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En circonscription au Pérou (2/2) – Trujillo (10-11 mai 2024)

Déplacement à Trujillo, ville au nord de Lima, pour développer nos relations commerciales avec la deuxième région économique du Pérou, en compagnie de Vincent Sicet, président du conseil consulaire, et de Martine Vellard, attachée de Sécurité intérieure.

 

 

 

Diplomatie parlementaire

Gouverneur état du Libertad

César Acuña, gouverneur de la région la Libertad, est un homme politique local très expérimenté. Sa carrière politique est riche et variée. Il a accumulé les succès électoraux et seule la présidence de la république lui a échappé… pour le moment.

Issu d’une famille nombreuse, modeste, son étincelante réussite s’explique lorsque l’on écoute ses préoccupations.

Développer l’économie de sa région est sa priorité pour offrir de nouvelles chances au plus grand nombre.

La question des mines illégales dans le nord de l’État à Patas génère une forte insécurité. Il a été contraint d’y déclarer l’État d’urgence.

Le gouverneur considère que l’État doit savoir combien il retire de l’exploitation des mines.

Il souhaite également que le gouvernement investisse dans les infrastructures de la Libertad pour le bien commun, car les textes ne lui permettent pas d’emprunter pour la région.

Il invite les entreprises françaises à être plus présentes. +d’images

Sécurité

Martine Vellard, ASI, a fait le déplacement en notre compagnie pour ce rendez-vous avec le général José Zavala Chumbiauca, commandant des forces de Sécurité.

Le général s’est fait rassurant sur Trujillo et la côte qui sont tranquilles.

En revanche, la zone nord est difficile en raison des problèmes liés aux mines.

Les entreprises légales font l’objet d’attentats. Ainsi, une tour haute tension a été détruite récemment pour qu’une entreprise minière ne dispose plus d’électricité et soit ainsi dévalisée la nuit.

Seules 10 entreprises de mines formelles sont enregistrées.

On observe la présence de milliers de petites mines artisanales sans permis. Elles produisent un document justifiant qu’une demande d’agrément est en cours sans jamais la concrétiser.

J’ai interrogé le général sur les pratiques mélangeant l’or légal à l’or illégal et toutes les activités illicites qui y sont liées. +d’images

Diplomatie économique

Commanderie des vins de Bordeaux

Ce déplacement à Trujillo vise à appuyer notre diplomatie économique et à mieux faire connaître nos entreprises grâce à l’entremise de Vincent Sicet, président du conseil consulaire, qui a sympathisé avec des hommes d’affaires locaux francophiles ayant très bien réussi.

Quoi de mieux que de leur proposer de se joindre à l’initiative de la future commanderie des vins de Bordeaux pour ancrer la France sur ce territoire et multiplier les opportunités pour nos entreprises.

Accueillis par Ivan Mesia Lizaraso, directeur de l’Agence de développement régional de La Libertad, nous les avons retrouvés dans une hacienda, où j’ai découvert la Marinera, symbole de la culture locale avec l’élevage de cheval de paso péruvien. +d’images

Culture

Alliance française

Nous avons visité l’Alliance française de Trujillo, pleine de charme, dirigée par Laura Ayech.
850 apprenants fréquentent cette antenne qui compte 3450 inscriptions.

Cette alliance est le leader de l’activité culturelle de Trujillo. +d’images

En circonscription au Pérou (1/2) – Lima (08-11 mai 2024)

Retour à Lima, après ma venue en mars 2019 (compte-rendu), avec une priorité : le lancement de la confrérie des vins de Bordeaux, prévu fin 2024, une idée initiée par l’élu des Français de l’étranger, Vincent Sicet (à gauche), également président du conseil consulaire et membre du conseil d’administration de la CCIPF, afin de dynamiser les échanges commerciaux bilatéraux.

Cet événement économique et gustatif aura ponctué ce second déplacement au Pérou, avant de m’envoler vers la Bolivie.

J’adresse mes plus vifs remerciements à Marc Giacomini, ambassadeur de France au Pérou, pour son accueil, ainsi que Martine Vellard, attachée de Sécurité intérieure, dont le travail m’a été précieux pour accomplir ma mission en qualité de vice-président de la commission d’enquête sénatoriale sur le Narcotrafic (voir le rapport).

Diplomatie parlementaire

Ministre des Affaires étrangères

Ce 9 mai, à la faveur de la journée de l’Europe, Javier González-Olaechea, ministre des Affaires étrangères du Pérou, m’a fait l’honneur de me recevoir au ministère des Affaires étrangères.

Une rencontre en trois temps :

. Tout d’abord, un entretien en tête à tête, en présence de Marc Giacomini, ambassadeur de France au Pérou pour faire suite à sa visite au palais du Luxembourg, la semaine précédente, et lui renouveler la proposition de soutien actif de la France à l’entrée du Pérou à l’OCDE, au travers de l’AFD.

Le ministre a accepté l’invitation à la cérémonie d’ouverture de la première confrérie des vins de Bordeaux d’Amérique latine, prévue en fin d’année, à l’initiative de Vincent Sicet, président du conseil consulaire.

. Dans un second temps, le ministre m’a fait visiter le bâtiment historique qui accueille son ministère et le salon musée de l’ancien secrétaire général de l’ONU Javier Perez de Cuellar, que le ministre a servi.

. Dans un troisième temps, le ministre a associé le général Zenon Loayza Diaz, directeur de l’antidrogue pour la Police nationale du Pérou et des membres de son cabinet, pour une réunion qui lui a permis de présenter sa politique de tolérance zéro en matière de drogue.

Il m’a présenté une copie de l’accord de résolution anti-drogue (ARA) entre le Pérou, la Bolivie, la Colombie et l’Équateur, et proposé un accord bilatéral avec la France, s’accordant sur une responsabilité partagée dans la lutte contre ce fléau.

Plus tard, dans la matinée, Javier González-Olaechea est intervenu lors de la journée de l’Europe organisée par la délégation de l’Union européenne. Je lui suis profondément reconnaissant d’avoir signalé ma présence, sa visite au Sénat et d’avoir mis en avant l’implication de la France dans sa démarche en faveur de l’entrée du Pérou à l’OCDE. +d’images

Congrès (Congreso de la República del Perú)

Très heureux d’avoir retrouvé le Congrès, cinq ans après mon premier passage pour échanger avec les membres du Congrès de la Ligue parlementaire d’amitié Pérou-France, présidé par Alejandro Aguinaga Recuenco.

Alejandro, francophile et francophone, m’a proposé d’échanger sur de nombreux aspects de la relation bilatérale, et en particulier de la création future d’une commanderie des vins de Bordeaux (ville jumelée avec Lima) pour dynamiser les échanges commerciaux ; la problématique de la lutte contre le trafic illicite ; la cyber sécurité des parlementaires… +d’images

Coopération

AFD Pérou

Visite de l’AFD Pérou qui fêtera ses 10 ans de présence dans le pays en 2025.

Échange avec Clément Larrue, directeur, dans le prolongement de ma discussion avec le ministre des Affaires étrangères sur l’accompagnement du pays vers l’adhésion à l’OCDE.

L’appui aux ONG s’élève à 4,2 millions d’euros afin de contribuer à protéger l’Amazonie, les droits humains et les défenseurs de l’environnement. +d’images

Lutte contre le narcotrafic

Direction anti-drogues (DIRANDRO)

70% de la cocaïne en France vient du Pérou, second producteur mondial.

Réunion avec la direction antidrogues (Dirandro) de la Police nationale péruvienne, en présence de Marc Giacomini, ambassadeur, Martine Vellard, attachée de sécurité intérieure, et Antoine Le Feron de Longcamp, expert technique international.

Un échange très instructif qui a mis à jour les évolutions en matière de production de la cocaïne et des nouvelles routes de la drogue.

L’importation sans contrôle de précurseurs chimiques chinois entrant dans la chaîne de production de la cocaïne constitue un danger.

27 tonnes ont été saisies sur les quatre premiers mois de 2024. Près de 40 tonnes de drogues diverses ont été saisies dans le même temps et 3933 personnes arrêtées.

Nous avons échangé sur les préoccupations de la Dirandro devant l’ouverture prochaine au second semestre du port de Chancay, au nord de Lima, qui sera contrôlé par les Chinois.

Cela faciliterait également l’exportation vers la Chine d’or illégal.

Le général Zenon Loayza Diaz, directeur de la Dirandro nous a exposé ses attentes pour l’aider à améliorer encore leur efficacité. La Dirandro est en première ligne de la guerre contre les narcos. Nous devons tout faire pour les aider dans cette lutte. +d’images

Commission nationale pour le développement et la vie sans drogue (DEVIDA)

Rencontre avec Carlos Antonio Figueroa Henostroza, président exécutif de Devida, en charge de la politique nationale antidrogue.

Devida intervient en matière de sécurité intérieure ; en aide au développement pour orienter les cultivateurs de feuilles de coca vers des produits alternatifs rémunérateurs ; en prévention des comportements addictifs ; en matière de santé et d’environnement.

Les dommages environnementaux liés aux narco-trafiquants est une réalité peu connue. À titre d’exemple, des produits chimiques sont utilisés pour faire pousser la feuille de coca dans des zones qui ne s’y prêtent pas et font des ravages.

La Devida a également mis en place une plateforme en ligne qui promeut l’éthique et l’intégrité. Elle permet aux citoyens de saisir les plaintes pour corruption.

Les têtes de réseaux ne sont pas au Pérou. Nous devons mener collectivement une action internationale pour désarticuler ces réseaux. +d’images

Ministère de l’Intérieur

Afin de compléter les échanges dans la lutte contre le narcotrafic, une rencontre avait été sollicitée avec Walter Ortiz Acosta, ministre de l’Intérieur.

Le ministre de l’Intérieur avait mis en place le jour même un système de contrôle des passeports, grâce à la France, qui permet de remonter très vite au lieu de falsification des documents.

Le ministre a exprimé ses besoins en équipements pour progresser dans la lutte contre les narcos.

J’ai attiré l’attention du ministre sur les contrefaçons chinoises en matière d’équipements électriques.
Elles sont à l’origine de 70 % des incendies dans le pays.
Elles constituent un danger pour les citoyens péruviens tout comme les sociétés françaises victimes de ces contrefaçons.
Le ministre m’a promis qu’une réunion spécifique se tiendra sur le sujet.

Le ministre des Affaires étrangères avait dépêché Jorge Fernando Ponce San Roman, directeur du contrôle des Drogues, et Gonzalo Voto Bernales, directeur Sécurité et Défense.

J’étais accompagné de Jean-Philippe Gavois, premier conseiller, Martine Vellard, attachée de sécurité intérieure, et Antoine Le Feron de Longcamp. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce et d’industrie Pérou-France (CCIPF)

Première séquence de mon déplacement, la CCIPF avait organisé une rencontre en présence de l’ambassadeur de France au Pérou, Marc Giacomini, et de Florence Gonzalez, chef du service économique, dans les locaux de Equans Perú.

Accueilli par Ricardo Guevara Bringas, président de la CCIPF, j’ai pu échanger avec le conseil exécutif de la CCIPF, le conseil d’administration et d’autres membres de l’équipe.

Virginie Larrue, nouvelle directrice de la CCIPF, a présenté des informations sur la chambre. Le nombre de membres avait reculé à 80 pendant la pandémie. Il a rebondi pour atteindre 105 à ce jour.

Une nouvelle équipe a rejoint la CCIPF pour accompagner cette dynamique pour mobiliser les 110 filiales de groupes français qui emploient 18 000 personnes.

Félicitations à Ricardo pour son abnégation et la chaleur de son accueil. Tous mes vœux de réussite à l’équipe de la CCIPF. +d’images

Conseillers du commerce extérieur pour la France (CCEF)

J’ai retrouvé les membres du CCEF Comité Pérou, à la Résidence de France à l’invitation de l’ambassadeur Marc Giacomini pour un déjeuner d’échanges.

Ce fut l’occasion d’aborder le climat des affaires au Pérou, les défis et les opportunités pour les entreprises françaises.

Antoine Bidault (Eiffage), président de la section Pérou m’a alerté sur la nécessité de faire évoluer la convention fiscale bilatérale qui nous est défavorable par rapport à d’autres pays.

Nous avons évoqué :
•⁠ ⁠Fiscalité entre la France et le Pérou
•⁠ ⁠Accès au financement et au système bancaire français pour les EFE, moteurs importants du rayonnement économique français
•⁠ ⁠Environnement concurrentiel, notamment asiatique.
•⁠ ⁠Propriété intellectuelle et contre-façon

Vincent Sicet, président du conseil consulaire, Florence Gonzalez, conseillère du service économique, la CCI France Pérou et l’AFD – Agence Française de Développement Pérou se sont joints à la réflexion. +d’images

Commanderie des vins de Bordeaux

Afin de mobiliser les personnalités péruviennes en vue de la création de la première commanderie des vins de Bordeaux à Lima, Vincent Sicet, président du conseil consulaire, a organisé une dégustation au sein du Lima Marina Club au bord de l’océan Pacifique, en présence de Marc Giacomini, ambassadeur de France au Pérou, et de Philippe Gavois, premier conseiller.

L’ambassadeur a prononcé une allocution célébrant le rapprochement offert par le vin entre les deux pays.

De mon côté, j’ai rappelé tous les efforts entrepris depuis plus de deux ans.

Ce projet initié par Vincent est mon objectif prioritaire pour le pays.

J’ai souligné l’importance de l’engagement de Nathalie Delattre, sénatrice de la Gironde pour favoriser ce projet. +d’images

ENGIE – Transition énergétique

Lors de mon premier jour au Pérou, j’ai été invité par El Mehdi Ben Maalla, Pdg d’ENGIE Energía Perú (20% de la capacité du Pérou) à assister à un débat sur la transition énergétique au Pérou, organisé en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie péruvienne française (CCIPF).

De nombreux représentants d’entreprises, associées de la CCIPF, liées au secteur de l’énergie*, participaient en présence de Marc Giacomini, ambassadeur, Ricardo Guevara Bringas, président CCIPF, et Vincent Sicet, président du conseil consulaire.

En introduction, l’ambassadeur a souligné la présence d’ENGIE depuis 27 ans au Pérou, avec 10 centrales électriques en fonctionnement.

Il a évoqué la nécessité de réduire la dépendance aux combustibles fossiles et de migrer vers des sources d’énergie plus durables, en préconisant une flexibilité de la consommation d’énergie.

Soulignant son engagement envers la durabilité et la transition vers une économie neutre en carbone, Mehdi Ben Maalla a souligné l’approche d’ENGIE sur l’énergie renouvelable. Avec 1.9GWh de production d’énergie renouvelable, non seulement ils approvisionnent la demande énergétique de divers secteurs, y compris l’industrie minière exigeante (40% de la consommation d’énergie du Pérou), mais ils mènent également des initiatives visant à accélérer cette transition.

*Omar Lam, PDG d’Equans ; Ricardo Guevara Bringas, président de la CCIPF et directeur général de RGB Avocats ; Florence Gonzalez, chef du service économique de l’ambassade ; Clement Larrue, représentant de l’AFD au Pérou ; Antoine Bidault, directeur des opérations d’Eiffage ; Marc Chassande, directeur de la nouvelle route centrale chez PMO Vías ; Jaime Pinillos, directeur général d’Arval ; Vanessa Moreno, Country General Manager Pérou et Bolivie chez Schneider Electric ; Francois Prez, directeur général de Legrand ; Juan Montoya, Country Manager de Sodexo ; Jorge Villalta, directeur technique de Veolia ; Marlene Mauny, responsable des projets renouvelables et des services publics chez Indeco ; Renato Gerab, directeur général d’Alstom ; Virginie Larrue, directrice de la CCIPF et Ignacio Portillo, directeur commercial de la CCIPF. +d’images

Communauté française

Ambassade / Consulat

Coopération militaire, sécurité, aide au développement, service économique, réseau culturel… pour mon arrivée, notre ambassadeur au Pérou, Marc Giacomini, m’a organisé un tour d’horizon de l’activité de l’ambassade en compagnie des chefs de service.

Dans un second temps, j’ai visité l’ambassade et le consulat en compagnie de Vincent Sicet, président du conseil consulaire.

La communauté française au Pérou progresse. Avec 3709 inscrits en 2024, le nombre dépasse désormais le chiffre de 2019 avant Brexit.

Pour l’occasion, Brice Sardain, consul m’a proposé d’inaugurer le service des visas qui bénéficie d’un espace d’accueil totalement rénové. +d’images

Réception

Merci à Marc Giacomini, ambassadeur de France au Pérou, d’avoir ouvert la Résidence pour me permettre de rencontrer les représentants de notre communauté, en présence de Vincent Sicet, président du conseil consulaire et de Pierre Berthier, CFDE.

J’ai partagé ma priorité d’action pour le Pérou qui consiste à soutenir la création de la commanderie de vin de Bordeaux pour l’Amérique latine à Lima, une initiative de Vincent Sicet. Je suis convaincu que cette démarche va accroître la visibilité de nos entreprises dans le pays.

Afin de témoigner de ma gratitude envers Martine Vellard, ASI, qui a inspiré mon travail en qualité de vice-président de la commission d’enquête sénatoriale sur le Narcotrafic, je lui ai remis une médaille du Sénat à cette occasion.

Enfin, j’ai dévoilé la perspective de création d’une société de bienfaisance pour la fin de l’année, à laquelle travaille Vincent Sicet, en concertation avec Brice Sardain, consul.

Très heureux d’avoir échangé avec tous nos compatriotes qui ont fait le choix de s’installer au Pérou et en particulier avec la “formidable” équipe de Lima Accueil qui compte bien s’investir pour que naisse et grandisse une bienfaisance au Pérou.

Valérie Verdier, Pgd de l’IRD, était également présente à la faveur de sa tournée dans la région. +d’images

Enseignement

Lycée franco-péruvien

Retour au lycée franco-péruvien en compagnie de Marc Giacomini, ambassadeur, Vincent Sicet, président du conseil consulaire et Jean-Philippe Gavois, premier conseiller.

Accueilli par Jean Dayet, proviseur, et Hedwig Spitzer de Lugaro, représentante de l’association gérant l’établissement, j’ai pu constater la concrétisation des travaux envisagés lors de mon précédent passage et échanger avec les enseignants.

La période Covid a fait chuter les effectifs qui s’élèvent désormais à 811.

Mais avec les nouvelles infrastructures et la perspective d’achèvement du formidable chantier entrepris, l’équipe de direction est confiante dans ses capacités à attirer 100 nouveaux élèves d’ici deux ans, tout en abordant l’exercice avec humilité.

Le lycée a obtenu la garantie de l’état sur 90% de l’emprunt, selon la nouvelle formule. Cependant, la banque a demandé au lycée de bloquer les 10% complémentaires qui lui auraient été bien utiles pour financer leurs travaux.

Je prévois de revenir à la fin de l’année pour admirer le résultat des travaux. Les équipes de direction et de gestion font un travail remarquable qui mérite d’être salué. +d’images

Culture

Alliance française

Considérée comme une des plus belles du réseau mondial, l’Alliance française de Lima a connu de nouvelles améliorations.

Accueilli en compagnie de Vincent Sicet, président du conseil consulaire, par
Frédéric Robinel, directeur général de l’Alliance Française de Lima – Coordonnateur des Alliances Françaises du Pérou et Hugues de Chavagnac, Cocac, j’ai visité le théâtre rénové, la médiathèque réaménagée et les espaces détentes, où les étudiants peuvent se cultiver dans un espace adapté.

Félicitations pour ces nouveaux progrès. +d’images

En circonscription en Éthiopie – Addis Abeba (19-20 avril 2024)

Michel Gleyze, Claude Blévin, Olivier Cadic

Ce 4ème passage à Addis Abeba en 5 ans ponctue une tournée en Afrique de l’Est, où la présence de la France accomplit des progrès considérables. Mon dernier déplacement en Éthiopie remonte à juillet 2023 (compte-rendu).

J’exprime toute ma gratitude à Michel Gleyze, conseiller des Français de l’étranger, pour le temps et l’énergie qu’il a consacrés à la réussite de ma mission.

Je remercie également Claude Blévin, premier conseiller, qui m’a accompagné sur chacune des nombreuses séquences prévues.

Comme je l’ai fait lors du cocktail de clôture, je salue l’action remarquable de Rémi Maréchaux, ambassadeur de France en Éthiopie, et de Paul Alonso, consul.

