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En circonscription au Royaume-Uni – Londres – (24-26 mars 2022)

L’invasion de l’Ukraine décidée par Vladimir Poutine laissera une tâche de sang sur l’histoire de la Russie. À l’initiative du maire de Londres, Sadiq Khan, une marche de solidarité avec l’Ukraine a réuni des milliers de Londoniens, le 26 mars, sous un soleil radieux.

Avec Nicolas Hatton, conseiller des Français de l’étranger et président de l’association the3million, nous avons défilé de Park Lane à Trafalgar Square, en passant par Piccadilly Circus. J’ai aussi relayé le rassemblement mondial sur les réseaux sociaux, “Stand up for Ukraine” pour venir en aide aux réfugiés.

Merci à Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger à Londres, pour avoir organisé l’ensemble de mon déplacement.

Enseignement

Point de situation

En présence de Nicolas Hatton, j’ai pu faire le point sur l’actualité des deux établissements londoniens nés suite au plan École du Royaume-Uni auprès de Mireille Rabaté, proviseur du Lycée international de Londres Winston Churchill (LIL) et de David Gassian, chef d’établissement du CFBL, Collège français bilingue de Londres.

La veille, je me suis entretenu avec Laurent Batut, delegué consulaire, et auparavant conseiller culturel adjoint en charge de l’animation du plan Écoles du Royaume-Uni qui a abouti à créer 2500 places dans les écoles françaises de Londres.

Le CFBL a ouvert il y a dix ans à Kentish Town. L’établissement accueille 700 élèves de la maternelle au collège. Au LIL, on a vu la première génération de bacheliers en 2018. Depuis, le lycée a toujours connu toujours un taux de 100 % de réussite.

Dîner de gala de lycée CDG

Retour au Hurlingham Club, ce 24 mars 2022, car après deux ans d’interruption, les trustees du LFCG Families Charity Fund et l’Association de Parents d’élèves du Lycée Français Charles de Gaulle, l’APL, ont renoué avec le dîner de gala au profit des élèves du lycée et de ses écoles primaires de South Kensington, Wix, André Malraux et Marie d’Orliac.

Pour l’association, présidée par Salima Triki (à l’image), l’objectif de ce gala est de lever de l’argent pour aider les élèves dont les familles traversent des difficultés financières, en participant notamment au paiement des frais de scolarité, frais de voyages scolaires, frais de bilans et séances d’orthophonie, frais liés à l’accompagnement d’enfants à besoins éducatifs particuliers.

C’est un rendez-vous pour notre communauté, rassemblée et solidaire, afin de permettre à ces élèves de poursuivre leur scolarité dans de bonnes conditions. Nous sommes tous très attachés aux valeurs de mixité sociale et d’école inclusive.

Le dîner de gala clôture la campagne de fundraising qui a démarré en novembre avec un appel aux dons auprès de la communauté parentale et des entreprises : dons d’argent, dons de lots pour les ventes aux enchères ou tombola, achat de places pour la soirée.

Plus 700 enfants ont été aidés grâce aux différentes campagnes de fundraising depuis 2005 et rien que pour l’année dernière, 85 élèves ont été soutenus financièrement pour un total de près de £200,000. +d’images

Petite école d’Ealing (Flam)

Visite de la Petite école d’Ealing pour un échange avec trois classes de lycée de jeunes âgés de 14 à 17 ans, ayant un parent francophone pour un total de 35 grands adolescents.

Leur enseignant, Phi Hung LE, nous a accueillis avec Nicolas Hatton et Christian Ravel, ex-pdt de la Petite école d’Ealing et ancien président fondateur du Parapluie Flam, la fédération des petites écoles FLAM au Royaume-Uni.

Ce fut une conversation très enrichissante qui permet de prendre en compte des priorités marquées par le réchauffement climatique.

Gouverner, c’est prévoir. Cette jeune classe d’âge voit loin et mérite toute l’attention des politiques actuels.

Mes pensées à Joëlle Simpsons qui a lancé la petite école d’Ealing en 1986 et qui préside toujours le Parapluie Flam pour le plus grand bonheur de la cinquantaine d’associations FLAM qui sont ainsi fédérées. +d’images

Solidarité

Dispensaire français de Londres

Accompagné par Nicolas Hatton, conseiller des Français de l’étranger pour la circonscription de Londres, j’ai visité le dispensaire français.
Cécile d’Angelin, présidente de la Charity et la directrice Magali Chabrelie nous ont accueillis.

Suite à sa fusion avec la Société Française de Bienfaisance, le dispensaire a poursuivi et développé sa mission d’aide médicale et sociale auprès des francophones les plus démunis et les plus vulnérables.

L’année 2021 a vu l’activité augmenter de 13% par rapport à 2019 (avant la pandémie), avec une offre accrue de créneaux de consultations (9 par jour) suite à l’arrivée de plusieurs nouveaux médecins bénévoles. La plupart des consultations se sont tenues en présentiel, au grand soulagement des patients.

Le Dispensaire français a soutenu financièrement et de manière régulière des sans-abris qui ne pouvaient ni trouver un travail, ni rentrer en France. Grâce aux bénévoles du comité social, l’équipe a continué à rendre visite aux personnes âgées du club senior qui auraient été particulièrement seules au cours de l’année qui s’est écoulée.

Depuis le mois de septembre, l’activité de l’espace Santé Jeunes, à l’écoute de tous les jeunes de 13 à 25 ans dont la santé mentale a été particulièrement affectée pendant la pandémie, s’est considérablement développée.

Chaque jeudi après-midi, Marie Claire Sparrow, avocate et conseillère des Français de l’étranger pour la circonscription de Londres, assiste bénévolement des visiteurs en quête de conseil juridique.

Des travaux de modernisation et de sécurisation vont être entrepris dans l’espace d’accueil du jardin qui s’avère être un excellent endroit pour favoriser l’écoute.

Vous pouvez soutenir l’action du dispensaire en contribuant à son financement sur www.df-sfb.org.uk +d’images

En circonscription au Maroc – Fès – (19 mars 2022)

Dans le prolongement de mon déplacement à Rabat (compte-rendu 1 et 2), je suis revenu à Fès accompagné par Nicolas Arnulf, conseiller AFE pour l’Afrique du nord.

Ce déplacement initié par Myriam Geneviève Benkerroum Devidet, conseillère des Français de l’étranger pour Fès et présidente de l’UFE Fès-Meknès-Oujda, et par  Jean-Luc Ronceray, son vice-président m’ a permis d’assister la réunion de l’UFE Fès-Meknès-Oujda en faveur de la sécurité juridique et fiscale des expatriés et binationaux au Maroc.

A cette occasion, ce fut un plaisir de retrouver Pascal Capdevielle qui m’a, une nouvelle fois, remarquablement accueilli durant ce séjour à Fès, dont il fut le conseiller consulaire pendant sept ans.

Communauté française

Réunion UFE Fès-Meknès-Oujda

Avec Nicolas, nous vons participé à la réunion d’information organisée par l’UFE Fès-Meknès-Oujda, présidée par Myriam Geneviève Benkerroum Devidet, conseillère des Français de l’étranger pour Fès, sur le droit de la famille et la fiscalité au Maroc pour les binationaux et les expatriés.

Durant deux heures, des experts français et marocains ont répondu aux questions les plus diverses et ont permis aux visiteurs de mieux comprendre leur situation de chef d’entreprises ou de résident (gérer ses déclarations, protéger sa famille ou encore optimiser son patrimoine).

Il n’est pas si simple de faire les bons choix quand les législations se contredisent. À titre d’exemple, le garçon hérite du double de la fille au Maroc, ce qui est rigoureusement interdit en France.

Merci à Myriam et à Jean-Luc Ronceray, vice-président l’UFE Fès-Meknès-Oujda pour leur invitation et à Nicolas pour m’avoir conduit depuis Rabat. +d’images

Entrepreneurs

CFCIM

Retrouvailles avec Pascal Capdevielle, vice-président de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM), président la catégorie Services et délégué régional de la CFCIM à Fès, en présence de Nicolas Arnulf, conseiller AFE pour l’Afrique du nord.

Pascal a été conseiller consulaire pour la circonscription de Fès de 2014 à 2021 et un soutien actif qui m’a permis de connaître de nombreuses facettes de ce pays lors de mon premier mandat.

Pascal ne s’est pas représenté à sa succession pour s’investir entièrement dans sa mission au service des entrepreneurs du Maroc et dans le management de sa remarquable résidence d’hôtes à Fès, point de départ de nombreux golfeurs en villégiature qui sillonnent les green environnants.

Installée dans le cœur de la ville, la délégation de la CFCIM à Fès anime un réseau d’environ 200 entreprises, installées dans la région et opérant dans plusieurs secteurs d’activités.

La délégation organise des manifestations permettant aux entreprises et investisseurs de se rencontrer, networker et conclure des affaires. +d’images

Enseignement

Groupe scolaire Jean-de-la-Fontaine

Accueilli par Alexandre Vaugeois, principal du GSU La Fontaine de Fès, j’ai eu le plaisir de revenir en visite dans cet établissement qui a bien changé depuis mon précédent déplacement en février 2015 (compte-rendu).

J’ai profité de la réunion du 19 mars de l’UFE Fès, présidée par Myriam, conseillère des FDE, pour apprécier l’investissement qui a été consenti pour élever le niveau d’infrastructures qui en avaient alors bien besoin.

820 élèves dont 200 français, au deux tiers binationaux, sont scolarisés de la petite section de maternelle jusqu’à la troisième dans cet établissement en gestion directe de l’AEFE. Les élèves peuvent suivre la scolarité au lycée à Meknès, situé à une cinquantaine de kilomètres.

J’ai pu constater que la demande d’un lycée français à Fès, seconde ville du pays, restait omniprésente. +d’images

En circonscription au Maroc – Rabat 2/2 – (16-18 mars 2022)

Après avoir participé à la réunion des Conseillers du commerce extérieur français (CCEF) à Rabat, sur le thème : Maroc, plateforme vers l’Afrique (compte-rendu), j’ai retrouvé Nicolas Arnulf, conseiller AFE pour l’Afrique du nord et conseiller des Français de l’étranger pour la circonscription de Rabat.

Nicolas m’a préparé un programme qui m’a permis de rencontrer les acteurs de la communauté française à Rabat, élus et responsables d’associations. J’ai aussi eu le plaisir de découvrir les nouveaux bâtiments de lycée Descartes, tout juste inaugurés par notre ambassadrice, puis de visiter l’Institut français lors du mois de la francophonie et enfin de revoir la maison de retraite de Souissi, centre de gériatrie d’excellence en plein développement, cinq ans après mon premier passage.

Culture française

Institut français

Visite de l’Institut français à Rabat en compagnie de Nicolas Arnulf, conseiller des FDE pour Rabat. Accueillis par Marie-Cécile Le Luec, directrice et Sara Drissi, secrétaire générale, nous avons visité la médiathèque qui offre plus de 30.000 titres sur différents supports au bénéfice de ses 4500 adhérents. On relève aussi le musée numérique gratuit et l’atelier Fablab pour se former à l’impression 3D.

Lors du mois de la francophonie 2022 : plus de 100 événements culturels ou pédagogiques ont été proposés au Maroc en mars ! Les douze antennes de l’Institut français du Maroc et l’Alliance Française de Safi se sont associées aux festivités pour proposer une programmation éclectique dans le domaine des arts, de l’éducation ou des sciences, dans leurs locaux et hors les murs.

L’institut favorise les projets de mobilité pour les études ou le travail en délivrant des certifications justifiant de la maitrise du français (DELF, DALF, TFC). Il propose une découverte ludique de la langue française dès l’âge de 2 ans. De nouveaux ateliers jeunesse des cours de langue pour les 4-17 ans sont organisés ce printemps pendant les vacances. + d’images

Enseignement

Lycée Descartes

Avec Nicolas Arnulf, nous avons été accueillis par Najat Delpeyrat, proviseure d’un lycée qui constitue un carrefour multiculturel et pôle d‘excellence.

À la faveur de ma deuxième visite le 18 mars dans l’établissement, j’ai ainsi découvert les nouveaux bâtiments pédagogiques et administratifs, ainsi que la salle Simone Veil, qui ont été inaugurés le 8 mars 2022 par Hélène Le Gal, ambassadrice de France au royaume du Maroc, en présence de nombreux invités.

Géré en direct par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger, le lycée Descartes accueille 2589 élèves cette année.

Situé au cœur de la ville de Rabat, dans le quartier de l’Agdal, le lycée français Descartes accueille les élèves depuis 1963. Composé d’un collège, d’un lycée ainsi que des classes préparatoires aux grandes écoles, le lycée Descartes est le centre névralgique du « Pôle Rabat – Kénitra » qui comporte six autres établissements et compte au total 5800 élèves :
– À Rabat, les écoles primaires Paul Cézanne (Agdal), André Chénier (quartier Hassan), Albert Camus (quartier Chellah), Pierre de Ronsard (centre ville) et du collège Saint Exupéry (Aviation).
– À Kénitra : le GSU Honoré de Balzac, comportant une école primaire et un collège. + d’images

Communauté française

Consulat

Entretien avec Sandrine Lelong Motta, consule générale.

Ancienne sous-directrice du service des visas au ministère, la consule générale est bien placée pour travailler au regroupement à Rabat des pôles de Fès et Tanger pour les visas.
Les restrictions en matière de visas accordés actuellement aux citoyens marocains sont conjoncturelles.

Nous avons évoqué les questions de sécurité et la situation de nos 22 ressortissants incarcérés au Maroc, dont celui d’un compatriote arrêté suite à une notice rouge d’Interpol déposée par un pays africain et qui avait fait l’objet d’une question au gouvernement au Sénat.

J’ai pu observer les travaux en cours dans l’emprise du consulat et apprécier le soin apporté pour déplacer les palmiers. + d’images

Élus et associations

Nicolas Arnulf, conseiller des Français de l’étranger pour Rabat, m’a organisé un dîner avec les élus CFDE Rabat, Isabelle Frej, Mathieu Lescrainier, ainsi que les représentants d’association Karine Arnulf, pdte Rabat Accueil; Elodie Martellière, pdte FDM Rabat ; Jean Roussillhes VP de l’AFEB/maison de retraite.

Une rencontre pour évoquer les sujets intéressant notre communauté dépendant de la circonscription de Rabat.

