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Webinaire – Les clés de l’enseignement supérieur pour les jeunes français au Royaume-Uni (vidéo 1h30)

Le Brexit a ouvert une période nouvelle pour la mobilité des étudiants et inquiète de jeunes Français actuellement sur le sol britannique, mais aussi ceux qui envisagent des études supérieures au Royaume-Uni.

Quelles options s’offrent à eux une fois leur diplôme secondaire en poche (A Levels, baccalauréat international, IB, E-Levels etc.) ? Quel est l’impact du Brexit sur les règles d’immigration ou encore sur les frais de scolarité ? Quelles sont les autres alternatives à l’étranger et les possibilités de parcours universitaires en France ?

Telles sont les questions dont nous avons débattu, le 8 mai, grâce à vos questions et nos panélistes :

. Bénédicte Yue, directrice financière d’un Multi Academy Trust regroupant 23 écoles primaires et secondaires en Oxfordshire
. Laurent Batut, consulant en éducation et coordinateur du plan École 2010-2015
. Cécile Masek, consultante en orientation
. Danielle Raymond, responsable du département orientation et carrières au lycée international de Londres Winston Churchill
. Mike Nicholson, Director of undergraduate admissions and outreach à l’Université de Bath, précédemment directeur des admissions à l’Université d’Oxford
. Nilmini Roelens, Principal Solicitor chez Roelens Solicitors
. Sarah Sen, responsable des admissions du Bsc en Management, ESCP – London

Cette réunion a été organisée par Un monde de projets, liste indépendante aux élections consulaires 2021 menée par Nicolas Hatton.

Accès à la langue française pour nos enfants : quelles solutions au Royaume-Uni ? (webinaire 1h10)

Comment peut-on préserver les liens de nos enfants avec la langue et la culture françaises ? Quelles sont les solutions offertes sur le territoire lorsque l’on n’a pas accès aux écoles françaises ? Quels sont les différents diplômes possibles en fin de secondaire, à quel diplôme chaque solution est-elle adaptée ?

J’ai eu le plaisir d’intervenir aux côtés de :
. Amelie Mallet, présidente de l’association des parents d’élèves du Lycée International de Londres Winston Churchill (APLIL)
. Christian Ravel, Fondateur de l’association Parapluie FLAM, la fédération des petites écoles FLAM du Royaume Uni
. Benedicte Yue, Directrice financière d’un Multi Academy Trust regroupant 23 écoles primaires et secondaires en Oxfordshire
. Tanya Simpson, Directrice adjointe d’Europa school UK
. Sandrine Philippot-Gasc, Professeur d’histoire géographie en français à Europa school UK
. Marion Sigwald, Responsable du développement de Tutoring London
. Marie Boutry-Peyron, Directrice d’Avenue des écoles

Cette réunion a été organisée le 1er mai par Un monde de projets, liste indépendante aux élections consulaires 2021 menée par Nicolas Hatton


La nécessité de l’opération Barkhane unanimement reconnue – Vidéo (3’50)

Depuis 2014, la France est engagée au Sahel, à la demande et aux côtés du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad pour combattre les groupes terroristes armés affiliés à Daech et Al-Qaida.

Un débat s’est installé en France sur l’opportunité de poursuivre cette présence militaire.

Avec 55 militaires français tombés au combat, la France paie un lourd tribut pour le rétablissement de la paix dans cette région.
Afin de préparer le débat au Sénat sur l’opération Barkhane, initié par le président Christian Cambon, je me suis rendu au Tchad, au Burkina Faso et au Mali. Cette vidéo en rend compte:

Tous mes interlocuteurs, qu’ils soient politiques, militaires, diplomates ou encore nos compatriotes établis dans ces pays…
Tous expriment le besoin de la présence Barkhane sur le terrain.
Ils reconnaissent la prouesse militaire de l’armée française, faisant énormément avec si peu pour un si vaste territoire.

Nous ne sommes pas seuls.
L’UE est présente à nos côtés et accroît ses efforts.

Sans Barkhane, le Sahel serait aujourd’hui un sanctuaire terroriste.
Sans sécurité, les actions de développement ne pourront pas se concrétiser.
Sans état de droit, les populations continueront à fuir leurs terres et grossiront le flot de personnes déplacées.

Les États du G5 Sahel se réunissent pour évaluer les progrès constatés et déterminer et les adaptations à apporter pour éviter que cette gangrène terroriste ne se répande aux États côtiers du golfe de Guinée.

À l’issue de ces déplacements et de ces débats, j’ai la conviction que cette guerre sera longue.
Le terrorisme est un phénomène mondial.
La solidarité doit être internationale.
Il nous faut sans doute revoir la philosophie de notre action.
Mais nous sommes condamnés à aider ces pays à réussir pour éviter que la région ne s’embrase.

En circonscription au Mali – Bamako (28 au 29 janv. 2021)

 Pour mon premier déplacement à Bamako, j’ai été accueilli à la résidence par Joël Meyer, notre ambassadeur de France au Mali, et bénéficié de son éclairage sur la situation dès mon arrivée.

Dans le prolongement du déplacement au Burkina Faso, les objectifs étaient de préparer le débat du 9 février au Sénat sur l’opération Barkhane, il était opportun de prendre l’avis des Maliens et d’écouter les observations de nos diplomates en poste, de nos militaires engagés sur le terrain, mais également de nos compatriotes et, en particulier, ceux qui sont impliqués dans le monde économique.

Par ailleurs, il m’apparaissait important de faire un point sur les conditions de sécurité et sur les progrès de l’action de l’Aide française au développement (AFD).

J’ai été ravi de rencontrer les conseillers des Français de l’étranger Michel Darwiche (à l’image), Guy Sukho et Élisabeth Kanoute, qui m’ont exprimé les attentes de notre communauté.

Je remercie Michel Darwiche d’avoir contribué à mes rencontres avec notre communauté d’affaires, tout en m’accompagnant à certains rendez-vous.

Politique

Ministère de la Défense

Heureux d’avoir été reçu par le général Souleymane Doucouré, secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens combattants (Segal), en compagnie de Didier Maze, Premier conseiller à l’ambassade et du colonel Olivier de Charnacé, attaché de Défense.

Le Segal nous a fait part des premières impressions positives du ministre de la Défense au lendemain de sa rencontre, à Paris, avec notre ministre des armées Florence Parly. L’occasion aussi de confirmer tout le bien-fondé de l’opération Barkhane face aux réalités du terrain.

Notre échange a été suivi d’une réunion à l’ambassade de France avec le colonel Olivier de Charnacé, attaché de Défense, le général Alain Vidal, représentant Barkhane et le commissaire divisionnaire Philippe Duporge, attaché de Sécurité intérieure.

Nous avons fait le point sur l’évolution d’une situation sécuritaire plus complexe qu’en 2012.

Mes interlocuteurs m’ont fait part de confiance montante des soldats maliens et des efforts considérables accomplis pour permettre à leur armée de gagner en puissance et en efficacité.

J’ai été convaincu que l’armée malienne était sur la bonne voie et que la France doit poursuivre son accompagnement militaire. Les forces armées sont le gage du retour de l’État et de l’ordre sur tout le territoire. +d’images

Entrepreneuriat

Choose Africa Resilience (AFD)

Réunion organisée par François Tirot, directeur de l’AFD Mali, en présence de Fatoumata Sissoko-Sy, directrice régionale Proparco, ainsi que de l’équipe économique de l’ambassade et de plusieurs CCE (Total, Bolloré, Somafrec…).

En janvier 2021, le portefeuille de l’AFD Mali dénombre près de 40 opérations en cours de réalisation pour un volume d’engagements de 663M€. Ces projets portent sur l’eau et l’assainissement, l’énergie, le développement rural, l’éducation et la formation professionnelle, la santé, la gouvernance.

L’AFD est le chef de file de l’Alliance Sahel pour le territoire de Menaka, l’Union européenne pour le centre du pays et la Banque mondiale pour le sud.

Le Mali fait partie des 10 pays prioritaires du programme Choose Africa Résilience

Concernant la mise en œuvre de ce dispositif, voté par le Parlement en juillet 2020 afin de venir en soutien aux TPE/PME en Afrique, j’ai constaté que la présentation du programme aux banques était prête. Une présentation spécifique devant les CCEF marquera prochainement le lancement de l’opération.

Pour que le programme « Choose Africa Resilience » voulu par le gouvernement atteigne son objectif, il faut que tous les acteurs de terrain au Mali s’emparent collectivement de cette initiative aux côtés de l’AFD/Proparco.

Avec leur faculté de toujours trouver des solutions par eux-mêmes, je les crois capables d’aider l’AFD/Proparco à trouver la clé pour faire réussir le programme.

Entrepreneurs français

Plusieurs rencontres avec des entrepreneurs installés au Mali m’ont permis d’appréhender les réalités quotidiennes des milieux d’affaires locaux.

Une réunion a été organisée par Michel Darwiche, conseiller des Français de l’étranger, avec des entrepreneurs spécialisés dans le textile, la formation, les infrastructures.

Une autre réunion a été organisée par Valéry Alves (conseiller économique) avec le Premier conseiller Didier Maze, le DG de Ciments et Matériaux du Mali du groupe Vicat (Elhadji Seck), la vice-présidente des conseillers du Commerce extérieur de la France (Anne Mounicot), le DG de Bramali du groupe Castel (Benjamin Bronne), le DG d’Eléphant Vert (Oumou Sidibé Vanhoorebeke) et le SG du REAO, Réseau de l’Entreprise en Afrique de l’Ouest (Awa Diarra).

Nous avons évoqué entre autres les problèmes d’infrastructures, d’insécurité, de trafics et de gouvernance.

J’ai eu un entretien éclairant avec Valérie Beilvert (à l’image), DG de RMO Job Center Mali et CCEF qui envisage de monter un important centre de formation pour le secteur privé.

Comme me l’a confié Valérie Beilvert, La France se focalise trop sur les grands groupes. On s’intéresse beaucoup moins aux PME qui façonnent le tissu français à l’international. Je partage ce point de vue et mes conversations avec les entrepreneurs locaux le confortent.

Tous mes interlocuteurs m’ont fait passer ce message : ici, il faut savoir trouver des solutions par soi-même. +d’images


Formation

Au Mali, il y a un grand défi à relever en matière d’éducation. Cette préoccupation m’est remontée avec un caractère d’urgence. Un des entrepreneurs rencontrés m’a décrit le système de formation malien comme catastrophique, expliquant qu’il peine à recruter. Développer le système de formation permettrait aux Maliens de trouver plus facilement un emploi sur place.

Ainsi, Nicolas Diallo de SMS Consulting a créé une école supérieure de commerce.

Après avoir travaillé vingt ans dans le coton et assuré le poste de DG adjoint de la Compagnie malienne du Textile, Bernard Jacquin a, pour sa part, créé une école de commerce en 2009. Il a voulu faire de cette école un laboratoire. L’établissement fait ses preuves depuis plus de dix ans.

Benjamin Bronne m’a indiqué que le groupe Castel faisait un gros travail en matière d’éducation.

La filière coton

Premier producteur d’Afrique, le pays récolte un coton de très bonne qualité. Cela emploie 4 millions de personnes, soit 20% de la main d’oeuvre du pays. Le Mali n’en transforme, en fil ou en vêtements, qu’une infime partie.

Elie Grand est l’un des rares industriels à produire du textile au Mali. Pour lutter contre les produits à bas coût, il produit des pagnes sur-mesure avec des illustrations originales selon le goût du client.

Éléphant Vert a pour objectif de lancer une filière bio dans le coton. Édouard Philippe est venu au Mali soutenir cette initiative. La gamme de leurs services permet d’accompagner l’agriculteur dans l’analyse agronomique des cultures, l’analyse de l’eau et de la microbiologie du sol, le contrôle des résidus chimiques sur les récoltes, ainsi que l’analyse de l’environnement pour améliorer la pérennité et la qualité des cultures.

Eurolait Mali

Visite de l’unité industrielle Eurolait Mali, en compagnie de Michel Darwiche, conseiller des Français de l’étranger pour le Mali, Fatoumata Sissoko-Sy, directrice régionale Proparco et François Tirot, directeur AFD Mali.

Implantée sur le site de la zone industrielle de Sobuba, la société est spécialisée dans la fabrication et la distribution des produits laitiers et de jus aromatisés sous les marques Yoplait Candia & Salsa.

Accueillis par François Giraud, directeur du site, nous avons évoqué les difficultés d’approvisionnement de la poudre de lait qui arrive de France ou de Pologne. Il est moins cher et il faut trois fois moins de temps pour amener un conteneur de France à Dakar que de Dakar à Bamako, distant d’un millier de kilomètres.

Le manque de fiabilité dans les temps d’approvisionnement implique l’augmentation des stocks tampons pour garantir le flux de production, ce qui pèse sur la rentabilité.

La société doit travailler avec de la poudre de lait importée, car la qualité du lait local ne permet pas d’assurer un produit propre à la consommation sur une production en volume. L’emballage est en polyéthylène biodégradable, puisse que le produit est consommé dans la journée.

Dans un pays où seuls 12% de la population est bancarisée, il faut mettre un circuit de distribution qui s’accommode d’une économie qui repose sur l’informel. Ainsi, les produits sont approvisionnés chez le grossiste qui les vend dans la journée et paye le lendemain en se réapprovisionnant.

Une bien belle réussite. +d’images

Groupe français Vicat/CMM

Visite de la cimenterie du groupe français Vicat/CMM (Ciments et Matériaux du Mali), la plus importante du Mali, située à Kati, 30 kms au nord de Bamako, en compagnie de Elhadji Seck, DG CMM, Didier Maze, Premier conseiller, Valery Alves, conseiller économique, Fatoumata Sissoko-Sy, directrice régionale Proparco et François Tirot, directeur AFD Mali.

« Il a préféré la gloire d’être utile à l’avantage si recherché d’être riche… Ce n’est pas la France seulement, mais le monde entier qui doit être reconnaissant envers monsieur Vicat », écrivait le Baron Thénard dans son rapport à la chambre des Pairs en juillet 1845.

En 1817, Louis Vicat invente le ciment artificiel. Depuis 160 ans, ce sont sept générations qui ont perpétué la tradition au sein du groupe familial, aujourd’hui implanté dans 12 pays.

L’usine de Diago a célébré son premier exercice de production en décembre 2020. Elle peut produire jusqu’à 100 tonnes de ciment par heure.

L’investissement de 30 millions d’euros génère 150 emplois directs et 1500 indirects.

Le ciment est composé à 65% de clinker, provenant du Sénégal, 30% de calcaire collecté au Mali et 5% de gypse importé de Mauritanie. Le transport du clinker pour alimenter l’usine constitue un véritable enjeu. Il s’effectue fait par camion. Un transfert qui peut prendre de 3 à 20 jours… Le directeur général de CMM appelle de ses vœux la mise en service d’une ligne de chemin de fer entre Dakar et Bamako.

Il porte témoignage d’une entreprise française au service des acteurs du développement, auquel je souscris. +d’images

Communauté française

Réunion 3S (Santé, Sécurité, Scolarité)

Afin de me permettre de découvrir les attentes de la communauté française au Mali, Marc Egret, consul général, a organisé un déjeuner en sa Résidence, avec les conseillers des Français de l’étranger Michel Darwiche, Guy Sukho et Élisabeth Kanoute, ainsi que les représentants des associations : Sandrine Verreckt (Bamako Accueil) ; Anna Fatoumata Maiga (ADFE – Français du Monde) ; Sébastien Philippe (Souvenir français) ; Aboubakarine Maiga (Asso française d’Entraide) ; Olivier Gourbe (Centre Médico-social).

La communauté française compte 7582 inscrits au Registre des Français (à 78 % binationaux).

La baisse est de 10% par rapport à 2019, en raison de la conjonction des crises sécuritaires, sanitaires et économiques.

7274 Français vivent à Bamako, 217 à Kayes (frontière avec le Sénégal), moins de 100 dans le reste du pays. 56% des inscrits sont mineurs. 21% ont entre 18 et 40 ans et 22% ont plus de 41 ans. A noter enfin que 3822 électeurs sont inscrits sur la LEC.

Les participants m’ont rapporté la vision d’une capitale qui s’est peu à peu barricadée, à l’image de l’Institut français, pour appréhender la menace terroriste toujours plus prégnante. Le lycée français Liberté leur donne l’impression d’être un camp retranché. La zone rouge invite au confinement et la Covid n’a rien arrangé.

Tous me disent que si les Français se retiraient de Gao (au nord du Mali), alors les Maliens partiraient.

Ils sont convaincus que la stabilité de l’Europe dépend de la stabilité du Mali et que le Sahel constitue une digue contre une vague migratoire.

7911 cas positifs ont été diagnostiqués depuis le début de la crise sanitaire au mois de mars pour 320 décès au 22/01/2021.

Les structures sanitaires intègrent convenablement les malades malgré le manque de moyens. 8 millions de doses de vaccin sont attendues d’ici fin mars, afin de pouvoir vacciner 4 millions de personnes.

J’ai salué l’action positive de nos élus et la résilience de nos compatriotes qui s’adaptent et continuent à croire dans le futur du Mali. +d’images

Enseignement

Lycée français Liberté

Visite de l’Établissement Liberté, en compagnie de Michel Darwiche, conseiller des Français de l’étranger au Mali et Alain Maseto, conseiller culturel.

Cette école est conventionnée avec l’AEFE et accueille 1296 élèves du cours préparatoire à la terminale.

Le réseau d’écoles françaises au Mali compte également trois écoles partenaires : groupe scolaire Les Angelots (693 élèves de la maternelle à la 3ème) ; l’école Les Écrivains (481 élèves de la maternelle à la 3ème) et l’école Les Lutins (438 élèves de la maternelle au CM2).

L’accès à l’Établissement Liberté est le plus sécurisé parmi tous ceux que j’ai pu observer. Le parking pour les véhicules constitue un sas d’entrée à part entière, suivi d’autres sas qui interdisent l’entrée à tout intrus.

Deux rencontres ont été organisées avec l’équipe de direction et les parents d’élèves élus au comité de gestion, ce qui m’a permis d’appréhender les besoins de cet établissement.

