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En circonscription en Inde – New-Delhi (27-28 nov. 2024)

Retour à Delhi en compagnie de Sophie Primas, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger.

Je remercie la ministre de m’avoir associé à son agenda pour cette première journée.

Ce second déplacement à New Delhi était destiné à me permettre d’assister au forum APAC (Asie Pacifique) des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), organisé en partenariat la Chambre de commerce et d’industrie indo-française (IFCCI).

Félicitations au comité de pilotage de cet événement très réussi, co-présidé par Pierre-Arnaud Cassin, président comité Inde ; Michel Beaugier, Singapour, et Vivien Massot, Inde.

Toute ma reconnaissance envers l’ambassadeur Thierry Mathou et toute l’équipe de l’ambassade pour l’organisation de ce déplacement.

Très heureux d’avoir retrouvé Laurent Triponey (à l’image), conseiller politique à l’ambassade qui m’a accompagné sur chacune des séquences.

Diplomatie économique

Forum franco-indien des CEO

Première séquence, la restitution du CEO Forum France-Inde, co-présidé par Paul Hermelin (MEDEF international) et Hari Bhartia (Confédération of Indian Industriy), en présence du ministre indien du Commerce et de l’Industrie, Piyush Goyal.

La délégation MEDEF International (MEDEFI) à Delhi, était composée d’une vingtaine de représentants d’entreprises françaises, dont Laurent Germain, DG Egis.

Dans son discours d’ouverture, la ministre a rappelé que la France compte parmi les premiers investisseurs étrangers en Inde. Elle a lancé un appel aux investisseurs indiens à investir en France, une terre d’opportunités au cœur du marché européen.

De son côté, le ministre indien s’est révélé critique à l’égard des standards de l’Union européenne et de la France qui seraient, selon lui, destinés à protéger leurs marchés intérieurs, en citant notre marché sur les fruits et légumes.

À l’issue de la manifestation, un échange sous forme de café entre la ministre et les délégations du MEDEFI et de Business France, a permis aux entrepreneurs de partager des expériences d’implantations en Inde et leurs objectifs de prospection. Il est encourageant d’observer autant de talents français s’intéresser au marché indien. +d’images

Équipe de France de l’Export

À la faveur de la visite en Inde de Sophie Primas, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, Thierry Mathou, ambassadeur de France en Inde, a organisé un déjeuner avec la “Team France” de l’export en Inde, avec la Team France en Inde (Business France, CCEF, IFCCI, SER), la délégation MEDEFI et la délégation d’entreprises Business France.

La Team France représente une communauté d’affaires économiquement influente et très dynamique.

Avec un stock d’investissement passé de 11 Mds EUR en 2021 à 25 Mds EUR en 2022, la France se place parmi les principaux investisseurs étrangers en Inde. Il existe ici plus de 700 filiales françaises et plus de 1000 implantations, qui représentent 450 000 emplois. La plupart des groupes français, dont 37 entreprises du CAC 40, sont présentes, ainsi qu’une soixantaine de PME et ETI (mécanique, électronique, chimie-pharmacie) et environ 180 auto-entrepreneurs.

Les implantations françaises couvrent l’ensemble du territoire indien, mais se concentrent surtout dans quelques grands centres urbains : Bombay, Delhi, Bangalore, Pune, Chennai. +d’images

CCEF – Ouverture du forum APAC

Voir l’avenir avec optimisme

Cet événement a réuni plus de 450 délégués, y compris des chefs d’entreprise, des décideurs politiques et des CCEF de toute la région APAC.

La journée d’ouverture a consacré l’importance de l’Indopacifique pour l’internationalisation des entreprises françaises, car elle concentre 70% de la croissance mondiale. Avec 17% de nos importations, la zone est également déterminante pour la résilience de nos chaînes de valeur stratégiques.

L’événement a été ouvert par Sophie Sidos, présidente des CCEF aux côtés de Pierre-Arnaud Cassin, président du comité Inde.

La table ronde diplomatique sur les enjeux de l’Indopacifique s’est tenue avec Marc Abensour, ambassadeur en charge de l’Indo-Pacifique ; Ludovic Pouille, ambassadeur, directeur de la diplomatie économique ; Jean-Claude Brunet, ambassadeur, délégué à la Coopération régionale dans la zone de l’océan Indien ; et Magali Cesana, chef du département des Affaires bilatérales et de l’Internationalisation des entreprises, DG Trésor.

Dans son discours, Sophie Primas, ministre du Commerce extérieur et des Français de l’étranger, a mis en avant les liens économiques grandissants entre la France et la zone Asie Pacifique.

Piyush Goyal, ministre indien du Commerce et de l’Industrie, a partagé un message du Premier ministre Narendra Modi qui s’est déclaré ravi que “la conférence annuelle des conseillers du commerce extérieur s’ouvre à New Delhi, conjointement avec le CEO forum Inde-France, attirant ainsi des centaines de Pdg et de dirigeants d’entreprises françaises en Inde”.

L’allocution de Paul Hermelin, président du conseil d’administration de CapGemini, premier employeur français en Inde, a conclu cette première journée, en rappelant que le pays abritera 30% de la population mondiale en 2030. Il décrit un pays qui regarde l’avenir avec optimisme, et qui sera la 3ème économie mondiale en 2047, pour la célébration du centenaire de son indépendance. +d’images

CCEF – Forum APAC

“Le blocus de Taiwan entrainerait une perte de 10% du PIB de l’UE, un effet plus important que la crise Covid.”, Antoine Bondaz.