Solidarité

Maison de retraite du Souissi

Retour en compagnie de Nicolas Arnulf à la maison de retraite du Souissi, gérée par l’Association française d’Entraide et de Bienfaisance de Rabat-Salé (AFEB), où je m’étais rendu en avril 2017 pour l’inauguration du centre d’accueil de jour (compte-rendu).

Reçu par Sylvie Belbakir, directrice de la maison de retraite, Geneviève Berrada, trésorière de l’AFEB et Jean Roussillhes, vice-président, j’ai pris connaissance du projet de rénovation et d’extension d’un budget de 3 millions d’euros en vue d’offrir aux résidents des conditions d’accueil largement améliorées, comme 42 chambres plus spacieuses et dotées de salles de bain et la création d’un nouveau niveau pour ajouter 25 chambres et d’un sous-sol pour accueillir des salles techniques.

Pour préserver le fonctionnement normal de la maison de retraite, le projet a été divisé en plusieurs phases. Nicolas Arnulf a partagé l’information selon laquelle le projet Stafe de 20000 euros soumis par l’AFEB, qui entre dans le cadre des travaux de la phase 1, avait été accepté lors de la deuxième commission nationale, tenue durant l’AFE, trois jours plus tôt.

La maison de retraite du Souissi est un centre de gériatrie d’excellence qui propose une résidence sécurisée pour “rester autonome et un peu comme chez soi” ; un centre d’accueil de jour thérapeutique (lundi au vendredi de 9h à 17h) pour rompre l’isolement, entretenir ses facultés cognitives ou encore soulager l’environnement familial ; enfin, la maison offre une salle “Snoezelen” …une première au Maroc qui est un lieu d’exploration sensorielle qui fait appel aux 5 sens pour toutes les personnes atteintes de troubles neurologiques de type Alzheimer ou simplement en quête de détente. + d’images

En circonscription au Maroc – Rabat 1/2 – (16-18 mars 2022)

Retour au Maroc du 16 au 20 mars afin de participer à la réunion des Conseillers du commerce extérieur français (CCEF) en Afrique, dont la section est présidée par Éric Bonnel, sur le thème : Maroc, plateforme vers l’Afrique.

L’objectif était de contribuer à la réflexion sur la déclinaison d’un nouveau partenariat économique franco-marocain orienté vers l’Afrique, d’identifier et de développer des actions concrètes.

Cela m’a permis de côtoyer pendant deux jours des CCEF venus de toutes les parties d’Afrique, mais également de l’Océan indien et d’appréhender les opportunités offertes à nos entreprises par ce marché.

Réunion Afrique CCEF


Dans un premier temps, l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal, a accueilli les participants à une réception à la Résidence de France en compagnie de Gilles Abensour, président du comité Maroc des CCEF, à laquelle ont participé des députés de l’Assemblée nationale, membre du groupe d’amitié France-Maroc.

L’ambassadrice a rappelé le discours visionnaire d’Emmanuel Macron à Ouagadougou pour définir la nouvelle relation de la France avec l’Afrique. Hélène Le Gal a souligné la place du Maroc et la force du lien bilatéral comme des atouts pour permettre à nos entreprises de se développer sur le continent.

Notre politique d’aide au développement au travers du programme Choose Africa a engagé 3Mds d’euros en faveur de 26000 TPE/PME et soutenu 1,5 millions d’emplois.

En ouverture de la réunion, Éric Bonnel a rappelé que l’Afrique compte 1,2 milliard d’habitants et que ce nombre aura doublé dans 30 ans. Au Sahel, 3 millions de jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail.


Le blé qui s’achetait à 120 euros par tonne avant la pandémie est passé à 300 euros par tonne après le Covid. Il faut compter 140 euros de supplément suite à l’invasion de l’Ukraine. Les risques politiques pour la dizaine de pays qui importent plus de 50% de leurs besoins depuis cette zone doivent être pris en compte. Il a justement conclu : « On ne peut pas parler de développement sans sécurité ! »

En visio depuis Marseille, où il participait au sommet Europe-Afrique, Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, a insisté sur le gain en attractivité de la France, depuis 5 ans, devenue destination numéro 1 des investissements étrangers en Europe. Le chômage des jeunes est au plus bas depuis 40 ans et le chômage est le plus faible depuis 15 ans.

Franck Riester a encouragé nos entreprises à bâtir de nouvelles chaines de valeur depuis l’Afrique au lieu de l’Asie et rappelé la nécessité de réduire notre dépendance aux hydrocarbures. Il a insisté sur la nécessité de mettre fin à notre naïveté en matière de politique commerciale et que les entreprises européennes devaient être protégées face aux pratiques déloyales et inacceptables de la part de nos concurrents.

L’après-midi, je suis intervenu sur le thème “Géopolitique, Défense et Sécurité sur la bande Sahelo-saharienne”, aux côtés du général Patrick Destremau (vice-président, Defense & Security General Manager d’Inetum et ancien Directeur de l’IHEDN).

Mon intervention était destinée à partager mes observations, recueillies à la faveur de mes 44 déplacements sur le continent.

Tout d’abord sur l’évolution de la menace terroriste en Afrique centrale et occidentale ; puis l’utilisation de la guerre hybride par la Russie en rappelant qu’il n’y a pas d’artillerie contre le mensonge ; et enfin l’Afrique, terrain d’expérimentation du soft power chinois, en soulignant que la stratégie d’accaparement des matières premières sur le continent par l’Empire du milieu commence à être visible.

Le résultat partagé du vote africain sur la résolution à l’ONU condamnant l’invasion de l’Ukraine par la Russie démontre que l’Afrique est un continent d’affrontement nécessitant de peser le risque géopolitique dans ses investissements.

Rejoint par Nicolas Arnulf, conseiller des Français de l’étranger à Rabat pour la deuxième journée, nous avons suivi la présentation du rapport du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) par Sandrine Sorieul (directrice générale du CIAN), suite à leur enquête 2021 auprès des entreprises internationales en Afrique. Elle a fait apparaître que 75% de ces entreprises ont été à l’équilibre ou bénéficiaires en 2021. La Tanzanie, le Togo et le Maroc sont les 3 premiers pays cités pour investir en 2022.

Lors de la table ronde sur la stratégie de développement des affaires en Afrique, modérée par Mounir Ferram (directeur exécutif de l’Association marocaine des exportateurs – ASMEX), Jean-Pascal Darriet (président de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc – CFCIM) a rappelé que sur les 12 pays qui ont la plus forte croissance au monde, 6 sont africains ; et que 60% des terres non cultivées du monde sont en Afrique.

Lors de la session Financement, fiscalité et gestion du risque, François Marchal, directeur général de Société Générale Maroc, a rappelé que les délais de paiement constituent un réel enjeu.

Séverine Lauratet (avocat associé chez Fidal, membre du bureau de la commission Afrique) est revenue sur la convention fiscale franco-marocaine qui date de 1970 et sur des pratiques de retenues à la source dans certains cas par le Maroc qui paraissent incompatibles avec la convention.

Lionel Piquer (DG Coface Afrique du Nord), Mihoud Mezouaghi (dir. AFD Maroc) et Cécile Avizou (dir. Proparco Afrique du Nord) ont mis en avant leurs capacités respectives pour accompagner les financements de projets.

Alain Bentéjac, président des CCEF, a conclu le séminaire en mentionnant que l’Afrique est constituée de 54 pays qui sont autant de marchés différents. Le continent africain a beaucoup mieux résisté que prévu face au Covid. Le président a appelé les entreprises à prendre en compte le risque politique dans la stratégie d’entreprises.

Je remercie Eric Bonnel pour son invitation à participer activement à ce forum et à tous les organisateurs et participants qui m’ont souvent apporté de précieux enseignements.

À ce titre, je veux saluer la qualité du travail produit par les sous-ateliers régionaux animés par des CCE de comités Afrique :
– Afrique du Nord : Janie Letrot, Hadj Hamou (comité Maroc)
– Afrique de l’Ouest : Yves Keller (président du comité Sénégal)
– Afrique de l’Est : Yannick Chaumet (président du comité Afrique de l’Est) et Christophe Darmois (président du comité Tanzanie)
– Afrique Centrale : Didier Lespinas (président du comité Gabon)
– Afrique Australe : Paul Massardier (Afrique du Sud)
– Océan Indien : Julien Marchand (président du comité Madagascar) +d’images

Royaume-Uni – Londres – marche de solidarité pour l’Ukraine

À l’initiative du maire de Londres, Sadiq Khan, une marche de solidarité avec l’Ukraine a été organisée samedi 26 mars.

Avec Nicolas Hatton, conseiller des Français de l’étranger et président de l’association the3million, nous avons rejoint le cortège à Park Lane, point de départ. Le défilé s’est rendu à Trafalgar Square en passant par Piccadilly Circus.

L’invasion de l’Ukraine décidée par Vladimir Poutine laissera une tâche de sang sur l’histoire de la Russie. Chaque jour depuis plus d’un mois, la liste des victimes civiles innocentes s’allonge. Déjà 3,5 millions d’Ukrainiens ont été contraints de se réfugier à l’étranger.

Le soleil de Londres a illuminé la marche d’une foule solidaire du peuple ukrainien et unie pour dénoncer les crimes commis par la Russie. +d’images

En circonscription à Djibouti (9-10 mars 2022)

La réussite de mon second déplacement à Djibouti doit beaucoup à Vincent Sadeque, président du conseil consulaire, conseiller des Français de l’étranger pour Djibouti, qui l’a initié, ainsi qu’à la forte implication d’Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Djibouti.

Ils ont construit un agenda remarquable et m’ont accompagné d’un bout à l’autre afin que les 36 heures de mon séjour soient optimisées.

En se rendant à Djibouti en mars 2019, Emmanuel Macron avait souhaité relancer nos relations avec ce pays de la Corne de l’Afrique de plus en plus endetté vis-à-vis de la Chine. La France s’est investie à nouveau dans tous les domaines.

Les progrès sont là. Comme me l’a confié une personnalité djiboutienne pour commenter notre relation bilatérale : «auparavant nous étions marris, maintenant nous sommes ravis !»

Diplomatie parlementaire

Premier ministre

Entretien avec le Premier ministre Abdoulkader Kamil Mohamed pour évoquer la relation bilatérale, en présence d’Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Djibouti

Nommé Premier ministre en 2013 après avoir été successivement ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Mer pendant six ans, puis ministre de la Défense, Abdoulkader Kamil Mohamed maîtrise le temps long pour gouverner avec sagesse.

J’ai salué l’engagement de Djibouti pour lutter contre le terrorisme et sa décision de voter la résolution à l’ONU condamnant l’invasion de l’Ukraine. 1800 militaires et forces de sécurité djiboutiens luttent contre le terrorisme en Somalie dans le cadre de l’AMISOM (African Union Mission to Somalia).

Le Premier ministre a souligné l’importance des entrepreneurs français qui ont fait le choix de s’implanter durablement et d’investir à Djibouti. Ils constituent un apport précieux à l’économie de Djibouti dont il souligne l’importance.

Le Premier ministre s’est également réjoui de la nouvelle dynamique bilatérale initiée suite à la visite du président de la République, Emmanuel Macron, il y a près de 3 ans. +d’images

Défense

Forces françaises de Djibouti (FFDj)
Djibouti : Un pivot militaire dans la Corne de l’Afrique

Déplacement sur la base en compagnie d’Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Djibouti : briefing du COMFOR, le général Stéphane Dupont à l’État-major des FFDj, suivi d’un transfert vers la base aérienne pour un briefing Sécurité, puis d’un vol en hélicoptère sur emprise d’intérêt.

L’objectif de nos forces est de garantir la liberté des flux maritimes qui représente 20.000 cargos par an, combattre le risque terroriste qui affiche 2000 attaques par an et défendre ce hub numérique.

Ce baptême de l’air en hélicoptère restera longtemps dans ma mémoire. Il m’a permis de mesurer l’importance de l’implantation chinoise depuis mon dernier passage. +d’images

Diplomatie économique

Communauté d’affaires

Afin de poursuivre mon action au service de notre diplomatie économique, notre ambassadeur Arnaud Guillois a organisé un petit déjeuner avec Thierry Marill (Amerga) et Stéphane Remon (Coubèche), Conseillers du commerce extérieur français (CCEF) à l’hôtel Kempinski.

Ils ont témoigné d’un attachement du consommateur djiboutien pour les produits français tout en rappelant que le pays s’est internationalisé et a multiplié ses sources.

Les opportunités évoquées par les CCEF ont principalement trait à l’énergie verte : éolien, solaire, marémotrice… qui sont des atouts inépuisables pour couvrir 100% des besoins du pays.

Quant au tourisme, Djibouti dispose de sites uniques au monde.

Une convention fiscale est en cours de discussion entre nos deux pays, suite à une décision souhaitée par les deux présidents. +d’images

Groupe Marill

Accueillis par Luc Marill, DG du groupe Marill, en présence de l’ambassadeur Arnaud Guillois, de Vincent Sadeque, président du conseil consulaire, qui a tenu à ce que je visite des entreprises françaises installées de longue date à Djibouti.

Le groupe Marill est un groupe familial, polyvalent et indépendant, installé à Djibouti depuis 1896.

Après la seconde guerre mondiale, sous l’impulsion d’André Marill, les établissements Marill se lancent dans le transport des bagages des fonctionnaires, puis le transport de marchandises en général.

Au fil des ans, les établissements Marill se sont considérablement diversifiés en s’investissant dans de nouvelles activités, comme la distribution et la location de véhicules, les assurances, l’informatique ou encore l’immobilier.

le groupe Marill est actuellement dirigé par Thierry et Luc Marill. Il compte 750 employés et constitue le deuxième employeur de Djibouti. Il représente des marques françaises comme Renault, Plastimo, Europcar ou Manitou, tout en ayant également la confiance de Toyota, dont il est le distributeur officiel depuis 50 ans. +d’images

Groupe Massida

Très heureux d’avoir retrouvé André Massida, Pdg du groupe Massida. J’ai côtoyé André à l’Assemblée des Français de l’étranger lorsqu’il était élu des Français de Djibouti.

Le groupe Massida est implanté à Djibouti depuis 1964. L’effectif du groupe s’élève à plus de 200 employés qualifiés dans la logistique, le courrier express, les déménagements internationaux, ainsi qu’une centrale d’achat.