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Entretien avec Zenebe Kebede, directeur général pour Europe et Amérique au ministère des Affaires étrangères.

J’ai relayé les difficultés qui m’ont été soumises, le matin même, lors de ma visite au lycée franco-éthiopien Guébré Mariam. Nous avons abordé ensuite longuement deux sujets :

•⁠ ⁠Barrage de la Renaissance :
La question du remplissage du barrage de la Renaissance qu’il m’a annoncé accomplie à 95%. Il réfute l’argument que cela ait retiré de l’eau du Nil à l’Egypte.
L’Ethiopie a signé un accord avec le Soudan, pays qui était toujours inondé avant le barrage.
J’ai proposé d’organiser une nouvelle conférence au Sénat consacrée à l’hydro-diplomatie consacrée au bassin du Nil.

•⁠ Somaliland :
Le directeur général m’a indiqué que le Somaliland est de “facto” un pays indépendant depuis 1991. Le Somaliland a été reconnu par 35 pays quand il est devenu indépendant à l’issue de la colonisation britannique.
Ils se sont libérés de l’accord conclu avec la Somalie.
Un pays de 120 millions d’habitants ne peut dépendre d’un seul point d’accès à la mer, qui est actuellement Djibouti.
L’Érythrée et la Somalie ayant refusé, le Somaliland a accepté de permettre la création d’un accès à Berbera, et un M.O.U. a été signé le 1/1/24.
La reconnaissance d’un pays est un droit souverain.
Rien n’interdit à l’Éthiopie d’envisager de reconnaître le Somaliland dès lors que la base militaire portuaire et le corridor qui les relieront seront concrétisés.
La démarche de l’Éthiopie se veut avant tout pacifique, sans heurter ses voisins. Du temps d’explication est nécessaire.
Un discours franc et direct de ce diplomate expérimenté qui défend avec force les intérêts de son pays. +d’images

Parlement / Groupe d’amitié France-Ethiopie

Rencontre chaleureuse avec les collègues du groupe d’amitié France-Éthiopie, le président hon. ambassadeur Dina Mufti et le vice-président hon. professeur Getinet Tedela Tefera.

En m’accueillant, le président m’a lancé avec un grand sourire : “venir nous voir 4 fois en 5 ans, vous voilà éthiopien.”

Nous avons évoqué leurs priorités consacrées au développement d’un pays de 120 millions d’habitants qui a besoin de débouchés.

Ils observent des conflits artificiels importés et imposés en Afrique, qui ont nécessité que l’Ethiopie envoie des forces en Somalie.

Ils affrontent des problèmes comme le trafic d’êtres humains ou le blanchiment.

Leur priorité est de combattre la pauvreté.

Le président du groupe d’amitié a 3 objectifs prioritaires :
1 – renforcer la relation bilatérale ;
2 – travailler ensemble sur le multilatéral ;
3 – échanger sur nos expériences dans la création des lois et sur la démocratie. +d’images

Union africaine – Santé

Merci à Aline Serin, conseillère régionale Santé d’avoir organisé ce déjeuner avec le coordinateur de la « Platform for Harmonized African Health Products Manufacturing (PHAHM), le Dr Abebe Genetu Bayih, et Mme Sukyoung Kim, conseillère en réglementation de la PHAHM.

Une rencontre particulièrement éclairante sur l’importance du chemin à accomplir avant de parvenir à une Agence africaine du médicament (AMA) efficiente.

L’Union africaine peine à nommer les membres du conseil d’administration.

L’AMA sera le sommet d’une pyramide qui reposera sur des agences de médicaments nationales et régionales.

Il ne faut donc pas seulement avoir une vision “top-down” mais également “bottom-up” en élevant le niveau des agences nationales. Il y a 4 niveaux de maturité évalués par l’OMS. Seuls 5 pays atteignent le niveau 3 en Afrique : Afrique du Sud ; Egypte ; Ghana ; Nigéria et Tanzanie.

Contribuer à élever le niveau d’agences nationales du médicament en Afrique pourrait être un objectif pertinent pour l’AFD, selon les pays que je proposerai à Rémy Rioux, directeur de l’AFD. +d’images

Somaliland

Petit déjeuner avec Abdillahi Duale, envoyé spécial du Somaliland auprès de l’Union africaine.

En 2007, Abdillahi Duale a été le premier ministre des Affaires étrangères du Somaliland à se rendre à Taïwan. Il est particulièrement fier de la relation bilatérale unissant ces deux pays démocratiques qui n’ont pas de siège à l’ONU. Il souligne le soutien salutaire de Taïwan pendant la pandémie du Covid-19.

Celui qui a été l’ancien ministre des Finances du Somaliland m’a témoigné sa profonde reconnaissance envers la France.

Il m’a rappelé l’opération de la France en 1993, qui avait dépêché ses forces navales pour ravitailler son pays en provisions. La grande conférence de 1993 a duré 4 mois. “On a libéré le pays et rendu le pouvoir aux gens”.

Voilà pourquoi, Abdillahi Duale encourage les entreprises françaises à investir au Somaliland, un pays sûr et pacifique.

Message reçu !

Coopération

AFD – Palais national

Après une présentation du portefeuille des projets financés par l’AFD en Éthiopie, Louis-Antoine Souchet, directeur Ethiopie, m’a fait visiter un projet de conservation et de gestion de patrimoine.

L’excellence française est reconnue pour faire de l’emploi dans le tourisme.

L’Ethiopie a décidé de restaurer le palais national, érigé pour l’empereur Haïlé Sélassié Ier, en partenariat avec le château de Versailles, afin de le transformer en musée national et de l’ouvrir au public en 2024.

L’AFD contribue au financement de ce projet.

Avec Michel Gleyze, CFDE, nous sommes ressortis de cette visite avec une fierté partagée de cet apport de la France à la mise en valeur d’une page de l’histoire nationale éthiopienne, qui favorisera l’emploi local. +d’images

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

Accueilli par Claude Blévin, premier conseiller, j’ai retrouvé Michel Gleyze, conseiller des Français de l’étranger, à la résidence de France pour une première séquence avec les représentants du CAFé, Club d’Affaires franco-éthiopien, présidé par Olivier Poujade.

Première bonne nouvelle, le CAFé va se transformer en chambre de commerce intégrée au réseau des CCIFI. Olivier Poujade m’a confié que 10 nouveaux membres ont rejoint le CAFé qui totalise désormais 43 membres.

Parmi les réussites, Hervé Duranton, directeur général de Awash wine, un des deux principaux producteurs de vin d’Éthiopie, avec Castel, compte plus de 1000 employés.

Julien Defrance, chef du service économique, a mis en avant la croissance économique de 7,2% en 2023 pour l’Éthiopie, un pays qui pointe à la 27ème place de nos excédents commerciaux.

La principale difficulté est le harcèlement fiscal ressenti par les entreprises de la part d’un pays qui manque cruellement de devises. Les entreprises ressentent un double discours entre une volonté d’attirer les entreprises et des mesures qui les découragent. Mais l’accord avec le Somaliland ouvre de nouvelles perspectives, accueillies très positivement. +d’images

AGL – Développement économique du Corridor de Berbera

Afin d’évaluer l’impact du M.O.U signé entre l’Éthiopie et le Somaliland, Julien Defrance, conseiller économique, a eu l’excellente idée d’organiser une visite de la société de logistique AGL (Africa Global Logistics).

Accueilli, en compagnie de Michel Gleyze, CFDE, et Claude Blévin, premier conseiller, par Teodros Abraham, Chairman AGL ; Abdelhakim Omar, directeur général du cluster Corne de l’Afrique ; et Goltom Asfaw, directeur des opérations, j’ai pu prendre la mesure du formidable potentiel du port de Berbera pour l’économie éthiopienne.

La route du corridor entre le port et l’Ethiopie a été financé à 50% par les EAU et 50% par le Royaume-Uni.

Ce second corridor est critique pour l’Ethiopie, car 98% du fuel passe par le port de Djibouti. Compte tenu de la situation en Mer rouge, liées aux attaques des Houtis, des cargos sont déroutés sur Mombasa, ce qui double le temps et les coûts.

Les deux zones franches de Djibouti sont remplies, ce qui génère des frais de stockage supplémentaires.

La voie ferrée réalisée par les Chinois entre Djibouti et Addis qui était supposée faire tourner 7 trains par jour, est limitée à 1,5 trains quotidiens.

Ancienne entreprise du groupe français Bolloré achetée par MFC, AGL dispose d’une expertise qui sera précieuse pour nos entreprises souhaitant évaluer les nouvelles opportunités offertes par l’accord conclu entre l’Ethiopie et le Somaliland. +d’images

Communauté française

Consulat

Réunion avec le service consulaire de l’ambassade après un point avec le consul Paul Alonso, suivie d’une réunion sécurité consulaire avec les chefs d’îlots.

La communauté française compte 842 inscrits au 31/12/23, en hausse de 2,4% sur un an. 95% des Français résident à Addis.

Pour renouveler son passeport ou demander une carte nationale d’identité, une application de demande de rendez-vous a été mise en place en mai 2023. Elle a été fermée depuis suite à son piratage par des hackers locaux.

Le consul a souligné le surcroît de travail du poste depuis la fermeture de l’ambassade au Soudan, sans avoir obtenu de renfort.

Message que je me suis empressé de partager avec Pauline Carmona, directrice des FDE.

Comité de sécurité

Lors du comité de sécurité, auquel j’ai participé aux côtés de Michel Gleyze, conseiller des Français de l’étranger, et chef d’îlot, nous avons analysé l’évolution de la situation sécuritaire dans les différentes régions ; les évolutions politiques du pays ; la situation socio économique ; les évolutions et problématiques de la communauté française ; le dispositif de l’îlotage.

Merci aux chefs d’îlots venus de loin pour m’apporter leur éclairage : Serge Caron ; Dire Daoua ; Sandrine Sommé, Shashemene.

Réception

Ce déplacement en Ethiopie s’est conclu par une réception à l’ Alliance Ethio-française Addis Ababa avec la communauté française, initiée par Michel Gleyze, CFDE, en présence du bureau d’Addis Accueil, de CCEF, du bureau du Café, et des Chefs d’ilots.

Le matin, Michel Gleyze avait organisé une session de deux heures de permanence consulaire, qui a affiché complet.

S’en est suivie une rencontre avec des compatriotes au restaurant du Louvre Hôtel, dirigé par Jean-Marc Boutonnet- Trannier, un serial entrepreneur français, dont le début de parcours professionnel fut parallèle au mien dans l’électronique. +d’images

Enseignement

Lycée franco-éthiopien Guébré Mariam (LGM)

Retour au LGM en compagnie de Michel Gleyze, conseiller des Français de l’étranger en Éthiopie, pour faire le point.

Comme l’an dernier, j’ai retrouvé Joseph Palmeri, nouveau proviseur du LGM, et l’équipe de direction en présence des représentants du service culturel de l’ambassade.

J’ai échangé ensuite avec les représentants des enseignants. Enfin, une troisième rencontre avec ceux des parents.

Nous sommes revenus sur les attentes exprimées l’an dernier, pour constater que des progrès avaient été réalisés.

Mon soutien a été souhaité sur trois sujets prioritaires :
•⁠ ⁠Le respect par l’administration fiscale éthiopienne du cadre de partenariat conclu entre nos deux pays ;
•⁠ ⁠L’obtention du renouvellement de visa pour certains enseignants ;
•⁠ ⁠Enfin, la mise en place d’une filière STMG technologique en s’appuyant sur le CNED, car la proposition de filière professionnelle avait été refusée l’an dernier.

J’ai transmis les deux premières demandes, le jour même auprès du ministère éthiopien des Affaires étrangères.

Merci au proviseur et à l’équipe. J’ai apprécié l’excellente ambiance et l’esprit constructif des participants. +d’images

En circonscription en Tanzanie (2/2) – Dar es Salam (16-18 avril 2024)

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

Deux ans après mon précédent passage (compte-rendu), je remercie Nabil Hajlaoui, ambassadeur de France en Tanzanie, de m’avoir à nouveau accueilli à la Résidence de France en organisant un déjeuner avec des représentants de la communauté d’affaires français et tanzaniens, en présence d’Aude Demoustier, présidente du conseil consulaire en Tanzanie, Christophe Darmois, président de la chambre de commerce, et Annie Biro, cheffe du service économique.

Cette initiative m’a permis de constater dès mon arrivée les nombreux progrès réalisés par la France en Tanzanie.

Tout d’abord la compagnie Air France, représentée par Rajat Kumar, directeur Tanzanie, a ajouté une ligne directe Paris-Dar Es Salam-Zanzibar depuis juin 2023, afin d’étoffer sa liaison directe avec Zanzibar ouverte en 2021.

Un bond en avant pour dynamiser la relation bilatérale, souligné par la présence conjointe de Munawer Dhirani, DG de Flightlink, et Dominique Dumas, VP ventes ATR, qui accompagnent l’essor du tourisme de la clientèle française séduite par l’île de Zanzibar, le Kilimandjaro, les parcs du Serengeti, de Ngorongoro.

Flightlink, est une compagnie aérienne basée à Dar es Salaam, qui propose des services de vols réguliers vers les principaux centres touristiques et d’affaires du pays, et qui a intégré à sa flotte des avions ATR de 72 places construits à Toulouse.

Avec Emmanuel Blarez, directeur de projet EACOP pour Total, nous avons fait le point sur l’avancée de la construction d’un oléoduc de pétrole brut enterré de 1 443 km, entre la ville de Kabaale en Ouganda et le port de Tanga en Tanzanie, et d’un terminal de stockage et d’une jetée de chargement à Tanga.

300 kilomètres de pipeline ont été inaugurés en Tanzanie quelques jours plus tôt.
Plusieurs sociétés françaises accompagnent ce projet qui contribue à développer les économies ougandaises et tanzaniennes.

Merci également à Coston Benjamin (CMA-CGM), Samer Santosh (Kamal Steel), Saif Seif (Superdoll), et Sami Ghaddar (Master Cable) pour leur participation et leur éclairage sur les opportunités offertes par la Tanzanie. +d’images

Chambre de commerce franco-tanzanienne (FTCC)

Très heureux d’avoir retrouvé Christophe Darmois, président de la FTCC, qui a été à l’origine de mon premier déplacement en Tanzanie en 2022.

Devant la communauté d’affaires, Christophe a rappelé les priorités qui me tenaient alors à coeur pour la Tanzanie : le développement de la FTCC et l’appui des entreprises de la Chambre à l’essor de l’école Arthur Rimbaud.

Christophe a annoncé qu’en deux ans, la Chambre est passée de 20 membres en 2022 à plus de 100 en 2024. Elle dispense de nombreux événements réguliers pour développer les courants d’affaires des membres et une panoplie de services, comme l’accueil des VIE, pour ouvrir le marché.

Quant à l’école Arthur Rimbaud, l’arrivée de nouvelles entreprises à Dar-Es-Salam ont rempli les effectifs. Elle fait le plein et peut nourrir de nouveaux projets d’agrandissement.

Félicitations à Christophe, aux membres du Board et à l’équipe animée par sa directrice Elise Lagache, pour ces remarquables progrès. Une réussite qui doit aussi beaucoup au soutien de Nabil Hajlaoui, ambassadeur de France en Tanzanie. +d’images

Communauté française

Ambassade / Consulat

Séquence en deux temps de mon déplacement à Dar es Salam en compagnie d’Aude Demoustier, présidente du conseil consulaire, et Eloïse Maugein, chef de section consulaire et secrétaire générale d’ambassade.

1 – Déjeuner à la Résidence organisé par notre ambassadeur Nabil Hajlaoui, avec les membres du Board de l’École française, l’équipe de direction, le COCAC et la directrice AFD Tanzanie.

2 – Visite de l’ambassade, de la section consulaire et rencontre avec les chefs de service.

La communauté française compte 900 inscrits en Tanzanie, mais Eloise Maugein estime à 2000, le nombre des Français présents sur le territoire.

La commission des Bourses réunie deux jours plus tôt a recensé 39 enfants boursiers pour 20 familles, soit un quart des enfants français inscrits à l’école Arthur Rimbaud.

Le président du Board de l’école m’a confié que lorsque sa fille avait rejoint l’école quelques années plus tôt, celle-ci avait moins de 100 élèves. Avec 473 élèves, il lui apparait que l’école nécessite de faire évoluer sa structure et de recruter un administrateur qui dépende du conseil d’administration, afin de permettre au proviseur de se consacrer à la pédagogie.

Preuve de son attractivité, l’école a reçu 200 applications d’enseignants pour travailler à Arthur Rimbaud. +d’images

Enseignement

École française Arthur Rimbaud

Belle satisfaction en revenant à l’École Arthur Rimbaud, deux ans après mon précédent passage (compte-rendu), en compagnie d’Aude Demoustier, présidente du conseil consulaire en Tanzanie.

J’ai été accueilli sur le nouveau campus construit pour accueillir les maternelles et des infrastructures sportives, par Luc Blanco, COCAC, l’équipe de direction, les parents d’élèves et des membres du conseil de gestion. J’ai regretté l’absence de la directrice Caroline Martias, car j’aurais sincèrement aimé la féliciter de vive voix pour les progrès accomplis sous sa direction.

371 élèves en 2021, 419 en 2022, ce sont désormais 473 élèves qui fréquentent l’établissement depuis la rentrée 2023.

Le premier site a également connu les projets d’agrandissements prévus comme l’ajout de 3 classes sur le toit, la construction d’un laboratoire, d’une classe de techno et d’une salle informatique.

À la clé, l’homologation des classes de première et terminale obtenue à l’été 2023.

En septembre 2023, une seconde classe de 6ème a été ouverte. À la rentrée prochaine, la montée des cohortes nécessitera une deuxième classe de cinquième… et d’agrandir encore l’établissement.

Je salue toute l’équipe qui anime l’école Arthur Rimbaud. Ils m’ont communiqué leur enthousiasme. Leur état d’esprit permet d’appréhender le futur avec optimisme. Sacré résultat. +d’images

Culture

Alliance française

Retour à l’Alliance française de Dar es Salaam dirigée par Flora Valleur, pour participer au vernissage d’une exposition d’oeuvres réalisées par Nickson Kimaro (à gauche sur la photo), un artiste tanzanien de 25 ans et Frank Rogan (à droite), un artiste multidisciplinaire kenyan qui travaille dans l’industrie de l’animation.

Intitulée Escape Routes, cette exposition immersive et stimulante invite à la contemplation.

J’ai eu le plaisir d’observer les améliorations récentes apportées à la médiathèque et aux espaces réservés aux échanges culturels.

Mkuki Bgoya, président de l’Alliance française de Dar es Salaam est également directeur général de la maison d’édition Mkuki na Nyota basée à Dar es Salaam. L’année dernière, Mkuki na Nyota a reçu le prix Bologne du meilleur éditeur de livres pour enfants d’Afrique. +d’images

Coopération

Hôpital Aga Khan / AFD

Visite de l’hôpital Aga Khan de Dar es Salam en compagnie de Nabil Hajlaoui, ambassadeur ; Aude Demoustier, présidente du conseil consulaire et Céline Robert, directrice AFD Tanzanie.

Opportunité de découvrir non seulement les exceptionnelles infrastructures et procédures de cet hôpital qui a un partenariat de longue date avec l’AFD.

L’Aga Khan Health service en Afrique de l’Est a traité plus de 1,4 millions de patients en 2023.

Le Tanzania Global Cancer Project, ou TCCP, produit des résultats majeurs, allant de l’amélioration des taux de dépistage à la formation de centaines de professionnels de la santé dans les secteurs public et privé.

L’Aga Khan, l’AFD et l’Institut Curie ont observé qu’il était nécessaire d’adopter une approche intégrée pour relever les défis liés au développement du cancer en Tanzanie, en combinant la sensibilisation, le dépistage et le renforcement des capacités de traitement. Ils ont proposé un plan d’action pilote de 4 ans dans les deux principales régions du pays : Dar es Salaam et Mwanza.

Le projet, qui a bénéficié d’une subvention de 10 millions d’euros de l’AFD, a permis d’investir dans l’équipement de radiothérapie, avec la création d’un centre de traitement du cancer au sein de l’hôpital Aga Khan à Dar es Salaam, qui sera inauguré le 2 mai 2024. Il a été équipé de deux appareils de radiothérapie modernes et d’un scanner dédié à la préparation du traitement, et comprendra une unité de chimiothérapie ambulatoire.

