France Forum (n°63 – nov 2016), la revue de l’Institut Jean Lecanuet, présidé par mon collègue Yves Pozzo di Borgo, m’a demandé mon point de vue sur l’évolution du monde du travail.
Think local, act global. 3e révolution industrielle : (par Olivier Cadic)
Le 27 août dernier, la presse française se faisait l’écho d’une nouvelle ébouriffante : six taxis électriques et sans chauffeur tournaient désormais dans les rues de Singapour ! Cette grande première, signée de la start-up nuTonomy, préfigure l’aboutissement de projets similaires partout à travers le monde. Cette innovation est emblématique de cette troisième révolution industrielle qui ne fait que commencer. Et le terme de révolution n’est pas usurpé.
Une lame de fond pointe à l’horizon qui va bouleverser nos rapports aux autres, à notre environnement et à nous-même. Alors, bienvenue dans un monde merveilleux où clignotent, comme autant de promesses, les biotech, nanotech, medtech ou cleantech !
Le bon sens, dit-on, est la chose la mieux partagée du monde. Qu’en est-il du goût du futur ? Lors de la Belle Epoque, dont l’Exposition universelle fut l’apothéose parisienne, on vouait un véritable culte au progrès. Pensez donc : on pouvait enfin voler, éclairer la nuit ou bien converser avec l’autre bout de la France !
De nos jours, l’état d’esprit s’est assombri. Les médias parlent plus volontiers de « manipulation génétique » que de génie génétique, alors que nous sommes déjà aux portes de l’immortalité ! C’est un fait que le progrès inspire à chacun cette sourde angoisse : que deviendrons-nous quand des androïdes dopés à l’intelligence artificielle nous auront piqué nos boulots ? Lire la suite de l’article
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