Massida est le seul opérateur présent à la fois en Éthiopie et à Djibouti, offrant un contrôle total sur les corridors des flux de marchandises des clients. André m’a confié que sur 100 conteneurs arrivant à Djibouti, 90 étaient destinés à l’Éthiopie. +d’images

Communauté française

Consulat

Pour mon second déplacement à Djibouti, Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Djibouti et Vincent Sadeque, conseiller des Français de l’étranger pour Djibouti, m’ont organisé plusieurs rencontres avec des représentants de la communauté française.

Tout d’abord, l’ambassadeur a organisé un diner au Café de la gare, un restaurant tenu par deux compatriotes, pour un échange avec différents représentants d’associations de solidarité : Dr Acina – Association solidarité féminine ; Dr Lafrance – Refuge Decan ; Mgr Bertin, évêque de Djibouti – Caritas ; Pasteur Thiam,Église protestante ; Organismes locaux d’Entraide et de Solidarité ; Vincent Sadèque et Jean Meunier, élus.

Ensuite, la visite du consulat organisée par Pascal Loreau, consul, en présence de Vincent Sadeque m’a permis de revoir les locaux spacieux disponibles pour recevoir nos compatriotes. Le budget des aides sociales en leur faveur a triplé en deux ans et demi pour les aider à surmonter les conséquences de la crise sanitaire.

Déjeuner chez Vincent Sadeque en présence de Bruno Dellaquilla, ancien vice-président de l’AFE et du consul.

Réception de la communauté française à la Résidence de France pour conclure le déplacement avant mon retour à Paris. Ce fut l’opportunité d’échanger sur les conditions de vie pour les Français de Djibouti et les raisons qui ont amené certains d’entre eux à s’y établir durablement. +d’images

Caisse nationale de Sécurité sociale

À l’initiative de Vincent Sadeque, conseiller des Français de l’étranger pour Djibouti, je me suis rendu au siège de la CNSS, où j’ai été reçu par la directrice générale Mme Deka Ahmed Robleh, en présence d’Arnaud Guillois, ambassadeur de France à Djibouti et de Pascal Loreau, consul.

Vincent Sadeque souhaitait que notre démarche témoigne de la reconnaissance de la France envers cette administration qui assure le versement des retraites des anciens salariés français d’entreprises djiboutiennes.

J’ai apprécié la maîtrise acquise par Vincent sur les dossiers individuels qui avaient nécessité son intervention auprès de la CNSS.

Les dirigeants de la CNSS ont souligné le caractère tenace de l’élu des Français de l’étranger pour le suivi des dossiers des 78 retraités rentrés en France, dont les versements de pensions sont faits trimestriellement.

J’ai exprimé notre gratitude auprès de la CNSS pour leur bon fonctionnement et la souplesse d’adaptation accordée pour parvenir à ce résultat.

La directrice générale m’a confié que les entreprises locales des Français contribuent à la protection sociale du pays qui compte 12 600 retraités et participent ainsi à la paix sociale.

De leur côté, les Chinois qui travaillent localement ne veulent pas payer les cotisations sociales à Djibouti. Elle pense qu’ils doivent s’adapter.

La directrice s’est réjoui des partenariats avec la France, à l’image de la coopération avec l’hôpital de Valenciennes, et compte sur notre pays pour les aider à former leurs médecins. +d’images

Journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme

Voulue par le Président de la République Emmanuel Macron et instaurée par un décret de novembre 2019, la Journée nationale d’hommage aux victimes du terrorisme, nous a réunis à l’ambassade pour un moment de recueillement.

À l’initiative de l’ambassadeur de France à Djibouti, Arnaud Guillois, la célébration a été avancée au 10 mars pour me permettre d’y participer, en compagnie des élus des Français de l’étranger, Vincent Sadeque, pdt du conseil consulaire, et Jean Meunier, ainsi que des représentants des FFDj.

L’ambassadeur a fini son discours en citant des phrases d’Albert Camus tirées de ses « Chroniques algériennes » : « Quelle que soit la cause que l’on défend, elle restera toujours déshonorée par le massacre aveugle d’une foule innocente où le tueur sait d’avance qu’il atteindra la femme et l’enfant. » +d’images

Enseignement

Lycée français de Djibouti (LFD)

Visite du chantier du nouveau lycée français de Djibouti et rencontre avec des parents d’élèves élus au CA, en présence de l’ambassadeur Arnaud Guillois, de Vincent Sadeque, du COCAC ; de Bruno Lassaux, proviseur ; de Jean-Christian M’Boya (DAF) et Mme Vanbésien ; du représentant de l’architecte

Depuis 10 ans, l’association de parents d’élèves travaille à un projet d’envergure : la restructuration du LFD avec la construction de nouveaux bâtiments sur le site Kessel (proche de la base du 5ème RIAOM des FFDj).

Le projet est prévu en 3 phases pour une superficie de 10800 mètres carrés. La phase 1 prévoit la construction de bâtiments (2500 mètres carrés) pour le collège-lycée qui accueille également les locaux administratifs.

Les effectifs de l’établissement oscillent autour de 1425 élèves depuis 5 ans (1427 pour 2021-2022). +d’images

 

En circonscription en Éthiopie – Addis-Abeba (8 mars 2022)

Retour en Éthiopie pour une étape de 24 heures le 8 mars 2022 afin de faire le point, suite à la crise de l’automne 2021.

j’ai été très heureux d’avoir revu l’ancien directeur Afrique du Quai, Rémi Maréchaux (à l’image) aujourd’hui notre ambassadeur en Éthiopie. Je le remercie de m’avoir accompagné d’un bout à l’autre de mon déplacement, tout en me faisant partager sa connaissance approfondie de l’Afrique.

Un mois exactement avant mon arrivée à Addis-Abeba, j’ai eu le plaisir de revoir Henok Teferra, ambassadeur d’Éthiopie en France, auditionné au Sénat par le groupe d’amitié France-Pays de la Corne de l’Afrique.

Signe de l’évolution favorable de la situation, Addis-Abeba venait d’accueillir, la semaine précédente, le 35e Sommet de l’Union africaine, auquel plus d’une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement se sont rendus.

Diplomatie parlementaire

Parlement éthiopien

Entretien avec Zeleke Temesguen Baru, chef du bureau du président de la chambre haute, Agegnehu Teshager.

Les élections de septembre 2021 ont assis l’autorité du parti de la Prospérité d’Abi Ahmed dans un contexte marqué par la guerre au nord et les tensions communautaires.

Nous avons évoqué la situation au Tigré, la mise en service du barrage de la Renaissance et la position de l’Éthiopie sur la résolution concernant l’Ukraine à l’ONU.

Diplomatie économique

Communauté économique

L’ambassadeur Rémi Maréchaux m’a organisé une réunion en deux temps avec la communauté d’affaires en Ethiopie : un échange avec les CCEF et le conseil d’administration du Club d’affaires franco-éthiopien (CAFE), suivi d’un cocktail à la Résidence en présence de la communauté d’affaires.

J’ai ainsi eu le plaisir de retrouver Gilbert Millhac, président du comité des CCEF Éthiopie, fort de 9 membres et 4 experts associés, ainsi que Olivier Poujade, président du CAFE qui compte 45 membres, avec lequel je suis resté en contact régulier depuis mon précédent passage à Addis-Abeba en 2019. Il a créé la première société de conseils dédiée au marché immobilier éthiopien. Olivier emploie près de 50 personnes en Éthiopie et au Soudan.

La présence des entreprises françaises s’est accrue ces dernières années passant de 28 en 2014 à 53 en 2021. Nos entreprises sont principalement présentes dans l’agroalimentaire, l’énergie et le transport-logistique.

Les exportations françaises en Éthiopie sont dominées par les ventes d’Airbus à Ethiopian Airlines. +d’images

Résidence de France

Visite de l’emprise de la Résidence, priorité de mon action pour le pays suite à ma visite de 2019.

Le parc de l’ambassade de France en Éthiopie, d’une surface de 37 hectares, constitue la plus vaste emprise du réseau diplomatique français. Il s’étend sur un terrain d’un périmètre de 3 kilomètres environ.

L’ambassade dispose d’un titre de propriété depuis 2014 qui lui donne toute latitude pour mener des projets immobiliers.

Le parc regroupe les locaux professionnels de l’ambassade, la Résidence de France ; un parc de logements destinés aux agents ; diverses infrastructures techniques ; un club hippique ; un court de tennis et un espace de restauration destiné aux agents.

J’ai souhaité suivre le programme de rénovation et d’optimisation de ce patrimoine. La première étape consiste en la rénovation des espaces techniques (cuisines, stockage) et de réception de la résidence. +d’images

Communauté française

Réunion consulaire

Afin de prendre en compte les attentes de nos compatriotes et leurs observations face à la situation économique et l’impact de la guerre en Éthiopie, l’ambassadeur Rémi Maréchaux a organisé une réunion consulaire avec Michel Gleyze, conseiller des Français de l’étranger pour l’Éthiopie, le consul, les 6 chefs d’îlot d’Addis-Abeba et 4 présidents d’association, dont Addis-Abeba Accueil.

. A ce jour, 850 Français sont inscrits au Consulat en Éthiopie.
. 90% vivent dans la capitale ou sa banlieue.
. Un tiers est établi depuis plusieurs générations.
. Un tiers est constitué d’expatriés venus pour des contrats d’une durée maximum de 5 ans.
. Un tiers représente des familles franco-éthiopiennes composées d’enfants français et le plus souvent d’une mère éthiopienne.

Jusqu’au début de la crise sanitaire et de la guerre civile, les Français venaient régulièrement faire du tourisme dans le pays. Leur nombre est désormais très faible. +d’images

Enseignement

Lycée Guébré Mariam (LGM)

Visite du lycée Guébré Mariam accompagné par le proviseur, suivie d’une rencontre avec les associations d’enseignants et de parents d’élèves.

Durant la crise politico-militaire survenue à l’automne, la France a fait la démonstration de son attachement à préserver la continuité des enseignements.

Nous avons évoqué les difficultés croissantes de recruter des enseignants, qu’ils soient de droit local ou résidents. L’AEFE a décidé d’exonérer le LGM de sa participation à la rémunération des résidents pour les 5 prochaines années à l’image de ce qui est fait au Liban. Cette décision a du sens car la rénovation et la restructuration des locaux devient urgente.

La crise de gouvernance observée en 2021 avait fait l’objet d’un entretien que j’avais eu en septembre dernier avec le conseiller des Français de l’étranger pour l’Éthiopie. Un changement de proviseur a été opéré en décembre 2021. Il a fait l’objet d’un consensus de la part des parents, des enseignants et de l’administration.

Mon intervention devant les élèves de première, à l’occasion de la Journée internationale des droits des Femmes, était destinée à les sensibiliser à l’importance de lancer l’alerte s’ils sont victimes ou témoins d’agression. +d’images>

En circonscription à Oman – Mascate (6-7 mars 2022)

100 !!! Le Sultanat d’Oman constitue le 100ème pays que j’ai visité depuis le début de mon mandat (28 sept. 2014) au service des communautés françaises à travers le monde.

Je remercie Véronique Aulagnon, ambassadrice de France à Oman, pour m’avoir proposé un programme en concertation avec les autorités omanaises qui m’a conduit à être remarquablement reçu à la chambre haute du Parlement (à l’image avec  le Cheikh Abdulmalik Abdullah Al Khalili, son président) et au ministère du Commerce et de l’Industrie.

Le volet économique méritait attention puisqu’une quarantaine de grandes entreprises françaises sont implantées au Sultanat, où elles disposent de parts de marchés significatives dans la production d’électricité et d’eau, la gestion des déchets, l’industrie pétro-gazière, la sécurité, la logistique ou la grande distribution. Oman, dont l’exploitation des hydrocarbures un tiers du PIB et les trois-quarts des exportations, recherche des partenariats dans le cadre d’un plan de diversification (industrie manufacturière, tourisme, logistique, pêche et minier…)

Dans ce pays de 5 millions d’habitants, le nombre de Français inscrits au Registre s’élève à 600. Toute ma gratitude à Matthieu Basselier, stagiaire de l’INSP qui m’a accompagné dans toutes les étapes.

Diplomatie parlementaire

Majlis A’Dawla

Pour mon premier déplacement au Sultanat d’Oman, qui est le 100ème pays que j’ai traversé depuis mon entrée au Sénat, j’ai eu le privilège d’être accueilli au salon d’honneur par un membre du Majlis A’Dawla, chambre haute du Parlement.

J’ai été reçu ensuite par le Cheikh Abdulmalik Abdullah Al Khalili, président de la chambre haute pour un entretien en tête à tête.

Durant les deux heures d’échanges, nous avons eu l’opportunité de partager nos visions respectives sur de nombreux sujets de politique étrangère : Conseil de coopération des états arabes du Golfe, Yémen, invasion de l’Ukraine par la Russie, accords d’Abraham entre Israël et les Émirats arabes unis, Iran, Ouïgours….

La diplomatie omanaise est fondée sur des principes constants : assurer la sécurité régionale en particulier dans le détroit d’Ormuz (Oman partage avec l’Iran le contrôle du détroit) et ne s’impliquer dans aucun conflit. Pour y parvenir, le Sultanat ne rompt les liens diplomatiques avec personne.

Le Sultanat joue un rôle de facilitateur discret qui permet de faire avancer parfois les discussions, comme cela est avéré avec l’accord sur le nucléaire iranien en juillet 2015.

Le président de la chambre haute m’a encouragé à poursuivre l’objectif d’organiser une visite du groupe interparlementaire France-Pays du Golfe à Oman en 2023. +d’images

Presse

Le président du Conseil d’État reçoit le président du groupe d’amitié parlementaire entre la France et les pays du Golfe (6 mars 2022)

Traduction : Son Excellence Cheikh Abdul-Malik bin Abdullah Al-Khalili, président du Conseil d’État, a reçu ce jour Olivier Cadic, membre du Sénat français représentant les résidents à l’étranger et chef du groupe d’amitié parlementaire entre la France et les États du Golfe, dans le cadre de sa visite au Sultanat d’Oman du 5 au 8 mars.

Son Excellence le président du Conseil d’État a salué les relations existantes entre le Sultanat d’Oman et la République française, espérant que la visite contribuerait à élargir les horizons de coopération entre les deux pays amis, à développer les relations bilatérales et à les pousser vers des horizons plus larges.

Pour sa part, le sénateur français s’est félicité de cette visite, soulignant que son pays attache une grande importance au développement de la coopération avec le Sultanat d’Oman, cette coopération comportant de nombreuses pistes qui servent les intérêts des deux pays amis.