Avec Maryline Albano, proviseure et Béatrice Jourdain, DAF, nous avons abordé la préoccupation récurrente du maintien des postes d’enseignants résidents. De leur point de vue, réduire leur nombre, année après année, semble être de nature à réduire l’attractivité des établissements pour les parents.

Avec Fatoumata Dikou, VP, et Moktar Diallo, nous avons évoqué le travail des parents élus au bureau. Le bureau est constitué de 12 parents d’élèves, renouvelés chaque année par moitié, pour un mandat de deux ans. Ce travail bénévole leur apparaît si dense qu’il devient vite épuisant, ce qui justifie le turnover à chaque élection.

Les parents louent la relation harmonieuse et de confiance créée par la nouvelle proviseure.

Ils m’ont confirmé que leur priorité était d’attirer des enseignants et qu’il fallait trouver de nouvelles incitations pour y parvenir. Il va sans dire que la qualité des enseignants fait la réputation des établissements. Ne pas y répondre laisserait le champ libre aux écoles internationales, dont les ouvertures se multiplient en provoquant une concurrence frontale.

J’ai salué l’investissement en vue de disposer d’un bâtiment flambant neuf, une belle concrétisation qui démontre que les parents ont foi en l’avenir de leur établissement. +d’images

Santé

Centre médico-social

Didier Maze, Premier conseiller à l’ambassade, que j’avais précédemment rencontré en Espagne en qualité de consul général à Séville, m’a proposé de commencer mon séjour au Mali par une visite du CMS (Centre médical et social).

Dirigé par le médecin-chef Olivier Gourbe depuis septembre 2019, le CMS est géré depuis janvier 2017 par l’ONG Santé Diabète, dirigée par Stéphane Besançon.

Sa vocation est d’assurer :
– Les consultations de médecine générale et les soins courants de santé, dont certaines vaccinations ;
– Les visites médicales prescrites par la règlementation ;
– La prise en charge médicale des urgences.

Au total, une soixantaine de Français atteints de la Covid-19 ont été suivis par le CMS, dont le décès de deux personnes de 63 et 85 ans et une dizaine de rapatriements sur la France par avion sanitaire.

Le Centre de Crise a fait parvenir au centre médico-social un générateur d’oxygène, des équipements de protection individuelle et des médicaments de base, en cas de crise d’approvisionnement des pharmacies locales.

Les tests d’orientation diagnostic (PCR) et antigéniques sont désormais disponibles au CMS. J’ai pu le vérifier et en bénéficier.

Pour l’année 2020, Santé Diabète a obtenu une subvention de 10000€. Grâce à l’intervention de l’Ambassade, une subvention complémentaire de 14000€ a été versée, afin de permettre au CMS de faire face à la crise sanitaire. +d’images

En circonscription au Burkina Faso (2/2) Communauté française – Ouagadougou (25 au 27 janv. 2021)

J’ai éprouvé beaucoup de plaisir à retourner au pays “des hommes intègres”. Le Burkina Faso doit faire face à d’innombrables défis. Il se classe aujourd’hui parmi les 10 pays les moins développés au monde et doit faire cohabiter 60 ethnies. La capitale Ouagadougou a vu croitre sa population de 180.000 à 2 millions d’habitants en 30 ans. Elle atteindra 6 millions dans 10 ans…

J’ai observé avec satisfaction le niveau d’implication de la France à travers son soutien aux dirigeants et au peuple burkinabè pour favoriser le développement, la sécurité et la démocratie.

J’ai retrouvé avec joie les trois élus de notre communauté : Martine Voron, Françoise L’Étang Yameogo et Ousmane Ouédraogo. Leurs témoignages m’ont été précieux et je salue leur action généreuse et profitable à nos compatriotes. +d’images

Communauté française – Action consulaire


Conseillers des Français de l’étranger

Le nombre des Français inscrits au consulat de Ouagadougou s’élève à 3423, constitué pour moitié de binationaux. Ce nombre a baissé de 7% en 2020, mais reste équivalent à celui de 2010 qui était de 3325.

Afin d’évoquer les problématiques des Français établis au Burkina Faso, le poste diplomatique m’avait organisé deux réunions en compagnie des conseillers des Français établis hors de France : Martine Voron ; Françoise L’étang Yaméogo et Ousmane Ouédraogo.

La première réunion autour du consul général Eric Belotti a porté sur les besoins de notre communauté en matière sociale, éducative et économique avec l’accompagnement de nos entrepreneurs affectés par la crise. +d’images

La seconde réunion, autour de l’ambassadeur Luc Hallade, portait sur l’initiative Choose Africa Resilience (voir ci-dessous).

Consulat

Visite du Consulat général de France en compagnie d’Eric Belotti et rencontre avec les agents du poste.

80% de notre communauté réside dans la capitale et 15% à Bobo-Dioulasso.

En 2020, le dispositif exceptionnel d’aide sociale en faveur des Français de l’étranger lié à la crise sanitaire a permis à 53 foyers de percevoir un secours occasionnel de solidarité pour près de 30.000 euros sur le second semestre.

Nous avons abordé les questions concernant la sécurité de nos compatriotes du fait du risque sécuritaire lié à l’expansion des zones d’action des groupes terroristes. Mais il ne faut pas négliger que nos ressortissants s’exposent également à des risques sanitaires et à des risques liés aux accidents de la route.

La circonscription consulaire est découpée en 25 îlots qui ont chacun un chef d’îlot à leur tête.

Impressionné par la chemise compilant le nombre de certificats de vie (98) signé par le consulat pour le seul mois de janvier 2021, il m’a été répondu que c’était exceptionnel : le consulat signe 50% des certificats en janvier et 50% tout au long des onze autres mois de l’année. +d’images

Sécurité

La sécurité des Français à l’étranger constitue pour moi une priorité d’action.

Depuis mon précédent passage, fin 2016 (compte-rendu), la carte du Burkina Faso affichée sur la page “Conseils aux voyageurs” du ministère des Affaires étrangères fait apparaître une nette dégradation de la situation sécuritaire.

Comme me l’a confié le chef d’état-major adjoint de la Gendarmerie nationale, l’ennemi ne s’en prend plus seulement aux militaires, mais aussi aux civils accusés de collaborer avec les forces de sécurité. Cela engendre des déplacements de population qui ne sont pas sans conséquences au niveau environnemental.

Afin de pouvoir appréhender la situation, l’ambassade m’a organisé plusieurs rendez-vous pour faire une analyse fondée sur les propos des militaires, tout comme ceux des personnes chargées de la sécurité intérieure.

Ainsi, j’ai eu l’opportunité d’avoir plusieurs points de vue en croisant les regards burkinabés et français. À chaque fois, le discours a été consensuel et sans équivoque. Sans Barkhane, la situation serait pire que ce à quoi nous assistons et l’effort doit donc se maintenir.

Côté Burkinabé :
– Entretien avec le chef d’état-major adjoint de la Gendarmerie nationale
– Entretien avec le secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN)
Côté français :
– Dîner “Sécurité Défense” autour de l’ambassadeur, en présence notamment de l’attaché de Défense et de l’attaché de Sécurité régional.
– Réunion de travail avec le Service de sécurité intérieure (SSI) comprenant l’attaché de Sécurité régional ; l’attaché de Sécurité adjoint ; le conseiller Terrorisme ; le conseiller Sureté Immigration ; le conseiller auprès de la DGPN ; le conseiller auprès de la DGPC ; le directeur des études ESEPC et le conseiller du chef d’état-major de la Gendarmerie nationale. +d’images

UFE

À l’occasion d’une soirée organisée par Martine Voron, conseillère des Français de l’étranger pour le Burkina Faso, j’ai eu l’opportunité de saluer son action et d’échanger avec une vingtaine de compatriotes entrepreneurs établis dans le pays.

Le cadre choisi par Martine était le restaurant Princess Yenenga dirigé par un compatriote qui a partagé avec moi les défis auxquels son activité est soumise depuis le début de la pandémie.

L’objectif était de faire connaître le programme Choose Africa Resilience, voté par le Parlement en juillet 2020, afin de venir en soutien aux TPE/PME en Afrique. Ce programme de soutien financier aux TPE/PME peut prendre la forme de prêts consentis par des banques partenaires à des TPE/PME, assortis de garanties accordées par l’AFD/Proparco pour les banques locales prêtant aux TPE/PME fragilisées.

J’ai eu le plaisir de retrouver des personnes rencontrées lors de mon passage à Ouagadougou fin 2016, mais aussi ailleurs en Afrique comme Francis Ambroise, DG des Brasseries Castel en poste précédemment à Madagascar.

Là encore, au sujet Barkhane, j’ai entendu un appel unanime à maintenir l’effort. Et pour cause, certains interlocuteurs m’ont raconté qu’un tiers de la superficie du pays leur était désormais inaccessible. +d’images

Santé

Centre Médical International (CMI)

Visite du Centre Médical International avec François Zougmoré, président de l’Association international de santé (AIS), les conseillers des Français de l’étranger : Martine Voron ; Françoise L’étang Yaméogo et Ousmane Ouédraogo ; le consul général Eric Belotti, le conseiller régional Santé Mondiale P-A Rubbo ; les membres du bureau de l’AIS et le personnel soignant.

Le CMI est géré par l’AIS, association de droit burkinabé.

Cette structure médicale de référence pour la communauté française a bénéficié de subventions de l’État français : 45.000€ (2019) et 50.000€ (2020).

Une subvention de 60.000€ a été accordée début 2021, afin de permettre d’acquérir du matériel d’assistance respiratoire pour permettre la prise en charge de patients atteints de la Covid.

Félicitations à tous les bénévoles et aux donateurs qui permettent de faire exister le CMI et au personnel de santé qui l’anime avec dévouement et compétence. +d’images

Entrepreneuriat – Diplomatie économique

Choose Africa Resilience

Rencontre autour de l’ambassadeur Luc Hallade qui a porté sur l’initiative Choose Africa Resilience, en présence de Patrice Chevalier, président des CCEF (DG PPI BF SA) ; D. Delpuech, Premier conseiller ; B. Alperte, cheffe du service économique ; L. Arnoux, COCAC ; G. Chausse, directeur de l’AFD Burkina.

Le Burkina Faso fait partie de la liste des 10 pays sélectionnés par l’Agence Française du Développement (AFD) pour bénéficier du dispositif “Choose Africa Résilience”, via sa filiale Proparco.

Voté par notre Parlement en juillet 2020, dans le prolongement de l’initiative “Choose Africa” qui concrétise l’engagement pris à Ouagadougou par Emmanuel Macron, j’ai voulu évaluer la mise en route du dispositif sur le terrain, comme je l’avais fait au Cameroun le mois précédent (compte-rendu).

Le directeur de l’AFD a prévu de lancer une première réunion d’information, afin de présenter ces nouvelles mesures destinées à accompagner le financement des TPE/PME (prêts garantis auprès des banques locales) affectées par les conséquences de la pandémie, à laquelle il associera les élus et les conseillers du commerce extérieur.

Les élus sont désormais sensibilisés à ce programme et seront en première ligne pour suivre ses progrès, afin de vérifier si le volontarisme du gouvernement se concrétise sur le terrain. +d’images

La ruche

Visite de la Ruche, la maison des jeunes talents du Burkina Faso, qui a pris corps suite au discours d’Emmanuel Macron à Ouagadougou, le 28 novembre 2017. Le président aspirait « à un lieu accessible à tous (…) à destination de la jeunesse qui permette non seulement de l’accueillir mais de réussir, d’étudier, de faire, d’entreprendre, de s’informer, de se projeter vers le reste du monde. »

Inaugurée le 19 octobre 2018 par deux ministres des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian et Alpha Barry, j’ai découvert des espaces de travail confortables et modulables disposant d’une connexion haut débit.

La Ruche accueille Campus France, France Volontaires et un espace animé par l’IRD-Institut de Recherche et de Développement.

Les jeunes viennent y développer leurs projets dans un environnement stimulant leur créativité. +d’images

PADES/BF

À l’occasion de la visite de la Ruche, j’ai participé à la 2ème session de comité de pilotage du Projet d’Appui au Développement de l’Entrepreneuriat dans le Sahel-Burkina Faso (PADES/BF), lancé en septembre 2020.

Il vise en particulier à renforcer l’entrepreneuriat dans la chaîne de valeur de l’élevage dans la commune de Gorom Gorom, qui a accueilli plus de 30.000 personnes déplacées internes.

Grâce à cet appui, 240 porteurs de projets de cette localité bénéficieront de formation et d’équipements pour la mise en œuvre de leur activité pastorale.

La cérémonie a été présidée par Mahamourou Zan, représentant du ministre de la Jeunesse, et de la Promotion de l’entrepreneuriat des jeunes, accompagné de Ibrahim Ag Attahir, maire de la commune de Gorom Gorom ; Issa Tindano, 1er vice–président du conseil régional du Sahel ; Hamidou Idrissa Massa, haut-commissaire de la province de l’Oudalan ; Houcine Dahmane, conseiller régional pour l’Afrique de l’Ouest de l’ambassade de France et de Frédéric Bontems, envoyé Spécial Sahel pour la France.

Lors de mon intervention, fort de mon expérience d’entrepreneur, j’ai rappelé qu’il faut beaucoup de courage pour entreprendre dans une région touchée par l’instabilité.

Après avoir félicité le comité d’organisation qui permet à des jeunes gens, filles et garçons, de tenter leur chance, j’ai salué l’action de la France qui se tient aux côtés de ces entrepreneurs en herbe pour les accompagner dans leur démarche de création.

J’ai conclu mon propos en adressant mes voeux de prospérité et sécurité retrouvée aux communes et à toute la population du Sahel-Burkina Faso. +d’images

En circonscription au Burkina Faso (1/2) Diplomatie parlementaire – Ouagadougou (25 au 27 janv. 2021)

Pour mon deuxième déplacement au Burkina Faso, j’ai été accueilli à la Résidence par l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade, qui a remarquablement organisé ma mission. +d’images

Nous avons évoqué les principaux thèmes de mon déplacement. Le volet diplomatie parlementaire avec la préparation du débat au Sénat sur l’opération Barkhane ;

Le volet communauté française comprenant deux axes : La sécurité de nos ressortissants ; le dispositif Choose Africa Resilience, déployé par l’AFD en faveur des TPE/PME ouvert à nos entrepreneurs installés localement.

Toute ma reconnaissance à Martine Voron, conseillère des Français de l’étranger, qui s’est fortement impliquée dans la préparation de ce déplacement pour en faire un succès.

Politique

Présidence du Faso

Je suis reconnaissant au président Roch Kaboré de m’avoir accordé un entretien au palais présidentiel de Kosyam à Ouagadougou, en présence de Luc Hallade, ambassadeur de France au Burkina Faso.

Plus de quatre ans après notre première rencontre (compte-rendu), le président du Faso m’a fait l’honneur de partager ses analyses sur l’opération Barkhane et la situation sécuritaire en cours au Burkina Faso et dans le Sahel. +d’images

Communiqué de presse de la présidence du Faso (lien) :
“(Ouagadougou, 25 janvier 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience ce matin, le Vice-président de la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Armées du Sénat français, Olivier Cadic, par ailleurs sénateur représentant les français établis hors de la France.
« Je suis venu féliciter le président du Faso pour sa réélection et lui demander son avis sur le débat actuellement en France sur l’opération Barkhane en Afrique. Nous allons avoir un débat à Paris au Sénat le 9 février sur le sujet, et il me paraissait important que le président Kaboré puisse partager son regard sur cette question », a indiqué le sénateur français à sa sortie d’audience.
Selon lui, le président du Faso a relevé des apports positifs de la Force Barkhane dans la lutte contre le terrorisme dans l’espace G5 Sahel.
« Le président du Faso a une vraie vision, c’est pourquoi je pense qu’il était nécessaire de l’écouter. Il ne s’occupe pas seulement du court terme, mais il a cette vision de se projeter dans l’avenir», a souligné le sénateur.”

Vidéo de la conférence de presse (3’25) :

Revue de presse :

Articles parus dans Sidwaya, Aujourd’hui au Faso et l’Observateur
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Ministre des Affaires étrangères

Comme lors de mon précédent passage en 2016 à Ouagadougou, j’ai eu l’honneur d’être à nouveau reçu par Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères, tout juste reconduit dans ses fonctions par le président Kaboré.

J’étais accompagné par Luc Hallade, ambassadeur de France et Dominique Delpuech, Premier conseiller.

Le ministre a souligné que Barkhane est un des éléments les plus forts de notre coopération et de notre amitié, « au regard du prix du sang ». Le Burkina Faso reconnait la prouesse militaire de l’armée française, « faisant énormément avec si peu sur un si vaste territoire ». Les baisses d’effectifs de Barkhane envisagées l’inquiètent à titre personnel, car les besoins de cette opération se font toujours sentir sur le terrain.

Le ministre a remercié la France et l’Union européenne, les deux principaux partenaires bilatéraux et multilatéraux du Burkina Faso. Je me réjouis de son message chaleureux et sans ambiguïté de soutien à l’opération Barkhane. +d’images

Président de l’Assemblée nationale

Entretien avec le Président de l’Assemblée nationale (PAN), Alassane Bala Sakandé, en compagnie de Luc Hallade, ambassadeur de France et de Dominique Delpuech, Premier conseiller, suivi d’une visite de l’hémicycle, lors de ma seconde journée à Ouagadougou.

L’Assemblée nationale du Burkina a connu un profond renouvellement, puisqu’elle compte 90 nouveaux députés sur 127.

J’ai félicité le PAN qui a été reconduit au perchoir à l’unanimité des élus moins deux voix. Sa personnalité chaleureuse et son expérience ont assurément contribué à lui permettre d’obtenir un tel consensus.

Au sujet de sa perception de l’opération Barkhane, le PAN m’a d’abord confié que l’armée française était la bienvenue au Sahel et qu’elle se battait pour une juste cause : « Il faut la féliciter pour cela, d’autant plus que des hommes meurent sur le terrain ».

