“Nul ne peut être exclu du don du sang en raison de son orientation sexuelle”, voilà en quels termes, clairs et simples, le Sénat veut modifier le code la santé publique (art. L. 1211-6-1).
Le 16 septembre, le Sénat a voté en ce sens, en acceptant l’amendement n°125 que je portais avec Chantal Jouanno au nom du groupe UDI-UC, dans le cadre du projet de loi sur la “Modernisation du système de santé”. Il reprenait à l’identique l’amendement précédemment déposé par Arnaud Richard, député UDI des Yvelines et voté à l’Assemblée nationale avant d’être annulé par la commission des Affaires sociales du sénat en juillet dernier.
Cet amendement tend à éviter toute stigmatisation, a résumé mon collègue Michel Canevet.
En effet, depuis 1983 les hommes homosexuels ou bisexuels n’ont plus le droit de faire un don de sang. Même la Cour de justice de l’Union européenne a estimé que la France devrait assouplir sa réglementation.
Ce sont les comportements sexuels (à risque ou non) qui doivent prévaloir et non pas l’orientation sexuelle, disent les mouvements Gay pour combattre une discrimination qu’ils jugent infondée.
J’ai reçu les félicitations de Catherine Michaud, présidente de GayLib, au nom du groupe UDI-UC: “GayLib, mouvement associé à l’UDI, se réjouit de ce vote et est fier du travail de synergie réalisé depuis des mois avec les Groupes parlementaires UDI à l’Assemblée Nationale et au Sénat pour mettre fin à cette discrimination visant les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH).”
Nous attendons désormais que la ministre de la Santé prenne ses responsabilités.