire: “Message depuis les Petites Etoiles, une école née du big-bang du plan Ecole” du 05 octobre 2014)

http://lespetitesetoiles.co.uk

NewVlc College

NewVlc1(g à d) : Lorène Lemor, conseillère culturelle adjointe de l’ambassade ; Olivier Cadic ; Eddie Playfair, proviseur

En présence de Lorène Lemor, conseillère culturelle, l’échange a été des plus intéressants avec Eddie Playfair, proviseur de NewVlc College, qui souhaite développer l’enseignement bilingue anglais-français.

Ancien élève du lycée Charles de Gaulle à Londres et binational, Eddie Playfair est naturellement enclin à développer une filière bilingue dans son établissement.

Le développement de l’enseignement bilingue est l’un des objectifs fondamentaux du plan Ecole, puisque l’on ne pourra pas multiplier à l’infini les établissements français au Royaume-Uni. L’objectif 2 du plan Ecole est de soutenir les écoles britanniques qui sont à priori disposées à ouvrir des filières bilingues. Face au manque de places et à la dispersion géographique des Français sur le sol britannique, je pense qu’il s’agit, à la fois, d’une solution pratique et d’une opportunité pour les élèves.

NewVlc2Au sixth form college (équivalent classes 1ère et terminale), 20% des élèves sont francophones. Du reste, le lycée accueille des élèves de tous les horizons, puisque 80 langues y sont parlées !

NewVlc College est situé dans la banlieue sud-est de Londres et il a fêté son 20ème anniversaire, l’an dernier.

Le staff du collège comprend plus de 300 personnes dévouées à la progression et à l’épanouissement des élèves pour les conduire avec succès vers l’enseignement supérieur.

http://newvic.ac.uk

Collège français bilingue de Londres (CFBL)

CFBL 1(à l’image) François-Xavier Gabet, proviseur du CFBL, a organisé notre rencontre en présence des élus consulaires Sophie Routier, Olivier Bertin, Roch Miambanzila et de Carole Chuquet, présidente de CFBL Parents..

Nous avons ainsi eu l’opportunité de faire collectivement un point sur le développement de l’établissement (de la maternelle à la 3ème), créé en 2011 à Kentish Town.

L’établissement a atteint sa pleine capacité avec plus de 700 élèves en primaire et en secondaire. Il fait partie des trois établissements scolaires francophones de Londres, avec le Lycée Charles de Gaulle et le lycée international Winston Churchill.

François-Xavier Gabet, les membres du Board et de l’équipe pédagogique font un travail remarquable qui se traduit par une moisson de mentions au brevet des collèges (lire : “Rentrée des classes historique à Londres” du 22 septembre 2011).

CFBL 2A remarquer que l’établissement peut s’appuyer sur des parents d’élèves particulièrement mobilisés et entreprenants. Leur gala de bienfaisance annuel contribue au financement des projets d’amélioration de l’école pour le bien-être des élèves et des initiatives culturelles du CFBL.

La 4ème édition du CFBL Gala, aura lieu le samedi 23 avril 2016 à partir de 18h30 au 5-star luxury St Pancras Renaissance Hotel. Cette année, la campagne de levée de fonds du Gala servira trois objectifs : contribuer au financement des différents projets pédagogiques de l’établissement (dont le projet Radio Récré), abonder le fonds de bienfaisance French Scholarship Foundation et financer l’acquisition de nouveau matériel informatique.

http://www.cfbl.org.uk

L’Ecole internationale franco-anglaise (EIFA) – Primaire

EIFA 1Située à deux pas d’Oxford Circus, L’Ecole internationale Franco-Anglaise (EIFA) est une école indépendante, privée, internationale, laïque et bilingue (français-anglais), dernier point qui ravit les parents binationaux.

Elle a été ouverte il y a tout juste trois ans par Sabine Dehon, directrice, et Isabelle Faulkner, en charge de la partie administrative, financière et du lien avec les parents (lire : “L’EIFA, une nouvelle école maternelle et primaire bilingue à Londres” du 26 janvier 2013).

Nouveauté annoncée de la prochaine rentrée : une crèche ! Celle-ci accueillera les enfants de 18 mois à 3 ans, dès septembre.

L’établissement compte déjà 167 élèves en primaire. L’ouverture du secondaire (6ème à 3ème) a eu lieu en septembre dernier. Les cours sont dispensés en deux langues pour faire bénéficier les élèves d’une double culture, en respectant le programme pédagogique de l’Education nationale et celui du ministère anglais de l’Education. Une bonne façon d’offrir «le meilleur des deux cultures», dit Sabine.

En 2013, l’ouverture de L’EIFA marquait l’arrivée à Londres de la Mission laïque française (MLF), deuxième opérateur français éducatif dans le monde. Cette association dont le slogan est “deux cultures, trois langues”, gère un réseau de 110 établissements dans 41 pays (voir www.mlfmonde.org).

L’Ecole internationale franco-anglaise (EIFA) – Secondaire

EIFASec2L’enseignement secondaire (collège, lycée) de L’EIFA est sur le point de déménager dans un bâtiment à proximité, toujours à Marylebone. Nous avons visité les locaux encore en chantier.

L’école va considérablement gagner en superficie, mais demeura à “taille humaine” et ses classes comprendront toujours une vingtaine d’élèves. On découvrira bientôt un laboratoire de sciences à la pointe de la technologie, une salle d’art et une salle de musique.

Sabine Dehon et Isabelle Faulkner ont ouvert un collège bilingue à la rentrée 2015. Afin de compléter de l’offre existante qui prépare au baccalauréat français sur Londres, l’EIFA prépare les élèves à l’IB bilingue (International Baccalauréat (lire : Londres : L’EIFA se lance dans l’enseignement secondaire bilingue du 17 février 2015).

http://www.ecole-ifa.com

Ecole Jacques Prévert

Prevert1L’école primaire Jacques Prévert est née il y a 40 ans, c’est déjà beaucoup dire. Elle bénéficie d’une solide identité et d’une grande renommée auprès des parents, dont certains sont des anciens élèves… (lire : “40ème anniversaire de l’école française de Londres, Jacques Prévert” du 10 octobre 2014).

Située dans le quartier de Brook Green à l’ouest de Londres, l’école avait proposé en 2011 un plan d’agrandissement de son superbe bâtiment victorien qui a été rejeté par la municipalité. Elle s’est donc engagée vers de nouvelles perspectives à l’horizon 2017. L’objectif n’est pas d’être plus nombreux, mais d’être encore mieux, résume son directeur, Patrice Possenti.

Prévert accueille 260 élèves de 4 ans à 11 ans (de la moyenne section au CM2) et comprend beaucoup d’enfants binationaux (près de 40%), ce qui explique que l’on parle principalement en anglais dans la cour de récréation, m’avait-on fait remarquer lors de ma dernière visite.

L’école se distingue par une forte cohésion entre l’équipe pédagogique, les parents et les élèves, qui se traduit par une mobilisation éclatante et un enthousiasme débordant lors de chaque événement scolaire.

Autre caractéristique louable, la direction s’évertue à maintenir des frais de scolarité de cet établissement conventionné à un niveau le plus faible possible.

http://www.ecoleprevert.org.uk

L’Ecole de Battersea

Battersea(g. à d) Frédérique Brisset, chef d’établissement ; Mirella Otten, principale ; Olivier Cadic ; Lorène Lemor, conseillère culturelle adjointe de l’ambassade

En septembre 2005, L’Ecole des Petits (Fulham) a ouvert une annexe à Battersea, quartier du sud-ouest de Londres. Cette école fut créée pour offrir, dans le prolongement de la maternelle, une scolarité élémentaire complète (de 6 à 11 ans).

Dix ans déjà que Battersea poursuit sa vocation bilingue, afin que les enfants soient aussi à l’aise en français qu’en anglais (à l’oral comme à l’écrit) lorsqu’ils quittent l’école. “C’est un cadeau qu’on leur fait pour la vie d’être bilingue”, avait déclaré Frédérique Brisset au journal de 13 heures de Claire Chazal (Lire : “L’enseignement bilingue au Royaume-Uni à l’honneur au journal de TF1” du 26 septembre 2012).

