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En circonscription en Suisse – Genève (13-14 oct. 2022)

Mon déplacement à Genève a été principalement motivé par deux événements : les Mondiaux de la Joaillerie (WorldSkills) et l’hommage à la résistante Noëlla Rouget, aux côtés de Patrick Lachaussée, consul général.

Cette visite m’a aussi permis de prendre le pouls de notre communauté auprès de notre élue, Linda Chevalier et de nos entrepreneurs de la CCI France-Suisse.

Ce fut également l’occasion de faire un point sur l’actualité internationale avec Jérôme Bonnafont, ambassadeur de France et représentant permanent de la France auprès de l’Office des Nations Unies.

Compétition WorldSkills

Épreuve de joaillerie

Après les épreuves de Boulangerie/Pâtisserie à Lucerne (compte-rendu) auxquelles j’ai assisté trois jours auparavant, je suis revenu en Suisse, à Genève cette fois, pour assister aux Mondiaux de la Joaillerie, en qualité de membre du comité d’organisation de WorldSkills Lyon 2024.

14 concurrents se sont affrontés durant 23 heures d’épreuves. Ils devaient réaliser une pièce en trois morceaux dont une partie créative, où le candidat doit réaliser son propre design. Les compétiteurs travaillent sur de l’or.

Parmi les 14 pays participants, j’ai encouragé notre jeune représentant qui a déjà non seulement remporté les Worldskills France, mais également un contrat d’embauche chez un grand joaillier de la place Vendôme.

J’ai longuement échangé avec Magali Saouzanet, team leader de l’équipe de France, en charge d’un centre d’apprentissage à Quimper.

Celle-ci m’a confié que ces Mondiaux par métiers offrent l’opportunité aux jeunes de comparer leurs expériences auprès d’autres nationalités, tandis que lorsque tous les métiers sont réunis en un même endroit, les jeunes restent avec leur équipe nationale.

J’ai également encouragé l’équipe de Taiwan et noté qu’elle avait de nombreux sympathisants. +d’images

Diplomatie parlementaire

ONU

Rencontre avec Jérôme Bonnafont, ambassadeur de France, représentant permanent de la France auprès de l’Office des Nations Unies à Genève et des autres organisations internationales en Suisse.

Lors d’un échange privilégié à la Résidence de l’ambassadeur en présence de Patrick Lachaussée, consul général de France à Genève, nous avons abordé tous les sujets d’actualité discutés à l’ONU.

➡️ L’Ukraine d’abord. L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, deux jours plus tôt, une résolution dans laquelle elle demande à la Russie de revenir sur sa « tentative d’annexion illégale » de quatre régions ukrainiennes à la suite de « soi-disant référendums illégaux ».
Le texte de la résolution intitulé « Intégrité territoriale de l’Ukraine : défense des principes consacrés par la Charte des Nations Unies », a été adopté par 143 voix pour, 5 contre et 35 absentions.
Ce vote constitue une victoire diplomatique dont nous nous sommes réjouis.

➡️ Pour le Venezuela, j’avais plaidé pour la reconduction pour deux années supplémentaires du mandat de la Mission internationale indépendante d’établissement des faits sur le Venezuela, créée en 2019.
C’est chose faite. Lors de sa 51e session, le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU a adopté une résolution (19 voix pour, 5 voix contre et 23 abstentions) reconduisant la Mission.
Le Conseil a condamné fermement toutes les violations du droit international des droits de l’Homme au Venezuela, dont certaines, selon la mission internationale indépendante, pourraient être constitutives de crimes contre l’humanité, et demande aux partis du pays de prendre rapidement part à un processus qui permette la tenue d’élections présidentielle et parlementaire libres et régulières, ou bien de soutenir un tel processus.

➡️ La Syrie affiche un bilan désastreux : 400.000 morts, 150.000 disparus, 7 millions de réfugiés. 14,6 millions de Syriens ont actuellement besoin d’une aide humanitaire.
Le Conseil exige que la Syrie accorde au Haut-Commissariat et à la Commission d’enquête internationale indépendante un accès immédiat, total et sans entrave à l’ensemble de son territoire de façon à faciliter la surveillance du respect des droits de l’Homme et l’enregistrement des victimes.
La Chine a voté contre cette résolution.

➡️ L’influence de la Chine est palpable à l’ONU, où certains pays craignent des rétorsions s’ils votent contre la Chine.
Ainsi le Conseil des droits de l’Homme (19 voix contre, 17 pour et 11 abstentions) a choisi la semaine précédente de ne pas organiser un débat sur la situation des droits de l’Homme dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang (Chine), en février ou mars prochain.
Cela aurait constitué une première contre une grande puissance. +d’images

Communauté française

Deux rencontres m’ont permis d’évoquer les besoins de la communauté française à Genève.

Linda Chevalier, élue AFE et Genève

Tout d’abord réunion avec Linda Chevalier, conseillère des Français de l’étranger pour Genève, élue à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), présidente de l’Union des Français de Suisse (UFS), de l’UFE Suisse-Genève et de l’Union des sociétés françaises de Genève (USFG).

Nous avions défilé ensemble, la veille, lors de la cérémonie mémorielle en hommage à Noëlle Rouget.

Très engagée au service de nos compatriotes, Linda honore ses multiples casquettes en animant de très nombreux événements associatifs. C’est pratiquement un temps plein consacré au bénévolat. Je veux le souligner et saluer son abnégation.

Marie-Françoise de Tassigny, pdte de la Bienfaisance

J’ai ensuite rencontré, Marie-Françoise de Tassigny, présidente de la Bienfaisance, qui vient en soutien à des jeunes compatriotes qui font des études en Suisse.

Élue de 2006 à 2014 à l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE), nous avons été dans le même groupe et participé ensemble à la création de l’UDI avec Jean-Louis Borloo et Simone Veil en 2014.

Après avoir abandonné ses mandats électoraux, Marie-France a continué à s’investir en faveur de notre communauté.

Enseignement

Collège du Léman

Accueilli par Emmanuel Coigny, principal, j’ai visité le Collège du Léman, en compagnie de Patrick Lachaussée, consul général de France.

L’établissement compte 2000 élèves de 2 à 18 ans, dont 250 internes. 130 nationalités y sont représentées.

Le collège présente une trentaine d’élèves au baccalauréat chaque année avec un succès éclatant de 100% de réussite.

Le collège du Léman fait partie des 11 écoles du Groupement des écoles suisses préparant le baccalauréat français (GESBF).

Présidé par Emmanuel Coigny, le GESBF a signé une convention définitive le 5/10/21 avec le rectorat de l’académie de Grenoble dans le cadre de la réforme du baccalauréat.

Très impressionné par l’engagement du président en faveur de notre enseignement, je l’ai sollicité pour nous aider à créer un système Qualité d’évaluation des écoles françaises au sein de l’Anefe. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de Commerce (CCIFS)

A l’invitation de Marie Wattez, présidente de la CCI France-Suisse, et de Romain Duriez, directeur, réunion avec des membres de la chambre afin d’échanger sur l’environnement des affaires en Suisse.

Forte de 900 membres, la CCIFS pointe à la 3ème place dans le réseau des chambres françaises à l’international.

Un des points de préoccupation pour les entreprises est la législation fiscale et l’accord bilatéral qui pourrait évoluer et créer des difficultés pour gérer les télé-travailleurs. Les tensions entre l’UE et la Suisse ont également été citées.

La Chine a fait l’objet de discussions et la nécessité de rapatrier des unités de production vers l’Europe faisait consensus.

Après avoir observé l’effet positif de la délégation de service public (DSP) à certaines chambres de commerce comme en Belgique et en Norvège, le conseil d’administration a émis le souhait de s’engager dans cette démarche pour accroitre l’activité de la CCIFS. Vincent Faysse, administrateur de CCIFI, porte le projet pour la CCIFS. Marie Wattez considère que cette évolution pourrait générer un réel progrès dans les échanges bilatéraux.

J’ai assuré les membres du conseil d’administration de mon plein soutien à leur démarche. +d’images

LeBooster Genève

Le déménagement de la CCI France-Suisse dans de nouveaux locaux lui a permis de développer son activité d’accompagnement des entreprises françaises qui souhaitent prendre pied sur le marché helvète.

J’ai visité le LeBooster Genève : des bureaux privatifs et espaces de coworking, incluant un panel de services clés en main (salles de réunion, imprimantes, caféteria…) et l’appui des collaborateurs de la CCI France-Suisse qui permettent d’appuyer le développement des entreprises de part et d’autre de la frontière, mais également d’accompagner les démarches d’implantation sur les deux marchés.

Cette visite m’a offert l’opportunité de découvrir Wellzia, une entreprise suisse spécialisée dans la distribution exclusive de marques cosmétiques françaises (dermo-cosmétiques, cosmétiques premium et cosmétiques Bio).

Depuis 2021, Wellzia assure la distribution exclusive des produits du Laboratoire Bioderma, de la marque Institut Esthederm, ainsi que de 4 marques du Laboratoire Gravier : @cosmonaturel.bio, Bio since 1975, Ce’Bio et Harmonie verte.

J’ai dit à Alexa Brasseur, responsable Marketing, combien j’étais heureux de voir son activité dédiée à l’exportation de produits français. Notre balance commerciale se porterait mieux si nous avions des centaines de Wellzia. +d’images

Crédit agricole Next Bank

Accompagné de Vincent Faysse (administrateur et membre du comité exécutif de la CCI France-Suisse) et de Pierre-Marie Durécu (responsable Communication de la CCI France-Suisse), je me suis rendu au Crédit agricole Next Bank, dirigé par Thibault Reversé.

Créée il y a 22 ans, cette structure a été initiée pour répondre aux besoins des frontaliers français qui vivent en France et travaillent en Suisse.

Avec 11 agences en Suisse et 220 collaborateurs, la banque s’est diversifiée pour les résidents en Suisse et cible en particulier les expatriés français.

Le Crédit agricole Next Bank est donc un partenaire naturel des associations françaises comme l’UFE, FIAFE, CCIFS.

Thibault Reversé m’a assuré qu’il est simple d’ouvrir un compte en Suisse.

Il s’interroge sur les effets potentiellement négatifs pour l’activité si les accords fiscaux bilatéraux entre la Suisse et les pays de l’UE s’interrompaient à l’avenir.

Devoir de mémoire

Hommage à Noëlla Rouget

Devant le monument aux morts rénové, situé dans le périmètre du consulat général de France à Genève, j’ai assisté à la cérémonie en hommage à Noëlla Rouget, résistante, déportée, militante au service de la mémoire, aux côtés des conseillers des Français de l’étranger Linda Chevalier et Nicolas de Ziegler.

Présidée par Patrick Lachaussée, consul général de France, avec pour maître de cérémonie, Dominique Louis, ancien chef du protocole du Canton de Genève et colonel de l’armée suisse, et pour coordonnateur général, Bernard Revol, trésorier fondateur de l’association « Mémoires », la cérémonie s’est tenue en présence d’un grand nombre de personnalités.

Le général Benoît Puga, Grand Chancelier de la Légion d’honneur, Mauro Poggia, président du Conseil d’État du Canton de Genève, Alfonso Gomez, vice-président du Conseil administratif de la ville de Genève ont accompagné le consul général pour témoigner du formidable parcours et de l’extraordinaire humanité de Noëlla Rouget.

La plaque en hommage à Mme Rouget, était recouverte pour l’occasion des drapeaux français et suisse, entrelacés pour symboliser sa naissance et sa mission dans la Résistance française jusqu’à sa déportation et sa libération, puis son installation en Suisse avec l’appui de Geneviève de Gaulle-Anthonioz, sa reconstruction, sa rencontre avec son époux et la naissance de ses enfants, ses combats pour la mémoire jusqu’à son décès en 2021.

Comme le public, j’ai ressenti une très forte émotion lorsque huit enfants de l’école primaire française de Genève ont dévoilé la plaque et que les petits enfants de Mme Noëlla se sont ensuite approchés pour déposer deux bouquets de roses blanches.

Afin de remercier les artisans de cette remarquable cérémonie, le consul général les avait invités à un dîner à sa Résidence, durant lequel j’ai eu le plaisir d’échanger longuement avec le Grand Chancelier. +d’images

En circonscription en Suisse – Zurich & Lucerne (9-10 oct. 2022)

Suite à l’annulation des mondiaux des Métiers 2022 à Shanghai, l’organisation WorldSkills a décidé que les épreuves seraient réparties sur la planète pour des mondiaux par métier.

Membre du comité d’organisation de WorldSkills Lyon 2024, je me suis rendu à Lucerne près de Zurich, en compagnie du consul général à Zurich, Alain Sterbik, pour soutenir nos compétiteurs dans les épreuves de Boulangerie/Pâtisserie.

Pour mieux appréhender les problématiques de notre communauté, je remercie vivement Alain Sterbik d’avoir organisé mon programme avec une réunion des élus des Français de l’étranger et une rencontre avec son équipe au consulat afin de faire le point sur son fonctionnement.

Par ailleurs, je suis retourné au lycée français de Zurich, qui est sorti en septembre 2022 de la convention qui le liait à l’AEFE. L’accompagnement du comité de gestion du LFZ pour conforter sa réflexion sur l’organisation de sa gouvernance était ma priorité pour la Suisse.

Ce nouveau déplacement m’a permis d’avoir des entretiens approfondis sur les effets de cette évolution avec Sébastien Ricout (à l’image), président du LFZ et également trésorier adjoint de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger).

Compétition WorldSkills

Épreuve de Boulangerie/Pâtisserie (Lucerne)

En compagnie d’Alain Sterbik, consul général de France à Zurich, j’ai eu le loisir d’assister aux épreuves de boulangerie et de pâtisserie.

La France était représentée dans ces deux disciplines.

Le français, Antoine Paris, est l’un des 14 compétiteurs qui s’affrontent pour la boulangerie.

15 étaient en compétition pour la pâtisserie, dont notre compatriote Alex Soszinsky.

Par ailleurs, j’ai pu observer les superbes installations de l’école Richemont, où la compétition se déroule sur une semaine.

En marge des épreuves, j’ai eu l’opportunité d’échanger avec Laurence Gates, une compatriote, membre du comité d’organisation de Worldskills, sur la préparation de Lyon 2024. +d’images

Communauté française

Rencontre avec les élus

Notre consul général a organisé une rencontre avec des conseillers élus des Français de l’étranger Odile Avezou, présidente du conseil consulaire, et Louis Portal.

Afin de donner un angle économique à la discussion, Claire Louis, responsable du bureau de Zurich à la chambre France-Suisse qui compte 900 adhérents, et le représentant de Business France, participaient à cette rencontre.

Les universités de Zurich constituent un vivier pour les grandes entreprises suisses à l’image d’ABB. Il n’est pas surprenant d’y trouver dès lors le centre de recherche de Google pour l’intelligence artificielle.

Dans ce pays qui compte 80% d’apprentis pour 20% de bacheliers, les passerelles pour passer du monde professionnel au monde académique sont nombreuses.

Le pays dispose du 4ème réseau ferroviaire au monde.

Visite du consulat

Alain Sterbik, consul général à Zurich, m’a présenté l’équipe du consulat de 12 personnes au service d’une communauté de 31.000 inscrits.

4ème ville la plus chère au monde, le consul général m’a confié que depuis mon précédent passage en octobre 2018, il ne dispose plus d’une Résidence, par souci d’économie.

L’externalisation a des incidences budgétaires qui ne sont pas neutres pour le consulat, quand on sait qu’un restaurant facturera 30 francs suisses (environ 33 euros) de droits de bouchon pour l’ouverture d’une bouteille fournie. Les frais de réception s’envolent ! Le 14 juillet est désormais célébré à Berne, la capitale située à 1 heure de Zurich.

Si la villa qui accueille le consulat ne manque pas de charme, il est envisagé de déménager vers un espace plus fonctionnel pour recevoir un public nombreux.

Le renouvellement de la carte nationale d’identité a un succès fou depuis août dernier et l’apparition de son nouveau format type carte de crédit.

Le consulat doit être également mieux protégé : Lénine a écrit son manifeste pour la révolution dans le centre de Zurich. Un foyer de la révolution, installé dans la ville, tague complètement les murs du consulat chaque 1er mai au prétexte de chercher à libérer des personnes emprisonnées. On pourrait en sourire s’il ne fallait pas payer pour procéder au nettoyage… +d’images

Enseignement

Lycée français de Zurich (LFZ)

Retour au lycée français de Zurich en compagnie d’Alain Sterbik et de François Courant, conseiller culturel.

Sébastien Ricout, président du LFZ et également trésorier adjoint de l’ANEFE, nous a accueilli avec l’équipe de direction qui chapeaute une équipe de 150 personnes au service de 1140 élèves de la maternelle au baccalauréat.

Arrivé à saturation en 2019 avec 1080 élèves, le LFZ a décidé de louer des locaux à proximité pour poursuivre sa croissance et d’engager un projet de nouvel établissement sur un terrain situé à proximité.

Le LFZ a mis fin à la convention qui le liait à l’AEFE pour opter pour le simple statut de partenaire, ce qui a pour effet de simplifier et optimiser la gouvernance de l’établissement.

Un nouveau proviseur et une nouvelle directrice du primaire ont été recrutés à la rentrée de septembre.

J’ai assisté à une présentation du projet d’agrandissement qui prévoit un investissement de 26,4 millions de francs suisse et la location du terrain sur 80 ans.

L’objectif est d’atteindre 1590 élèves en 2025 avec 23 élèves par classe, soit une progression de 500% en 25 ans. La capacité maximale (26 élèves par classe ) serait de 1800 élèves.

La parcelle recevra un bâtiment de 4 étages équipé d’une salle de spectacle de 200 personnes minimum. Il sera destiné à accueillir une partie du collège et le lycée.

Avec 100% de résultats au baccalauréat, dont 80% de mentions bien ou très bien, le LFZ observe que 40% de ses bacheliers choisissent la France pour leur parcours universitaire.

Afin d’améliorer encore le partenariat éducatif bilatéral, Sébastien Ricout suggère la création d’un diplôme franco-suisse à l’image du diplôme italo-suisse.

Lors de la visite du LFZ, j’ai été impressionné par la maîtrise des outils numériques par les élèves et la puissance du projet numérique mis en place par l’établissement.

Chaque élève dispose d’un iPad depuis plusieurs années pour collaborer avec l’enseignant dans la classe sans avoir à se lever pour aller au tableau.

Félicitations à Sébastien, au comité de gestion, au proviseur et à l’équipe qui anime le LFZ. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (27-30 sept. 2022)

À la faveur de cette rentrée scolaire, j’ai souhaité faire un point de situation avec les acteurs de l’enseignement à Londres, en compagnie d’Amelie Ersman Mallet, conseillère des FDE pour le Royaume-Uni et à l’AFE pour l’Europe du Nord.

A ce titre, j’ai visité trois écoles et échangé avec les responsables de notre communauté éducative, dont les représentantes des parents d’élèves de cinq établissements.

Ce déplacement fut l’occasion de rencontrer notre nouveau Consul général de France pour le Royaume-Uni, Samer Melki, à qui j’adresse mes plus chaleureux vœux de succès pour sa nouvelle mission.

Diplomatie parlementaire

Ambassade

La nomination d’un successeur à Christine Colonna devrait intervenir dans les prochains jours. Entretien avec Gerrit Von Rossum, chargé d’affaires de l’ambassade, en compagnie d’Amelie Ersman Mallet, pour évoquer la situation politique du Royaume-Uni, suite à l’élection de Liz Truss par les militants conservateurs pour occuper le poste de Première ministre, en remplacement de Boris Johnson.

En s’attaquant au budget, le nouveau gouvernement britannique a provoqué une chute de la livre et une hausse des taux d’intérêt qui affecteront le marché immobilier et la croissance.

Nous avons également abordé la participation du Royaume-Uni à la communauté politique européenne souhaitée par Emmanuel Macron qui réuniraient les pays de l’UE et les pays non-membres, soit un 44 états au total. La première réunion de la CPE était prévue le 6 octobre 2022.

Nous avons également discuté de l’application du protocole nord-irlandais, de l’immigration et de l’Eurostar.

Enseignement français

Collège Français Bilingue de Londres (CFBL)

Première étape : le Collège Français Bilingue de Londres, accueillis par David Gassian, proviseur et Justine Goy, responsable marketing.

Avec Amelie, nous avons été heureux de constater que l’établissement fait toujours le plein avec 695 élèves scolarisés de la petite section de maternelle à la troisième.

Le recrutement des enseignants est un enjeu majeur. Le nombre d’établissements français à Londres nécessite un respect mutuel entre eux pour éviter les surenchères, car le départ d’un professeur en cours d’année est difficile à remplacer pour tout le monde.

Le plafonnement de la prise en charge sur le montant des frais de scolarité du lycée CDG a eu pour conséquence le départ de 3 élèves dont les parents ne pouvaient assumer le reste à charge. Cela a des conséquences sur la mixité sociale. Il conviendrait de revoir cette disposition dans l’attribution des bourses scolaires.

Le CFBL envisage de poursuivre sa croissance au niveau de la maternelle sur un autre site.
Cette perspective me réjouit car elle est conforme à l’orientation du Président de la République qui souhaite doubler le nombre d’élèves dans notre réseau d’ici à 2030.

Toujours ravi d’observer l’énergie positive au CFBL.

Félicitations à la dynamique équipe du management pour la qualité de son engagement.

Très impressionné par les quatre journalistes en herbe de Radio récré qui sont en classe de 6ème et 5ème. Leurs questions étaient très pertinentes et m’ont permis d’évoquer le rôle d’un sénateur.

Très émouvant de me dire que ces enfants sont nés en même temps que le CFBL, pour lequel je me suis tant impliqué avec les acteurs du plan Ecole à l’époque. +d’images

Lycée Français Charles de Gaulle de Londres

Visite du lycée Charles de Gaulle en compagnie d’Amelie Ersman Mallet, conseillère des FDE pour le Royaume-Uni et à l’AFE pour l’Europe du Nord pour un échange avec Didier Devilard, proviseur et Stéphane Foin, attaché d’éducation à l’ambassade et le directeur administratif et financier.