Lors de la campagne électorale, le PAN s’est rendu dans les cinq régions du pays les plus affectées par l’insécurité pour parler aux populations qui accumulaient les frustrations depuis plusieurs années. Celui-ci indique qu’il ne faut pas penser que le Burkina Faso connait une guerre de religions, car les fauteurs de troubles sont souvent plus des bandits que des idéologues, comme on l’observe ailleurs dans la région.

Il considère cependant que le danger est réel et compare le Burkina Faso à “une digue” face au terrorisme islamique. Son pays est condamné à le repousser pour éviter que toute la région ne s’embrase.

Devant la presse présente à l’issue de la visite, j’ai exprimé ma gratitude pour les propos très réconfortants du PAN sur l’action de la France au Sahel et salué son engagement à suivre la voie du Président du Faso dans sa volonté de mener à bien son entreprise de réconciliation nationale. +d’images

Délégation de l’Union européenne

Profitant de la venue à Ouagadougou de Frédéric Bontems, ambassadeur envoyé spécial de la France pour le G5 Sahel, Luc Hallade, ambassadeur de France au Burkina Faso, a convié les chefs de mission des États membres de l’Union européenne pour une rencontre à la Résidence de France.

Wolfram Vetter, ambassadeur et chef de délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, était accompagné des ambassadeurs d’Allemagne, du Danemark, de Belgique, du Luxembourg, des Pays-Bas, de l’Autriche, d’Italie et de Suède.

Belle opportunité pour la France de partager des éléments d’information sur le prochain sommet du 15 février à N’Djamena et de prendre en compte la perception de nos partenaires européens.

Les propos de Frédéric Bontems ont démontré l’intérêt et la contribution de l’UE aux progrès de l’opération Barkhane.

Je me suis rendu le lendemain à la délégation de l’Union Européenne en compagnie de Nicolas Courtin, Deuxième conseiller. Accueillis par Wolfram Vetter, nous avons échangé sur les actions de l’UE en faveur de la paix, la stabilité et la sécurité.

Nous avons aussi évoqué les récentes élections présidentielles et législatives dans laquelle l’Union européenne s’est investie avec son programme d’appui au processus électoral. +d’images

Développement

ONG & AFD

A la faveur de la venue à Ouagadougou de Frédéric Bontems, ambassadeur envoyé spécial de la France pour le G5 Sahel, je me suis joint à deux réunions de travail dédiées à l’action de développement dans la région :

1 – A l’ambassade de France : rencontre avec les ONG humanitaires françaises (Action contre la faim, Acted, Première urgence international, Solidarité international, Oxfam, Médecins du Monde, Alima, Handicap International).

Face à la dégradation de la situation humanitaire au Burkina Faso, liée aux conséquences du changement climatique, aux pressions démographiques et à la dégradation sécuritaire, l’aide humanitaire française s’élève à près de 10M€ en 2020.

Les financements sont répartis entre l’aide bilatérale en soutien à des ONG locales et internationales (3.5M€) et les contributions aux organisations internationales (6M€).

D’après les représentants des ONG, les habitants du Sahel vivent une crise humanitaire majeure. Ils déplorent toujours plus de déplacés internes sans abri ou disposant d’un abri inadéquat.

L’État ne serait plus présent sur 30% du territoire. Leur objectif est donc d’avoir accès à ces zones pour organiser l’assistance humanitaire.

2 – Au siège de l’AFD : suivi de l’avancement du programme « 3 Frontières » dans les provinces du Nord et du Sahel, en présence notamment de Laurence Arnoux, conseillère culturelle ; Houcine Dahmane, conseiller régional de Coopération pour l’Afrique de l’Ouest ; Gilles Chausse, directeur AFD Burkina ; Amadou Barry, chef de projet 3F au GRET.

Le portefeuille de l’AFD au Burkina Faso compte 21 projets en cours d’exécution.

Le projet 3 Frontières (projet multi-pays de 33 M€) vise à contribuer aux efforts de stabilisation et de paix dans les territoires transfrontaliers du Burkina Faso, Mali et Niger, via un soutien au développement socio-économique et au renforcement de la cohésion sociale, tout en combinant appui aux collectivités locales, aux organisations de producteurs et associations.

Le projet a déjà permis la réalisation de certaines activités : dotations aux producteurs, construction de bâtiments administratifs, formations auprès d’organisations de producteurs. Au Burkina Faso, il concerne 24 communes des régions du Nord et du Sahel, pour un montant de 12M€. +d’images

Coopération

Inauguration du siège de la PAF

Participation à l’inauguration et à la visite du siège de la police aux frontières (PAF), en présence du ministre de la Sécurité, Ousséni Compaoré et de notre ambassadeur Luc Hallade.

J’ai été très sensible au discours du ministre Compaoré qui a remercié l’ambassade de France pour sa participation financière afin d’offrir un siège, flambant neuf et équipé, à la Division de la Police des Frontières de la DGPN burkinabè.

Le ministre a apprécié la fonctionnalité des locaux et le niveau d’équipement du bâtiment, destiné à améliorer les conditions de travail du personnel et de permettre à ceux-ci d’assurer leurs missions de manière performante. Un bel ouvrage qui contribue à renforcer les liens de partenariat entre nos deux pays. +d’images

En circonscription au Cameroun (2) – Yaoundé (15 au 17 déc. 2020)

Après mon déplacement à Njombé et Douala, je me suis rendu en voiture à Yaoundé où j’ai été accueilli par notre ambassadeur de France, Christophe Guilhou (à l’image), que j’avais rencontré dans son précédent poste à Djibouti.

Pour ma dernière étape au Cameroun, je remercie Christophe Guilhou d’avoir organisé une réception avec des représentants de notre communauté française, parmi lesquels les conseillers des Français de l’étranger Josiane Etounga-Manguele et Thierry Dupleix.

Le Cameroun faisant partie des dix premiers pays sélectionnés par l’AFD pour développer l’initiative Choose Africa Résilience votée lors du PLFR3 en août dernier, l’objectif principal de mon déplacement était d’évaluer la réalité de sa mise en oeuvre du dispositif sur le terrain au profit des TPE/PME locales.

Communauté française

Activités consulaires, questions sociales et sécurité

L’ambassadeur a organisé trois réunions de travail à la Résidence :
– Une réunion de cadrage avec les services de l’ambassade (politique, économique, sécurité, défense, culturel…) en présence des chefs de poste.
– Une table ronde sur la sécurité de la communauté française avec les conseillers des Français de l’étranger, l’attaché de Sécurité intérieure, l’attaché de Défense, l’officier de Sécurité.
– Une dernière table ronde sur les questions sociales, avec les conseillers des Français de l’étranger, l’association de gestion du CMS, les associations de Français.

Au 30 novembre 2020, 5834 compatriotes sont inscrits au registre des Français établis hors de France au Cameroun, dont 2718 dans la circonscription de Yaoundé et 3116 dans celle de Douala. 89% des inscrits de la circonscription consulaire de Yaoundé résident dans la capitale.

Yaoundé recense une forte concentration d’expatriés travaillant pour des entreprises françaises présentes dans la région et de personnes âgées présentes sur place de longue date.

Le service des Affaires sociales est fortement sollicité en raison d’une présence importante de français de passage dans la circonscription et d’une population vieillissante, isolée, indigente et ne disposant pas de couverture médicale.

De nombreux Français décédés sont entreposés dans des morgues, parfois depuis plusieurs années, car leurs familles refusent de payer les frais de conservation et l’enterrement, ce qui conduit à des situations inextricables.

La liste électorale consulaire n’est pas accessible. En effet, la double nationalité n’est pas autorisée au Cameroun. Cette opacité protège ceux qui seraient susceptibles d’être mis en difficulté, de ce fait, mais complique la communication avec les électeurs.

Si le Cameroun est plutôt paisible à vivre par rapport aux pays voisins, il s’affiche dans le top 3 ou 4 en matière de fraude documentaire.

Le point fort du pays est l’éducation : huit Camerounais ont intégré Polytechnique. Ils en forment le premier contingent étranger, après être passés par le système d’éducation camerounais. +d’images

UFE Cameroun-Yaoudé

Déjeuner avec les membres du bureau de l’Union des Français de l’Étranger (UFE) Yaoundé au restaurant The Lodge – Bastos.

Présidée par Annick Brickas, alors en France, j’ai retrouvé les membres du Bureau : Olivier Leloustre et Olivier Brickas, tous deux vice-présidents de l’UFE Cameroun-Yaoundé, Alexis du Verdier de Genouillac, trésorier, et la directrice du restaurant The Lodge.

Disposant tous d’une solide expérience de la vie en Afrique, nous avons évoqué les bons côtés de la vie quotidienne en Afrique centrale et les difficultés rencontrées par les expatriés. L’impossibilité pour eux d’ouvrir un compte bancaire en France constitue un obstacle à lever impérativement.

L’UFE est pleinement engagé dans les actions de solidarité envers la communauté française locale.

Nous avons discuté du programme « Choose Africa resilience » de l’AFD qui prévoit de faciliter le développement des TPE/PME dans une dizaine de pays d’Afrique dont le Cameroun. Je remercie les membres du Bureau qui vont m’aider à suivre les progrès de ce dispositif sur le terrain pour vérifier si les entrepreneurs français peuvent effectivement en bénéficier. +d’images

Enseignement

École primaire Fustel de Coulanges

Visite de l’école primaire qui compte 310 élèves en compagnie de Christophe Guilhou, ambassadeur de France, et de Kristell Dorval, directrice déléguée de l’IFC. Le secondaire accueille 447 élèves.

Ce lycée en gestion directe de l’AEFE est un des 4 établissements homologués du Cameroun avec l’école « Le Flamboyant » (Yaoundé) ; les Boukarous (Maroua) et le Tinguelin (Garoua).

L’école a engagé des travaux pour un budget de 400.000 euros afin de disposer de classes toutes neuves. Heureux d’avoir pu observer l’aboutissement d’un effort justement récompensé dont les enfants peuvent bénéficier.

La crise du Covid a fait perdre 10% des effectifs à l’établissement.

Les parents camerounais prennent les études de leurs enfants très au sérieux. Ils font confiance dans leur système local et cherchent parfois à scolariser leurs enfants dans l’enseignement français, mais uniquement à partir de la classe de seconde pour augmenter leurs chances d’accéder à des études supérieures en France.

L’école cherche désormais à monter un programme de mécénat pour financer son activité numérique. +d’images

Spectacle de Noël

Les maternelles de l’école primaire Fustel de Coulanges à Yaoundé ont donné leur représentation. Comme les parents n’avaient pas la permission d’y assister pour des raisons sanitaires, ce sont les élèves du primaire qui ont assuré l’auditoire : vidéo (40s)

Collège François Vogt

Non prévue à l’agenda initial, j’avais décidé d’ajouter la visite du collège Francois-Xavier Vogt, un établissement d’enseignement secondaire camerounais dirigé par des religieux et situé à Yaoundé. Je souhaitais rendre hommage à l’équipe éducative qui permet au collège camerounais d’afficher un des plus forts taux de réussite au baccalauréat du pays et de bénéficier d’une très belle notoriété qui porte jusque dans l’Hexagone. D’anciens élèves réussissent un parcours spectaculaire dans l’enseignement supérieur en France se distinguant même à Polytechnique. Le Collège Vogt a formé des milliers de jeunes camerounais qui occupent des hautes responsabilités dans divers secteurs de la vie économique, culturelle et politique. 

Je n’imaginais pas que cette visite sonnerait la fin de mon déplacement au Cameroun. Je vous recommande donc de visiter comme moi virtuellement le site collège Vogt;

En effet, après avoir été magistralement accueilli par l’orchestre du collège et échangé durant 20 minutes avec le principal de l’établissement, j’ai dû me résigner à repartir sans visiter le collège afin de consulter un médecin au plus vite (voir ci-dessous: Santé).

Culture

Institut Français

Visite de l’Institut français de Yaoundé avec Kristell Dorval, directrice déléguée de l’IFC.

Fort d’un budget de 3,3 millions d’euros, autofinancé à 85%, l’IF va mener des travaux de rénovation sur ses fonds propres en 2021 et se lancer dans un projet de médiathèque mobile.

L’IFC forme 340 enseignants au français par an.

J’ai visité la médiathèque et la salle de spectacles à la faveur d’un événement de Campus France pour les élèves désireux de faire leurs études supérieures en France.

Un très bel Institut situé au cœur de Yaoundé. +d’images

Musée ethnographique

Visite du musée ethnographique des peuples de la forêt de l’Afrique centrale, en compagnie de Kristell Dorval, directrice déléguée de l’IFC.

Nous avons été accueillis par la Dr Thérèse Fouda, sa fondatrice, passionnée des arts et de la culture des peuples de la forêt.

Ce musée est le fruit de plus de 30 ans de recherche et de collecte minutieuse d’objets en collaboration avec des artistes, chercheurs et muséologues, tous spécialistes des peuples de la forêt d’Afrique centrale.

Le musée dévoile l’écriture béni riche de 32 signes. On peut également découvrir un calendrier lunaire et une montre utilisée dans la civilisation des peuples de la forêt. Le musée abrite aussi la reproduction d’une case dédiée aux femmes et d’une autre dédiée aux hommes, exemples de bâtisses traditionnelles. +d’images

Social

Serge Betsen Academy

À la Serge Betsen Academy, j’ai passé un moment exceptionnel à découvrir l’univers où grandissent une trentaine d’enfants aussi joyeux qu’épanouis (à l’image).

Récompensé en qualité de meilleur joueur de rugby au monde en 2002, Serge Betsen, ancien international français au palmarès prestigieux, est installé au Royaume-Uni.

Serge n’est pas seulement un sportif hors du commun, c’est également une personnalité exceptionnelle qui a décidé de consacrer son énergie à la création une structure d’accompagnement des enfants défavorisés au Cameroun.

Peu de temps après mon élection au Sénat, j’avais invité Serge au palais du Luxembourg et promis de visiter l’un de ses centres dès que je me rendrais au Cameroun.

Accueilli par Nadège, Christelle et Josué, j’ai visité le centre Jardin d’Eden, un des 5 centres SBA qui a ouvert ses portes en 2011. Je les remercie de m’avoir fait un joyeux accueil avec les enfants.

Situé au cœur de Yaoundé, ce centre est destiné aux enfants de 3 à 10 ans (enfants scolarisés du CP au CM2) dont la famille est en situation précaire. Il accueille 30 enfants, chaque enfant bénéficiant d’activités diverses grâce à deux intervenants et une responsable de centre, Nadège Noa.

Depuis 2004, la SBA est venue en aide à plus de 6500 enfants défavorisés en utilisant l’enseignement du rugby comme vecteur de développement pour offrir un accès à une éducation de qualité et un suivi de santé. +d’images

Politique

Personnalités camerounaises

Pour ma dernière soirée au Cameroun, Christophe Guilhou, ambassadeur de France, avait organisé un dîner à la résidence de France avec des personnalités camerounaises pour me permettre de découvrir les débats qui animent la vie politique locale.

Le profil des participants était riche et varié :
Grégoire Owona, ministre du Travail et de la Sécurité Sociale et secrétaire général du RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais) ; Alphonse Nafack, DG Afriland First Bank ; Hon Cabral Libii, député à la tête du PCRN (Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale) ; Rebecca Enonchong, entrepreneure, fondatrice et directrice de AppsTech et Françoise Ellong, réalisatrice.

Les élections régionales se sont déroulées en décembre 2020 au scrutin universel indirect ont vu la victoire massive du RPDC, parti du président Paul Biya au pouvoir depuis 1982.

La présence du ministre Owona face à l’honorable Cabral Libii, candidat à la présidentielle de 2018 ayant obtenu 6,18% des voix face au président Biya, tout comme la liberté de ton de Rebecca Enonchong, m’ont permis d’observer que le débat politique camerounais pouvait être animé et sans concession, mais toujours respectueux.

Je leur suis reconnaissant d’avoir pris le temps de venir échanger avec moi et d’avoir contribué à me faire apprécier leur pays. +d’images

Santé

Centre médical International (CMI)
Clap de fin : quand le plan ne se déroule pas comme prévu.

Ma dernière journée à Yaoundé devait être consacrée à la diplomatie parlementaire avec des rencontres au Parlement.

Bien que me sentant très affaibli le matin, j’ai tenté de respecter mes engagements. Mais à bout de forces lors de la visite du collège Vogt, j’ai été contraint de consulter un médecin d’urgence au CMI.  

Pour la gestion des dossiers sanitaires complexes, la section consulaire s’appuie sur le Centre médico-social de Yaoundé géré par l’Association d’Entraide Médicale des Français du Cameroun (AEMFC), présidée par Jacques Biau.

Le médecin chef est un expatrié, contractuel Paris, tandis que le médecin adjoint, un infirmier, une secrétaire médicale, un chauffeur et un agent d’entretien sont employés par l’association.

En 2019, le centre faisait état de 2112 consultations annuelles, dont 61% en faveur des Français.

Le CMS de Yaoundé a reçu une subvention de 20.000 euros en 2020 destinée à l’achat de matériel médical. L’an dernier, l’AEMFC a obtenu une aide STAFE de 14763 euros, qui lui a permis de réaménager et de moderniser une partie du CMS, dont j’ai bien involontairement contrôlé la bonne exécution.

J’ai en effet pu bénéficier de la qualité des nouvelles installations du CMS, de l’efficacité des systèmes de perfusion et de la réactivité des laboratoires d’analyses. Arrivé déshydraté au CMS et très affaibli, je dois au professionnalisme du docteur urgentiste Michel Joubert et de l’infirmier René d’avoir fait tomber la fièvre et de m’avoir remis sur pied en quelques heures, afin de me permettre de prendre l’avion de Paris le soir même.

Je leur en suis profondément reconnaissant. Deux semaines plus tard, je me sens parfaitement rétabli.

Je suis heureux pour nos compatriotes du Cameroun que ce centre soit partie prenante du plan sanitaire d’urgence du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. +d’images

En circonscription au Cameroun (1) – Njombé & Douala (13 au 15 déc. 2020)

(g à d) Franck Danjou, conseiller des Français de l’étranger ; Stéphane Catta, consul général ; Olivier Cadic ;  Jérôme Grayo, restaurateur et chef d’ilot.

