Lire : l’HEBDOLETTRE n°66 – 26 septembre 2016
Edito de l’HebdoLettre n°66
Il y a exactement quatre ans, l’Union européenne recevait le prix Nobel de la paix. Cette distinction récompensait soixante années d’action opiniâtre pour faire progresser la paix, la réconciliation, la démocratie et les droits de l’Homme.
Lors de mon déplacement à Dublin au début de ce mois pour anticiper les conséquences du Brexit, j’ai rencontré des représentants du gouvernement de la République d’Irlande et des élus de tous les partis représentés au parlement. Ils m’ont fait l’éloge unanime de l’Union Européenne qui fut, selon eux, l’agent de la paix en Irlande du Nord (Royaume-Uni).
Pour cimenter la réconciliation, l’UE aura versé depuis 1995 plus d’un milliard et demi d’euros à Belfast dans le cadre du programme européen PEACE. Celui-ci arrivera à son terme en 2020 (lien). Londres n’a pas annoncé qu’il prendrait le relais post-Brexit du financement à l’Irlande du Nord.L’Irlande du Nord, rappelons-le, a voté à hauteur de 56% pour demeurer dans l’Union européenne. “Il n’y a pas d’autre bonheur que la paix”, dit un proverbe thaï. Face au Brexit, la principale inquiétude des élus irlandais du nord et du sud est de voir s’ériger une frontière recréant une partition de l’île. Chacun craint aujourd’hui un réveil du conflit. A Belfast, les tensions sont toujours palpables.
En République d’Irlande, les élus aiment à rappeler qu’ils ont rejoint la communauté économique européenne en 1973 “en même temps” que les Britanniques et non pas “avec eux”… Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°66