Le proviseur se réjouit d’une rentrée qui s’est bien déroulée avec des effectifs de 3426 élèves.

Si le primaire de South Kensington est plein à craquer, il reste des places sur d’autres sites, dont Fulham en particulier.

Après 4 ans d’activité déficitaire, une augmentation des tarifs sur 3 ans a été proposée aux parents. Après 7% cette année, il est envisagé 8, 6 et 4% pour les 3 ans à venir.
Le proviseur rappelle qu’il doit recréer un fonds de roulement pour réinvestir 4 millions de GBP pour les cuisines et des chantiers de long terme, comme le chauffage.

Le lycée Charles de Gaulle reste un fleuron du réseau qui est comparé à Henri IV ou Louis le Grand pour des élèves qui affichent des taux similaires de mention très bien au bac.

Une nuance, seuls 10-12% partiront dans le secondaire en France, tandis que plus des deux tiers resteront en Grande-Bretagne.

Félicitations aux équipes pour ces résultats remarquables. +d’images

EIFA International School

L’EIFA (École internationale franco-anglaise) est l’antithèse du lycée Charles de Gaulle. Positionnée en plein cœur de Londres, elle accueille près de 300 élèves de la petite section jusqu’au bac international.

Les parents sont des familles internationales, américaines, britanniques attirées par un curriculum français dispensé jusqu’en 3ème. Les élèves sont prêts à intégrer, au choix, un enseignement britannique ou le lycée français. Le programme IB est offert aux enfants qui veulent poursuivre à l’EIFA pour passer le bac international.

La directrice Françoise Zurbach est arrivée il y a quatre ans, après avoir dirigé Wix, pour prendre la succession de Sabine Dehon, fondatrice de l’EIFA.

Le succès de l’EIFA tient dans son adaptabilité aux besoins des parents. Françoise la résume comme une « école à la carte ». Cela leur permet de se concentrer sur chaque élève. Une recette parfaitement adaptée pour les enfants à besoins particuliers.
Ainsi, par exemple, deux petites filles championnes de ski, peuvent s’entraîner et faire leurs compétitions en montagne de fin décembre à mi-avril, tout en suivant les cours à distance.

En compagnie d’Amelie Ersman Mallet, nous avons exprimé tout notre soutien à cette démarche éducative qui enrichit et complète la palette des établissements français de Londres. +d’images

Institut Français

Entretien avec Bertrand Buschwalter, conseiller culturel et directeur de l’Institut français et Stéphane Foin, attaché de Coopération éducative, en présence d’Amelie Ersman Mallet, conseillère consulaire.

Cette réunion était destinée à faire le point sur la rentrée dans les écoles françaises à Londres.

Les difficultés d’obtention de visas sont apparues pour les enseignants avec cette nouvelle nécessité depuis le Brexit. Cela a engendré quelques retards pour l’arrivée des enseignants sur le sol britannique qui seront bientôt résolus.

Il y a eu moins de départs d’élèves que prévu, aussi les effectifs du réseau d’enseignement français à Londres semblent stabilisés. Certains établissements sont complets.

Pour la première fois, une campagne de communication globale sur l’enseignement français au Royaume-Uni a été lancée en début de semaine. Elle cible en particulier les parents non français qui cherchent une école internationale. Cette campagne prévoit un affichage autour des écoles à la gare de St Pancras et orchestre une présence sur les réseaux sociaux.

J’ai salué cette initiative qui vise à remplir les écoles qui n’ont pas fait le plein, demandé le tableau de bord des effectifs du réseau, et souhaité le retour de réunions du type «plan École» pour fixer de nouveaux objectifs en relation avec l’ambition du Président de la République qui vise à doubler nos effectifs d’ici à 2030.

Parents d’élèves

Le 29 septembre, à l’initiative d’Amelie Ersman Mallet, j’ai eu le plaisir d’échanger avec les présidentes des associations de parents d’élèves de cinq établissements : Karen Bargues APL (LFCDG) ; Marie-Pierre Bouché APC (CFBL) ; Sophie Gainnet APLIL (LIL) ; Chivana Khalil LEF (Battersea) ; Maya Saad (Jeanine Manuel).

La hausse des frais de scolarité liée à l’inflation constatée au Royaume-Uni devient une préoccupation notable et partagée.

La question des bourses scolaires a été l’objet de nombreuses discussions.

Les élues des parents d’élèves ont regretté la disparition des réunions régulières de notre communauté éducative qui se déroulaient dans le cadre du plan École, en notant d’ailleurs que le dernier comité de pilotage remontait à 2018 !

Nous nous sommes engagés avec Amelie à plaider pour le retour d’un système de réflexion organisé à l’image du plan écoles pour consolider et améliorer le réseau d’écoles françaises au Royaume-Uni.

Communauté française

Consul général

Bienvenue à Samer Melki, nouveau Consul général de France pour le Royaume-Uni. Depuis le 1er septembre, il succède à Guillaume Bazard qui est désormais ambassadeur de France en Islande.

Nous avons échangé durant près de trois heures sur notre communauté établie outre-Manche, la nécessité de recréer un lien qui s’est distendu suite au double traumatisme du Brexit et du Covid.

J’ai apprécié son regard neuf sur le poste, son expérience solide acquise entre autres au cabinet de Jean-Yves Le Drian et sa détermination pour servir notre communauté avec le même esprit que ses prédécesseurs.

Son premier objectif est de résorber le stock de demandes de passeports ou de cartes nationales d’identité qui s’est accumulé durant ces 30 mois de crise. Pour lui permettre d’y parvenir, le ministère a consenti à renforcer l’équipe de plusieurs agents entre septembre et décembre 2022.

J’ai été très sensible à cette décision qui me paraît prioritaire.
Plus de 32 000 titres ont été délivrés à fin septembre 2022.
Le record de 40 600 titres délivrés en 2019 pourrait être battu dès cette année.

Londres est également le poste qui a délivré le plus de visas au monde dans notre réseau.

Cette croissance nécessite de réfléchir en permanence à une optimisation de l’accès au consulat.

Il y a plus de 10 ans, le consul général de l’époque, Édouard Braine, avait obtenu un accès dédié aux personnes à mobilité réduite.

J’ai renouvelé ma gratitude à l’équipe du consulat pour son travail et ses efforts. +d’images

Londres Accueil

Ravi d’avoir retrouvé l’équipe de Londres Accueil et sa présidente, Emanuela Velati, pour prendre des nouvelles de notre communauté, ce 29 septembre.

Londres Accueil regroupe environ 500 adhérents, organisés en 12 quartiers.

La pandémie a provoqué des changements d’habitude dans les activités de l’association : ainsi, les “soirées pub” ou les “sorties soir/week-end” se sont désormais substituées au Café du matin.

La possibilité de bénéficier d’une salle réservée aux associations à prix réduit à l’Institut français du Royaume-Uni et la réouverture d’un café en son sein destiné à redevenir le point de passage favori de notre communauté pour se retrouver permettraient de recréer le lien qui s’est distendu durant la pandémie.

Je partage leur analyse et soutiens leur action dynamique et bénévole si précieuse.

En circonscription au Luxembourg (22 sept. 2022)

(à l’image de g. à d.) Bruno Théret, conseiller des Français de l’étranger et président de l’association Victor Hugo ; Claire Lignières-Counathe, ambassadrice de France au Luxembourg ; Olivier Cadic ; Bruno Perdu, ambassadeur de France au Luxembourg de juin 2017 à août 2021.

Mon 5e déplacement au Luxembourg a été principalement motivé par l’invitation de SEM Claire Lignières-Counathe, ambassadrice de France au Luxembourg, à participer à une cérémonie de remise de décoration à Bruno Theret.

Ce fut un grand plaisir de retrouver Claire Lignières-Counathe rencontrée à Vilnius, dans son précédent poste d’ambassadrice en Lituanie.

Nous avons pris avantage de ce déplacement pour préparer ma prochaine visite au Luxembourg prévue le mois prochain. Notre relation bilatérale est particulièrement dense qu’il s’agisse de francophonie, de culture, d’économie ou de coopération transfrontalière. En effet, plus de 100.000 travailleurs français se rendent chaque jour dans le Grand-Duché.

Culture & Francophonie

Décoration de Bruno Théret

À l’invitation de Claire Lignières-Counathe, ambassadrice de France au Luxembourg, j’ai assisté à une soirée émouvante à la Résidence de France en l’honneur de Bruno Théret, président de l’association Victor Hugo, fait commandeur de l’Ordre des Arts et Lettres pour sa contribution inestimable à la relation franco-luxembourgeoise et à la francophonie.

Toutes mes félicitations à Bruno Théret, conseiller des Français de l’étranger pour le Luxembourg depuis 2014.

Sa contribution exceptionnelle aux arts et aux lettres a été remarquablement mise en valeur par l’ambassadrice au Luxembourg en présence de son prédécesseur Bruno Perdu et d’un parterre prestigieux issu du monde de la politique et de la culture luxembourgeoises. +d’images & Vidéo

J’avais remis  la médaille du Sénat à Bruno Theret pour le remercier son précieux concours durant tout mon mandat, en décembre 2019 (compte-rendu)

Communauté française

Poste diplomatique

Tour d’horizon des attentes du poste diplomatique autour de Claire Lignières-Counathe, en présence de Patrick Soutif, consul-adjoint ; Maxime Dafri, conseiller de coopération et d’action culturelle ; Adelin Royer, Premier conseiller.

Notre échange a porté sur l’augmentation de la communauté française au Luxembourg passée de 51.000 (2018) à 59.000 (2022) personnes, ce qui en fait le 9ème pays pour les Français de l’étranger.

Le consulat apparaît devenir une “usine à passeports” qui ne fonctionne pas de manière optimale du fait de la tension sur le nombre de postes affectés à ce service.

La nécessité de disposer d’un conseiller économique sur place constitue une requête renouvelée, déjà exprimée par Bruno Perdu, prédécesseur de l’ambassadrice lors de mes passages précédents. +d’images

Culture

Institut français

Visite de l’Institut français du Luxembourg (IFL) en compagnie de Maxime Dafri, conseiller de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France, directeur de l’IFL, qui compte 5 personnes.

L’activité cours de langue française est portée par les nouveaux arrivants au Luxembourg. Leur profil est plutôt celui de jeunes actifs, recrutés par des sociétés internationales.

L’enjeu pour l’IFL est de pouvoir grandir malgré des locaux restreints.

Dans le domaine culturel, nous avons évoqué la Luxembourg Art week qui permet aux galeries françaises de présenter des oeuvres et de nombreuses actions, comme le Printemps des poètes ou le mois de la Francophonie.

Une belle dynamique. +d’images

En circonscription à Taïwan – Taipei (7-9 sept. 2022)

Taiwan n’est pas seul ! La relation entre nos deux pays se développe avec succès.

Retour à Taipei, ce 6 septembre, en compagnie d’une délégation de sénateurs composée de Cyril Pellevat, Brigitte Devésa, Pierre-Antoine Levi et Alain Marc, où nous avons été accueillis par Remus Li-kuo Chen, directeur général des Affaires européennes au ministère des Affaires étrangères.

Ce déplacement a fait suite à ma précédente visite, en octobre 2021, aux côtés d’Alain Richard (compte-rendu).

En effet, le Sénat poursuit l’approfondissement de la relation bilatérale France-Taïwan avec confiance et détermination. Cette visite officielle visait à développer notre coopération avec l’Ile, notamment au travers du lancement du LIFT (Lycée international franco-taiwanais) de Taipei ou pour marquer notre soutien à l’action de la Chambre de commerce et d’industrie France-Taiwan (CCIFT).

Enseignement

LIFT

Le LIFT est né. Vive la coopération éducative franco-taïwanaise !

L’objectif né de mon précédent déplacement à Taiwan, en octobre 2021, aux côtés d’Alain Richard était de soutenir la création du lycée international franco-taïwanais (LIFT) qui nous avait été présenté par son initiateur Alexandre Levy.

Objectif atteint : le Lycée International Français de Taipei (LIFT) a ouvert.

42 élèves de primaire répartis en trois classes bilingues ont fait la première rentrée des classes du LIFT, ce 29 août.

Le premier rendez-vous de mon déplacement, auquel je n’ai pu assister, était consacré à la visite du Lift.

Si-kun YOU, Président du Yuan législatif, que nous avions reçu au Sénat en juillet dernier, avait décidé de m’accompagner pour cette visite. Sa présence a donné un retentissement médiatique formidable qui a permis de mettre en valeur le LIFT et son projet éducatif à une échelle nationale.

L’Union des Parents (UPLIFT), qui porte juridiquement le projet, a aménagé trois salles de classes louées à l’école publique Liu Gong, dans le centre-est de la capitale. Elle délivre le programme standard français, en français, anglais et mandarin, avec 4 professeurs français, 1 professeur d’anglais et un professeur de mandarin.

Les familles des enfants inscrits sont pour un quart françaises, un autre quart françaises et taïwanaises et 6 enfants sont uniquement taïwanais.

Figurent parmi les entreprises qui soutiennent le projet le Crédit Agricole, BNP Paribas, Decathlon, ST Microelectronics et Alstom.

En se rendant disponible pour la circonstance, le président Si-kun YOU a démontré que la diplomatie parlementaire peut contribuer à la réalisation de projets concrets.

Notre prochain objectif : l’obtention de l’homologation par le ministère de l’Education nationale au travers de l’AEFE, puis l’extension à la rentrée 2023 avec l’ouverture de la maternelle d’une part et des premières classes de collège (6ème et 5ème).

Tous mes vœux de succès à Alexandre Levy et toute l’équipe enthousiaste qui l’accompagne.

Ministère de l’Éducation

Rencontre avec Dr Nicole Yen-yi LEE, directrice générale de l’Éducation internationale et inter-détroit du Ministère de l’Education, en compagnie d’Alexandre Levy, Pdt du LIFT, Thomas Chaumont, dir. exécutif LIFT, et Cécile Renault, conseillère culturelle.

Les autorités taïwanaises ont démontré leur intérêt direct au succès du LIFT qui ouvre de nouvelles perspectives pour la scolarisation dans un pays censé être bilingue en 2030, grâce à :
> Son aspect expérimental (qui, par exception, permet la scolarisation d’enfants taïwanais dans un établissement étranger),
> Son coût plus raisonnable pour les parents que d’autres écoles internationales,
> La coopération académique engagée avec l’école Liu Gong qui l’accueille pour son ouverture,

A cet égard, le bilinguisme visé prioritairement par le LIFT est un atout déterminant pour les parents taïwanais et binationaux, face à l’insuffisance des autres écoles étrangères (plusieurs familles sont de double nationalité taïwanaise et anglo-saxonne).

Maire de Taipei

Si nous nous réjouissons que le LIFT ait reçu l’appui bienveillant du gouvernement (les ministres des Affaires étrangères, de l’Education nationale et de la Planification économique, y compris l’attractivité), il nous est apparu important de rencontrer le Maire de Taipei, Dr Wen-Je KO, pour lui exprimer notre gratitude.

Alexandre Lévy, Président du LIFT, a rappelé combien le soutien de l’administration de l’éducation à la mairie a été déterminant.

Le Maire, Dr Wen-Je KO, avait fixé une obligation de réussite à son administration.

Mission accomplie, la mairie a non seulement tenu une place essentielle pour identifier le partenaire local, mais aussi pour l’élaboration du partenariat pédagogique avec l’école Liu Gong qui accueille le LIFT pour son ouverture.

La réunion avec le Maire de Taipei s’est tenue en visioconférence en compagnie d’Alexandre Levy, Pdt du LIFT, Thomas Chaumont, dir. ex. LIFT, Cécile Renault, conseillère culturelle, et Pierre Goulange, conseiller politique.

Diplomatie économique

CCIFT

Rencontre avec des représentants de la Chambre de commerce et d’industrie France-Taïwan (CCIFT), présidée par Benjamin Lamberg (CEO of Crédit Agricole CIB) et dirigée par Stéphane Peden.

Avec 195 membres, la CCIFT est la troisième chambre de commerce étrangère de l’Île après l’AmCham et l’EuroCham. Son objectif est de croître jusqu’à 250 membres d’ici 2025.

Elle dispose de deux centres d’affaires à Taipei (400m2 et 380m2) et a pour objectif de constituer la plateforme de développement de la Team France Export à Taiwan.

Un comité Semi-conducteur a été créé pour mettre en avant les Français du secteur.

Tour d’horizon sur un marché considéré comme « fiable et porteur » qui constitue un point d’appui sécurisant pour aborder le marché asiatique au sens large.

Taiwan présente un beau potentiel de développement pour le renouvelable en matière énergétique. La France pointe à la deuxième place, derrière les États-Unis, dans le secteur bancaire. Les banquiers français bénéficient d’une bonne réputation.

Je remercie les membres de la CCIFT pour leur engagement dans la création du LIFT (Lycée international franco-taiwanais). Leur investissement a été déterminant pour réussir à lever les fonds nécessaires au lancement de cette initiative.

Impatient de revenir à Taiwan pour accompagner leurs efforts et soutenir directement leurs actions.

Revue de presse

– Mon communiqué de presse (7 sept.) : Attaquer Taïwan, c’est attaquer toutes les démocraties

– Le Point (9 sept.) : À Taïwan, des sénateurs français relancent les visites
– Taiwan News (9 sept.) : Vice President William Lai meets with French Senate delegation
– Public Sénat (8 sept.) : “Taïwan est une démocratie, il y a dans ce pays une fraîcheur démocratique fascinante” (interview)
– TV5 Monde (8 sept.) : Cinq sénateurs en visite sur l’île pendant six jours (vidéo 4’35)
– Taiwan Heute (8 sept.) : Delegation von Frankreichs Senat in Taiwan eingetroffen
– Morning Express (8 sept.) : Senate delegation to Taiwan: a burning context for a harmless visit
– Taiwan Info (8 sept.) : Le président du Yuan législatif visite le nouveau Lycée international français de Taipei
– Republic World (8 sept.) : Five French Lawmakers Arrive For Six-day Visit In Taiwan Amid Tensions With China
– Le Figaro (7 sept.) : Délégation sénatoriale à Taïwan : un contexte brûlant pour une visite anodine
– RFI (7 sept.) : Une délégation de parlementaires français en visite à Taïwan
– Maroc Diplomatique (7 sept.) : Arrivée d’une délégation française à Taïwan
– France24 (7 sept.) : Une délégation de parlementaires français reçue à Taïwan
– Focus Taiwan (7 sept.) : Legislative Speaker You visits new French school in Taipei
– France24 (7 sept.) : Une délégation sénatoriale se rend sur l’Ile (vidéo 4’25)
– La lettre A (6 sept.) : Olivier Cadic s’envole vers Taïwan pour une délégation sénatoriale à haut risque
– Focus Taiwan (6 sept.) : Delegation of French lawmakers to arrive in Taiwan Wednesday
– RFI (2 sept.) : Taïwan : vers un prochain conflit majeur ?
– Taipei Times (3 sept.) : Visits show global support
– Radio Taiwan International (2 sept.) : French delegation to visit Taiwan
– Taiwan News (2 sept.) : French senate delegation to visit Taiwan next week
– Noticias y Respuestas (2 sept.) : Delegación del Senado de Francia anunció su visita a Taiwán para el 7 de septiembre
– Central News Agency (10 août) : « L’exercice militaire du parti communiste chinois cache la faiblesse de sa diplomatie. Soutenir Taiwan, c’est défendre la démocratie ! »

Médias – “Cinq sénateurs en visite sur l’île pendant six jours” (TV5 Monde – 8 sept 2022)

Depuis Taipei, je suis intervenu sur le 64’ de TV5 Monde afin d’expliquer les raisons du déplacement de notre délégation à Taïwan.

Cette visite officielle ne vise qu’à développer notre coopération avec l’Ile.

Au regard des proclamations chinoises, la France est clairement opposée à une évolution du statu quo actuel.

Retrouvez ci-dessous mon interview.

Médias – “Attaquer Taïwan, c’est attaquer toutes les démocraties” (France24 – 7 sept. 2022)

Ce 7 septembre, j’ai répondu aux questions d’Elisabeth Allain sur France24, depuis Taipei. Retrouvez ci-dessous la vidéo de cet entretien.

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (14 juillet 2022)

Après 3 ans d’absence du fait de la pandémie, la célébration de la fête nationale a fait son retour à la résidence de France à Londres, en présence de l’ancienne Première ministre Theresa May.

Devant un parterre de plus de 1 600 personnes, Gerrit Van Rossum, chargé d’affaires près de l’ambassade de France au Royaume-Uni, a accueilli les invités, en présence d’Alexandre Holroyd, député de la circonscription d’Europe du Nord réélu en juin, et de conseillers des Français de l’étranger parmi lesquels Olivier Bertin et Marie-Claire Sparrow.

Le chargé d’affaires a transmis un message d’amitié de Catherine Colonna et de regrets de ne pas avoir pu dire au revoir comme le veut la tradition du fait de sa nomination au gouvernement en qualité de ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.

Guillaume Bazard, notre consul général à Londres, participait à son ultime événement avec notre communauté, car sa mission touche à sa fin cet été. Il a opportunément tenu à faire inviter tous les présidents et assesseurs de bureaux de vote qui ont assuré le bon fonctionnement des opérations électorales cette année.

J’ai salué Bertrand Buchwalter, conseiller culturel, pour les efforts de communication du poste en faveur des écoles française du Royaume-Uni.

Cette célébration m’a permis de revoir de nombreux compatriotes. Je remercie tous ceux qui m’ont adressé des mots chaleureux et d’encouragements à cette occasion.
Cela m’a également permis de prendre en compte les préoccupations de certains.
Si les effets de la pandémie semblent s’atténuer, ceux du Brexit commencent à avoir des effets dévastateurs sur les petites écoles FLAM.

