Julien Balkany, candidat à l’élection législative en Amérique du Nord, dénonce le système d’inscription au lycée français de New York qui favoriserait les enfants de stars, au détriment des enfants français (lire : “Trop d’enfants de stars au French Lycée de New York ?” du 30 mars 2012).
J’ai été interviewé par le Times qui voulait savoir si des pratiques semblables pouvaient exister à Londres. J’ai répondu que tout favoritisme me semblait désormais très difficile (Lire “French revolution at New York lycée” – lien payant).
Il fut un temps où la pénurie des places générait immanquablement d’amicales pressions ou de petits mots de recommandation pour faciliter l’accession de certains élèves au lycée Charles de Gaulle.
Dès la création du plan Ecole, j’ai demandé une clarification des critères d’accès au lycée et la transparence sur la procédure de sélection. Il y a quatre ans déjà, une commission a été créée en ce sens, au sein du plan Ecole. A l’époque, nous avons même revu les critères d’attribution qui sont impartiaux et disponibles sur le site internet du lycée Charles de Gaulle.
La commission d’attribution des places est composée du proviseur Bernard Vasseur, du conseiller culturel, Laurent Burin des Roziers, et du conseiller culturel adjoint, Laurent Batut. Toutes leurs décisions donnent lieu à un procès-verbal paraphé.
Je me réjouis de n’avoir jamais entendu un soupçon sur leur probité, ni relevé la moindre erreur ou incohérence dans l’exercice de leur mission.
Dans le cadre de ma candidature à l’élection législative, j’ai prévu de reprendre l’idée que j’ai avancée lors de mon mandat : je souhaite que cette commission d’attribution des places puisse également inclure deux élus de sensibilité différente, un représentant des parents d’élèves, un représentant du corps enseignant et un autre de la Chambre de commerce. Le proviseur ainsi serait à l’abri de toute pression extérieure.
Photo Flickr de Samboussek
2 Commentaires
Si je vois bien la pertinence de 2 élus et celle d’un représentant des professeurs et d’un des parents d’élèves, pourquoi une chambre de commerce se verrait associée à cette commission ?
J’ignorais que cette dernière avait une compétence particulière en ce domaine.
La première mission du réseau scolaire français à l’étranger est d’assurer une continuité du service public d’éducation française au bénéfice des enfants de familles françaises résidant à l’étranger.
Cela favorise le développement international de nos entreprises en permettant à leurs collaborateurs de s’expatrier avec leur famille.
C’est un argument qui justifie l’investissement de la nation en faveur du réseau.
Beaucoup d’entreprises contribuent au financement du réseau en payant les frais de scolarité des enfants de leurs collaborateurs.
L’accès à l’école peut conditionner l’arrivée du collaborateur.
Si un représentant des entreprises est présent dans cette commission, les discussions pour leurs cas “critiques” se feront en commission et non dans les coulisses. L’entreprise est un des acteurs qui entretient la vitalité du réseau. C’est la raison pour laquelle je préconise qu’un de leurs représentants soit associé aux réflexions et aux décisions de cette commission comme cela a été fait dans le cadre du Plan Ecoles.
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