Dans le cadre de cet accord, 30 % des patients doivent être couverts par le système national d’assurance maladie ou recevoir des soins gratuits s’ils ne peuvent pas se le permettre.

Un équipement d’imagerie a été installé dans les hôpitaux publics de Dar es Salaam et de Mwanza.

J’ai fait part de mon admiration pour le résultat de leur engagement au Dr Zeenat Sulaiman Khan, Regional Chief Executive Officer, AKHS, East Africa ; à Sisawo Konteh, CEO de l’AGA Khan Health Service, et à toute l’équipe réunie à la faveur de la présentation.

J’ai également rendu hommage à Pierre Anhoury, à l’origine de ce projet, pour l’Institut Curie, concrétisé en deux ans. Pierre est actuellement en poste pour Expertise France auprès du ministre de la Santé au Liban. +d’images

En circonscription en Tanzanie (1/2) – Zanzibar (17 avril 2024)

De retour en Tanzanie, je me suis rendu sur l’île de Zanzibar par ferry depuis Dar-es-Salam, accompagné par Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger et de Luc Blanco, conseiller de coopération et d’action culturelle.

J’ai été accueilli par Olivier Moulec, Commandant conseiller militaire, qui accompagne la volonté locale de faire progresser ses activités liées à l’économie bleue, et consolide la coopération militaire avec une ile, qui se trouve à égale distance, de 3 jours de mer, entre Djibouti et la Réunion.

Merci à Olivier Moulec et Yves Montel, consul honoraire de France à Zanzibar, de m’avoir accompagné tout au long de la journée sur l’île, pour me permettre d’accomplir ma mission.

Diplomatie économique

Port de Malindi – AGL

Cette destination touristique contribue sensiblement à l’attractivité de la Tanzanie, et dispose d’une liaison aérienne directe avec la France assurée par Air France.

Première étape, la visite du port de Zanzibar avec Nicolas Escalin, CEO de Zanzibar Multipurpose Terminal (Groupe AGL – Africa Global Logistics) et Leandro Anipa, directeur opérationnel, en présence de Yves Montel, consul honoraire et le commandant Olivier Moulec (à droite sur la photo).

AGL a repris la gestion du port de Malindi en septembre 2023.

Zanzibar Multipurpose Terminal s’est engagée à mettre en œuvre un plan d’investissements qui comprend la construction d’une zone de dépotage externe de deux hectares, afin de désengorger le port de Malindi, ainsi que la rénovation et le renouvellement des infrastructures et équipements.

L’enjeu étant d’accroitre le volume de marchandises traitées au port de Malindi qui a une capacité de 1500 conteneurs.

L’objectif du plan d’action mené par Nicolas Escalin est de permettre à la Tanzanie de disposer d’une infrastructure compétitive, capable d’assurer les importations et les exportations du pays dans des conditions de qualité, de sécurité et de sûreté, conformes aux normes internationales. +d’images

ZCET / Formation professionnelle

Maelle Collot et Yves Montel, consul honoraire, sont deux Français dotés d’une grande expérience dans le secteur du tourisme, installés de longue date à Zanzibar.

Lors de la période Covid, Maelle et Yves ont eu l’idée de développer une ferme. Les produits de cette ferme leur permettent de financer la formation de 70 à 200 jeunes par an.

Ils ont fondé le « Zanzibar centre d’excellence pour le tourisme » (ZCET), une organisation à but non lucratif, spécialisée dans la formation professionnelle et l’éducation. Cette organisation s’engage à promouvoir Zanzibar en tant que destination touristique de premier plan et à reconnaître le potentiel de sa main-d’œuvre jeune et talentueuse.

Ils ont établi un partenariat stratégique avec T&R (T and R Solutions), un centre d’excellence en tourisme.

Ils offrent des programmes de certification dans l’industrie hôtelière qui sont conçus pour doter les participants des connaissances, des compétences et de l’expertise nécessaires pour exceller dans le domaine. Les programmes de certification couvrent un large éventail de sujets, y compris la gestion hôtelière, le service de nourriture et de boissons, les opérations de réception, l’entretien ménager…

À la suite de la formation d’une durée de 9 mois, 90% des jeunes de Zanzibar ont trouvé une place.

Je me souviendrai longtemps de mon échange avec certains d’entre-eux. Leurs acquis leur ont permis d’avoir une grande confiance en eux et une belle ambition pour leur carrière future.

L’idée de Maelle et Yves est désormais d’implanter 3 centres de formation supplémentaires sur l’île pour que le développement du tourisme à Zanzibar bénéficie à la population locale.

Ils ont tout mon soutien. Sincères félicitations. +d’images

Communauté française

Consul honoraire

Rencontre avec Yves Montel, consul honoraire de France à Zanzibar. Après avoir travaillé pendant 5 ans pour une société singapourienne de l’hôtellerie à Zanzibar, Yves a décidé d’investir sur place et d’y développer ses propres hôtels.

Il estime la communauté française résidant sur l’île à 80 membres, dont 20 depuis plus de 10 ans. Environ 150, si on compte ceux qui sont venus à l’aventure. Beaucoup repartent au bout de 6 mois.

Yves s’inquiète d’un développement du tourisme qui pourrait être débridé, voire frénétique.

Les plages désertes et propres qui font l’attrait de la destination pourraient disparaître en l’absence de plan de développement éco-responsable.

La conscience de l’enjeu environnemental est un défi qui doit être pris en compte pour que l’île conserve son charme légendaire. +d’images

En circonscription au Kenya (2/2) – Nairobi (11 & 15 avril 2024)

Très heureux d’avoir retrouvé notre ambassadeur Arnaud Suquet à la faveur de mon troisième déplacement au Kenya en l’espace de quatre ans, une nouvelle fois accompagné par Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger pour le Kenya.

Ce retour m’a permis de prendre la mesure des progrès accomplis, ces dernières années, au travers de la Chambre de commerce franco-kenyane, ou encore du lycée Diderot, révélateurs de l’exceptionnelle dynamique française au Kenya.

Un constat conforté par la visite de Mitahato, pour honorer Chris Mburu, l’homme qui a fait de son village natal, le premier village francophone du Kenya. (à l’image).

Je remercie Ingrid Onzon-Kem, conseillère politique, de m’avoir accompagné à chacune des séquences de ce déplacement.

Diplomatie parlementaire

Président du Sénat

Amason Jeffah Kingi, président du Sénat kenyan, nous a fait l’honneur d’accepter l’invitation d’Arnaud Suquet, ambassadeur de France au Kenya, pour participer à un diner à la Résidence de France, organisé à la faveur de mon passage au Kenya.

La sénatrice Karen Nyamu et le sénateur Kiambu Karungo Thang’wa assistaient également à la soirée.

J’ai relaté ma visite au village francophone de Mitahato qui faisait justement partie de la circonscription du sénateur Kiambu Karungo Thang’wa.

Lors de nos échanges, nous avons partagé les expériences de nos parlements dans la défense de la démocratie et des libertés publiques dans nos deux pays. Le président du Sénat a souligné la nécessité d’un rôle accru des parlements dans la promotion de la consolidation de la paix et de la résolution des conflits dans tous les points chauds d’Afrique et du monde. C’est l’essence même de la diplomatie parlementaire qu’il souhaite promouvoir.

Nous sommes convenus de soutenir la création d’un groupe de travail parlementaire réunissant des législateurs kenyans et français dans le but de renforcer la collaboration entre nos deux pays et de promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance.

Je suis très reconnaissant envers le président du Sénat kenyan d’avoir accepté cet échange qui démontre son profond attachement à notre relation bilatérale. +d’images

Sécurité

Rencontre à l’ambassade de France avec Rashid Abdi, analyste politique sur la Corne de l’Afrique au sein de l’International Crisis Group, spécialisé dans les questions de sécurité dans la Corne, en présence de Lionel Fabre, premier conseiller, Lucile Carrez, conseillère Somalie, et Ingrid Onzon-Kem, conseillère politique.

La signature du M.O.U. entre l’Éthiopie et le Somaliland, le 1er janvier dernier, pour offrir un débouché sur la mer à Berbera pour l’Éthiopie, pays enclavé, a donné lieu à de vives contestations de la part de Mogadiscio.

Si l’Éthiopie reconnait le Somaliland comme un état indépendant lorsque l’accord aura pris effet, l’expert fait le pari que cette reconnaissance sera suivie par d’autres pays africains.

Le Somaliland a créé un système démocratique solide connecté avec beaucoup d’autres pays et gagné en sympathie.

Mogadiscio pourrait évoluer vers un régime islamique centralisé qui aurait alors les faveurs de la Chine. La chaine twitter de désinformation chinoise présente en Somalie, milite en ce sens.

Coopération

Agence française de développement (AFD)

Accueilli par Bertrand Willocquet, directeur pays de l’AFD, et Olivier Game, directeur Proparco, pour une présentation des activités au Kenya, mais également au niveau régional.

Le périmètre régional couvre 11 pays : Burundi, Djibouti, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Ouganda, Rwanda, Somalie, Soudan, Sud-Soudan, Tanzanie.

Parmi ces pays, l’Éthiopie (11%), le Kenya (22%), l’Ouganda (18%) et la Tanzanie (26%) concentrent les trois-quarts des engagements en volume de l’AFD.

Au Kenya, l’AFD est l’un des principaux bailleurs de fonds du secteur de l’énergie, le premier bilatéral, avec plus d’un milliard d’euros engagés depuis le début des activités dans le pays.

L’AFD intervient dans le renforcement des installations de production et de distribution d’eau potable, le traitement des eaux usées et l’optimisation de la gestion des réseaux par les sociétés d’exploitation. Les trois plus grandes villes du pays : Nairobi, Mombasa et Kisumu ont été concernées par cette action.

Nous avons évoqué les entreprises dans lesquelles Proparco a investi et l’action d’Expertise France. +d’images

Pharmacy and Poisons Board (PPB)

Réunion à l’ambassade avec le Pharmacy and Poisons Board, représenté par Kariuki Gachigi, directeur adjoint Pharmacy and Poisons Board ; Felistas Chepwogen, conseillère Pharmacy and Poisons Board ; Serawit Bruck-Landais, conseillère régionale Santé à l’ambassade ; Ingrid Onzon-Kem, conseillère politique ; Soumeya Loucif, présidente CCEF Kenya et VP CCEF Afrique.

Nous avons évoqué la création de l’AMA, l’Agence africaine du médicament. À ce jour, 27 états africains ont ratifié le traité, parmi lesquels 5 d’entre-eux n’ont pas encore notifié l’Union Africaine.

Pour mes interlocuteurs, il y a une volonté politique pour l’AMA. Le défi est son implémentation.

Nous sommes revenus sur les besoins de l’agence nationale kenyane du médicament. La question du contrôle qualité des médicaments leur paraît critique. La France aurait un rôle à jouer sur cette question. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce franco-kenyane (CCFK)

Dès mon arrivée, je me suis rendu à la rencontre de la communauté d’affaires, organisée par la Chambre de commerce française au Kenya, présidée par Othmane Chaoui et dirigée par Laure Paugam.

À chacun de mes passages, je mesure les progrès de la chambre, impulsés par ce binôme très engagé.

De 90 (fin 2020) puis 120 (en 2022), la CCFK compte désormais 196 membres.

Après avoir assisté à la présentation de 4 entreprises françaises à l’étranger* et French Tech, j’ai participé au cocktail de networking dans les locaux de la société Pernod-Ricard.

Arnaud Suquet, ambassadeur de France au Kenya, participait à l’événement tout comme Soumeya Loucif, présidente CCEF Kenya et VP CCEF Afrique. La Team France était également au complet pour accompagner les porteurs de projets.

Nouveau succès pour la CCFK qui multiplie ces événements afin de renforcer les liens entre ses membres. +d’images

(*) Marie-Christine Kameni, Co-Fondateur deCognito
Yoann Copreaux, Fondateur et PDG de Bonto
Marc de Courcel, Co-Fondateur et DG d’Optimetriks
Alexis Roman, Co-Fondateur et PDG de Lotus

Enseignement

Lycée français Denis Diderot

Le suivi du développement du lycée Denis Diderot constitue mon objectif prioritaire pour le Kenya.

J’ai retrouvé Bruno Maris (proviseur) et Claire Karadi (directrice du primaire), rencontrés lors de mon précédent passage en 2022 (compte-rendu).

J’avais souligné, alors, les efforts engagés par l’équipe de direction pour redresser une situation financière qui m’avait paru très préoccupante lors de mon premier passage, début 2020 (compte-rendu).

Si le problème fiscal a été réglé en 2023, comme anticipé, une nouvelle difficulté est apparue, consécutive à la dévaluation de la monnaie locale au premier semestre 2023. Le chiffre d’affaires de Diderot a progressé en shilling mais baissé en euros. Un prêt relais a été accordé par l’AEFE qui devrait être remboursé en 2024.

570 en 2020, 600 en 2022, le nombre d’élèves atteint 692 en 2024. Ce redressement des effectifs est très encourageant et me ravit. Il récompense les efforts collectifs et le sérieux de l’équipe de direction. Il permet de regarder l’horizon avec plus de sérénité.

Un déménagement n’est plus envisagé. Le proviseur plaide plutôt pour un établissement qui optimiserait sa surface disponible.

Armando Sivella, trésorier du comité de gestion a détaillé ses attentes par rapport à l’AEFE : transparence dans le calcul des montants devant être acquittés par le lycée à l’AEFE, valorisation des actifs du lycée Diderot.

Des attentes compréhensibles pour des administrateurs soucieux d’accompagner efficacement le redressement financier du lycée. Le conseil de gestion a d’ailleurs proposé aux parents d’élèves de fixer désormais les frais de scolarité en euros ou dollars, pour sécuriser le budget du lycée. +d’images

Culture & Francophonie

Mitahato FrenchVillage

Déplacement à Mitahato, suggéré par Aude Demoustier, CFDE au Kenya, pour honorer Chris Mburu, l’homme qui a fait de son village natal, le premier village francophone du Kenya.

J’étais accompagné par Aude, Bernard Clouteau, attaché de coopération pour le français, et Ingrid Onzon-Kem, conseillère politique.

Mitahato signifie “petite banane” en swahili.

Après ses études, Chris a été contraint d’apprendre le français, suite à un quiproquo au sein d’une ONG américaine qui l’avait envoyé pour accomplir une mission à Brazzaville, en pensant qu’il était francophone.

Chris a réalisé que l’acquisition de notre langue lui a permis de progresser à l’ONU. Il a eu l’idée de transformer sa maison natale en bibliothèque francophone. Lors du Covid, les enfants se sont mis à aller à la bibliothèque. Puis des formations ont suivi. Les enfants du village se sont mis à apprendre le français… puis leurs mamans n’ont pas voulu être en reste et se sont mises en tête de suivre le mouvement.

Je ne m’attendais pas à l’incroyable accueil que Chris et le village réserveraient à la venue d’un sénateur français.

En poste à Brazzaville pour l’ONU, Chris Mburu démontre que le français permet des progressions de carrière supérieures. Son action permet de faire de son village un trait d’union entre 2 continents, entre 2 pays.

Villers coteret – Mitahato même combat !

Gratitude à Chris et les habitants de Mitahato pour leur formidable accueil. +d’images

Alliance française de Nairobi (AFN)

Visite de l’Alliance française de Nairobi et long échange avec Charles Courdent, directeur Alliance française, en compagnie d’Aude Demoustier et Ingrid Onzon-Kem, conseillère politique.

L’AFN accueille 3200 étudiants de français.

Depuis ma précédente visite, des améliorations ont été apportées à la salle de cinéma et à l’espace culturel.

Les activités touchent de nouveaux jeunes sur le terrain à l’image de la poésie.

L’AFN apporte également un soutien important au monde de l’édition en appuyant le lancement de 50 livres par an. +d’images

En circonscription au Kenya (1/2) – Mombasa (13-14 avril 2024)

Retour au Kenya pour un troisième déplacement en quatre ans, accompagné par Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger pour le Kenya.

Ce fut l’occasion d’une première visite à Mombasa, organisée par Muhammed Ramazani, consul honoraire et président de l’Alliance française.
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Communauté française

Consul honoraire

Muhammed Ramazani, consul honoraire de Mombasa, nous a fait visiter cette ville-port qui est le poumon de l’économie kényane.

Fils de diplomate kényan en poste dans des pays francophones, le consul honoraire a conservé un profond attachement pour notre pays.

La communauté française installée à Mombasa compte environ une centaine de résidents français qui sont principalement des retraités, ce qui nécessite la signature d’une vingtaine de certificats d’existence chaque année.

Le consul honoraire estime le nombre de touristes français à 2000. Leur meilleure maîtrise de l’anglais leur permet d’être plus autonomes.

Avec Aude Demoustier, CFDE, nous avons remercié Muhammed Ramazani pour la qualité de son engagement à long terme en faveur de nos compatriotes, qu’ils soient installés ou de passage. +d’images

Diplomatie économique

Bureau Veritas Kenya

À la faveur de mon déplacement au port de Mombasa, j’ai eu l’opportunité de visiter le laboratoire du Bureau Veritas, en compagnie d’Aude Demoustier, CFDE, et Muhammed Ramazani, consul honoraire.

Le Bureau Veritas au Kenya propose une gamme complète de services de test, d’inspection et de certification pour garantir des aliments propres à la consommation et de qualité, de la ferme à l’assiette.

Nous avons pu observer les processus de test avancés menés par Bureau : analyses microbiologiques ; chimiques ; nutritionnelles ; tests d’allergènes ; études sur la durée de conservation…

Le laboratoire de Mombasa emploie 16 personnes. Parmi les actions de formation continue, l’apprentissage du français leur apparaît être une priorité.

Merci à Julien Fouillart, directeur BV Kenya, d’avoir organisé la visite, à Edwin Senengo, directeur laboratoire BV Mombasa et à toute l’équipe pour leur remarquable accueil. +d’images

Francophonie & Culture

Alliance française

Muhammed Ramazani, consul honoraire de Mombasa, est également le président de l’Alliance française depuis plus de la moitié de sa vie.

Cet engagement au long cours se traduit par une très belle Alliance qui a emménagé, il y a sept ans, sur un site qui offre un bel espace pour des opérations culturelles.

Mwakiwiwi Mwachia, coordinateur des services de traduction, nous a fait visiter les 5 salles de classe et la médiathèque, qui accueillent plus de 500 étudiants.

Une des salles est louée au Goethe Institute.

Le site fait passer environ 500 Delf par an dont la moitié sont des Delf junior.

L’artiste Yona Mudibo lançait son exposition “Pour vos yeux seulement” , le jour de notre passage. Je l’ai félicité pour la variété de ses talents. +d’images

En circonscription au Burundi – Bujumbura (9-11 avril 2024)

Merci à Jérémie Blin, ambassadeur de France au Burundi pour l’organisation de ce premier déplacement à Bujumbura. Un séjour qui m’aura permis de découvrir de nouvelles facettes de l’action bénéfique de l’AFD sur la population.

Très touché pendant par les nombreux témoignages de sympathie à l’égard de notre pays de la part des Burundais qui sont venus à ma rencontre.

Diplomatie parlementaire

Ministre de la Santé

Première séquence de ce déplacement, une audience auprès de S.E. Docteur Lydwine Baradahana, ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, en présence de Jérémie Blin, ambassadeur de France au Burundi et d’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger.

Le soutien à la mise en route de l’Agence africaine du médicament, sur un continent où les faux médicaments tuent plus que les maladies, est le fil conducteur de tous mes déplacements en Afrique.

La ministre s’est montrée vivement intéressée par une structure multilatérale, sur laquelle l’autorité de régulation du médicament, créée par le Burundi en 2020, pourrait s’appuyer pour garantir la qualité des produits pharmaceutiques en circulation.

Pour la ministre, la première cause est la lutte contre le paludisme. Un nouveau vaccin va permettre de commencer une vaccination en juillet prochain. Le Burundi fait face à une épidémie de rougeole. Grâce à des vaccins fournis par l’Unicef, une campagne de vaccination va débuter le 16 ou 20 avril.

Motif de fierté nationale, le Burundi affiche les meilleurs résultats en Afrique pour la lutte contre le Sida. Pour la ministre, le principal danger serait de relâcher les efforts. +d’images

Président du Sénat

Très honoré d’avoir rencontré le Très Honorable Emmanuel Sinzohagera, président du Sénat burundais, en présence des deux premiers vice-présidents, tous trois venus spécialement de la capitale, un jour férié, afin de me rencontrer.