Mention spéciale à Bernard Masson, ancien pdt de l’association des membres de l’ONM, qui fêtait le 61ème anniversaire de son installation à Londres (14/07/1961).

Sincères félicitations à toute l’équipe du poste diplomatique qui a concrétisé ce remarquable événement et aux sponsors qui l’ont financé.

Quelle joie d’observer les visages rayonnants des participants si heureux de se retrouver ! +d’images

En circonscription en Roumanie (2/2) – Bucarest – Conférence PI-SF (7–8 juillet 2022)

22nd Parliamentary Intelligence-Security Forum70 intervenants, 450 parlementaires venus de 56 pays !

Le 22ème forum interparlementaire sur la sécurité et le renseignement s’est réuni au parlement à Bucarest les 7 et 8 juillet à l’invitation du député Pavel Popescu, président de la commission Défense au parlement roumain.

Robert Pittenger (sur la photo à ma droite), ancien sénateur américain, à l’initiative de ces forums a créé un plateau d’experts exceptionnels pour parler de sécurité ; technologie 5G, cyber ; diplomatie, trafic d’êtres humains ; terrorisme ; indépendance énergétique ; blanchiment et trafic de capitaux…

Cet événement m’a permis de faire connaissance avec des députés de la Rada (Parlement ukrainien) : Halyna Vasylchenko ; Natalia Pipa et Volodymyr Ariev, dont l’appel à fournir des armes à leur pays pour rééquilibrer les forces a été particulièrement percutant.

J’ai eu le plaisir de retrouver Sonia Krimi, ex-députée qui avait co-organisé un précédent forum à l’Assemblée nationale, il y a 3 ans.

En marge des conférences, c’est également l’opportunité de faire des découvertes comme Rushan Abbas, directrice exécutive de la campagne pour les Ouïgours, dont le témoignage a été particulièrement bouleversant. +d’images

Discours d’ouverture “The war in Ukraine: reshaping the global security map” (7 juillet)

En ma qualité de membre du steering committee en charge de la programmation des forums parlementaires sur la sécurité internationale, j’ai participé aux discours d’accueil des conférenciers venus du monde entier. +d’images

➡️ Mon intervention (traduite en français) 

Chers invités de marque

Mesdames et Messieurs,

Tous mes remerciements au membre du Congrès Robert Pittenger, et à notre collègue Pavel Popescu qui préside ce forum.

Le Sénat français exprime sa solidarité avec l’Ukraine.

Le 23 mars, une délégation du Sénat, a remis un appel, cosigné par 175 sénateurs, pour demander simplement le respect de la Convention de Genève. L’ambassadeur russe a gardé sa porte close.

Du 20 au 22 avril, avec six sénateurs et quatre membres du Parlement européen.
Nous sommes allés en Ukraine.

À Irpin, Bucha et Borodyanka, nous avons vu un paysage plein de ruines et de dévastation.

Nous avons vu les endroits où les Russes ont massacré des civils. Lire la suite

Table ronde : “Adversarial foreign investments and abusive exploitation in global economic expansion” (8 juillet)

Dans un monde où les marchés sont de plus en plus interconnectés, notre table ronde a voulu cerner les menaces de plus en plus significatives qui pèsent sur nos économies libérales.

L’affirmation par la Chine de son désir de suprématie mondiale doit conduire à une grande vigilance et une approche multilatérale afin de filtrer des investissements indésirables, car déloyaux ou menaçant la souveraineté de nos démocraties.

La crise ukrainienne a provoqué l’accélération d’un processus de séparation entre le monde démocratique et le monde gouverné par des régimes autoritaires, tels que le Venezuela ou la Russie, qui n’hésitent pas à contourner les sanctions en utilisant les réseaux criminels et les marchés illégaux. +d’images

Je suis intervenu aux côtés de
. Pavel Popescu, Chairman of the Committee on Defence, Public Order and National Security, Romania
. David Rader, Deputy Director for the Committee on Foreign Investment in the United States, Department of Defense
. Marco Zanni, Member of the European Parliament, Italy
. Andreas Jahn, Bundestag Foreign Policy Senior Advisor
. Milos Ivkovic, MA, LLM, LLM, International Arbitrator, Advisor to Governments, Austria

➡️ Mon intervention (traduite en français) 

Les sanctions imposées à la Russie par les États-Unis, l’UE et le Royaume-Uni, suite à l’invasion de l’Ukraine, portent leurs effets.

La capacité de Moscou à accéder aux finances et à les déplacer est considérablement restreinte.

Il en va de même pour les autres entités frappées par les sanctions.

Et la pression va s’accroitre.

Comment Moscou, les particuliers et les entreprises russes, vont-ils pouvoir générer des fonds ? Transférer de l’argent à l’international ? Accéder aux devises étrangères à l’avenir ?

Un rapport récent du Global Initiative Against Transnational Organized Crime (GI-TOC) intitulé “Going for gold”, permet de comprendre que l’or et les réseaux illicites sont susceptibles de faire partie de la réponse.

Ce ne serait pas la première fois que l’or et ses marchés illicites seraient utilisés pour contourner les sanctions.

Le Venezuela en est un parfait exemple. Lire la suite

 

En circonscription en Roumanie (1/2) – Bucarest (5–8 juillet 2022)

Retour à Bucarest pour mon 6ème déplacement en Roumanie, motivé en premier lieu par ma participation 22ème “Parliamentary Intelligence-Security Forum”, consacré à la guerre en Ukraine.

Ce fut l’occasion de revoir Laurence Auer, ambassadrice de France en Roumanie, que j’avais connue en qualité de conseillère culturelle à Londres en 2006, tandis que nous avions lancé avec beaucoup de succès le plan École pour le Royaume-Uni. J’ai remarqué que Laurence Auer n’avait rien perdu de son sens de la diplomatie culturelle. Je lui suis profondément reconnaissant de s’être pleinement investie pour me consacrer de nombreux échanges privilégiés et pour m’avoir organisé une variété de rencontres pour prendre la mesure de l’engagement de la France en Roumanie.

Par ailleurs, l’ambassadrice m’a proposé d’intervenir à la 4ème édition de l’Atlantic Black Sea Security Forum (à l’image), à Bucarest, où elle fit le discours d’ouverture portant la voix de la France en matière de sécurité européenne.

Communauté française

UFE

A Bucarest, j’ai été accueilli par Benoît Mayrand, conseiller des Français de l’étranger pour la Roumanie et la Moldavie et conseiller à l’AFE pour l’Europe de l’Est.

J’ai débuté mon séjour de 4 jours dans la capitale roumaine en participant à la réunion mensuelle de l’UFE Roumanie.

Très heureux d’y avoir retrouvé de nombreux amis et une section UFE pleine de vitalité. +d’images

Diplomatie économique

CCIFER

Un pays attractif

Rendez-vous à la CCIFER, Chambre de commerce de d’industrie franco-roumaine, où j’ai retrouvé François Coste, son président qui avait participé au déjeuner des présidents de CCIFI, que j’avais organisé la semaine précédente au Sénat.

Ce déplacement en présence de Benoit Mayrand, conseiller des FDE, était destiné à parler de l’environnement des affaires en Roumanie, après ces deux ans de pandémie.

Adriana Record, directrice, avait réuni des membres du conseil d’administration, dont Julien Munch (Carrefour), Maître Christina Bojica (Cabinet Gruia Dufaut), Christian Deverloy (Arta grafica) et Jérome France (EMI International).

Créée il y a 25 ans, la CCIFER compte 550 membres sur les 4500 entreprises françaises installées dans le pays. La France est la 3ème source de capitaux étrangers si on intègre les investissements au travers de structures néerlandaises.

Ces entreprises assurent 125 000 emplois directs, dont 17 000 pour la seule société Carrefour au travers de ses 400 magasins. Les Français contribuent aux exportations roumaines, ainsi Dacia (Renault) exporte 95% de sa production.

Témoin du changement de la Roumanie, Christian Deverloy estime que le pays « low-cost » d’il y a 20 ans, est devenu un pays aux produits plus élaborés et à forte valeur ajoutée.

Groupama (assurances) a triplé ses revenus sur le premier semestre 2022 comparé à 2021 en Roumanie, ce qui place ce pays en 2ème place internationale pour le groupe après l’Italie.

Si la proximité de l’Ukraine révèle une inquiétude pour certains futurs investisseurs, la CCIFER a ouvert un « Booster » qui fait le plein et accueille 12 entreprises au siège de la Chambre pour faciliter leur implantation. +d’images

Orange

Le pays où plus de 95% des foyers sont raccordés à la fibre

Visite du siège Orange Roumanie dirigé par Pierre-Etienne Cizeron, en compagnie de Benoît Mayrand.

La Roumanie est le premier pays où Orange a lancé la 5G. Le pays est plus fibré que la France, à plus de 95%. Sur les 9,3 millions de résidences du pays, 9.1 millions sont raccordées, ce qui place la Roumanie en tête des pays fibrés.

Sur les 8 à 10 000 employés, dont une partie vient de l’opérateur de téléphone fixe Telecom Romania, 60% sont toujours en télétravail. Cela se traduit par des bureaux qui paraissent déserts.

Les équipements de Huawei vont être retirés car la marque va être décommissionnée.

Avec un chiffre d’affaires de 1,5 milliard d’euros, Orange Roumanie est le premier fournisseur de téléphone mobile du pays. +d’images

Diplomatie parlementaire

Ministre de l’Éducation

Afin de mettre en valeur les excellents résultats de l’enseignement français et du français en Roumanie, à la faveur de ma venue, Laurence Auer, ambassadrice de France, a organisé un diner à la Résidence sur le thème de la coopération éducative, avec Sorin Cîmpeanu, ministre de l’Éducation, Radu Szekely, secrétaire d’état à l’Égalité des chances pour le ministère de l’Éducation et conseiller du ministre, Julien Chiappone-Lucchesi, COCAC et directeur de l’IF, Michaël Koriche, attaché de coopération éducative, Christophe Carton, expert technique international.

Nous avons évoqué les enjeux permettant de développer le lycée Anna de Noailles, la volonté de l’EFIB de poursuivre sa croissance, les 3 crèches/écoles maternelles (Le Carrousel, la Petite Maternelle et la Maison Bleue), et l’école Michelin/MLF à Zalau.

Président de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AFU) depuis 2017, le ministre a apprécié les résultats présentés par Michaël Koriche en matière de développement de la francophonie dans son pays.

Les deux membres du gouvernement roumain sont parfaitement francophones. Leur expertise et leur complicité ont permis des échanges très enrichissants. Ils sont d’ardents promoteurs de l’apprentissage des langues.

Sorin Cîmpeanu souhaite valoriser et relancer les filières d’apprentissage en Roumanie. C’est un point commun avec la France. +d’images

Sénat

J’ai eu le plaisir de revoir Titus Corlatean, président de la commission des Affaires étrangères et du groupe d’amitié Roumanie-France, au Sénat roumain, en présence de Laurence Auer.

Belle opportunité d’évoquer les effets positifs de la coopération militaire entre nos deux pays sous l’égide de l’Otan.

Dans le cadre du renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’Otan en réponse à la situation en Ukraine, l’armée française a déployé ses troupes sur le flanc Est de l’Europe.

En Roumanie, la mission Aigle se compose de 500 soldats français déployés depuis le 28 février 2022.

J’ai loué auprès du président Corlatean l’action de Luca Niculescu, ambassadeur de Roumanie en France, qui contribue à créer une solide relation entre nos deux pays. +d’images

Conférence Aspen “Sécurité européenne”

– 4th edition of theAtlantic – Black Sea Security Forum 2022

L’Institut Aspen de Roumanie en partenariat avec les ministères des Affaires étrangères et de la Défense de Roumanie et l’ambassade de France en Roumanie ont organisé le 4ème Forum de la sécurité dans la mer noire.

J’ai été invité à une table ronde pour examiner les divers scénarios de sortie de guerre, tout comme l’avenir des relations entre la Russie et l’Occident et les implications pour la sécurité transatlantique.

“Les peuples ne perdent la vie que lorsqu’ils perdent la mémoire” d’après le Maréchal Foch. Nous sommes en 1938. Nous devons anticiper l’escalade. Difficile de me projeter dans un scénario de paix alors que tous les signaux et l’histoire laissent plutôt penser à la nécessité de se préparer à une escalade du conflit.  Mon discours pour la table ronde : “What will peace look like?” (8 juillet 2022)

Laurence Auer, ambassadrice de France en Roumanie est intervenue en ouverture de ce forum, saluant notre remarquable travail de partenariat avec les autorités roumaines.

Au regard de l’invasion russe, l’ambassadrice a considéré que l’UE avait définitivement perdu “une certaine naïveté, en particulier sur les questions de sécurité”. En imposant des sanctions dans tous les secteurs, à tous les individus, “the French presidency did the job”, estime Laurence Auer. Elle a également rappelé l’enjeu énergique en matière de sécurité, puisque l’UE a décidé de réduire de 2/3 sa dépendance vis-à-vis de la Russie d’ici la fin de l’année et totalement dans cinq ans. +d’images

Humanitaire

Centres d’accueil pour les déplacés d’Ukraine

La Roumanie est le second pays de transit des déplacés d’Ukraine après la Pologne.

Visite des centres d’accueil pour les déplacés d’Ukraine, à RomExpo, en compagnie de Laurence Auer avec Fortuné Pellicano, maire adjoint de Brest et président du groupe d’amitié France-Roumanie de l’AFCCRE.

D’après le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations Unies, sur les 5,5 millions de réfugiés venus d’Ukraine, 1,2 millions sont entrés en Roumanie.

86.200 réfugiés sont restés en Roumanie, dont un peu plus de la moitié (42 700) ont demandé un permis de protection temporaire (au 26/6/22). Les deux tiers des demandes de protections émanent de femmes.

Accueil, enregistrement, soins, fourniture d’aides financières, vêtements, nourriture, un élan de solidarité a parcouru la nation roumaine. Les initiatives se sont multipliées.

Avec le HCE en tête de file, environ 200 ONG sont impliquées dans la réponse humanitaire. Parmi elles, 15 ONG françaises soutenues par Laurence Auer, très engagée, et l’ambassade : ACTED, ACF, Vision du Monde, Croix Rouge Française, Secours Populaire, Care France, Groupe SOS, Médecins du Monde, Action Santé Femmes…

J’ai discuté avec deux jeunes membres de cette dernière association. L’une est gynécologue et l’autre sage-femme. Leur mission est d’assurer le suivi obstétrical des Ukrainiennes déplacées, en assurant les soins gynécologiques les plus courants. Dans un espace aménagé spécialement pour la mission, ASF reçoit les femmes qui en ont besoin et peut aussi assurer les soins aux nouveaux nés.

Prévenir les violences faites aux femmes, afin d’éviter qu’au traumatisme de la guerre s’ajoute celui d’une agression physique ou sexuelle. ASF coordonne sur place une action de sensibilisation à destination des femmes réfugiées, mais aussi des ONG, des autorités locales et médicales.

Un mécanisme de lutte contre la traite des êtres humains et de protection des enfants a été mis en place avec le soutien de l’UNICEF. Près de 500 mineurs non accompagnés ont été placés dans le système de protection de l’enfance roumain. +d’images

Enseignement

Lycée Anna de Noailles

Venu pour célébrer les 100 ans du lycée Anna de Noailles, je n’avais pu participer à l’événement du fait des restrictions liées à l’apparition du Covid, début mars 2020.

Accueilli par Geneviève Drouot, proviseure, et Karine Eminet-Giraud, directrice du primaire, en présence de Michael Koriche, attaché de coopération éducative, j’ai retrouvé ce lycée que j’avais visité pour la première fois en 2015 (compte-rendu).

Les résultats au baccalauréat affichent 100% d’admis, dont 73% de mentions B et TB. La moitié des bacheliers environ, quelle que soit leur nationalité, se dirige vers l’enseignement supérieur français. 10% restent en Roumanie.

Le lycée, conventionné avec l’AEFE, accueille aujourd’hui 1074 élèves, de la maternelle jusqu’à la terminale, soit le même nombre qu’il y a 7 ans (1 100). Avec 1100 élèves attendus à la rentrée, la Fondation Anna de Noailles (association de parents d’élèves) qui gère l’établissement, indique que le seuil de capacité est atteint.

Les classes les plus chargées sont à 25 élèves, mais la qualité d’enseignement recherchée et le confort de travail réclamé par les enseignants, ne permet d’élever le nombre d’élèves.

Pour grandir, l’enjeu serait de récupérer le terrain voisin appartenant à l’école de police. Un espace parking et de nouveaux locaux à usage pédagogique pourraient alors être créés.

Le campus du lycée date de 2013. Le crédit bancaire garanti par l’état français au travers de l’ANEFE court jusqu’en 2028. Les finances sont saines et la demande est là.

J’ai été impressionné par le service de cantine qui a été changé récemment. Le prestataire semble donner entière satisfaction. Preuve que même si le lycée est actuellement entravé dans son développement, par manque d’espace, il ne renonce pas à améliorer ses infrastructures.

Des actions en faveur des élèves ukrainiens ont été lancées et se sont notamment traduites par l’accueil de 25 enfants entre 4 et 16 ans. +d’images

EFIB

EFIB : École française internationale du bonheur

L’ouverture de cette école du groupe Odyssey constituait mon objectif prioritaire pour la Roumanie. J’étais venu pour les 100 jours de l’établissement en mars 2020, quelques jours avant le début de la pandémie (compte-rendu).

Très heureux d’avoir retrouvé Corina Stanila, directrice exécutive de l’EFI Bucarest et toute l’équipe éducative pour la dernière journée de leur 3ème année scolaire.

Je suis venu dès 8 heures du matin, assister à l’arrivée des élèves et me suis réjouis d’apprendre que 111 élèves sont déjà inscrits pour la prochaine rentrée de septembre. Opportunité d’échanger avec les parents qui témoignent du bonheur de voir leurs enfants se lever le matin, impatients d’aller à l’école.

La capacité de 150 places pour des classes qui vont actuellement de la maternelle au CM1 (CM2 à la rentrée 2022) devrait être atteinte pour la rentrée de septembre 2023.

Les parents souhaitent que l’EFIB poursuive sa croissance avec la création du collège pour que leurs enfants grandissent avec l’EFIB. On les comprend. +d’images

En circonscription à Chypre – Nicosie (22–25 juin 2022)

Premier déplacement à Chypre à l’invitation du professeur Costas Papanicolas, président du Cyprus Institute, et de Fadi Comair (à l’image), directeur du Energy, Environment and Water Research Center (EEWRC) pour intervenir lors de la conférence intitulée “L’Hydrodiplomatie et le Nexus en Méditerranée Orientale et au Moyen Orient vers une coopération régionale”.

Je remercie vivement, Fadi Comair, qui est à l’initiative de ce déplacement, Salina Grenet-Catalano, ambassadrice de France, et l’équipe du poste pour l’organisation de ce séjour de 4 jours sur l’ile.

Hydro-diplomatie

Conférence

L’Eau : un enjeu stratégique pour la Région

Je suis intervenu en ouverture de la conférence intitulée “L’Hydrodiplomatie et le Nexus en Méditerranée Orientale et au Moyen Orient vers une coopération régionale”, en compagnie de Salina Grenet-Catalano, ambassadrice de France à Chypre et de Brice Lalonde, ancien ministre de l’Environnement.

J’ai rappelé les cinq conférences consacrées à l’hydro-diplomatie que j’ai organisées au Sénat en compagnie de Fadi Comair.

J’ai plaidé pour une gestion durable de l’eau dans les pays de la région Méditerranée orientale et du Moyen Orient (EMME). L’espoir d’un avenir meilleur passe par une meilleure compréhension des enjeux du changement climatique en proposant des solutions. J’ai ensuite présidé la première session du matin, au cours de laquelle sont intervenues de nombreuses personnalités.

L’Eau constitue un enjeu stratégique pour la région EMME. Compte tenu des défis croissants dans la région qui sont strictement liés au changement climatique, à la croissance démographique, à l’évolution des modes de vie et aux modes de consommation et de production non durables, les ressources en eau nationales et transfrontalières devenues de plus en plus rares sont assujetties à plusieurs pressions d’ordre quantitatif et qualitatif.

Pour relever ces défis et dans le cadre de l’initiative Climatique lancée par le gouvernement Chypriote, le rapport sur l’état hydrique de la région, publié par la Cyprus Institute, propose aux États, plusieurs politiques d’adaptation et des approches Innovantes pour la gestion des ressources en eau, basées sur une coopération régionale en raison de ses nombreuses ressources en eau partagées, au-delà des frontières nationales.

La mise en œuvre des Conventions pertinentes de l’ONU, en liaison avec l’Hydrodiplomatie et la prise en considération de la sécurité du Nexus Eau-Energie-Alimentation et Écosystème, pourraient offrir le cadre nécessaire à cette coopération.

Le dialogue entre les pays riverains aboutissant à des accords durables sur le partage équitable et l’utilisation raisonnable de la ressource, est considéré comme le seul moyen viable pour la résolution des conflits aux niveaux des bassins transfrontaliers.

La Conférence s’est clôturée par la signature de la déclaration de lancement d’une Plateforme pour la Gestion de l’Eau dans la Région EMME. +d’image

Cyprus Institute

Recherche – Technologie – Innovation
En complément de la conférence organisée par le Cyprus Institute, j’ai eu l’opportunité de visiter quelques-uns de ses laboratoires en compagnie de Fadi Comair et d’experts français dont Brice Lalonde, ancien ministre.

J’y ai rencontré Jean Sciare, un compatriote issu du CNRS, directeur du centre STAR-C Pollution atmosphérique qui élabore des drones pour accomplir ses missions.

Du drone miniature, qui s’infiltre dans les bâtiments effondrés pour voir s’il y a des survivants à l’intérieur, au drone propulsé à 3500 mètres d’altitude à l’aide d’un ballon pour analyser la pollution et mesurer son rôle dans le changement climatique, les multiples applications et les variétés de drones développés au Cyprus Institute méritent d’attirer des entreprises privées françaises susceptibles de les industrialiser.