Il a indiqué que sa visite actuelle au Sultanat d’Oman s’inscrit dans le cadre de la préparation d’une visite future de tous les membres du groupe d’amitié entre le Sultanat d’Oman et la France. voir l’article

State Council Chairman receives French senator (6 mars 2022)

Muscat: Shaikh Abdulmalik bin Abdullah al Khalili, Chairman of the State Council, received Olivier Cadic, the French senator for French citizens living abroad and President of the France-Gulf States Friendship Group, within the framework of his current visit to the Sultanate of Oman from March 5 to 8.

The chairman of the State Council commended the existing relationship between the Sultanate of Oman and the French republic, hoping that the visit will enhance cooperation and bilateral relations between the two countries. lire la suite l’article

Diplomatie économique

Ministère du Commerce et de l’Industrie

Entretien avec Mme Asila Al Samsani, sous-secrétaire d’État auprès du ministre du Commerce et de l’Industrie pour évoquer les priorités d’Oman en matière d’orientation économique, en présence de Françoise Puig-Inza, Première conseillère et conseillère de coopération et d’action culturelle à l’ambassade.

En matière d’investissements, alors que Total Énergies a annoncé, fin décembre 2021, la signature de plusieurs accords de développement gaziers, la France confirme qu’elle est un acteur économique de premier plan au Sultanat.

Elle dispose de parts de marché significatives dans la production d’électricité et d’eau, la gestion des déchets, l’industrie pétro-gazière, la sécurité, la logistique, la grande distribution et les services aux entreprises.

À la suite de l’échange avec la ministre, son équipe a partagé une présentation des opportunités d’investissements s’inscrivant dans le cadre de la vision Oman 2040. +d’images

Conseil économique

Véronique Aulagnon, ambassadrice de France à Oman, organise régulièrement un conseil économique avec les conseillers du commerce extérieur (CCEF) du Sultanat, dont la section est présidée par Patrick Thienpont, CEO de Barka Desalination Company.

L’achèvement des contrats aéronautiques, la fermeture du Sultanat dès mars 2020 dans le cadre de la crise Covid et l’effondrement des importations françaises en provenance d’Oman ont conduit à une régression historique des échanges économiques bilatéraux en 2020. Un déficit commercial avec Oman a été enregistré pour la première fois en 2021.

Plusieurs CCEF observent que la reprise est en vue à la faveur de l’amélioration des perspectives macro-économiques, suite à la progression du prix du pétrole.

Les CCEF d’Oman sont confiants et ont pour objectif de faire venir des PME pour leur présenter les opportunités du marché.

Lors du déjeuner dans son restaurant français « La Brasserie », Sulaiman Al-Harthi, président de l’Oman France Amitié et CEO d’Alizé islamic Bank, m’a confié pour sa part qu’Oman offrait d’excellentes perspectives dans les énergies renouvelables, ainsi que de nombreuses opportunités d’acquisition pour restructurer des entreprises du secteur du tourisme ayant souffert de la crise. +d’images

Barka – Usine de dessalement (Suez)

Visite de l’usine de dessalement de Barka, opérée par Suez, en présence de Patrick Thienpont, directeur de l’usine, président des CCEF Oman et de Matthieu Basselier, stagiaire INSP à l’ambassade de France.

Cette installation, localisée à 50 km au nord-ouest de Mascate, a été construite en seulement 30 mois. Elle est un élément essentiel au développement de la production d’énergie et d’eau pour le réseau principal d’Oman.

Il faut récupérer environ 2 litres d’eau de mer pour 1 litre d’eau potable.

L’usine produit 281.000 m3 par jour, soit 20% de l’eau potable du Sultanat.
Pour y parvenir, l’installation extraie 650.000 m3 d’eau de mer, quotidiennement.

Après 4 ans d’existence, toutes les sociétés omanaises qui oeuvrent dans le secteur de l’eau et l’énergie ont obligation de coter sur le marché local 40% de leurs actions, dont la moitié à destination du grand public.

La société Barka Desalination Company a été introduite en bourse, début février, avec succès et cotée pour la première fois le 27/02/22.

Une réussite qui illustre l’expertise française dans ce domaine. +d’images

Enseignement

Lycée français de Mascate

Accueilli par Christine Riez-Nogueira, directrice au lycée français de Mascate, j’ai visité l’établissement et rencontré des représentants des parents d’élèves.

Créé en 1995 par Elf Atochem, l’école française de Mascate est devenue en 2015 le lycée français de Mascate, un établissement privé de droit omanais, géré par le comité de gestion de l’association des parents d’élèves, à but non lucratif.

Celui-ci est conventionné avec l’AEFE et homologué de la petite section de maternelle à la classe de troisième ; toutes les classes du lycée à partir de la seconde sont sous le régime du CNED.

L’établissement accueille actuellement 215 élèves de la petite section de la maternelle à la terminale.

Les effectifs étaient de 300 élèves avant la crise sanitaire. Mais la gestion financière serrée pour surmonter le départ de familles lié au Covid et une approche budgétaire prudente permettent d’envisager l’avenir avec optimisme.

Le lycée français de Mascate a été l’un des deux derniers établissements avec Panama à obtenir la garantie de l’état pour son emprunt immobilier au travers de l’ANEFE. +d’images

Centre franco-omanais

Visite du Centre franco-omanais (CFO) avec Aurélien de Chappotin, directeur, suivie d’une rencontre avec une dizaine d’enseignants et d’étudiants.

Créé en 1979, le Centre est une école de langues et un centre culturel. Le CFO est placé sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères français et celle du ministère de l’Éducation omanais.

Installé dans une très belle villa du quartier central de Madinat As Sultan Qaboos, le CFO accueille 250 étudiants de langue française par session et propose un programme culturel ciblé vers le jeune public.

Adultes comme enfants peuvent fréquenter sa médiathèque, ses 11 salles de cours équipées de TBI ou son agréable jardin paysager.

Le CFO, seul centre d’examens officiels pour le DELF/DALF et le TEF/TEFAQ, héberge également un bureau d’informations sur les études en France (Campus France).

Nous avons échangé sur la nécessité pour la France de relancer l’offre des bourses universitaires qui ont chuté ces dernières années. +d’images

En circonscription aux Émirats arabes unis – Dubaï (4-5 mars 2022)

L’émirat de Dubaï, deuxième économie de la Fédération (26 % du PIB total), a centré son développement sur sa position privilégiée de plate-forme commerciale et touristique, avec un port et un aéroport qui comptent parmi les plus importants au monde, avant de se développer dans les services (services financiers, tourisme, commerce de détail, etc.).

La visite de notre délégation sénatoriale auprès du conseil national fédéral a contribué à renforcer les relations parlementaires, à promouvoir l’échange d’expérience entre nos deux pays, ainsi qu’à coordonner les points de vue sur de nombreuses questions régionales et international d’intérêt commun.

Diplomatie économique

Conseil national fédéral

Notre mission parlementaire a rencontré les membres du Conseil national fédéral.

Échanges avec le Dr Ali Al Nuaimi, président du comité Défense et Affaires étrangères et intérieures, avec lequel je m’étais déjà entretenu lors de mon précédent déplacement à Abu Dhabi, début 2020.

Nous avons discuté des principaux sujets internationaux : Ukraine, Yémen et accords d’Abraham entre les EAU et Israël. À ce titre, j’ai invité le Dr Ali Al Nuaimi à participer à la conférence que j’organise au Sénat, le 2 mai prochain, sur ces accords d’Abraham.

Le Conseil national fédéral fait fonction de Parlement au rôle consultatif. Depuis 2019, il est constitué à 50% de femmes. +d’images

Exposition universelle

Visite des pavillons

Retour pour la troisième fois à l’Exposition universelle de Dubaï. Le 3 décembre dernier, j’accompagnais le Président de la république, Emmanuel Macron (compte-rendu).

Ouverte en octobre 2021, l’Exposition universelle fermera ses portes fin mars 2022.

Avec le groupe d’amitié, nous nous sommes rendus sur les pavillons des Émirats arabes unis (photo 1), de l’Arabie saoudite (photo 2), du Koweït, de Bahreïn et de la France. Notre pavillon “Lumière, lumières” est une vitrine de la vision et du savoir-faire français à l’international. Il a enregistré 1,5 million de visiteurs.

Le lendemain, je suis revenu en compagnie de Nawal Mouhtaram, entrepreneuse dans l’immobilier à Dubaï qui m’a guidé sur l’expo. Nous avons visité le pavillon du GCC, de Djibouti, du Brésil, d’Israël, du Royaume-Uni, d’Éthiopie et bien évidemment celui de l’Ukraine.

J’ai visité 19 pavillons au total, si on ajoute ceux de la Belgique, la Serbie, le Chili, le Maroc, l’Inde, le Qatar et Oman. Le 20ème étant le pavillon d’honneur, où j’ai assisté à la signature de contrats commerciaux en présence du Président de la république, en décembre.

Cerise sur le gâteau : la délégation du groupe d’amitié que je présidais a été reçue par le Cheikh en charge de l’Exposition universelle. Une rencontre qui m’a offert l’opportunité de saluer le formidable succès de cet événement.

80% des pavillons resteront en place lorsque l’exposition fermera ses portes. +d’images

Pavillon de l’Ukraine

En solidarité avec le peuple ukrainien, qui subit l’invasion de la Russie, les visiteurs déposent un message sur un Post-it, dont le nombre tapisse les murs du pavillon ukrainien de l’Exposition universelle de Dubaï.

Une vidéo du président Volodymyr Zelensky appelle au respect de l’intégrité et de la souveraineté de son pays.

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Pavillon du GCC

Dans le prolongement de mon entretien à Riyad avec le Dr. Nayef Falah M. Al-Hajraf, secrétaire général du GCC (Gulf Cooperation Council for the Arab States), je me suis rendu sur le pavillon du GCC, lors de mon passage à l’Exposition universelle à Dubaï.

Merci à toute l’équipe exposante pour son chaleureux accueil.

+vidéo

Entrepreneurs

Communauté française

Outre le petit-déjeuner que j’avais organisé en compagnie de Gilles Grima, conseiller des FDE pour les EAU, auprès de la communauté d’affaires d’Abu dhabi le 3 mars, nous avons renouvelé l’exercice à Dubaï le 5 mars avec les entrepreneurs de Dubaï, en présence de Geoffroy Bunetel, président de la Chambre de commerce qui réunit les deux Business Group (Dubaï et Abu Dhabi) depuis l’an dernier.

Les start-upers de Dubaï m’avaient suggéré de faire notre réunion chez David, boulanger-pâtissier, qui a partagé son parcours exceptionnel avec une force de caractère exemplaire lui permettant de surmonter tous les obstacles.

Le lendemain soir, la délégation sénatoriale a offert une réception à la communauté française au lycée français international Georges Pompidou, en présence d’Hervé Serol, conseiller des FDE pour les EAU, de Nathalie Kennedy, consule générale de France à Dubaï et de Omar Germouni, président du conseil de gestion du lycée Pompidou.

Il m’est revenu l’honneur de prononcer le discours de clôture de notre mission en Arabie saoudite et aux Émirats, à la suite de Laurent Lafon, président de la commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication.

Pendant une semaine, j’ai eu le privilège de faire un voyage historique avec huit collègues qui pour sept d’entre-eux découvraient le Moyen-Orient.

J’ai déclaré que j’étais particulièrement heureux de terminer cette semaine en compagnie de la “French smart génération” de Dubaï ! +d’images

En circonscription aux Émirats arabes unis – Abu Dhabi (2-3 mars 2022)

Dans le prolongement de la mission sénatoriale en Arabie saoudite (CR Riyad et CR Al-Ula & Djeddah), notre délégation de neuf sénateurs a été accueillie par Xavier Chatel, ambassadeur de France aux Emirats arabes unis. A Abu Dhabi, la présence française est emblématique, notamment à travers le musée du Louvre, la Sorbonne, la base navale, l’Institut français mais aussi grâce à sa communauté d’affaires très active.

Fondée en 1971 lors du départ des Britanniques, la Fédération des Émirats arabes unis est constituée de sept émirats, dont Abou Dhabi et Dubaï. Les communautés étrangères représentent 90 % de la population de cet état fédéral de 9 millions d’habitants !

La visite du président de la République, à laquelle j’ai participé en décembre dernier (compte-rendu), a conforté notre relation bilatérale avec un renforcement de notre partenariat stratégique dans tous les domaines, notamment militaire (achat de 80 Rafales et de 12 hélicoptères), économique (feuille de route pour des investissements émiriens à hauteur de 15 milliards dans les secteurs innovants en France) et culturel (prorogation du Louvre Abou Dhabi pour dix ans).

Sécurité

Safe City Center

Les EAU sont un partenaire de la France dans le domaine de la lutte anti-terroriste, qui fait l’objet d’échanges denses et constants.

Sur le plan sécuritaire, les Émirats consacrent de très nombreux moyens et recours aux technologies les plus modernes pour prévenir la criminalité, le radicalisme et l’extrémisme.

Lors de ma visite en novembre dernier à Dubaï, les Françaises vivant sur place me confiaient se sentir en totale sécurité, alors même qu’aucun policier ne sillonnait les rues.

Voilà pourquoi j’ai proposé au groupe d’amitié France-Pays du Golfe, composé de Nathalie Delattre, vice-présidente du Sénat et Joëlle Garriaud-Maylam, présidente déléguée pour les EAU de visiter le Safe City center de la police d’Abou Dhabi au ministère de l’Intérieur.

Accueillis par le lieutenant-colonel Saeed Al Shehhi, directeur du département des opérations de sécurité, nous avons visité la salle des opérations de sécurité.

Le réseau important de caméras associés à l’intelligence artificielle leur permet de développer des outils qui facilite les recherches.

La police cherche à anticiper les crimes en développant des outils permettant de prédire les comportements dangereux. Cette méthode pourrait être susceptible de faire baisser, entre autres, les violences domestiques.

L’analyse des réseaux sociaux leur permet de mieux appréhender les tensions dans les communautés et de faire des suggestions d’actions pour faire baisser la pression.

Beaucoup d’informations collectées durant ce rendez-vous qui nous permettront d’alimenter de nombreuses réflexions pour améliorer par exemple la sécurité routière.