Le président m’a assuré de l’engagement du Burundi à maintenir le français dans les langues officielles du pays.

Le Burundi est attaché à préserver les relations d’amitié et de fidélité avec notre pays. “Le coup de main de la France au développement du Burundi qui nous incombe est apprécié” a lancé le président.

Il rappelle les défis pour son pays qui est le plus pauvre du monde, mais ajoute aussitôt que cela n’est que transitoire. Il fait du développement la mission première de leur gouvernement, en insistant sur la nécessité de changer les mentalités, de mettre en œuvre une bonne gouvernance et de promouvoir la cohésion sociale et la parité hommes-femmes.

Le président lance un appel à Gérard Larcher, président du Sénat, afin de créer un cadre de coopération et un échange d’expérience, car le Sénat burundais est une institution jeune rétablie en 2003.

L’entretien a été suivi d’une interview télévisée qui m’a permis de saluer la bienveillance du Burundi à l’égard de la France. +d’images

Médias – Interview

Inama Nkenguzamateka, chaîne d’information sur les activités du Sénat du Burundi, a recueilli mes impressions suite à mon entretien avec Emmanuel Sinzohagera, président du Sénat, qui a souhaité la mise en place d’un mémorandum d’entente entre le Sénat burundais et le Sénat français. Il a aussi plaidé pour une coopération fondée sur le principe gagnant-gagnant effectif entre nos deux pays.


Coopération

AFD – ANSS – lutte contre le Sida

Visite du projet de lutte contre le VIH/SIDA – Association nationale de soutien aux séropositifs (ANSS-Santé Plus) créé en 1993 et soutenu par l’AFD, en présence de Jérémie Blin, ambassadeur, Aude Demoustier, CFDE, et Céline Demagny, responsable bureau de Bujumbura.

Impressionné par le professionnalisme de l’équipe qui a mis en place des procédures strictes de fonctionnement visibles en tous points du centre.

Toutes les futures mamans séropositives sont prises en charge avant la naissance. Un protocole aide les mamans à suivre des mesures de prévention qui permettent d’afficher 100% de réussite pour les enfants âgés de 10 ans.

L’approvisionnement en médicaments constitue le plus grand défi du centre.
Un partenariat avec Paris Sidaction permet d’obtenir des médicaments pour les enfants.

125 ETP, 6 infirmiers mis à disposition par le ministère de la santé, 31 médiateurs de santé, 2274 bénévoles, l’ANSS est une des explications qui justifie que le Burundi affiche les meilleurs résultats du continent en matière de lutte contre le sida. +d’images

AFD – Play – Éducation par le sport

Visite du projet d’éducation par le sport – composante du projet Twige Neza – ONG Play International – financé par l’AFD et le Partenariat Mondial pour l’Éducation, en présence de Jean-Pierre Pauly, premier conseiller, Aude Demoustier, CFDE, et Céline Demagny, responsable bureau de Bujumbura.

Aux côtés du ministère de l’Éducation nationale et de la Recherche scientifique (MENRS), Play International favorise la transmission de messages de sensibilisation au mieux vivre-ensemble, tels que la lutte contre les discriminations et l’égalité de genre.

Je me suis rendu à l’école technique secondaire de Kamenge pour assister à une séquence de sensibilisation et j’ai échangé avec le groupe de jeunes sur la violence basée sur le genre. De manière très inattendue, les personnes vivant à proximité de notre événement se sont approchées et m’ont fait un accueil chaleureux dont je me souviendrai longtemps. +d’images

Diplomatie économique

Vinci

VENI VIDI VINCI

Visite du projet concrétisé la veille à Bujumbura par Vinci pour améliorer la distribution d’électricité au Burundi.

La mise en charge de deux transformateurs va permettre de limiter les coupures d’électricité et les chutes de tension.

Sofiane Khiari, responsable d’affaires Omexom (Vinci) anticipe que ce sera un progrès vite visible pour la population.

Les représentants de la Regideso (prononcer Régie des eaux), service public en charge de la fourniture d’électricité, paraissaient très satisfait de leur service. +d’images

Communauté française

Ambassade

Déjeuner offert à la résidence par Jérémie Blin, ambassadeur de France avec les chefs de service de l’ambassade pour faire un tour d’horizon sur la relation bilatérale.

La coopération militaire contribue à préparer les forces burundaises aux opérations de paix multilatérales.

Nous avons échangé sur les tensions entre le Burundi et le Rwanda, mais également sur les conséquences de l’engagement de forces du Burundi dans l’Est de la RDC.

L’AFD apporte un soutien à des opérations qui ont un impact direct sur la vie quotidienne des Burundais et m’a sensibilisé sur la nécessité de conserver une enveloppe de dons pour conforter sa présence.

Section consulaire

Visite de la section consulaire avec Christine Léon, consule, située au sein de l’ambassade et Jérémie Blin, ambassadeur de France.

Le nombre de Français inscrits au registre est inférieur à 400.

Les demandes de visas Schengen sont reparties avec le consulat belge qui s’occupe des visas court terme, tandis que la France s’occupe des visas long terme. +d’images

Réception

Afin de me permettre de prendre en compte les observations et attentes de la communauté française établie au Burundi, Jérémie Blin, ambassadeur de France, a organisé une réception à la résidence dès mon arrivée.

J’étais accompagné d’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger, venue de Nairobi pour la circonstance.

Peu de compatriotes sont installés au Burundi dans la durée. Nombre d’entre eux participent aux organisations internationales, afin d’appuyer le développement du pays qui est l’un des plus pauvres au monde.

Je les remercie d’avoir partagé avec moi leurs observations et les motivations d’un engagement qui s’appuie parfois sur un idéal humaniste. +d’images

Enseignement

École française de Bujumbura

Sportez-vous bien !

Inauguration du parcours sportif « Ouvrons grand notre école » , financé sur le Fonds Jeux olympiques de Paris, à l’École française de Bujumbura, un établissement riche de ses traditions depuis 1962 et unique au Burundi.

Accueillis par Gilbert Nibigirwe, président et Didier Tribout, proviseur, en compagnie de l’ambassadeur Jérémie Blin et de la conseillère des Français de l’étranger, Aude Demoustier, nous avons découvert le parcours et vu le nouveau bâtiment qui a permis une extension de l’école.

Heureux d’avoir eu l’opportunité de découvrir cette initiative le soir de mon arrivée au Burundi et de saluer les résultats obtenus, puisqu’en quatre ans les effectifs sont passés de 344 à 577 élèves.

L’École française Nelson Mandela de Bujumbura est sur la bonne voie pour atteindre l’objectif de doubler les effectifs d’ici à 2030, fixé par le président de la République.

L’établissement offre un cursus complet de la maternelle à la terminale, affiche 100% de résultat au baccalauréat et est partenaire de l’Agence de l’enseignement français à l’étranger (AEFE).

De beaux succès que beaucoup attribuent à l’engagement du proviseur. +d’images

Culture

Institut français de Bujumbura (IFB)

Visite de l’IFB en compagnie de Gilles Canivet, COCAC, et Amandine Sagnes, directrice déléguée.

Les cours de français connaissent une forte progression. Depuis novembre 2023, 500 candidats se pressent à chaque session pour passer les tests Delf ou Dalf, soit 5 fois plus que l’année précédente.

La médiathèque compte 1500 abonnés.

Campus France ne chôme pas. La France est la seconde destination des étudiants burundais après le Rwanda.

Disposant de la seule salle de cinéma du Burundi, une réhabilitation vient d’être opérée suite à une subvention qui a également bénéficié aux loges. J’ai assisté aux premiers essais de la numérisation de la salle de 270 places en compagnie de l’ambassadeur. La nouvelle salle sera ouverte au public le 24 avril 2024 avec la projection de deux films français : “Anatomie d’une chute” et “Dune”.

Je mesure les formidables efforts consentis par l’équipe pour parvenir à ces résultats dans un environnement difficile.

Je leur adresse mes sincères félicitations. +d’images

En circonscription au Rwanda – Kigali & Tumba (5-9 avril 2024)

Mes remerciements à Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda, et à toute son équipe pour avoir organisé mon déplacement sans accroc, alors qu’il y avait à gérer, en parallèle, deux visites ministérielles, l’agenda de trois députées et du président du CRIF.

Toute ma reconnaissance, également, envers André Twahirwa, doyen du Sénat rwandais pour ses suggestions de rencontres, et à Aude Demoustier, venue spécialement de Nairobi pour participer aux commémorations et m’accompagner tout au long de ce second déplacement au Rwanda.

Enfin, je souhaite exprimer ma gratitude à Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, de m’avoir intégré à sa délégation officielle, à la faveur de sa première tournée en Afrique subsaharienne.

Devoir de mémoire

Cérémonies Kwibuka 30

Pour accompagner les ministres Stéphane Séjourné et Hervé Berville, notre délégation parlementaire comprenait trois députées : Huguette Tiegna, présidente du groupe d’amitié France-Rwanda ; Mireille Clapot ; Astrid Panosyan. Je complétais la délégation pour le Sénat.

Deux séquences nous ont permis de nous associer au peuple rwandais dans les commémorations des 30 ans du génocide des Tutsi, dans l’enceinte du BK Arena le dimanche 7 avril 2024.

Après la cérémonie Kwibuka 30, le matin, notre délégation est revenue, le soir, pour participer à la veillée de recueillement.

Nous étions accompagnés de deux conseillers des Français de l’étranger : Aude Demoustier et Daniel Waide.

Du 7 avril 1994 au 4 juillet 1994, 1.047.000 Tutsi sont morts pendant le génocide. Parmi eux, j’ai eu une pensée particulière, lorsque j’ai allumé la petite flamme en souvenir des victimes, pour les 17 agents recrutés locaux tutsi de l’ambassade, de l’Institut français et de l’AFD, qui ont été assassinés. Comme le matin, la veillée conjuguait émotion et dignité.

Trois décennies plus tard, le Rwanda continue de rechercher des génocidaires qui se cachent et doit combattre des négationnistes, comme nous l’avons observé après la Shoah.

Le Rwanda fait preuve d’une humanité exceptionnelle pour créer les conditions d’une réconciliation nationale porteuse d’espoir d’un avenir meilleur.

Je forme le vœu que son message de paix à la planète soit porté et entendu par tous. +d’images

Sénat / Musée de la campagne contre le génocide

À l’invitation d’André Twahirwa, sénateur, je me suis rendu au parlement rwandais avec mes deux collègues députées Huguette Tiegna, présidente groupe d’amitié France-Rwanda, et Mireille Clapot, ainsi qu’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger.

Le musée de la campagne contre le génocide est installé dans le bâtiment du Parlement du Rwanda (l’ancien Conseil National de Développement).

En effet, le bâtiment du Parlement a abrité 600 soldats de l’Armée patriotique rwandaise (APR) alors qu’ils étaient bombardés par les forces génocidaires.

Sur ordre de Paul Kagame, président du Haut commandement de l’APR, ces soldats ont sauvé des milliers de Tutsis qui étaient en train d’être tués.

L’un de ses monuments populaires est une mitrailleuse, utilisée par les armées de l’APR résidant dans le bâtiment du parlement pour contrer les forces génocidaires. +d’images

Hervé Berville

Le destin tient souvent à peu de choses.

Celui d’Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la Mer et de la Biodiversité, est si exceptionnel qu’il donne l’impression d’être sorti tout droit de l’imaginaire d’un romancier.

Né au Rwanda en 1990, sa maman décède quelques mois avant le début du génocide, et il est placé dans un orphelinat. Alors que le génocide a débuté, les militaires français décident de l’exfiltrer vers la France. Adopté par une famille bretonne qui compte déjà quatre enfants, il suit un parcours scolaire et universitaire impeccable.

Élu député en 2017 dans le sillage de l’élection d’Emmanuel Macron, il devient ensuite secrétaire d’État.

Je n’aurais raté sous aucun prétexte la rencontre d’Hervé avec les lycéens rwandais et français au Centre culturel francophone.

Suite à une performance des élèves qui alliait chanson et poésie, Hervé a pris le temps de raconter son histoire, de partager ses réflexions sur l’organisation méthodique mise en place pour accomplir le génocide contre les Tutsi et l’horreur de sa mise en œuvre. Avec beaucoup de douceur, le ministre a su trouver les mots apaisants pour commenter des événements qu’il ne faudra jamais oublier. Il invite chacun à œuvrer en faveur du travail de mémoire et de justice, mais également à conforter la politique de réconciliation du gouvernement rwandais.

Hervé Berville a décrit son combat en faveur de l’environnement. La France proscrit l’exploitation minière dans les fonds sous-marins. Son objectif est désormais de convaincre les autres pays. 27 pays se sont déjà prononcés pour un moratoire.

En combinant mémoire et espoir d’un monde meilleur, son discours était très inspirant pour toute l’assistance. J’ai ressenti une immense fierté pour notre pays d’être représenté par ce jeune homme de 35 ans si talentueux. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministère des Affaires étrangères

Lors de mon précédent déplacement au Rwanda, j’avais pris l’engagement d’assister aux commémorations du 30ème anniversaire du génocide des Tutsi.

Je remercie Stéphane Séjourné, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de m’avoir inclus dans la délégation française.

La visite du ministre a été marquée par la signature de deux accords au ministère des Affaires étrangères rwandais.
. Une déclaration d’intention sur le partenariat France – Rwanda pour les années 2024-2028.
. Un accord sur les services aériens visant à favoriser les échanges entre les deux pays.

J’ai assisté à la signature aux côtés d’Hervé Berville, secrétaire d’État chargé de la Mer et de la Biodiversité ; Astrid Panosyan, députée ; Antoine Anfré, ambassadeur ; Yonathan Arfi, président du Crif ; Arthur Germond, directeur AFD Rwanda ; Quentin Dussart, conseiller économique. +d’images

Mission Défense

Très heureux de pouvoir témoigner du renforcement de notre coopération militaire avec le Rwanda.

Une mission défense a été ouverte à Kigali à l’été 2022.

Lors de mon entretien avec le colonel Nicolas Dufour, attaché de Défense, nous avons fait un état des progrès de notre coopération avec une armée qui révèle de nombreuses qualités.

L’esprit humain ne peut appréhender ce qu’il s’est passé pendant le génocide.

Pour le président Kagame, il est nécessaire d’éviter que cela se reproduise.

Le Rwanda a développé une diplomatie militaire qui fait la démonstration de son efficacité dans les opérations de maintien de la paix au service des organisations multilatérales.

Merci au colonel Dufour et au Major Walters, attaché de Défense adjoint, pour leurs éclairages et le soin qu’ils ont apporté pour favoriser l’exécution de ma mission. +d’images

Coopération (Santé – Formation)

Ircad Africa

Visite de l’Ircad Africa, premier centre d’excellence en chirurgie mini-invasive du continent africain, en compagnie d’Hervé Berville, secrétaire d’État, Astrid Panosyan, députée de Paris, Antoine Anfré, ambassadeur et Arthur Germond, directeur AFD Rwanda.

Accueillis par Sabin Nsanzimana, ministre de la Santé rwandais et Charles Nsengiyumva, conseiller principal du ministre de la Santé du Rwanda et secrétaire général d’Ircad, nous avons découvert des installations exceptionnelles.

Le professeur Jacques Marescaux, fondateur de l’IRCAD en 1994, nous a présenté à distance, depuis Strasbourg, l’institution IRCAD Afrique, nichée à Kigali au Rwanda, lancée le 7 octobre 2023.

L’Ircad Afrique ambitionne de combiner recherche, innovation et formation de chirurgiens pour améliorer l’accès aux soins non seulement en Afrique mais aussi dans le monde.

Le bâtiment a été financé par le Rwanda, tandis que les équipements ont été apportés par l’Ircad.

L’Ircad, Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif, est une réussite internationale qui me paraît mériter d’être mieux connue et plus soutenue par la France.

À l’évidence, le succès du professeur Marescaux m’est apparu comme un motif de fierté nationale. +d’images

IPRC Tumba / AFD

Déplacement à Tumba, ville située à 90 minutes de Kigali, en compagnie des députées Huguette Tiegna, présidente du groupe d’amitié France-Rwanda et Mireille Clapot ; Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger ; Arthur Germond, directeur de l’AFD Rwanda.

Entre 2019 et 2023, la France a déployé 520M€ au Rwanda, dont 504M€ grâce à l’AFD.

L’engagement pris par le Président Emmanuel Macron en mai 2021 a été dépassé. La France est devenue le 5ème partenaire international du Rwanda, et le 2ème bilatéral derrière les USA et devant la Chine.

Nous avons visité l’IPRC Tumba (Collège Régional Polytechnique Intégré), où un département de Mécatronique a été créé grâce à un partenariat avec l’AFD, dans le prolongement de la visite d’Emmanuel Macron en 2021.

Ce programme entre dans le cadre du projet AFTER, Appui à la formation technique et à l’emploi au Rwanda.

L’IPRC Tumba accueille 428 étudiants, 83 enseignants et 42 personnels administratifs. 70% des étudiants issus de l’IPRC ont un travail dans les 6 mois. L’objectif est d’atteindre 90%.

Les étudiants ont gagné 3 médailles d’or aux Worldskills Africa.

Félicitations à Rita Mutabazi, principale, et à son équipe pour leur grand professionnalisme. +d’images

Diplomatie économique

CCEF

Depuis mon précédent passage, le comité Rwanda des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) a été concrétisé à l’initiative de l’ambassadeur Antoine Anfré, afin d’accompagner le développement de notre relation économique bilatérale.

J’ai eu le plaisir de retrouver certains d’entre-eux à la faveur d’un petit-déjeuner à la Résidence, en présence de Quentin Dussart, attaché économique de l’ambassade de France et d’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger.

Les priorités des CCEF sont la ratification par la France de la convention fiscale bilatérale signée en juin 2023, et déjà ratifiée par le Rwanda depuis août 2023.

Vient ensuite l’approbation de l’accord sur les services aériens signé par le ministre Stéphane Séjourné, lors de son passage à Kigali, visant à favoriser les échanges entre les deux pays.

Je me suis réjouis d’apprendre de nombreuses nouvelles positives sur le développement du Rwanda et de nos entreprises. Ainsi Canal + a atteint 74% de parts de marché de la télé payante et quintuplé son parc de box en trois ans. Avec 100 000 abonnés, c’est un véritable succès qui renforce l’image de la francophonie au Rwanda.

Autre succès, la chaîne de télévision “Zacu” de Canal en kinyarwanda, lancée le 3/10/22, fait jeu égal avec la chaîne nationale.

Le Rwanda est un pays connecté, désenclavé en télécommunication, qui pointe à la troisième place pour l’organisation de conférences sur le continent derrière le Cap et le Maroc.

Le club d’affaires français compte désormais 40 inscrits.
Merci aux participants pour le partage de leur expérience :
Sophie Tchatchoua, présidente CCEF Rwanda et directrice pays de Canal +
Iris Becquart, directrice pays AGS Movers
Emmanuel Hamez, CEO Airtel Rwanda
Benjamin Proffit, représentant pays Publicis Live
Alexis Roblin, représentant pays Tractafric. +d’images

Communauté française

Réception

À la faveur de la venue à Kigali du secrétaire d’État Hervé Berville, l’ambassadeur de France au Rwanda, Antoine Anfré, a organisé une réception avec des représentants de la communauté française et des personnels d’ONG en poste au Rwanda et en RDC, à Goma.

Je remercie l’ambassadeur d’avoir rappelé mon passage précédent en mai 2022 (compte-rendu) et le respect de mon engagement à être de retour pour assister aux commémorations et me recueillir aux côtés du peuple rwandais.

Le ministre a souligné le rôle historique d’Emmanuel Macron dans le réchauffement des relations entre nos deux pays. La reconnaissance par le président de la République de la « responsabilité accablante » de la France dans le génocide des Tutsi a permis une prise de conscience des erreurs commises.

Hervé Berville a également rendu hommage à notre ambassadeur pour sa clairvoyance. En poste en Ouganda, trois ans avant le génocide, Antoine Anfré avait
recommandé de changer la politique de la France dans la région, après avoir décrit dans une note, le processus qui allait créer les conditions d’un génocide ethnique au Rwanda. Sa lucidité lui avait alors valu d’être mis à l’écart au ministère des Affaires étrangères. +d’images

Ambassade – Section consulaire

Ce fut la dernière séquence de mon second déplacement, une visite de l’ambassade en compagnie de Bruno Bellanger, consul, et Aude Demoustier, conseillère des FDE.