En provenance du Tchad, j’ai été accueilli à l’aéroport de Douala pour mon premier déplacement au Cameroun par Stéphane Catta, consul général et Bruno Jouannem, consul adjoint. Je me suis rendu directement à Njombé, situé à 2 heures de route au nord de Douala. Nous y avons rencontré une douzaine de compatriotes qui collaborent à l’exploitation d’une bananeraie dirigée par Pascal Ferrier.

Stéphane Catta a ensuite participé à toutes les étapes de ma visite à Douala qui m’a permis de faire connaissance avec notre communauté dynamique et entreprenante.

Ce déplacement a été néanmoins empreint d’une grande tristesse. Je n’ai pas pu rencontrer Gérard Wolber, président de l’UFE Douala, hospitalisé dans un état grave après une agression à son domicile. Il est décédé le 20 décembre, quelques jours après mon départ de Douala. Gérard était l’ami de Stéphane Catta, consul général. Il était le camarade dévoué et bienveillant pour chacun des membres la communauté française de Douala, auxquels il va amèrement manquer.

Santé

Hôpital Saint-Jean de Malte (HSJM) / Njombé
« Une force au service des plus faibles »

En 1994, la Plantation du Haut-Penja (PHP), filiale camerounaise de la Compagnie fruitière, a créé un petit hôpital afin de soigner son personnel. Six ans plus tard, la PHP confiera la gestion de cet hôpital à l’Ordre de Malte de France.

À la fin de la visite de la plantation, Pascal Ferrier nous a suggéré d’aller visiter l’hôpital en compagnie de Stéphane Catta, consul général de Douala et de Bruno Jouannem, consul adjoint.

Accueillis par son directeur Richard Pau, j’ai observé les résultats d’un engagement au long terme de l’Ordre de Malte qui a fait de cet hôpital dispensaire un véritable pôle d’excellence bénéficiant à un bassin de 100.000 personnes.

L’HSJM est une référence nationale en termes d’efficacité et de qualité des soins. Chaque année, ce sont 32.000 consultations, dont 16% aux urgences, 5500 malades hospitalisés, dont 689 interventions chirurgicales (2019). Sa maternité enregistre 1000 naissances par an (304 césariennes). Les conditions d’accueil du prématuré de 7 mois que j’ai pu observer, démontrent du niveau de technicité de cet hôpital.

Ancien légionnaire, Richard Pau gère l’établissement avec une rigueur toute militaire. Il poursuit un plan d’agrandissement et de rénovation de 70% de l’hôpital.

La PHP a un don pour planter des graines. Grâce à l’aide de l’Ordre de Malte, elle a fait éclore ici un fruit exceptionnel pour le bien commun. +d’images

Entrepreneuriat

Plantation du Haut Penja / Njombé

Avec Pascal Ferrier, l’homme qui valait un milliard de bananes.

La Plantation du Haut-Penja (PHP), filiale camerounaise de la Compagnie fruitière, s’étend sur 4000 hectares comprenant 10 millions de bananiers.

L’exploitation produit 15 à 65 tonnes de bananes par hectare. C’est un milliard de bananes qui est exporté chaque année depuis le port de Douala.

En réponse à ma question sur le choix de la couleur du plastique qui entoure le régime de bananes dans l’arbre : le bleu est un accélérateur de croissance.

Une bananeraie dure 10 ans. Il faut alors laisser le sol durant un an en jachère. Afin de conserver une production constante chaque année, l’exploitation replante 400 à 500 hectares par an.

L’exploitation cultive également du poivre, du cacao et des fleurs.

Le site de l’entreprise affiche 6500 emplois directs. Si on compte les emplois indirects et les familles, on estime que 60 000 personnes bénéficient de cette exploitation. Pour fidéliser leurs employés, la société leur garantit un accès aux soins gratuits. +d’images

Groupe Castel – SABC / Douala

Accueilli par Emmanuel de Tailly, DG des Brasseries du Cameroun (Groupe SABC), j’ai visité l’usine de Koumassi du groupe Castel, en compagnie de Stéphane Catta, consul général.

Créée à Douala le 3 février 1948 à Douala, la Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC) est le 3ème contribuable de l’État, après le secteur pétrolier et le leader de l’industrie brassicole au Cameroun.

Spécialisée au départ dans la production et la commercialisation des boissons hygiéniques, la SABC a diversifié son activité et contrôle aujourd’hui un groupe comprenant cinq usines (bières, boissons gazeuses, boisson énergisante, alcool-mix) ; une verrerie (Socaver) ; une exploitation d’eau minérale naturelle (SEMC Tangui).

La Société Anonyme des Brasseries du Cameroun (SABC) veut “être le leader agro-industriel régional de référence dans la production et la commercialisation de boissons alimentaires au sein d’une organisation Performante, Rentable, Moderne et Citoyenne”.

J’ai apprécié le sérieux avec lequel les acteurs de la société se sont inscrits dans un processus d’amélioration continue, de modernisation constante de leur système de management et de gestion pour renforcer leur engagement en faveur de la promotion d’une culture de la qualité.

Ravi d’avoir enfin pu visiter cet industriel français emblématique en Afrique qui a fait de la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) une marque de fabrique qui fait honneur à notre pays. +d’images

CCEF & Orange / Douala

J’ai débuté ma deuxième journée à Douala par un petit-déjeuner de travail chez Orange Cameroun, dirigé par Frédéric Debord, entouré des Conseillers du Commerce extérieur de la France.

Lors de la première partie, nous avons abordé les questions de fiscalité des non-résidents, dont la question de la CSG/CRDS sur les revenus immobiliers acquittée par ceux qui sont en dehors de l’Espace économique européen.

Dans un second temps, nous avons évoqué les deux principaux secteurs porteurs du pays :
– L’énergie avec Adrien Béchonnet, DG de Total.
– L’agro-industrie au travers d’une note détaillée des CCEF sur ses perspectives à 10 ans.

J’ai ensuite visité l’Orange Digital Center dirigé par Emmanuel Etia en compagnie de Stéphane Catta, Consul général.

L’Orange Digital Center est un concept qui consolide dans un même lieu, l’ensemble des programmes allant de la formation en passant par l’accompagnement, jusqu’à l’accélération des start-up et l’investissement dans ces dernières. Ceci dans le but de créer un écosystème autour de l’innovation.

J’ai découvert le Fablab qui a pour objectif d’outiller les jeunes camerounais en décrochage scolaire pour une meilleure insertion professionnelle.

L’action de mécénat de la Fondation Orange s’étend sur tout le territoire du Cameroun et se décline sur trois grands axes : la santé, l’éducation, la solidarité. Son ambition est de promouvoir l’égalité des chances pour les démunis en mettant le numérique au cœur de leur stratégie. +d’images

JokkoLabs – Start-ups / Douala

Plus qu’un espace de coworking…. un centre de changement social !

Inspirée par une combinaison alchimique de concepts tels que techlabs, centres d’innovation, espaces de coworking, incubateurs et think tanks, l’initiative JokkoLabs est née de la volonté de lutter contre les inégalités et de trouver des solutions d’avenir en exploitant les possibilités offertes par les technologies de l’information et le savoir collectif.

J’ai visité Jokkolabs Douala en compagnie de Stéphane Catta, consul général, et de Françoise Lincy du service économique de l’ambassade de France au Cameroun.

JokkoLabs est une initiative internationale privée à but non lucratif lancée à Dakar, au Sénégal. C’est un “réservoir d’action” indépendant qui vise à identifier et à soutenir les idées innovantes des entrepreneurs de l’économie numérique, des industries culturelles et des médias afin d’accélérer la compétitivité des nations et la prospérité pour tous.

J’ai échangé avec trois lauréats du challenge des 1000 qui m’ont présenté leur projet d’entreprise. Des échanges avec des manageurs dont la vitalité et l’énergie vous régénèrent. +d’images

Communauté française

Consulat de Douala – Sécurité

Visite du consulat général de Douala organisée par Stéphane Catta, consul général, rencontre avec les chefs de services (visas, affaires sociales, état civil…), suivi d’une réunion sur le thème de la sécurité avec le chef de détachement de Sécurité et l’attaché de Coopération police.

3105 Français sont inscrits auprès du poste de Douala, capitale économique du Cameroun.

La section visas de ce poste reçoit ainsi de nombreuses demandes d’usagers et d’entrepreneurs prospères qui sont souvent propriétaires d’un ou plusieurs logements en France. Un tiers des visas de circulation attribués sont des visas de court séjour d’une validité de plusieurs années pour favoriser les échanges.

De plus, les établissements d’enseignement supérieur français font preuve d’un intérêt croissant pour le Cameroun en raison du bon niveau des étudiants. Ainsi, le poste a doublé la délivrance de visas étudiants en trois ans.

L’ombre au tableau concerne la fraude documentaire endémique et le détournement de l’objet de visa (soins médicaux, demandes d’asile…) qui contraint ce service à rejeter entre 25% et 30% des demandes.

Lors de la réunion sécurité, nous avons évoqué la situation critique du président de l’UFE-Douala agressé à son domicile lors d’un cambriolage qui a mal tourné. Les auteurs ont été rapidement arrêtés, preuve de l’efficacité de la police camerounaise. Malheureusement, j’ai appris à mon retour que Gérard Wolber était décédé des suites de ses blessures.

La réunion a porté sur l’importance de l’activité de lutte contre l’immigration irrégulière et les trafics transnationaux à destination de la France et de l’espace Schengen. Autre axe d’importance : le conseil envers l’ensemble des services de la plateforme aéroportuaire pour lutter contre le terrorisme international. +d’images

Acteurs de la communauté de Douala

Afin de me permettre de prendre le pouls des attentes de la communauté française de Douala, le consul général Stéphane Catta m’a organisé différents rendez-vous.

Tout d’abord un échange sur les enjeux économiques avec des représentants de la Mission économique, de l’AFD, de Business France et une visite des locaux de Cameroun Assistance, dirigée par Nejib Soussia qui organise les soins et gère les urgences 24 heures sur 24.

Ensuite, un déjeuner à l’Ovalie, un restaurant dirigé par Jérôme Grayo, dont la cuisine ne séduit pas que les adeptes du rugby. Chef du principal îlot de la circonscription qui regroupe 500 compatriotes, nous avons parlé organisation de la sécurité.

J’ai eu l’occasion d’échanger longuement avec Franck Danjou, conseiller des Français de l’étranger et Kingue Bapeck, secrétaire général de l’UFE Douala.

Pour finir, un cocktail à la résidence consulaire avec des représentants de la communauté française.

Stéphane Catta aime à rappeler qu’il y a tout juste 80 ans, le futur maréchal Leclerc, alors commandant de Hauteclocque, débarquait nuitamment à Douala, le 27 août 1940, avec une maigre troupe de 22 compagnons répartis sur trois pirogues. Partie de Douala, sa magnifique épopée au sein de la France libre le conduira à la Libération de Paris et s’achèvera par la prise du nid d’aigles d’Hitler à Berchtesgaden.

Notre communauté, tout comme le peuple camerounais, est frappée par la crise liée à la pandémie. Des entrepreneurs se débattent pour faire subsister leurs affaires. Les conditions de vie se dégradent.

Avec toute son équipe au consulat, Stéphane Catta est plus déterminé que jamais pour se mobiliser afin d’assurer sa mission de service public. +d’images

Enseignement

Lycée Savio / Douala

Visite du lycée Savio, en compagnie de Stéphane Catta, consul général, un établissement qui fonctionne sur trois implantations (maternelle, élémentaire, collège-lycée).

Établissement conventionné avec l’AEFE, géré par une association de parents d’élèves, il scolarise plus de 1000 élèves de la maternelle à la terminale.

Le lycée aime les chiffres ronds puisqu’il affiche 100% de résultat au baccalauréat ces dernières années.

J’ai eu le plaisir de répondre aux questions des représentants des élèves, afin d’échanger avec eux sur diverses thématiques. +d’images

Culture

Institut Français de Douala

Accueilli par Samuel Pasquier, directeur délégué de l’IF Douala, en compagnie de Stéphane Catta, consul général, j’ai visité l’Institut Français du Cameroun à Douala.

Le bâtiment est construit sur plusieurs niveaux, mais il bénéficie d’une salle de spectacle spacieuse.

L’IF Douala a organisé 552 manifestations l’an dernier et accueilli plus de 39.000 spectateurs.

L’activité langues accueille près de 2000 élèves pour des cours de français.

J’ai apprécié le contact de l’équipe qui porte la promotion de la francophonie avec une énergie qui vous transporte. +d’images

En circonscription au Tchad (2) – N’Djamena (9 au 12 déc. 2020)

Premier déplacement au Tchad, partenaire important de la France dans la lutte contre le terrorisme. En effet, depuis août 2014, l’état-major de l’opération française Barkhane est installé à N’Djamena.

Toute ma reconnaissance à Bertrand Cochery, ambassadeur de France, pour m’avoir organisé un séjour exceptionnel au Tchad et m’avoir accompagné sur place.

J’ai eu le bonheur de travailler quatre années durant à ses côtés tandis qu’il était consul général de France à Londres, de 2005 à 2009.

Ma visite au Tchad m’a permis de visiter l’Etat major de la Force Barkhane à N’Djamena et sa base aérienne, puis de me rendre dans le nord du pays, à Faya-Largeau qui abrite un détachement Barkhane (compte-rendu). Un déplacement, en qualité de vice-président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, centré donc sur les questions défense et de sécurité dans la bande Sahélo-saharienne qui m’a également permis d’apprécier l’articulation de nos programmes de coopération et de rencontrer un échantillon de notre communauté.

Politique

Parlement

En présence notre ambassadeur, Bertrand Cochery, entretien avec Haroun Kabadi, président de l’Assemblée nationale et Moussa Kadam, premier vice-président et président du groupe d’amitié Tchad-France, ainsi que des parlementaires de ce groupe.

Les échanges ont porté sur l’introduction d’un Sénat au Tchad, prévu par la loi constitutionnelle adoptée par l’Assemblée nationale, le 27 février 2015.

Les parlementaires étaient également curieux de discuter des conditions d’élections des députés et sénateurs représentant les Français de l’étranger.

J’ai rendu hommage à l’action du Tchad, membre fondateur du G5 Sahel, engagé dans le règlement de la crise au Sahel.

Le Tchad a été sollicité début 2013 par le gouvernement malien pour intervenir militairement dans le nord du pays. Les forces armées tchadiennes ont payé un lourd tribut au cours de leurs opérations d’intervention au Mali, aux côtés des forces françaises.

J’ai souligné la qualité de la coopération entre nos deux pays, tant sur le plan militaire que dans le domaine du développement économique. +d’images

Vidéo de la visite (1’13)

Relation bilatérale

Dès mon arrivée, Bertrand Cochery, ambassadeur de France, m’a proposé un tour d’horizon de notre relation bilatérale en présence de Gilles Roussey, Premier conseiller et Olivier Cador, directeur de l’AFD Tchad.

La France est l’un des premiers partenaires économiques du Tchad.

Nos exportations recouvrent principalement les produits agro-alimentaires, les équipements mécaniques et matériels électriques et informatiques. Les importations se composent essentiellement d’achats d’hydrocarbures, mais également de gomme arabique.

La France apporte une aide humanitaire, alimentaire et de stabilisation au Tchad. L’aide alimentaire cible directement 250.000 personnes (femmes et enfants) et vise à prévenir et traiter la malnutrition, soutenir la reprise de l’agriculture et l’élevage, ainsi qu’à améliorer les moyens d’existence.

La France appuie les efforts de riposte du Tchad face au Covid-19 par la livraison de matériels médicaux et d’équipements de protection individuels, en plus d’une aide budgétaire de 7,5M€, dédiée au fonds spécial de lutte contre le Covid-19. +d’images

Communauté française

UFE – IRD

Thierry Miallier, président de l’UFE Tchad (à droite), m’a fait l’immense plaisir de survoler les environs de N’Djamena dans son avion en compagnie de Florence Sylvestre, directrice de Recherches en poste à N’Djamena à l’Institut de Recherche et Développement (IRD).

Lors du déjeuner qui a précédé en compagnie de Outhman Hamdane, DG de la Sonamig (Société nationale des Mines et de la Géologie), nous avons évoqué les ressources naturelles du Tchad qui font l’objet d’études, afin d’évaluer l’opportunité de les exploiter de manière optimale.

Invitée ensuite par l’ambassadeur Bertrand Cochery à la résidence, Florence nous a fait une conférence sur les secrets des lacs du Tchad.

Pour Florence, les lacs sont des “socio-éco-hydro-systèmes”, et contrairement à ce que certains pensaient, le lac Tchad ne s’assèche pas.

Il faut s’interroger sur la ressource en eau disponible : comment la gérer et la préserver en fonction des usages ? Pour l’avenir, la question est de déterminer la façon dont va évoluer le climat et donc impacter la ressource.+d’images

Réception

L’ambassadeur Bertrand Cochery et son épouse m’ont fait l’honneur d’organiser une réception à la Résidence de France avec les représentants de la communauté française qui compte 1300 personnes.

La soirée s’est tenue en présence de Ruphine Mbaldje, conseillère des Français de l’étranger et de Thierry Miallier, président de l’UFE.

Plus tôt dans la journée, j’avais visité l’ambassade afin de signer le livre de condoléances pour le président Valéry Giscard d’Estaing, et pour rencontrer les chefs de poste. L’occasion de découvrir des fresques murales plutôt originales. +d’images

Éducation

Lycée Montaigne

Visite du lycée Montaigne conventionné avec l’AEFE qui accueille près de 700 élèves de la maternelle à la terminale, créé en 1978.

Accompagné par Judikaël Regnaut, conseiller de Coopération et d’Action culturelle, nous avons été accueilli par la proviseure Corinne Chan Yue Tack. +d’images

Culture

Institut Français

Visite de l’Institut Français en compagnie de Judikaël Regnaut, conseiller de Coopération et d’Action culturelle et de Pierre Muller, directeur de cet Institut.