Aujourd’hui, les deux établissements scolarisent 255 élèves de la Petite section au CM2 (de 3 à 11 ans), dans des classes de petits effectifs. Précisons que Battersea est un établissement homologué qui suit les programmes de l’Education nationale, tout en intégrant une partie du curriculum anglais.

Mirella Otten a accompagné l’essor de l’enseignement français à Londres lorsqu’il est apparu nécessaire d’essaimer de nouvelles écoles et a participé à la création de la charte qui favorisait la continuité entre les écoles primaires et le secondaire à Charles-de-Gaulle. A l’heure où le plan Ecole devra faire le choix entre la poursuite du développement du réseau français ou sa consolidation, il était opportun d’écouter son analyse qui vise à garantir un développement harmonieux et concerté de chacun des établissements.

http://fr.lecoledespetits.co.uk/lecole–battersea

Soirée des Auvergnats de Grande-Bretagne

Auvergnats(debout) Sylvaine Carta-Le Vert, consule générale à Londres ; Olivier Cadic et Francoise Schembri, présidente de l’association, entourant Antoinette Chambeyron qui a reçu la médaille d’Officier du Mérite Amicaliste de la Ligue Auvergnate.

Après ma journée dans les établissements scolaires, le 29 au soir, j’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver les Auvergnats de Grande-Bretagne qui avaient décidé une soirée “crêpes et bourrioles”, juste après leur assemblée générale.

Une ambiance idéale pour présenter mes vœux, en présence de Sylvaine Carta-Le Vert, notre consule générale.

Fondée en novembre 1974, l’Association des Auvergnats de Grande-Bretagne fut la première association régionale créée à Londres.

http://www.auvergnats.co.uk

VIDEO – Reportage Public Sénat – “48h avec le sénateur Cadic” (25.01.2016) – Pays-Bas (La Haye, Amsterdam) et Royaume-Uni (Londres)

Le reportage “48h avec le sénateur Olivier Cadic” a été réalisé par Louis Sibille, sur une idée de Perrine Tarneaud. L’équipe de Public Sénat a suivi mes pas lors d’un déplacement aux Pays-Bas, puis à Londres (21 et 22 janvier 2016).

Le reportage a illustré l’émission “Sénat 360” sur Public Sénat, le 25 janvier 2016, où j’étais l’invité de Michaël Szames et Alex Darmon.

A l’initiative de Tanguy Le Breton, conseiller consulaire, je me suis rendu à La Haye pour rencontrer notre communauté, puis à Amsterdam pour échanger avec nos entrepreneurs. J’ai été accueilli par Laurent Pic, ambassadeur de France et Christina Vasak, consule générale. Lire le compte-rendu : Déplacement aux Pays-Bas (La Haye et Amsterdam – 21 et 22 janvier 2016).

Je me suis rendu à Londres pour fêter le 5ème anniversaire de l’école bilingue Les Petites Etoiles, le 22.01.2016, accueilli par Olivier Bertin, directeur de l’école et élu AFE Europe du Nord.

VIDEO : 3m28s

Déplacement aux Pays-Bas (La Haye et Amsterdam – 21 et 22 janvier 2016)

Résidence 3A l’initiative de Tanguy Le Breton, conseiller consulaire, j’ai effectué mon troisième déplacement aux Pays-Bas, en 17 mois de mandat. Je suis très reconnaissant envers Laurent Pic, ambassadeur de France, (à gauche sur l’image) et Christina Vasak, consule générale. Ils m’ont une nouvelle fois organisé un excellent accueil et permis de faire les rencontres nécessaires à l’exercice de mon mandat.

Je remercie les élus consulaires Tanguy Le Breton (PB), à l’initiative de cette visite à laquelle se sont joints Maryse Imbault (PB) et Caroline Laporte (Bel.), mais aussi Hélène Degryse (PB) et Catherine Libeaut (PB) pour leur participation aux rencontres officielles. Je souhaite enfin saluer en particulier Georges Goyon , conseiller Politique intérieure et Presse, et Bernard Boidin, chef de la section économique de l’ambassade, pour leur implication et leurs éclaircissements afin de favoriser la réussite de mon déplacement.

Après ma rencontre avec la communauté française à La Haye, mes rendez-vous à Amsterdam avaient tous un objectif économique et entrepreneurial dans un pays qui se positionne comme la “porte de l’Europe”, accueillant en effet 51% des centres de distribution européens.

Les 17 millions de Néerlandais compensent leur géographie étriquée par une mentalité ouverte et pragmatique qui se traduit dans le monde des affaires par une forte culture du commerce, une réglementation légère et un esprit pionnier, pourrait-on résumer de mes échanges à Amsterdam.

Communauté française

Residence 2Soirée citoyenne – La Haye

Photo : Conformément à l’engagement pris de partager le mandat entre colistiers, Maryse Imbault, élue AFE Benelux, a laissé son siège à Tanguy Le Breton, en ces termes : “C’est avec une confiance absolue que je te passe le relais, sachant combien tu as à cœur de défendre la cause de nos compatriotes”.

La soirée “Soirée citoyenne” s’est déroulée à la Résidence de La Haye, capitale administrative, où résident le gouvernement, la famille royale et de nombreuses ambassades.

Cet événement était placé sous le patronage de Laurent PIC, ambassadeur de France aux Pays-Bas en présence de Christina Vasak, consule générale de France et sous le parrainage de l’UFE Pays-Bas, représentée par son président, Henry Her.

residence(g. à d.) Olivier Cadic ; Maryse Imbault, conseillère consulaire Pays-Bas ; Laurent Pic, ambassadeur de France ; Caroline Laporte, conseillère consulaire Belgique (UDI) ; Tanguy Le Breton, conseiller AFE Benelux.

Thème de la soirée: Quels sont les rôles respectifs de nos élus à l’étranger?
Devant une centaine de compatriotes, nous avons pu expliquer la différence entre le rôle d’un ambassadeur, d’un consul général, et celui des élus des Français de l’étranger, sénateur, conseiller à l’AFE, conseiller consulaire ou président d’une association reconnue d’utilité publique comme l’UFE.

Relations commerciales

CCI2Réunion à la CCI France Pays-Bas – Amsterdam

Photo : Sous l’objectif de Public Sénat, (g. à d.) : Bernard Boidin, chef de la section économique de l’ambassade ; Olivier Cadic ; Patricia Schneiders, directeur de la Chambre

Depuis 1979, la CCI France Pays-Bas favorise les échanges commerciaux entre nos deux pays et son catalogue de services est particulièrement fourni à l’attention de nos entreprises, qu’il s’agisse pour elles de s’informer, s’implanter, prospecter ou bien communiquer.

Force de soutien commercial, je souligne que la chambre est une fondation qui s’autofinance grâce aux cotisations de ses 200 membres et la vente de ses services.

Patricia Schneiders, directeur de la CCI, se félicite de la dynamique de coopération entre la France et les Pays-Bas. On récence près de 400 filiales françaises sur place et 650 filiales néerlandaises implantées en France (répertoire www.cfci.nl)

CCI1La France est le 7ème fournisseur (surtout appareils et combustibles) et le 3ème client des Pays-Bas. Inversement, les Pays-Bas sont le 8ème fournisseur et le 7ème client.

Les entreprises françaises apprécient la politique fiscale favorable aux investisseurs, tout autant que l’excellence des firmes néerlandaises qu’elles n’hésitent pas à racheter. Parmi les opérations les plus médiatiques, citons : Air France et KLM, Danone et Domico (produits bébé) ou Pierre & Vacances et Center parcs.

Les Pays-Bas se distinguent dans le secteur Transport et logistique par la combinaison des ports et de l’aéroport de Schiphol (3ème aéroport européen en termes de fret). Les Néerlandais ont aussi une expérience séculaire de la gestion de l’eau et les fleurs (n°1 européen ; 35% du total de leurs exportations)

Les investisseurs et les créateurs français prennent en compte que les Pays-Bas font partie des pays les plus avancés dans la haute technologie (lithographie, appareils médicaux…), la chimie, la santé ou les énergies renouvelables.