La section consulaire a été renforcée en septembre dernier. Si la communauté française n’a officiellement progressé que de 11,8%, le nombre de visas a été multiplié par dix en deux ans.

De fait, la liaison directe RwandAir Kigali-Paris CDG, trois fois par semaine depuis le 27/6/23 constitue un accélérateur du rapprochement.

Dans un second temps, je me suis rendu dans la nouvelle emprise de l’ambassade, qui accueille désormais Adriana Domagala, conseillère culturelle, et son équipe.

J’ai également eu l’opportunité d’échanger avec le colonel Laurent Lesafre, attaché de Sécurité intérieure. +d’images

Enseignement

École francophone Antoine de Saint-Exupéry (EFASE)

Retour à l’EFASE, deux ans plus tard, pour constater les progrès enregistrés.

Le proviseur Laurent Bardou m’a accueilli en compagnie d’Adriana Domagala, COCAC.

Conventionnée avec l’AEFE depuis septembre 2022, l’école a vu ses effectifs progresser de 624 à 680 élèves.

Homologuée jusqu’en 3eme, une demande d’homologation est déposée pour la classe de seconde en 2024.

Afin d’accompagner son développement, le conseil de gestion de l’établissement et l’ancien chef d’établissement ont engagé, en novembre 2021, un projet d’extension immobilière pour la construction d’un bâtiment dédié au second degré (lycée) prévoyant sept salles de classe, une salle de laboratoire, une médiathèque, un espace de restauration.

Un prêt garanti par l’État français est en voie d’obtention.

L’établissement projette également la création d’une section internationale.

J’ai échangé avec les 30 élèves de la classe de terminale qui m’ont agréablement surpris par la qualité de leurs questions et le niveau de leurs réflexions. Ils se révèlent être les meilleurs ambassadeurs de notre système éducatif. J’ai félicité leur professeur et ai immortalisé le moment où ils ont tous affiché leur désir de faire leurs études supérieures en France.

J’espère recevoir, ensemble, tous les élèves qui auront concrétisé ce souhait l’an prochain au Sénat. +d’images

École les Tourterelles

Créée en 2019 par Bernadette Iwimbabazi, l’école les Tourterelles accueille 231 élèves en maternelle et primaire.

Sur une suggestion de mon collègue rwandais André Twahirwa, je suis allée visiter cette école locale qui enseigne en français, en sa compagnie et en présence d’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger, et d’Adriana Domagala, COCAC.

Cette école privée suit le programme national rwandais.

Fille d’enseignants, Bernadette Iwimbabazi a concrétisé : “L’école de ses rêves où les enfants veulent apprendre et rayonner.”

Très impressionné d’observer le niveau de français des enfants qui maîtrisent parfaitement le français, l’anglais et le kinyarwanda, en quatrième année (équivalent CM1). +d’images

Francophonie

Centre culturel francophone

Retour au Centre culturel francophone inauguré par le président Macron lors de sa visite en mai 2021.

J’ai été accueilli par Adriana Domagala, COCAC et le directeur délégué du centre Johan-Hilel Hamel.

J’ai apprécié les multiples aménagements et améliorations qui ont été apportés depuis mon précédent passage en mai 2022.

Des tonnelles ont été installées pour créer des espaces de convivialité protégés de la pluie.

Un toboggan et une médiathèque rénovée font le bonheur des jeunes qui viennent fréquenter le centre.

Nous avons posé devant la nouvelle fresque qui témoigne du renouveau du Centre culturel francophone.

Très fier du travail accompli par l’équipe depuis deux ans. Félicitations. +d’images

Environnement

Umusambi Village

Visite de Umusambi Village, sanctuaire de biodiversité destiné à protéger grues couronnées en voie de disparition, en compagnie d’Hervé Berville, secrétaire d’État, Astrid Panosyan, députée de Paris.

Le Dr Olivier a bénéficié du soutien de l’état rwandais pour ouvrir le parc.

De 300 grues couronnées en 2014, on en compte désormais 1216 en 2023.

Une vraie réussite pour le “Diane Fossey” des grues couronnées. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Chambre de commerce franco-britannique – Londres (28 mars 2024)

Première rencontre avec François Landers, directeur général de la chambre de commerce franco-britannique et Cecilia Penetier, en charge des affaires publiques qui ont rejoint récemment la chambre qui promeut les relations commerciales entre les deux pays depuis 1883.

Dans la foulée de la période du Covid, la chambre de commerce a quitté son siège près de Holborn pour s’installer dans l’immeuble qui abrite la société de sa présidente Fabienne Viala, avec vue sur Waterloo station, à deux pas de Westminster.

Une décision pragmatique pour réduire l’espace loué, à l’image des évolutions observées chez leurs membres et se rapprocher des décideurs.

Si le siège est réduit, le dynamisme ne s’est pas émoussé.

La France est le deuxième partenaire commercial de la Grande-Bretagne en Europe.

La Chambre compte 323 membres. Elle organise plus de 70 événements et clubs par an, qui rassemblent plus de 2 000 participants,

La Chambre de commerce française de Grande-Bretagne travaille en étroite collaboration avec l’ambassade de France à Londres, l’ambassade britannique à Paris et la Chambre de commerce franco-britannique à Paris.

Une réunion semestrielle se tient alternativement à Paris et Londres.

Très heureux de ce long échange qui démontre que si le Brexit ne nous a rien apporté, il ne nous a pas retiré notre détermination à promouvoir et développer les relations d’affaires bilatérales. +d’images

En circonscription en Arabie saoudite – Riyad (01-04 mars 2024)

Retour en Arabie saoudite, directement depuis Washington pour participer à la réunion régionale des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), organisée par Jean-Philippe Bonnet, président du comité local, en présence de la présidente des CCEF, Sophie Sidos.

En marge de cet événement, Franck Riester, ministre du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger a effectué un déplacement à Riyad et m’a associé à plusieurs séquences de son agenda.

Désormais également ministre des Français de l’étranger, Franck Riester a fait monter sur la scène, Mira Abi Ramia (Riyad) et Elise Bouthenet (Djeddah), à nos côtés, pour rendre hommage aux élus consulaires lors de la soirée devant la communauté française.

Félicitations à notre ambassadeur Ludovic Pouille pour avoir su organiser des agendas parallèles et réussir des événements d’envergure pour promouvoir notre diplomatie économique. Toute ma reconnaissance à Hani Khellef, conseiller politique à l’Ambassade de France qui m’a accompagné sur toutes mes séquences et permis de réussir ce 6ème déplacement en Arabie saoudite.

Diplomatie parlementaire

Ministre des Affaires étrangères

Le prince Faisal ben Farhane, ministre saoudien des Affaires étrangères m’a accordé le privilège d’un entretien de 50 minutes en présence du vice-ministre des Affaires multilatérales internationales, Abdelrahmane al-Rassi, le 4 mars 2024.

Nous avons évoqué la coopération entre le Royaume et la France dans divers domaines, puis abordé quelques sujets d’actualité internationale.

Je n’ai pas manqué de féliciter le Prince pour le succès de la candidature de Ryad à l’organisation de l’Expo 2030. La qualité du dossier, le travail accompli et le retentissement du pavillon saoudien à l’Expo de Dubaï lui ont assurément permis de remporter la partie.

Le Prince Faisal ben Farhane a chaleureusement remercié la France pour son soutien à la candidature du Royaume dès son annonce.

Je suis sincèrement reconnaissant au ministre pour ses mots bienveillants à l’égard de la politique de la France dans le Golfe.

Merci à Fahad Al Ruwailly, ambassadeur d’Arabie saoudite en France pour m’avoir offert cette opportunité d’un nouvel échange direct avec le ministre. +d’images

Parlement

Au Majlis al Choura, j’ai été accueilli par le vice-président du Conseil, Mechaal Al Salam, en présence du Dr Ayman Fadel, président du groupe d’amitié Arabie saoudite – France, du général (liwa) Ali Abdulrahman Al Sheikh, président de la commission des Affaires militaires et de la Sécurité, ainsi que d’un représentant de la commission du Tourisme.

Après des propos chaleureux de bienvenue, le VP de la Choura a rappelé que, dans deux ans, nous allions célébrer le centenaire de notre relation bilatérale.

Mechaal Al Salam m’a chargé de transmettre ses salutations, ainsi que celles du président de la Choura, au président du Sénat. Pour ma part, j’ai officiellement invité le groupe d’amitié Arabie saoudite – France à nous rendre prochainement visite.

Le vice-président du Conseil a aussi loué le soutien de la France à la candidature du Royaume pour l’organisation de l’Expo 2030. J’ai répondu que le succès du pavillon saoudien à l’Expo de Dubaï avait été un élément déterminant dans la victoire saoudienne.

Enfin, j’ai pu noter les transformations impressionnantes qui ont été réalisées, en très peu de temps, dans le cadre de la Vision 2030 du Prince Héritier. +d’images

Ministre Franck Riester

À la faveur de son déplacement en Arabie saoudite, Franck Riester, ministre du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger, m’a proposé de participer à plusieurs séquences de son agenda. Je le remercie de cette attention.

Petit déjeuner de cadrage à la Résidence avec tous les acteurs de la Team France Export, CCEF, Business France, MEDEF International, French Healthcare, BPI, DG Trésor, ambassade… afin de renforcer la solidarité et améliorer l’efficacité de nos actions avec nos partenaires saoudiens.

. Ouverture du Forum NEOM

Lors du discours d’ouverture, Rayan Fayez, Deputy CEO NEOM, a présenté les différents projets de NEOM (The Line, Trojena, Oxagon, …)

La présence de Franck Riester a offert une belle opportunité à Bruno Bonnell, secrétaire général, de présenter à l’assistance le plan France 2030.

. Séquence Francophonie à la galerie Hewar Art

La Francophonie fait partie des attributions du ministre.

Une douzaine de Saoudiennes et Saoudiens francophones de la société civile, accompagnés du président de l’Alliance française de Riyad, ont échangé sur les transformations dans le cadre de la vision 2030, la relation franco-saoudienne et ce que l’apprentissage du français leur avait apporté dans leur vie quotidienne. +d’images

Diplomatie économique

Réunion régionale des conseillers du commerce extérieur (CCEF)

Comme l’an dernier à Tel Aviv (compte-rendu), j’ai participé à la réunion régionale Sud Méditerranée / Proche et Moyen-Orient qui a rassemblé plus de 200 participants à Riyad du 3 au 5 mars, en présence de Sophie Sidos, présidente CCEF (à droite sur la photo).

Dans son introduction, Ludovic Pouille a vanté avec raison l’évolution d’un pays qui en six ans a quitté son côté austère et rigide, où Al Ula était une zone militaire fermée pour adopter la Vision 2030 du Prince héritier, soutenue par un enthousiasme non feint de la population.

La transformation de ce pays est sans équivalent dans le monde.

Cette réunion tournée vers l’Arabie saoudite de 2030 et ses grands projets a eu pour ambition de rassembler la communauté économique saoudienne et française avec 120 entreprises.

Félicitations à Jean-Philippe Bonnet, président du comité Arabie Saoudite des CCEF pour l’organisation de cet événement particulièrement réussi. Très heureux d’avoir pu retrouver également des présidents et directeurs de chambres de commerce. +d’images

Métro – RATP DEV

Visite de la station de métro King Fahad Stadium, en bout de ligne 2 du métro de Riyad et du centre de commande en compagnie de Malangou Seyadou, RATP DEV et Hani Khellef, 2ème conseiller politique à l’Ambassade de France.

L’attribution du contrat d’exploitation et de maintenance des lignes 1 et 2 à RATP Dev en partenariat avec SAPTCO. Les lignes 3 à 6 seront exploitées et maintenues par le consortium italien Flow.

Les lignes de métro sont calquées sur les routes. La mise en œuvre du métro devrait permettre une amélioration drastique de la circulation actuellement congestionnée dans la capitale du Royaume. J’ai particulièrement apprécié l’organisation prévue pour faciliter les sorties du stade afin d’optimiser les flux. Nous avons également évoqué les précautions prises pour la protection cyber des infrastructures.

Hâte de voir le métro inauguré et de pouvoir partager alors cette superbe réalisation. +d’images

Diriyah Gate

Retour à Diriyah Gate dont j’avais découvert le projet sur maquette en 2021 (compte-rendu).

La vision du Prince héritier Mohammed Ben Salman, s’est concrétisée. J’ai marché dans ses rêves.

La préservation du site At-Turaif fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO. Une restauration minutieuse de la ville historique de Diriyah a été entreprise pour créer un site patrimonial vivant qui fait écho au passé remarquable de la première capitale d’Arabie saoudite.

La porte de Diriyah est un projet qui a transformé la ville historique à l’extérieur de Riyad en une des destinations culturelle et patrimoniale les plus importantes du Royaume d’Arabie saoudite.

Les CCEF ont accueilli Franck Riester, ministre du commerce extérieur, de la francophonie et des Français de l’étranger dans cette zone consacrée à la culture, l’hôtellerie, la vente au détail et l’éducation.

Belle occasion pour le ministre de témoigner des opportunités à saisir par nos entreprises afin d’accompagner l’essor du Royaume. +d’images

Communauté française

Réception

Rencontre du ministre Franck Riester avec la communauté française, les élus consulaires et la communauté d’affaires de Riyad.

7000 de nos compatriotes ont choisi de venir ici pour entreprendre, créer, enseigner. Ils sont les fers de lance de notre pays en Arabie saoudite.

Après avoir mis à l’honneur les élus des Français de l’étranger et la Team France Export, Franck Riester a mobilisé la communauté d’affaires française venue en nombre pour écouter le ministre.

“Saisissez toutes les opportunités offertes par les projets magnifiques de la Vision 2030 portés par l’Arabie saoudite… Soyez ambitieux !” leur a-t-il lancé.

Félicitations à Ludovic Pouille, notre ambassadeur de France en Arabie saoudite pour l’organisation de ce remarquable événement.

J’ai assisté à un vrai succès pour clore ce 6ème déplacement dans le Royaume. +d’images

Réunion consulaire

Parmi ses nouvelles attributions, Franck Riester a désormais en charge la responsabilité des Français de l’étranger. Aussi a-t-il tenu à avoir un échange avec les élus et les représentants des associations FIAFE, UFE et lycée français.

Les élues Mira Abi Ramia (Riyad) et Elise Bouthenet (Djeddah) ont évoqué diverses préoccupations, à l’image de l’accès aux comptes bancaires pour les Français du Golfe.

J’ai remercié Elise d’avoir fait spécialement le déplacement depuis Djeddah pour rencontrer le ministre, dans un délai aussi bref, afin de lui permettre d’appréhender également les attentes d’une communauté éloignée de la capitale. +d’images

Consulat

Séquence en deux temps sur l’emprise de l’ambassade organisée par Hani Khellef, conseiller politique :

. Rencontre avec la consule Agnès Silva, son équipe et visite des bureaux du consulat.
Plus de 3500 personnes sont inscrites sur la circonscription consulaire de Riyad.

Le poste a délivré au total 130 000 visas, 80 000 pour le seul poste de Riyad et le complément par le consulat de Djeddah.

L’Arabie saoudite compte pour 5% de nos recettes visas mondiales.

La transcription impossible du mariage saoudien en France constitue une véritable difficulté administrative qui nécessite d’être levée.

Très heureux d’avoir pu mesurer l’engagement affirmé de l’équipe pour lutter contre toute tentative de fraude sociale.

. Second temps avec la mission Défense, pour un échange avec le lieutenant-colonel Clément Noël, attaché de Défense adjoint pour l’Ambassade auprès de l’Arabie saoudite.

Opportunité de bénéficier de son appréciation sur les attaques des Houthis du Yémen et les conséquences sur le transport maritime dans la mer Rouge et le golfe d’Aden. +d’images

UFE Riyad

Mon arrivée le 1er mars m’a offert l’occasion de retrouver l’UFE Riyad, présidée par Philippe Corbel, qui avait organisé un dîner de gala, à la Résidence de France, à l’issue de leur compétition de golf.

Parmi l’assistance composée d’une majorité d’Anglo-saxons, on pouvait également croiser Hugues Letanche, conseiller des Français de l’étranger et Jean-Philippe Bonnet, président CCEF Arabie Saoudite.

Ludovic Pouille, ambassadeur de France en Arabie saoudite, a mis en exergue les énormes investissements du Royaume en faveur du golf.

Félicitations aux organisateurs de l’UFE Riyad pour ce magnifique événement. +d’images

Ambassade de France au Yémen

L’ambassade de France au Yémen est fermée depuis 2015, soit près de dix ans. Notre représentation diplomatique pour le Yémen est établie à l’intérieur de notre représentation diplomatique à Riyad.

Seul l’Iran dispose encore d’une ambassade ouverte au Yémen.

Ce pays grand comme la France, dispose de 2000 kilomètres de côtes et compte 30 millions d’habitants. Par comparaison, l’Arabie saoudite compte 22 millions de Saoudiens et 10 millions d’étrangers sur son sol, dont 3 à 4 millions de Yéménites.

En l’absence de l’ambassadrice, je me suis entretenu avec Antoine Beauvillain, Premier conseiller.

La zone contrôlée par les Houthis est équivalente à 35-40% du Yémen. Pour sa part le gouvernement yéménite a été relocalisé à Aden. L’enjeu est de permettre au gouvernement d’assurer son autorité sur le territoire qu’il occupe et qu’un processus de paix puisse se concrétiser.

Enseignement

École Française Internationale de Riyad (EFIR)

Retour à l’EFIR pour assister à la première fête de l’école depuis 5 ans.

Accueilli par Talal El Khatib, président du comité de gestion, et Michel Montoya, proviseur, j’ai pu observer les progrès de l’établissement à commencer par la superbe collection de portraits célèbres sur le mur d’accueil ou la tonnelle au-dessus de la piscine.

L’EFIR accueille 1600 élèves et en prévoit 1700 à 1750 l’an prochain. Afin d’atteindre les 2500 élèves en 2030, l’EFIR étudie un projet de déménagement.

J’ai demandé à un élève de CE2 ce qu’il préférait à l’EFIR ? Il m’a répondu : Aujourd’hui !

Bravo aux organisateurs et animateurs de cette journée d’exception. Félicitations au comité de gestion pour son dynamisme et à l’équipe pédagogique. +d’images

Francophonie

Festival de la gastronomie

Le 2 mars, je me suis rendu à l’ambassade du Liban à Riyad qui accueillait le Festival de la gastronomie des pays francophones, regroupant 10 ambassades de pays francophones : la Belgique, le Cameroun, la Côte d’Ivoire Djibouti, la France, le Liban, le Maroc, le Sénégal, la Suisse et la Tunisie.

Fawzi Kabbara, ambassadeur du Liban, nous a accueillis dans sa Résidence, en compagnie de Ludovic Pouille, ambassadeur de France, et plusieurs de ses collègues ambassadeurs du Maroc, Tunisie et Côte d’Ivoire.

Cette séquence m’a offert l’opportunité d’échanger également avec Walid Nassar, ministre libanais du Tourisme, en déplacement à Riyad.

Merci à l’équipe de Riyad Accueil d’avoir tenu le stand France avec brio et d’avoir régalé les visiteurs avec des crêpes particulièrement réussies. +d’images

En circonscription aux États-Unis – Washington (26-28 février 2024)

Délégation Cyber Task Force

À la demande de Philip Stupak, Assistant National Cyber Director à la Maison Blanche, et Sébastien Garnault, fondateur de la Cyber Task Force en 2016 et du Paris Cyber Summit, j’ai eu l’honneur de conduire avec Louise Morel, une délégation* composée de parlementaires et d’experts, à Washington du 26 au 28/02/24.

Louise Morel

Louise Morel, députée du Bas-Rhin, est rapporteur de la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi visant à sécuriser et réguler l’espace numérique.

Sébastien Garnault

Rapporteur de la Coordination du travail gouvernemental (cyberdéfense, SGDSN) depuis 2017, ce déplacement m’a permis de recueillir des informations qui viendront nourrir utilement la réflexion du Sénat pour évaluer l’action du gouvernement en matière de cybersécurité et de cyberdéfense.

Merci à Sébastien Garnault (Garnault & Associés) pour le programme de très haut niveau proposé.

J’adresse toute ma gratitude à Chad Sweet, co-fondateur et CEO de The Chertoff Group, pour avoir accueilli notre délégation pour compléter nos échanges avec les experts rencontrés lors de notre séjour.