L’Institut de N’Djamena ne donne pas de cours de langues. Aussi, toute son activité est orientée autour de l’événementiel et la promotion de sa médiathèque bien fournie.

Son espace extérieur lui permet de mettre en valeur des artistes ou des artisans, afin de faire apprécier leur talent.

Les idées ne manquent pas. Lors de ma visite, on finalisait un événement consacré à Romain Gary, sous le parrainage de Bertrand Cochery. +d’images

Entrepreneuriat

Maison de la Petite entreprise / AFD

Lorsqu’Olivier Cador, directeur de l’AFD/Tchad m’a parlé de la maison de la Petite entreprise soutenue par son Agence, nous avons immédiatement modifié mon agenda pour me permettre d’aller à la rencontre de cet incubateur d’entreprises, en présence de Bertrand Cochery, notre ambassadeur au Tchad.

Je suis donc allé à la rencontre de l’association Bet Al Nadjah (traduire : Maison de la réussite). Sa vision est de réduire le chômage des jeunes à travers la promotion de l’entrepreneuriat et l’accompagnement à la création et au développement de petites et très petites entreprises.

Quel que soit le stade de développement de l’entreprise, l’association s’adapte aux besoins spécifiques des promoteurs.

Elle travaille en mode projet, à l’image du dispositif le HUB-IIT (intégrer l’information technologique), conventionné avec l’AFD, de Tech Dev (ONG française) qui accompagne plus de 150 unités de transformation agro-alimentaires depuis 2019.

L’enjeu est fondamental. 50% de la population du Tchad a moins de 17 ans. Les jeunes et les femmes sont les premières victimes du chômage. Le pays est confronté à des difficultés d’accès à l’information et à la formation adaptée.

Les portes de projets peinent à trouver des appuis adéquats (conseil, formation, accompagnement, financement).

Depuis 2016, l’association a touché plus de 20.000 personnes par le biais des campagnes de sensibilisation à l’entreprenariat.

Le résultat est éloquent : plus de 5000 visiteurs ont été reçus et 666 idées de projets ont été validées, 208 business plans finalisés et 900 entrepreneurs accompagnés.

En 2020, l’association a lancé les prêts d’honneur (0 garantie – 0 intérêt – maximum 15000 euros) en partenariat avec la plateforme Initiative France. 15 entreprises ont été aidées avec une enveloppe de 90 Millions Francs CFA.

L’association a reçu un chèque de 10 millions d’euros de la part de l’AFD pour construire des infrastructures qui permettront de développer ses activités d’incubateur, accueillir les associations de jeunes et de femmes, domicilier les entreprises ou encore créer des espaces de co-working.

Ce soutien va également lui permettre de s’étendre en province et d’apporter des appuis sectoriels.

Pour développer les petites entreprises, un fonds présidentiel de 70Mds de FCFA a été constitué. Il vise à garantir les risques des prêts à hauteur de 70%, tandis que les banques assurent le complément.

Preuve de compétence de l’association : 11 dossiers sur 23 financés par les banques sont passés par Bet Al Nadjah.

Très heureux de constater le volontarisme d’Olivier Cador pour apporter un soutien déterminé aux petits entrepreneurs du Tchad en créant l’éco-système propice à l’éclosion de jeunes pousses.

Une démarche qui participe à montrer une facette de l’action de l’AFD à laquelle je tiens beaucoup. +d’images

Vidéo de visite réalisée par Bet Al Nadjah (Maison de la Réussite) 2’30

En circonscription au Tchad (1) – “Barkhane” N’Djamena & Faya-Largeau (10 au 11 déc. 2020)

Commandement Barkhane – N’Djamena

Entretien privilégié avec Étienne Faury, général adjoint opérations de la Force Barkhane et visite de la zone de commandement Barkhane et de sa base aérienne.

Barkhane est une force de combat qui conjugue toutes les capacités terrestres et aériennes des armées. La mission consiste à lutter contre des groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires (Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.

L’action de Barkhane et des partenaires permet les initiatives des acteurs impliqués dans la gouvernance et le développement.

Cette visite m’a offert la possibilité de transmettre les félicitations de la part de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat, aux 5100 militaires engagés dans Barkhane pour les succès obtenus au cours des derniers mois dans la lutte contre les terroristes et de rendre hommage aux soldats morts ou blessés.

Je me réjouis de pouvoir observer le haut niveau de préparation, de rigueur et de professionnalisme de nos forces qui a permis frapper durement et de désorganiser l’organisation terroriste «État islamiste au grand Sahara ». +d’images

Détachement Barkhane – Faya-Largeau

Située à deux heures d’avion, au nord de la capitale tchadienne, la ville de Faya-Largeau abrite une base historique de l’armée française qui loge un détachement Barkhane.

Après une présentation du site par le commandant du détachement et une visite du site, j’ai pu découvrir les environs du site en compagnie de Bertrand Cochery, ambassadeur au Tchad.

La Grande Arche située dans le désert à 15 minutes de la ville permet de réaliser l’étendue du désert environnant. Il faut compter trois à quatre jours de piste pour rallier la capitale en voiture.

Prendre la mesure de ces espaces nous fait comprendre le défi logistique que représente le maintien d’un poste avancé dans cet oasis qui constitue un passage obligé pour traverser le désert.

Les militaires m’ont confié que cette destination constituait une mission exceptionnelle qui les comblait. Leur enthousiasme est palpable. Leurs journées sont rythmées par des tâches précises et chacun d’entre eux a une responsabilité particulière. La durée de la mission est de quatre mois avant la relève.

Le spectacle offert par la nature environnante restera longtemps gravé dans ma mémoire. Le tableau de cet océan de sable à perte de vue rend forcément contemplatif. +d’images

Exercices Barkhane – Faya-Largeau

Pilotés par un équipage 100% féminin, sitôt arrivé à Faya-Largeau, nous avons redécollé pour un exercice de largage de colis et de parachutistes.

Un vol qui m’a permis de voir les conditions de ravitaillement des troupes lorsqu’elles sont en opération dans le désert. Positionné à l’arrière de l’avion, j’ai assisté au déroulé d’un exercice où rien n’est laissé au hasard.

Afin de pouvoir observer les opérations en toute sécurité, un harnais me retenait à l’avion et un militaire veillait sur moi. Afin de parer à toute éventualité, j’étais également muni d’un parachute…

Nos militaires démontrent chaque jour leur courage, leur haut degré de maîtrise des opérations et leur professionnalisme qui justifie le respect et la fierté qu’ils nous inspirent.

Je leur suis sincèrement reconnaissant de m’avoir permis d’appréhender toutes les facettes de leur action. +d’images

En circonscription en Allemagne (Sarre) – Sarrebruck (24-25 sept. 2020)

Après mon déplacement au Luxembourg, j’ai poursuivi mon périple dans cette “Grande Région” où bat le cœur de l’Europe, dans le land de Sarre, pour la première fois.

Toute ma reconnaissance à Sébastien Girard, notre consul général, pour sa disponibilité et sa réactivité. Il m’a offert un programme de grande qualité. 

Tout juste arrivé en poste à Sarrebruck, Sebastien Girard m’a permis d’appréhender les nombreuses opportunités d’échanges avec notre voisin qui s’affirme être le land allemand le plus francophone et le plus francophile.

J’ai apprécié l’approche pragmatique du parlement sarrois sur la voie du rapprochement bilatéral que les élus allemands résument par ce slogan : les petits ruisseaux font les grandes rivières.

Tous mes remerciements à Janine Loock, dynamique présidente de l’Union des Français de Sarre (UFS), qui m’a accompagné à chaque étape de cette découverte de la Sarre.

Politique

Landtag

Dès mon arrivée à Sarrebruck, j’ai été accueilli au Landtag sarrois par le président du Parlement Stephan Toscani. J’ai signé le livre d’or accompagné par Sébastien Girard, consul général ; Janine Loock, présidente de l’UFS ; une délégation luxembourgeoise composée de Bruno Theret, vice-président du conseil consulaire, conseiller des Français de l’étranger ; Fabienne Pierrard et Christophe Déage, président de pôle IHEDN.

La Sarre est la région la plus francophile et la plus francophone, nous a déclaré Stephan Toscani, dans un français irréprochable.

Il y a tout juste 150 ans débutait le conflit entre la Prusse et la France, marqué par l’occupation de Sarrebruck par la France. Cette région a été au cœur des trois conflits qui ont opposé la France et l’Allemagne durant près d’un siècle. Mais elle a été le terreau de la construction européenne imaginée par les pères de l’Europe.

J’ai interrogé le président Toscani sur la décision de fermeture de la frontière allemande durant la pandémie qui a choqué les habitants venant de France et du Luxembourg, sinon ouvert une blessure. Le président a rappelé que cette décision a été prise par Berlin au plan national, mais il ne s’est pas dérobé et a assumé une part de responsabilité, car ils avaient été consultés.

Stephan Toscani reconnait que la fermeture de la frontière était une mauvaise expérience et ne souhaite pas qu’elle se reproduise. Je lui en suis reconnaissant.

Nous avons ensuite évoqué les axes de la Feuille de route III de la “stratégie France” de la Sarre qui compte un million d’habitants. Derrière le slogan « Les petits ruisseaux font les grandes rivières », les objectifs de rapprochement sont multiples et concrets.

Afin de parler d’une même voix, un bureau commun Sarre-Région Grand-Est a été ouvert à Paris, le 9 décembre 2019.

La Sarre a pour objectif d’obtenir le statut d’observateur à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). + d’images

Coopération

DFKI – Recherche sur l’Intelligence artificielle

Visite du Deutsches Forschungszentrum für Künstliche Intelligenz GmbH (DFKI), en présence du consul général, Sébastien Girard, et de la délégation composée de Christophe Déage, Fabienne Pierrard, Janine Loock et Annette Kuhn.

Le DFKI se présente comme le plus grand institut de recherche sous contrat à but non lucratif du monde en matière de technologie logicielle s’appuyant sur l’intelligence artificielle (IA).

Je remercie Philipp Slusallek, directeur, et Anselm Blocher, coordinateur de la coopération franco-allemande, et les chercheurs pour leurs présentations dans différents domaines (reconnaissance d’images et de modèles, visualisation, technologie du langage, robotique…)

La présentation de Bruno Lévy, directeur du centre de recherche INRIA Nancy/Grand-Est a permis d’apprécier que l’amitié franco-allemande se déclinait également dans l’Intelligence artificielle, au travers de la coopération entre le DFKI et l’INRIA Nancy. + d’images

Entrepreneuriat

Chambre de commerce

Accompagné du consul général, Sébastien Girard, j’ai participé à une soirée réunissant les administrateurs de la CCI France-Allemagne (CCIFA), présidée par Amand Rufin (Mazars) et dirigée par Frédéric Berner.

La Chambre compte 329 membres. Cela peut sembler faible au regard des 3500 à 5000 filiales françaises en Allemagne qui sont éclatées géographiquement à travers le pays.

La CCIFA constitue une organisation originale, puisque ses ressources reposent à 94% sur des prestations de services et seulement à 4% sur les cotisations.

Une équipe de 45 collaborateurs permet aux entreprises françaises d’aborder le marché allemand ou de s’y développer en offrant une gamme de services étendue : Information et conseil ; Externalisation de la fonction commerciale ; Recherche de partenaires commerciaux ; Recrutement et gestion du personnel ; Hébergement, gestion et coaching de VIE ; Marketing et promotion ; Startup / Société innovante ; Création, domiciliation et gestion de filiales ; Croissance externe ; Audits et restructuration ; Récupération TVA Europe…

L’approche de la CCIFA étant concentrée sur les services, l’animation de la communauté d’affaires se fait au travers de 8 clubs d’affaires (clubs-des-affaires.org) qui organisent les événements locaux à Berlin, Dusseldorf, Francfort, Hambourg, Leipzig, Munich, Sarrebruck et Stuttgart.

La CCIFA a trouvé une organisation adaptée à la structure fédérale allemande et un fonctionnement unique qui a fait ses preuves en matière d’efficacité. Son siège à Sarrebruck se situe à 1h50 en TGV/ICE du centre de Paris.

Avec une courbe d’expérience de plus de 40 années en matière d’appui opérationnel en Allemagne au service d’entreprises françaises, la CCFA présente « sous un seul toit » et de manière totalement intégrée un ensemble unique de solutions d’appui sur ce marché. + d’images

Communauté française

Union des Français de Sarre (UFS)

Pour mon premier déplacement dans le land de Sarre, notre consul général Sébastien Girard a réuni plusieurs représentants de notre communauté autour de Janine Loock, présidente de l’Union des Français de Sarre (UFS) et Myriam Bouchon, consule honoraire.

A cette occasion, j’ai été accompagné par une délégation luxembourgeoise de l’UFE-Luxembourg conduite par Bruno Théret, CFE, et composée de Fabienne Pierrard, Michel Chaine et de Christophe Déage.

Une grande partie de la discussion a porté sur les certificats de vie et la nécessité de disposer d’un formulaire en allemand pour le site centralisateur info-retraite.

J’ai salué la mémoire de Claude Villeroy de Galhau, qui a longtemps présidé l’UFS et représenté les Français d’Allemagne à l’Assemblée des Français de l’étranger. J’ai eu l’honneur de siéger à ses côtés de 2006 à 2009 au sein de la commission Finances et nous participions du même groupe. J’ai été ému de constater que cette personnalité remarquable alimentait les souvenirs de chacun.

Très heureux d’avoir rencontré un couple de compatriotes qui venait d’ouvrir une pâtisserie et un salon de thé, trois jours avant mon arrivée. Cette ouverture constitue un acte de confiance dans le futur qui donne du baume au coeur. Je leur souhaite une belle réussite.

Le lendemain de mon arrivée, le consul général m’a permis de visiter le consulat idéalement localisé pour accueillir nos compatriotes. + d’images

Enseignement

École française de Sarrebruck

Puisque le Lycée franco-allemand de Sarrebruck était fermé depuis deux jours, ce 25 septembre 2020, par décision du maire de la ville, suite à un cas de Covid-19, j’ai saisi l’opportunité de consacrer plus de temps à la découverte de l’école française de Sarrebruck, en présence de Sébastien Girard et de Janine Loock.

J’ai été accueilli par la directrice Isabelle Ledru-Neirynck, et par une chorale d’élèves qui a remarquablement interprété l’hymne européen.

L’école compte actuellement 249 élèves répartis en 14 classes : 4 classes de Maternelle pour un effectif de 100 élèves (de la Petite à la Grande Section) et 2 classes de chaque niveau en Élémentaire. L’établissement partage ses locaux avec le Lycée franco-allemand.

J’ai été particulièrement impressionné par la qualité des équipements du FabLab.

Conventionnée avec l’AEFE, l’école dispense un enseignement conforme aux programmes scolaires français et accueille prioritairement les enfants français résidant en Sarre. Elle accueille également les enfants d’autres nationalités, en particulier des élèves allemands, dont les parents souhaitent que leurs enfants bénéficient d’une éducation bilingue et biculturelle. + d’images

Université franco-allemande (UFA)

Accueilli par Olivier Mentz, président et Marjorie Berthomier, secrétaire générale et de plusieurs experts, j’ai découvert un laboratoire au service de l’Europe.

Accompagné par Sébastien Girard et Janine Loock, j’ai été épaté par la variété des actions de l’Université franco-allemande (UFA) qui promeut la coopération franco-allemande en matière d’enseignement supérieur et de recherche.

L’UFA est un établissement sans aucun mur, constitué d’un réseau de 208 établissements partenaires d’enseignement supérieur français et allemands qui échangent des étudiants. Il rassemble près de 6400 étudiants !

L’Université est financée à parts égales entre la France et l’Allemagne. Il n’existe aucune structure binationale comparable à travers le monde.

Une présentation de l’université de la Grande Région m’a également permis de constater le dynamisme et l’attractivité de cette organisation à l’intersection des grands ensembles géographiques européens.

Le groupement « Université de la Grande Région – UniGR » offre la possibilité d’étudier et de rechercher en 3 langues, dans 5 régions et 6 universités. La “Grande Région” est un espace géographique qui inclut le Grand-duché de Luxembourg, la Wallonie (Belgique), la Lorraine (France), la Sarre et la Rhénanie-Palatinat (Allemagne).

Les partenaires de l’Université de la Grande Région accueillent un total de près de 132.500 étudiants et emploient aux alentours de 6.500 enseignants-chercheurs. Il s’agit de :
* L’Université du Luxembourg ;
* L’Université de la Sarre ;
* L’Université de Liège ;
* L’Université de Lorraine ;
* L’Université de Kaiserslautern ;
* L’Université de Trèves. + d’images

Culture

Prix franco-allemand pour la littérature de jeunesse

J’ai accompagné le consul général, Sébastien Girard, à la Chambre de commerce de Sarre et Janine Loock, présidente de l’UFS, pour participer à la remise du Prix franco-allemand pour la littérature de jeunesse 2020.

Accueillis par Doris Pack, ancienne députée européenne, spécialiste éminente des questions culturelles et éducatives, nous avons assisté à la cérémonie ouverte par le ministre-président de Sarre, Tobias Hans.

Cette année, le prix français a récompensé Fleur Daugey et Stéphane Kiehl pour leur ouvrage « 30 jours au Groenland », consacré au changement climatique et à l’environnement.

Après son discours, le consul général m’a offert le privilège de remettre le prix aux auteurs qui participaient à la cérémonie en visioconférence.

J’ai adressé ces paroles à nos deux brillants auteurs : « Vous avez pour ambition de parler à vos lecteurs de la vie, celle des animaux et celle des hommes. La « Terre des Hommes » comme disait Saint-Exupéry. Vos livres ne connaissent pas les frontières. »

Je leur adresse mes plus sincères félicitations. + d’images

En circonscription au Luxembourg (23-24 sept. 2020)

Afin de me permettre de faire le point sur la situation des Français du Luxembourg à l’occasion de mon 4ème déplacement, j’ai participé à deux événements en compagnie de Bruno Theret, conseiller élu des Français de l’étranger au Luxembourg et vice-président du conseil consulaire (à l’image) : un petit déjeuner de travail à la résidence de France et une soirée au milieu de nos compatriotes résidant au Luxembourg, dont certains avaient fait le déplacement au Sénat au début septembre. (Lire : Accueil d’une délégation franco-luxembourgeoise au Sénat).