Entrepreneuriat

C_VasakRencontre avec nos entrepreneurs – Amsterdam

J’ai beaucoup apprécié que Christina Vasak, consul général (débout à l’image), réunisse des entrepreneurs français au consulat pour partager leur expérience de terrain.

Ils nous ont expliqué que l’environnement fiscal et social était conçu pour être propice à l’éclosion des entreprises. Cela peut sembler des détails, mais mis bout à bout, ceux-ci changent la donne pour un entrepreneur venu de France. Par exemple, les contributions à divers organismes sont centralisées : un seul paiement, une seule échéance.

Dans le même esprit, les statuts d’auto-entrepreneur ou de travailleur à temps partiel (un employé sur deux !) ne sont pas considérés comme des sous-catégories contingentes du salariat, mais valorisés en tant que tels, y compris par l’Administration.

HelenePhoto : Hélène Degryse, conseillère consulaire Pays-Bas, convertie au mode de circulation préféré des Amstellodamois, nous rejoignant au consulat français d’Amsterdam.

Faire des affaires aux Pays-Bas est assez plaisant, m’ont expliqué mes compatriotes. Généralement, les relations avec les clients et fournisseurs hollandais sont sobres et très respectueuses de la parole donnée. C’est l’effet d’une éducation portée sur le sens de la responsabilité individuelle.

Il est relativement aisé de faire connaitre ses produits et services sur un marché donné, puisque les entreprises néerlandaises sont des organisations principalement horizontales, où les relations de travail sont plutôt informelles.

AmsterdaminbusinessVisite de Amsterdam in Business

(g. à d.) Maryse Imbault conseillère consulaire Pays-Bas ; Reiniera van Pallandt, directrice de Amsterdam In Business ; Olivier Cadic et Tanguy Le Breton, conseiller AFE Benelux

Pour faire foisonner les innovations et les investissements, il faut mettre en place tout un écosystème pour attirer les créateurs de start-up, en leur assurant qu’ils seront choyés et stimulés par un climat permissif vers la réalisation leurs rêves. Amsterdam in Business leur délivre ce véritable message d’amour, jusqu’à offrir sur son site une cartographie du millier de jeunes pousses déjà implantés à Amsterdam.

Sa directrice, Reiniera van Pallandt, nous a décrit l’écosystème d’Amsterdam qui reflète l’esprit d’aventure et de résilience de cette ville : incubateurs, accélérateurs, entreprises partenaires, universités, fonds d’investissement… et administration locale qui joue pleinement son rôle dans cette démarche public/privé.

Reiniera n’a aucune crainte dans l’avenir, elle a pour mission de le dessiner.

Déplacement en Bulgarie (Sofia – 17 et 18 janvier 2016)

BenoitMon premier voyage en Bulgarie restera associé au chaleureux lancement d’une représentation UFE à Sofia, à l’initiative de Benoit Mayrand (à l’image), conseiller consulaire UDI (Roumanie-Moldavie) et lui-même fondateur et président de l’UFE Bulgarie. Je le remercie de m’avoir accompagné lors de ce déplacement.

L’absence de l’ambassadeur de France, Xavier Lapeyre de Cabanes, retenu à Skopje fût relative. Mes interlocuteurs bulgares ont unanimement loué son rôle positif sur les relations franco-bulgares. Je remercie Dominique Waag, première conseillère, pour  son accueil et toute l’équipe de l’ambassade qui m’a guidé lors de ce séjour.

A Sofia, notre pays affronte une vive concurrence de la part d’autres pays européens. En effet, même si Victor Hugo fût l’un des premiers intellectuels à souhaiter que la Bulgarie s’émancipe de la domination Ottomane, d’autres pays européens à l’image de l’Allemagne ont développé historiquement des relations plus étroites avec la Bulgarie.

Politique

D_GlavchevRencontre avec le député Dimitar Glavtchev

J’ai visité l’Assemblée nationale bulgare en compagnie de son vice-président, Dimitar Glavtchev, député de Sofia (membre du parti GuERB).

Nous avons évoqué les priorités de leur travail parlementaire : réforme judiciaire, loi anti-corruption et stabilité institutionnelle. Un vaste programme. En effet, les Bulgares veulent “simplement” que leurs dirigeants appliquent enfin les principes adoptés après la chute du communisme et plus encore après l’adhésion à l’UE, à savoir ceux de la démocratie libérale

Dimitar Glavchev exprime sa reconnaissance envers l’Europe et la France pour leur aide et il exhorte nos entrepreneurs à s’intéresser à la Bulgarie pour y investir.

Relations commerciales

Residence_SofiaServices économiques et chambre de commerce

Photo : Préparation de la réunion économique à la Résidence de l’ambassade : (de face) Dominique Grancher, conseiller économique ; Benoit Mayrand, conseiller consulaire UDI ; Dominique Waag, première conseillère ; Isabelle Vernice-Engelke, consule de France ; Claude Girard, premier secrétaire.

J’ai eu l’opportunité de rencontrer le milieu d’affaires français à Sofia, en deux temps. D’abord, un déjeuner à la Résidence avec des personnalités du secteur économique, organisé par Dominique Grancher, conseiller économique de l’ambassade ; ensuite, lors d’une rencontre avec des membres de la CCI France Bulgarie, organisation dirigée par Vessela Todorova-Mosettig et présidée par Stéphane Delaye qui justifie d’une remarquable connaissance du pays liée à ses relations professionnelles développées au sein de l’Agence Havas.

La CCIFB et l’agence Business France de Sofia, dirigée par Igor Chlapak, conjuguent leurs efforts pour promouvoir le savoir-faire français et accompagner nos industriels dans leurs démarches.

Nos solutions rencontrent beaucoup d’intérêt en matière d’environnement sur des sujets aussi variés que l’efficacité énergétique des bâtiments, le traitement de l’eau, la bonne gestion des déchets ou les transports écologiques, dans le sillage de quatre grandes entreprises implantées en Bulgarie : Véolia, Schneider Electric, Saint Gobain et Renault.

Nos entreprises du secteur des TIC, notamment les jeux vidéo et la téléphonie, sont les bienvenues pour accompagner les initiatives bulgares en faveur de l’innovation. A cet effet, on peut utilement entrer en contact avec le nouveau Sofia Tech Park. A noter que deux institutions françaises clés en matière de promotion des sciences et du numérique sont implantées en Bulgarie : la Cité des sciences et de l’industrie et la Gaité lyrique.

VesselaPhoto : Vessela Todorova-Mosettig, directrice et Stéphane Delaye, président, lors de la soirée fêtant le 200ème adhérent de la CCI France Bulgarie.

Nous avons aussi évoqué la coopération dans le domaine de la recherche en agronomie (avec l’INRA) et les opportunités de marché de la filière animale (importation de races d’élevage, par exemple). Le secteur de la construction n’est pas en reste, comme me l’a expliqué Patrick Favre qui a une entreprise de bâtiment depuis 23 ans sur place. Cet entrepreneur à succès est aussi président d’honneur de la CCIFB.

Enfin, comme d’autres pays de l’Est, la Bulgarie offre des solutions de sous-traitance de qualité à bas coûts (électronique, textile, mécanique..) permettant de rivaliser avec les pays émergents. Les entreprises sont soumises à une flat tax de 10%.

Entreprendre en Bulgarie c’est aussi intégrer les particularités de l’économie bulgare. Je remercie les entrepreneurs ou managers, issus de tous secteurs d’activité qui ont partagé leur expérience :
Aurore Breton (imprimerie), Jean-François Cheveux (automobile), Marc Ducos (photographie), Vincent Dujardin (hôtellerie), Benoit Garbolino (imprimerie), Cédric Gaypellier (transport), Arnaud Leclerc (banque), Christophe Lemaire (tourisme), Sophie Pellerin (mode), Veselin Penchev (titres de service).