Nous avons vu également le Linear Fresnel Facility (LIFE), un système produisant de l’énergie solaire en se passant des panneaux solaires « made in China ». Il a été mis en application pour générer l’énergie destinée à une unité de dessalement d’eau de mer à Chypre.

De son côté, le « Andreas Pittas Art Characterization Laboratories » utilise les nouvelles technologies pour conduire des recherches qui révolutionnent l’histoire de l’art et l’archéologie.

Ces deux heures passées au Cyprus Institute m’ont permis de n’appréhender qu’une partie du large éventail de recherches qui y sont entreprises. +d’images

Partenariat scientifique bilatéral

Mme Salina Grenet-Catalano a reçu à la Résidence de France, les participants français à la conférence du Cyprus Institute organisée par notre compatriote Fadi Comair.

Afin de renforcer les échanges entre les différents experts qui étaient présents à cette conférence, The Cyprus Institute et le GID (Groupe Interacadémique pour le Développement) ont lancé une plateforme collaborative.

Les experts pourront partager des expériences liées à la gestion de l’eau ; à la surveillance de la pollution ; des projets de recherche sur des solutions innovantes et des partenariats stratégiques avec des organisations régionales.

Cette plateforme sera également dédiée aux résultats de la recherche archéologique en Méditerranée, et notamment à leur gestion, préservation et valorisation. +d’images

Diplomatie parlementaire

Président de la commission des Affaires étrangères

Entretien avec Harris Georgiades, président de la commission des Affaires étrangères du parlement chypriote et ancien ministre de l’Économie de Chypre, soucieux de savoir si le Président de la République allait parvenir à constituer une majorité parlementaire afin de gouverner dans la sérénité.

Concernant les sanctions de l’UE contre la Russie, Chypre paie un prix élevé, alors que le pays n’achète rien à la Russie, contrairement à ceux qui sont dépendants des énergies fossiles venant de la Russie. L’ambassadeur de Russie a d’ailleurs menacé ouvertement Chypre d’envoyer les touristes russes en Turquie plutôt qu’à Chypre.

Le président Georgiades a évoqué les excellentes relations bilatérales qui unissent nos deux pays.

En matière de défense, le contrat signé, le jour même, entre le ministère chypriote et Airbus hélicoptères démontre que la coopération fonctionne. Chypre souhaite développer ce partenariat avec la France, car les défis militaires se révèlent critiques.

Harris Georgiades appelle les entreprises françaises à ne pas voir Chypre comme un marché, mais comme une base pour accéder aux marchés régionaux. +d’images

Maire de Nicosie

La dernière capitale du monde divisée.

Entretien avec Constantinos Yiorkadjis, maire de Nicosie, en présence de l’ambassadrice de France, Salina Grenet-Catalano à l’hôtel de ville.

Diplômé de l’université de Boston en économie et en droit des affaires, le maire de Nicosie est franco-chypriote. Si les hasards de l’histoire ne lui ont pas permis d’être francophone, il se révèle très francophile et multiplie les soutiens à notre endroit.

Constantinos Yiorkadjis m’a invité à monter sur le toit de la mairie pour observer les effets de la division de la ville en deux, suite à l’invasion turque dans le nord de l’ile.

La ligne verte, appelée « buffer zone » passe à quelques dizaines de mètres de la mairie. Certains endroits conservent une image figée de théâtre de guerre. Cette zone démilitarisée contrôlée par l’ONU partage la totalité de l’ile entre la République de Chypre (membre de l’UE depuis 2004) et la partie de son territoire toujours militairement occupée par la Turquie, qui s’est autoproclamée en 1983 : République turque de Chypre nord (RTCN).

J’ai visité plusieurs points de contrôle qui jalonnent cette ligne matérialisée par un mur. Celui-ci se révèle être parfois le dernier obstacle physique pour les migrants qui cherchent à entrer dans l’UE.

Je me suis rendu avec l’ambassadrice au Check-point de la rue Ledra, grande rue commerçante de Nicosie et constaté la différence de développement entre les deux parties de la ville. L’écart devrait se creuser encore car la crise sanitaire a aggravé l’inégalité économique entre les deux parties de l’ile. +d’images

Flux migratoires

Pression migratoire : les autorités de la partie occupée de l’île et de la Turquie sommées par l’UE de prendre leurs responsabilités.

Installée sur un plateau de bureaux à l’image des ambassades d’Autriche et des Pays-Bas, l’ambassade de France à Chypre dispose de locaux fonctionnels et sécurisés pour recevoir le public.

J’ai rencontré les personnels en poste en compagnie de Salina Grenet-Catalano, ambassadrice, et de Virginie Corteval, première conseillère.

Au cours d’un échange avec notre attaché de Sécurité intérieure, nous avons longuement évoqué les effets de la pression migratoire sur cette frontière de l’UE qui scinde l’ile. Chypre confirme sa place de premier pays de l’Union européenne pour le nombre de demandeurs d’asile rapporté à sa population. D’après les dernières estimations, ce ratio s’établit désormais autour de 5%.

12.000 migrants sont arrivés en 2021. Ils sont 9000 à être comptabilisés en juin 2022, soit une progression de 100% sur la même période.

La visite à Chypre de Margaratis Schinas, vice-président de la Commission européenne, le 18 juin dernier, a donné lieu à une mise en cause directe des autorités de la partie occupée de l’île et de la Turquie.

Leur responsabilité dans les flux migratoires qui affectent la République de Chypre a été évoquée, pour la première fois à ce niveau, sans détour. Le vice-président de la Commission a ainsi souligné que des contacts étaient établis au plus haut niveau avec les autorités turques, ainsi qu’avec les opérateurs aériens Turkish Airlines et Pegasus, en vue de les inviter fermement à prendre leurs responsabilités. +d’images

Diplomatie économique

CCEF

Une base arrière pour le Moyen-Orient

Réunion à la Résidence de France avec Salina Grenet-Catalano, ambassadrice, les Conseillers du Commerce Extérieur de la France (section Chypre) et des agents du poste.

De nombreuses opportunités existent à Chypre, un pays francophile, pour nos entreprises dans plusieurs domaines comme l’énergie, le numérique, l’agroalimentaire… Andreas Kashiouris, président CCEF Chypre et de l’association d’affaires Chypre-France, a regretté que trop d’entrepreneurs français confondent Chypre et la Crète.

Une entreprise spécialisée dans l’alimentation animale a corrigé cette erreur d’analyse. Résultat, elle est passée de 3 à 40 conteneurs de produits expédiés à Chypre dans l’année.

Le grand distributeur local Alpha Méga a remplacé récemment les produits Tesco par les produits Casino, preuve que le Brexit peut se révéler positif pour nos entreprises. Les produits agro-alimentaires tricolores sont recherchés.

Chypre souffre d’un déficit de notoriété en France. La fiscalité chypriote est prévisible et incitative (12% d’IS). Chypre doit être envisagé comme une base arrière pour le Moyen-Orient et non seulement comme un marché. Il nous apparaît donc opportun de relancer une chambre de commerce bilatérale à Paris. +d’images

Agence France Presse

La crédibilité avant la rapidité

Visite du centre de l’AFP de Nicosie, dirigé par Sylvain Estibal et composé d’une équipe de 83 personnes couvrant tout le Moyen-Orient et le Maghreb, depuis Nicosie.

L’AFP dispose également d’un bureau à Dubaï et à Tunis. Le golfe est la région qui monte en matière d’information. Un poste a été créé à Riyad.

L’AFP a ouvert un nouveau service de « fact checking » qui apporte une belle notoriété à l’agence. Trois personnes sont employées à Beyrouth dans ce cadre et un réseau de 100 contrôleurs des faits a été créé dans le monde pour évaluer les nouvelles qui sont soumises à l’AFP.

Privilégier la rapidité de la transmission d’une dépêche sans la contrôler amène une agence concurrente à transmettre une information erronée une fois sur cinq. Très satisfait et fier d’observer que l’AFP a fait le choix de la crédibilité avant la rapidité, car il n’y a pas de canon pour détruire un mensonge. +d’images

Communauté française

Réunion à la Résidence

Entretien à la Résidence de France en compagnie de Virginie Corteval, Première conseillère, Eleni Kyprianidou, conseillère des Français de l’étranger à Chypre, les trois consuls honoraires, Sozos-Christos Theodoulou, Paphos ; Melina Papavassiliou, Limassol ; Georges Mitsis, Larnaka, des agents du poste et Fadi Comair.

L’opportunité d’évoquer les attentes des 1200 compatriotes enregistrés à l’ambassade et le bon déroulement des récentes opérations de vote pour la présidentielle et les législatives.

La communauté est constituée principalement de retraités, de françaises mariées à des chypriotes et plus récemment de jeunes.

La nécessité de développer le nombre de rotations aériennes directes entre nos deux pays, et pas seulement avec Paris, constitue une priorité pour chacun des interlocuteurs. +d’images

Campus France

Une initiative inédite destinée à rapprocher la jeunesse européenne.

Très heureux d’avoir assisté à la réception offerte à la Résidence de France, par Salina Grenet-Catalano, ambassadrice de France à Chypre, pour 50 jeunes bacheliers ayant choisi la France pour y faire leurs études supérieures, à la rentrée prochaine.

Hélène François-Losfides, responsable des cours et de l’espace Campus France, compte environ 75 étudiants ayant choisi la France, ce qui nous place en 8ème destination, encore loin derrière la Grèce et le Royaume-Uni.

Une cinquantaine de jeunes compatriotes d’écoles hôtelières prestigieuses (Vattel ; Bonneville – Savoie ; Pontarcher – Haute-Saône) en stage dans les hôtels et restaurants locaux étaient également invités.

Une initiative destinée à rapprocher la jeunesse européenne, dont je me suis réjoui en compagnie du Dr Niki Papadopoulou-Papa, présidente de l’Alliance française de Limassol, une des Alumni présente.

Félicitations à l’ambassadrice d’avoir eu l’idée de cette rencontre inédite. +d’images

Enseignement – Culture

École Franco-Chypriote de Nicosie

Visite de l’École Franco-Chypriote de Nicosie (EFCN) en présence de Myriam Jacquet, proviseure, Petros Josephides, président du comité de gestion et d’Emmanuel Mouriez, COCAC.

Créée en 2012, la première rentrée scolaire de la proviseure en septembre dernier a pris des allures d’inattendu. Dimensionné pour accueillir 300 élèves, l’établissement a reçu 600 demandes supplémentaires suite à la crise au Liban voisin.

Il a fallu faire preuve de de beaucoup de souplesse pour accepter 150 élèves supplémentaires en l’espace d’une semaine. Il a fallu trouver des tables supplémentaires, adapter les sanitaires, commander des bâtiments modulaires et tout ce qui est nécessaire pour les faire fonctionner.

Ma participation à la fête de fin d’année à l’EFCN m’a permis d’échanger avec plusieurs parents d’élèves parmi les 900 présents venus admirer leur progéniture.

J’y ai retrouvé Eleni Kyprianidou, conseillère des Français de l’étranger à Chypre, qui suit attentivement les progrès de l’EFCN.

En admirant l’énergie, la solidarité et la bonne humeur des enseignants et des parents, de nationalités diverses, pour animer cette fête scolaire, j’ai compris pourquoi Myriam Jacquet m’avait dit que l’EFCN se révèle être l’épicentre de la francophonie et de la francophilie à Chypre ! +d’images

Institut français de Chypre

Visite de l’Institut français de Chypre (IFC) en présence d’Emmanuel Mouriez, COCAC, directeur de l’IFC et de toute son équipe.

Dans des locaux spacieux de 1200 mètres carrés, une équipe de 6,5 ETP mène l’action culturelle de la France dans un pays francophile mais peu francophone. L’action du ministre de l’Éducation locale qui est francophone pourrait faire évoluer la tendance.

Élodie Wynar, attachée de Coopération pour le français, directrice des cours de l’Institut m’a confié que le français est devenu obligatoire au collège et en première année de lycée, avant d’être étendu à court terme à toutes les classes de lycée.

1600 élèves passent le DELF chaque année. L’équipe de l’IFC sait être multitâche. Ainsi, Georgia Yiangoulli assure à la fois l’accueil et l’animation des cours de français aux petits.

L’IFC abrite également les activités de Campus France.

Deux Alliances françaises (Limassol et Paphos) viennent compléter notre dispositif éducatif et culturel. +d’image

En circonscription en Israël – Tel Aviv / Zikhron Yaakov / Netanya (20–21 juin 2022)

Depuis mon premier passage en Israël (compte-rendu), Serge Borg, attaché de coopération éducative et linguistique à l’ambassade, m’a associé à ses efforts pour promouvoir la francophonie en Israël.

Je remercie Serge pour le temps et l’énergie qu’il a consacrés pour organiser ce déplacement dans un temps aussi serré.

L’exceptionnel hommage que lui a adressé Claude Brightman-Grundman, présidente de la section francophone du collège académique de Netanya, en ma présence, démontre la qualité de son engagement.

Très heureux d’avoir pu passer 48 heures à ses côtés à la rencontre de la communauté éducative avant qu’il ne rejoigne son prochain poste au Brésil.

J’adresse également ma sincère reconnaissance à Eric Danon, ambassadeur de France en Israël, ainsi qu’à Gérard Pomper, président de l’UFE Israël pour le soutien précieux qu’ils m’ont apporté.

La réussite de cette mission leur doit beaucoup.

Diplomatie parlementaire

Knesset

À l’issue de mon second déplacement en Israël, j’ai été reçu à la Knesset pour un entretien avec Yossi Taieb, co-president du groupe d’amitié Israël-France, après avoir visité la Knesset et assisté à la séance, à la veille d’un débat destiné à voter la dissolution de la Knesset.

Français, ardent défenseur de la francophonie, Yossi Taìeb m’a décrit sa perception des menaces pour Israël mais également pour la France, à laquelle il reste très attaché. Nous avons évoqué longuement les défis communs qui attendent nos deux pays et promis de nous revoir afin de poursuivre nos échanges.

À l’issue de notre entretien, j’ai été invité à saluer Mickey Levy, président de la Knesset, dans son bureau.

Je suis très reconnaissant envers Gérard Pomper, président de l’UFE Israël, qui a initié ces rencontres à la Knesset et m’a permis de conclure ce déplacement par une séquence de diplomatie parlementaire de très haut niveau. +d’images

Communauté française

Réunion à l’ambassade

À la faveur de mon retour à Tel Aviv pour mon deuxième déplacement en Israël, Eric Danon, ambassadeur de France en Israël, a organisé un petit-déjeuner de cadrage pour m’accueillir en compagnie d’Eric Sayettat, conseiller économique, Jean-Jacques Pierrat, COCAC et directeur de l’Institut français d’Israël, Serge Borg, attaché de coopération éducative et Nathalie Gilbert, directrice adjointe de l’Institut français d’Israël, attachée de coopération scientifique.

Si la communauté française est estimée à 180.000 personnes en Israël, seuls 80.000 sont inscrits au consulat. C’est la troisième communauté après celle des Russes et des Ukrainiens.

Nous avons abordé longuement les sujets éducatifs qui vont dominer cette mission.

Nous avons également évoqué la nécessité de favoriser l’adhésion d’Israël à l’OIF (Organisation internationale de la francophonie), en faveur de laquelle notre ambassadeur est pleinement engagé. Je soutiens totalement sa démarche car avec près de 10% de la population francophone, dont 80% des membres de la Knesset, Israël mérite de rejoindre l’OIF. +d’images

UFE Israël

Gérard Pomper, délégué consulaire et président de l’UFE Israël, avait réuni une trentaine de compatriotes en présence de l’ambassadeur de France, Éric Danon, et de son épouse.

Johann Habib, conseiller des FDE et élu à l’AFE pour Israël, membre de la commission des Finances, était également présent. Johann a rendu hommage à son prédécesseur disparu, Robert Feldmann, qui m’avait accueilli lors de mon précédent passage.

Les questions de l’assistance ont porté sur des problématiques très concrètes liées à la vie courante, à l’administration d’association ou à une double imposition qui a pour effet de renchérir le coût des livres.

L’annonce de la dissolution de la Knesset a précipité le départ de l’ambassadeur et fait rebondir la salle sur les conséquences de l’absence de majorité claire à l’Assemblée nationale française, suite à l’élection législative de juin 2022.

Merci à Gérard Pomper d’avoir organisé cette belle réunion. +d’images

Enseignement français / Francophonie

Réunion Enseignement à la Résidence

Mes remerciements à Eric Danon, ambassadeur de France en Israël, et à son épouse, pour avoir offert une réception à la Résidence de France, réunissant tous les acteurs de l’enseignement du français et en français d’Israël, à l’occasion de ma venue.

Une trentaine d’invités de la communauté éducative avaient été conviés : Inspection générale de français du ministère israélien de l’Education nationale, directeurs des établissements scolaires relevant de l’AEFE, réseau FLAM, universités, Chrétiens d’Orient, Institut français, mais également des élus des Français de l’étranger, Gérard Pomper, également président de l’UFE Israël, et Daphna Poznanski, ainsi que la directrice de la chambre de commerce et d’industrie franco-israélienne.

Lors de mon premier déplacement en Israël, il y a plus de trois ans, Serge Borg m’a convaincu de faire du développement des associations FLAM (Français langue maternelle), mon projet prioritaire pour ce pays.

Attaché de coopération éducative et linguistique à l’ambassade, Serge est un passionné qui fait rayonner la francophonie en Israël et dont j’admire l’engagement.

Sa mission en Israël prendra fin cet été avant de rejoindre son nouveau poste au Brésil. Afin de lui marquer ma sincère reconnaissance, j’ai remis à Serge une médaille du Sénat en souvenir de notre action commune. +d’images

Lycée franco-israélien de Mikvé Israël

Visite du Collège Lycée franco-israélien (CLFI) de Mikvé Israël, en compagnie de Serge Borg, attaché de coopération éducative.

Seul établissement scolaire franco-israélien depuis sa création en 2007, le troisième bâtiment, construit en 2015, a permis à l’établissement de poursuivre sa croissance.

Le collège-lycée accueille 420 élèves. La filière française est homologuée par l’éducation nationale. La filière israélienne a obtenu le label France Éducation depuis 2017. Les élèves débutent le français en 5ème et peuvent tenir une conversation dans notre langue, deux ans plus tard.

J’ai eu l’honneur de participer à la remise des diplômes du CLEF (Certificat de langue et d’expression française), en présence de Ruth Bensmihan, directrice du CLFI et de Doris Cohen Ovadia, inspectrice générale de Français. Félicitations aux lauréats !

Suite à cet événement, je me suis rendu, tour à tour, au siège de l’école agricole de Mikveh Israel, puis au siège de l’Alliance israélite universelle, à l’origine du CLIF, où j’ai été reçu par Eva Labi, directrice. +d’images

Collège français Marc Chagall

Visite du collège français Marc Chagall, conventionné avec l’AEFE qui scolarise les enfants de la maternelle à la 6ème.

De l’avis de Laurent Foussereau, principal, l’école a un potentiel énorme et sans avoir de faire de publicité, elle dispose d’une liste d’attente.

Il m’a présenté un projet de rénovation et d’agrandissement du site qui pourrait accueillir deux classes supplémentaires. Un permis de construire est soumis à la mairie.

En compagnie d’Eric Danon, ambassadeur de France en Israël, j’ai participé au vernissage de deux projets réalisés par des élèves de CE2 et de CM2 de l’école Marc Chagall : une fresque de street art, créée avec un artiste israélien, et un vitrail réalisé avec un maître-verrier.

Félicitations à ces jeunes élèves qui ont fait preuve de talent précoce dans la pratique artistique ! +d’images

Collège académique de Netanya

Il y a un peu plus d’un an, je participais à la fête de la francophonie virtuelle organisée par Claude Brightman-Grundman, présidente de la section francophone du collège académique de Netanya.

Dans la foulée de cet événement, Claude Brightman-Grundman m’a proposé d’organiser au Sénat, une conférence consacrée aux Accords d’Abraham. Chose faite le 2 mai dernier (compte-rendu).

Subjugué par l’énergie et la ténacité de Claude Brightman-Grundman, à la faveur de mon retour en Israël, j’ai souhaité la revoir et visiter le campus.

Le Campus Francophone du Collège Académique de Netanya anime une expérience unique en Israël, en partenariat avec de nombreuses institutions et associations liées au monde francophone en Israël et dans le monde.

Par le rayonnement de son Campus Francophone, le Collège Académique de Netanya est l’institution académique la plus influente de la francophonie israélienne et il contribue à défendre dans la rencontre, l’étude et le partage de richesses humaines et intellectuelles, les valeurs de solidarité, d’ouverture et de paix.

A l’issue de la visite, Claude Brightman-Grundman a remis un certificat attribuant le titre honorifique de Haver à Serge Borg en reconnaissance de son soutien indéfectible au collège. +d’images

Congrès annuel des professeurs de français à Zikhron Yaakov

Déplacement avec Serge Borg, attaché de coopération éducative, à Zikhron Yaakov, dans le nord du pays pour participer aux échanges avec la communauté des professeurs de français et l’Inspection générale de français du ministère israélien de l’Éducation, dans le cadre de leur congrès annuel.

J’ai eu le privilège de prononcer une allocution devant 130 professeurs de français venus de tout le pays.

J’ai remercié Doris Cohen Ovadir, inspectrice générale, son équipe constituée de 6 conseillères très dynamiques, et les enseignants.

Le nombre d’apprenants en français est passé de 15 000 à 17 000 pendant la pandémie. Un succès qui leur est dû.

Serge Borg avait intitulé sa présentation : « Synthèse et testament » plutôt que « Bilan et perspectives », alors qu’il doit partir cet été pour un nouveau poste à Rio.