Ma visite du Lunalab me laissera un très beau souvenir. Il révèle les ambitions spatiales du Luxembourg ! Une approche pragmatique qui démontre que l’on peut avoir la tête dans les étoiles tout en gardant les pieds sur terre.

Je remercie Bruno Perdu, ambassadeur de France au Luxembourg, pour ses éclairages qui m’ont permis de préparer et réussir ce nouveau déplacement dans le Grand-Duché.

Politique

Parlement

Une relation au beau fixe ! Superbe accueil à la Chambre des députés par son président Fernand Etgen ; Nancy Arendt, présidente de la commission des Pétitions et Carlo Back, président de la commission de la Mobilité et des Travaux publics ; Laurent Scheeck, secrétaire général et Isabelle Barra, secrétaire générale adjointe, en compagnie de Bruno Perdu, ambassadeur de France au Luxembourg ; Bruno Theret, conseiller élu des Français de l’étranger au Luxembourg et Corinne Loze, CEO Orange-Luxembourg et CCEF.

Échange de vues sur les questions liées aux travailleurs transfrontaliers et portant sur le télétravail, la fiscalité, le développement du covoiturage et la démocratie participative.

La description du fonctionnement du système de pétition – qui permet à des citoyens de déposer des pétitions sur tout sujet relevant de l’intérêt général –  m’a permis d’explorer de nouvelles idées pour faire respirer la démocratie.

Si une pétition recueille 4500 signatures, le sujet sera discuté au Parlement et le gouvernement devra prendre position.

La santé est l’objet de nombreuses pétitions. Près d’un cinquième des pétitions relève de la mobilité (sécurité ou propreté des transports, accession aux gares, stationnement…). C’est une pétition qui a été à l’origine du transport gratuit pour les personnes à mobilité réduite.

Pour leur part, les médias relayent les dépôts de pétition et contribuent ainsi à la vitalité démocratique du pays.

La diversité des opinions s’exprime par le biais de sept partis représentés au Parlement. Les majorités se créent sur la base de coalitions. Ce travail collectif et démocratique explique sûrement pourquoi aucun parti extrémiste n’a encore pris pied au parlement luxembourgeois.

Je suis sincèrement reconnaissant envers Fernand Etgen et ses collègues pour leur chaleureux accueil et pour la qualité des échanges. + d’images

Espace

Université du Luxembourg (Espace)

Rencontre autour des activités spatiales au centre interdisciplinaire “sécurité et confiance” (Security and trust) à l’Université du Luxembourg.

Présentation des activités de l’Université par le professeur Yves Le Traon, vice-directeur du centre, en présence de Bruno Perdu, ambassadeur, Bruno Theret, conseiller élu des Français de l’Etranger-Luxembourg et Marina Daniel, attachée de Coopération scientifique.

Découverte du Lunalab, un espace de 11 mètres sur 7 comprenant 20 tonnes de basalte avec une granularité de 1 à 3 mm, qui reproduit l’environnement lunaire ! Drôle d’impression que de pouvoir ressentir les sensations de ceux qui ont foulé le sol lunaire…

L’université propose un « Interdisciplinary Space master », initié et soutenu par l’Agence spatiale luxembourgeoise.

J’ai pu voir les prototypes de satellites mesurant 10x10x10 centimètres, préparés par les étudiants dans le cadre du projet GoldCrest. Ces satellites sont destinés à être mis en orbite basse, située entre 400 et 600 kms d’altitude.

Je suis ressorti bluffé par le pragmatisme de l’approche du Luxembourg qui a su se doter d’une Agence spatiale tournée vers le business ! + d’images

Entrepreneuriat

Start-ups – Innovation

J’ai observé un écosystème pour les passionnés d’innovation. Retour à la “House of Start-ups” afin de visiter le Hub@Luxembourg qui fait partie du réseau LE Village By CA (Crédit Agricole Luxembourg), en présence de Bruno Perdu et Bruno Theret.

Présentation du Village Awards 2020 qui met en avant les meilleures coopérations Startups x Grandes Entreprises soutenus par le Village By CA (Crédit Agricole) Luxembourg.

L’objectif est de soutenir les collaborations de type startup/grand groupe.

Corinne Loze, CEO Orange-Luxembourg, CCEF, m’a présenté le duo EmailTree AI x Orange Luxembourg, qui concourt dans la catégorie “Coopération la plus efficace”. J’ai également assisté à la présentation du duo FIRIS x ArcelorMittal qui concourt dans la catégorie “Coup de cœur du jury”. + d’images

Communauté française

Résidence

Merci à Bruno Perdu, ambassadeur de France, pour l’organisation à la Résidence de France au Luxembourg, d’une réunion en présence de Pascale Gay-Gressin, Première conseillère et Johann Godin, consul-adjoint.

Le Luxembourg est un pays où un chauffeur de bus gagne 5000 euros par mois… Lorsqu’on sait qu’un directeur en poste dans une Administration centrale à Paris est moins payé que le personnel infirmier au Luxembourg, on comprend aisément pourquoi 100.000 compatriotes sont attirés par les offres d’emploi du Grand-Duché, à commencer par le personnel de Santé.

1,7 milliards d’euros d’impôts sont perçus par le Luxembourg sur les frontaliers français.

Les communes côté français qui assument les coûts d’infrastructures pour héberger les travailleurs frontaliers revendiquent un retour fiscal, comme cela se passe avec d’autres pays. Cette demande constitue un enjeu pour le développement harmonieux des territoires qui bordent le Luxembourg.

Ce qui me frappe le plus depuis mes premiers déplacements au Grand-Duché, c’est l’érosion continue des moyens accordés à notre poste diplomatique.

À l’évidence, Paris ne semble pas mesurer les opportunités offertes par le Luxembourg pour notre diplomatie économique. Bruno Theret pointe cette question à juste titre. Je lui apporte tout mon soutien pour que nous révisions notre approche afin de faire progresser nos échanges et les partenariats avec le Luxembourg.

Soirée conviviale

Très sympathique soirée avec une délégation de compatriotes installés dans le pays.

Merci au groupe Barnes Luxembourg pour son accueil d’excellence, ainsi qu’à l’initiateur Bruno Theret, élu local et responsable du groupe étendu Plus Forts Au Centre. + d’images

Beau succès pour le webinaire “Parlons de l’après-Brexit” (vidéo 1:15)

La réunion virtuelle “Parlons de l’après Brexit” a suscité l’intérêt de près d’un millier de personnes connectées.

A J-83 de la date qui marquera la fin de la période de transition précédant la sortie complète du Royaume-Uni de l’Union européenne, j’ai eu le plaisir d’intervenir aux côtés de de Nicolas Hatton, co-fondateur et président de l’association the3million et délégué consulaire, ainsi que Christine Rousse, avocate spécialisée dans les questions migratoires.

Ce fut l’occasion d’exposer les problématiques de la communauté française et des Européens du Royaume-Uni, comme les obstacles susceptibles d’affecter la résidence et la mobilité après le Brexit ou encore la nécessité de disposer un statut légal de résident avant la fin de la période de grâce le 30 juin 2021.

Beaucoup d’interrogation restent en suspens, nous avons toujours beaucoup de difficultés à comprendre ce que Brexit signifiera concrètement pour le quotidien des résidents du Royaume-Uni. Mais particuliers, entreprises et institutions doivent s’attendre à des changements significatifs dans leur environnement.

En circonscription en Belgique – Anvers & Bruxelles (21-22 sept. 2020)

Après plus de six mois d’interruption, j’ai repris fin septembre mes déplacements en circonscription par un retour en Belgique, où je me suis rendu pour la 12ème fois.

Je remercie Caroline Laporte, Jérémy Michel et Georges Francis Seingry, Conseillers des Français de l’étranger, qui m’ont fait l’honneur de venir m’accueillir à Anvers pour la première étape de ce déplacement par une visite du lycée français, avant de me retrouver à Bruxelles avec leurs collègues Anne Monseu-Ducarme, Boris Faure.

Merci à Hélène Farnaud-Defromont, ambassadrice , Raphael Trannoy, consul général et François Pernot, Pdt de la CCIFB, pour leur invitation aux différents événements qui ont émaillé ce déplacement.

Entrepreneuriat

CCIFB

Visite des nouveaux locaux de la Chambre de commerce franco-belge, en compagnie de François Pernot, président et d’Anne-Christine Genouville, directrice (à l’image), et rencontre avec l’équipe qui anime les activités de la CCIFB.

De nombreuses initiatives sont entreprises pour relancer l’activité : French Tech Days pour les start-ups ; Tasting France pour les viticulteurs ; «Vendre à» pour les entreprises qui veulent vendre à des grands-comptes.

Beaucoup d’initiatives pour répondre aux sollicitations des primo-exportateurs qui ont les faveurs du plan de relance export du gouvernement.

Très heureux d’avoir eu l’opportunité d’apporter tout mon soutien à cette chambre si dynamique. + d’images

CCIFB – Débat-Cocktail

Après avoir participé à un déjeuner à l’occasion du Conseil économique de l’ambassade de France en Belgique organisé par notre ambassadrice Hélène Farnaud-Defromont, j’ai participé le soir même au premier événement en présentiel de la CCIFB, depuis le début du confinement en mars dernier !

Les échanges induits par la table ronde autour du thème “Le rebond économique après la crise” ont été précédés d’une intervention d’Hélène Farnaud-Defromont au sujet du plan de relance du gouvernement.

C’est ainsi que François Pernot, président de la CCFB ; Alix Hubin, CEO de Plastuni ; Renaud Bentégeat, président de CCI France International et Christian de la Villehuchet, CEO d’Havas en Belgique et Global Chief Integration Officer d’Havas group, ont débattu des perspectives de rebond dans les prochains mois.

Nous assistons à une crise sans précédent qui fragilise l’économie et la santé des entreprises.

En réponse à ma question sur les atouts de la Belgique qui pourraient justifier sa meilleure performance à l’export comparée à notre pays, Renaud Bentégeat a mis en avant l’efficacité de Credendo et la plus grande générosité de son offre en couverture d’assurance crédit export. C’est une piste d’amélioration intéressante susceptible d’amplifier le plan de relance export du gouvernement. + d’images

Communauté française

Rencontre avec les CFE

Le consul général, Raphael Trannoy, a organisé une rencontre avec nos élus représentant les Français de Belgique : Caroline Laporte, Boris Faure, Jérémy Michel, Anne Monseu Ducarme, et Georges Francis Seingry, en présence de Dominique Lefay, consule générale adjointe.

A l’ordre du jour, nous avons notamment échangé sur les problèmes de la communauté française face aux règles sanitaires en vigueur dans le pays.

Un des points de tension dans les consulats est la capacité de répondre aux appels téléphoniques. Ce phénomène s’est aggravé avec la crise. Le seul poste de standardiste au consulat de Bruxelles vient d’être supprimé par l’administration centrale à Paris ! Tout le monde regrette cette décision qui n’est pas de nature à améliorer la satisfaction des Françaises et Français lorsqu’ils auront à joindre le consulat à l’avenir pour des motifs impérieux.

Nos élus ont fait preuve d’une grande disponibilité pour répondre à nos compatriotes durant la pandémie. Ils se sont mobilisés pour relayer leurs interrogations auprès du poste diplomatique, à la faveur de comités de sécurité hebdomadaires organisés par Hélène Farnaud-Defromont, ambassadrice, et notre consul général.

Chacun salue la démarche du poste diplomatique qui associe pleinement les élus à la réflexion pour apporter des réponses à nos compatriotes.

Enseignement français

EFIB

Accompagné de Régis Lucbereilh, consul-adjoint, et des conseillers des Français de l’étranger Caroline Laporte, Jérémy Michel et Anne Monseu-Ducarme, j’ai eu le plaisir de revenir à l’EFIB, École française internationale de Bruxelles.

La concrétisation de ce projet de création d’école bilingue français-anglais à Bruxelles par le groupe Odyssey constituait ma priorité pour la Belgique.

Après une première année d’activité bouleversée par la pandémie, la rentrée de septembre se déroule bien. L’école est homologuée par le ministère de l’Éducation nationale et opère comme une école partenaire de l’AEFE.

Jérome Gercet, directeur de l’EFIB, m’a confié qu’il accueillait désormais près de 50 élèves, contre une vingtaine l’an passé.

Je me réjouis de ce chiffre en progression et d’avoir assisté à la création de cette école qui enrichit notre réseau. + d’images

Lycée français Jean Monnet

En compagnie des conseillers des Français de l’étranger Caroline Laporte, Anne Monseu-Ducarme, Jérémy Michel et Georges Francis Seingry, j’ai eu le plaisir de visiter le lycée français Jean Monnet.

Cet EGD de l’AEFE accueille 2597 élèves de la maternelle à la terminale.

Accueillis par Mme Ghania Ben Garbia, proviseur, et plusieurs membres de l’équipe de direction, la visite a permis de longs échanges avec les deux organisations de parents d’élèves : UPE (membre de la FAPEE) et la FCPE ; ainsi que les représentants des personnels enseignants.

Les enseignants de primaire ont souligné la difficulté de s’exprimer avec un masque tout au long d’une journée…

Mihaela Bucuroiu, dynamique présidente de l’UPE et administratrice de la FAPEE, est revenue en détail sur l’ensemble des préoccupations des parents d’élèves qui se sont exprimées durant la pandémie, recensées dans un courrier adressé à l’AEFE. Son organisation a adopté une approche ferme et rigoureuse pour défendre les droits des parents, mais fait également preuve d’une attitude positive et compréhensive pour accompagner la direction de l’AEFE dans l’épreuve.

Rémy Zentar, président de la FCPE, est revenu sur l’évolution des frais de scolarité et les questions liées aux projets d’investissements immobiliers.

J’ai écouté et pris en compte les inquiétudes de toutes les parties présentes à l’aune d’une rentrée exceptionnelle qui a déjà été marquée par la fermeture des classes terminales du fait d’un cas Covid déclaré.

Pour les classes de seconde, seul un groupe de 15 élèves doit rester à domicile, suite à un cas déclaré positif. + d’images

ANVERS

LFIA

J’ai visité le lycée français International d’Anvers en compagnie de Caroline Laporte, Jérémy Michel et Georges Francis Seingry, conseillers des Français de l’étranger, qui m’ont fait l’honneur de venir m’accueillir à Anvers pour la circonstance.

Nous avons échangé avec Christine Valibouse, proviseure et Delphine Barré, consule-adjointe, cheffe de Chancellerie, avant de visiter le LFIA, en présence de la présidente du comité de gestion et du trésorier.

Près de 150 élèves fréquentent la seule école française en Flandres, homologuée par le ministère de l’Éducation nationale. L’arrivée de Christine Valibouse a permis de créer une nouvelle dynamique selon le comité de gestion. + d’images

Maison de France

Située dans les locaux du Lycée français International d’Anvers, j’ai découvert la Maison de France, inaugurée par Hélène Farnaud-Defromont, ambassadrice de France en Belgique, le 11 février dernier.

Cette Maison héberge l’Alliance française, ainsi que les deux associations Accueil Français d’Anvers et Les Mots passants.

L’institution a pour objectifs de fédérer les forces vives de la francophonie anversoise et de créer des synergies pour donner plus de visibilité aux initiatives françaises.

La Maison de France est destinée à organiser des événements culturels et à accueillir toutes celles et ceux qui aiment la France, sa culture et sa langue. Elle s’adresse donc à tous les francophones et francophiles d’Anvers et sa province, tout en se voulant un lieu ouvert au dialogue entre les cultures. + d’images

En circonscription en Serbie – Belgrade (12-13 mars 2020)

Toute ma reconnaissance à Jean-Louis Falconi, ambassadeur de France en Serbie, et à toute son équipe pour le brillant programme et l’accueil qui m’a été réservé lors de mon troisième déplacement qui fut, à nouveau, une pleine réussite.

J’adresse également toute ma gratitude à Éric Grasser, conseiller consulaire, dont l’engagement au service des Français de Serbie est remarquable.

J’ai observé qu’il s’impliquait avec le même sérieux sur chaque question touchant la vie quotidienne, économique, éducative de nos compatriotes, tout autant que leur sécurité.

Sa connaissance des enjeux de la relation bilatérale rehausse son efficacité d’élu local à un niveau professionnel.

Politique

Première Ministre

À la faveur de mon retour à Belgrade, Ana Brnabic, Première Ministre du gouvernement de la République de Serbie, m’a accordé le privilège d’un entretien en présence de Jean-Louis Falconi, ambassadeur de France en Serbie et de Swalie Lefeuvre, Premier secrétaire à l’ambassade.

Ana Brnabic m’avait déjà reçu lors de mon précédent passage à Belgrade en septembre 2018 (compte-rendu), puis nous nous étions revus à Paris en juin 2019 (compte-rendu).

Notre échange s’est tenu juste avant qu’Ana Brnabic ne rejoigne Aleksandar Vučić, Président de la République de Serbie pour une réunion du gouvernement portant sur le coronavirus. Compte tenu de ces circonstances exceptionnelles, j’ai été très sensible à sa décision de maintenir notre entretien (Lire le communiqué).

La politique de consolidation budgétaire conduite par son gouvernement a permis de stabiliser l’économie serbe qui a renoué avec la croissance (4,4% en 2018 et 4,2% en 2019).

La France devient un investisseur de premier plan en Serbie (1er investisseur étranger en 2018). Ana Brnabic a su gagner la confiance de nos représentants implantés dans le pays, qui ne tarissent pas d’éloges à son sujet. Pour renforcer l’attractivité de la Serbie auprès des acteurs économiques en France, je l’ai invité à participer à un colloque à Paris, au Sénat, le 15 mai prochain.

Elle est une chef de gouvernement qui comprend à merveille les attentes du monde économique. Je lui ai remis ma brochure « Un monde de projets » dans laquelle elle figure en bonne place. + d’images

Délégation de l’Union européenne

J’ai été ravi de revoir Sem Fabrizi, ambassadeur de la délégation de l’Union européenne en Serbie qui m’a reçu en présence de Jean-Louis Falconi, notre ambassadeur et de Swalie Lefeuvre, Premier secrétaire.