Communauté française

Consulat_SofiaVisite du consulat

Isabelle Vernice-Engelke, consule de France, m’a présenté ses services qui se déploient au service de 1477 Français officiellement inscrits au Registre des Français établis hors de France. Ce chiffre représente 778 familles et il inclut 509 binationaux. A noter aussi que 74% sont enregistrés à Sofia, la capitale bulgare.

Nous avons balisé les difficultés que peuvent rencontrer nos compatriotes, notamment auprès de l’administration et de la justice locale. Nous avons ensuite librement évoqué l’évolution du réseau consulaire et les solutions alternatives aux pratiques actuelles, en recourant notamment aux nouvelles technologies.

UFE 1Lancement de l’UFE Bulgarie

Photo : Benoit Mayrand, conseiller consulaire Roumanie-Moldavie et président de l’UFE Bulgarie.

Devant une salle pleine à craquer, j’ai eu le plaisir de participer à la soirée de lancement de l’UFE Bulgarie.

L’Union des Français de l’étranger (UFE) a été créée en 1927 ! Cette association, reconnue d’utilité publique en 1936, est active dans une centaine de pays dans le but de maintenir un contact étroit entre les Français de l’étranger et la France, ainsi que de défendre leurs intérêts moraux et matériels.

UFE_Sofia2 A cette occasion, j’ai rencontré de nombreux acteurs de la communauté française qui ont assisté à la conférence, puis à la réception de la CCIFB qui a suivi pour fêter cette nouvelle représentation.

Mes vives félicitations à Benoit, initiateur de cette démarche à Sofia.

Education

Lycée 1Visite du lycée français Victor Hugo

Accueilli par le proviseur Pascal Moureau, j’ai découvert le lycée français de Sofia, conventionnée AEFE, fréquenté par 737 élèves. Particularité : 2/3 des élèves sont bulgares.

Pour répondre à la demande, Victor Hugo ouvrira une 3ème classe de sixième l’an prochain et travaille sur un projet d’extension de 5M€. Les parents d’élèves s’en félicitent, mais ils s’inquiètent tout autant de voir le nombre d’élèves français se diluer un peu plus chaque année.

Selon le président du comité de gestion, Marc Bolard, les expatriés souhaitent des écoles françaises où les enfants français sont majoritaires pour conserver leurs repères en passant d’un pays à l’autre. L’enjeu, comme on le voit à Sofia, est de disposer de suffisamment de professeurs français et de gérer le niveau de qualité les ressources humaines locales. Une préoccupation pleinement partagée par les parents bulgares.

Lycée 2Cette difficulté est exacerbée par le refus de l’AEFE de créer un poste supplémentaire de résident.

Sur un plan pédagogique, l’établissement se distingue par un stage d’observation en milieu professionnel, au cours de la Seconde, suivant les goûts de l’élève qui peut ainsi se retrouver auprès d’un chirurgien, d’un avocat ou un manager.

Pour entrer à l’université bulgare, il faut passer un examen. Obstacle plutôt rédhibitoire, puisque 95% des élèves partent à l’étranger pour faire leurs études supérieures : 2/3 en France et 1/3 au Royaume-Uni, en Suisse ou au Canada.

Culture française

Institut_Sofia1Visite de l’Institut français

Le bâtiment de l’Institut a été rénové entre 2011 et 2013 dans le respect des critères locaux (feuilles d’or dans la salle polyvalente…). Un investissement de 2M€ nécessaire au confort, tout autant qu’à l’image de la France. Ce dernier point préoccupe vivement Guillaume Robert, directeur de l’Institut français, qui lutte contre l’érosion continue de l’apprentissage de notre langue, liée à un déficit d’imaginaire pour la France.

Notre influence dans la mode, le luxe, le vin ou la culture n’est pas contestée, mais elle ne suffit plus aux yeux des Bulgares qui sont avides d’opportunités et se tournent vers des pays qui semblent plus ouverts et entreprenants dans la construction de leur futur.

Institut_Sofia2A tous égards, la France est challengée par les pays anglo-saxons, mais tout autant par la Pologne, la Tchécoslovaquie ou encore le Brésil. Et puis, les Bulgares sentent que les Français ne leur portent pas une affection particulière. Rien d’étonnant qu’ils privilégient l’anglais dans leur choix de langues et qu’ils partent étudier en Allemagne ou en Autriche (8000 étudiants bulgares chacun), plutôt qu’en France (2000 étudiants).

Mais Guillaume Robert se bat d’arrache-pied. Il n’hésite pas à déplacer les personnalités locales à Paris. Il multiplie des initiatives pour promouvoir le français et renforcer notre attractivité auprès des étudiants : arrivée de 10 lecteurs de FLE (Français langue étrangère) pour enseigner dans les sections bilingues de 7 villes et 3 universités (45.000 euros/an coût pour la part française) ; développement des formations en français dans les universités ; réédition du salon Etudes et carrières ; développement du programme “1 école, 1 entreprise”…

Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°34 – Janvier 2016 : Vœux – Attentats du 13 novembre 2015 – CSG-CRDS des non-résidents – Mes déplacements : Brookwood, Bristol, Cardiff, Londres – Santé : ce qu’une Française doit savoir sur l’Irlande – Enseignement français

Lire : l’INFOLETTRE n°34 – Janvier 2016Logo InfoLettre - Rond75

Edito de l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°34

Je souhaite à chacun d’entre vous, ainsi qu’à vos proches, de beaux projets, de belles réussites et une excellente santé.

A l’aube de 2016, je veux que vous, Français du Royaume-Uni, sachiez que mon élection au Sénat pour représenter les 2 millions et demi de nos compatriotes établis hors de nos frontières n’a pas diminué mon engagement à votre endroit.

Ma participation au 5ème anniversaire de l’école “Les Petites étoiles” à Londres, le 22/1/16, marque mon 50ème déplacement au Royaume-Uni depuis mon élection en septembre 2014.

Si j’ai passé 40% de mon temps en France pour siéger au Sénat en 2015, j’ai effectué une trentaine de déplacements au Royaume-Uni où je réside toujours, auxquels s’ajoutent 44 déplacements dans 27 pays.

Le souvenir des victimes des lâches attentats qui ont frappé notre pays en 2015 marquera à jamais nos esprits.
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Suite au 13 novembre, je comptais sur le climat ambiant propice à la convergence et à l’intelligence collective pour créer les conditions d’un sursaut. Il n’en a rien été. En fin d’année, le gouvernement et sa majorité ont décidé de faire passer en force, en seconde lecture, le projet de loi de Finances et celui de la Sécurité sociale sans tenir compte des réserves et des propositions votées par le Sénat. Lire la suite de l’édito et découvrir l’Infolettre aux Français du Royaume-Uni n°34

Déplacement au Népal (Katmandou – 6, 7, 8 janvier 2016)

Je me suis rendu au Népal dans l’objectif d’accélérer la libération de Renaud Meyssonnier (à l’image) un Français de 27 ans, condamné à une année de prison, parce qu’il était en possession de 160 faux dollars, tout en ignorant qu’ils étaient faux.

renaud_200Pour avoir été abusé par un escroc, le jeune homme est derrière les barreaux, sans avoir eu d’interprète pendant l’enquête de police, ni lors du jugement du tribunal où il a été condamné pour fausse monnaie ! Il a fait appel.

Mon collègue Olivier Cigolotti, sénateur de Haute-Loire, où est situé Monistrol-sur-Loire, le village des parents de Renaud, m’a alerté sur ce dossier.

Avant même mon départ à Katmandou, Olivier Cigolotti et moi-même avons rencontré, à l’ambassade du Népal à Paris, le 10 décembre dernier, Ambika Devi Luintel, ambassadrice du Népal en France et Ram Babu Dhakal, le chef de mission de l’ambassade.

Comme je l’ai déclaré à la presse française, mobilisée par le comité de soutien de Renaud, ce dossier est emblématique de la réorganisation de nos services à l’étranger. Nous comptons de plus en plus de touristes français, mais nous disposons de moins en moins de structures pour les accompagner. Partout dans le monde, le gouvernement décide de fermer des consulats. C’est ce que l’on a fait au Népal. Pourtant 30 000 compatriotes décident de visiter chaque année ce pays pour voir de près l’Himalaya… avec tous les risques que cela comporte.