Avec beaucoup d’esprit, Serge a salué l’action de ces valeureux enseignants en les encourageant à persévérer dans la transmission de notre langue qui est la 2ème langue apprise et la 2ème langue d’information internationale, après l’anglais.

Dans ses 10 commandements, il les a exhortés à être toujours des ambassadeurs de la francophonie en dehors de leur salle de classe. Après avoir présenté son successeur, Serge a reçu un tonnerre d’applaudissements… +d’images

FLAM Israël

Entretien à l’Institut français avec Claude Harari, présidente du réseau FLAM Israël et membre du conseil d’administration de FLAM Monde.

Le programme FLAM a été introduit en 2012 en Israël par deux associations, l’une à Jérusalem et l’une à Netanya.

Les cours sont basés sur un programme linguistique et culturel, comme le théâtre, l’écriture de B.D., les arts plastiques, la réalisation d’un petit film.

Pendant la période du Covid des associations ont fermé suite aux problèmes de rencontres virtuelles et à la crise économique qui a touché bon nombre de nouveaux émigrants venus de France et ce malgré le dévouement, et souvent le bénévolat, dont on fait preuve les professeurs.

L’association Wizo à Tel Aviv a arrêté ses activités FLAM et les autres associations ont accusé une baisse de leurs effectifs. Aujourd’hui, seulement cinq associations sont actives avec environ 500 enfants, suite à un changement des critères de l’AEFE.

Les villes de Eilat, Beer Sheva, Bat Yam, Tel Aviv, Ashdod, Haïfa, Netanya ont dû renoncer à faire une demande de subvention, car le critère de “langue française” ne figure pas dans leurs statuts. Nous avons pointé de nombreuses difficultés dans le formalisme bureaucratique des critères pour obtenir des subventions de la part de l’AEFE. Cela a pour conséquence malheureuse de diminuer le nombre d’enfants susceptibles d’apprendre le français.

Je veux saluer l’abnégation et l’action de Claude et des personnes qui s’engagent dans ces associations FLAM malgré ces obstacles. +d’images

Institut français d’Israël (IFI)

La France demeure un partenaire de premier plan pour Israël, notamment dans les domaines culturel et scientifique. Serge Borg, attaché de coopération éducative, m’a organisé plusieurs réunions de travail très fructueuses avec les différents services de l’Institut Français :
Jean-Jacques Pierrat – COCAC ; Nathalie Gilbert, directrice-adjointe et attachée scientifique ; Laura Schwartz, attachée culturelle ; Line Levy, responsable pédagogique ; Laura Cohen (cours de français) ; Esther Marciano (Campus France).

Doté d’une équipe de 34 personnes, l’Institut français d’Israël (IFI), à travers ses implantations à Tel Aviv, Haïfa et Nazareth, et en lien étroit avec son Centre de recherche français à Jérusalem (CRFJ), constitue l’outil majeur de l’influence française en Israël.

L’IF de Tel-Aviv dispose d’un immeuble appartenant à l’État français idéalement placé boulevard Rothschild, au centre de Tel Aviv, en plein cœur de la vie culturelle de la ville. Il y regroupe la direction, le secrétariat général, les cinq services de coopération, la médiathèque, le bureau Campus France, un espace d’exposition, l’ensemble des salles de cours ainsi qu’une agence comptable des trois établissements. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (18 juin 2022)

Appel du 18 juin – Cérémonie

Retour à Carlton Garden après deux ans d’absence, suite aux contraintes liées à la pandémie, pour célébrer en compagnie de mes collègues parlementaires Alexandre Holroyd, Joëlle Garriaud-Maylam, des conseillers des Français de l’étranger Amélie Mallet et Patricia Connell, et de très nombreux représentants des associations, dont Brigitte Williams, déléguée de la Fondation de la France Libre.

Il y a 82 ans, le 18 juin 1940 sur les ondes de la BBC, le général de Gaulle lançait un appel aux Français.

Il les invitait à refuser la défaite et à poursuivre la guerre contre l’envahisseur nazi depuis la Grande-Bretagne, au sein des Forces Françaises Libres

« Quoiqu’il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ! », avait lancé le général.

Dans son discours, Gerrit Van Rossum, chargé d’affaires a opportunément dressé un parallèle entre l’invasion subie par la France en 1940 et celle de l’Ukraine par la Russie. +d’images

Remise de décorations

Les 18 juin ou du 11 novembre, les cérémonies mémorielles offrent l’opportunité de décorer les militaires qui se sont distingués.

À l’occasion de la prise d’armes organisée pour commémorer le 82ème anniversaire de l’appel du 18 juin 2022, le contre-amiral Hervé Hamelin a été fait commandeur dans l’Ordre national du Mérite ; le colonel Laurent Blaire et la capitaine de vaisseau Antoine Colombier ont été faits officiers dans l’Ordre national du Mérite ;

Le lieutenant-colonel Lionel Trédez, le capitaine de frégate Amaury Chapelle, les capitaines de corvette Sébastien Couprie et Arnaud Frouel ont été fait chevaliers de l’Ordre national du Mérite ;

Le major Xavier Bordenave et l’adjudant-chef Thierry Dutronc ont reçu la médaille de l’Ordre militaire ;

L’enseigne de vaisseau Charles du Couëdic de Kerérant a reçu la médaille de bronze de la Défense nationale.

Une réception a été organisée ensuite à la Résidence de France pour permettre aux récipiendaires de partager un moment privilégié avec leur famille et leurs frères d’armes.

J’ai été heureux de pouvoir y participer afin de les féliciter. +d’images

En circonscription aux États-Unis – Washington (8-10 juin 2022)

Retour à Washington pour participer au Forum des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) d’Amérique du nord. L’occasion de retrouver (à l’image) Alain Bentéjac, président du Comité national des conseillers du commerce extérieur (CNCCEF) et Paul Bensabat, président de la Commission Amérique du nord des CCE et aussi président du Forum.

Dès mon arrivée, Philippe Etienne, ambassadeur de France aux États-Unis, m’a reçu en entretien pour faire un tour d’horizon sur les sujets d’actualité concernant la relation bilatérale et pour recueillir mes observations suite à mon passage à Chicago (compte-rendu).

Ce déplacement fut aussi l’opportunité de découvrir l’action de la Banque Mondiale et de retourner au lycée Rochambeau pour un entretien avec Hélène Fabre, directrice exécutive, et Xavier Jacquenet, proviseur. Cet établissement a quitté son statut d’école conventionnée en septembre 2021 pour devenir une école partenaire du réseau AEFE.

Diplomatie économique

Résidence de l’ambassadeur

Philippe Etienne, ambassadeur de France aux États-Unis, avait convié à la Résidence tous les participants au séminaire économique Amérique du Nord (États-Unis, Canada, Mexique) réunissant les CCEF, les consuls généraux et les conseillers économiques.

Dans son message d’accueil, l’ambassadeur a mentionné la présence de la réplique de la statue de la Liberté, installée devant la Résidence, parée du drapeau ukrainien, afin de témoigner de notre soutien à ce peuple qui lutte pour sa liberté face à l’envahisseur russe.

À l’occasion de la présidence de l’UE, la France a souhaité commémorer la présence de Jean Monnet, père fondateur de l’Europe, à Washington pendant la deuxième guerre mondiale.

L’ambassade a donc proposé l’inauguration d’un banc public parisien, dans le Rock Creek Park, que le diplomate affectionnait lors de son séjour dans la capitale américaine.

Transporté gracieusement par Fedex depuis Paris, ce banc a été déposé dans le jardin de la Résidence, en attendant l’autorisation du congrès américain pour être installé à son lieu de destination finale.

Sur place, j’ai eu le plaisir de revoir nos trois conseillers des Français de l’étranger, également CCEF : Gérard Epelbaum et Patrick Pagni (New York) et Dominique Lemoine (Atlanta). +d’images

Forum des CCEF Amérique du nord & de la communauté économique française

Co-organisé pour la première fois par la commission Amérique du Nord des CCE présidée par Paul Bensabat et le service économique régional dirigé par Antonin Aviat, le Forum a accueilli également les dirigeants des chambres de commerce franco-américaines, Business France Amérique du Nord, BPI France, les communautés French Tech aux États-Unis, Atout France et le réseau diplomatique et consulaire français en Amérique du Nord.

240 participants étaient réunis à l’ambassade de France pour échanger, durant deux jours, sur les perspectives de la relation économique transatlantique et évaluer les impacts sur nos entreprises des enjeux économiques et géopolitiques contemporains.

Exacerbée par l’entrain de Paul Bensabat, la bonne humeur générale était palpable.

Elle était partagée par Philippe Etienne, ambassadeur de France aux États-Unis, car les principaux différents commerciaux qui grevaient les relations transatlantiques ont été résolus en 2021.

Parmi les invités d’honneur, Peter Harrell, senior Director pour l’économie internationale et la compétitivité au National Security Council de la Maison Blanche a remis la relation transatlantique au coeur de la stratégie américaine et rappelé que les États-Unis restaient une destination attractive pour les investissements provenant de l’hexagone.

Il a mentionné sa participation à la deuxième réunion du « Conseil Commerce et Technologie » (CCT) entre l’Union européenne et les États-Unis qui s’est tenue à Saclay le 16 mai dernier.

Le CCT permet aux États-Unis et à l’Union européenne d’échanger sur les évolutions législatives et réglementaires de part et d’autre, et le cas échéant de convenir de positions communes dans les enceintes internationales ou d’organiser une coordination transatlantique.

Les échanges étaient destinés à dresser les perspectives de coopération sur la résilience et la sécurisation des chaînes de valeur, sur les transitions verte et numérique ou encore sur la promotion d’un environnement digital respectueux de la démocratie et des droits humains.

Jean Lemierre, Pdt de BNP Paribas, a rebondi en déclarant qu’il y a un regain d’intérêt des investisseurs pour les États-Unis, ce qui n’aurait pas été le cas il y a 3 ou 4 ans.

Si les résultats ont été bons pour toutes les entreprises en 2021, les entreprises doivent prendre en compte les risques de dépendance et les risques politiques. Tous les services achats ont redécouvert les fournisseurs multiples et de proximité. Les risques politiques ont des implications logistiques.

La menace d’un découplage États-Unis/Chine a été évoquée lors des débats. Ce découplage appliqué à certains secteurs, pour l’instant stratégiques, place les entreprises européennes en tenaille entre les législations américaines et chinoises. Cela est susceptible de les entrainer à faire un choix entre les deux marchés.

On ne doute pas de la décision des entrepreneurs français présents à Washington, qui ont observé, lors des tables rondes, que l’image de la France aux États-Unis est plutôt bonne. Constance Bost, directrice de la chambre de commerce franco-américaine au Texas a partagé son enthousiasme. Seule il y a 4 ans, son équipe compte désormais 7 personnes. Elle révèle le potentiel énorme pour les entreprises françaises.

Dans sa conclusion, Alain Bentéjac, Pdt des CCEF, a qualifié le marché nord-américain de « marché clé » et encouragé nos entrepreneurs à développer notre excédent commercial. +d’images

Atelier French Tech (Forum)

À la faveur de mes différents déplacements, je rencontre fréquemment les représentants des comités French Tech, label lancé en 2013 pour faire travailler ensemble start-up, investisseurs et l’État.

Lors du forum économique, j’ai souhaité participer à la table-ronde écosystème French Tech en Amérique du Nord, qui s’est révélée être l’atelier le plus fréquenté.

La France est le seul pays à s’être doté d’une administration dédiée aux start-up. Son objectif est de faire rayonner la Tech française, de créer un esprit collectif avec une dimension d’accueil et se faire le relais des talents implantés à l’étranger qui voudraient rentrer en France.

Un million de personnes travaillent pour les entreprises de la French Tech.
On recense désormais 120 comités French Tech, dont 60 à l’international.

La Silicon Valley, plus grand hub de start-up au monde, ou la Grand Pomme qui se déclare destination préférée de la French Tech avec plus de 350 entrepreneurs français, ne sont pas les seuls comités en Amérique du Nord. On en trouve également à Atlanta, Austin, Boston, Chicago, Houston, Los Angeles, Miami, Montréal, Toronto et Raleigh. Au Canada, la French Tech a été rebaptisée Bleu, Blanc Tech.

Très investis, imaginatifs, innovants, solidaires, désireux de donner la meilleure image de la Tech française, chaque représentant a rappelé les besoins récurrents d’accès aux talents et au capital.

La complémentarité entre les chambres de commerce et les comités French Tech dépourvus de structure pour organiser des événements a été affichée. Les initiatives sont variées et sans coordination, à l’exception des deux communautés du Texas.

Beaucoup ont souligné l’absence de méthode de la part de ceux qui donnent les orientations à la tête du dispositif à Paris, déploré un manque de coordination et l’absence d’un organigramme détaillant « qui fait quoi ».

En conclusion, j’ai livré mon analyse de la French Tech. C’est un exemple de « chaos management » qui aboutit à une réussite marketing remarquable de la Tech française. Nous devons veiller à rendre notre économie compétitive pour que cet écosystème ne produise pas des entreprises plus start que up ! +d’images

Soirée de gala (Forum)

Pour la soirée de gala du séminaire économique, Paul Bensabat, président de la commission Amérique du Nord des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), a choisi l’hôtel iconique Willard Intercontinental. Il est appelé « la résidence des Présidents » car tous les présidents américains depuis 1850 y ont séjourné ou l’ont visité. Aussi, de nombreux moments historiques s’y sont déroulés, à commencer par Martin Luther King qui a écrit son fameux discours « I have a dream » dans une des chambres de l’hôtel.

Philippe Etienne, ambassadeur de France aux États-Unis, m’a appris que l’histoire veut que le terme “lobbyiste” ait été créé par le président Ulysses Grant dans le hall du Willard. Il qualifiait ainsi les agents d’intérêts privés qui l’attendaient, sachant qu’il fréquentait assidûment le lieu pour se détendre en buvant un verre ou en fumant un cigare.

Un film de 15 minutes a présenté les actions des CCEF Amérique du Nord, dont les deux premiers Symposiums mondiaux des CCE à Miami qui ont réuni chacun 600 à 800 conseillers de 50 pays, ou encore l’immense salon « Best of France » en plein air sur Times Square les 27 et 28 septembre 2015 pour promouvoir l’ensemble des talents, du savoir-faire et des forces vives de la France aux États-Unis.

Nous avons également pu visionner les actions d’amitié franco-américaine et de rayonnement de la France par leur association « The French will never forget », à l’image de la chaine humaine de 2500 personnes à Omaha Beach, la commémoration des 10 ans du 11 septembre au Trocadero ou encore le million de pétales de roses lancé sur la statue de la liberté pour marquer les 70 ans du débarquement.

Félicitations à Paul et à toute l’équipe des CCEF d’Amérique du nord qui portent très haut les couleurs de la France ! +d’images

Banque mondiale

Rencontre avec Georges Comair et Emmanuel Comolet, deux Français qui travaillent à la Banque mondiale à Washington, premier prêteur d’argent d’origine publique au monde.

Une équipe de 15 compatriotes pilote pour la France les relations avec la BM et le FMI (Fonds Monétaire International).

Détaché par l’AFD à la BM, Emmanuel Comolet couvre 45 pays africains.

De retour du Bénin, Georges Comair m’a fait visiter le siège et m’a décrit le rôle d’analyse projet sur le terrain et de négociation du prêt avec le gouvernement local. En cas d’accord, le prêt est soumis au conseil d’administration de la BM qui comprend 25 administrateurs.

Nous avons échangé sur le fonctionnement de la BM et leurs observations sur l’attribution des contrats en Afrique m’ont permis de compléter mon information.

Le Groupe de la Banque mondiale est l’une des principales sources de financement et de conseil pour les pays en développement. Il se compose de cinq institutions engagées en faveur
1 – de la réduction de la pauvreté : faire en sorte que la part de la population mondiale vivant avec moins de 1,90 USD par jour passe sous la barre des 3 % d’ici 2030 ;
2 – d’un plus grand partage de la prospérité et de la promotion d’un développement durable : favoriser, dans chaque pays, l’augmentation des revenus des 40 % les plus pauvres.

La BM compte plus de 10 000 employés répartis dans quelque 120 bureaux à travers le monde.

L’atrium de la BM rend hommage à James Wolfensohn, président de la BM de 1995 à 2005, dont l’action lui a valu un immense respect. Il a lancé officiellement la guerre contre le cancer de la corruption et brisé un tabou.

Dans l’atrium, une sculpture en bronze célèbre l’action de la BM qui a contribué à la disparition de l’onchocercose, dite aussi cécité des rivières, une maladie parasitaire endémique dans 30 pays africains. +d’images

Enseignement

Lycée Rochambeau

La route du succès

Retour à Rochambeau, pour un entretien avec Hélène Fabre, directrice exécutive, et Xavier Jacquenet, proviseur.

Mon objectif était de faire le point sur la situation de l’établissement, après avoir accompagné le conseil d’administration dans sa démarche, ayant abouti à sortir de la convention qui liait Rochambeau à l’AEFE.

Depuis la rentrée de septembre 2021, Rochambeau est devenue une école partenaire comme la majorité des écoles du réseau AEFE. Cela n’a strictement rien changé au fonctionnement de l’établissement, dont l’homologation vient d’être renouvelée pour 5 ans par le ministère de l’Éducation nationale. Les conflits observés par le passé se sont éteints avec la sortie de la convention.

Rochambeau continue à collaborer avec l’AEFE, la transition s’est faite en douceur. L’établissement a également rejoint le réseau de la MLF qui dispose d’un très bon catalogue en matière de formation professionnelle.

Après avoir reçu l’accréditation IB fin 2020, l’année 2022 marque la première promotion IB bilingue de Rochambeau. Cette orientation répond à l’attente des locaux pour éviter que leurs enfants soient orientés vers l’enseignement américain à la fin du CM2 ou de la quatrième.

J’ai été ravi de découvrir les progrès déjà enregistrés par une école qui va bien, où les relations entre les parents, enseignants, administration et direction sont désormais apaisées.

Les 100 élèves perdus pendant la pandémie ont été récupérés. Les effectifs sont actuellement de 1081 élèves. 70 élèves de plus sont attendus à la rentrée de septembre 22 qui verra l’ouverture d’un quatrième campus. La capacité sera portée à 1450 élèves, soit 250 de plus qu’aujourd’hui. L’école sera alors ouverte de 7 à 19 heures.

Au revoir les lunch box, une cantine à la française avec des plats cuisinés et des menus renouvelés quotidiennement seront proposés. De nouveaux clubs extra-scolaires feront leur apparition, des camps d’été et des cours de français du samedi sont envisagés.

Très heureux d’avoir pu constater que Rochambeau peut désormais développer ses idées et suivre une vision qui va lui permettre de croître dans la sérénité. +d’images

FLAM USA

Mon passage au consulat m’a permis de me joindre fortuitement à la fin de la cérémonie de remise des Palmes académiques à Emilie Nolf, coordinatrice pédagogique FLAM USA, que j’avais rencontrée lors de mon passage à San Francisco en septembre 2019.

Cet événement s’est passé en présence de Monique Curioni et Béatrice Leydier, conseillères des Français de l’Etranger ; de Marine Havel, présidente FLAM Monde et, à l’origine, de FLAM USA, accompagnée de Nadine Robert, directrice exécutive Les Samedis Français à Bethesda-Washington DC et de Hervé Seux, président directeur EFGB à Boston.

Emilie m’a confié que cette distinction l’honorait profondément et l’encourageait à poursuivre sa mission au service du développement des FLAM aux États-Unis.

Emilie Nolf est une enseignante, ancienne directrice d’école maternelle, et maitre-formateur d’exception.

Le site FLAM USA loue « sa gestion de la coordination pédagogique pour soutenir les FLAM USA depuis le début de sa prise de fonctions au sein de la Fédération FLAM USA, puis assurer la transition en ligne pour toutes les associations américaines ainsi que de plusieurs FLAM à travers le monde, a été primordiale pour la survie de nombreuses associations. »

« Ces Palmes académiques sont la reconnaissance officielle du travail exemplaire et altruiste effectué par Emilie en cette période inédite, et qu’elle continue d’apporter », indique le communiqué.

Sincères félicitations à Emilie et à FLAM USA qui accueille 3500 enfants dans les 16 associations qu’elle fédère. +d’images

Communauté française

Consulat

Ma présence à Washington m’a permis de faire un point avec le consul général, François Penguilly, et une visite à l’équipe du consulat.

14 500 compatriotes sont inscrits au registre de cette circonscription consulaire. La perte de 4% des effectifs pendant la pandémie a été effacée depuis le début de 2022.

Nous avons longuement évoqué les difficultés rencontrées par nos compatriotes qui ont particulièrement souffert du « travel ban » mis en place par l’administration américaine du 11/3/2020 au 8/11/2021. Ceux qui ont besoin d’un visa pour s’installer peinent à l’obtenir du consulat américain à Paris.
Le visa E2 pour les investisseurs a été réduit de 60 à 25 mois.
L’ambassadeur Philippe Etienne plaide auprès des autorités américaines pour un retour à la durée précédente.

Nous sommes revenus également sur l’organisation des visas dont l’instruction est désormais centralisée sur Washington pour les États-Unis.
Un service de 15 agents est dédié aux visas.
Nous avons analysé les avantages et inconvénients de cette organisation en intégrant les commentaires qui me sont parvenus dans les consulats dépourvus de cette fonction.

Depuis le 1er août 2015, deux consulats généraux regroupent l’ensemble des services d’état civil et de nationalité pour les Français résidant aux États-Unis d’Amérique.
Celui de Los Angeles pour les événements d’état civil survenus dans les états de l’Ouest des États-Unis et celui de Washington pour les événements survenus dans les états de l’Est des États-Unis.

Les agents m’ont fait remonter des difficultés nouvelles rencontrées pour l’enregistrement des naissances, par des couples ayant fait appel à la GPA aux États-Unis, suite au vote de la dernière loi de bioéthique. +d’images

En circonscription aux États-Unis – Chicago (6-7 juin 2022)

Retour aux États-Unis pour la première fois depuis le début de la pandémie avec une première étape à Chicago. Mon précédent passage à Chicago datait de … l’an 2000.