Vidéo : Drone “feu tricolore” pour pallier un feu défaillant. +d’images

Défense

Base navale française

Visite de la base navale française de Mina Zayed par le groupe d’amitié France-Pays du golfe, en compagnie de Nathalie Delattre, vice-présidente du Sénat et Joëlle Garriaud-Maylam, présidente déléguée pour les EAU.

Accueillis par le colonel Hervé Bouault, adjoint interarmées des FFEAU, nous avons assisté à une présentation des diverses opérations dans lesquelles nos forces ont été engagées, comme Arpagan qui a abouti à l’évacuation d’Afghanistan de 2834 personnes dont 200 français.

L’opération Narcops a permis la saisie de 32,8 tonnes de drogue, soit 73% des saisies globales de la Marine nationale.

Nous avons bénéficié de l’escale de la frégate Guépratte à la faveur de manœuvres conjointes entre Oman, le Royaume-Uni, les États-Unis et la France, au large d’Oman. +d’images

Culture

Louvre Abu Dhabi
Un musée universel au service du rayonnement de la France

Accueillis par Manuel Rabaté, directeur du Louvre d’Abu Dhabi, la mission conjointe de la commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication, présidée par Laurent Lafon et le groupe d’amitié France-Pays du golfe a visité le musée du Louvre d’Abu Dhabi.

Inauguré par le Président Emmanuel Macron le 8 novembre 2017, ce musée constitue le plus grand projet culturel porté par la France à l’étranger à ce jour.

Dessiné par Jean Nouvel, le bâtiment est une prouesse architecturale conçue pour être “une esthétique en accord avec sa fonction de sanctuaire des œuvres d’art les plus précieuses”.

La collection permanente est composée de plus de 620 œuvres majeures. Une exposition temporaire était consacrée à Versailles.

Le musée dénombre, depuis son ouverture, plus de 2 millions de visiteurs. +d’images

Alliance française

A l’issue du concert de Louis Bertignac devant la communauté française, notre délégation sénatoriale a visité l’Alliance française d’Abu Dhabi dirigée par Franck Trouilloud.

La crise sanitaire a provoqué un effondrement des recettes. Franck Trouilloud, qui avait déjà été appelé par le passé pour remonter l’Alliance française de Malaga en Espagne, est à nouveau à l’oeuvre.

Il met en valeur les nouveaux locaux en cherchant à en faire un lieu de rencontres pour les Français à la faveur des événements qu’il organise.

Le succès du concert de Louis Bertignac en est une belle illustration. +d’images

Entrepreneurs

Communauté française d’affaires

En marge du déplacement de la mission parlementaire aux EAU, Gilles Grima, conseiller des Français de l’étranger pour les EAU et Oman, avait organisé un petit-déjeuner avec la communauté d’affaires française établie à Abu Dhabi.

Gilles avait tenu à réunir à la fois des cadres représentant les grandes entreprises françaises (Dassault, Naval group….) et des start-upers à l’image de Carine Helbecque et Selwat Cherrat qui ont fondé « Le Rendez-vous », un concept store pour présenter les créations de mode.

Participaient également à la réunion, Guillaume Nassif, conseiller des FDE, et Alain Thevenot, ancien conseiller des FDE de 2014 à 2021.

Le débat a porté principalement sur les conséquences de la guerre en Ukraine et des difficultés rencontrées par les jeunes pousses dans un environnement ultra compétitif.

Un grand merci à Gilles Grima pour cette superbe réunion qui a réuni une trentaine de participants. +d’images

En circonscription en Arabie saoudite – Al-Ula et Djeddah (28 fév. – 2 mars 2022)

La visite de neuf sénateurs en Arabie saoudite a été conjointement organisée par la commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication, présidée par Laurent Lafon et le groupe d’amitié France-Pays du Golfe que je préside.

Après avoir visité le fort d’Al-Masmak et le Musée National de Riyad dans la capitale du Royaume, nous avons également découvert les projets emblématiques saoudiens dans le domaine du patrimoine et du tourisme tels que le site Al-Ula et la réhabilitation de la vieille ville de Djeddah.

Al-Ula

Capitale mondiale de l’archéologie

L’Arabie saoudite ouvre au public le deuxième site Nabatéen après Petra en s’appuyant sur l’expertise française pour dévoiler ses richesses.

Al-Ula est situé dans le nord du pays.

La visite des sites a été organisée et animée par Laïla Nehmé (archéologue et épigraphiste spécialiste des Nabatéens, directrice de recherche au CNRS) qui travaille sur le site depuis 2002.

La délégation sénatoriale exprime toute sa gratitude à Laïla Nehmé.

Dans le cadre de l’accord intergouvernemental pour le développement d’Al-Ula signé le 10 avril 2018 entre la France et l’Arabie saoudite, l’expertise française est mise au service de l’ensemble du projet de développement du gouvernorat d’Al-Ula et porté par la Commission Royale pour Al Ula (RCU).

Cette expertise française est placée par l’Agence Française pour le Développement d’Al-Ula (AFALULA), composée aujourd’hui d’une cinquantaine de personnes, qui intervient dans chacun des domaines suivants : culture, tourisme et hôtellerie, sports, enseignement supérieur, recherche (dont archéologie), architecture, infrastructures, agriculture, botanique, cheval, sécurité.

Son Altesse, le Prince Badr bin Abdullah bin Mohammad bin Farhan Al Saud, également ministre de la Culture, est le Gouverneur d’Al-Ula.

Culture :
Lors de la visite présidentielle le 4 décembre 2021, un accord inter-gouvernemental a été signé pour la création d’un complexe culturel franco-saoudien, la « Villa Hégra », reliant Al-Ula au réseau international des « Villas » (Villa Médicis, Casa Velasquez, Villa Kujoyama etc.) La préfiguration culturelle de la Villa pourrait démarrer dès cette année tandis que le bâtiment devrait être construit d’ici 2023-2024.
Dans le cadre du MasterPlan 1 (MP1) validé en 2020 par le prince héritier, Mohammed Ben Salman, un projet de constellation de 9 musées est prévu, comprenant notamment le musée d’Hégra, le musée du basalte noire, le musée de l’encens, le musée du cheval, ainsi que le Kingdom Institute, un centre de recherche consacré à l’archéologie et l’histoire de l’art.

Tourisme et hôtellerie :
Dans le cadre du développement du tourisme à Al-Ula, l’offre hospitalière est l’un des principaux enjeux. Plusieurs nouveaux hôtels se sont développés au cours des dernières années, doublant quasiment l’offre de clés, dont l’hôtel de la société mexicaine Habitas qui a ouvert ses portes fin 2021. L’hôtel Banyan Tree (opéré par le groupe Accor) doit entrer en phase de rénovation/construction d’ici mars 2022 pour rouvrir ses portes d’ici la fin 2022. À noter que le projet d’hôtel Sharaan dessiné par l’architecte Jean Nouvel et ciblant une clientèle de luxe, implique des travaux de grande envergure et nécessitera encore plusieurs années.
D’autres projets de développement du tourisme impliquent des partenaires français : promotion de la destination et de la marque Al-Ula (avec les agences Traveller Made et Voyageurs du Monde), projet Al Ula Orient Express (dans un partenariat AFALULA – Orient Express – Accor – SNCF et IMA) visant à la conception et la négociation du projet de développement d’un Orient Express à Al-Ula).

Sports :
Al-Ula s’intègre à de nombreux évènements sportifs nationaux du Royaume, notamment le Rallye Dakar.
Dans le cadre de la Saison Culturelle d’Al-Ula (festival culturel de décembre à mars), des évènements sportifs de haut niveau sont proposés aux touristes, notamment dans le secteur équestre (compétition de polo, courses d’endurance, etc.) mais également dans le cadre d’un Ecotrail, organisé par une société française.

Enseignement supérieur et coopération linguistique :
Depuis le 1er novembre 2021, l’Alliance Française d’Arabie saoudite (AFAS) s’est implantée à Al-Ula au sein de l’Institut des Langues d’Al-Ula, opéré par Education First (même opérateur que pour l’enseignement de l’anglais).
Deux enseignants ont été recrutés de France pour enseigner le français sur place.
La formation de la population locale est l’un des piliers du projet d’Al-Ula.
Dans le cadre d’un accord (MoU) signé le 4 décembre 2021, l’Ecole Ferrandi s’implantera à Al-Ula au sein d’un International College for Hospitality and Tourism (ICTH).
Le bâtiment ICTH devrait voir le jour aux côtés de la Villa Hégra en 2023-2024.

Recherche (dont archéologie) :
L’un des principaux volets du développement du tourisme à Al-Ula repose sur l’exploration et la valorisation des sites archéologiques du gouvernorat (et de ses alentours). Il existe au total 7 missions archéologiques franco-saoudiennes en cours à AlUla dont Mada’in Salih (contrat CNRS – Ministère de la Culture saoudien) dirigée par Laïla Nehmé.

Sécurité :
Dans le cadre de la visite d’Emmanuel Macron le 4 décembre 2021, un accord a été signé entre la RCU et Thales afin d’apporter l’expertise technologique française dans le domaine des villes intelligentes (smart cities) et de doter Al-Ula des meilleurs standards dans les domaines de la sécurité, de la durabilité et du bien-vivre des habitants. +d’images

Djeddah

Projet culturel : la réhabilitation de la vieille ville

Troisième étape imprévue, la délégation sénatoriale est passée par Djeddah depuis Al-Ula pour cause de transit aérien afin de pouvoir poursuivre son programme vers les Émirats arabes unis.

Le ministère des Affaires étrangères saoudien a organisé un passage par la vieille ville pour permettre aux parlementaires d’apprécier l’investissement du Royaume pour préserver son patrimoine historique.

De retour sur le site où j’avais accompagné Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, le 4 décembre 2021, nous avons été accueillis par Nadia Chaaya, présidente du conseil consulaire de Djeddah, et par El Mostafe Mihraje, consul général à Djeddah.

Laurent Lafon, président, et les membres de la commission sénatoriale de la Culture, de l’Éducation et de la Communication ont pu comprendre les raisons qui ont incité notre ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, à s’impliquer pour développer un partenariat bilatéral, afin de soutenir les efforts de l’Arabie saoudite dans ce domaine. +d’images

En circonscription en Arabie saoudite – Riyad (25 fév. – 28 fév. 2022)

Toute notre gratitude à nos collègues du Majlis Al Shoura pour l’extraordinaire programme proposé et le ministère des Affaires étrangères saoudien pour l’assistance fournie tout au long de cette visite de 4 jours qui nous a conduits de Riyad à Al-Ula, puis Djeddah.

Nos remerciements vont aussi à Ludovic Pouille, ambassadeur de France, et à toute son équipe pour leurs efforts et leur soutien.

Merci enfin aux conseillers des Français de l’étranger Mira Abiramia (Riyad) ; Nadia Chaaya (Pdte du conseil consulaire), Abdeljabbar Elameri et Élise Bouthenet (Djeddah) de leur présence.

Diplomatie parlementaire

Neuf sénateurs

Une délégation de neuf sénateurs s’est successivement rendue à Riyad, Abou Dhabi et Dubaï (*).

Ce déplacement (du 25 février au 6 mars) a été conjointement organisé par la commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication, présidée par Laurent Lafon et le groupe d’amitié France-Pays du Golfe que je préside.

48 heures avant le départ, Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, nous a adressé une lettre de soutien en se réjouissant que nos relations bilatérales avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis soient “nourries par des visites parlementaires”, comme celle que nous organisons avec Laurent (lire).

En effet, notre démarche s’inscrit dans le prolongement du déplacement du président Macron à Dubaï, Doha et Djeddah (2-4 déc. 2021) auquel j’ai eu le privilège de participer (Compte-rendu).

Vice-ministre des Affaires étrangères

Dès notre arrivée à Riyad, nous avons été reçus par le vice-ministre des Affaires étrangères SE Walid Al Khuraiji.

Nous avons eu l’opportunité d’évoquer plusieurs sujets dont au premier chef l’engagement militaire du Royaume au Yémen.

J’ai souhaité connaître la position du Royaume concernant l’invasion militaire de l’Ukraine par la Russie pour renverser un pouvoir élu démocratiquement. Le ministre a répondu que l’Arabie saoudite prône la paix, le respect de l’intégrité territoriale et des principes de la charte des Nations unies.

Concernant les effets de la crise militaire pouvant entraîner une hausse des prix de l’énergie, le vice-ministre s’est voulu rassurant en indiquant que son pays ne serait pas enclin à voir s’ajouter une crise de l’énergie après la crise sanitaire mondiale et ce conflit militaire naissant.

Nous avons également évoqué la question du Levant. Le ministre des Affaires étrangères saoudien se rendait ce jour-là à Paris pour rencontrer son homologue Jean-Yves Le Drian à ce sujet.

La discussion partagée avec les autres membres de la délégation a porté sur l’actualité régionale et internationale et le renforcement de la coopération franco-saoudienne dans tous les domaines. +d’images

Majlis Al-Shoura

De retour au Majlis Al-Shoura dans le prolongement de ma visite en novembre 2021, la délégation sénatoriale en visite officielle à Riyad a été reçue par le vice-président du Majliss Al-Shoura, SE Dr Meshaal bin Fahm Al Salmi.

Le déplacement d’une délégation composée de membres de la commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication, présidée par Laurent Lafon, et de membres du groupe d’amitié France-Pays du Golfe que je préside, a réuni 9 sénateurs.

Il démontre l’importance de notre relation bilatérale et renforce les liens de confiance entre les parlements des deux pays.

Hoda Al-Helaissi, membre francophone du conseil de la Choura, venue nous accueillir à notre arrivée à l’aéroport, a reconnu le caractère historique de ce déplacement.

Sur la suggestion de Hoda Al-Helaissi, nous avons convenu de créer un groupe de travail commun entre nos deux assemblées pour trouver des synergies dans la lutte contre le terrorisme radical. Côté Sénat, il sera conduit par Nathalie Delattre, VP du Sénat et Pdte déléguée du groupe d’amitié pour l’Arabie saoudite.

Dr Ayman Fadil, Pdt du groupe d’amitié pour la Choura nous a à nouveau accueilli avec beaucoup de chaleur et de faste. Nous lui en sommes sincèrement reconnaissants.

La Choura a une fonction essentiellement consultative.

Elle a le pouvoir de rédiger des propositions de loi destinées au cabinet gouvernemental ou au Roi, de proposer des révisions et des amendements, ainsi que de demander audience aux ministres qui ne sont pas issus de la famille royale.