L’affaire Renaud Meyssonnier

Ministere_interieurAu ministère de l’intérieur népalais

Le 7 janvier, au ministère de l’intérieur, Martine Bassereau, ambassadrice de France au Népal, et moi-même, avons été reçus par Chakra Bahadur Budha, Joint Secretary Home Ministry.

Celui-ci a porté un intérêt évident pour cette affaire, en prenant en compte le caractère involontaire de la possession des faux billets qui avaient été remis à Renaud en Birmanie en échange de ses euros. M. Bahadur Budha a promis qu’il partagerait ces informations auprès de sa hiérarchie, ainsi que mon appel à l’indulgence, en prévision de la procédure d’appel.

L’entretien s’est tenu en présence de Achyut Raj Bhattarai, Section Officer du ministère qui nous a fait un point complet et précis sur les possibilités de recours offerts dans le cas de Renaud.

O-Cadic_M-Bassereau_S-Das-BairagiLa visite en prison suivie par la rencontre avec le Foreign Secretary

(g. à d.) Olivier Cadic ; Martine Bassereau, ambassadrice de France au Népal ; Shankar Das Bairagi, Foreign Secretary du ministère des Affaires étrangères.

Le 8 janvier, j’ai pu rencontrer Renaud Meyssonnier dans sa prison de Sundhara, en compagnie de notre ambassadrice.

Renaud m’a paru en forme et confiant. C’est déjà beaucoup. Il nous a indiqué que, malgré ses appréhensions, son transfert de la prison de Bhairawa (située près de la frontière avec l’Inde) à celle de Katmandou présentait quelques avantages. Si l’hygiène y est moindre, les 2 500 prisonniers sont libres d’aller et venir au sein de la prison. Les gardiens se limitent à garder l’enceinte pour empêcher les évasions.

Après avoir pris congé de Renaud, nous sommes allés à la rencontre de Shankar Das Bairagi, Foreign Secretary du ministère des Affaires étrangères népalais. En notre présence, il a appelé le ministre au téléphone pour évoquer le cas de Renaud. Le ministre a promis de prendre contact avec le ministère de l’Intérieur népalais et de revenir ensuite vers notre ambassadrice.

Sunil Bahadur Thapa TexteRencontre avec des personnalités népalaises

J’ai tenté de sensibiliser plusieurs hautes personnalités népalaises durant mon séjour. Je veux les citer et les remercier pour leur précieux concours. Je commencerai par Sunil Bahadur Thapa, ancien ministre du Commerce et fils de l’ancien premier ministre Surya Bahadur Thapa 

Narayan Khadka TexteToute ma gratitude au Dr Narayan Khadka, membre du Parlement et ancien ministre du Développement urbain, ainsi qu’au Dr Rambhakta Thakur, commissaire aux élections, francophone et francophile et à Rajendra K. Khetan, dynamique homme d’affaires et vice-président de l’Alliance française de Katmandou.

Il faut souligner que l’engagement de notre ambassadrice, saluée par les autorités locales, est intervenue dans le cadre d’une mission qui relève normalement de l’action consulaire. Elle a donc pallié le transfert de notre consulat de Katmandou à New Delhi…

Parents MeyssonnierRencontre avec Nadine et René Meyssonnier

Renaud a cette chance d’avoir des parents exceptionnels. J’ai fait la connaissance de Nadine et René à Katmandou (à l’image).

Je leur ai fait une synthèse de mes rendez-vous auprès des autorités locales et des personnalités politiques, organisés en un temps record par notre ambassadrice Martine Bassereau.

Nadine et René étaient sur place au Népal pour préparer les détails de la procédure d’appel, tout en apportant confort et réconfort à Renaud. Le jugement d’appel devrait intervenir fin mars, dans le meilleur des cas. Ils ont décidé de rester au Népal en se relayant pour aider leur fils à traverser cette épreuve.

Revue de presse

– 16-01-2016 – La Montagne – Renaud, emprisonné au Népal, et ses parents gardent espoir. Lien
– 16-01-2016 – France3 Auvergne – Monistrol-sur-Loire : les parents et amis de Renaud Meyssonnier attendent son procès en appel au Népal. Lien
– 14-01-2016 – Le Petit Journal – Renaud Meyssonnier – Quand un tour du monde se transforme en cauchemar. Lien
– 08-01-2016 – Le Figaro – Le combat d’un jeune Français emprisonné au Népal. Lien
– 06-01-2016 – Le Progrès – « Nous ne partirons pas de Katmandou sans Renaud » (Nadine et René Meyssonnier). Lien

Communauté française

AF-Veronique_BecchiaAlliance française de Katmandou

Véronique Becchia est la nouvelle directrice de l’Alliance française de Katmandou, en poste depuis mi-novembre dernier. Cette brillante jeune femme de 27 ans a déjà fait ses preuves, trois ans durant, à l’Alliance française de Brisbane en Australie.

Tout juste arrivée, elle a mis en place un cours de français pour les guides de trek népalais, dont le module débutant est déjà complet. Elle a également lancé des cours de népalais pour les expatriés et prévoit enfin un cours de culture népalaise, sur le modèle mis en place par l’ONU pour ses personnels.

Confrontée à la nécessité de déménager avant la fin 2016, l’Alliance pourra compter sur l’énergie et l’esprit d’initiative de Véronique. L’idéal serait de devenir propriétaire d’un bâtiment, hélas la législation népalaise ne le permet pas.

J’ai évoqué ce sujet avec tous mes interlocuteurs népalais francophiles. Chacun d’entre eux aime l’idée d’une Alliance française qui serait “chez elle” à Katmandou pour se consacrer exclusivement aux questions culturelles et linguistiques.

Le jour où ce rêve s’accomplira, nous dirons qu’impossible n’est pas népalais.

NepalCommunauteRencontre avec la communauté française

Seulement 300 Français sont inscrits au Registre.

Dans les locaux de l’Alliance française, j’ai eu le plaisir d’échanger avec mes compatriotes du bout du monde. Un moment convivial et enrichissant à l’écoute des parcours de chacun. Le Népal est un pays qui fascine les amoureux des grands espaces et des sommets vertigineux, quitte à adopter un style de vie simple et rustique.

Ambassade_Katmandou 1Ambassade de France à Katmandou

Je souhaite rendre un hommage appuyé à l’équipe qui constitue notre ambassade à Katmandou.

Si le consulat français au Népal a été déplacé à New Delhi pour des raisons budgétaires, les problèmes, eux, ne se sont pas déplacés.

Il y a d’abord les catastrophes naturelles : deux tremblements de terre en 2015, suivis de dizaines de répliques et de glissements de terrain. Une dizaine de nos compatriotes ont perdu la vie. Ensuite, il y a le phénomène touristique : chaque année 30.000 Français assouvissent leur goût de l’aventure sur les pistes de l’Himalaya. Parmi ceux qui s’essaient au trek, vous en trouvez toujours qui ont la mauvaise idée de s’égarer, sans parler de cas difficiles…

Malgré les pannes d’électricité récurrentes ou le rationnement d’essence, cette équipe fait front au quotidien de manière exemplaire, à l’image de notre ambassadrice Martine Bassereau.

Je salue leur sens de l’intérêt général qui les conduit à aller bien au-delà du cadre de leur mission.

Déplacement en Inde (New Delhi – 3, 4, 5 janvier 2016)

J’ai commencé l’année par mon premier déplacement en Inde, la plus grande démocratie du monde et une puissance destinée à devenir l’une des quatre premières économies mondiales d’ici 20 ans, au moment où sa population devrait dépasser celle de la Chine…

J’ai découvert New Delhi, capitale de ce pays-continent de 1,3 milliard d’habitants et ville la plus polluée de la planète, au moment où elle mettait en place la circulation alternée.

SaviJe remercie chaleureusement Prédibane Siva (à l’image), conseiller à l’AFE pour l’Asie et l’Océanie, conseiller consulaire pour la circonscription de Pondichery, ville d’où il est venu tout spécialement pour m’accompagner lors de mes déplacements à New Delhi.