*Délégation Cyber Task Force
Co-présidents : Olivier Cadic (Sénateur) / Louise Morel (Députée) / Sébastien Garnault (G&A)
Députés : Michael Bouloux (Ille-et-Vilaine)/ Laurent Esquenet-Goxes (Haute-Garonne)/ Denis Masséglia (Maine-et-Loire) / Stéphane Vojetta (Français de l’étranger)
Experts : Daniel Le Coguic – Pdt Alliance pour la confiance numérique (ACN) / Adrien Basdevant (Avocat) / Baptiste Robert (Prédicta Lab) / Cédric Thevenet (Capgemini) / Patrick Trinkler (CYSEC) / Pierre-Alexandre Houver (G&A)

Diplomatie parlementaire

Maison Blanche – Cyber Task Force

J’avais eu le privilège d’auditionner Philip Stupak dans le cadre de la Loi de programmation militaire en juin 2023 au Sénat.

À la faveur de cette visite, Philip m’a fait visiter la “West Wing” de la Maison Blanche et permis d’accéder au bureau ovale occupé par le président Joe Biden.

Philip nous a ensuite fait visiter le building office Eisenhower qui accueille le bureau de la vice-présidente et de toute l’équipe exécutive de la Maison Blanche.

Merci à Philip pour cette visite mémorable que nous avons pu immortaliser ensemble dans la fameuse salle de presse James Brady. +d’images

Maison Blanche – Bureau du directeur cyber fédéral

Réunion de la Cyber Task Force à la Maison Blanche avec Harry Coker, Jr., National Cyber Director, Philip Stupak, Assistant National Cyber Director.

The Office of the National Cyber Director (ONCD) conseille le président des Etats-Unis sur la politique et la stratégie en matière de cybersécurité.

Créé en 2021 par le Congrès, l’ONCD est une composante du bureau exécutif de la Maison Blanche. L’ONCD a été le fer de lance du développement de la stratégie de la cybersécurité annoncée par Joe Biden en mars 2023.

La Counter Ransomware Initiative (CRI) de la Maison Blanche est une réponse internationale pour lutter contre la menace croissante des attaques de rançongiciels.

Harry Cocker a rappelé l’importance d’une diplomatie de la cyber. La CRI réunit 48 pays, l’Union européenne et Interpol. Il a mis également en avant la nécessité de partage des informations et de collaboration public-privé pour lutter contre les acteurs du rançongiciel. +d’images

Department of Justice

Notre délégation Cyber Task Force s’est rendue au ministère de la Justice pour un entretien avec plusieurs interlocuteurs* qui a porté sur plusieurs sujets.

Un briefing des menaces cyber par le FBI ; un compte-rendu des menaces cyber par la nouvelle section du ministère de la Justice intitulé « NatSec Cybersecurity » ; un état des attaques en espionnage économique et les techniques utilisées par la Chine ; les forces de frappe de technologie de rupture employées ; et enfin les mesures de protection contre les investissements étrangers pour prendre le contrôle d’entreprises sensibles.

Nous avons évoqué la diplomatie du renseignement et un décret américain à venir pour limiter toute activité étrangère qui aurait accès aux données de citoyens américains. +d’images

*Department of Justice
Mr Sean Newell, Acting Chief, National Security Cyber Section (NatSec Cyber), U.S. Department of Justice
Mr Matthew McKenzie, Deputy Chief, Counterintelligence, Counterintelligence and Export Control Section, U.S. Department of Justice
Mr Nate Swinton, Senior Counsel to the Assistant Attorney General for National Security, U.S. Department of Justice
Mr Eric S. Johnson, Principal Deputy Chief, Foreign Investment Review Section, U.S. Department of Justice

Department of State – Ministère des Affaires étrangères

Rencontre au Département d’État* avec Nate Fick, ambassadeur itinérant en charge du cyberespace et la politique digitale. Avant d’être ambassadeur, il a dirigé une société de logiciel de cybersécurité.

Le Département d’État met en œuvre la nouvelle stratégie mondiale de coopération en matière de cybersécurité définie par la Maison Blanche et fondée sur la coopération internationale.

L’agression de la Russie contre l’Ukraine a entraîné de nombreux pays et entreprises à s’allier pour élever leur niveau de défense. Chacun est désormais également conscient de la campagne menée par le Parti communiste chinois pour renverser le monde démocratique sur internet, en s’alliant à la Russie, l’Iran et la Corée du Nord.

Les entreprises de pointe ont joué un rôle important dans la défense contre les récentes cybermenaces. Nate Fick reconnaît le rôle central du secteur privé pour partager la charge de la cyberdéfense et prône une cyber solidarité plutôt qu’une cyber souveraineté.

Je partage cette vision. Elle peut nous permettre d’avoir la taille critique pour nous confronter à la menace cyber. +d’images

*Department of State
– Ambassador at large, Nate Fick
Ms Jennifer Bachus, Principal Deputy Assistant Secretary, Bureau of Cyberspace and Digital Policy, U.S. Department of State
Mr Fort Felker, Senior Cyber Policy Advisor, U.S. Department of State

Department of Homeland Security – Ministère de l’Intérieur

Rencontre de notre délégation de la Cyber task force avec le Department of Homeland Security* qui a la main sur la CISA (Cybersecurity and Infrastructure Security Agency), agence de sécurité cyber équivalente de notre ANSSI.

La Chine est identifiée comme la plus grande menace existentielle, en matière de cyber sécurité pour les États-Unis. Comme nous l’observons en France, la Chine progresse dans le ciblage des infrastructures critiques. Son activité dépasse le simple vol de propriété intellectuelle.

L’intelligence artificielle est vue par l’administration américaine comme un outil pour simplifier la bureaucratie et renforcer la cyber sécurité. Elle est déjà utilisée pour automatiser des processus comme les contrôles TSA (Transport Security Administration) et la détection de vulnérabilités logicielles.

Les États-Unis se sont inspirés de la résilience cybernétique en Ukraine pour tirer des leçons en matière de défense et de gestion des attaques cybernétique. +d’images

*Department of Homeland Security
Mr Thomas M. McDermott, Deputy Assistant Secretary for Cyber Policy
Mr Brent Schuliger, Policy analyst
– And office

CISA (Cybersecurity and Infrastructure Security Agency)

Échanges durant plus de trois heures au CISA* (Cybersecurity and Infrastructure Security Agency), agence de sécurité cyber fédérale.

À la différence de l’ANSSI qui est directement rattachée au Premier Ministre, le CISA est sous la tutelle du Department of Homeland Security.

Le CISA a vanté la qualité de sa relation avec notre Agence nationale. Il souhaite mettre en avant toutes les opportunités de collaboration pour accélérer notre temps de réponse et présente des idées nouvelles pour y parvenir.

Nous avons évoqué le décret (Executive order) de la Maison Blanche sur le développement et l’utilisation sûrs, sécurisés et fiables de l’IA. Le CISA a élaboré des directives pour garantir le développement sécurisé des systèmes d’intelligence artificielle. Il a été souligné que la sécurité de l’IA doit être conforme aux lois sur la protection des données.

Le CISA joue un rôle central dans la promotion de la cyber sécurité au sein des collectivités locales et des villes. N’ayant pas de compétences directes, le CISA promeut des recommandations, des bonnes pratiques et propose un soutien. +d’images

*CISA
Mr Trent Frazier, Deputy Assistant Director, CISA Stakeholder Engagement Division
Ms Lisa Einstein, Senior Advisor for Artificial Intelligence and Executive Director, CISA Cybersecurity Advisory Committee
Mr Andrew Seiffert, Senior Counselor for Infrastructure Security, Infrastructure Security Division (ISD)
Mr Todd Klessman, Infrastructure Security Division
Mr Bill Ryan, Regional Director for CISA Region 3
Ms Patricia Soler, Section Chief, International Office, JCDC

Google

Visite chez Google* où nous avons beaucoup parlé des enjeux autour du Cloud. Nous avons également évoqué la lutte contre la haine en ligne chez Google qui s’efforce de supprimer les contenus haineux de ses plates-formes, notamment YouTube.

Les directives communautaires définissent clairement ce qui est considéré comme un discours haineux.

Des vidéos qui font la promotion de la suprématie d’un groupe qui discrimine ou qui dénigre un individu ou un groupe sur la base de ces caractéristiques sont interdites.

Google, collabore souvent avec des organisations de la société civile et des experts pour comprendre les tendances actuelles en matière de discours haineux et pour améliorer ses politiques et ses pratiques de modération.

Google garde des relations proches pour aider l’Ukraine. Signe des temps, il m’a été déclaré que si la Russie est plus grande que l’Ukraine sur le terrain, dans le domaine informatique et cyber, la Russie n’est pas plus grande que Google… +d’images

*Google
Ms Rita Balogh, Government Affairs & Public Policy
Mr Marcus Jadotte, Vice President, Government Affairs & Public Policy
Mr Chris Cornillie, Manager, Cloud Security Policy | Government Affairs & Public Policy
Mr Christopher Porter, Head of International Security Cooperation, Google Cloud
Mr Fred Geraud, Government Affairs & Public Policy France, Google cloud

Amazon Web Services

Visite du siège d’Amazon Web Services* qui abrite 80% des sociétés du CAC40 sur ses clouds.

AWS a démarré ses services en 2006 pour répondre aux besoins de la société Amazon. Le marché mondial des services de cloud public est estimé à 663 milliards de dollars en 2023, dont AWS détient 31%.

Nous avons échangé sur les questions de sécurité. Toutes les données clients situées sur leurs serveurs sont encryptées. Il faut une data key pour décrypter les données détenues par le client.

Les requêtes d’accès à des données de la part des gouvernements se sont élevées à 1456 pour AWS contre 26577 chez Amazon. Aucun gouvernement n’a demandé d’accès à des données se situant sur un serveur à l’étranger.

AWS crée le Cloud souverain européen, car 82% des clients veulent maitriser la localisation de leurs données.

Afin de montrer sa capacité d’assister les États, Max Peterson, vice-président, nous a confié que 3 jours avant l’invasion russe, les députés ukrainiens ont voté une loi pour autoriser la localisation des données nationales dans un autre pays que l’Ukraine. Suite à l’attaque, toutes les données gouvernementales ont été transférées sur des serveurs AWS à l’étranger. L’administration ukrainienne a pu poursuivre son action sans difficulté. +d’images

*AWS
Mr Max Peterson, Vice President, Sovereignty cloud
Ms Anitha Ibrahim, Data Protection & Cybersecurity Lead
Mr Nils Hansma, Security Principal – Security Assurance Lead
Mr Cédric Mora, Public Policy Manager: Cybersecurity, Health & AI / Cybersécurité, Santé & IA
Mr Dan Roth, Vice President, Distinguished Scientist
Mr Dominic Delmolino, Public sector

IBM

Visite de la société IBM* où nous avons pu assister à une présentation de la situation des ordinateurs quantiques. La meilleure manière de se protéger est de crypter ses données.

La cryptographie quantique consiste à utiliser les propriétés de la physique quantique pour établir des protocoles de cryptographie qui permettent d’atteindre des niveaux de sécurité optimums. Certains états collectent toutes les données encryptées disponibles pour leur permettre de les décrypter le jour où ils disposeront d’ordinateurs quantiques suffisamment puissants pour y parvenir.

La mission d’IBM est d’apporter un ordinateur quantique utile au monde pour rendre ce dernier plus sûr. Pour y parvenir, les ordinateurs ont besoin de processeurs quantiques pour effectuer des calculs complexes avec facilité.

Lors de l’IBM Quantum Summit 2023 qui s’est tenu le 4 décembre 2023, IBM a dévoilé la puce Condor, un processeur quantique de 1121 qubits. Sa conception démontre l’avance technologique d’IBM qui ne parait pas vouloir en rester là. +d’images

*IBM
Ms Katie Ignaszewski, Cybersecurity Policy Executive
Mr Mason Molesky, Cyber and Cloud policy executive
Mr Koos Lodewijkx, Vice President, CISO
Ms Dimple Ahluwalia, VP & Global Managing Partner

En circonscription aux Émirats arabes unis (2/2) – Abou Dhabi (21-22 fév. 2024)

Diplomatie parlementaire

Conseil national fédéral

Dès mon arrivée à Abu Dhabi, accompagné de Hélène Riss, conseillère politique, j’ai eu le plaisir de retrouver, pour la quatrième fois, le Dr Ali Rashid Al Nuaimi, président de la commission de la Défense, des Affaires étrangères et de l’Intérieur (CDAEI).

L’entretien s’est tenu en présence des membres du conseil national fédéral des Émirats, dont Sara Falaknaz, secrétaire de la CDAEI et présidente du groupe parlementaire d’amitié avec l’Europe ; Marwan Almheiri et Meera Al Suwaidi.

Tous étaient déjà présents pour m’accueillir à Dubai, il y a deux ans avec le groupe d’amitié et sont venus à Paris, l’an dernier pour la visite d’État de Mohamed Ben Zayed, président de la Fédération des Émirats arabes unis.

Nous avons discuté des principaux sujets internationaux, à commencer par la situation à Gaza. Comme l’exprime très bien le président Al Nuaimi, c’est la paix qui amène la sécurité et non la guerre. Les États-Unis nous apparaissent être la seule puissance susceptible d’infléchir les actions d’Israël, afin de parvenir à une solution à deux états.

J’ai présenté mes condoléances pour le décès de quatre militaires tués par les terroristes Shebabs, alors qu’ils étaient engagés pour de la formation en Somalie.

Nous avons évoqué les investissements émiriens au Somaliland, dont j’ai pu voir, l’an dernier, les effets positifs sur l’économie locale.

Base navale française

Retour à la base navale française de Mina Zayed pour une séance de présentation de nos déploiements opérationnels dans la région et de la coopération militaire bilatérale avec les EAU.

Nous avons évoqué les défis auxquels nos forces sont confrontées dans la région.

Les Forces françaises aux Émirats Arabes Unis (FFEAU) constituent l’une des cinq forces de présence françaises à l’étranger.

Communauté française

Ambassade – Conseillers des Français de l’étranger

Déjeuner de cadrage sur l’action de l’ambassade aux Émirats organisé par Nicolas Niemtchinow, ambassadeur de France aux Émirats arabes unis, en présence des élus et des chefs de service de l’ambassade.

Gilles Grima, Hervé Serol et Isabelle Moriou, conseillers des Français de l’étranger pour les EAU et Oman ont partagé leurs priorités pour notre communauté.

Au premier rang de mes préoccupations, les questions liées au narcotrafic qui font l’objet d’une commission d’enquête, dont je suis le vice-président.

Un magistrat de liaison va être nommé en avril prochain pour faciliter les relations entre nos administrations judiciaires.

Témoin de la dynamique en cours de notre attractivité dans le pays, le réseau d’enseignement français croit fortement et dépasse désormais les 12000 élèves.

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

À la faveur de mon retour à Abu Dhabi, Gilles Grima a organisé trois réunions avec des compatriotes dans des formats limités pour privilégier le temps d’échange avec chacun.

À l’Alliance française d’Abu Dhabi, les préoccupations ont porté sur le système de demande de rendez-vous au consulat à Dubaï qui s’avère défaillant, mais également sur les fermetures de compte unilatérales faites par les banques en France.

Lors du dîner qui a suivi, nous nous sommes concentrés sur les conditions d’exécution des contrats et la stratégie industrielle des Émirats.

Enfin, lors d’un déjeuner avec le Cercle, un club d’affaires présidé par Jean-Michel Moriniere, nous avons évoqué les contraintes liées à l’émiratisation des emplois.

Avec un Émirien sur 10 habitants aux EAU, vouloir réserver 10% des emplois à un local dans les entreprises privées relève de la gageure. Beaucoup y voient un impôt déguisé de fait. Mais chacun s’accorde avant tout à vanter l’environnement des affaires du pays et l’extraordinaire vitalité du pays qui constitue un eldorado pour les entrepreneurs.

Afin d’éviter toute déception, il est recommandé de s’entourer d’un conseil expérimenté pour s’y implanter.

Merci à Gilles Grima, Jean-Michel Moriniere et à tous les participants pour leur participation et leurs nombreux enseignements. +d’images

avec Guillaume Nassif, conseiller des FDE

French Business Council (CCIFI)

Mon précédent passage aux Émirats était concomitant à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Deux ans plus tard, ce déplacement m’a permis d’observer les effets de l’arrivée en masse des Russes, estimée à 500.000.

Dans leur sillage, des Français installés en Russie ont décidé de faire le même mouvement et de déplacer leurs activités, à

Jean-François Marquaire

l’image de Jean François Marquaire, fondateur du cabinet d’avocats d’affaires Seamless Legal.

Il s’est délocalisé depuis Moscou à Abu Dhabi, et a rejoint récemment le French Business Council (FBC), membre du réseau CCIFI.

À l’invitation d’Agnès Lopez Cruz, directrice du FBC, je me suis rendu au cocktail organisé à l’occasion de l’ouverture de Seamless Legal Abu Dhabi, en présence de Guillaume Nassif, conseiller des Français de l’étranger.

Belle opportunité d’évaluer ainsi l’impact des sanctions économiques sur l’économie russe. +d’images

École Ducasse

Visite du studio École Ducasse Abu Dhabi ouvert en décembre 2023 en partenariat avec Erth Hospitality sur le site historique d’Al Hosn.

Une quinzaine de personnes comprenant les serveurs animent cet espace qui a pour première mission d’offrir des programmes personnalisés aux passionnés de cuisine.

Le studio dispose d’un vaste laboratoire de cuisine et pâtisserie avec des plans de travail individualisés, d’une table de chef et d’une vaste terrasse extérieure pour accueillir des évènements.

Merci à Raouf Ziouane, GM, et Claire Guergnon, Guest relation Manager, pour leur accueil. +d’images

Culture

Maison Abrahamique

Accueilli par Abdulla Al Shehhi, directeur exécutif de la « Maison de la famille abrahamique », j’ai découvert cet espace composé d’une mosquée, d’une église et d’une synagogue.

Ce complexe interconfessionnel accueille les fidèles des trois religions.

Il fait le plein aux heures de prière. Ce lieu incarne les valeurs partagées et la coexistence pacifique entre musulmans, chrétiens et juifs.

L’échange avec Abdulla Al Shehhi m’a permis de découvrir une personnalité visionnaire en matière de tolérance.

Un quatrième espace de la Maison est un centre d’éducation qui se développe et prévoit d’offrir 400 programmes par an. Nous partageons le même avis de travailler en priorité avec les enfants pour leur enseigner la compréhension mutuelle et la paix. +d’images

En circonscription aux Émirats arabes unis (1/2) – Dubaï (19-20 fév. 2024)

7ème déplacement aux Émirats qui a débuté à Dubaï, où j’ai été accueilli à mon arrivée par Hervé Sérol, conseiller des Français de l’étranger.

Rejoints par son collègue Gilles Grima, venu spécialement d’Abu Dhabi, nous avons fait un tour d’horizon sur les priorités qui concernent notre communauté.

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Communauté française

Conseillers des Français de l’Étranger

Réunion avec les conseillers des Français de l’étranger Herve Sérol et Gilles Grima.

Les effectifs des Français installés à Dubaï progressent pour atteindre 29 455, dont 5600 à Abu Dhabi.

En tête de leurs priorités, les compatriotes en “overstay”, après avoir dépassé le délai de 90 jours aux Émirats, sans avoir demandé de visa. Il en coûte une amende de 25 euros par jour et par personne.

Certains compatriotes venus en famille, attirés parfois par une entreprise pour travailler, n’ont pas le visa promis et se retrouvent dans des situations inextricables avec des dettes importantes qui leur interdisent tout retour vers la France.

Herve et Gilles souhaitent trouver une solution pour anticiper et éviter ainsi ces difficultés.

Consulat

Entretien avec Nathalie Kennedy, consule générale de France aux Émirats et Salvador Fernandez-Imbernon, chef de chancellerie.

67% de la communauté française des Émirats a moins de 40 ans. Ce sont des familles avec enfants qui sont attirés par Dubaï.

La consule observe que la croissance de la communauté s’accompagne d’une pression augmentée sur le service social. Le nombre de dossiers de bourses scolaires a progressé : 120 en 2024, contre 70 en 2020 ; les allocations enfants handicapés : 18 en 2024, contre 1 en 2020.

Enfin, on comptait 8 détenus français aux Émirats en 2020. Ils sont désormais 40.