La Serbie est officiellement candidate à l’adhésion à l’Union européenne depuis mars 2012.

Nous avons évoqué, tour à tour, l’évolution des relations entre le Kosovo et la Serbie, les efforts faits par la France pour combler le retard dans ses relations économiques avec ce pays et les progrès de la candidature de la Serbie dans son processus d’adhésion à l’UE.

Les propos du diplomate m’ont encouragé à poursuivre mon action en faveur du processus d’intégration des pays des Balkans occidentaux à l’UE, et inciter mes collègues parlementaires et les entrepreneurs français à venir en Serbie.

Entrepreneuriat

Les conseillers du commerce extérieur

Ce troisième déplacement à Belgrade m’a permis de faire le point sur nos progrès en termes de relations économiques bilatérales.

Afin de préparer mon entretien avec la Première ministre Ana Brnabic, notre ambassadeur Jean-Louis Falconi, m’avait organisé un petit-déjeuner à l’ambassade avec des conseillers du commerce extérieur : Olivier Si Thahar, Pdt CCEF Serbie (Holiday Inn) ; Eric Blanchetete (Paxton Equity) ; Gilles Pequeux (Egis) ; Emmanuel Koenig (Pwc) ; François Berisot (Vinci Airports) ; François Allain (Delice), en présence de Fabrice Blazquez, conseiller économique et Sanja Ivanic, directrice Chambre de commerce, CCIFS).

Depuis mon premier passage en 2017, j’observe avec satisfaction que notre pays gagne en visibilité en Serbie.

Ainsi, la concession de l’aéroport de Belgrade a été confiée à Vinci Airports (plus d’un milliard d’euros d’investissements prévus en 25 ans). Suez Environnement a remporté la réalisation du centre de traitement de déchets de Vinca.

La France est devenue le 5ème investisseur étranger de la décennie 2010. Environ 120 entreprises françaises, employant 12000 salariés sont implantées.

Lors de mon précédent passage à Belgrade, la Première ministre Ana Brnabic m’avait demandé de proposer un projet pouvant symboliser le partenariat économique entre nos deux pays.

En réponse à sa demande, je proposais dès le lendemain à Aleksandar Vučić, Président de la république, le projet de fourniture d’un réseau intelligent (Smart Grid) par Schneider Electric à l’opérateur national d’électricité.

Le président Vučić m’avait alors invité à trouver 10 projets bilatéraux d’envergure pour amplifier nos échanges. Un colloque est en cours d’organisation pour le 15 mai prochain, au Sénat intitulé “La Serbie porte d’entrée pour la région des Balkans”, en partenariat avec Business France. + d’images

Enseignement

École française de Belgrade

Retour à l’École française de Belgrade (EFB), où j’ai été reçu par Christine Chourré, directrice, et François Allain, président du CA, en présence d’Eric Grasser, conseiller consulaire et de Manuel Bouard, conseiller de Coopération et d’Action culturelle.

Fondée en 1951, cette école accueille 530 élèves de la maternelle à la terminale.

La disposition des locaux, répartis sur plusieurs villas, semble très cosy mais n’est pas véritablement fonctionnelle au regard des standards éducatifs. En effet, une voie de passage, entre les bâtiments, ouverte au trafic des véhicules pose des problèmes de sécurité.

Aussi, lors de mon premier passage en novembre 2017, j’avais fait de la concrétisation du déménagement de l’école, mon action prioritaire pour ce pays.

Un projet de réimplantation était alors envisagé sur  le site de Belgrade Waterfront. J’avais obtenu l’aide du Président de la République, Aleksandar Vučić, pour que l’offre de location du site puisse être proposé à l’achat à un taux financièrement accessible pour l’école française.

Malgré cela, une majorité de parents s’était opposée au déménagement en assemblée générale préférant conserver l’école à proximité de leur domicile. Le problème reste donc entier, car les locaux nécessitent de lourds travaux pour les mettre aux normes. De plus, les coûts de location et de maintenance sont en hausse et pèsent de plus en plus sur les frais de scolarité.

L’exigence du déménagement se fait pressante, car il faut pouvoir faire croître cette école, afin de répondre à une demande de scolarisation toujours plus soutenue.

François Allain m’a confié qu’il étudiait de nouvelles pistes pour accueillir l’école et offrir le meilleur environnement possible aux élèves. J’ai apprécié le courage et le sens du consensus de mes interlocuteurs pour trouver une solution afin d’aller de l’avant. Ils ont tout mon soutien. + d’images

Solidarité

Kosovo

Eric Grasser, conseiller consulaire pour la Serbie, m’a permis de rencontrer plusieurs compatriotes installés dans le pays, lors de ce déplacement.

Parmi eux, j’ai fait la connaissance d’Arnaud Gouillon, un franco-serbe de 35 ans, originaire de Grenoble qui a fondé l’ONG Solidarité Kosovo.

En se dévouant à aider les Serbes du Kosovo, il a acquis une grande reconnaissance et fait figure de héros national en Serbie. Arnaud a été récompensé par les plus hautes institutions et autorités civiles ou religieuses.

Cette notoriété ne lui a pas tourné la tête. J’ai découvert une personnalité qui séduit par son humilité et son envie de contribuer au bien commun de son pays d’adoption.

Devoir de mémoire

Hommage à la France

Entre deux rendez-vous, Jean-Louis Falconi, ambassadeur de France en Serbie, m’a permis de constater la qualité de la restauration du monument de la Reconnaissance de la Serbie à la France, inauguré par le Président Emmanuel Macron, lors de sa visite le 15 juillet 2019.

L’inscription « Aimons la France comme elle nous a aimés » exprime toute la gratitude du peuple serbe pour le soutien apporté par notre pays au cours de la Première guerre mondiale.

Le monument porte sur un piédestal une statue monumentale, en pierre de Brač, symbolisant la Liberté.

Deux bas-reliefs placés sur les flancs du socle incarnent le rôle militaire et éducatif de la France en faveur du royaume de Serbie. + d’images

En circonscription en Bulgarie – Sofia (11-12 mars 2020)

Le programme de mon 4ème déplacement en Bulgarie a été conçu sous une dominante économique.

(à l’image) Accueilli par Stéphane Delahaye, président de la Chambre de commerce France Bulgarie et Vessela Todorova-Mosettig, directrice, j’ai eu le plaisir de découvrir leurs locaux, puis de participer à un cocktail-conférence sur le thème de la cyber-sécurité. L’opportunité de rappeler le danger que constituent les équipementiers chinois en 5G pour la souveraineté européenne.

J’ai été ravi d’entendre nos entrepreneurs parler avec enthousiasme du marché bulgare et d’avoir visité deux belles réussites : Technofy et Act Logistics

Politique

Parlement européen

Rencontre avec Ilhan Kyuchyuk, membre du parlement européen représentant la Bulgarie, en compagnie de Stéphane Delahaye, président de la Chambre de commerce France Bulgarie et de Nicolas Bizel, Head of Operations Section I (Justice and Home Affairs, Public Administration Reform) auprès de la Délégation de l’Union européenne en Bosnie-Hertzegovine.

Ce fût l’occasion d’évoquer avec Ilhan de nombreux sujets en relation avec les Français de Bulgarie.

Entrepreneuriat

Chambre de commerce (CCIFB)

J’ai eu le plaisir de découvrir les locaux de la Chambre de commerce France Bulgarie, entouré de Stéphane Delahaye, président et de Vessela Todorova-Mosettig, directrice, qui m’ont présenté leurs collaborateurs.

La CCI regroupe plus de 240 membres dont l’objectif collectif est de développer la relation bilatérale économique.

En septembre 2017, la CCIFB a signé un contrat de prestation de services avec Business France pour la fourniture de conseil aux entreprises prospectant la Bulgarie.

La CCIFB héberge des start-ups, en leur offrant une expertise au quotidien.

Communauté d’affaires

La visite de la CCIFB a été suivie d’un déjeuner avec des représentants de la communauté d’affaires : Xavier Marcenac, président de la section CCEF, et des administrateurs de la chambre : Patrick Favre (VP), Mehdi Benbouguerra, Thomas Stanishev, Christophe Deroo et Dimitrie Atanassov.

L’objectif principal du pays demeure l’adhésion à l’euro. Avec une dette publique de 20% du PIB, un climat social et politique stable et une “flat tax” de 10%, l’environnement des affaires peut être considéré positif.

Depuis mon précédent passage, la Société Générale s’est retirée du marché en vendant ses activités à une banque hongroise. La BNP Paribas est désormais la seule banque française présente sur ce territoire.

Xavier Marcenac, président du Board de Telus international, un centre d’appels que j’avais visité en 2018, est passé de 3000 employés à 3500 en 2020, dont 2800 à Sofia et 700 à Plovdiv. Telus international a racheté Compétence call centre, ce qui triple le nombre de collaborateurs en Europe qui atteint les 9500.

Si l’économie se porte plutôt bien, la pénurie de personnel se fait sentir et la baisse de la démographie est préoccupante. + d’images

Cocktail CCIFB / Cyber-sécurité

Dans les locaux de Launchee, un espace de formation et de conférences créé par la société Technofy, j’ai répondu à diverses questions sur le thème de la cyber-sécurité lors du cocktail organisé par de la CCI France Bulgarie, représentée par son président Stéphane Delahaye, et sa directrice, Vessela Todorova-Mosettig.

Cela m’a permis de faire la connaissance de Florence Robine, ambassadrice de France en Bulgarie (à l’image), arrivée en poste à l’été dernier, et de retrouver Olivier Tulliez, devenu conseiller politique à l’ambassade, et que j’avais connu comme consul général adjoint à Londres.

Lors de mon intervention sur la cyber-sécurité, j’ai exprimé ma défiance envers les produits technologiques chinois qui ne se soumettent pas au respect les règles de sécurité auxquelles nous sommes astreints.

Depuis 2017, une loi permet à l’État chinois d’avoir accès à toutes les données des sociétés chinoises. C’est tout simplement inacceptable pour l’Union européenne et cela m’amène à penser qu’il faut impérativement bannir les équipements Huawei des réseaux 5G en Europe.

J’ai évoqué la boîte à outils 5G de la cyber-sécurité présentée par Thierry Breton, commissaire européen, chargé de la politique industrielle, du marché intérieur, du numérique, de la défense et de l’espace, en janvier dernier. Cette boîte à outils vise à créer un cadre qui garantira un niveau adéquat de cybersécurité des réseaux 5G au sein l’UE, résultat d’approches coordonnées et efficaces entre les États membres.

J’ai invité les représentants des sociétés présentes à se référer à la ligne de conduite proposée par la Commission européenne en matière de cyber-sécurité. + d’images

Technofy

Une équipe d’ingénieurs à l’intelligence qui n’a rien d’artificiel !

Français établi en Bulgarie en 2015, Anthony Ivagnes, CEO de Technofy, m’a ouvert les portes de son entreprise, en présence de Stéphane Delahaye, et de Vessela Todorova-Mosettig.

En quatre ans, la start-up Technofy, éditrice de logiciels pour les constructeurs aéronautiques a su combiner technologie et créativité de multiples manières. Organisée sous forme d’équipes autonomes, cette société de 60 personnes sait se réinventer au quotidien pour séduire des sociétés comme Airbus ou Airbus hélicoptères.

Des projets m’ont été présentés par de jeunes ingénieurs français, passionnés par leur travail et ravis de vivre en Bulgarie. Ils m’ont offert un bain de jouvence et d’enthousiasme. + d’images

Act Logistics

Visite de la société Act Logistics, fournisseur de services logistiques, spécialiste du transport en groupage dans les pays membres de l’Union Européenne et en Turquie.

Parmi ses clients, des firmes dans le domaine du textile, de la grande distribution, de l’industrie alimentaire, de la pharmacie, la cosmétique, la construction.

Afin de répondre aux demandes de ses clients d’Europe de l’Ouest, Act Logistics fut créée en 2002 pour proposer une gamme complète de services logistiques (stockage libre et sous douane ; étiquetage ; emballage…).

Par sa géographie et son potentiel de développement, la Bulgarie occupe une place stratégique pour la logistique européenne autant que pour celle du Proche et Moyen-Orient.

Faisant partie d’un réseau international de distribution de petits lots en Europe, Act Logistics a augmenté les espaces d’entreposage à Rousse, en rachetant une usine il y a six mois.

Cette entreprise familiale française fait travailler 90 employés.

Merci à Alexis Derache de nous avoir fait visiter la société créée par Pascal Derache, son père, en présence de Stéphane Delahaye et de Vessela Todorova-Mosettig. + d’images

En circonscription en Roumanie – Bucarest (9-10 mars 2020)

À l’occasion de mon 5ème déplacement dans la capitale roumaine, j’ai été accueilli et accompagné par Benoît Mayrand, conseiller consulaire, à l’image avec Jean Pierre Vigroux, deux entrepreneurs français à Bucarest.

Ce déplacement s’est déroulé tandis que la Roumanie enregistrait ses premiers malades du covid-19. Ce contexte particulier et inquiétant a provoqué l’annulation des festivités du centenaire du lycée français Anna de Noailles.

Si je n’ai pas pu assister aux 100 ans du lycée Anna de Noailles, j’aurais participé aux 100 jours de l’EFIB ! J’ai ainsi pu découvrir cette superbe école, dont j’ai activement soutenu le projet d’origine, puis la réalisation depuis bientôt deux ans.

Enseignement français

École française internationale de Bucarest (EFIB)

L’ouverture de l’EFIB constituait mon objectif prioritaire pour la Roumanie.

Jonathan Derai, président de l’EFI Bucarest et DG d’Odyssey, Corina Stanila, directrice exécutive de l’EFI Bucarest et Frédéric Baujon, chef d’établissement (et professeur en petite section) m’ont accueilli dans la nouvelle École française internationale de Bucarest qui a ouvert ses portes en septembre dernier.

Accompagné par Benoît Mayrand, conseiller consulaire, nous avons visité cette école située en plein centre de Bucarest, à quelques dizaines de mètres de l’ambassade, en présence de Michel Monsauret, attaché de Coopération éducative.

Félicitations au groupe Odyssey pour cette réussite et à tous ceux qui lui permettent d’exister au quotidien (management, équipe éducative et parents) pour le plus grand bonheur des 21 premiers enfants qui fréquentent l’établissement ! + d’images

Plan École

En marge de l’annulation de la cérémonie du centenaire du lycée français Anna de Noailles, par précaution sanitaire, notre ambassadrice Michèle Ramis a réuni le comité de pilotage du plan École Roumanie sous sa présidence.

Ce comité réunissait les trois conseillers consulaires : Dana Grua Dufaut, Christian Le Maître et Benoît Mayrand ; le consul général, Mehmet Meydan ; les représentants de la communauté éducative, dont Virginie Vatin, présidente du comité de gestion du lycée Anna de Noailles (1 120 élèves), Carole Soulagnes, proviseur ; Jonathan Derai, président de l’EFI Bucarest et directeur général d’Odyssey ; Michel Monsauret, attaché de Coopération éducative ; Bruno Leroy, président des CCEF pour la Roumanie, car les entreprises françaises sont devenues des partenaires indispensables des lycées français de l’étranger.

Ce fut l’opportunité de faire le point sur les progrès de la présence française depuis le lancement du plan École auquel j’avais participé, il y a deux ans (compte-rendu).

Réception

Notre ambassadrice a ensuite organisé une réception réunissant représentants de la communauté française, ainsi que des chefs d’établissements bilingues (français-roumain).

Lors de mon discours devant la communauté éducative, j’ai salué l’initiative prise en Roumanie par Michèle Ramis, ambassadrice, de lancer et d’animer ce plan École, avec le soutien de Michel Monsauret, initiateur de plan École de Londres en 2008 avec le succès qu’on lui connaît.

Grâce à la mise en œuvre d’un tel plan, les actions de coopération se développent sur le sol roumain avec de nouveaux partenaires tels que l’École française internationale de Bucarest (EFIB), chère à mon cœur, et en concertation avec ce que nous appelons les « petites écoles » (3 écoles maternelles).

J’ai salué à cet égard les directeurs et directrices de ces établissements et les ai assurés de mon soutien pour contribuer au développement harmonieux de leurs projets.

Cette démarche observée en Roumanie depuis quelques années est exemplaire à plusieurs égards. Alliances françaises, établissements détenteurs du label FrancEducation, établissements à programme français, organisations internationales et associations, tous se montrent unis et solidaires dans la promotion des valeurs de la francophonie.

Il faut ajouter la contribution des entreprises françaises tout aussi exemplaire.

Les marathons de la chambre de commerce et d’industrie française en Roumanie et les actions de soutien aux lycées bilingues initiées par les conseillers du commerce extérieur de la France sont autant de projets innovants qui contribuent très efficacement à l’atteinte des objectifs du Président de la République en faveur d’une large extension de l’enseignement français à l’étranger. + d’images

Entrepreneuriat

CCI française en Roumanie (CCIFER)

Confronté à l’annulation de la cérémonie du centenaire du lycée Anna de Noailles, je remercie Dana Grua Dufaut, conseillère consulaire pour la Roumanie et administrateur de la CCIFER, d’avoir facilité ma visite à la Chambre dans des délais aussi courts.

Accueilli par Adriana Record, directrice de la CCIFER, en compagnie des administrateurs Dana Grua Dufaut et Serge Gonvers, en présence de Benoît Mayrand, j’ai retrouvé une chambre, cinq ans après mon précédent passage, qui avait doublé le nombre de ses membres dans l’intervalle (300 à 600).

Adriana m’a fait un point précis et concis sur la situation politique du pays, puis exposé le contexte économique franco-roumain et les projets de la CCIFER pour faire connaitre les opportunités du marché roumain aux entreprises françaises.

2850 entreprises à capitaux français ont déjà trouvé dans ce pays un relais de croissance ou de compétitivité. Elles contribuent à l’orientation développement durable de l’économie et de la société roumaines.

