MEKNÈS
Devoir de mémoire
Plus de sept ans après mon premier passage (compte-rendu), ce retour à Meknès m’a offert l’opportunité de retrouver Guy Anthome, président de l’Union pour la sauvegarde du cimetière européen de Meknès, et de le féliciter pour son dévouement sans limite et les progrès accomplis dans l’entretien du cimetière.
Guy a fait déplacer, pierre par pierre, le monument aux Morts situé dans l’enceinte de l’Institut français à Meknès vers le cimetière européen. La majesté de cette stèle se révèle pleinement en ces lieux.
Je me suis ensuite rendu au Carré militaire avec Patrick Barré, président de l’ONAC Maroc et NaouaI Boulkhir, déléguée à la Mémoire.
Ce carré regroupe 1956 tombes, dont une section est caractérisée par des tombes “obélisques” de légionnaires. Un espace est dédié à des soldats inconnus, fusillés pour raisons disciplinaires.
L’ONaCVG (Office national des anciens combattants et victimes de guerre) au Maroc assure une mission essentielle pour développer la mémoire partagée entre les deux pays. +d’images
Culture
Institut français de Meknès (IFM)
Fabrice Mongiat, directeur de l’Institut français de Meknès (IFM) et son équipe m’ont accueilli sur un des plus beaux sites de l’IF du Maroc, en compagnie de Pascal Capdevielle, délégué Fès de la CFCIM.
Venir un samedi matin m’a permis de rencontrer les 400 enfants qui apprennent le français en s’amusant. Très intéressant de découvrir la variété d’enseignement de qualité offerte par des professeurs spécialisés jeune public.
La médiathèque de l’IFM est également un lieu de vie et d’ouverture qui dispose de plus de 20.000 ouvrages.
L’IFM a accueilli près de 4000 apprenants en 2023 et marque le pas par rapport à 2019, avant la pandémie. +d’images
FÈS
Communauté française
Conseillers des Français de l’étranger
Merci à Pascal Capdevielle d’avoir organisé un dîner avec les conseillers des Français de l’étranger, Jacky Aubert et Myriam Ben Kerroum-Devidet pour discuter du quotidien de nos compatriotes à Fès.
Nous avons échangé sur l’attaque cyber contre le logiciel Scola de l’AEFE qui entraîne le report de la commission nationale des bourses à 2024.
L’administration a observé que les demandes de certificat de capacité à mariage ont augmenté pendant le durcissement de notre politique des visas par le ministre de l’intérieur.
Les élus ont partagé avec gourmandise une anecdote pour illustrer cet engouement. Une personne est venue un jour au poste de garde du consulat, pour réclamer le formulaire pour les “mariages blancs.” +d’images
Visite du consulat général de Fès en compagnie de Pascal Capdevielle, délégué Fès-Meknès de la CFCIM, ancien conseiller consulaire pour Fès.
En l’absence de la consule générale qui attend son accréditation, Johann Godin, chef de chancellerie, assure l’intérim depuis trois mois.
3155 compatriotes sont enregistrés au registre. Près des trois quarts d’entre eux sont binationaux.
Depuis la mise en place d’un système de rendez-vous au consulat par téléphone, des officines ont mis en place des systèmes astucieux pour taxer nos compatriotes. Ces officines revendent tous les rendez-vous préemptés par un logiciel dès leur ouverture au public par le consulat. C’est tellement bien fait que les officines font croire qu’elles sont des agents du consulat. Les compatriotes finissent par penser qu’il est normal de devoir payer pour avoir accès au service public français.
À l’évidence, le système de prise de rendez-vous mérite d’être revu d’urgence.
Merci à Johann Godin de m’avoir permis de visiter toutes nos installations et d’apprécier la qualité des archives de l’état civil. +d’images
Diplomatie économique
Le leader du rail au Maroc
Parmi les 300 membres de la CFCIM à Fès, Pascal Capdevielle m’a suggéré de découvrir l’extraordinaire développement d’Alstom au Maroc, en compagnie de Johann Godin, chef de chancellerie.
Laurent Huss, directeur régional du développement, m’a décrit les activités d’Alstom qui est passée localement de 250 salariés en 2012 à 900 en 2023.
La société réalise des transformateurs embarqués et également le câblage sous les trains ou sur les toitures. Pour un mètre linéaire de train, il faut 1 kilomètre de câbles.
Ville la moins industrialisée du Maroc il y a 10 ans, Fès est devenue le principal site industriel ferroviaire. Alstom y a investi 30 millions d’euros sur les trois dernières années.
En visitant l’usine, j’ai compris pourquoi cette activité de câblage seyait à cette ville réputée pour ses lignes textiles. Le personnel majoritairement féminin permet à Alstom de tisser ses toiles de câbles qui m’ont paru être de véritables œuvres d’art industrielles.
Destinées principalement à l’exportation, elles accompagneront TGV, tramways et métros sur toute la planète. +d’images
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