La commission Asie-Pacifique des CCEF, présidée par Catherine Chauvinc, rassemble 600 CCEF.

Durant 3 jours, du 27 au 29/11/24, un programme très riche a été proposé aux 450 participants, avec une traduction simultanée en anglais par l’intelligence artificielle.

J’ai assisté à plusieurs séquences, dont la table ronde consacrée aux enjeux de défense et intérêts français dans l’Indopacifique, modérée par Melissa Levaillant, European Council Foreign Relations (ECFR), précédée du discours d’Antoine Bondaz, conseiller auprès de la Commission européenne.

Antoine Bondaz a rappelé que la Chine est devenue la 2ème économie mondiale, et la première puissance industrielle et commerciale mondiale.
Le budget militaire de la Chine a été multiplié par 6 en 20 ans.
Le conseiller a alerté sur le fait que Pékin utilise cette domination pour exercer une relation asymétrique et revendiquer pratiquement la totalité de la mer de Chine.

Pékin cherche à prendre le contrôle de Taiwan, bien que l’île n’ait jamais fait partie de la Chine.Le blocus de Taiwan entrainerait une perte de 10% du PIB de l’UE, ce qui constituerait un effet plus important que la crise Covid.

Pour Alexandre Ziegler, Safran, directeur de la division défense, un conflit dans la zone serait un cataclysme. Il faut s’y préparer tout en faisant ce qui est possible pour l’éviter.

Maurice Gourdault-Montagne décrit une politique américaine redevenue isolationniste qui nécessite que le reste du monde prenne en charge sa sécurité.

Gérard Mestrallet, envoyé spécial pour le corridor économique Inde-Moyen-Orient (IMEC), a évoqué le projet de couloir logistique visant à relier l’Inde, le Moyen-Orient et l’Europe par des chemins de fer, des lignes maritimes, des pipelines et des câbles à haut débit.

Le discours passionnant sur l’innovation continue, prononcé par Guy Sidos, président de Vicat, société initiée par Louis Vicat, l’inventeur du ciment artificiel en 1817, a illustré la capacité du génie français à se réinventer pour rester au sommet. Le ciment est le deuxième produit le plus consommé dans le monde après l’eau.

Enfin, Claude Onesta, mythique entraîneur de l’équipe de handball français, chargé de la haute performance au sein de l’Agence nationale du sport (ANS), a partagé son expérience pour mettre les athlètes français dans les meilleures conditions pour les Jeux olympiques Paris 2024. Comment doubler le nombre de médailles en 3 ans par rapport à Tokyo avec les mêmes athlètes ? « Pour dépasser les autres, il faut faire différent ». D’où l’importance du coaching et d’une équipe de France des coachs.

Merci à Sophie Sidos, présidente CCEF, aux organisateurs et aux nombreux participants pour la richesse des échanges proposés, source permanente d’inspiration. +d’images

Chambre de commerce franco-indienne (IFCCI)

Créée il y a 47 ans, la chambre de commerce franco-indienne (IFCCI) compte plus de 800 membres, emploie 40 personnes et est la 7ème chambre du réseau CCIFI.

Elle est organisée en 17 comités sectoriels, réunit 120 DRH et a organisé 150 évènements, dont le forum APAC des CCEF.

Payal S. Kanwar, sa directrice, m’a organisé deux séquences, en compagnie de Laurent Triponey, pour appréhender ce marché, où les entreprises françaises emploient 450 000 personnes et placent la France au 7ème rang des investisseurs.

Déjeuner présidé par Damien Syed, ministre-conseiller à l’ambassade de France, avec la directrice IFCCI et des dirigeants de sociétés françaises membres de la chambre : Ashish Saraf (CEO Thalès) et Benoît Renard (Directeur Air Liquide).

Thales est présent en Inde depuis 72 ans, dispose de 2 centres de recherche et emploie 3000 personnes. Pour sa part, l’Air liquide est en Inde depuis 1996. 40% des besoins en oxygène des hôpitaux publics sont servis par cette société.

Dans un second temps, je me suis rendu à la Chambre, qui accueille un Business Centre offrant des solutions efficaces “plug-and-play”.

Ces solutions flexibles peuvent être négociées par les entreprises sur une base hebdomadaire, mensuelle ou annuelle. Elles sont également disponibles à Mumbai, Chennai et Bangalore.

Toute ma reconnaissance à Payal S. Kanwar pour cette organisation et à Damien Syed pour son invitation. +d’images

Business France – Grand Prix des VIE

Les VIE, c’est de la dynamique !

Remise du Grand Prix VIE de la zone Asie Pacifique à l’ambassade de France en Inde par la ministre Sophie Primas, avec la participation de Thierry Mathou, ambassadeur ; Benoît Trivulce, directeur général par intérim de Business France ; Sophie Sidos, présidente des CCEF, les ambassadeurs de France de la zone indo-pacifique et des participants du forum APAC des CCEF.

Le premier prix a été remis à Colombe Guillemin, de la société Lesaffre en Indonésie, en présence de Fabien Penone, ambassadeur de France en Indonésie. Félicitations à tous les lauréats.