Prédibane est aussi président de l’UFE Pondichéry qu’il anime en compagnie de Christine, son épouse. Tous deux font preuve d’un dévouement exemplaire au service de nos compatriotes. Leur regard et leur retour d’expérience m’ont été très précieux.
Je suis également reconnaissant Chantal Forler, conseillère consulaire pour la circonscription de New Delhi et établie à Bombay, pour ses conseils avisés dans la préparation de ce déplacement.

Accueil officiel

F_RichierRencontre avec François Richier, ambassadeur

“L’Inde c’est le PNB de l’Italie avec la population de l’Afrique !” François Richier, ambassadeur de France en Inde, a le sens de la formule.

Je le remercie de m’avoir exprimé ses points de vue avertis et décapants sur le développement économique de la France en Inde et de m’avoir incité à visiter la société VFS, pour effectuer un benchmark des procédures internationales de demandes de visas (lire ci-après).

Politique

Tarun VijayRencontre avec le sénateur Tarun Vijay

Entretien avec mon homologue Tarun Vijay, membre de la chambre haute (Rajya Sabna) du parlement indien. Il est aussi journaliste, écrivain, photographe et fondateur d’une association de protection de l’enfance.

Reçu à son domicile, j’ai apprécié sa hauteur de vue et sa tolérance, empreintes de spiritualité indoue, sur des sujets qui secouent notre monde contemporain et, d’une façon générale, son érudition. Sur un plan économique, nous avons évoqué la signature imminente d’un contrat de 36 avions Rafale par le gouvernement indien, ainsi que les moyens de développer les investissements français en Inde. Ce dernier point est jugé capital par Tarun Vijay qui souhaite, à l’image du premier ministre indien Narendra Modi, donner une forte impulsion à l’activité économique pour contribuer à l’essor de son pays.

Relations commerciales

Ces vingt dernières années, les progrès de l’Inde ont été impressionnants dans tous les domaines. Son économie se cale progressivement sur les critères internationaux en cherchant à renoncer au protectionnisme et au clientélisme. Le versant lumineux de l’Inde, c’est une matière grise inépuisable. Elle forme des ingénieurs et des informaticiens par centaines de milliers chaque année. La moitié de sa population a moins de 25 ans.

Résidence IndeExporter en Inde

Réunion avec les services économiques de l’ambassade (en partant de la gauche) : Mathieu Jouve-Villard, directeur de Wedge consulting India et CCEF ; Dominique Frachon, directeur investissement (Business France Inde) ; Thibault Fabre, directeur Inde & Asie du Sud (Business France Inde) ; Anne-Laure Desjonqueres, première conseillère et chef du service de presse (Ambassade) ; Prédibane Siva, conseiller AFE Asie et l’Océanie ; Olivier Cadic

Il existe une culture des affaires en Inde et l’ignorer serait faire preuve d’un amateurisme préjudiciable. Thibaut Fabre pointe la nécessité pour nos exportateurs d’être accompagnés, d’autant que la Chambre de commerce France Inde (http://www.ifcci.org.in) et une cinquantaine de conseillers du commerce extérieur (CCEF) sont à leur disposition. Une présence locale est également indispensable. On peut utilement recourir au système du Volontariat international en entreprises (VIE) dont le quota a été augmenté suite à la visite en France l’an dernier du premier ministre de la République de l’Inde. On dénombre déjà une centaine de jeunes (-28 ans) qui sont opérationnels en Inde sous le statut VIE.

Le marché indien, si ardu soit-il, peut devenir une terre de prédilection. CAP Gemini Inde est ainsi passé de 150 à 100.000 employés entre 2000 et 2015. L’entreprise a déclaré qu’elle n’aurait jamais pu maintenir 20.000 emplois en France, sans sa structure indienne…

N_RibolletInvestir en Inde

Ma rencontre avec Nicolas Ribollet, membre du conseil d’administration du réseau CCI France International et président de la CCI France Inde a été des plus intéressantes. En sa qualité de d’associé & responsable du bureau français de Mazars en Inde, il partage son temps entre New Delhi, Paris et Londres.

Nicolas m’a remis un guide pratique “Investir en Inde”, publié par Medef International et Mazars. Cet ouvrage est une mine de renseignements pour déceler des opportunités, secteur par secteur. En outre, il parcourt les montages juridiques possibles pour s’implanter en Inde et offre des conseils interculturels pour comprendre l’environnement indien des affaires.

TaxiResponsabilité sociétale en Inde

Mathieu Jouve-Villard, CCEF et directeur de Wedge consulting India, m’a apporté un éclairage social sur l’Inde.

Le “Companies Act 2013” contraint les entreprises indiennes à investir 2% de leurs profits dans des activités philanthropiques (à partir de 800K€ de profit). L’Inde compte 3 millions d’ONG ou d’associations caritatives. En les finançant directement, beaucoup de firmes y trouvent leur compte, par exemple en termes de motivation du personnel ou de communication… C’est cette vision “rentable” de la RSE que le gouvernement indien cherche à valoriser.

En s’installant en Inde, nos entreprises contribuent intentionnellement au progrès social, souligne Mathieu : Carrefour offre des conditions de travail décentes et n’emploie pas d’enfant ; Essilor organise des tournées dans les villages pour satisfaire les personnes âgées en lunettes.

Développement touristique

Visa 4Visite de VFS Global – Visa Application Center

VFS Global à Delhi se présente comme le plus grand spécialiste au monde de l’externalisation des missions diplomatiques, puisqu’il travaille au service de 48 gouvernements, à travers un réseau de 1901 centres de visa. Autre chiffre époustouflant, VFS a traité 110 millions de demandes de visa depuis sa création en 2001.

De la distribution de formulaires de demande de visa au retour des demandes une fois traitées, ainsi que tous les services connexes, VFS Global offre une gamme de services ultra-sécurisés, qu’il s’agisse de la saisie de données biométriques, de solutions de paiement ou de gestion des données personnelles en général.

Visa 1Ses locaux de New Delhi sont dimensionnés pour recevoir jusqu’à 4500 personnes par jour. En fonction de leur destination, les demandeurs s’orientent selon des codes couleurs. A noter que 60% des visas sont délivrés sur une période de 4 mois.

Pour l’anecdote, Singapour et Dubaï, deux pays qui n’exigent pas de données biométriques, ont adopté une solution on-line : une application mobile qui collecte votre photo en mode “selfie”, ainsi que vos données de paiement.

Communauté française

Reunion_SecuriteQuestions de sécurité

Réunion à la résidence de France (en partant de la gauche) : Gaëlle Rivas, responsable du bureau d’aide aux victimes ; Fabrice Grossir, attaché de sécurité intérieure (Ambassade) ; Dimitri Demianenko, consul général ; Anne-Laure Desjonqueres, première conseillère et chef du service de presse (Ambassade) ; Thibault Fabre, directeur Inde & Asie du Sud (Business France Inde) ; Dominique Frachon, directeur investissement (Business France Inde) ; Mathieu Jouve-Villard, directeur de Wedge consulting India ; Prédibane Siva, conseiller AFE Asie et l’Océanie ; Olivier Cadic

Si l’Inde compte un peu moins de 10.000 Français inscrits au consulat, elle accueille 250.000 touristes français par an. Nous avons largement évoqué leur cas, lors de notre réunion autour du consul Dimitri Demianenko.

Fabrice Grossir a mis en avant la progression préoccupante des affaires de pédophilie impliquant nos compatriotes, à la faveur du développement touristique. On compte 15 affaires en 2015, contre 2 dossiers seulement en 2012 (je reviendrai spécifiquement sur cette question dans un prochain billet).

Cette préoccupation vient s’ajouter au traditionnel trafic de drogue et au nouveau marché de la fraude aux médicaments. En effet, l’Inde est devenue le premier producteur et exportateur de médicaments génériques du monde.

Autre sujet d’inquiétude en Inde, le nombre de viols et d’agressions sexuelles a connu une recrudescence à trois chiffres, ces trois dernières années.