En revanche, seul le Roi a le pouvoir d’adopter les textes de loi et de les faire respecter. L’Assemblée peut transmettre des recommandations au Roi, réaliser des études collégiales, examiner les budgets des ministères et leur demander des informations sur leur secteur de compétences respectif.

L’Assemblée consultative saoudienne compte 150 membres, nommés pour quatre ans par le Roi, dont 20% de femmes. +d’images

Conseil de Coopération des États arabes du Golfe (CCEAG)

Entretien avec Nayef Al-Hagraf, Secrétaire général du CCEAG en compagnie de la délégation de la Culture,  de l’Education et la Communication, présidée par Laurent Lafon et celle du groupe d’amitié France-Pays du golfe.

Le CCEAG a été créé en 1981. Il réunit l’Arabie Saoudite, Bahrein, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Qatar et Oman.

Ses priorités sont l’intégration économique et le développement d’une politique de défense commune.
En matière d’intégration économique, les États membres ont fait aboutir le projet d’union douanière, une TVA commune entrée en vigueur en 2018.

Notre échange a porté sur le conflit au Yémen et l’initiative de paix présentée par Riyad le 22 mars 2021.

J’ai souhaité connaitre la position des pays du Golfe suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le Secrétaire général m’a répondu que les pays du Golfe plaidaient pour le respect de la souveraineté des États et de la charte des Nations Unies.

Il a également partagé la préoccupation des états membres du CCEAG à l’égard de l’Iran qui nourrit les crises régionales en Syrie, en Irak, au Yemen et au Liban. +d’images

Etidal

Etidal – Centre international pour la lutte contre l’idéologie extrémiste

Visite d’Etidal, le centre dédié à la lutte contre l’extrémisme sur Internet, en compagnie des membres du groupe d’amitié France-Pays du Golfe, Nathalie Delattre, présidente déléguée pour l’Arabie saoudite et Joëlle Garriaud-Maylam.

Inauguré le 21 mai 2017 à Riyad, le centre Etidal (qui signifie modération en arabe) se fixe pour objectif de lutter contre l’idéologie extrémiste sur Internet et de promouvoir une culture de la modération et de la tolérance.

Il conduit, à cet effet, des actions dans trois domaines : la surveillance en ligne et la collecte de données dans le monde entier dans plusieurs langues et dialectes ; l’analyse, sur cette base, des ressorts de l’extrémisme à travers des activités de recherche, de diagnostic et de « fact-checking » ; la conception et la diffusion sur les réseaux sociaux, en arabe et en anglais (Twitter, Facebook etc), d’un contre-narratif à l’extrémisme et d’informations sur les ressorts de l’idéologie extrémiste.

Etidal regroupe, à ce stade, douze pays, parmi lesquels le Koweït, les Émirats arabes unis et Bahreïn. Il s’appuie également sur un réseau de partenaires : organisations et agences gouvernementales, entreprises, universités et « think-tanks », agences de sécurité et de renseignement.

Sur le plan de la gouvernance, Etidal n’est rattaché ni au ministère de l’Intérieur, ni à la Présidence de la sécurité de l’État, mais relève directement du Prince héritier, Mohamed bin Salman.

Il est piloté par un Conseil d’administration composé de douze Directeurs représentant les pays et organisations membres du centre et renouvelé tous les cinq ans.

Un Haut Comité pour l’idéologie, composé de chercheurs et d’intellectuels est chargé d’élaborer son programme idéologique et de définir des mécanismes pour le mettre en œuvre.

Ses opérations sont placées sous la conduite d’un Secrétaire général, le Dr. Mansour al-Shammari qui nous a accueilli avec son équipe.

Le Centre utilise un ensemble d’indicateurs de performance clés bien définis pour évaluer à la fois la performance interne de son fonctionnement et l’impact externe de ses activités, ainsi que leur lien avec la réalisation de la vision, de la mission et des objectifs stratégiques recherchés.

Ces objectifs comprennent : la prévention par la réfutation de la rhétorique extrémiste, la lutte contre les activités extrémistes en ligne, la sensibilisation, ainsi que la promotion de la coopération internationale et de la mise en œuvre de partenariats.

Le Laboratoire d’innovation du centre (Innovation Lab) a pour but d’adapter et de créer les outils technologiques permettant de lutter contre l’extrémisme sur Internet.

Il s’appuie à cet effet sur une équipe pluridisciplinaire de chercheurs et d’experts, qui développent des algorithmes et modèles en interne, ainsi que sur des partenaires tels que Google.

Avec des taux d’exactitude pouvant aller jusqu’à 98%, ces modèles permettent d’évaluer les affinités pour un groupe extrémiste (Sentiment prediction model), de localiser des internautes suspects (Localisation prediction model) et de connaître leur genre (Gender detection model) et les spams envoyés (Spam detection model).

Le centre est, ainsi, capable de définir en temps réel quels groupes extrémistes représentent une menace, de mesurer leur audience et leur soutien sur les réseaux sociaux et de déterminer quels comptes Twitter doivent être désactivés en priorité pour enrayer la diffusion de leur idéologie.

La stratégie media, enfin, est le fer de lance des activités du centre, en construisant et diffusant des contre-narratifs à l’idéologie extrémiste. À travers des contenus audiovisuels variés (images, vidéos, graphes, etc…), des messages et récits – souvent inspirés de faits réels – diffusés sur les réseaux sociaux visent à déconstruire les idées véhiculées par les groupes extrémistes.

Les allures futuristes du centre Etidal permettent de prendre la mesure de l’exceptionnelle capacité d’analyse des logiciels innovants et des équipes de chercheurs pluridisciplinaires.

Quelque trois cent cinquante opérateurs analysent en temps réel des données numériques dans le monde entier.

Ces opérateurs sont divisés en trois équipes : l’analyse multimédia, visant à identifier les internautes extrémistes recensés dans une base de données de reconnaissance faciale ; le tableau de bord des données, qui permet d’attribuer à chaque contenu jugé à risque un « ticket », pour transmission éventuelle aux services de sécurité compétents ; la surveillance des chaînes télévisées, avec la retranscription par écrit du contenu de plus de cent chaînes dans dix langues et une analyse par mots-clefs afin de détecter les contenus extrémistes.

Environ quatre cents personnes, très majoritairement des jeunes saoudiens ayant étudié en Californie, sont actuellement employées par le centre. +d’images

Communauté française

Réception à la Résidence

Merci à Ludovic Pouille, ambassadeur de France au Royaume d’Arabie saoudite, d’avoir convié les représentants de la communauté française à rencontrer notre délégation à la Résidence de France.

Près de 200 personnes étaient réunies dont les conseillers des Français de l’étranger Mira Abiramia pour la circonscription de Riyad et les trois conseillers venus spécialement de Djeddah : Nadia Chaaya (Pdte du conseil consulaire), Abdeljabbar Elameri et Élise Bouthenet.

Ludovic Pouille a souligné les succès obtenus suite à la visite du Président Emmanuel Macron, le 4 décembre dernier à Djeddah, et mis en valeur les atouts de nos entreprises pour contribuer à la réussite de la vision 2030 exprimée par son Altesse royale le prince héritier.

L’ambassadeur pense que notre communauté nationale, qui compte 6000 résidents dans le Royaume, pourrait atteindre 30.000 personnes d’ici à 2030.

Cet événement m’a permis de répondre aux interviews des journalistes présents et de retrouver de nombreux compatriotes installés en Arabie saoudite comme Philippe Corbel, président de l’UFE Riyad et son équipe, mais également les conseillers du commerce extérieur de de la France. +d’images

Diplomatie économique

Diriyah

Comme je l’avais fait en novembre 2021, je suis revenu avec notre délégation sénatoriale pour lui faire découvrir le fabuleux projet de la Diriyah Gate Development Authority (DGDA).

Ce projet vise à faire de Diriyah, zone autour du site patrimonial At-Turaif inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2010, l’une des premières destinations touristiques de la région pour les activités de visites historiques, culturelles, artistiques et de loisirs.

La zone a fait l’objet d’un plan de restauration visant à redonner vie à son patrimoine historique.

Les travaux à Diriyah sont toujours en cours, et portent sur le développement de l’ensemble de l’oasis.

Nous avons pu observer l’avancement des travaux dans le quartier d’Al Turaif, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, avant d’assister en avant-première à un son et lumière époustouflant sur le site. +d’images

Qiddiya

Qiddiya, ville du divertissement, du sport et de la culture

Accompagné de Laurent Lafon, président de la commission Culture, Enseignement et de la Communication, j’ai rencontré Philippe Gas, un Français qui a dirigé Eurodisney pendant 7 ans, qui est le directeur général du gigaprojet Qiddiya depuis décembre 2020.

La ville du divertissement de Qiddiya, développée par la Qiddiya Investment Company (QIC), incarne les ambitions touristiques de l’Arabie saoudite dans le cadre de la Vision 2030 et la volonté du pays de diversifier son économie.

La future ville est actuellement en construction à 40 kilomètres de la ville de Riyad. Elle ambitionne de devenir la plus grande place de parcs d’attraction au monde, devant Orlando aux États-Unis.

Le groupe Bouygues Constructions a récemment remporté un contrat d’un milliard de dollars, en co-entreprise avec le groupe saoudien Almabani, pour la construction du parc d’attraction SixFlags dont la première phase doit être achevée en 2023.

L’ensemble de la ville de Qiddiya doit être livré à l’horizon 2030 et vise à accueillir plus de 40 millions de visiteurs par an.

Qiddiya répond à une demande, encore largement non satisfaite sur le territoire national, d’activités de loisirs et de divertissement d’une population dont la moitié est âgée de moins de 25 ans. Le schéma directeur du projet a été approuvé en 2019.

La cité de Qiddiya comprendra des parcs de loisirs à thème, des installations sportives et des aires culturelles.

Un stade de 65 000 places y sera construit pour accueillir des événements sportifs internationaux.

Des centres commerciaux, des restaurants et des hôtels seront également construits.

L’achèvement de l’ensemble du site est prévu en 2030. +d’images

Conseil d’affaires franco-saoudien

Mohamed ben Laden, président du conseil d’affaires franco-saoudien, a reçu la mission parlementaire en présence de plusieurs membres influents du conseil pour évoquer les opportunités offertes par le Royaume.

Avec un PIB de 782 milliards USD en 2019, l’Arabie saoudite est la première économie du Moyen-Orient et la 20ème économie mondiale.

Le plan stratégique Vision 2030 reflète l’ambition du Royaume de transformer les fondamentaux de l’économie saoudienne. Un ambitieux programme visant à injecter 427 milliards de dollars d’investissements dans les secteurs de l’industrie, des infrastructures et des services a été lancé en 2019 pour réduire la dépendance au pétrole.

MÉDIAS

MEDIA – ASHARQ NEWS / BLOOMBERG :
Interview sur la situation en Ukraine.
Vidéo

MEDIA – ARAB NEWS :
“Une délégation du groupe sénatorial d’amitié France-Pays du Golfe en visite à Riyad” (26 fév. 2022). Lire

MEDIA – ARAB NEWS :
«L’Arabie Saoudite a toujours agi comme un État responsable», indique Olivier Cadic (01 mars 2022). Lire

MÉDIA – ARAB NEWS :
La délégation française impressionnée par le succès d’Etidal dans la lutte contre l’extrémisme (01 mars 2022) + vidéo. Lire

MÉDIA – ARAB NEWS :
La vision 2030 ouvre de nouvelles perspectives pour la France, affirme Laurent Lafon (01 mars 2022). Lire

(*) Composition de la délégation :

Membres de la commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication :
– M. Laurent LAFON Président Sénateur (UC) du Val-de-Marne
– M. Pierre OUZOULIAS Vice-Président Sénateur (CRCE) des Hauts-de-Seine
– Mme Céline BOULAY-ESPÉRONNIER Sénatrice (LR) de Paris
– Mme Sonia de La Provôté, Sénatrice (UC) du Calvados
– M. Jacques GROSPERRIN Sénateur (LR) du Doubs
– M. Lucien STANZIONE Sénateur (SER) du Vaucluse

Membres du groupe d’amitié France – Pays du Golfe :
– M. Olivier CADIC Président, Sénateur (UC) représentant les Français de l’étranger
– Mme Nathalie DELATTRE Sénatrice (RDSE) de la Gironde, Vice-Présidente du Sénat, Présidente déléguée pour l’Arabie saoudite
– Mme Joëlle GARRIAUD-MAYLAM Sénatrice (LR) représentant les Français de l’étranger, Présidente déléguée pour les Émirats arabes unis

L’HEBDO DES INDÉPENDANTS N°163 – 10 mars 2022

Lire : l’HEBDO DES INDÉPENDANTS n°163 – 10 mars 2022Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Sommaire :

FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER & AFFAIRES ÉTRANGÈRES
. Réunion plénière de l’Assemblée des Français de l’étranger
. Le bureau exécutif de l’AFE communique
. FemmesExpats : le jubilé
. Égalité homme-femme : ça commence à l’école (AEFE)
. Enfants français à besoins particuliers à l’étranger, comment obtenir la prise en charge d’une aide humaine ?
. Devant qui peut-on établir sa procuration ?
. Conseil d’État et contentieux consulaires
. Présentation d’un candidat à la présidentielle : qu’ont fait vos élus ?
(parlementaires, membres de l’AFE, présidents de conseils consulaire)

LE CLUB DES INDÉPENDANTS
. Thierry CONSIGNY, conseiller à l’AFE et Président du Conseil consulaire au Japon. (Caisse des Français de l’étranger)
. Nadine FOUQUES-WEISS, conseillère à l’AFE et conseillère des Français d’Allemagne du Sud. (Caisse des Français de l’étranger)
. Marie-Christine HARITÇALDE, conseillère à l’AFE et Présidente du Conseil consulaire au Chili. (STAFE)
. Nadine PRIPP, conseillère des Français en Suède (réfugiés ukrainiens)

LE BLOG D’OLIVIER CADIC
La France dans les Pays du Golfe. La délégation sénatoriale en ARABIE SAOUDITE du 25 février au 1er mars :
– Ukraine. vice-ministre des Affaires étrangères Walid AL KHURAIJI
– Coopération. Nayef Al-HAGRAF, secrétaire général du Conseil de Coopération des États arabes du Golfe (CCEAG)
– Lutte contre le terrorisme : accueil à la Choura, Assemblée consultative saoudienne
– Diplomatie économique. Mohamed BEN LADEN, président du conseil d’affaires franco-saoudien
– Communauté française. Ludovic POUILLE, ambassadeur de France au Royaume d’Arabie saoudite et les conseillers des Français de l’étranger : pour Riyad, Mira ABIRAMIA ; pour Djeddah : Nadia CHAAYA (Présidente du conseil consulaire), Abdeljabbar ELAMERI et Élise BOUTHENET.
– Al-Ula, site Nabatéen
– Projet Diriyah (tourisme, culture et loisirs)
– Projet Qiddiya, future plus grande place de parcs d’attraction au monde.
– Réhabilitation de la vieille ville de Djeddah

FRANCE
Actualités : Politique / Société

BRÈVES D’AILLEURS

Découvrir l’InfoLettre n°163

Émirats arabes unis – Dubaï – Expo Universelle – Pavillon GCC

Dans le prolongement de mon entretien à Riyad avec le Dr. Nayef Falah M. Al-Hajraf, secrétaire général du GCC (Gulf Cooperation Council for the Arab States), je me suis rendu sur le pavillon du GCC, lors de mon passage à l’Exposition universelle à Dubaï.