Les affectations de VIE (70 actuellement en Inde) sont reparties à la hausse depuis 2022, avec une demande croissante des grands groupes, mais aussi des PME/ETI. Le niveau pré-COVID (+100 VIE) devrait être retrouvé d’ici la fin de 2024.

Pour développer leur présence, il est nécessaire de mettre l’Inde en valeur auprès des jeunes diplômés français. Par ailleurs, il convient de chercher à atténuer la contrainte imposée aux candidats par les autorités indiennes dans l’accord migratoire bilatéral, d’une diplomation de moins de douze mois, car cela réduit le vivier de candidats.

Les VIE créent de la dynamique dans la présence économique française à l’étranger. Ils sont porteurs d’avenir pour la présence économique de la France à l’étranger. +d’images

iSpirt – Paiement numérique (UPI)

Entretien avec le Dr Sharad Sharma, co-fondateur du think tank iSpirt et Vivek Abraham. Dr Sharad Sharma a conçu l’architecture des infrastructures publiques numériques, UPI notamment.

L’interface de paiement numérique interopérable (Unified Payment Interface UPI) a été lancée en avril 2016. Elle permet aux utilisateurs d’une application mobile d’effectuer des paiements en utilisant plusieurs méthodes possibles (un code bancaire associé à un numéro de compte, un numéro de téléphone portable …).

UPI, dont l’utilisation pour le moment est gratuite, a désormais franchi le cap des 8 milliards de transactions mensuelles d’une valeur de 157 Mds d’euros. UPI a permis un développement massif des paiements numériques instantanés en Inde, avec des retombées économiques positives.

En 2022, l’Inde est le premier marché de paiements numériques instantanés (près de 90 Mds USD de transactions) et les paiements utilisant UPI représentent aujourd’hui près de 45 % en volume des paiements.

UPI a également stimulé l’innovation, en particulier dans le secteur financier – 9 des 21 licornes dans les Fintechs utilisent UPI comme une des caractéristiques principales de leurs solutions. +d’images

Diplomatie parlementaire

Parlement

La partie consacrée à la diplomatie parlementaire m’a offert trois séquences, qui m’ont permis de découvrir le Parlement indien et d’échanger avec plusieurs collègues parlementaires, en compagnie de Laurent Triponey, conseiller politique à l’ambassade de France en Inde.

L’Inde est un État fédéral inspiré du modèle britannique de démocratie de type parlementaire. Le Parlement de l’Union indienne comprend deux chambres : la chambre du peuple (« Lok Sabha »), composée de 552 membres élus au suffrage uninominal à un tour dans les États au prorata de leur population (proportionnel) ; et la chambre des États (« Rajya Sabha »), qui est la chambre haute du Parlement, l’équivalent du Sénat français.

Lors de la visite officielle du parlement, j’ai assisté à une séance de débats suspendue suite à des obstructions causées par des groupes d’opposition, qui exigeaient un débat sur les allégations de corruption à l’encontre du groupe Adani, divulguées par les autorités américaines.

L’exemplaire de la constitution indienne exposé au parlement permet de lire le préambule qui fait référence à la liberté, l’égalité et la fraternité, en ajoutant la justice.

Déjeuner avec la députée Priyanka Chaturvedi (Shiv Sena UBT), membre de la Commission parlementaire chargée des Communications & IT.

Lors du renouvellement de la Lok Sabha intervenu en avril-mai 2024, la représentation des femmes est passée de 14% à 12%. Lors du prochain renouvellement en 2029, 33% des sièges seront réservés aux femmes.

Entretien avec le député Shashi Tharoor, président de la commission des Affaires étrangères du Parlement, chargée de superviser la politique étrangère du gouvernement et les décisions prises au sein du ministère des Affaires étrangères.

Ce très grand ami de la France et francophone accompli, a été fait chevalier de la Légion d’honneur par Gérard Larcher, président du Sénat, le 20/02/24 à la Résidence de France.

Je remercie mes collègues indiens pour l’honneur qu’ils m’ont fait en m’accordant du temps lors de la reprise de la session du parlement. +d’images

Cybersécurité

Entretien avec Amit A Shukla, Joint Secretary, Cyber Diplomacy.

Avec plus de 700 millions d’utilisateurs d’Internet, l’Inde est le deuxième pays le plus connecté au monde, devant les États-Unis mais loin derrière la Chine.

Du fait notamment de l’utilisation importante des smartphones et de la numérisation des démarches administratives, l’Inde est en proie à la forte croissance des menaces dans le cyberespace, qu’elles soient d’origine étatique ou non-étatique, avec notamment une forte croissance de la cybercriminalité sur son territoire.

L’Inde s’est dotée dès 2013 d’une stratégie nationale globale sur la cybersécurité, la National Cyber Security Policy (NCSP), dont la mise en œuvre se fait sous l’égide d’un Coordonnateur national de la cybersécurité.

L’Inde communique peu sur les menaces d’ordre étatique et n’a jamais attribué publiquement de cyberattaques.

Toute ma gratitude à Amit A Shukla pour cet échange privilégié

Communauté française

Consulat

Visite du consulat (service des Français et service des visas) et rencontre avec les agents.

La section consulaire de l’ambassade est composée de deux entités : le service des Français et le service des visas, chacune occupant une aile des nouveaux locaux consulaires, achevés en octobre 2024.