La situation est telle qu’un poste d’aide aux victimes a été créé au sein de l’ambassade à l’initiative de notre ambassadeur. Ce poste est tenu bénévolement par Gaëlle Rivas, juriste pénaliste. Elle assure une permanence chaque semaine pour soutenir les Français qui ont subi un préjudice (physique, matériel, psychologique). Il n’est pas nécessaire qu’une plainte ait été déposée.

Cette initiative va faire l’objet d’un bilan qui mérite d’être largement partagé. Je me suis entretenu avec Christophe Bouchard, directeur des Français à l’étranger, à ce sujet pour l’inciter à l’expérimenter dans d’autres pays où nos compatriotes sont menacés par la criminalité. Je proposerai à la délégation aux droits des femmes du Sénat d’auditionner Gaëlle à son retour en France, cet été.

Je veux enfin remercier les personnes de l’ambassade pour leur obligeance : Françoise Gruson, consul adjointe, chef du service des visas ; Benjamin Weisz , deuxième conseiller, Atul Srivastav, responsable des Affaires sociales et Thierry Morel.

Enseignement

LycéeDelhiVisite du lycée français de Delhi

Jean-Pierre Faou, proviseur, m’a permis de découvrir lycée français de Delhi, en compagnie de Jean Yves Coquelin, adjoint du conseiller de coopération d’action culturelle.

Une fois n’est pas coutume, cette école française du réseau AEFE ne doit pas faire face à une inflation de la demande, mais plutôt à une baisse continue des inscriptions. En l’espace de trois rentrées scolaires, les effectifs sont passés de 500 à 400 élèves. Cette tendance est également observée chez les écoles britanniques et allemandes de Delhi. En cause, la qualité de l’air est difficilement respirable. Le lycée a équipé chaque classe d’un purificateur d’atmosphère.

LycéeDelhi2Les rangs clairsemés ont des conséquences sur le niveau des frais de scolarité. Ils devraient augmenter de 30% à la rentrée 2016-17. Ils sont actuellement de 4000 euros pour les maternelles et de 7000 euros en secondaire.

Le comité de gestion parental, présidé par Nicolas Sokoloff, mérite tous nos encouragements. Sa vision responsable et ses décisions courageuses en matière de maîtrise des coûts méritent d’être accompagnés. Pour aider l’établissement à traverser cette période délicate, l’Etat français pourrait suspendre temporairement la perception du loyer.

Culture française

AFDelhiVisite de l’Alliance française de Delhi

(g. à d.) Jean Yves Coquelin, conseiller culturel adjoint ; Pierre-Yves Meunier, directeur adjoint et directeur des cours de l’AF Delhi ; Olivier Cadic ; Jawahar Lal Sarin, président de l’AF ; Prédibane Siva, conseiller AFE Asie et l’Océanie

Fait d’importance, l’Alliance est propriétaire d’un site magnifique, idéalement situé au coeur de la ville. L’enseignement du français poursuit sa croissance de manière encourageante, puisque le cap des 500.000 heures vendues a été franchi cette année.

La médiathèque française dispose du plus grand fonds de documents français, en libre-accès, de toute l’Inde, constitué de 30.000 références (romans, BD, films, magazines…). Près de 80.000 visiteurs ont franchi les portes de la médiathèque, lors du dernier exercice. L’Alliance représente une fenêtre grande ouverte sur la France, à l’attention d’un public composé d’indiens à plus de 80% !

Déplacement en Espagne (Barcelone – 14 décembre 2015)

Salon000Je suis retourné à Barcelone pour assister au salon en faveur de l’emploi francophone, lancé par l’UFE locale dans une dynamique exceptionnelle et qui va se prolonger par une application mobile. Ce déplacement m’a également permis de faire le point sur les progrès du “plan Centenaire” dédié à nos séniors expatriés et amorcé il y a un an lors de mon premier passage. Deux initiatives que nous devons à l’entreprenant Pierre-Olivier Bousquet, président de l’UFE Catalogne, Baléares et Aragon et conseiller consulaire Espagne.

Je remercie Edouard Beslay, consul général, pour son accueil et ses éclairages à propos de la communauté française de Barcelone qui profite d’un environnement économique attractif.

Emploi & mobilité

Salon 11Salon de l’Emploi francophone de l’UFE

L’Union des Français de l’Etranger (UFE) en Catalogne, Baléares et Aragon organisait, ce 14 décembre, un salon de l’Emploi, de la Formation et de l’Entreprenariat des Francophones. Il s’agissait de la seconde édition d’une formule lancée le 19 mai dernier et qui s’est déroulée dans le superbe musée d’art contemporain de Barcelone (MACBA).

(g. à d.) Didier Verwaerde, consul de Belgique, Olivier Cadic et Pierre-Olivier Bousquet.

emploi salonJ’ai fait le tour du salon en présence du consul de Belgique, Didier Verwaerde, dont le consulat tenait un stand, francophonie oblige. Une trentaine de structures étaient représentées, beaucoup d’entreprises et quelques cabinets de recrutement, aux côtés des partenaires institutionnels et associatifs : le Bureau du Québec, la CCI française de Barcelone, représentée par Marie Jesus Carmona (Service Emploi) et Carlos Gonzalo (activités associatives et communication) ou bien encore Business France Péninsule Ibérique. Le directeur de cet opérateur public, Richard Gomez, a présenté les opportunités d’affaires en Espagne lors d’une conférence.

Les exposants que j’ai rencontrés étaient ravis de la qualité des contacts, à l’image de Jacques Reynaud, directeur du cabinet Polyglot Group et de sa responsable marketing, Florence de Castries. Il faut dire que près d’un millier de candidats francophones ont fréquenté les allées du salon, impressionnés par le calibre des exposants, tel que AccorHotels qui avait dépêché sur place Loren del Amo Arancha (DRH Espagne) pour recruter dans les deux Ibis qui vont ouvrir dans les prochaines semaines et étoffer le potentiel humain des Pullman et Novotel.

Salon 4A noter que les visiteurs ont pu participer à des ateliers pratiques pour améliorer leur candidature ou trouver des conseils pour créer une entreprise à Barcelone.

Cette émulation autour de l’emploi francophone, très palpable lors du salon, se prolongera bientôt vers une application mobile, avec des offres géolocalisées. Pour ce faire, l’UFE Catalogne-Baléares-Aragon finalise un partenariat avec la franchise espagnole du développeur français JobAroundMe (à l’image). Dès l’année prochaine, les demandeurs d’emploi accéderont gratuitement sur leur mobile à des annonces au marquage UFE.

Salon 6Conférence Tour du monde de l’Emploi

La grande nouveauté de cette édition fut l’espace dédié aux conférences et aux ateliers. Je suis intervenu avec Jean-Pierre Pont sur le thème de l’emploi. Jean-Pierre est expert en mobilité internationale et éditeur délégué de La Voix de France, revue de référence des Français de l’étranger créée par l’UFE Monde

J’ai livré ma vision de la mobilité internationale, à l’heure où la moitié des 18-24 ans est attirée par une expérience à l’étranger. L’évolution des modes de travail leur permet de s’affranchir de plus en plus des contingences et d’aller là où il fait bon vivre ET bon travailler.

Pour sa part, Jean-Pierre, a présenté les différentes filières pour travailler à l’étranger : le réseau de l’emploi européen Eures, le réseau des 160 associations UFE ou encore les bureaux Emploi de nos chambres de commerce à l’étranger.

Santé – Dépendance

Barcelone Sante1Le point sur le plan Centenaire

L’espérance de vie des Français augmente de trois mois chaque année, cela pose la question du “bien vieillir”. Nous avons donc décidé d’anticiper cette évolution en lançant le “plan Centenaire” lors de mon passage à Barcelone fin 2014. Il correspond au défi n°29 de notre campagne sénatoriale.

