Jean-François Liess, délégué consulaire Suisse, succède à Marie-Françoise de Tassigny à la tête de la délégation UDI Genève. De nationalité franco-suisse, il réside sur les bords du lac Léman, depuis son mariage en 1982.
Lors de mon déplacement sur place, en octobre dernier, Jean-François Liess m’a offert avec malice le code du travail suisse, épais d’une centaine de pages seulement ! Son outil de travail en fait, puisqu’il est directeur des ressources humaines dans son entreprise familiale de 300 personnes et aussi juge des Prud’hommes.
Au quotidien, il est le dépositaire d’une autre vision du droit social, une vision libérale, définit-il, qui libère sans mettre en opposition l’homme et l’entreprise, à l’image de la confédération helvétique qui “offre une qualité de vie et de travail inégalée en Europe”. Si l’herbe du voisin semble plus verte, pourquoi ne pas s’en assurer ? Jean-François estime que l’élu consulaire doit se faire un devoir de diffuser les recettes qui fonctionnent à l’étranger auprès des politiques français.
Il s’y emploie avec un zèle de missionnaire en multipliant les relais et en finançant des think-tanks français, tel que l’Ifrap ou l’Institut des libertés. “Les idées vraiment libérales n’ont jamais été mises en application en France, notamment dans le lutte contre le chômage”, déplore-t-il. Pour sortir d’un modèle économique périmé et retrouver “un chômage du niveau de 1974”, Jean-François Liess a rédigé un mode d’emploi au titre sans compromission : Révolution libérale.
A n’en pas douter, son enthousiasme et ses propositions auront toute leur part dans les réflexions de l’UDI.
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