Philip Espi, consul adjoint, chef de section consulaire, intervient plus particulièrement dans la gestion de la communauté française de la circonscription consulaire de New Delhi, qui comprend, outre les sept États de la pointe nord de l’Inde et le territoire de l’Union de Delhi, l’intégralité du territoire du Népal. A ce titre, il était amené à se déplacer plusieurs fois par an à Katmandou.

Depuis septembre 2024, notre ambassade au Népal a été renforcée par l’arrivée d’un agent consulaire détaché de New-Delhi qui gère désormais les besoins de la communauté française au Népal.

Lors de ma visite du service des visas, j’ai échangé avec les agents qui m’ont interrogé sur l’amendement voté au Sénat prévoyant de fiscaliser les indemnités de résidence à l’étranger. La conversation m’a permis de les rassurer sur la détermination des membres de notre commission des Affaires étrangères et de la Défense de faire annuler cette disposition (lire aussi : PLF 2025 – Les indemnités de résidence à l’étranger demeureront non-imposables). +d’images

Enseignement

Lycée Français de Delhi (LFID)

Visite du LFID organisée par François Pavé, proviseur, et Jatinder Singh, attaché de coopération éducative à l’Institut français en Inde, en compagnie de Laurent Triponey.

Conventionné et homologué par l’AEFE, l’établissement est géré par l’Association des Parents d’Élèves (APE) de droit français.

Le drapeau de couleur orange dans la cour de l’école indique le niveau de pollution observé. La limite en France est de 50 particules microgrammes par mètre cube (ppm). Lors de ma visite, nous étions à 400 ppm, contre 4900 plus tôt dans la semaine.

Les salles étant équipées de purificateurs d’air, le comité de gestion a fait le choix de garder l’école ouverte, car les enfants ne bénéficient pas toujours de cette protection au domicile. Comme je l’avais observé lors de mon précédent passage en janvier 2016, l’atmosphère polluée de New Delhi a créé une image négative pour la capitale indienne.

Les effectifs du LFID ont poursuivi leur décrue. Après être passés de 500 à 400 élèves entre 2012 et 2015, ils sont désormais 264 à fréquenter l’établissement. Si cette tendance peut apparaître préoccupante, la solution pourrait venir des Indiens qui sont autorisés à intégrer le LFID depuis 2017. Ils sont désormais 88 à fréquenter le LFID, soit plus que les Français depuis deux ans. Les Indiens sont désormais majoritaires dans les classes de maternelle. Avec la montée des cohortes, on peut penser que le LFID aura retrouvé ses 500 élèves d’ici 10 ans. Conserver les élèves indiens jusqu’à la terminale est donc un enjeu majeur pour le développement du lycée.

A la rentrée de septembre 2023, le LFID a obtenu l’ouverture d’une Section Internationale Britannique pour les classes du collège. A la rentrée 2024, l’ouverture d’une Section Internationale Britannique a été obtenue en classe de 2nde et le Bac Français International en classe de 1ère.

Félicitations au comité de gestion et à l’équipe de direction pour ces orientations qui seront d’une grande aide pour relever le défi des effectifs. +d’images

Culture

Alliance Française de Delhi

Accueilli par Jawarlal Sarin, président de l’Alliance française de Delhi et Patricia Loison, directrice, j’ai retrouvé un établissement exemplaire en termes de coopération franco-indienne.

Deuxième Alliance française au monde par le volume d’heures vendues, l’Alliance française de Delhi, créée en 1956, est propriétaire depuis 20 ans d’un lieu ressource dédié à la promotion du français et la diffusion des cultures françaises et francophones.

Elle abrite ainsi un auditorium (112 places assises), une galerie d’exposition (184 m2), une médiathèque (18.000 ouvrages) ainsi qu’un café (qui offre un menu français le soir), dans un écrin moderne et attractif.

En 2023, l’Alliance française de Delhi a organisé plus de 70 événements qui ont réuni près de 25.000 personnes et près de 5.000 apprenants différents se sont inscrits aux cours.

J’ai eu l’opportunité de dialoguer avec des enseignants de français et d’échanger avec des apprenants. Je remercie les bénévoles du conseil d’administration qui offrent leur temps, leur expertise, leur réseau, leur passion pour le développement de l’amitié franco-indienne. +d’images

Devoir de mémoire

Mémorial du Mahatma Gandhi

« La violation d’une règle conduit inévitablement à la violation d’autres règles. »

Pour rendre hommage à la mémoire du Mahatma Gandhi, je me suis rendu au Raj Ghat, mémorial du Mahatma Gandhi.

Accueilli par le protocole, j’ai déposé des pétales de fleurs sur la plateforme de marbre noir commémorant la crémation de Gandhi.

Une flamme éternelle brûle à l’une de ses extrémités.

Sur le mémorial est inscrite l’épitaphe Hē Ram, traduit comme « Ô Dieu », qui sont les dernières paroles murmurées par Gandhi, lors de son assassinat.

Ses citations qui bordent le chemin vers le mémorial sont intemporelles. Puissent-elles inspirer ceux qui nous gouvernent. +d’images

Sénat – Inde – Ambassadeur

Notre groupe d’amitié France-Inde, présidé par Mireille Jouve, s’est rendu ce 26 novembre à l’invitation de Jawed Ashraf, l’ambassadeur de l’Inde en France, pour un déjeuner d’échanges sur les enjeux d’intérêt commun entre nos deux pays.