Merci à toute l’équipe exposante pour son chaleureux accueil.

Médias – Arab News : La délégation française impressionnée par le succès d’Etidal dans la lutte contre l’extrémisme (01 mars 2022) + Vidéo 1m

▪️Al-Shammari a souligné le développement continu de la coopération entre Etidal et la France dans la lutte contre l’idéologie extrémiste
▪️Cadic et la délégation qui l’accompagne ont été informés des stratégies d’action du centre et des schémas élaborés pour démonter le discours extrémiste

DJEDDAH: Le Dr Mansour al-Shammari, secrétaire général du Centre mondial de lutte contre les idéologies extrémistes (Etidal), a reçu au siège du centre à Riyad, le lundi 28 février 2022, le sénateur français et président du groupe d’amitié France-Pays du Golfe, Olivier Cadic, accompagné de sa délégation. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la visite officielle de Cadic au royaume d’Arabie saoudite.

Al-Shammari a commencé la réunion en souhaitant la bienvenue à la délégation des sénateurs français, saluant le rôle international de la France dans le soutien de la stabilité. Il a souligné le développement continu de la coopération entre Etidal et la République française en ce qui concerne les efforts déployés pour lutter contre l’idéologie extrémiste.

Au cours de cette visite, Cadic et la délégation qui l’accompagne ont été informés des stratégies d’action du centre, de ses mécanismes de surveillance et d’analyse, des technologies qu’il utilise, ainsi que des schémas élaborés pour démonter le discours extrémiste (…) Cadic a fait l’éloge du système de travail d’Etidal.

Lire la suite de l’article

Média – Arab News : «L’Arabie Saoudite a toujours agi comme un État responsable», indique Olivier Cadic (01 mars 2022)

▪️Dans une interview accordée à Arab News en français, le sénateur Olivier Cadic affirme: «Le Royaume d’Arabie Saoudite propose une vraie vision et candidate pour accueillir l’exposition universelle de 2030 et je forme le vœu qu’il l’obtienne»

▪️Le vice-ministre des Affaires étrangères saoudien Walid ben Abdulkarim Al-Khuraiji a indiqué aux sénateurs français que l’Arabie saoudite prendrait ses responsabilités en cas de crise énergétique

RIYAD : Survenant dans le vif de la crise ukrainienne qui secoue l’Occident et rebat, entre autres, les cartes de l’approvisionnement énergétique, la visite officielle d’un groupe de sénateurs français en Arabie saoudite soulève des problématiques dont Arab News a pu s’entretenir avec le président du groupe d’amitié sénatorial France-Pays du Golfe, Olivier Cadic.

A la tête du groupe d’amitié France-Pays du Golfe qui comprend 46 membres, le sénateur Union Centriste Olivier Cadic est aussi le représentant des Français établis hors de France et le vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des forces armées.

Par ailleurs membre des groupes d’études Francophonie, Monde combattant et mémoire, Numérique, Statut, rôle et place des Français établis hors de France, Olivier Cadic s’est notamment exprimé sur le rôle de l’Arabie saoudite dans la crise énergétique liée à la crise ukrainienne, ainsi que sur l’actualité et l’avenir du partenariat franco-saoudien… Lire la suite de l’article

Média – Arab News : “Une délégation du groupe sénatorial d’amitié France-Pays du Golfe en visite à Riyad” (26 fév. 2022)

▪️Grand connaisseur des sites culturels saoudiens, l’ambassadeur de France à Riyad, M. Ludovic Pouille accompagne la délégation sénatoriale à travers les principaux monuments du pays
▪️La délégation doit aborder avec les officiels saoudiens les sujets d’intérêt commun entre la France et l’Arabie saoudite

RIYAD : Une délégation du Sénat français, composée de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication ainsi que du groupe d’amitié France-Pays du Golfe est en visite officielle à Riyad depuis vendredi, 25 février, et jusqu’au mardi 1er mars.
(…)
À l’occasion de ce déplacement, la délégation aura des entretiens politiques avec le ministre d’État des Affaires étrangères, le vice-Président de l’Assemblée consultative (Majlis al-Shoura) ainsi qu’avec le Secrétaire général du Conseil de Coopération des États arabes du Golfe. Elle visitera également les projets emblématiques saoudiens dans le domaine du patrimoine et du tourisme tels que Qiddiyah, Diriyah et AlUla ainsi que plusieurs sites culturels et historiques de Riyad.
(…)
La délégation sénatoriale rencontrera également plusieurs membres et représentants de la communauté française d’Arabie saoudite, notamment dans les domaines économique, éducatif et culturel.
(…)
Grand connaisseur des sites culturels saoudiens, l’ambassadeur de France à Riyad, M. Ludovic Pouille accompagne la délégation sénatoriale à travers les principaux monuments du pays dont notamment, samedi, le fort d’Al-Masmak (à l’image).
(…)
Plus tard dans la journée, M. Ludovic Pouille et la délégation sénatoriale ont visité le Musée National de Riyad.
(…)
Suivant toujours ce circuit qui relate l’histoire et met en lumière les trésors archéologiques de l’Arabie Saoudite M. Pouille et la délégation sénatoriale se sont plongés dans l’histoire de l’Arabie saoudite au 20ème siècle en visitant la fondation du Roi Abdulaziz et du Palais Murabaa à Riyadh.

Lire l’article : “Une délégation du groupe sénatorial d’amitié France-Pays du Golfe en visite à Riyad” (26 fév. 2022)

Diplomatie parlementaire – Neuf sénateurs français se rendent en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis

Ce 25 février, départ pour le Moyen-Orient avec une délégation de neuf sénateurs qui se rendra successivement à Riyad, Abou Dabi et Dubaï.

Ce déplacement (du 25 février au 6 mars) a été conjointement organisé par la commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication, présidée par Laurent Lafon (à l’image) et le groupe d’amitié France-Pays du Golfe que je préside.

Nous sommes accompagnés par la présidente déléguée pour l’Arabie saoudite, Nathalie Delattre et la présidente déléguée pour les Émirats arabes unis, Joëlle Garriaud-Maylam.

48 heures avant le départ, Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, nous a adressé une lettre de soutien en se réjouissant que nos relations bilatérales avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis soient “nourries par des visites parlementaires”, comme celle que nous organisons avec Laurent.

En effet, notre démarche s’inscrit dans le prolongement du déplacement du président Macron à Dubaï, Doha et Djeddah (2-4 déc. 2021) auquel j’ai eu le privilège de participer (compte-rendu).

Composition de la délégation :

Membres de la commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication :
– M. Laurent LAFON Président Sénateur (UC) du Val-de-Marne
– M. Pierre OUZOULIAS Vice-Président Sénateur (CRCE) des Hauts-de-Seine
– Mme Céline BOULAY-ESPÉRONNIER Sénatrice (LR) de Paris
– Mme Sonia de La Provôté, Sénatrice (UC) du Calvados
– M. Jacques GROSPERRIN Sénateur (LR) du Doubs
– M. Lucien STANZIONE Sénateur (SER) du Vaucluse

Membres du groupe d’amitié France – Pays du Golfe :
– M. Olivier CADIC Président Sénateur (UC) représentant les Français de l’étranger
– Mme Nathalie DELATTRE Sénatrice (RDSE) de la Gironde, Présidente déléguée pour l’Arabie saoudite
– Mme Joëlle GARRIAUD-MAYLAM Sénatrice (LR) représentant les Français de l’étranger, Présidente déléguée pour les Émirats arabes unis

Sénégal / Dakar – Forum international sur la Paix et la Sécurité (5-7 déc. 2021)

À l’invitation de Florence Parly, ministre des Armées, j’ai assisté à la 7ème édition du Forum international de Dakar sur la Paix et la Sécurité, consacré aux enjeux de stabilité et d’émergence en Afrique dans un monde post-covid 19.

Parmi les parlementaires composant la délégation, j’ai eu le plaisir de retrouver, mon ancien collègue et ami Jean-Marie Bockel, mes collègues Joëlle Garriaud-Maylam et Rachid Temal, ainsi que le député des Français de l’étranger, M’jid El Guerrab.

Très heureux d’avoir pu revoir Nicolas Soyere et Gérard Sénac, nos conseillers des Français de l’étranger au Sénégal présents lors du premier Conseil local de développement auquel ils ont pu assister grâce à la loi votée en juillet dernier. Une pensée à Balkis Kaouk, présidente du Conseil consulaire qui, étant en déplacement à Paris, n’a pu être présente ce jour-là.

Pour l’anecdote, avant d’embarquer pour Dakar, j’avais atterri la veille à Orly à 22h00 de retour de Djeddah. Le Président de la République m’avait invité à l’accompagner lors de son déplacement au Moyen-Orient, au cours duquel un contrat de vente de 80 Rafale a été conclu avec les Émirats arabes unis (compte-rendu). Florence Parly et le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, étaient également du voyage. Dimanche matin, l’avion présidentiel a été une nouvelle fois mis à contribution pour le vol Paris-Dakar.

Je remercie vivement Florence Parly et Jean-Yves Le Drian de m’avoir proposé de les accompagner au Sénégal avec la délégation parlementaire.

Diplomatie

Forum international sur la Paix et la Sécurité

Tandis que je participais à la séquence du lundi matin avec Jean-Yves Le Drian à l’Institut Pasteur (voir ci-desous), Florence Parly, ministre des Armées assistait à la cérémonie d’ouverture du Forum de Dakar en présence du panel des hautes autorités.

Parmi les défis sécuritaires et les nouvelles menaces, le ministre a souligné l’importance de la lutte contre la désinformation. Florence Parly considère que les fake news sont une arme cyber à prendre en compte au même titre que les menaces terrestres, maritimes ou aériennes.

Nous avons rejoint le forum à la mi-journée. Jean-Yves Le Drian est intervenu l’après-midi. Il a déclaré qu’il fallait conjuguer solidarité internationale et souveraineté.

La solidarité s’exprime par les livraisons de vaccins. « Il y a ceux qui annoncent et ceux qui livrent. Ce ne sont pas toujours les mêmes ». On comprend qu’il faisait mention des déclarations de la Chine…

45 millions doses ont déjà été livrées aujourd’hui par l’UE, dont 14 millions par la France. 120 millions de doses seront apportées par la France d’ici à mi-2022.

L’objectif que l’Afrique devienne souveraine en matière de production de vaccins. Cela s’illustre au Sénégal avec le projet MADIBA auquel nous contribuons. Le ministre a prévenu qu’il était illusoire d’envisager une relance sans que la sécurité ne soit assurée.

Dîner

Les ministres ont invité la délégation à un dîner le soir, avant de reprendre l’avion pour Paris, afin de partager nos impressions. Nous avons été rejoints par Nicolas Soyere, ancien St Cyrien, conseiller des FDE pour le Sénégal, qui a partagé son analyse de la situation dans la sous-région lors d’un tête à tête avant le repas.

J’ai eu également le plaisir de retrouver simultanément Philippe Lalliot, ambassadeur de France au Sénégal et Christophe Bigot, son prédécesseur qui m’avait accueilli lors de mon précédent déplacement au Sénégal. +d’images

Assemblée nationale

En marge du Forum international sur la paix et la sécurité de Dakar, la délégation parlementaire française a été reçue à l’Assemblée nationale du Sénégal par le président de la commission des Affaires étrangères, M. Papa Biram Touré, et le président de la commission de la Défense et de la Sécurité, M. Alioune Badara Diouf, en présence d’un groupe de députés parmi lesquels :
M. Boubacar Villiembo Biaye, député, 1er vice-président de la commission des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Sénégalais de l’extérieur ;
Mme. Yaye Mane Albis, députée, membre de la commission des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Sénégalais de l’extérieur ;
Mme. Marieme Soda Ndiaye, députée, membre de la commission des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Sénégalais de l’extérieur ;
M. Demba Babayel Sow, député, membre de la commission des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Sénégalais de l’extérieur ;
M. Abdou Aziz Diop, député, membre de la commission des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Sénégalais de l’extérieur ;
M. Mame Bounama Sall, député, membre de la commission de la Défense et de la Sécurité ;
M. Khalil Ibrahima Fall, député, membre de la commission de la Défense et de la Sécurité ;
Mme Amininata Ly, députée, membre de la commission de la Défense et de la Sécurité ;
M. Demba Keita, député, membre de la commission de la Défense et de la Sécurité ;
M. Mor Kane Ndiaye, député, membre de la commission de la Défense et de la Sécurité ;

Durant l’échange, je me suis réjouis d’entendre des parlementaires sénégalais saluer l’action de la France dans la région sahélienne face au terrorisme. « Il n’y aurait plus d’état au Mali si la France n’était pas intervenue », selon certains. Ensemble, nous avons convenu qu’il fallait créer les conditions de la stabilité au Mali et protéger le plus ardemment possible les états démocratiques dans la région.

En matière sanitaire, les parlementaires sénégalais ont appelé à poursuivre la coopération entre la France et leur pays. Comme le terrorisme, la Covid-19 n’a pas de frontières.