Tous mes remerciements à Aline Delpierre et Patrick Bourbon (à l’image), conseillers des Français de l’étranger du Midwest, qui m’ont accueilli et accompagné lors de toutes les étapes du programme qu’ils m’ont préparé. Ce déplacement à Chicago fut riche d’enseignements auprès des acteurs de notre communauté éducative, économique et culturelle.

Ma gratitude également à Yannick Tagand, notre consul général, pour son accueil. Je salue son travail de soutien aux initiatives favorisant notre visibilité culturelle et notre présence économique dans une région appelée autrefois la « Nouvelle France » !

Diplomatie économique

Chambre de commerce franco-américaine

Visite de la chambre de commerce franco-américaine de Chicago en présence d’Aline Delpierre et de Patrick Bourbon, conseillers des Français de l’étranger.

Dirigée depuis début 2022 par Alexandra Gantier-Hochart, la chambre réunit une centaine d’adhérents.

Nous avons eu un échange de plus de deux heures avec les entrepreneurs, dont un représentant de Pole Star, une société toulousaine, et des responsables de Business France, sur les opportunités offertes par le marché du Midwest, les suggestions pour rendre notre commerce extérieur plus efficace et attirer les investisseurs en France. +d’images

Communauté française

Consulat

Entretien avec le consul général, Yannick Tagand, au consulat.

La circonscription consulaire du Midwest intègre 13 États américains et compte 11 à 12.000 inscrits au registre, majoritairement installés de longue date.

L’équipe du consulat a été considérablement réduite lors des 20 dernières années. Il est donc envisagé par Bercy de ne pas renouveler le bail pour trouver un espace plus réduit.

Chicago, où 100 pays ont ouvert un consulat, affiche son ambition d’être une ville globale.
La maire de Chicago ira à Paris à l’occasion du 14 juillet pour un séjour de 4 jours qui sera son premier déplacement à l’international.

Le point fort de l’Illinois est de disposer d’une économie très diversifiée, où pas un secteur d’activité ne dépasse les 12%.

La France affiche des échanges qui s’élèvent à 4,9 milliards de dollars. Le consul souhaite conforter ces échanges en fédérant et en donnant de la visibilité aux initiatives cultivant le souvenir de la présence française dans le midwest.

Un tissu d’associations entretient la spécificité et l’ascendance française dans la région appelée autrefois la « Nouvelle France », trait d’union entre Québec et la Louisiane. Ce tissu peut créer un point d’appui pour faire le lien avec les agences de développement internationales afin d’augmenter la présence économique française. +d’images

Patisserie Vanille

Patrick Bourbon et Aline Delpierre m’ont proposé de les retrouver, dès mon arrivée, à une réunion où j’ai été chaleureusement accueilli par des compatriotes, animés par l’esprit d’entreprise et très positifs.

Patrick a eu l’excellente idée d’organiser cette rencontre à la pâtisserie Vanille dirigée par Sophie Evanoff, une jeune Américaine originaire de Macédoine du nord.

Suite à l’intervention de Guillaume Lacroix, précédent consul général à Chicago, qui voulait la récompenser pour son travail et son engagement envers notre communauté, Sophie est devenue Chevalier dans l’ordre du Mérite agricole.

Passionnée par la pâtisserie depuis son enfance, Sophie a acquis la pâtisserie Vanille en novembre 2011 et a ouvert deux autres boutiques pour promouvoir l’art culinaire à la française. Ainsi, elle contribue avec générosité à l’animation de la communauté française localement.

Très heureux et reconnaissant d’avoir accompagné nos deux élus des Français de Chicago et les participants pour rendre hommage au talent et à l’abnégation de Sophie en attendant qu’elle reçoive la médaille du Mérite agricole de la part du consul général en septembre prochain. +d’images

Enseignement

Lycée français de Chicago (LFC)

Première école internationale à Chicago. Accueilli par le directeur général du lycée, Eric Veteau, j’ai eu le plaisir de découvrir le lycée français de Chicago en compagnie d’Aline Delpierre et de Patrick Bourbon, conseillers des Français de l’étranger.

Fondé en 1995 par un petit groupe de familles françaises et américaines, le lycée était à ses débuts une école internationale de moins de 150 élèves. Il regroupe aujourd’hui 735 élèves.

Dès l’âge de trois ans, les enfants sont immergés dans un environnement bilingue. Le programme scolaire leur permet d’apprendre trois langues ou plus.

100% des lycéens obtiennent le baccalauréat, dont 85% avec mention en maîtrisant au moins deux langues.

Le lycée compte 3 classes par niveau de la petite section de maternelle à la troisième. 2/3 des élèves suivent le programme français à partir de la troisième, tandis qu’un tiers suit le programme IB (International Baccalauréat). L’objectif est de parvenir à un équilibre de 50-50.

Pour Éric Veteau, si on veut atteindre l’objectif de doubler le nombre d’élèves dans le réseau d’enseignement français à l’étranger, il faut être plus ouverts que nous ne le sommes actuellement : valoriser le savoir-faire français en étant souple.

Avec des frais de scolarité à 23.000$ par an, les critères d’exclusion des bourses françaises sont à reconsidérer, car les limites de rémunération et de patrimoine immobilier ne prennent pas suffisamment en compte le niveau de vie à Chicago.

Avec le concours de l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger), le lycée a obtenu en septembre 2017 une garantie de l’État pour son emprunt immobilier à hauteur de 23.919.000 US $ pour une durée de 30 ans.

Son projet immobilier pour construire son nouveau campus à Lincoln Square lui a coûté 35 millions de dollars, dont 10 millions ont été apportés par des parents donateurs.

Le majestueux atrium, à l’intérieur du bâtiment, crée une connexion visuelle et physique entre les différents niveaux, entre les élèves, entre les enseignants et avec l’administration.
Le campus est doté de toutes les infrastructures qui permettent au LFC de s’afficher comme un établissement de premier plan. +d’images

École Franco-Américaine de Chicago (EFAC)

Accueilli par Isabelle David, chef d’établissement, j’ai visité l’École franco-américaine de Chicago, en compagnie d’Aline Delpierre.

Créée en 1981, l’EFAC propose un programme français de la maternelle à la terminale intégré dans deux écoles publiques américaines : Abraham Lincoln Elementary school et Lincoln Park High School.

Le programme homologué par l’AEFE est enseigné jusqu’au CM2.

À partir du collège, le programme est réduit au français (CNED), histoire-géographie, instruction civique, en complément du cursus américain en anglais.

Tous les enfants doivent être francophones pour entrer à l’EFAC qui compte 5 enseignants. 111 élèves sont inscrits. Les frais de scolarité s’élèvent à $4,378 en maternelle et à $5,783 du CP à la 4ème.

Ce compromis entre l’enseignement américain et l’enseignement français semble donner d’excellents résultats et pourrait être une piste à développer pour faire croître le nombre d’enfants dans le réseau. +d’images

Culture

Alliance française de Chicago

Accueilli par Mary Ellen Connellan et son équipe, j’ai visité l’Alliance française de Chicago, en compagnie d’Aline Delpierre, conseillère des Français de l’étranger pour le Midwest.

Créée il y a 125 ans, c’est l’une des plus anciennes institutions culturelles de la ville qui abrite la plus grande bibliothèque privée de tout le Midwest !

À côté du conseil d’administration de 33 membres, un conseil des femmes lève des fonds lors d’un gala bi-annuel.

L’école assure 60 à 100 classes de français par bimestre pour des étudiants allant de… 7 mois à 77 ans.

À noter que l’AFC propose des cours de cuisine en français pour petits et grands ou encore de théâtre pour les enfants.

Un programme de bourses au mérite permet d’envoyer, chaque année, 2 à 3 étudiants pour un cours d’été d’un mois à La Sorbonne tous frais payés.

Dans le domaine culturel, l’AFC organise 60 programmes chaque année dont un festival francophone en mars.

J’ai été impressionné par la qualité des infrastructures qui en fait une des plus prestigieuses Alliances. +d’images

En circonscription en Afrique du sud – Cape Town & Franschhoek, Stellenbosch (18–21 mai 2022)

Ultime étape de mon périple africain de deux semaines et retour au Cap, 4 ans après mon premier passage (compte-rendu), à l’initiative d’Alexandre Barrière-Izard qui a de nombreuses cordes à son arc : conseiller des Français de l’Étranger pour l’Afrique du Sud, Bostwana, Mozambique et Namibie ; conseiller à l’AFE pour l’Afrique centrale, australe et orientale ; président de l’Entraide ; administrateur de la French South African Chamber of Commerce and Industry (FSACCI)…

Alexandre exerce ses multiples responsabilités avec l’envie permanente de mettre en valeur les personnes qu’il croise et assiste.

Ce déplacement lui a demandé beaucoup d’énergie et de créativité pour me permettre de voir autant de choses en 3 jours. Je lui suis sincèrement reconnaissant de s’être autant investi pour ce déplacement qui, je le souhaite, en appellera d’autres.

Je voudrais également exprimer ma gratitude envers Aurélien le Chevalier, ambassadeur de France en Afrique du Sud, Laurent Alberti, consul général de France, Paul Cavalier, attaché culturel de l’ambassade, et toutes les autres personnes du poste qui ont participé, selon leurs possibilités, soit pour organiser, soit pour m’accompagner lors des entretiens. +d’images

Diplomatie parlementaire

Parlement – ANC

Dans le cadre de la visite de la délégation sénatoriale du GIA France-Afrique du sud auquel j’appartiens, j’ai participé à la rencontre avec le vice-président du parlement Solomon Lechesa.

Ancien ministre (2011-2014), ce député réélu, deux fois depuis 2004, est membre de l’ANC et membre du comité central du Parti communiste sud-africain (SACP).

Mon intervention a porté sur deux sujets : Le problème des visas qui affecte nos compatriotes n’a pas eu de réponse.

Par contre, ma présentation accompagnée de photos personnelles sur la situation en Ukraine pour dénoncer l’invasion russe et ses effets sur la population locale m’a valu une réplique fleuve pro-russe et une apologie de « Russia Today » qualifiée de chaine vraiment démocratique.

Selon le vice-président, tout serait de la faute des Américains qui mèneraient une guerre économique.

La délégation présidée par ma collègue Martine Berthet, accompagnée de Rémy Pointereau et Jean-Luc Fichet, est repartie en observant avec tristesse les stigmates de l’incendie qui a ravagé le parlement le 2 janvier dernier. +d’images

Parlement – Democratic Alliance

J’ai eu le privilège de rencontrer John Steenhuisen, chef de l’opposition (DA, Democratic Alliance) au parlement pour un long entretien.

Nous avons partagé nos perceptions sur la situation en Ukraine où nous sommes allés récemment tous les deux.

Son analyse de la situation politique internationale m’a paru très pertinente et rejoint mes observations sur les menaces qui pèsent sur les démocraties. Il regrette la position pro-russe affirmée du gouvernement sud-africain.

Sa bienveillance vis à vis de la France et sa volonté de renforcer notre coopération bilatérale m’ont réjoui.

J’ai découvert une personnalité très attachante, avec une détermination affirmée pour réformer son pays qui souffre d’un chômage très élevé (42%).

Merci à Alexandre Barriere Izard d’avoir organisé cette rencontre, qui je le souhaite sera suivie de beaucoup d’autres, car nous menons un combat commun en faveur de la liberté, de la démocratie et les droits humains. +d’images

Province du Western Cape

Dans le cadre de la diplomatie parlementaire, Alexandre Barrière-Izard m’a organisé plusieurs entretiens au niveau national, régional et local.

La première rencontre politique s’est déroulée dans les bureaux du « Premier » de la province du Western Cape avec Claude Van Wyk et Rodrick Tyhseen (Deputy Director et International Relations at Provincial Government of the Western Cape).

Cet échange m’a permis d’appréhender les priorités de l’exécutif régional contrôlé par l’Alliance Démocratique (DA), parti d’opposition à l’ANC au pouvoir depuis l’élection de Nelson Mandela. Ils regrettent les dispositions restrictives du gouvernement en matière de visas pour les investisseurs étrangers alors que le chômage est élevé.

L’actuel Premier ministre du Cap occidental est Alan Winde, élu lors des élections de 2019.

Nos interlocuteurs nous ont indiqué qu’Alan Winde envisage de venir en France pour étudier le plan de mobilité de la région parisienne. Plus d’un million de personnes utilisent un taxi pour aller travailler du fait du manque de transport public. La population pauvre dépense 60% de son revenu en transport.

La dévolution de compétence de l’état vers la région concernant l’énergie leur impose de développer de nouveaux projets dont ils ont parlé avec l’AFD.

Cape Town est qualifiée de « capitale du meurtre » en Afrique du Sud. Le gouvernement provincial veut diminuer le taux d’assassinat de 50% d’ici à 2032. Un plan de sécurité est développé sur les 10 quartiers criminogènes responsables de ces statistiques. Leurs premiers progrès leur permettent de penser que l’objectif est atteignable. +d’images

Solidarité

Maire adjoint & association Cap sportif – Langa (Cape Town)

A un an de la coupe du monde de rugby en France, Alexandre Barrière-Izard, président du conseil consulaire au Cap, a pris avantage de mon passage pour mettre en valeur auprès de la municipalité de Cape Town, la généreuse action du Cap Sportif, association présidée par Jean-Baptiste Wiroth.

Fermé depuis deux ans, le Lelapa, un petit restaurant de Langa, un township aux alentours du Cap, a rouvert pour un déjeuner où j’ai rencontré le maire adjoint de Cape Town, Eddie Andrews. Cet ancien pilier de l’équipe des Springboks m’a confié que son match contre les Bleus au stade de France en 2005, l’avait marqué car il n’avait jamais eu à jouer aussi tard.

Une des missions du Cap sportif est d’aider la communauté par des projets autour du sport. L’association agit depuis plus de 10 ans en faveur du club de rugby local, le RFC Busy Bees. Elle finance des maillots que l’association renouvelle tous les ans et aide à la rémunération de leur coach.

Alfred Nkewana (Manager du Busy Bees RFC) et Sithembele Kamsholo (coach des Busy Bees RFC) participaient au déjeuner.

Je me souviendrai longtemps de la bonne humeur de ce superbe déjeuner animé par une chef-cuisinière haut en couleur.

Si vous passez par Cape Town, je vous recommande d’aller découvrir le Lelapa et sa cuisine africaine qui m’a ravi. +d’images

Siyabulela Primary School / Rugby – Langa (Cape Town)

Dans le prolongement du déjeuner, nous sommes allés visiter l’école primaire publique qui accueille près de 1000 enfants.

Accueillis par Sithembele Kamsholo (directeur de l’école et coach des Busy Bees RFC), nous avons parlé des Busy Bees, le club de rugby du township de Langa. Créé en 1923, il est considéré par de nombreuses personnes comme le premier club de rugby « noir » d’Afrique du Sud. Près de 200 jeunes y jouent.

Les donations de l’association le Cap sportif, depuis 2011, illustrent le soutien que la communauté des Francophones et amis des Francophones peut leur apporter.

La coupe du monde de rugby 2023 se jouera en France. Certains de ces jeunes rêvent sûrement de pouvoir représenter leur pays lors d’une telle compétition, à l’image d’Eddie Andrews, pilier des Springboks devenu maire adjoint de Cape Town l’an dernier, et qui participait à ma visite.

Il ne suffit pas d’équiper les joueurs pour les motiver, il faut également les inspirer. C’était le but de cette rencontre organisée par Alexandre Barrière-Izard.

Le rêve du Cap sportif, présidé par Jean-Baptiste Wiroth, est d’envoyer une délégation de joueurs du Club des Busy Bees pour aller voir la coupe du monde de rugby en France et, qui sait, pourquoi ne pas apparaitre sur un terrain et à la télé ?

Si vous avez des idées pour les aider, contactez https://lecapsportif.com
N’hésitez pas ! +d’images

Communauté française

Consulat

Comme je l’avais fait lors de mon premier passage, je suis revenu au consulat accompagné d’Alexandre Barrière-Izard, président du conseil consulaire au Cap pour échanger avec Laurent Alberti, consul général de France.

La population française n’a pas varié : 3300 inscrits contre 3259 en 2018. Les entreprises françaises emploient 300.000 Sud-africains.

Le renouvellement du permis de séjour ou de résident permanent reste une difficulté primordiale pour nos compatriotes. Cela touche toutes les nationalités. Il est la conséquence d’un discours nationaliste de l’ANC anti-immigré. Beaucoup de violences sont observées contre les étrangers dans les townships.

Laurent Alberti pointe les besoins d’étoffer ses effectifs en souhaitant le renfort d’un ETP visa qui serait très rentable ; d’une personne chargée du service économique et enfin d’une personne chargée de la sécurité.

Le consulat est en réfection. Suite à une inspection de cette demeure historique, qui recèle une cheminée classée, le balcon a été considéré comme dangereux. C’était justement l’endroit où les nouveaux mariés immortalisaient leur passage devant le consul général.
Mieux vaut prévenir que guérir ! +d’images

Comité de l’Entraide

Il y a un peu plus de 4 ans, je rencontrais pour la première fois Alexandre Barrière-Izard, président de l’Entraide lors de ma venue à Cape Town.

Élu l’an dernier, conseiller des Français de l’étranger, Alexandre m’a proposé de participer aux travaux de l’association qu’il préside toujours, afin de me permettre de connaître ses priorités en matière d’aide sociale.

C’est dans les locaux d’African Eagle, l’agence de tourisme de Stéphane Kacedan que s’est réuni le comité de l’Entraide en présence d’Anne-Marie Kacedan, de Yasmine Yacoubi, Arnaud Blanchet, Sophie Pagès, Patrick Cordery (qui ressemble à s’y méprendre à son frère Philippe, ex-député des Français du Benelux) et Iliana Ghazi.

Pour Alexandre, l’Entraide n’a pas seulement vocation à aider les gens, mais également à fédérer une communauté.

Une fois par semaine, l’entraide reçoit pendant 2 heures les gens qui ont besoin de conseils lors d’une permanence, à l’Alliance Française.

Après un point sur les situations de personnes en difficulté, le comité a évoqué ses nombreux projets.

L’Entraide souhaite en particulier mettre en place un partenariat entre la Caisse des Français de l’étranger (CFE) et Net Care, afin d’homologuer un hôpital en Afrique du Sud.

L’Entraide m’a fait remonter qu’une association française à l’étranger ne peut pas avoir de jeunes en service civique. C’est un point qu’il faudrait faire évoluer.

Même si les situations individuelles sont parfois compliquées, le travail du comité se fait dans la bonne humeur avec une grande connivence entre ses membres et beaucoup de professionnalisme. Chapeau bas ! +d’images

Enseignement

École française du Cap

Alexandre m’a organisé une visite de l’école du Cap dès mon arrivée, en présence de Paul Cavalier (attaché culturel), Yoann Nicolas (président du comité de gestion), Samuel Jordan (proviseur de l’école française).

L’École française du Cap est organisée en 2 sites. Celui de Sea Point, visité en 2018, qui comprend la maternelle et le primaire. J’ai découvert le site de Hope Street qui réunit le collège et le lycée.

Les effectifs ont chuté depuis 4 ans, passant de 470 élèves à 344 actuellement.

Durant la pandémie, un moratoire sur les loyers de Sea Point, accordé par le Western Cape Govt, a permis de préserver la trésorerie pour passer la crise.

Nous avons discuté des questions portant sur l’attractivité de l’École auprès de la population locale, face à un réseau sud-africain et international reconnu comme de qualité.

L’apprentissage des langues apparaît comme avantage concurrentiel en faveur de l’école française qui ravit les parents d’élèves.

Nous avons également évoqué le turnover périodique des membres du comité de gestion qui est un facteur de fragilité pour la gouvernance.

Le comité de gestion réfléchit à différentes options de campus pour l’école du Cap : soit garder un double campus (Sea Point et Hope Street), soit regrouper l’ensemble sur le site de Sea Point.

La question du campus (unique ou double) est certes importante, mais pour avoir suivi ces interrogations du Board qui se divise sur cette question depuis mon premier passage, il m’apparaît crucial de définir une vision stratégique pour l’école (mission et valeurs).

J’ai apporté tout mon soutien à Yoann Nicolas qui s’investit avec beaucoup d’abnégation et d’intelligence pour dépasser les intérêts contradictoires, afin de définir un projet de développement de l’école auquel la communauté (parents, professeurs, ambassade…) pourra adhérer.

Les nouvelles orientations envisagées par l’ANEFE (Association nationale des écoles françaises à l’étranger) sont justement destinées à répondre à ces problématiques finalement classiques d’une école française à l’étranger, confrontée à la concurrence locale et internationale. +d’images

Diplomatie économique

Wesgro

Visite de Wesgro, l’organisme sud-africain en charge du tourisme, des exportateurs, des investisseurs et des entreprises cherchant à s’installer dans la province du Western Cape.

Leur action de mentoring des exportateurs peut les amener à accompagner leurs entreprises à l’étranger.

Une délégation d’entreprises locales ira au salon Vivatech à Paris, en juin prochain.

Cette agence, qui est l’équivalent de notre Business France et Atout France réunis, a mis en place un portail capetradeportal.com pour connecter les acheteurs du monde entier avec les entreprises de la province. +d’images

Chambre de commerce franco-sud-africaine (FSACCI)

Alexandre Barrière-Izard est membre du conseil d’administration de la French South African Chamber of Commerce and Industry (FSACCI).

Créée en 1979, la FSACCI s’appuie sur son réseau de 220 entreprises membres et 500 entreprises associées pour accompagner les entreprises françaises dans leur implantation en Afrique du Sud. Les membres ont compris la logique de réseau et mettent leur expérience, leurs compétences au service des nouveaux venus.

J’ai pu le constater lors de leur soirée « réseau » organisée dans un espace de co working.