Les discussions ont abordé la relation stratégique et économique croissante entre la France et l’Inde, constatant notamment que les investissements directs étrangers français en Inde ont triplé en quelques années et que l’Inde est le pays de plus forte croissance pour les exportations de l’Union européenne. L’importance de la relation bilatérale a été soulignée tant dans l’Océan Indien où l’Inde est le premier partenaire de la France, qu’au niveau mondial dans un contexte rendu plus incertain par l’élection du président des Etats-Unis.

M. Ashraf a souligné que, depuis l’indépendance, la France avait été un soutien de l’Inde, y compris dans les moments les plus difficiles.

Les échanges ont également porté sur les liens culturels accrus entre l’Inde et la France, l’ambassadeur soulignant les défis posés par l’objectif du Président Emmanuel Macron d’accueillir 30 000 étudiants indiens en France d’ici 2030. Il a souligné l’importance du modèle français en matière d’organisation d’événements, au premier rang desquels les Jeux Olympiques, de politique culturelle et de mise en valeur du patrimoine. Ces différents éléments expliquent le nombre croissant de touristes indiens en France (+16 à 17% par an). Par ailleurs c’est France Museum qui a été choisi comme partenaire par l’Inde pour le projet de réinstallation et d’agrandissement du musée d’histoire nationale de Delhi.

Interrogé sur sa vision du traité Mercosur, l’ambassadeur a indiqué comprendre la position française. Il a indiqué que l’Inde s’était elle-même retirée des négociations sur des accords commerciaux régionaux en raison de leur impact sur l’agriculture et les produits laitiers. Jawed Ashraf a souligné la difficulté intrinsèque de ce type d’accord qui impose des difficultés immédiates pour des bénéfices futurs. Plus largement, il a estimé qu’un cycle théorique en matière d’économie politique s’achevait et qu’il faudrait sans doute trouver de nouveaux moyens de concevoir et d’agir pour la croissance nationale et mondiale.

Sur les grands enjeux internationaux, l’ambassadeur a dressé le constat que les puissances qui estiment pouvoir le faire s’affranchissent de plus en plus du droit international et qu’il revient à des pays comme la France et l’Inde de maintenir leur attachement à un ordre international fondé sur le droit. Effectuant le parallèle avec le conflit en Ukraine, l’ambassadeur a indiqué que la situation de l’Union européenne face à la Russie était semblable à celle de l’Inde face à la Chine. Sur le conflit ukrainien lui-même, l’ambassadeur a répété que l’agression russe ne fait aucun doute, mais qu’il sera difficile de retrouver les frontières ukrainiennes de 1991 et que l’Union européenne a intérêt à ce qu’une solution rapide, diplomatique soit trouvée. Il a indiqué que les relations entre l’Inde et la Russie lui permettraient de jouer le rôle de médiatrice si cela lui était demandé.

Interrogé sur la guerre hybride menée par la Russie avec un recours croissant aux attaques cyber et à la désinformation, l’ambassadeur a précisé que l’Inde avait plusieurs fois fait des remontrances sur ces points à la Russie, sans être entendue.

L’ambassadeur a insisté sur la nécessité pour la France, l’Union européenne et l’Inde de mettre en place une structure souveraine en matière d’internet et d’intelligence artificielle face à ces nouvelles superpuissances que sont les GAFAM. Il a mis en avant les efforts faits par l’Inde en la matière, notamment pour créer un Internet accessible et ouvert à tous et permettre des mises en relations directes entre fournisseurs et consommateurs sans passer par des intermédiaires privés. Il a estimé que le savoir-faire français en matière d’IA notamment donnait à la France un véritable avantage face aux enjeux à venir et que celui-ci pourrait être utilement déployé en partenariat avec l’Inde.

Sénat – Inde – Fête nationale

Ce 1er février, j’ai eu le plaisir d’avoir été convié aux festivités du Jour de la République de l’Inde (75th Republic Day) à l’invitation de SEM Jawed Ashraf, ambassadeur de l’Inde en France et à Monaco.

Une soirée qui a permis de rappeler la force et la qualité de notre partenariat stratégique. Je me réjouis en effet que la relation bilatérale franco-indienne connaisse un essor sans précédent.

Inde – 25e anniversaire du partenariat stratégique franco-indien

Ce 26 janvier, à l’invitation de l’ambassadeur de l’Inde en France et auprès de la Principauté de Monaco, S.E.M. Jawed Ashraf, et de Dr. Ghazala Shahabuddin, j’ai assisté à la réception à l’occasion du Jour de la République de l’Inde (Republic Day 2023).

Lors de son discours, l’ambassadeur a mis en valeur le partenariat stratégique entre nos deux pays dont nous célébrons le 25ème anniversaire.

Ce partenariat lui apparaît comme plus important que jamais pour faire face aux défis mondiaux, et incontournable dans leur stratégie indopacifique.

La vidéo réalisée par l’ambassade met en image l’intensité de la relation et la variété des partenariats dans de multiples domaines.

La présidence indienne du G20 cette année permettra de définir de nouvelles ambitions pour le G20 et notre partenariat stratégique bilatéral comme l’a souligné Anne-Marie Descôtes, secrétaire générale du MEAE, dans son discours.