Le renforcement des relations entre nos deux parlements est plus que jamais nécessaire face à ce double enjeu sécuritaire et sanitaire. +d’images

Santé

Institut Pasteur de Dakar (IPD)

Visite de l’Institut Pasteur de Dakar (IPD) en présence du ministre Jean-Yves Le Drian, en compagnie de mes collègues sénateurs Joëlle Garriaud-Maylam et Rachid Temal ; et députés Isabelle Rauch, Sirra Sylla, M’jid El Guerrab, Jean-Francois Mbaye et de Philippe Lalliot, ambassadeur de France au Sénégal.

Nous avons été accueillis par l’administrateur général, Amadou Sall qui nous a fait visiter l’unité de production Diatropix de tests Covid-19 anti-g.

Réalisée en décembre 2020, la plateforme prévoit la production de 50 millions de tests en 2022, au format test de grossesse qui donne le résultat en quelques minutes.

L’IPD est un acteur majeur de la lutte contre la Covid-19, soutenu par l’ambassade de France au Sénégal, l’AFD et le réseau international des instituts Pasteur.

Lieu de la découverte du virus de la fièvre jaune en 1927, l’Institut Pasteur de Dakar produit du vaccin anti-amaril depuis les années 1930.

L’Institut est l’un des 4 producteurs de par le monde agréé par l’OMS et il joue, de ce fait, un rôle déterminant dans la disponibilité mondiale de ce vaccin au travers des appels d’offre des organismes des Nations Unies (UNICEF, OMS…).

Les besoins actuels en vaccin anti-amaril sont nettement supérieurs à la capacité mondiale de production et c’est pourquoi le projet de construction d’une nouvelle unité (projet AfricAmaril) a démarré en 2013 afin de doter le continent d’une usine de production répondant aux plus hauts standards et capable de produire plus de 20 millions de doses par an.

La nouvelle unité de fabrication de vaccins contre la fièvre jaune sera mise en place avec le soutien de l’AFD. Une partie du prêt octroyé par l’AFD sera transformée en une subvention nette afin de faciliter et accélérer la mise en œuvre de ce projet.

La finalisation de la construction de l’usine est prévue en 2022.

La France soutient également le projet MADIBA (Manufacturing in Africa for Disease immunization and Building Autonomy) de l’Institut Pasteur. La construction de cette usine de production de vaccins contre le Gui D-19 et d’autres maladies endémiques permettra de produire 50 millions de doses d’ici à fin 2022 et 300 millions de doses en 2023. +d’images

Aide au développement

Conseil local de développement

Installation à Dakar du 1er Conseil local de développement, institué par la loi de programmation de l’APD, votée à l’unanimité du Parlement l’été dernier, présidé par Philippe Lalliot, ambassadeur de France au Sénégal, en présence du ministre Jean-Yves Le Drian.

(à l’image) Le ministre a salué la présence des parlementaires présents et des conseillers des Français de l’étranger, Gérard Sénac et Nicolas Soyere, qui participent de droit à ces conseils.

Ce Conseil local de développement permet d’inscrire l’octroi de l’aide publique au développement dans un dialogue étroit avec les pays partenaires, en prenant en compte les besoins spécifiques des populations cibles. Jean-Yves Le Drian a rappelé en introduction que dans chacun des postes, l’installation d’un comité local inclusif permettra de décider ensemble, d’éviter le travail en silo afin de définir des objectifs communs.

Le ministre nous a soumis la stratégie pays pour le Sénégal 2022/2025 préparée par le poste. Cela commence par l’accompagnement du Sénégal vers son émergence. La France apportera sur cette période une contribution à hauteur de 1,5 milliard d’euros, dont 250 millions de financements de l’AFD. Le quadruplement de ses interventions positionne la France comme le premier bailleur bilatéral du Sénégal.

La France soutient les projets de mobilité, vecteurs de transferts de compétences. Le TER de Dakar, qui devrait entrer en circulation le 24 décembre 2021, est la première pierre d’un système intégré de transports urbains.

Les 5 secteurs prioritaires de notre coopération pour l’émergence sont :
– Le développement urbain ;
– L’innovation et numérique ;
– L’agriculture et agroalimentaire ;
– Le tourisme ;
– Les énergies renouvelables.

Concernant le développement durable, la santé et l’agriculture responsable, les initiatives portées par la France s’inscriront dans le cadre du plan Sénégal Émergent Vert, avec un objectif de création d’un million d’emplois. Cela passe également par une mobilisation accrue dans le secteur de la santé pour lutter ensemble face à la Covid-19.

Les intervenants sénégalais ont présenté avec beaucoup de force leurs attentes et leurs idées pour que l’aide au développement se déploie efficacement. +d’images

Sécurité

Éléments français au Sénégal (EFS)

La délégation parlementaire, conduite par Françoise Dumas, présidente de la commission de la Défense à l’Assemblée nationale, a été accueillie par le général de brigade Michel Delpit, commandant des Éléments français au Sénégal (EFS), pour une présentation des forces armées, des matériels et des capacités opérationnelles de l’unité.

Créé en 2011, les EFS conduisent des actions de partenariat au profit des armées de la sous-région et contribuent à la préservation de nos intérêts en Afrique de l’Ouest.

Les EFS sont stationnés sur la presqu’ile de Dakar. Ils assurent un rôle de point d’appui logistique au profit des opérations françaises dans la sous-région.

Forts de 500 militaires et de 180 personnels civils sénégalais, leur zone de responsabilité permanente couvre les 15 pays de la CEDEAO et la Mauritanie.

Cette mission de coopération militaire doit faire face à un contexte de dégradation constante de la situation sécuritaire dans la région, qui touche désormais les frontières des pays côtiers riverains de la zone sahélienne.

Je salue ce partenariat militaire opérationnel qui symbolise l’entente et l’amitié entre la France, le Sénégal et les pays de la sous-région. +d’images.

Moyen-Orient – Déplacement présidentiel (2-4 déc. 2021)

Pendant 48 heures, j’ai eu le privilège de faire partie de la délégation qui a accompagné Emmanuel Macron pour ses visites de travail aux Émirats arabes unis, dans l’État du Qatar, et au royaume d’Arabie saoudite.

De nombreux moments resteront gravés dans ma mémoire, à commencer par l’invitation du Président de la République à dîner à sa table, en compagnie des ministres Jean-Yves Le Drian, Florence Parly et Roselyne Bachelot pendant le vol.

Moment intense lors de la discussion partagée avec le ministre de la Défense saoudien et Florence Parly, ministre des Armées, tandis que le Président de la République concrétisait de son côté avec le Prince héritier d’Abou Dhabi, Mohammed Ben Zayed, le plus important marché militaire jamais signé avec la vente de 80 Rafales pour une somme de 17 milliards d’euros.

Moment convivial quand le ministre des Affaires étrangères, qui s’est rendu 22 fois aux Émirats en 10 ans, a partagé de nombreuses anecdotes sur ses déplacements, dont certaines péripéties sont dignes de figurer dans un film de James Bond.

Je suis convaincu que ce voyage a permis d’approfondir encore la relation d’amitié entre la France et les pays du Golfe. Il fait apparaître des résultats économiques spectaculaires qui renforceront l’emploi en France. La coopération dans la lutte contre le terrorisme s’est accrue.

L’annonce opportune de la démission du ministre de l’Information libanais, la veille de l’arrivée du Président de la République en Arabie saoudite, a permis de débloquer la situation à Djeddah et de repartir de l’avant pour œuvrer en faveur de la stabilité régionale.

Un seul regret, assorti d’une frustration : que les élus des Français de l’étranger n’aient pu être présents d’une manière ou d’une autre pour saluer le Président de la République, lors de son passage dans chaque pays.

Je remercie Emmanuel Macron de m’avoir invité à l’accompagner.

Émirats arabes unis – Dubaï (2-3 déc. 2021)

Retour à Dubaï, moins d’un mois après mon précédent passage (compte-rendu).

Six heures après avoir posé le pied sur le sol des Émirats, notre délégation s’est acheminée vers le site de l’Exposition universelle pour assister à la signature des accords, en compagnie d’Amélia Lakrafi, députée des Français établis hors de France.

Déjeuner

Déjeuner offert par S.A. Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, en l’honneur de notre Président de la République.

A cette occasion, j’ai eu le plaisir de retrouver Mme Hend Al Otaiba, ambassadrice des Emirats arabes unis en France, qui avait facilité l’organisation de mes rencontres lors de mon précédent déplacement à Dubaï.

Contrat de vente de 80 Rafale et 12 Caracal

« Ce sera un avion mondial » disait Marcel Dassault au sujet du Rafale en 1985.

36 ans après avoir travaillé sur le démonstrateur Rafale A, je suis comblé d’assister à la signature d’un contrat pour la livraison de 80 Rafale dans le cadre du déplacement du Président de la République.

Ce contrat historique avec les Émirats arabes unis démontre une nouvelle fois que la vision de Marcel Dassault s’accomplit.

Félicitations à Éric Trappier et à toutes les équipes de Dassault Aviation. Fier de voir l’excellence industrielle française atteindre de nouveaux sommets.

Par ailleurs, les Émirats arabes unis ont signé un contrat pour l’acquisition de 12 hélicoptères H225M Caracal auprès d’Airbus Helicopters qui seront entièrement produits et assemblés à Marignane (communiqué).

Le 360 (AFP) : Les Émirats offrent le contrat du siècle à la France : environ 17 milliards d’euros pour l’achat de 80 Rafale (03-12-2021)

Pavillon des E.A.U.

Après la présentation d’une quinzaine d’accords et de contrats déjà signés, photo officielle en présence du Président de la République, Emmanuel Macron et de S.A. Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, Prince héritier de l’Émirat d’Abu Dhabi et vice-Commandant suprême des forces armées des Émirats arabes unis.

La visite du pavillon émirien s’est effectuée en compagnie de Mme Noura El Kaabi, ministre de la Culture et de la Jeunesse des Émirats arabes unis.

« Il y a 50 ans, c’était juste un rêve », peut-on lire en visitant le pavillon, puisque les E.A.U fêtent le cinquantième anniversaire de leur union. Cette exposition universelle témoigne de la réussite d’une vision d’unité harmonieuse des Émirats pour concrétiser des rêves communs. +d’images

Pavillon français

Erik Linquier, Commissaire général pour la France, et les équipes du pavillon France ont eu la fierté d’accueillir le Président de la République, Emmanuel Macron, accompagné de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Florence Parly, ministre des Armées, et Roselyne Bachelot, ministre de la Culture.

L’ambition du Pavillon France est de déclencher chez les visiteurs l’inspiration, «l’inspiration à la vitesse de la lumière», car l’expérience visiteurs s’articule autour de la lumière, le long d’un parcours, plutôt une immersion onirique, qui met en valeur les créations françaises qui ont contribué à l’histoire du progrès humain et scientifique.

Le Pavillon France produit 60% de son énergie, grâce à 2 500m² de tuiles photovoltaïques.

Qatar – Doha (3-4 déc. 2021)

Nous sommes arrivés au Qatar, en début de soirée du 3 décembre.

A chaque étape, ces visites de travail permettent de multiplier les échanges économiques et d’approfondir notre coopération dans la lutte contre le terrorisme.

Diner avec des entrepreneurs qataris

Notre délégation a participé au dîner offert par l’Émir de l’État du Qatar.

Le dîner a eu lieu dans le cadre prestigieux du musée d’art islamique, en présence des ministres Jean-Yves Le Drian, Florence Parly, Bruno Le Maire et Roselyne Bachelot.

Entouré d’entrepreneurs qataris à table, j’ai eu la bonne surprise d’avoir à mes côtés un qatari s’exprimant dans un français impeccable. Il m’a confié que ses parents avaient décidé de mettre tous leurs enfants au lycée Bonaparte de Doha et que lui-même avait décidé de scolariser les siens au lycée Voltaire.

Présentation à l’Émir de l’État du Qatar

Lors du repas, j’ai eu le plaisir de retrouver l’ambassadeur du Qatar en France, S.E Sheikh Ali Bin Jassim Al-Thani (à l’image).

Au moment du départ, j’ai eu le privilège d’être présenté à À. Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, l’Émir de l’État du Qatar par le Président de la République. J’ai découvert que l’Émir s’exprimait dans un français remarquable.

Au réveil, samedi matin, juste le temps d’observer quelques secondes la vue sur Doha depuis le Four Seasons. Le cortège s’élançait de bon matin pour l’aéroport international de Doha afin de nous envoler vers Djeddah, dernière étape du déplacement. +d’images

Arabie saoudite – Djeddah (4 déc. 2021)

Nous sommes arrivés à Djeddah, où j’étais le mois dernier (compte-rendu), en fin de matinée du samedi 4 décembre, pour l’ultime étape du voyage présidentiel.

Mon troisième passage en Arabie saoudite aura duré 5 heures. C’est court, mais cela m’a permis de renouer avec mes homologues pour consolider encore notre relation d’amitié.

Vieille ville

Pendant que le chef de l’État était accueilli au Palais royal par S.À.R. Mohammed Bin Salman Bin Abdulaziz Al-Saoud, Prince héritier, vice-premier ministre, ministre de la Défense du royaume d’Arabie Saoudite, j’ai accompagné Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, vers la vieille ville de Djeddah.

La ministre a été reçue par le vice-ministre de la Culture saoudien pour une visite des lieux. Une présentation du plan de rénovation de la ville lui a permis de mesurer l’importance du projet de restauration mis en œuvre.

Notre délégation était composée de M. Jack Lang, Pdt de l’Institut du monde arabe, et mon ancienne collègue Mme Bariza Khiari, vice-présidente de l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (ALIPH), et était accompagnée de M. El Mostafa Mihraje, consul général de France à Djeddah.

Forum de l’investissement

Je me suis rendu ensuite au Forum de l’investissement au Ritz-Carlton où j’ai retrouvé mon ami et collègue Dr Ayman Fadil, pdt du groupe d’amitié Arabie Saoudite-France au Majlis Ash Shura et Khalid bin Abdul Karim AL-Turki, directeur général du protocole de la Shura qui m’avait si remarquablement accueilli le mois dernier.

Ayman Fadil m’a appris que sa collègue Hoda Abdulrahman Al-Helaissi venait de recevoir l’ordre national du mérite. J’ai pu l’appeler pour la féliciter. Membre influent du groupe d’amitié, Hoda parle remarquablement le français qu’elle a appris au lycée Charles de Gaulle à Londres et contribue au renforcement de la relation bilatérale.

Nous nous sommes réjouis que le déplacement du président de la République ait assurément contribué à un progrès en faveur de la stabilité régionale. +d’images