Visite de la résidence “La Salut” de SARquavitae – (g. à d.) Felix Lopez, directeur commercial de SARquavitae ; Jean-Pierre Pont, éditeur du magazine La Voix de France ; Andreu Huguet, directeur général de SARquavitae ; Julie Gaudel, coordinatrice du plan Centenaire et fondatrice de l’agence A votre santé ; Francis Huss, président de l’UFE Espagne et conseiller AFE l’Espagne ; Olivier Cadic ; Pierre-Olivier Bousquet, président de l’UFE Catalogne, Baléares, Aragon et conseiller consulaire Espagne ; Patrick Duparchy (UFE) ; Rafael Giménez-Capdevila, responsable des relations transfrontalières à la direction générale des Affaires étrangères de la Generalitat (le gouvernement de la communauté autonome de Catalogne) ; Romain Molès (UFE)

Afin d’évaluer précisément les besoins des retraités français de la circonscription Catalogne/Baléares/Aragon, Pierre-Olivier a lancé une enquête de terrain, dont nous avons eu communication des résultats, traités par Patrick Duparchy et Romain Molès à partir de 500 formulaires complétés (sur 3300 courriers envoyés aux Français de plus de 70 ans). A noter que 3 répondants sur 5 ont demandé à être contactés.

JuliePlanDeuxième étape, il faut finaliser l’accord de partenariat entre l’UFE et le groupe SARquavitae qui dispose de 140 résidences médicalisées en Espagne et un service de maintien à domicile. Une convention passée avec ce spécialiste du grand âge vise à obtenir un tarif de faveur pour une offre résidentielle francophone (chaines de télé, fête du 14 juillet…) ou bien un accompagnement à domicile.

A l’image ci-dessus, la coordinatrice du plan Centenaire est Julie Gaudel, experte de la prise en charge de la dépendance, dont je salue l’implication à toutes les étapes du projet. Elle est la fondatrice de l’agence conseil en ligne avotresantebarcelone.com qui promet de “bien vieillir à Barcelone”.

Politique

Barcelone ParlementRencontre avec Susana Beltran Garcia (Ciudadanos)

Après la visite guidée du Parlement de Catalogne, situé dans un ancien arsenal, nous avons été reçus par la députée Susana Beltran Garcia, responsable des relations internationales du groupe parlementaire Ciudadanos, parti anticorruption de centre droit, dirigé par Albert Rivera, 36 ans.

Ce parti appartient au même groupe que l’UDI au Parlement européen (ALDE – Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe). Et pour cause, nos programmes sont assez comparables. Ciudadanos (Ciutadans en catalan) défend une vision pro-européenne et pro-entreprise. Son approche libérale se veut compatible avec la protection des droits sociaux (ex : contrat de travail unique).

Parlement_visite_Au parlement de Catalogne, ce mouvement dispose de 25 députés sur 138. Leurs élus se sentent investis d’un devoir d’exemplarité et d’honnêteté vis-à-vis de l’électeur. “Nous cherchons le consensus et non pas le pouvoir”, dit Susana. J’espère bientôt organiser sa visite à Paris et une entrevue avec Jean-Christophe Largarde, président de l’UDI.

Quelques jours après notre rencontre, les élections nationales du 20 décembre ont montré que Ciudadanos était devenu un acteur de premier plan en Espagne, incarnant la promesse d’un renouveau politique largement attendu.

R_Gimenez_Rencontre avec Rafael Giménez-Capdevila

Rafael est le responsable des relations transfrontalières à la direction générale des Affaires étrangères de la Generalitat (le gouvernement de la communauté autonome de Catalogne). 5 TGV relient quotidiennement la France à Barcelone, dont 2 liaisons avec Paris, une avec Toulouse, Marseille et Lyon. Une seule liaison quotidienne avec Toulouse ne permet de faire l’aller-retour dans la journée qu’au départ de Toulouse. Les Barcelonais sont contraints de passer deux nuits à Toulouse s’ils veulent passer une journée complète à Toulouse. De fait, ils privilégient la voiture. Rafael m’a alerté sur le fait que la liaison serait menacée en raison d’un trafic voyageur insuffisant. Ne serait-ce pas plutôt parce que l’offre ne serait pas adaptée à la demande ?

Communauté française

Barcelone UDIEntrepreneurs français

La veille du départ, dans le cadre d’une soirée conviviale, j’ai eu le plaisir d’échanger avec des Français de tous horizons et notamment des dirigeants d’entreprises. J’ai pu ainsi retrouver Didier de la Ferriere, directeur du superbe hôtel Pullman Barcelona Skipper, fleuron local du groupe Accor ou faire la connaissance de Emmanuel et Patricia Deleau du business-club “La pena des entrepreneurs” et de Laurent Dereux, directeur général de Nestlé Espagne et Portugal.

Crédit photo Salon de l’Emploi : Terry Lair

Déplacement au Royaume-Uni – Londres (4 & 6 décembre 2015)

3ème Noël des Français de Londres

WP_20151204_012(g. à d.) Eric Simon, écrivain et historien ; Olivier Cadic ; Carole Rogers, présidente de l’UFE-GB

Cela devient une tradition : chaque fin d’année, après la tenue de son assemblée générale, l’Union des Français de l’étranger de Grande-Bretagne (UFE-GB) rassemble les Français de Londres pour un diner de Noël.

Lors de l’assemblée, Carole Rogers, élue présidente en janvier dernier, a eu l’occasion de rappeler ses trois priorités : l’éducation, les entreprises et les conseils pratiques.

A l’heure des agapes, sponsorisées par l’agence immobilière Boulle International, Eric Simon, conteur inégalable, nous a raconté l’histoire des pubs !

Autre moment fort : une tombola a été organisée profit de quatre associations caritatives : Société française de Bienfaisance ; Centre Charles Péguy ; Le Bleuet de France et l’association Parapluie (Fédération des petites écoles FLAM).

Félicitations à Patricia Connell et son équipe de « France in London » qui a réuni la plupart des lots pour cette tombola dont tous les billets ont été vendus !

Messe solennelle pour les 150 ans de Notre Dame de France

NDame(A l’image) Dimanche matin, l’église francophone catholique célébrait le 150ème anniversaire de sa fondation, présidé par Le Cardinal Vincent Nichols en présence du Père John Hannan. L’homélie a débuté par appel “à vivre, se réjouir et aimer” malgré la menace terroriste.

J’ai eu le plaisir de rencontrer le Père Michel Clémencin, directeur de l’Aumônerie générale des Français de l’étranger. Nous avons convenu de nous rencontrer à Paris, dans les prochaines semaines.

CViYelIWEAAaw_3(A l’image) le Comité d’organisation des 150 ans aura accompli un travail remarquable et mémorable.

Au cours des années 2000, le nombre de francophones à Londres a beaucoup augmenté. L’équipe de prêtres s’est donc étoffée pour répondre aux besoins de catéchèse, de sacrements ou de préparation au mariage, mais leur action s’étend au soutien des personnes marginalisées ou réfugiées.

Pour l’anecdote, la configuration circulaire de l’église s’explique par la transformation, en 1865, du “Panorama” de Burford, ancêtre du cinéma qui était en forme de rotonde.

75ème anniversaire de l’Union des Français de Grande-Bretagne

UFGBDevant le gâteau d’anniversaire (à ma gauche:) Colette Moran, présidente de L’Union des Français de Grande-Bretagne, Olivier Bertin, directeur de l’école Les Petites Etoiles et élu AFE Europe du Nord. (à ma droite:) Anne Faure, présidente de la FAFGB, Fédération des associations françaises de Grande-Bretagne.

L’Union des Français de Grande-Bretagne a profité de son déjeuner de Noël pour célébrer ses 75 ans !

Dans son superbe discours, Colette nous a ramenés à 1940, année de tourmente et de désarroi. En juin, la France signe l’Armistice et son ambassade de Londres ferme ses portes. La colonie française se sent alors complètement désemparée, isolée, nous raconte-t-elle.

Nos compatriotes “ressentent le besoin de se grouper, de former une résistance civile, de préserver leur statut national et de se joindre aux efforts de la France Libre.” Immédiatement, l’association va s’occuper des orphelins de guerre, notamment en finançant les bourses de ceux qui étudient au Lycée français. En 1948, elle comptait déjà 500 membres.

La présidente a rappelé haut et fort que, fidèle à son passé patriotique, digne et glorieux, l’Union des Français de Grande Bretagne était toujours pleine d’idées et vigoureuse. Lire le discours.