INFOLETTRE n°141 – Édito : “Priorité Sécurité” / Moldavie : la pro-européenne Maia Sandu remporte la présidentielle / FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER > Enseignement : l’EFE vu par Luc Chatel / Immobilier scolaire : une garantie à 100% comme avec l’ANEFE ? / Réseau : à quel horizon le doublement du nombre d’élèves ? / Deux webinaires Flam – Fiscalité : CSG-CRDS des non-résidents : le Sénat veut l’équité fiscale / 4 questions (Lesfrancais.press) – Activités consulaires : Reconnaissance réciproque des permis de conduire avec le Qatar & la Chine / CFE : éviter la radiation des adhérents bloqués en France / Royaume-Uni : Français en situation de fragilité & Avenir de l’Eurostar (Clément Beaune) + “On ne sait toujours pas ce que Brexit veut dire” (Le Petit Journal) + In Limbo, témoignages dans la galère du Brexit (Le Petit Journal) / Un Consul honoraire, pour quoi faire ? (Lesfrancais.press) – Entreprises : Rémy Rioux, AFD / Webinaire des CCEF du Chili sur la Chine en Amérique latine / Salaire du directeur de l’AFD “payé par la Chine” (Le Figaro) – AFFAIRES ÉTRANGÈRES > Inde : Coopération contre les trafics de drogue / Venezuela : Conférence de presse + Remerciements de Juan Guaido + article RFI / 600 parlementaires demandent que Taiwan participe aux travaux de l’OMS / Chine : L’IPAC dénonce les crimes contre l’humanité envers les Ouïghours – DÉFENSE / BITD > Secret défense & IHEDN (audition SGDSN) / Cyber-attaques & Cyber-campus (audition ANSSI) / Teledyne repart à l’assaut de la pépite française Photonis (Challenges).

Lire : l’INFOLETTRE n°141 – 17 novembre 2020Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’InfoLettre n°141

Priorité Sécurité

Le 29 octobre, jour de l’attaque au couteau devant notre consulat à Djeddah, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères alertait sur le risque d’attentat et lançait un appel à la vigilance maximale pour les Français résidents ou de passage à l’étranger.

Si un homme averti en vaut deux, le compte n’y était pas à Djeddah.

Le 11 novembre, dans le cimetière non-musulman, c’est une attaque à la grenade qui interrompt le discours du consul général de France et la cérémonie du Souvenir devant la tombe d’un officier français.

L’attentat se produit à 8h30. Informé par Nadia Chaaya, conseillère des Français de l’étranger, dès 8h35 sur notre boucle d’élus des Français de l’étranger, nous avons longtemps attendu la communication officielle pour réagir.

Les citoyens américains résidant en Arabie Saoudite sont informés par un message Whatsapp à 9h12. Par un tweet, les autorités américaines indiquent à 11h00 la possibilité d’autres attentats et les lieux spécifiques à éviter. La France publie un communiqué à 12h33 sur l’événement du matin, tandis que l’information tourne déjà en boucle dans les médias.

C’est seulement alors que j’ai pu saluer le sang-froid, le courage et la lucidité de Nadia Chaaya qui a eu la présence d’esprit de rassembler nos compatriotes sans véhicule et de ramener chacun d’entre eux à son domicile.

Une Française, choquée, me racontera la panique qui a suivi l’explosion, sa peur d’être isolée dans un quartier populaire dans de telles circonstances, sa reconnaissance envers l’élue de l’avoir orientée pour se protéger, puis évacuée du cimetière et d’avoir, enfin, pris de ses nouvelles plus tard.

Si la crise sécuritaire est attisée dans le monde musulman par un sentiment anti-français, elle n’a pas de frontière, pas plus que la crise sanitaire ou économique. Visuel HL125

Lors de la réunion des parlementaires des Français de l’étranger du 2 novembre organisée par Jean-Baptiste Lemoyne, j’ai demandé au ministre de formaliser le processus de communication de crise et que nos élus fassent l’objet d’une information spécifique. En effet, lorsque le ministère délivre une information anxiogène, c’est vers eux que nos compatriotes se tournent pour en savoir plus !

La journée du 11 novembre m’a permis d’observer plusieurs insuffisances dans notre dispositif. Dans les deux attentats de Djeddah, on ne déplore heureusement que des blessés. Nous n’aurons pas tout le temps cette chance.

Voilà pourquoi j’ai demandé, lors de la réunion de bureau de la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense, de faire de la sécurité des Français de l’étranger, un de ses chantiers prioritaires pour 2021. Découvrir l’InfoLettre n°141

France-Inde – Coopération contre les trafics de drogue et de médicaments (vidéo 5m)

Ce 4 novembre, je suis intervenu au nom du groupe Union centriste lors de la discussion générale relative à l’adoption d’une convention entre l’Inde et la France pour renforcer notre coopération bilatérale en matière de trafics illicites.

L’Inde est l’une des principales routes pour le trafic d’héroïne à destination de la Chine et de l’Asie du Sud-Est, mais aussi de l’Australie et de l’Amérique du Nord.

L’Inde connaît aussi de nombreux détournements de médicaments par des organisations criminelles. Par ailleurs, la production de médicaments contrefaits se traduit par des milliers de morts chaque année, principalement en Afrique.

Aucun risque de peine de mort 

Face aux inquiétudes du groupe Écologiste – Solidarités et Territoires, Clément Beaune, secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, a rappelé que “cet accord ne facilite en aucune façon l’application de la peine de mort en matière de stupéfiants ou autres”.