Félicitations aux administrateurs et à l’équipe de direction de la Chambre qui animent notre relation économique bilatérale et contribuent à offrir des débouchés pour nos entrepreneurs. + d’images

Culture française

Institut Français

Visite de l’Institut français à Bucarest qui constitue le siège en Roumanie puisqu’on dénombre trois annexes à Cluj, Iași et Timișoara.

Reçu par Michel Monsauret, attaché de Coopération éducative, j’ai découvert ce remarquable lieu équipé d’une salle de cinéma flambant neuve, en compagnie de Benoît Mayrand..

La présence et l’influence de la culture française sur le territoire roumain remontent au XVIIIe siècle.

Ce centre culturel français (CCF) est un lieu chargé d’histoire. En 1970, le CCF fut le premier centre culturel étranger de Roumanie à rouvrir ses portes sous le régime de Ceausescu.

A l’époque, le matériel de projection était camouflé dans deux marches d’escalier. Pour l’anecdote, le seul magazine français autorisé à la vente sous le régime communiste était Pif gadget ! Cette revue fait donc partie du patrimoine culturel de toute une génération de Roumains !

2200 adhérents fréquentent actuellement la médiathèque.

La Roumanie recense 111 filières universitaires en langue française qui attirent de plus en plus d’étudiants français.

Merci à tous ceux qui nourrissent cette relation bilatérale si dense et si riche. + d’images

En circonscription au Émirats arabes unis (2/2) – Dubaï (27 fév. 2020)

Entrepreneuriat

Chambre de commerce

La Chambre de commerce française aux Émirats est organisée en deux business clubs, celui de Dubaï se nomme le FBC, French business club (FBG, French business group à Abou Dhabi) et compte 450 membres.

Nous avons été accueillis avec Alain Thevenot, conseiller consulaire, par Agnès Lopes Cruz, directrice du FBC qui est supervisé par un comité exécutif de 12 membres. Lors de la visite, j’ai rencontré l’équipe permanente du FBC composée de 15 personnes.

Le département Services aux entreprises accompagne celles-ci dans leurs démarches d’implantation à Dubaï et dans les Émirats du Nord : prospection, création d’entreprise, domiciliation, location de bureaux, services RH, suivi commercial.

L’Exposition universelle 2020 à Dubaï offre une opportunité exceptionnelle pour le FBC.

J’ai été séduit par l’approche stratégique d’Agnès qui a complètement intégré les opportunités d’affaires offertes par Dubaï, non seulement à l’échelle locale, mais aussi dans la perspective de rebondir dans la région et vers l’Afrique.

Le FBC souhaite partager son expérience auprès du réseau mondial des CCIFI pour permettre à ses membres de prendre avantage de l’Exposition universelle qui durera 6 mois à partir d’octobre 2020.

J’ai fait de ce projet ma priorité d’action pour les Émirats. +d’images

Communauté française

Dubaï Accueil

Rencontre avec Nathalie Allain, présidente du French Social Club, membre du réseau FIAFE, qui a succédé à “Dubaï Accueil”, conformément à la législation de l’Émirat qui n’autorise pas les associations.

Le club compte 380 familles françaises membres. Il organise une activité quotidienne en semaine à l’intention des conjoints d’expatriés qui ne travaillent pas.

Les ateliers autour de la culture attirent, ce qui fait du club, le partenaire idéal pour contribuer au succès des conférences organisées par l’Alliance française.

Nathalie a partagé avec moi une vision très juste des limites du système d’enseignement français à l’étranger. Elle observe qu’il est construit pour conduire tous les élèves vers un baccalauréat suivi d’études supérieures.

Si les qualités de l’enfant l’orientent plutôt vers un enseignement professionnel, il faudra alors rentrer en France.

Cette vision restrictive de notre parcours éducatif fait dire à Nathalie que l’on ne peut avoir que des enfants « bons » à l’étranger.

Elle met ainsi le doigt sur la nécessité de repenser notre offre pour l’ouvrir à un enseignement professionnel court à l’étranger, destiné aux enfants développant des aptitudes manuelles et une créativité propres à certains métiers.

Ses réflexions pleines de bon sens permettent de comprendre pourquoi la réforme de l’enseignement professionnel en France est si importante. Nos efforts pour organiser les mondiaux des Métiers (Worldskills) à Lyon en 2023 ont été justement destinés à faire évoluer le regard des parents, comme celui des élèves, sur la formation courte qui offre aujourd’hui de fortes garanties d’obtenir un emploi pérenne et passionnant. +d’images

Enseignement

Lycée français international de l’AFLEC

Cinq ans après mon premier déplacement à Dubaï, durant lequel j’avais visité le lycée AEFE Georges Pompidou (compte rendu), j’ai souhaité découvrir le lycée français international de Dubaï du réseau AFLEC, Association franco-libanaise pour l’éducation et la culture) et opéré par la Mission laïque française (MLF).

Etienne Agostini, proviseur, et toute l’équipe de direction, m’ont accueilli en compagnie d’Alain Thevenot, conseiller consulaire, et Marie-Laure Charrier, notre consule générale adjointe à Dubaï.

Le lycée scolarise 2300 élèves issus de 48 nationalités, de la petite section à la terminale. Ils étudient dans un environnement multiculturel qui est porteur de valeurs. Bienveillance et bien-être sont au cœur du projet d’établissement. +d’images

Culture française

Alliance française

Accueilli par Virginie Demarne, directrice de la bibliothèque, je suis revenu à l’Alliance française avec Alain Thevenot, cinq ans après mon précédent passage (compte-rendu).

J’ai apprécié les nombreuses améliorations apportées, à commencer par le superbe auditorium équipé de confortables loges pour les artistes.

6000 élèves suivent les cours de français lors de chaque session et la médiathèque compte 600 abonnés.

L’objectif de l’Alliance française de Dubaï est d’ouvrir une 3ème antenne. Un projet de développement qui permet d’envisager le futur de notre Alliance avec confiance, d’autant que le pays qui a décidé de réintroduire l’apprentissage du français dans ses écoles publiques. +d’images

En circonscription au Émirats arabes unis (1/2) – Abou Dhabi (26 fév. 2020)

Heureux d’avoir retrouvé l’ambassadeur de France, Ludovic Pouille, pour mon 3ème passage à Abou Dhabi. Toute ma gratitude à Alain Thevenot (à droite à l’image), conseiller consulaire pour les Émirats et Oman, qui s’est pleinement investi pour permettre la réussite de mon déplacement dans les Émirats arabes unis. D’abord à Abou Dhabi, puis à Dubaï, il a été comme les fois précédentes à mes côtés de bout en bout.

Son engagement personnel dans l’accomplissement de sa mission d’élu est total.

Alain m’a permis d’aller à la rencontre de nos compatriotes installés de longue date aux Émirats, dont il connait tous les acteurs. Je remercie ceux-ci d’avoir partagé leurs projets pour améliorer la vie quotidienne des Français résidant localement.

Politique

Parlement

Entretien avec Ali Rashed Al Nuaimi, président de la commission des Affaires étrangères et de Défense (Federal National Council) en compagnie de Ludovic Pouille, ambassadeur, et Alain Thevenot, conseiller consulaire.

Nous avons évoqué de nombreux sujets sur la relation bilatérale. J’ai apprécié la vision du président, fondée sur la tolérance, la coexistence et la modération pour promouvoir la paix et la stabilité.

Les Émirats déploient de nombreux efforts pour favoriser le rapprochement des religions et des cultures.

Ali Rashed Al Nuaimi rappelle l’importance d’avoir un plan pour combattre le fondamentalisme religieux et s’est montré satisfait du discours d’Emmanuel Macron à Mulhouse contre le séparatisme islamiste. +d’images

Défense & forces armées

Base navale

Visite de la base navale des forces françaises aux Émirats arabes unis et entretien avec l’amiral Maleterre, en compagnie de Ludovic Pouille, ambassadeur.

La coopération de sécurité et de défense est un pilier du partenariat stratégique franco-émirien.

La base navale française célèbre ses 10 ans aux EAU. C’est un atout pour valoriser nos équipements. Deux corvettes armées sont actuellement en construction à Lorient, suite à une commande enregistrée l’an dernier.

L’entretien a été suivi d’une rencontre passionnante avec l’amiral Janicot dans le QG de l’opération européenne de surveillance du détroit d’Ormuz. +d’images

Frégate Forbin

La frégate Forbin était en escale à Abou Dhabi dans le cadre de la mission Agénor.

Aux côtés des officiers et de l’ambassadeur, j’ai accueilli les invités, parmi lesquels les conseillers consulaires Laurent Rigaut et Alain Thévenot et plusieurs ambassadeurs.

Très heureux d’avoir pu converser directement avec les marins qui m’ont confié les vicissitudes de la vie à bord et leur fierté de servir notre pays.

Merci au commandant du navire pour les précieux renseignements fournis sur le bâtiment et son système d’armes lors de la visite, en compagnie de l’ambassadeur et des élus consulaires.

Je lui adresse tous mes vœux de réussite ainsi qu’à son équipage dans l’accomplissement de leur mission. +d’images

Entrepreneuriat

Chambre de commerce

La Chambre de commerce française aux Émirats est organisée en deux business clubs. Celui d’Abou Dhabi se nomme le FBG (French business group) et compte 130 membres.

J’ai été accueilli avec Alain Thevenot, conseiller consulaire, par Nayla Samaha, directrice de la communication et Malika Hamdani, en charge du développement de la chambre. Toute l’équipe du FBG a été renouvelée il y a 2 ans, seulement quelques mois après mon précédent passage.

A noter que le FBG a lancé une bourse à l’emploi destinée à accompagner les conjoints d’expatriés pour leur permettre de trouver un emploi.

Le club accompagne les missions de prospection des entreprises françaises attirées par les Émirats. Il est observé que celles-ci créent une structure locale, parfois dans la précipitation, pour devoir fermer ensuite. Les Émirats sont en effet un marché ultra-concurrentiel où le ticket d’entrée peut s’avérer élevé.

Si Abou Dhabi attire principalement sociétés spécialisées dans l’armement ou l’énergie, les entreprises de services et de produits de luxe s’implantent avec succès sur le marché.

J’ai pu en discuter avec Alex Tarditi, V.I.E, qui représente les champagnes Vranken et Pommery, numéro 2 français. Son bureau est situé dans les locaux du FBG. Les Émirats constituent le 15ème marché mondial en matière de champagne.

Pommery y vend des dizaines de milliers de bouteilles chaque année. Une performance lorsqu’on sait que le marché de Dubaï, lui, est fermé du fait d’un accord d’exclusivité entre distributeur local et LVMH. +d’images

Communauté française

Ambassade


Notre ambassadeur, Ludovic Pouille, m’a accueilli dans la nouvelle Résidence de France en compagnie d’Alain Thevenot, conseiller consulaire, et divers représentants du monde des affaires dans les domaines de l’armement, de l’énergie, de la santé et du commerce.

Les Émirats vont accueillir l’Exposition universelle à Dubaï dans 240 jours. L’objectif est d’attirer 25 millions de visiteurs. Une perspective qui reste incertaine dans un contexte géopolitique local très tendu, situation aggravée par la propagation du coronavirus.

Je me réjouis que notre relation bilatérale soit au beau fixe. La récente visite de Bruno Lemaire a permis de concrétiser l’apport d’un milliard d’euros de la part des Émirats au fonds souverain français destiné à stabiliser le capital des grandes entreprises françaises.

Dans le secteur de l’énergie, les Émirats envisagent de construire une usine de 2 giga watts. Ce projet photovoltaïque constituerait la plus grande usine du monde. Paradoxalement, Dubaï construit la première centrale à charbon de la région…

Il y a 30 mois lors de mon précédent passage (compte-rendu), j’avais assisté avec Ludovic Pouille à la cérémonie inaugurale des Worldskills et découvert cette compétition internationale qui change notre regard sur la formation professionnelle.

Que de chemin ensuite parcouru jusqu’à la victoire de Lyon, en août dernier à Kazan, qui a décroché l’organisation des Worldskills 2023. +d’images

Coopération culturelle

Musée du Louvre

Visite du Louvre Abou Dhabi en compagnie de Ludovic Pouille et Alain Thevenot. J’ai été émerveillé par le chef d’œuvre architectural accompli par notre compatriote, Jean Nouvel.

Le musée a été inauguré le 8 novembre 2017 par Emmanuel Macron.

L’avenue qui permet d’y accéder porte le nom de Jacques Chirac, président en fonctions lors de la signature de l’accord intergouvernemental entre la France et l’émirat d’Abou Dhabi en 2007.

Ce musée, regroupant un patrimoine universel, constitue l’emblème d’une coopération culturelle d’exception entre la France et les Émirats. Il a accueilli plus de 2 millions de visiteurs en 2 ans ! +d’images

En circonscription en Égypte (2/2) – Alexandrie (24 fév. 2020)

Communauté française

Consulat

Visite du consulat en compagnie de Régine Guillermin Prato, conseillère consulaire pour l’Égypte et de Jérôme Le Bars, proviseur du lycée français d’Alexandrie.

Rodolphe Gaffet, consul adjoint, nous a ouvert le palais du consulat général de France à Alexandrie qui a fêté en septembre 2011 son centième anniversaire. Il s’agit du tout premier consulat de France au monde (1498), dans une ville portuaire de renommée historique qui entretient de longue date des liens particuliers avec la France, notamment par le biais de partenariats scientifiques, culturels et économiques.

Près de mille Français y sont actuellement immatriculés. +d’images

Enseignement

Lycée français

Jérôme Le Bars, proviseur, m’a présenté l’établissement qu’il dirige depuis 2013.

Le lycée français d’Alexandrie est un établissement d’enseignement à rayonnement international appartenant en pleine responsabilité à la Mission laïque française (MLF). Il propose dès l’âge de 3 ans l’apprentissage de la langue arabe, puis celui de l’anglais à partir de 6 ans.

Unique lycée français d’Alexandrie, il accueille 1000 élèves, de la maternelle à la terminale, sur deux sites. L’école ne comptait que 370 élèves en 2013. C’est pourquoi un terrain de 2 hectares a été acquis pour construire un nouveau lycée susceptible d’accueillir 2500 élèves en 2022.

L’objectif à long terme du proviseur est de créer 10 écoles françaises en Égypte en 5 ans.

Jérôme Le Bars a pris avantage de mon passage pour organiser une rencontre avec des Français d’Alexandrie afin d’évoquer mes colloques organisés au Sénat sur le bassin du Nil. +d’images

Université Senghor

Accueilli par Jean-François Fau, directeur du département Culture à l’université Senghor, j’ai animé une conférence auprès des étudiants de l’université en présence de Régine Guillermin Prato et de Jérôme Le Bars.

L’université Senghor à Alexandrie (officiellement dénommée « Université internationale de langue française au service du développement africain » ou UILFDA) a été créée suite au Sommet des chefs d’État et de gouvernement des pays francophones, en mai 1989 à Dakar.

Son nom rend hommage à Léopold Sédar Senghor, grand promoteur de la francophonie et ancien président de la République du Sénégal.

Les participants à la conférence ont suggéré qu’une base de données des profils des diplômés de Senghor soit constituée. J’ai suggéré qu’elle soit partagée avec le réseau des CCI françaises à l’international.

Pour l’anecdote, on remarque l’ascenseur, non seulement intéressant par son habillage graphique, mais aussi parce qu’il est tombé en panne lors de l’inauguration, en octobre 1990, laissant les présidents Mitterrand et Moubarak coincés pendant une heure

Merci à Régine de m’avoir fait connaître ce lieu formidable et permis d’échanger avec une jeunesse africaine pleine d’enthousiasme. +d’images

Entrepreneuriat

Suez

Bertrand Le Moat m’a permis de visiter l’usine d’assainissement de Suez à Alexandrie, en compagnie de Régine Guillermin Prato et Jérôme Le Bars.

Suez et son partenaire Arab Contractor construisent actuellement l’unité de valorisation énergétique des boues générées par l’usine de traitement des eaux usées d’Alexandrie-Est d’une capacité de 800 000 m3/jour.

Ce projet représente un montant de 65M€ pour Suez.

Les deux partenaires accompagnent depuis 2008 la ville d’Alexandrie dans la modernisation de ses infrastructures d’assainissement, un enjeu crucial dans un contexte de croissance démographique et d’urbanisation.

Ils ont ainsi réalisé la réhabilitation et l’extension du traitement primaire de l’usine d’Alexandrie-Est et la construction d’une ligne de traitement biologique, dont ils assurent actuellement l’exploitation, celle que nous avons visitée.

Un avenant au contrat a été signé avec le gouvernement égyptien pour la construction de l’unité de valorisation énergétique des boues issues du traitement. Cet avenant prolonge le contrat d’exploitation de l’usine pendant la durée des travaux.

Le financement du projet est assuré par l’AFD et l’État égyptien. La nouvelle unité de valorisation des boues produira 50% de l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’usine. +d’images

Culture française

Institut français d’Égypte

Avec Régine Guillermin Prato, conseillère consulaire, nous avons retrouvé Jérôme Le Bars, proviseur du lycée français d’Alexandrie en compagnie de la dynamique équipe de direction de l’Institut français d’Égypte (IFE).

Installé dans un palais du XIXème siècle, l’Institut français d’Égypte à Alexandrie intervient aussi bien dans le secteur culturel que dans l’enseignement du français et l’accompagnement de candidats aux études en France. Il compte ainsi 5000 apprenants par an de la langue française et dispose d’un centre d’information et de conseil pour les candidats aux études en France (Campus France).

Par ailleurs, l’IFE organise régulièrement des manifestations culturelles pour tous les publics alexandrins et facilite les coopérations entre acteurs culturels égyptiens et français. L’Institut dispose de deux grands espaces d’accueil pour des expositions et abrite un théâtre d’une capacité de 240 places. Sa superbe médiathèque propose un fonds abondant de livres en français et accueille des conférences (en français et en arabe).

Enfin, l’Institut français d’Égypte à Alexandrie est un lieu de convivialité renommé : dans ses jardins, le café-restaurant, Le Boudoir, offre de tentantes pâtisseries. +d’images