Une personne à renforcé le service social en 2023, tandis qu’un autre ETP est attendu cette année pour l’administration des Français.

Merci à Nathalie Kennedy pour son invitation et les précieuses informations partagées.

Enseignement

Lycée Pompidou

Rencontre avec Omar Germouni, président du conseil d’administration du lycée Pompidou.

La question du règlement du statut du lycée constituait ma priorité pour les EAU.

En arbitrant en faveur du statut associatif, le lycée a mis fin à la convention qui le liait à l’AEFE pour devenir un établissement partenaire homologué par le ministère de l’Éducation nationale.
Pompidou accueille 2600 élèves et a un plan pour doubler ses effectifs. Il prévoit de doubler sa surface sur le site d’Academy City et d’ouvrir un nouveau campus en 2026.

Une ambition qui rejoint l’objectif présidentiel de doublement des effectifs du réseau à laquelle j’apporte tout mon soutien.

Diplomatie économique

Communauté d’Affaires

Triple rencontre à Dubai avec des entrepreneurs expérimentés pour prendre en compte la diversité et l’amplitude de notre communauté d’affaires.

Tout d’abord avec Isabelle Jaouen, vice-présidente des CCEF aux Émirats, qui dirige l’entreprise Forrey & Galland, une marque française réputée de chocolat.

J’ai retrouvé ensuite Geoffroy Bunetel, président et Agnès Lopez-Cruz, directrice du French Business Council, qui réunit 600 entreprises françaises, francophones ou francophiles.

Enfin, un échange organisé par Hervé Sérol autour d’un dîner avec Abdulla Almubarak, attaché commercial et administrateur d’une vingtaine d’entreprises françaises aux EAU, émirien francophone et francophile, qui s’est longtemps investi dans l’Alliance française d’Abu Dhabi ; Patrick Katz (GTS) entrepreneur dans les télécommunications et Laurent Cortial, entrepreneur à succès en informatique.

Toute ma gratitude à Abdulla Almubarak qui a tenu à nous inviter pour le dîner.

Point commun de toutes les conversations, la bulle immobilière attribuée à l’arrivée des Russes. En quelques mois, les prix se sont envolés. Les produits qui valaient 5 millions d’euros s’échangent désormais à 20 millions.

Cette spéculation a généré de l’inflation qui a fait doubler le prix du caddie de supermarché et tripler le coût des loyers. La situation se complique pour les classes moyennes. Ce modèle spéculatif décoléré du marché interroge sur sa nature et sa durée.

Autre point, s’il n’y a pas d’impôt sur le revenu aux Émirats, on observe l’introduction d’un impôt société de 9% en 2024. +d’images

Euler

Ravi d’avoir visité cette pépite de la cyber française, grâce à Hervé Sérol, conseiller des Français de l’étranger à Dubaï.

Créée il y a 20 ans, cette société a pris le nom de l’inventeur de la théorie des graphes qui permet de se déplacer d’un point à un autre, sans jamais emprunter un chemin déjà utilisé.

Assaad Haber, business manager, m’a permis de découvrir l’exploitation des bases de données graphiques qui diffère de celles des bases de données relationnelles qui me sont plus familières.

Engagée au service d’États et d’entreprises qui veulent garantir leur sécurité sur internet, Euler a su trouver, en deux heures, la source d’une attaque contre un CHU français en utilisant l’open source intelligence (OSINT) et les informations présentes sur le deep web et le dark web.

Des techniques fort utiles pour rehausser notre niveau de réponse face aux attaques cyber et aux opérations de désinformation sur les réseaux sociaux. +d’images

Médias – Le ministre saoudien des Affaires étrangères reçoit un représentant français à Riyad (Arab News, 04/03/2024)


Arab News se fait l’écho de mon déplacement en Arabie saoudite. Texte de l’article :

RIYAD: Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le Prince Faisal ben Farhane, a reçu, lundi à Riyad, Olivier Cadic, vice-président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées et président du Groupe d’amitié France-Pays du Golfe.

Les dirigeants ont discuté des relations et de la coopération entre le Royaume et la France dans divers domaines. Ils se sont également concentrés sur l’actualité internationale, rapporte le ministère sur X.

Le vice-ministre saoudien des Affaires multilatérales internationales, Abdelrahmane al-Rassi, a également participé à la réunion.

Lire l’article sur Arab News

En circonscription en Israël – Tel Aviv (18 fév. 2024)

Retour en Israël à l’université francophone de Netanya pour participer à une conférence sur la démocratie organisée par Claude Grundman et Rachel Azoulay, directrice du Campus francophone.

Diplomatie parlementaire

Netanya – Université francophone / Conférence

Je suis intervenu aux côtés de Marek Halter, Armand Laferrère et Richard Rossin.

J’ai rappelé que l’extrémisme politique n’est pas moins dangereux que l’extrémisme religieux. L’extrémisme politique de la Chine abolit la liberté religieuse tout comme l’extrémisme religieux des Mollahs anéantit toute liberté politique.

Certains voudraient théoriser une guerre de civilisation entre les démocraties occidentales et l’islamisme terroriste, suite aux attaques terroristes du 7 octobre 2023. C’était une théorie privilégiée par Bush au lendemain du 11 septembre.

Netanyahou n’éliminera pas le Hamas, pas plus que les Américains ne l’ont fait avec Al Qaida.

Les musulmans ne sont pas représentés par les mouvements terroristes comme le Hamas, Daesh, Al Qaida ou le Hezbollah.

Je regrette que certains cherchent à créer une guerre de religion pour travestir un conflit territorial, qui n’a pas encore trouvé d’issue entre Israéliens et Palestiniens.

J’ai décrit une guerre de civilisation qui oppose le camp de la liberté, de la tolérance et de la démocratie dont le leadership est nord-américain au camp des régimes de soumission, emmené par la Chine. Le Parti communiste chinois s’est fixé l’échéance de 2049 pour devenir la première puissance mondiale et imposer son modèle alternatif à la démocratie. La Russie et l’Iran constituent de formidables proxies pour soutenir ses desseins. Tous les moyens, même les plus barbares, sont utilisés pour atteindre cet objectif.

Merci à Claude, Rachel et aux participants pour le bon accueil fait à mes propos. +d’images

Accords d’Abraham

Le discours du Président de la République aux Invalides, en hommage aux victimes françaises des attaques terroristes du 7 octobre, a rappelé que nous étions 68 millions moins 42 vies fauchées.

Trois Français sont toujours otages.

Les portraits des otages toujours détenus par le Hamas s’affichent partout en Israël.

Contrairement à la haine entretenue par cette organisation terroriste, des pays musulmans ont fait le choix de faire la paix avec Israël et de vivre en bonne intelligence avec l’État hébreu.

En prenant mon vol pour Dubaï depuis l’aéroport de Tel Aviv, le tableau d’affichage illustre l’importance du nombre de vols vers les Émirats, depuis que les Accords d’Abraham sont entrés en vigueur.

Voilà au moins une chose que le Hamas n’aura pas réussi à détruire. +d’images

En circonscription en République Centrafricaine – Bangui (13-16 fév. 2024)

Très heureux d’avoir retrouvé Bruno Foucher, ambassadeur de France en République de Centrafrique, à l’initiative de mon premier déplacement en RCA. De l’avis de toutes les personnes rencontrées, depuis son arrivée, notre ambassadeur a adopté une approche qui a réconcilié la France avec les Centrafricains.

La proposition d’une feuille de route écrite en commun pour reconstruire une relation bilatérale solide et durable constitue une vision d’avenir partagé.

20 à 25% des casques bleus et 13 agences de l’ONU sont déployés en RCA.

3 jours avant sa mort, Prigojine était à Bangui. L’offre sécuritaire de Wagner n’a pas réglé les problèmes de fond. Les Russes et les Chinois pillent le pays et ne sont jamais présents pour les questions humanitaires.

La France est le seul pays européen présent avec l’UE. Elle a fait le choix d’un diplomate humble et de talent pour la représenter et repartir du bon pied. Je remercie Bruno Foucher pour son accueil et son action.

Diplomatie parlementaire

Ministre de l’Éducation

Ancien président de l’AEFE et vice-président de l’ANEFE, Bruno Foucher, ambassadeur de France en République Centrafricaine, a invité Aurélien Zingas, ministre de l’Éducation nationale pour un dîner à mon arrivée, en compagnie des acteurs centrafricains et français de l’enseignement en RCA*.

Belle entrée en matière qui m’a permis de découvrir un ministre d’État, déterminé à faire progresser l’enseignement professionnel.

Les défis à relever par le ministre sont immenses dans un pays où le taux d’alphabétisation est de 37,4%.

Offrir un métier à chaque centrafricain, afin de répondre aux besoins du pays au travers de l’apprentissage constitue une piste encore peu développée.
Seul existe un lycée technique situé dans la capitale.

Auparavant député indépendant ayant présidé le groupe d’amitié RCA-France, composé de 119 députés sur 140, le ministre compte sur notre relation bilatérale et notre proximité pour l’aider à optimiser ses résultats.

Le ministre souhaite également augmenter le nombre d’élèves féminins en niveau 2.
Les jeunes filles renoncent encore trop souvent à poursuivre leurs études au-delà du niveau 1.

*Les convives ont multiplié les observations et suggestions pour soutenir son action.
M. Casimir Yamokode, inspecteur général de l’Education nationale ;
Mme Berthe Aline, chargée de mission « scolarisation des filles » au MEN ;
M. Dieudonné Gazalogo, directeur de cabinet du MEN ;
M. Abdoulaye Seye, représentant a.i. de l’UNICEF ;
M. Hatem Chakroun, directeur de l’AFD ;
M. Stéphane Marchand, proviseur du lycée français Charles de Gaulle ;
Mme Claire Barizien, directrice de l’école primaire du lycée français Charles de Gaulle ;
Mme Agnès Faure, conseillère de Coopération et d’action culturelle ;
Mme Hélène Ravail, attachée de Coopération éducative ;
M. Louis-Philippe Bangazoni, président des Anciens du lycée français Charles de Gaulle ;
M. François Dumiot, directeur de l’Alliance française. +d’images

Ministère des Mines – Délégation Union européenne

Entretien avec Douglas Carpenter, ambassadeur de l’Union européenne et le directeur de cabinet du ministre des Mines, organisé par Bruno Foucher, ambassadeur de France en RCA.

Environ un million de Centrafricains vivent de l’exploitation des mines. C’est la deuxième activité après l’agriculture.

En 2023, la RCA a produit 1,7 tonnes d’or, et prévoit d’atteindre 3 tonnes en 2024. Or, il est estimé que 3 tonnes d’or sont produites illégalement… chaque mois en RCA, ce qui constitue un énorme manque à gagner pour les finances du pays qui en ont bien besoin.

Les mines illégales et la présence d’orpailleurs qui profitent de la porosité des frontières entravent le développement du pays. Neuf mineurs chinois ont été assassinés, il y a moins d’un an. Les mercenaires russes sont pointés du doigt.

La production de diamants s’élevait à 107 000 carats en 2023, quand elle était de 500 000 carats en 1996, un record. Nous avons évoqué le Processus de Kimberley (PK) qui rassemble des administrations, des sociétés civiles et industrielles dans le but de réduire l’existence des diamants de conflits (diamants bruts utilisés pour financer les guerres livrées par des rebelles visant à déstabiliser les gouvernements) en RCA comme partout dans le monde. +d’images

Président du Parlement

Très honoré d’avoir pu m’entretenir avec Mathieu Simplice Sarandji, président de l’Assemblée nationale.

Ancien Premier ministre du président Touadéra, M. Sarandji a partagé son regard sur la situation intérieure et notre relation bilatérale.

J’ai apprécié sa bienveillance envers la France et la franchise avec laquelle il m’a décrit les incompréhensions passées sur l’évolution de notre politique à l’égard de son pays.

Le président se réjouit d’observer une plus grande proximité de vues, depuis l’arrivée de Bruno Foucher à Bangui, en 2023. +d’images

European Union Training Mission (EUTM)

Toute ma gratitude au général Cornel Tonea-Bălan, commandant de la Force de la Mission et aux officiers qui l’accompagnaient pour les informations qu’ils m’ont communiqué, et pour leur chaleureux accueil tout au long de notre visite. Ils démontrent que l’Europe est une véritable force de paix, dont nous pouvons tous être fiers.

Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de la visite fait par leurs soins :

« Le 16 février 2024 la Mission de Formation de l’Union européenne en République Centrafricaine (RCA) a reçu la visite, au Camp Moana – Bangui, d’une délégation française composée de l’ambassadeur – Haut Représentant de la République Française en RCA – Son Excellence M. Bruno Foucher , le sénateur français vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées – M. Olivier Cadic, et l’attaché de Défense français en RCA, le lieutenant-colonel Damien Marduel.

EUTM RCA interagit et collabore dans son activité quotidienne avec diverses institutions internationales.

Soulignant l’importance de la coopération et de la collaboration internationales pour relever les défis d’un environnement de sécurité complexe, le commandant de la Force de la Mission, le général de brigade Cornel Tonea-Bălan, a exprimé sa gratitude pour le précieux soutien apporté à l’EUTM RCA par l’ambassade de France en RCA.

Cette reconnaissance favorise des partenariats plus solides entre la mission et diverses entités diplomatiques, contribuant ainsi au succès global de la mission.

A la fin de la visite, la délégation a félicité l’EUTM RCA pour son travail dans les domaines de l’éducation et du conseil stratégique, soulignant l’engagement de la mission à soutenir la stabilité et la prospérité à long terme de la République Centrafricaine ». +d’images

Relation bilatérale

“Les Centrafricains ne sont pas près de parler russe !”
“La liberté, la démocratie n’ont pas de patrie. Ce sont des valeurs universelles.”
“Le manichéisme, créé par les Russes entre les bons et les méchants, est une supercherie qui n’a pas pris en RCA.”
“Les Français proposent du concret et une aide au développement destinées à profiter aux Centrafricains.”
“Si la relation bilatérale est faite de franchise et de clarté, nous reviendrons à des temps heureux.”
Toutes ces citations émanent de mes interlocuteurs.

À la faveur de ce premier déplacement en Centrafrique, notre ambassadeur Bruno Foucher avait organisé plusieurs rendez-vous avec des diplomates aguerris.

– En déplacement à Addis Abeba, Sylvie Baïpo-Temon, ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Centrafricains de l’étranger, m’a accordé un entretien téléphonique de 30 minutes pour me permettre de lui rendre compte du formidable accueil qui m’a été réservé par ses compatriotes, lors de chaque séquence du déplacement. Je lui suis reconnaissant de m’avoir adressé ses encouragements à soutenir l’action de notre ambassadeur qui renoue les fils de la relation bilatérale.

Stanislas Moussa-Kembe, conseiller diplomatique de la présidence, est venu me rencontrer à la résidence de l’ambassadeur pour un long entretien, particulièrement éclairant sur les orientations du président Touadera.

– Un dîner autour de Charles Armel Doubane, président du conseil d’administration de l’Alliance française, ancien ministre des Affaires étrangères et diplomate ; en présence de :
Agnès Faure, conseillère de coopération et d’action culturelle ;
Hélène Ravail, attachée de coopération éducative ;
Gervais Lakosso, artiste ;
Elvis Sabin Ngaïbino, producteur et documentariste ;
Alexis Ballu, chargé de communication pour la francophonie et président de l’Association
– des journalistes culturels et communicateurs de Centrafrique.

Lors de ces trois rendez-vous, j’ai senti que l’envie de France était toujours aussi affirmée.

La France a pu faire une erreur d’analyse par le passé qui a induit la RCA à faire un choix de partenaire qui nous a éloigné. Je me suis réjouis que les présidents Macron et Touadera se soient revus en septembre 2023 et qu’une reprise du dialogue soit engagée. Je forme le vœu pour que de nouveaux progrès soient observés en 2024.

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

Notre ambassadeur Bruno Foucher a réuni des représentants de la communauté d’affaires française pour me permettre de mesurer les défis et opportunités de la RCA.

Les exactions et les campagnes anti-françaises menées par le groupe de para-militaires russe Wagner sont à l’origine de la suspension des autorisations d’engagements de l’AFD depuis janvier 2023.

Toutes réunies, nos entreprises contribuent fortement aux recettes fiscales de la RCA (18% pour l’une d’entre elles).

Compte tenu de la part de l’économie informelle, la tentation est donc forte pour l’État de tenter d’augmenter ses ressources en s’appuyant principalement sur ceux qui payent déjà beaucoup.

Qu’ils soient dans la sécurité, les télécommunications, l’énergie, l’agroalimentaire, l’agriculture, l’assurance, les services, les représentants des sociétés françaises ont partagé leur foi dans ce pays et ses habitants.

Leurs projets d’entreprises ont une forte dimension sociale et environnementale qui font honneur à notre pays et tranchent avec les activités prédatrices des mercenaires venus pour se saisir des ressources minières du pays à leur bénéfice exclusif.

Je suis fier de leur engagement responsable et admiratif de leur courage. +d’images

Mocaf – Groupe Castel

Un exemple de résilience face au premier attentat terroriste économique de l’histoire.

Accompagné par Sébastien Baudoux, attaché de Sécurité intérieure, je me suis rendu à l’usine Mocaf (groupe Castel) qui produit de la bière en Centrafrique depuis 70 ans.

En mars 2023, ce site a fait l’objet d’un attentat terroriste qui visait à sa destruction.

Comme par hasard, une usine était sortie de terre quelques semaines plus tôt, liée à des forces paramilitaires, pour produire une bière concurrente à la Mocaf. Le commando a été filmé lançant des cocktails Molotov, grâce au dispositif de télésurveillance de l’entreprise.

270 personnes auraient perdu leur emploi si le feu n’avait pas été stoppé à temps.

Les paramilitaires russes ont fait une descente, deux jours plus tard, dans un restaurant français de Bangui pour, soi-disant, trouver des mercenaires français. Un comble. Une campagne de dénigrement a été orchestrée dans la foulée, destinée à faire croire que la Mocaf financerait les terroristes qui déstabilisent le pays.

“On ne doit pas mourir pour de la bière” s’est exclamé le président de Castel, suite à l’attentat. Mais il n’a pas voulu se résigner à abandonner ses salariés et cette entreprise emblématique pour les Centrafricains. Un investissement important a été consenti pour assurer la protection physique de l’usine et de ses personnels. Le Président Touadera est venu cinq mois plus tard pour garantir que cela ne se reproduirait plus. Il a ordonné que des militaires participent à la sécurisation du site.

Ma visite était destinée à évaluer l’étendue des efforts consentis par la Mocaf pour assurer sa sécurité et à saluer les dirigeants et le personnel pour leur résilience.

Grand consommateur de boisson énergétique, je les remercie de m’avoir fait découvrir leur XXL Energy. +d’images

Coopération

AFD – Centre de santé urbain

Très satisfait d’avoir pu mesurer les effets positifs d’une action de l’AFD et de la Croix rouge française en faveur de la population centrafricaine en compagnie d’Hatem Chakroun, directeur AFD RCA ; et d’avoir pu apprécier l’engagement courageux du personnel centrafricain pour faire fonctionner de manière autonome ce centre médical.

Le centre de santé urbain Mamadou Mbaïki a été réhabilité grâce à un fonds de 900K€, auquel l’AFD et l’UE ont contribué. Il a été inauguré en novembre 2022.

La Croix rouge française et Action contre la faim font partie d’un consortium qui l’a doté de quelques matériels et équipements, qu’il faudrait compléter dès que l’AFD sera autorisée à reprendre ses activités en RCA.

Ce centre dessert une communauté de 54000 habitants répartis sur 14 quartiers. Ses prestations sont moins chères que les hôpitaux.

L’accès aléatoire à l’électricité leur impose d’utiliser un générateur qui nécessite beaucoup de carburant. La fourniture d’un générateur photovoltaïque est une solution envisagée par l’AFD. +d’images

Laboratoire d’hydro-sciences Lavoisier

Visite du Laboratoire d’hydro-sciences Lavoisier, un institut d’ingénierie de l’eau, en compagnie de Bruno Foucher, ambassadeur. Ce centre d’excellence en matière des sciences et techniques de l’eau, au sein de l’université de Bangui fait partie des 25 chaires Unesco au monde.

Un accord inter-universitaire lie l’université de Lille à celle de Bangui.

Bangui forme 8 à 10 étudiants par an pour analyser la qualité de l’eau.