Certes, la peine de mort est toujours en vigueur en Inde (26 exécutions depuis 1991, mais sans lien avec les trafics dont nous parlons). C’est pourquoi une clause expresse excluant la peine de mort figure dans l’accord d’extradition qui nous lie avec l’Inde, point sur lequel le Conseil d’État a veillé.

A ce sujet, le ministre a enfin fait remarquer que la France ne saurait contrevenir au protocole n°6 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme, dont nous célébrions aujourd’hui même le 70e anniversaire !

L’Inde, notre partenaire naturel

Cet accord a été adopté par le Sénat et vient étoffer notre relation bilatérale avec l’Inde, pays ami, devenu un des axes déterminants de la stratégie française en Indo-pacifique.

En effet, comme je l’ai rappelé, la France soutient activement depuis 2005 la candidature de l’Inde comme membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU ; en matière de la défense, la France a conclu en 2016 un contrat d’acquisition de 36 Rafales dont le premier a été livré en octobre 2019 ; enfin, dans le secteur énergétique, j’ai mentionné l’implantation de 6 EPR et le projet de coopération entre EDF et Nuclear Power Corporation of India.

La France à l’avant-garde de la lutte contre la pédophilie en Asie du Sud

Lors de mon déplacement en Inde, puis au Népal début janvier, François Richier, ambassadeur de France à New Dehli, m’a présenté une des priorités de son action diplomatique, à savoir l’aide aux Français victimes d’agression. Il m’a également alerté à propos la recrudescence des affaires de pédophilie dans cette région.

Aux côtés de François Richier, ambassadeur de France en Inde : "Les pédophiles français ne peuvent espérer aucune impunité du fait d'une solide coopération entre les polices françaises et les polices locales"

Aux côtés de François Richier, ambassadeur de France en Inde : “Les pédophiles français ne peuvent espérer aucune impunité du fait d’une solide coopération entre les polices françaises et les polices locales”

Le développement du tourisme a amplifié ce phénomène qui implique certains de nos compatriotes, m’a expliqué Fabrice Grossir, l’attaché de Sécurité intérieure de l’ambassade. En 2012, il a traité deux cas conjointement avec la Police judiciaire française. En 2015, ce sont une douzaine de situations qui ont été suivies !

Au terme d’enquêtes sensibles souvent longues, complexes et menées en toute discrétion, m’a expliqué Anne-Laure Desjonqueres, première conseillère de l’ambassade, certains de ces suspects ont été arrêtés en France, dont deux en 2015 (en avril et novembre).

La lutte contre la pédophilie est notre priorité, a souligné François Richier lors d’une déclaration commune avec les ambassadeurs de France au Sri Lanka et au Népal, fin d’année dernière. L’ambassadeur s’est employé à faire passer le message dans la presse française que les pédophiles ne pouvaient espérer aucune impunité, nos lois permettant de les poursuivre en France pour des actes commis à l’étranger.

François Richier explique le phénomène actuel par un changement de stratégie des pédophiles qui délaissent l’Asie du Sud-Est au profit de l’Asie du Sud (Inde, Népal et Sri Lanka), où ils espèrent être moins détectables. Ils profitent aussi des calamités naturelles au Népal pour approcher les enfants particulièrement vulnérables et démunis…

Je salue la démarche de sensibilisation de notre ambassadeur en Inde et le travail ardu de nos services, en coopération avec les pays concernés.

Elle met en lumière un autre aspect de notre action diplomatique qui fait honneur à notre pays.

Au Sénat – En Bref du 12 au 13 janvier 2016

Réunion des commissaires sociaux UDI-UC (12 janv.)

ReunionChomage12janvRentrée des classes pour les sénateurs. A l’agenda, la commission mixte paritaire sur le projet de loi “Droits des malades et des personnes en fin de vie” et l’examen du projet intitulé : “Expérimentation territoriale visant à faire disparaitre le chômage de longue durée”.

Tandis que le pays compte 6 millions de chômeurs réels, le gouvernement, lui, lance une expérimentation pour quelques chômeurs de longue durée dont les résultats seront évalués au mieux fin 2019 !

Pas de quoi emballer le groupe UDI-UC.

Argentine : visite de Form’Oser (12 janv.)

FormOser-12janvAu Sénat, avec Pauline Accard et Benoît Arrachart de Form’Oser

L’association française Form’Oser agit en Argentine dans la province de Formosa, à la frontière du Paraguay. Pauline et Benoît sont les coordinateurs énergiques d’un programme régional de lutte contre la toxicomanie des jeunes, ainsi que d’un programme de micro-crédit qui permet aux familles pauvres d’accéder à l’autonomie financière en développant des projets entreprenants.

L’action généreuse de Form’Oser m’avait été signalée par Michel Menini, conseiller consulaire UDI à Buenos Aires.

Maroc : visite des représentants de la CFCIM (12 janv.)

J’ai revu avec plaisir Jean-Marie Grosbois, président de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM), puisque nous nous étions déjà rencontrés en novembre dernier, toujours au Sénat, mais également à Casablanca, il y a près d’un an (Maroc – Casablanca ou la douceur du climat… des affaires, du 27 février 2015).