Julie Grivegnée, directrice de la FSACCI avait rythmé les échanges à une durée de 10 minutes afin de permettre à chacun de maximiser le nombre de contacts par participants.

La principale difficulté qui m’a été remontée est le long délai (8 mois) d’obtention ou de renouvellement des visas pour travailler, voire investir dans le pays. Le partage de cette préoccupation a constitué ma priorité lors de chacun des échanges qui ont suivi avec les officiels sud-africains. +d’images

La Rose B&B

Un must à visiter et pour séjourner. Ouvert en 2007, La Rose B&B est un mélange éclectique d’influences françaises et indiennes, où l’ancien monde et le moderne se rejoignent.

La Rose B&B est la réalisation d’un rêve pour ses propriétaires Adheera Bodasing, avocate de profession, et Yoann Nicolas, un Français originaire de Bretagne qui est également le président du Board de l’école française du Cap.

Yoann incarne le portrait de l’entrepreneur français tombé amoureux du dynamisme de l’Afrique du Sud. Lieu de passage prisé par les Français, j’y ai croisé le président des CCEF de Finlande en prenant mon petit-déjeuner.

La Rose B&B est situé dans le Bo’Kaap historique, caractérisé par ses maisons aux couleurs vives et ses rues pavées, qui en fait une destination privilégiée pour les tournages de films et de publicités. +d’images

Franschhoek

Communauté d’affaires

Situé à une cinquantaine de kilomètres de la ville du Cap, le village de Franschhoek est le coeur historique des Huguenots français qui y ont développé la culture de la vigne.

L’Afrique du sud était le 7ème producteur mondial de vin en 2020, le 8ème exportateur mondial en volume et le 11ème en valeur pour un montant de 535 millions d’euros.

De nombreux noms de famille français subsistent dans la région. De fait, la plupart des fermes et domaines viticoles de la vallée portent des noms à consonance française

Alexandre Barrière-Izard, conseiller des Français de l’Étranger pour l’Afrique du Sud et administrateur de la French South African Chamber of Commerce and Industry (FSACCI) m’a permis de rencontrer les membres de la communauté d’affaires locales pour conforter notre relation bilatérale avec un tissu économique favorable à la France.

À titre d’exemple, Lodine Maske importe des fromages français en Afrique du Sud depuis 38 ans.

Chaque année, la ville organise un festival du vin pour célébrer le 14 juillet fréquenté par 1500 personnes chaque jour.

Alexandre souhaite créer un coin français avec des entreprises de la FSACCI et faciliter l’organisation d’un événement à cette occasion, à l’image d’un festival du film francophone. +d’images

Mémorial Huguenot

Après les ténèbres, la lumière !

Visite du Huguenot Memorial Museum qui retrace l’histoire des Huguenots français arrivés en Afrique du Sud à la fin du XVIIe siècle.

Beaucoup d’émotion en voyant la carte de France fragmentée pour illustrer le départ de 160000 Huguenots s’exilant pour échapper aux persécutions religieuses suite à la révocation de l’Édit de Nantes par Louis XIV. La majorité des colons huguenots, arrivée en 1688 et 1689, a contribué à façonner l’histoire de l’Afrique du sud.

Le musée est adjacent au monument huguenot construit à l’occasion du 250 ème anniversaire de l’arrivée des Huguenots français.

Le Mémorial aux Huguenots de Franschhoek est dédié à la mémoire des immigrants protestants d’origine française arrivés en Afrique du sud au XVIIᵉ siècle et au XVIIIᵉ siècle, et à leur influence culturelle sur la Colonie du Cap et sur toute l’Afrique du Sud.

La figure féminine centrale personnifie la liberté religieuse, tenant une bible dans une main et une chaîne brisée dans l’autre. Elle se débarrasse de son manteau d’oppression. Sa position au sommet du globe montre sa liberté spirituelle.

Après avoir visité le musée huguenot de Rochester dans le Kent, près de chez moi, j’ai ressenti la même émotion.

La lutte pour défendre la liberté religieuse reste, hélas, d’actualité, car elle est bafouée dans de nombreux pays. +d’images

Stellenbosch

Glenelly

Retour à Glenelly Estate, dans le domaine viticole de la comtesse May de Lencquesaing, rencontrée lors de mon premier passage à Cape Town.

Venue en 2003 à l’âge de 78 ans en Afrique du Sud pour planter de la vigne, après avoir été pendant plus de 30 ans la propriétaire et la directrice du domaine viticole de Pauillac Château Pichon Longueville Comtesse de Lalande, elle avait eu un coup de coeur pour la parcelle qui s’offrait à elle, à Stellenbosch.

May de Lencquesaing a transmis le flambeau, il y a deux ans, à son petit-fils Nicolas Bureau, venu de Londres pour diriger le vignoble.

Nicolas m’a confié que sa grand-mère qui vient de souffler ses 97 bougies, reste attentive et suit quotidiennement, depuis la France, les progrès de l’exploitation.

Visite des chais, du musée du verre, observation des vignes et dégustation du « Lady May » m’ont permis d’honorer la promesse que j’avais faite à la comtesse de revenir lors d’un prochain déplacement.

Si vous êtes curieux de découvrir les crus Glenelly, sans vous déplacer à Cape town, Nicolas vous invite à le commander en France sur le site Comptoir des Vins d’Ailleurs.

Siemma

Afin de conclure cette journée dans la vallée du vin sud-africaine, Alexandre a organisé un cocktail pour me permettre d’échanger avec des représentants de la communauté française au Siemma, un bistro français ouvert en début d’année dans le centre de Stellenbosch.

Félicitations et tous mes vœux de réussite à Sébastien Castelot, le chef et propriétaire du Siemma, qui a commencé sa carrière comme apprenti au Grand Véfour, restaurant étoilé du guide Michelin. +d’images

Eisenburg Wine School

Visite de la Eisenburg Wine School et rencontre avec Lorraine Geldenhuys, vigneronne en chef et illustre conférencière qui forme chaque année les étudiants du Elsenburg Agricultural College qui ont fait le choix de devenir viticulteurs.

Lorraine leur apprend à faire du vin et du brandy, tout en leur enseignant comment le vin est fabriqué dans d’autres pays, en particulier en Europe, qui a une tradition de vinification millénaire.

Nous avons évoqué le partenariat Franche Comté – Cape Town et sa volonté d’organiser un voyage initiatique en France et au Portugal avec ses élèves.

Une rencontre mémorable avec des étudiants heureux, solidaires et passionnés par l’enseignement qui leur est prodigué. +d’images

En circonscription au Royaume-Uni – Londres (31 mai 2022)

La crèche Little Agnes Nursery

Une nouvelle crèche et école maternelle bilingue français anglais au cœur de Vauxhall.

Située entre le siège du MI6 et la National Crime Agency, se trouve une charmante crèche bilingue ouverte par Frédéric de la Borderie et Laurent Batut, ancien conseiller culturel adjoint pour la coopération éducative à Londres.

L’école accueille les enfants dès l’âge de 3 mois et jusqu’à 5 ans en proposant une nouvelle offre éducative de qualité.

Frédéric et Laurent proposent aux enfants une immersion dans les deux langues, le français et l’anglais, dès leur plus jeune âge, et souhaitent qu’ils puissent prendre du plaisir en apprenant par le jeu, la découverte et l’expérimentation. J’ai pu le constater en visitant les lieux.

Les enfants m’ont rapidement assigné la fonction de totem, courant autour de moi en cercle, en criant à tue-tête. De son côté, profitant du chaos, une jolie tête blonde ouvrait subrepticement ma sacoche, pour y glisser quelques billets de banque spécimens.

Au moment de partir, un petit garçon est venu me demander si j’étais un nouveau « teacher », manière de me faire comprendre que je serais le bienvenu dans la nouvelle famille : Little Agnes Nursery ! +d’images

Santé : conférence UFE GB

Pour sa première conférence organisée en présentiel depuis le début de la pandémie, ce 31 mai, l’UFE GB présidée par Carole Rogers avait invité la Caisse des Français de l’étranger (CFE) pour informer les Français du Royaume-Uni sur l’importance de choisir une protection sociale qui prend en compte tous leurs besoins.

Venus de Paris pour l’occasion, Eric Pavy, directeur général de la CFE ; Pierre Tinet, directeur adjoint de la CFE ; et Ionel Nathou, directeur commercial Groupe Henner, ont présenté des solutions santé adaptées pour les salariés et les entreprises.

Le Brexit a rebattu les cartes et contraint des compatriotes à revoir leurs contrats d’assurance santé pour pouvoir continuer à être couverts en France. La CFE a connu une nette hausse des adhérents au Royaume-Uni depuis le début de l’année 2022.

L’offre FrancExpat Santé couvre tous les frais de santé des expatriés et de leurs ayants droit quand ils rentrent en France pour de courts ou de longs séjours. En option pour les salariés, ceux-ci peuvent compléter leur couverture santé de base avec l’option “pack 3 en 1 : indemnités journalières – invalidité – capital décès”. Des indemnités journalières peuvent alors être perçues en cas d’arrêt de travail ou de congé maternité.

Pour les moins de 30 ans, JeunExpat Santé couvre tous les frais de santé des jeunes expatriés et de leurs éventuels ayants droit.

Passé 30 ans, la formule MondExpat Santé couvre tous les frais de santé des expatriés et de leurs ayants droit. Et ce, partout dans le monde y compris lors des séjours de moins de six mois en France.

Enfin le module RetraitExpat Santé couvre uniquement pour les soins des retraités réalisés à l’étranger. Les retraités d’un régime de Sécurité sociale français sont couverts pour leurs soins en France par le régime obligatoire de base français.

Henner Expat Santé offre une solution d’assurance santé complémentaire à la CFE.

En plus des 4 formules proposées pour prendre en charge le niveau de couverture souhaité dans le pays d’accueil, un service de télé consultation « Teladoc » avec des médecins spécialisés est proposé.

Le réseau de soins médical Henner comprend 68 000 professionnels de santé présents dans 183 pays.

Cette présentation a été suivie d’échanges intéressants avec la salle.

Au grand dam des organisateurs qui avaient reçu près de 180 inscriptions pour la conférence, seule une vingtaine de personnes ont fait le déplacement.

C’est frustrant, car c’était la première réunion en présentiel organisée depuis 2 ans pour l’UFE GB et la qualité de la présentation aurait mérité une assistance plus fournie. +d’images

En circonscription au Rwanda – Kigali (17 mai 2022)

104ème pays traversé depuis le début de mon élection au Sénat, j’ai eu le plaisir de retrouver Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda, après l’avoir connu comme Premier conseiller à Londres, dix ans plus tôt.

Jeune diplomate, Antoine Anfré avait tenté de changer la position diplomatique de la France en lançant l’alerte sur le processus qui allait créer les conditions d’un génocide ethnique au Rwanda intervenu en trois ans plus tard en 1994.

La venue d’Emmanuel Macron à Kigali en mai 2021 a créé les conditions qui ont permis de remettre notre relation bilatérale sur les bons rails. Le mois suivant, la nomination d’Antoine Anfré au poste d’ambassadeur de France au Rwanda et accrédité par le gouvernement rwandais a ouvert une phase de normalisation de nos rapports diplomatiques.

Diplomatie parlementaire

Président du Sénat

Entretien avec le président du Sénat Augustin Iyamuremye et les vice-présidentes Nyirasafari Espérance et Dr Mukabaramba Alvera, en présence de l’ambassadeur de France Antoine Anfré.

Nous avons échangé sur les relations bilatérales, la diplomatie parlementaire et la situation en Ukraine.

Comme je l’ai confié à mes interlocuteurs, j’ai été très intéressé par la culture de consensus qui a été mise en place au Rwanda au niveau politique.

C’est une grande leçon, et je pense que pour améliorer la façon de faire la politique en France, nous devrions nous inspirer du Rwanda.

Le président du Sénat a rappelé les bonnes relations de son parlement avec celui de la France et l’importance des groupes d’amitié respectifs entre parlementaires du Rwanda et ceux de la France, qui facilitent la diplomatie parlementaire. +d’images

Diplomatie économique

Réunion CCEF

Soucieux de consolider les relations entre les entrepreneurs français au Rwanda, l’ambassadeur Antoine Anfré a organisé un déjeuner au restaurant français l’Epicurien en présence de Quentin Dussart, attaché économique de l’ambassade de France.

Il a réuni les futurs membres des conseillers du commerce extérieur de la France qui vont nous permettre d’avoir une nouvelle section.

Parmi eux se trouvaient :
Iris Becquart, Candidate CCEF – Directrice pays AGS Movers
Salim Salif, Candidat CCEF – PDG de Noah Gas
Sophie Tchatchoua, Candidate CCEF – Directrice pays de Canal +
Damien Duffossé, Candidat CCEF – Directeur pays EGIS
Benjamin Proffit, Candidat CCEF – représentant pays PublicisLive
Ronan Masseron, Directeur pays TotalEnergies, en remplacement du candidat CCEF Marc Renauld en déplacement en France

La très forte réactivité du pays lui permet de compenser sa taille modeste qui ne compte qu’1,2 million d’habitants.

À titre d’exemple, Kigali va devenir le hub de l’activité de Canal box sur la région.
75% de Kigali est couvert par la fibre optique. C’est un investissement assuré à 100% par Vivendi.

Canal+ Rwanda affiche également de grandes ambitions et compte déjà un foyer électrifié sur 5, abonné à Canal+. La chaine a créé 400 emplois directs et indirects.

Parti en 2008, Total Energies revient en force pour investir dans l’énergie renouvelable et dans les forêts.

Très réconfortant de participer à cet entretien et confiant dans la capacité de progresser de ces entreprises qui ont toutes des projets passionnants. +d’images

Communauté française

Ambassade

Antoine Anfré a souhaité que je visite l’ambassade de France au Rwanda et que j’échange avec les équipes de l’ambassade en dehors de sa présence pour que la parole de ses collaborateurs soit plus libre.

L’ambassade est désormais installée dans les anciens locaux de la délégation de l’Union européenne.

L’équipe de l’ambassade m’a décrit l’enchainement qui a conduit au génocide des Tutsi en 1994 et l’histoire pesante de ce poste.

En 2011, le rappel par Alain Juppé de l’ambassadeur Laurent Contini après ses déclarations concernant les responsabilités dans le génocide de 1994 avait créé un coup de froid énorme dans la relation bilatérale.

Cela s’est dégradé encore en 2014 sous François Hollande. Pendant 6 ans, la France n’a plus eu d’ambassadeur au Rwanda. La venue d’Emmanuel Macron à Kigali en mai 2021 et sa reconnaissance de la « responsabilité accablante » de la France dans le génocide a tout changé.

Le mois suivant, Antoine Anfré était nommé ambassadeur. Ses collaborateurs ne cachent pas leur profond respect pour lui.

Dès 1991, Antoine Anfré alors en poste en Ouganda, avait décrit, dans une note, le processus qui allait créer les conditions d’un génocide ethnique au Rwanda. Sa recommandation de changer la politique de la France dans la région lui avait valu d’être mis à l’écart au ministère des Affaires étrangères.

Du 7 avril 1994 au 4 juillet 1994, environ 1.047.000 Tutsi sont morts pendant le génocide.
Parmi eux, 17 agents recrutés locaux tutsis de l’ambassade, de l’Institut Français et de l’AFD, ont été assassinés.

Une plaque est apposée à l’ambassade en leur mémoire et en souvenir de toutes les victimes.

Nous nous sommes réunis en compagnie d’Antoine Anfré pour une photo devant la plaque afin de leur rendre hommage. +d’images

Éducation

École Saint-Exupéry

Visite de l’école francophone Antoine de Saint-Exupéry (EFASE) avec Francine Umuraza, directrice administrative et financière.

Cette école homologuée jusqu’à la 3eme accueille 624 élèves, dont seulement 3% de français.

L’école sera conventionnée à partir de septembre 2022 avec l’AEFE.
75 élèves au lycée suivent le CNED. À partir de septembre 2022, le lycée commencera la 2nde sans le CNED pour pouvoir être homologué.

Depuis l’homologation en 2019 , jusqu’en CM2, l’école a observé que les parents ne retirent plus leurs enfants à partir de le 6eme pour les mettre en école britannique.

La construction d’un lycée sur une partie du terrain disponible est prévue. Il est envisagé de faire croître les effectifs jusqu’à 750 élèves d’ici à 5 ans.

Les frais de scolarité sont environ 50% en dessous des tarifs des autres écoles internationales.

La grande majorité des bacheliers se rend en France pour les études supérieures, car ils sont orientés sur Parcoursup –

Aucun ne reste au Rwanda. Des exceptions vont au Canada ou aux US

L’annonce de la convention avec l’AEFE a créé de l’attrait et incite à l’optimisme pour le futur de cette école. +d’images

Culture

Centre Culturel Francophone

Visite du Centre Culturel Francophone inauguré par le président Macron lors de sa visite en mai 2021.

Echange avec le directeur délégué du centre Johan-Hilel Hamel sur l’activité du centre et sur les coopérations culturelles France-Rwanda.

Plateforme d’échanges et de dialogue destiné à proposer plusieurs sessions annuelles de cours de français, divers événements culturels et également un accompagnement pour intégrer une université française, le centre culturel francophone offre un cadre idéal.

Cette visite a été suivie d’un entretien avec Marie-France Brière et Dominique Besnehard, organisateurs du festival du film francophone d’Angoulême qui prévoit de faire du Rwanda, le prochain pays à l’honneur du festival. +d’images

Communauté culturelle

En conclusion d’une journée à l’agenda très dense, j’ai participé au cocktail à la Résidence de France organisé par l’ambassadeur à l’occasion de la visite au Rwanda des directeurs du festival du film francophone d’Angoulème, Marie-France Brière et Dominique Besnehard, en présence de la communauté culturelle de Kigali.

Dans son allocution, Dominique Besnehard a confié que c’était le Président de la République qui lui avait suggéré de choisir le Rwanda comme pays partenaire pour le prochain festival prévu en août 2022.

Suggestion pertinente, car le producteur-acteur de cinéma a témoigné qu’il s’était senti « sale » en découvrant l’horreur du génocide des Tutsi à Kigali et avait réalisé que la distance ne lui avait pas permis, comme à nos compatriotes, de mesurer notre implication morale dans cette tragédie.

Bouleversé par la visite du mémorial de Gisozi, j’ai partagé également mes observations sur mon déplacement récent en Ukraine. Les destructions massives et les témoignages ahurissants sur les crimes commis par l’armée russe sur la population ukrainienne démontrent que la barbarie humaine s’exerce à l’heure où nous parlons.

Cela rend le message de paix porté par les Rwandais d’autant plus pertinent pour dépasser les haines et les rancoeurs lorsque le conflit aura cessé.

J’ai salué l’action de notre ambassadeur qui, il y a plus de 30 ans, avait lancé l’alerte sur le massacre qui pourrait résulter du discours de haine que certains entretenaient alors au Rwanda. +d’images

Devoir de mémoire

Mémorial de Gisozi

Visite du mémorial de Gisozi en présence d’Antoine Anfré, ambassadeur de France au Rwanda.

J’ai déposé une gerbe, en sa compagnie, à la mémoire des victimes du génocide des Tutsi, devant la stèle où reposent les restes de plus de 250 000 personnes.

Le site comprend trois expositions permanentes. Il permet d’appréhender le génocide de 1994, dans le contexte historique du Rwanda.

Le mémorial des enfants, leurs photos, les détails intimes sur leurs plats ou leurs jeux favoris, leurs derniers mots et la manière dont ils ont été tués, constitue assurément un des moments les plus éprouvants de la visite.

L’exposition sur l’histoire du génocide dans le monde constitue également une source de réflexion importante.

À l’issue de cette visite, j’ai laissé le message suivant sur le livre de témoignage :

« Chers amis,

Par delà l’émotion qui nous submerge en découvrant les horreurs de ce génocide, je suis admiratif de la capacité du Rwanda à faire preuve d’une humanité exceptionnelle pour créer les conditions d’une réconciliation nationale porteuse d’espoir d’un avenir meilleur.
Je ressors de cette visite bouleversé mais également déterminé à porter le message de paix que vous lancez à travers la planète. » +d’images

Environnement

Protection des gorilles des montagnes

Un tourisme destiné à sauver les gorilles des montagnes de l’extinction

En m’envolant depuis Entebbe vers Kigali, je me souviens qu’en décembre 1989, je prenais exactement le même vol pour aller voir les gorilles des montagnes.

Ces gorilles se déplacent dans un territoire restreint le long de la frontière du Rwanda avec la République du Congo et l’Ouganda.

Il m’avait fallu aller ensuite en République du Congo (à l’époque Zaïre) par la route pour aller à leur contact dans le parc des Virunga.

Souvenir inoubliable !

Espèce très menacée, il faut désormais compter plus de 1000$ par personne, pour observer les gorilles pendant une heure, dans des conditions très encadrées.

Ce tourisme a sauvé les gorilles de l’extinction.

Grâce aux efforts de conservation menés, la situation s’améliore peu à peu.

37 ans après, le nom de son assassin n’est toujours pas établi, mais le travail de protection des gorilles entamé par Diane Fossey a été poursuivi avec succès.

D’après le WWF, les trois pays abritant le gorille et leurs partenaires doivent continuer à travailler pour préserver le massif des Virungas afin de mettre cette précieuse espèce à l’abri. +d’images

En circonscription en Ouganda – Kampala (15-16 mai 2022)

Troisième étape de mon périple de deux semaines en Afrique. Merci à Jules-Armand Aniambossou, ambassadeur de France en Ouganda pour son accueil et sa capacité à créer de la dynamique collective, à l’image de son collègue de promotion à l’ENA, un certain… Emmanuel Macron.

Merci également à toute l’équipe du poste pour sa totale implication afin d’assurer la réussite de ma mission.

Je suis reparti déterminé à accompagner la démarche collective, entreprise par l’ambassadeur, pour créer une chambre de commerce Franco-ougandaise au plus tôt.