Le laboratoire mène des recherches dans le domaine des sciences et techniques de l’eau. J’ai visité leur dispositif de traitement des eaux usées par filtration horizontale sans produits chimiques.

Lors de notre entretien, nous avons évoqué leurs besoins pour accompagner leur développement et leur objectif de création d’un centre d’information et de formation aux métiers de l’eau (CIFME), à l’image de l’initiative du professeur Fadi Comair au Liban (lire Projet CIFME – Mon engagement pour la création d’un centre aux métiers de l’eau au Liban)

Merci à l’équipe dynamique qui nous a merveilleusement accueillis. +d’images

Communauté française

Consulat

750 compatriotes vivent en République centrafricaine.

Afin de prendre en compte les besoins de notre communauté et d’évaluer l’action de notre administration consulaire, Bruno Foucher avait organisé une soirée, à la Résidence, avec une centaine de compatriotes en présence de Jean-Charles Gilbert, conseiller des Français de l’étranger.

J’ai souhaité leur apporter mon soutien et exprimer mon admiration devant leur courage de n’avoir pas cédé à l’adversité.

La RCA est 188ème sur 190 à l’indice du développement humain du PNUD. Elle a besoin de personnes valeureuses et engagées pour se développer. Nos compatriotes y contribuent.

Lors de ma visite du consulat, la consule m’a confié que la reconstruction d’un état civil centrafricain aurait pour effet de lutter contre la fraude. C’est un projet qu’il faut soutenir.

Le consulat traite 3000 demandes de visas par an. Près d’un quart sont rejetées. +d’images

Culture

Alliance française

Visite de l’Alliance française de Bangui en compagnie de Bruno Foucher, ambassadeur.

Accueillis par François Dumiot, directeur de l’Alliance française, nous avons rencontré Didier Kasai, auteur de bandes dessinées. Son titre “Tempête sur Bangui” a connu le succès et il a vendu 15.000 copies en France.

Didier Kasai a illustré les messages de l’Alliance française sur le mur d’enceinte.

En souvenir de mon passage, Didier m’a dédicacé deux aquarelles illustrant des lieux emblématiques de Bangui. +d’images

Saint-Valentin à l’Alliance française

Chaque année pour la Saint-Valentin, l’Alliance française organise une soirée concert avec des artistes centrafricains.

Durant une semaine, les auditions s’enchaînent pour sélectionner ceux qui feront le spectacle.

Plus de 5000 Centrafricains ont payé leur place 1000 francs CFA pour assister à la soirée à l’Alliance française.

J’ai déambulé dans la foule avec mon écharpe tricolore et constaté que la bienveillance régnait ; aucun problème, aucun regard réprobateur ou distant.

J’ai dit ironiquement que puisque M. Poutine paye 1000 francs CFA pour faire porter des slogans anti-français, le jour, il faut l’en remercier car cela permet à certains d’acheter leur place pour vibrer au concert de l’AF, le soir.

Félicitations aux organisateurs et aux artistes pour cet événement remarquable. Gratitude aux spectateurs pour leur bonne humeur et leur participation active. Ils ont fait de cette soirée, un moment unique et mémorable ! Ces Centrafricains ont balayé les controverses des porteurs de désinformation et démontré qu’un lien, humain, fort et solide unit nos deux nations. +d’images

Enseignement

Lycée technique de Bangui

Unique lycée professionnel de RCA, le lycée technique de Bangui, créé en 1947, a bénéficié du soutien de l’AFD pour restaurer plusieurs bâtiments destinés à accueillir les élèves.

J’ai apprécié également de voir les équipements électriques de la marque Legrand offerts par l’académie de Rennes pour permettre aux élèves de disposer des meilleurs outils.

Filmé tout au long de ma visite, j’ai renversé les rôles et ai interviewé à mon tour le jeune journaliste qui m’accompagnait. Son message enthousiaste pour la France rompt avec les discours de dénigrement de notre pays orchestrés par la Russie.

Je remercie Dieudonné Gazalogo, directeur de cabinet du MEN, et Berthe Aline, chargée de mission « scolarisation des filles » au MEN, d’avoir représenté le ministre parti pour New Dehli, le jour même, afin de m’accompagner tout au long de cette séquence. +d’images

Lycée Myskine

Visite du lycée Myskine qui accueille 11.889 élèves, dont 8.389 en cycle 1, en compagnie de Hélène Ravail, attachée de Coopération éducative, de Stéphane Marchand, proviseur du Lycée français Charles de Gaulle, et de son équipe.

Si la parité est observée dans le cycle 1 (48,6% filles), le taux descend à 40,38% pour la participation des filles en cycle 2.

Les salles de classes sont susceptibles de recevoir plus de 120 élèves pour un cours. On imagine aisément la performance des enseignants pour donner des cours à une telle audience.

Les cours écrits à la craie au tableau sont parfois de vraies œuvres d’art. Les livres de cours démontrent le souci de proximité avec notre enseignement.

À l’issue de la visite, trois élèves m’ont récité leur poésie destinée à célébrer leur amour pour leur pays.

Merci au proviseur et à toute l’équipe du lycée Myskine pour la qualité de leur accueil. +d’images

Lycée français Charles de Gaulle

Merci à Stéphane Marchand, proviseur du lycée français Charles de Gaulle, conventionné avec l’AEFE, pour le temps qu’il m’a consacré avec son équipe (*) lors d’un déjeuner, afin de me permettre de mesurer les défis auxquels son établissement est confronté.

Leurs remarquables efforts collectifs ont fait progresser les effectifs (834 élèves, +13% en 2023, +40% sur 3 ans). Leur projet CAP27 s’appuie sur un projet immobilier destiné à poursuivre leur croissance et dépasser les 1000 élèves en 2027.

Le lycée CDG Bangui passerait ainsi de 450 élèves en 2021 à 1057 en 2027. Le doublement des effectifs serait atteint en 6 ans et avec 3 ans d’avance sur la date cible fixée par le Président de la République pour le réseau.

Dans un second temps, j’ai visité le lycée en compagnie de Bruno Foucher, ambassadeur.

L’école a un projet de BTS SMTG pour intégrer des bacheliers centrafricains.

Afin de créer des liens avec son environnement, le lycée propose aux élèves de CM2 des écoles locales de passer une journée par semaine avec leur professeur dans l’établissement.

(*) Équipe :
Agnès Faure, conseillère de Coopération et d’action culturelle ;
Abdelkader Saoudi, proviseur adjoint du lycée français Charles de Gaulle ;
Jean-Marie Bazile-Octuvon, directeur administratif et financier du lycée français Charles de Gaulle ;
Chantal Charles-Alfred, responsable projets avec les lycées partenaires ;
Ghislain Ngbogo, professeur de mathématiques au lycée français Charles de Gaulle +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (9 fév. 2024)

Dans le prolongement de mon déplacement à Bristol et Bridgwater (compte-rendu), à l’initiative de Nicolas Hatton, j’ai eu le plaisir de retrouver à Londres, Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger, pour évoquer la question scolaire, après une réunion sur le climat des affaires post-Brexit.

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Enseignement

Offre scolaire

Rencontre au lycée international Winston Churchill, fruit de l’action collective du plan École de Londres, initié en 2008, pour échanger sur l’évolution du réseau à Londres.

J’y ai retrouvé Mireille Rabaté (Winston Churchill), David Gassian (CFBL), Bleuenn Morvan (Jacques Prévert) et Françoise Zurbach (EIFA), en compagnie d’Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger.

Cela m’a offert également l’opportunité de présenter les nouvelles propositions de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger) destinées à soutenir nos écoles et le développement du réseau à l’étranger.

Parmi les sujets discutés, le fonctionnement de l’administration centralisée du réseau, les interrogations pour garantir une compétition loyale et respectueuse des identités respectives.

Je remercie Mireille Rabaté d’avoir favorisé cette rencontre en nous permettant de nous retrouver au sein de son établissement. +d’images

Diplomatie économique

Réunion CCEF

Olivier Morel, président de la section britannique des CCEF, m’a permis de retrouver des CCEF UK en compagnie Pierre Chabrol, chef du service économique régional à l’ambassade.

Belle opportunité d’échanger pour faire un point d’étape sur les conséquences de Brexit pour nos entreprises. J’ai particulièrement apprécié l’analyse équilibrée partagée par Olivier Morel, publiée sur son blog (lire)

Les regards de Matthieu Ruatti et Jean-Hugues de Lamaze sur le monde de la tech et de la finance permettent d’observer les tensions sur les ressources humaines nées des conséquences du Brexit, qui ont diminué l’attrait de la place de Londres et offert des opportunités nouvelles à New-York et Paris.

Nous avons été rejoints en fin de déjeuner par Pascal Boris et Stéphane Rambosson, après avoir également évoqué les grands enjeux de la défense européenne, les élections britanniques et US, la situation en Afrique et dans l’indo-pacifique.

Merci à Olivier et aux participants d’avoir partagé leur précieuse expertise avec moi.

En circonscription au Royaume-Uni – Bridgwater & Bristol (8 fév. 2024)

Accueilli à mon arrivée à Bristol par Nicolas Devictor, conseiller nucléaire à l’ambassade de France au Royaume-Uni, nous nous sommes rendus à la centrale nucléaire d’Hinkley Point, près de Bridgwater sur la côte du Somerset, où nous a rejoint Nicolas Hatton, conseiller des Français de l’étranger.

Diplomatie économique

Hinkley Point C (HPC) / Bridgwater

L’entente cordiale rayonnante !

Après seize années sans construction de réacteurs nucléaires en France, hormis celui de Flamanville, le gouvernement français a annoncé le lancement de la construction de trois paires de réacteurs EPR2 et la mise à l’étude de huit unités supplémentaires.

Cette relance historique de la filière nucléaire a été possible grâce à la préservation du savoir-faire en construisant des centrales nucléaires à l’étranger, en Finlande, en Chine et au Royaume-Uni.

Marc Lotz, directeur financier EDF, m’a présenté Hinkley Point C (HPC) qui succède aux deux centrales À et B en cours de démantèlement. La construction de HPC a démarré en décembre 2018, et pourrait entrer en service au plus tôt en 2029. La pose des 50 tonnes du dôme de l’enceinte qui accueillera le cœur du réacteur a été effectuée en décembre 2023, soit deux ans après la date prévue dans le projet. Cela est principalement lié aux 15 mois de retard à cause du Covid.

L’application des règles strictes d’immigration consécutives au Brexit a également eu des effets handicapants en matière de ressources humaines, comme observé pour les soudeurs bulgares. 22,000 personnes travaillent sur le projet, dont 11,000 sur le site. Si 85% du personnel est britannique, 500 à 1000 compatriotes sont impliqués sur le projet HPC.

À l’issue de la présentation, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec quelques-uns des expatriés français passionnés par leur métier. Nous avons visité ensuite le chantier de construction, véritable fourmilière où se croisent ouvriers et camions dans un univers de grues, béton et acier. HPC accueille trois fois le volume de béton de Flamanville.

Marc Lotz a insisté sur l’importance de standardiser. “Quand on a tous les plans pour commencer, on peut faire les tuyaux en même temps que la dalle.” Optimiser pour réduire les coûts est un discours qui parle à un entrepreneur.

La France fait partie des très rares acteurs mondiaux du nucléaire. Le professionnalisme et les multiples talents des professionnels français qui en ont fait leur métier permettent à notre pays d’envisager avec confiance la construction en série de nouveaux réacteurs. En complément de la production d’énergies renouvelables, le nucléaire constitue un autre jalon essentiel de la sortie, par la France, des énergies fossiles.

Si le délai de 2029 est tenu, il aura fallu moins de 10 ans pour bâtir HPC, déduction faite du retard Covid. Ce sera un nouveau record pour EDF.

La durée d’exploitation de HPC est prévue pour 60 à 80 ans. Voilà qui nourrira l’Entente Cordiale, dont nous célébrons les 120 ans, pour de nombreuses décennies.

Merci à Nicolas Devictor et Marc Lotz pour leurs nombreux enseignements et félicitations à toutes les personnes rencontrées qui font rayonner l’image de la France dans tous les sens du terme. +d’images

Communauté française

Français de Bristol

À l’initiative de Nicolas Hatton, conseiller des Français de l’étranger, et Nada Harward, consule honoraire à Bristol accompagnée de son assistante, j’ai retrouvé quelques représentants de notre communauté établie localement.

Annie Burnside, co-fondatrice de l’EFB, ancienne consule honoraire pour Bristol et ancienne élue à l’AFE, qui m’avait accompagné sur ma première candidature en 2006, m’a fait l’immense plaisir de venir.

Son engagement au bénéfice de notre communauté pendant des décennies constitue une source d’inspiration pour tous ceux qui sont attachés au service désintéressé des électeurs.

Ce fût également l’opportunité de revoir Véronique Martin, venue de Bath. Auteure d’In Limbo, recueil de témoignages d’européens durant le Brexit, Véronique avait ému les membres de la commission sénatoriale chargée d’étudier les conséquences de la sortie de l’UE par le Royaume-Uni, le 30 mai 2018 (compte-rendu).

Merci également à Fabien Ledem, architecte à ARUP et Frédéric Garzoni, entrepreneur dans la Science Tech, Franco-British Young Leader 2022, venus partager leur perception des effets de notre diplomatie économique.

Toute ma gratitude à Nicolas et Nada pour ce moment d’échange privilégié. +d’images

Enseignement

École française de Bristol (EFB)

Retour à l’école française de Bristol en compagnie de Nicolas Hatton, conseiller des FDE et administrateur de l’école.

Très heureux de retrouver Estelle accompagnée de membres du Board pour découvrir les nouveaux locaux, et mesurer les progrès accomplis par l’école, depuis ma précédente visite (Lire L’école française de Bristol fête ses 30 ans, juin 2010).

Homologuée pour ses deux classes de maternelle (20 enfants), l’EFB a développé un modèle d’enseignement unique pour le primaire, adapté à la demande locale, et qui a fait ses preuves depuis près de 45 ans.

Sous contrat avec 67 écoles locales, des élèves français viennent à l’EFB, un jour par semaine. Ils sont au total 140 de la grande section au CM2, soit une trentaine par jour à baigner dans un enseignement français.

L’objectif de l’EFB est de rendre les enfants bilingues et de les préparer au GCSE.

Considérée comme “atypique” par les administrations éducatives, cette école est l’œuvre de visionnaires, qui ont trouvé une voie économique et pragmatique pour faire de l’enseignement bilingue.

C’est un modèle qui pourrait être reproduit dans de nombreuses villes. Aussi, je leur ai confié que l’Anefe pourrait valoriser cet exemple auprès des associations FLAM pour leur permettre de croître. L’EFB est ouverte 6 jours sur 7. +d’images

Culture

Alliance française

Rencontre avec Audrey Johnson, directrice de l’Alliance française de Bristol, en compagnie de Nicolas Hatton, CFDE, et Nada Harward, consule honoraire à Bristol.

Profitant de la présentation du film des 140 ans de l’Alliance française à une quarantaine de francophones à la librairie locale, nous avons échangé dans l’arrière-boutique sur les défis relevés par cette antenne.

L’AF Bristol accueille 43 groupes d’environ 10 apprenants sur Bristol et 8 sur Bath.

Audrey témoigne d’un effondrement de l’apprentissage du français dans l’enseignement secondaire britannique et de l’importance d’avoir une stratégie pour offrir une solution extérieure valorisant son enseignement.

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (26 & 29 janv. 2024)

2024 marque ma dixième année en qualité de sénateur représentant les Français établis hors de France.

« Le monde tel que je le vois » est le titre d’une série de conférences que j’ai prévu de donner en 2024, à la faveur de mes rencontres avec les Français de l’étranger, ayant pour thème les effets de la géopolitique sur nos vies.

Mes différentes responsabilités au Sénat au sein de la commission des Affaires étrangères de la Défense et des Forces armées, mes 518 déplacements au travers de 111 pays, ma vie au Royaume-Uni entre le Kent et Londres, et mon positionnement Indépendant, en dehors de tout parti, m’offrent une grille de lecture particulière sur le monde.

Communauté française

Un tour du monde en 80 minutes

Ce 29 janvier, j’ai choisi Londres et l’Église protestante française de Soho, un lieu emblématique pour donner ma première conférence « Le monde tel que je le vois », en présence d’Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger pour le Royaume-Uni.

Près d’une centaine de compatriotes du Royaume-Uni ont répondu à cette invitation, dont certains venus spécialement depuis Milton Keynes.

Je remercie Thibault Lavergne, vice-président du consistoire, Andrea Morosanu, Anne Vigouroux et tous ceux qui ont œuvré à l’organisation de cet événement. J’adresse également toute ma gratitude aux participants pour leur participation et la chaleur de leurs messages adressés à l’issue de la conférence. +d’images

Enseignement

L’École Bilingue fête ses 20 ans

Retour à l’École Bilingue de Londres, cofondée par Véronique Ferreira et Franck Laurans, pour le plus grand bonheur des enfants qui l’ont fréquentée. Depuis deux décennies, 120 élèves sont accueillis chaque année dans les classes de maternelle et de primaire.

Une équipe enthousiaste et passionnée, des parents et des anciens élèves rayonnants ont célébré la fête marquant les 20 ans de cette école laïque installée dans une ancienne église.

En instituant un enseignement bilingue en 2004, Véronique et Franck apparaissaient alors comme de véritables précurseurs. Chacun s’accorde à reconnaître aujourd’hui les bienfaits de leur approche qui se généralise.

Forts de leur expérience, Véronique et Franck ont créé depuis à Lisbonne, « l’École trilingue » qui scolarise une cinquantaine d’élèves.

Comme il y a 10 ans, j’ai eu le privilège de rappeler l’importance de l’engagement de Véronique et Laurent pour la réussite du plan École afin de favoriser la réussite de l’écosystème éducatif français à Londres.

Je leur souhaite un très joyeux anniversaire et leur adresse mes plus sincères félicitations ! +d’images

ESCP Business School

Rencontre à l’ESCP Business School Londres avec Kamran Razmdoost, doyen, et Florence Mele, directrice, suivie d’une visite d’une des plus prestigieuses Business school.

ESCP pointe à la 4ème place dans le classement annuel 2023 des Business School européennes du Financial Times.

Créée en 1819 par Jean-Baptiste Say, l’École supérieure de Commerce de Paris est considérée comme la doyenne des écoles de commerce et de gestion. Outre Londres et Paris, elle est également implantée à Berlin, Madrid, Turin et Varsovie. Elle accueille 1200 étudiants à Londres.

À l’issue de la visite, j’ai eu un échange avec une dizaine d’élèves sur le rôle du sénateur représentant les Français établis hors de France. Plusieurs d’entre eux ont fréquenté des écoles françaises à l’étranger. Ils ont partagé leur expérience et parfois leurs interrogations toujours pertinentes sur leur fonctionnement. Je ne saurais dire qui d’eux ou moi a le plus appris à la faveur de cet échange.

Merci à Elias Abaibou, étudiant en Master in Management d’avoir eu l’initiative de m’inviter à l’ESCP. +d’images

Diplomatie économique

Mission économique

Entretien à l’ambassade de France au Royaume-Uni avec Pierre Chabrol, conseiller économique, et Justine Duval, attachée économique, pour faire le point sur le climat des affaires pour nos entreprises, deux ans après la mise en oeuvre du Brexit.

Le 31 janvier 2024 marquera le début des obligations en matière de certificats et d’étiquetage pour les produits agroalimentaires entrant au Royaume-Uni. Ce formalisme spécifique au Royaume-Uni risque de dissuader certains petits exportateurs.

En sortant de l’UE, le Royaume-Uni est sorti du CETA. Ironie de l’histoire, c’est en cherchant à conserver les règles imposées par l’UE, refusant le boeuf aux hormones canadien, que le Royaume-Uni a vu les négociations suspendues par le Canada.

Depuis 2016, les investissements stagnent au Royaume-Uni. Le pays affiche un des plus faibles taux de robotisation parmi les pays industrialisés et a un important besoin de main d’oeuvre.

Les Brexiters faisaient valoir pendant la campagne du référendum que la sortie de l’Union européenne permettrait aux Britanniques de reprendre le contrôle de leurs frontières, afin de faire chuter l’immigration, dont le solde migratoire était de 200 000 immigrés en 2016. En 2023, ce solde a pratiquement quadruplé (735 000) après avoir constamment progressé depuis, quels que soient les Premiers ministres qui se sont succédés depuis David Cameron. +d’images