Diplomatie parlementaire

Parlement

Mon passage au parlement ougandais a été marqué par deux rencontres en compagnie de Jules-Armand Aniambossou, ambassadeur de France en Ouganda., après avoir visité leur hémicycle qui rappelle le parlement britannique.

Anita Annet Among, Présidente (speaker) du Parlement ougandais a été élue à ce poste le 25/3/2022, en remplacement de Jacob Oulanyah, décédé le 20/3 dernier aux États-Unis.

Élue députée représentant les femmes du district de Bukedea, nous avons évoqué les opportunités de développement de nos relations économiques offertes par le lancement du projet d’exploitation des réserves pétrolières du lac Albert.

Nous avons également évoqué les questions environnementales et les conséquences du réchauffement climatique.

Enfin, nous avons parlé des formidables possibilités du pays « où tout pousse » dans le domaine agroalimentaire.

Mathias Mpuuga, chef de l’opposition au Parlement, nommé le 28 mai 2021 par son parti, la National Unity Platform (NUP), dirigé par Bobi Wine.

6 partis d’opposition sont représentés au parlement réunissant 57 députés.

J’ai regretté que certains d’entre eux reprennent des propos insidieux à l’égard de la France relevant du narratif russe.

Concernant les remarques sur l’exploitation pétrolière, j’ai rappelé que Total Énergies est soumis à des règles déontologiques très strictes, ce qui n’est pas le cas d’autres pays qui nous font concurrence et dont les pratiques ne sont pas aussi scrupuleuses.

J’ai enfin constaté que la presse ougandaise ne se prive pas de critiquer ouvertement le pouvoir, ce qui n’est pas le cas en Russie.

Les réponses patientes et argumentées de notre ambassadeur face aux questions de l’opposition m’ont paru très convaincantes et démontrent que la France parle à tout le monde, en respectant chacun. +d’images

Ministère des Affaires étrangères

Déjeuner avec le directeur politique du ministère des Affaires étrangères ougandais, Arthur Kafeero, ainsi que le colonel John Bosco Asinguza.

Intéressant échange avec un diplomate chevronné, qui a officié à l’ONU pour représenter son pays et m’a permis d’appréhender l’évolution d’un pays issu d’une idéologie politique socialiste vers le libéralisme économique.

À l’international, l’Ouganda cherche à exporter la stabilité politique vers les pays voisins comme la Somalie, le Soudan ou encore l’est de la RDC.

Arthur Kafeero est convaincu que la sécurité et la stabilité dans la région sont bonnes pour l’Ouganda et les affaires.

La volonté de l’Ouganda est de se donner les moyens de ses ambitions pacifiques.

Le directeur politique m’a suggéré d’intégrer l’Ouganda dans les réflexions sur le bassin du Nil qui prend sa source dans ce pays lors d’une prochaine conférence sur l’hydrodiplomatie.

L’échange avec le colonel John Bosco Asinguza m’a permis de bénéficier de son retour d’expérience sur notre coopération en matière de formation.

Diplomatie économique

CCEF – Club d’affaires

Lors de la préparation de ce déplacement, nous avions convenu avec l’ambassadeur Jules-Armand Aniambossou, de nous fixer pour objectif de créer une chambre de commerce Franco-ougandaise afin de consolider le développement de notre relation bilatérale.

L’ambassadeur a organisé deux réunions à la Résidence de France pour nous permettre d’avancer dans cette réflexion, en présence de la conseillère économique Suzanne Prada (DG Trésor).

1 – Une réunion avec la section des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF) qui compte 11 membres, présidée par Laurent-Charles Nicolas (Egis).

Le lancement du projet d’exploitation des réserves pétrolières du lac Albert, confié à Total Énergies (15 Mds $) va bénéficier à l’économie locale.

L’Ouganda qui importe le pétrole deviendra exportateur et cette ressource atteindra 15 à 20% de son PIB.

Total Énergie apparaît comme la locomotive pour entraîner d’autres entreprises françaises. Elles ont les atouts pour accompagner le développement de plusieurs secteurs prioritaires identifiés par les autorités.

L’objectif du pays est une industrialisation par la création de valeur ajoutée dans l’agriculture, le tourisme, l’industrie minière et pétrolière…

2 – Une réunion/cocktail avec le board du club d’affaires de Kampala

Avant de reprendre l’avion, j’ai annoncé mon total soutien à la démarche du club d’affaires qui vise à se transformer à terme en chambre de commerce bilatérale.

Le club d’affaires élira prochainement son président qui conduira ce projet.

De nombreuses opportunités d’affaires existent dans des domaines d’excellence de l’offre française : santé, éducation, énergie, environnement, agriculture, sécurité, infrastructures…. +d’images

Enseignement

École Française de Kampala (EFK)

Visite de l’École française des grands lacs créée en 1968. Dirigée par Christophe Raucher, elle accueille 219 élèves en 2022 : 70 en maternelle, 100 en primaire, 43 au collège et 7 au lycée.

Conventionnée avec l’AEFE depuis 1991, la classe de seconde est en cours d’homologation, l’école est en partenariat pour la 1ère et la terminale.

Lorsque les cours se finissent, les élèves peinent à quitter les lieux. Skateboard dans les couloirs et rires en toutes circonstances font de cette école un endroit de camaraderie où il fait bon vivre ensemble.

Le retour prévu de familles françaises expatriées parties pour cause de pandémie et l’inscription croissante d’enfants ougandais (27% des effectifs) permettent d’envisager l’avenir avec espoir, même si le contexte éducatif est particulièrement concurrentiel à Kampala.

Pour faire face à la concurrence et rester attractif, un programme de rénovation et d’extension des locaux est nécessaire.

J’ai suggéré que l’EFK développe un plan avec un objectif d’atteindre 400 élèves d’ici à 2030 pour mobiliser la communauté d’affaires, afin de participer à l’élan créé par l’ambassadeur. +d’images

Culture

Alliance Française de Kampala (AFK)

Rencontre avec l’Alliance française de Kampala créée en 1956, où j’ai retrouvé son directeur Patrick Gilles, précédemment en poste à Canberra.

J’ai visité les locaux, médiathèque, roof top, salles de classe et la salle de concert créée pour mettre en valeur la création ougandaise.

Le studio de la web radio francophone « Bonjour Kampala » hébergé à l’AFK, tout comme l’espace Campus France, participent à animer l’AFK.

Lors de l’échange avec des représentants ougandais des industries culturelles et créatives, j’ai apprécié leur regard positif sur la culture française et leur détermination à réinventer l’art africain.

Cette génération inspirée, avide de surprendre par ses créations, incarne un nouveau souffle qui pourrait surprendre agréablement. Je me réjouis de constater que la France accompagne leur démarche. +d’images

Environnement

Lac Victoria

Le jour de mon arrivée, après avoir été accueilli à la Résidence par notre ambassadeur de France en Ouganda, j’ai suivi sa suggestion de faire un tour sur le lac Victoria où 3000 Îles sont habitées.

La beauté des paysages et la diversité d’oiseaux qui ont choisi les multiples îlots pour en faire leur refuge attire la construction de resort haut de gamme.

70% de la population ougandaise vit sur les bords du lac. La montée de 1,35 mètres du niveau des eaux, liée au réchauffement climatique, affecte les habitants. Certains ont été contraints d’abandonner leur maison.

Autre aspect préoccupant, la pollution du lac est le résultat de plusieurs facteurs.
La pluie nettoie les sols agricoles et draine les produits chimiques dans le lac. Les détergents utilisés pour laver le linge directement dans le lac, le lavage des voitures, voire le rejet direct des huiles de vidange viennent également nourrir les algues vertes qui affectent la qualité de l’eau et alimentent la pression sur l’écosystème.

En voyant les pêcheurs, jeter leurs filets depuis leurs frêles esquifs selon une technique ancestrale, ou ceux qui draguent le sable pour venir créer des plages artificielles et sont à la merci de la moindre vaguelette susceptible de les renverser, on comprend pourquoi 5000 personnes perdent leur vie chaque année dans le cadre de ces activités.

Les mesures votées récemment par le parlement ougandais, exigeant le port de gilets de sauvetage peinent à être appliquées.

Cette visite m’aura permis de mettre l’accent sur l’importance d’engager une politique ambitieuse en matière d’assainissement pour accompagner l’important développement démographique du pays.

La France peut apporter une expertise utile à l’Ouganda dans ce domaine. +d’images

En circonscription au Kenya – Nairobi & Nakuru (11-14 mai 2022)

Compte tenu de l’intérêt de la réunion organisée par les CCEF à Rabat, en mars dernier, j’ai répondu à l’invitation de Yannick Chaumet (pdt CCEF Kenya) et d’Éric Bonnel (pdt CCEF Afrique & Océan Indien) de participer à une nouvelle réunion, le 13 mai à Nakuru. C’est dans la perspective de cet événement au Kenya que j’ai initié mon déplacement en Afrique (successivement : Tanzanie, Kenya, Ouganda, Rwanda et Afrique du sud).

Je remercie notre ambassadrice de France, Aline Kuster-Menager, et son équipe, pour avoir beaucoup facilité mon déplacement, organisé mes rendez-vous auprès des parlementaires kenyans et centré ma visite à Nairobi sur le développement du Lycée français, mon objectif prioritaire pour le Kenya.

Ma gratitude va aussi à Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger, pour son appui dans la préparation de ce second déplacement au Kenya, ainsi qu’à tous ceux qui ont contribué à son succès.

(à l’image) Avec Aude, j’ai conclu ma visite au Kenya au musée de Karen Blixen, dont le roman autobiographique a été immortalisé par le film Out of Africa, en compagnie de Betty Robin, qui a fait partie des figurants lors du tournage.

Diplomatie parlementaire

Sénat (Nairobi)

Le Kenya se prépare à des élections générales en août prochain.

J’ai rencontré deux sénateurs sortants, soutenant chacun un des deux candidats à la présidentielle donnés au coude à coude.

Les entretiens ont eu lieu à la Résidence de France en présence de l’ambassadrice Aline Kuster-Menager, de Lionel Fabre (Premier conseiller), Ingrid Onzon-Kem (conseillère politique) et Gilbert Nyangor (attaché de presse).

Avec Johnson Sakaja, sénateur UDA de Nairobi, candidat au poste de Gouverneur de Nairobi, nous avons principalement discuté de sujets liés à la smart-city. Il observe qu’il y a eu trop de plans parcellaires sur la mobilité. Il envisage un plan global pour plus de cohérence. Son autre objectif est de réaliser des logements sociaux dans des immeubles de 15 étages

Avec la sénatrice Agnès Zani, secrétaire générale adjointe ODM, candidate au poste de Gouverneur de Kwale, nous avons évoqué les dossiers bilatéraux qui peinent à se concrétiser côté kenyan.

Ainsi, le programme d’échanges pour les jeunes qui prévoit un permis de travail gratuit de 2 ans n’a toujours pas été mis en œuvre au Kenya contrairement à la France.

La situation de double imposition sur les prestations de service depuis la France vers le Kenya, dont j’avais fait ma priorité d’action, a été discutée lors de la rencontre entre les présidents de nos deux pays. Malheureusement, la situation perdure. +d’images

Enseignement

Lycée français Denis Diderot (Nairobi)

Retour au Kenya après mon premier passage tout juste avant le début de la pandémie.

J’ai souhaité faire le point sur l’évolution du lycée Denis Diderot en y consacrant un long moment de mon déplacement.

Mme l’Ambassadrice Aline Kuster-Menager a organisé trois séquences :

1️ Déjeuner à la Résidence dédié à la situation du Lycée français en sa présence, en compagnie de Cyril Gerardon (Conseiller Coopération et Action Culturelle), Bruno Maris (Proviseur), Claire Karadi (directrice du primaire) et Frédéric Roure (DAF).

2️ Visite de l’école en compagnie d’Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger pour le Kenya.

3️ Entretien sur la situation financière de l’établissement.

Les effectifs ont diminué suite à la pandémie et affecté principalement les maternelles et le collège. Mais depuis mon précédent passage, j’ai noté des points d’amélioration qui m’ont réconforté. Tout d’abord, un DAF a été nommé. J’avais exprimé cette impérieuse nécessité pour redresser une situation financière préoccupante. L’ambassade et l’équipe du lycée ont fait un travail remarquable pour traiter les dossiers fiscaux. Tout devrait être soldé d’ici fin 2022.

L’équipe de direction a engagé un travail salutaire sur la maîtrise des coûts qui m’a réjoui. Nous avons évoqué les prochaines étapes pour reprendre le développement de ce lycée français afin de le rendre plus attractif en milieu anglophone, dans une ville qui accueille un siège des Nations Unies.

Le premier objectif serait la cession par l’Etat de son terrain au lycée. C’est impératif pour permettre à l’école de repartir de l’avant en matière immobilière.

Le second est de mobiliser la Chambre de commerce pour lui permettre de participer activement pour conforter la gouvernance de l’établissement.

Je ferai de ce sujet mon objectif prioritaire pour le Kenya afin d’appuyer cette équipe de direction qui mérite d’être soutenue activement. +d’images

Diplomatie économique

Chambre de commerce franco-kenyane (Nairobi)

Aude Demoustier, conseillère des Français de l’étranger pour le Kenya, a organisé une soirée avec des entrepreneurs en présence de Othmane Chaoui, Pdt de la Chambre de commerce française au Kenya, et de Laure Paugam, directrice.

Durant la pandémie, le nombre de membres de la chambre a progressé de 90 (fin 2020) à 120 en 2022. 52 événements ont été réalisés en 2021.

Accueillis dans le cadre exceptionnel du Fairmont, par Mehdi Morad, DG Kenya du groupe Accor, nous avons évoqué les conséquences de la crise Covid sur le secteur du tourisme au Kenya et le déploiement d’Accor dans la région.

Aldric Spindler, fondateur avec sa compagne de Red Lands Roses, m’a présenté sa société de 600 employés, qui produit des roses sur un terrain de 28 hectares. Ils viennent de la céder à un fond d’investissement franco-mauricien. Une vraie success-story.

Othmane a évoqué son expérience de bientôt dix ans au Kenya. Deux ans après son arrivée, il a créé son entreprise dans l’énergie et s’est spécialisé dans la distribution de carburant.

Antoine a créé sa start-up en début d’année 2022 et a lancé un service à domicile pour contrôler la vue et proposer des lunettes produites en Afrique.

Merci à Aude d’avoir réuni ces profils différents pour illustrer le dynamisme entrepreneurial des Français du Kenya. +d’images

Réunion CCEF Kenya (Nairobi)

En prélude de la réunion régionale à Nakuru des CCEF et des conseillers économiques de la DG Trésor, les CCEF du Kenya présidés par Yannick Chaumet (EGIS) se sont réunis en présence de Eric Bonnel, Pdt Comité Afrique des CCEF, et des Pdt CCEF des pays tiers : Pierre Egot (IBL Maurice) ; Jean Testemale (Canal+ Ethiopie) ; Laurent Charles-Nicolas (EGIS Ouganda) ; Sophie Tchatchoua (Canal+ Rwanda) ; Jean-Cloude Lassere (St Gobain Afrique du Sud).

Cela nous a permis de faire un point Afrique de l’Est et des problématiques rencontrées par les comités, lors d’un tour de table.

Eric Bonnel a présenté la feuille de route de la commission Afrique & Océan Indien (EFE + Désinformation & frenchbashing et un agenda des événements à venir.
Je suis intervenu sur la question des « Fake news » pour soutenir le discours volontariste d’Eric Bonnel qui appelle les CCEF à remonter au siège les nouvelles répandues sur le terrain destinées à nuire nos intérêts économiques.

Parmi les points relevés, suite aux différentes interventions, les questions de financement, de capital humain dont le manque de disponibilité de cadres administratifs et financiers sont revenus régulièrement.

La mise en place de la stratégie de développement Vision 2030 en 2008 a permis au Kenya d’atteindre le niveau des pays à revenu intermédiaire. Axée sur le développement des infrastructures, en particulier dans les transports et l’énergie, afin d’accélérer l’intégration du pays dans les échanges mondiaux, elle a permis d’élever le taux de croissance de 3,7% au cours de la décennie 2000 à 5,9% entre 2010 et 2018.

Après deux ans d’interruption, le secteur du tourisme affiche de très bonnes réservations pour les safaris haut de gamme. Le salaire minimum a augmenté de 12% au 1/05/22 et l’essence, deuxième source de coût pour alimenter les 4×4 voit son prix s’envoler. Ces paramètres vont peser sur les prix. +d’images

Réunion économique régionale Afrique de l’est (Nakuru)

Dans le prolongement de la réunion des CCEF Afrique à Rabat en mars dernier, j’ai été invité à suivre et contribuer aux débats de la réunion économique régionale pour l’Afrique de l’Est dans le parc de Nakuru situé à près de 3 heures de route au nord de Nairobi.

Lors des discours d’ouverture par Yannick Chaumet, Pdt CCEF Kenya, Jérôme Baconin, chef du service économique régional et Eric Bonnel, le Pdt Comité Afrique des CCEF a repris à son compte une formule pour mesurer les enjeux de l’Afrique pour l’Union européenne : « L’Afrique sera pour l’Union européenne soit son drame, soit son succès. »

Mon intervention sur l’impact de la guerre en Ukraine m’a permis de partager mes observations lors de mon passage à Kyiv pour témoigner de ma conviction que ce conflit pouvait s’installer dans la durée et évoquer les enjeux géopolitiques qui en découlent pour l’Afrique.

Des intervenants du Trésor ont abordé le mur de la dette en Afrique. Depuis l’annulation de la dette, l’Afrique subsaharienne s’est fortement ré-endettée à des taux plus élevés. Il apparaît qu’il faut développer les PPP (Partenariat Public-Privé) et financer les infrastructures qui correspondent à des projets viables et non pour favoriser des prêteurs peu scrupuleux.

Un panorama de la présence chinoise et de l’endettement que l’Empire du milieu fait peser sur le continent, a été dressé. La Chine est devenue le premier bailleur de fonds en Afrique subsaharienne. Elle détenait 62,1% de la dette bilatérale en 2020, à comparer avec 3,1% en 2000.
5 pays sont endettés à plus de 80% avec la Chine.
À l’évidence, la Chine est en Afrique pour pomper l’argent des pays et non pour leur permettre de créer de la valeur.
La Chine fait payer les pays deux fois : la première pour rembourser le prêt, la deuxième pour indemniser le prêteur de la non rentabilité de l’infrastructure qu’il a financé.

Lors du cadrage macroéconomique sur l’impact de la crise ukrainienne, il apparaît que la région est organisée autour de 5 corridors principaux et d’un réseau de ports : Mombasa ; Dar es Salaam ; Port Soudan ; Djibouti et Berberra.

L’augmentation des prix des hydrocarbures de plus de 110% entre janvier 2021 et avril 2022 (dont +25% entre mars et avril 22) a eu un impact massif des coûts tout au long de la chaine logistique sur le transport en cargo/avion/camions/train. Un retour à la normale du fret n’est pas attendu au mieux avant fin 2023.

Eric Bonnel a rappelé les 20 recommandations faites par les CCEF à Franck Riester pour l’Afrique.

Les deux crises Covid et Ukraine révèlent les déséquilibres en agro-alimentaire.
Il recommande la mise en place d’un guichet unique agriculture pour l’Afrique par la DG Trésor. Il y a urgence à aider l’Afrique dans sa transformation en matière agricole. Un club Agro a été créé au Kenya dans la foulée de la visite de Franck Riester. L’insécurité alimentaire est grandissante et touche déjà plus de 25 millions d’Africains.

En conclusion, Eric a rappelé que la courbe démographique affiche un doublement de la population africaine susceptible d’atteindre 2 milliards d’individus en 2050. Cette perspective révèle les extraordinaires enjeux qui nous font face en matière de formation.

Il a rappelé que le secteur informel licite illustre une économie populaire qui a un rôle social. Il paraît important de ne pas le confondre avec le secteur informel illicite qu’il convient de combattre.

Merci à Yannick Chaumet et Éric Bonnel de m’avoir convié à cette rencontre qui me confirme dans l’idée que l’Afrique de l’est apparaît comme un territoire encore méconnu par les entreprises françaises. C’est un espace d’opportunités de croissance qu’il convient d’aborder sans attendre.

Voilà pourquoi, j’ai entrepris ce déplacement qui me permet de traverser successivement la Tanzanie, le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda, dans le prolongement de celui entrepris en mars dernier en Éthiopie et à Djibouti. +d’images

Rencontre avec Nathalie Lasserre (Nakuru)

Établie à Johannesburg et élue des Français de l’étranger, en mai 2021, pour une large circonscription comprenant entre autres l’Afrique du Sud, la Namibie, le Botswana, et le Mozambique, Nathalie Lasserre accompagnait son mari Jean-Claude, Pdt de la section Afrique du Sud des CCEF.

La soirée conviviale qui a suivi le séminaire nous a permis de nous rencontrer pour la première fois depuis son élection et d’échanger sur les attentes exprimées par nos compatriotes dans sa circonscription.

Une opportunité inattendue de faire connaissance et de préparer le déplacement au Cap, la semaine prochaine, pour contribuer à sa réussite. +d’images

Environnement – Parc de Nakuru

Il y a 34 ans, à la faveur d’un voyage pour découvrir les parcs animaliers du Kenya, je me suis rendu à Nakuru.

J’avais alors été subjugué par son lac couvert de flamants roses qui lui donnait un éclat rosé. Nakuru n’était alors qu’un village.

Le temps a passé. La ville s’est étendue. La forêt disparaît au profit d’une population humaine dont l’habitat se trouve désormais à proximité du lac.

Les inondations ont fait monter le niveau du lac incitant les flamants à trouver d’autres plans d’eau.

Il en coûte 60$ par jour pour sillonner le parc à la découverte des animaux qui sont toujours là et constituent une source d’émerveillement toujours renouvelée. +d’images