Ce 12 janvier, le président m’a présenté Faiza Hachkar, responsable du bureau de la CFCIM à Paris. Nous avançons tous sur un projet qui vise à développer les relations commerciales franco-marocaines et qui se déroulera au printemps à Paris.

Réunion des parlementaires UDI (12 janv.)

UDI1_12janvPremier rendez-vous des députés et sénateurs UDI pour évoquer l’élection présidentielle de 2017, autour de notre président Jean-Christophe Lagarde.

Nous nous sommes réunis pour préparer le congrès UDI du 20 mars prochain qui déterminera si notre mouvement doit participer aux primaires ou bien s’il est préférable de présenter notre propre candidat à la présidentielle. Un enjeu clair, mais lourd de conséquences.

Népal : réception de l’ambassadrice, Ambika Devi Luintel (13 janv.)

Devi Luintel_13janvJe remercie Ambika Devi Luintel, ambassadrice du Népal en France, d’avoir pris la peine de venir au Sénat pour faire le point sur l’affaire Renaud Meyssonnier, en présence de mon collègue Olivier Cigolotti qui m’avait alerté sur ce cas .

L’ambassadrice s’est montrée très sensible au sort du jeune Français emprisonné à Katmandou, victime d’un escroc, d’autant qu’elle a un fils du même âge.

Avec Olivier Cigolotti, nous avions déjà rencontré Ambika Devi Luintel, le 11 décembre dernier, dans son ambassade à Paris, avant mon déplacement pour le Népal, où j’ai visité Renaud dans sa prison. Il était bien traité et préparait son jugement d’appel, en présence de ses parents, Nadine et René (lire : Déplacement au Népal / Katmandou – 6, 7, 8 janvier 2016)

L’engagement de l’ambassadrice du Népal de faire tout son possible pour faciliter la libération de Renaud a raffermi nos espoirs et nous l’en remercions.

Par ailleurs, nous avons évoqué toutes les pistes d’amélioration de la relation franco-népalaise.

Cérémonie des voeux de l’UDI (13 janv.)

JCLagarde2_13janvAutour du président Jean-Christophe Lagarde, (de g. à d.) les sénateurs Sylvie Goy-Chavent, Oliver Cadic, Chantal Jouanno, Annick Billon, Jean-François Longeot, Pierre Medevielle, Hervé Marseille et Vincent Capo-Canellas.

Je faisais partie des nombreux parlementaires venus entendre, au siège de l’UDI, les vœux du président, à l’aube d’une année charnière pour le parti centriste : “Pour 2016, nous, responsables et militants, avons à proposer aux Français un nouveau modèle”, a-t-il averti.

Les idées du centre-droit ont, plus que jamais, leur légitimité exprime Jean-Christophe Largarde : “Depuis 1981, les Français ont choisi 8 alternances nationales. Le résultat ? Rien ne s’est amélioré (…) L’idée même de fédéralisme européen a reculé sous les renoncements, les démagogies et les lâchetés de ceux qui ont gouverné”

Inde : réunion du groupe d’amitié France-Inde (13 janv.)

GIA01Présidé par François Marc, sénateur du Finistère, le groupe interparlementaire d’amitié France-Inde a eu le plaisir d’accueillir deux invités : Michel Testard, consultant international en stratégie et auteur d’un remarquable ouvrage “Pourquoi l’Inde?” qui s’appuie sur son expérience de quinze années de la vie des affaires en Inde ; Elizabeth Pastore-Reiss, pionnière du “marketing durable”, DG déléguée de Greenflex, convaincue que le développement durable est un formidable levier de créativité et d’innovation pour les entreprises.

Cette réunion fut une belle occasion de me replonger dans les enjeux économiques de l’Inde, une semaine seulement après mon déplacement à New Delhi (lire : Déplacement en Inde / New Delhi – 3, 4, 5 janvier 2016)

Le groupe d’amitié était dans l’expectative de l’achat par le gouvernement indien de 36 Rafale. La signature pourrait intervenir le 26 janvier lors du voyage de notre chef de l’Etat

Moyen-Orient : rencontre avec Félix Bogliolo de Via Marina (13 janv.)

ViaFélix Bogliolo est venu m’informer de différents projets qu’il poursuit en Méditerranée (Maroc, Tunisie, Égypte, Gaza…) pour le transport d’eau en grandes quantités par le moyen d’un tuyau flexible sous-marin. Sa société d’ingénierie, Via Marina, est détenue par le groupe français Vinci.

Ses projets doivent déboucher sur un important développement économique et social. Ils sont dans la droite ligne des thèses défendues lors du récent colloque sur l’hydro-diplomatie, initié par Fadi Comair et que j’ai coprésidé avec Arthur Nazarian, ministre de l’Energie et de L’Eau du Liban (lire : Colloque au Sénat : l’hydro-diplomatie ou le partage équitable de l’eau et son utilisation raisonnable, au service de la paix).

HEBDOLETTRE n°45 – Ma dotation d’actions parlementaires 2016 (Réserve parlementaire) – Déplacement en Inde (New Delhi – 3, 4, 5 janv. 2016) – Colloque sur l’hydro-diplomatie – 30 ans d’Adiflor – Jean-François Liess rejoint l’UDI – UDI actualités

Lire : l’HEBDOLETTRE n°45 – 19 janvier 2016Logo HebdoLettre bleu - Rond75

Edito de l’HebdoLettre n°45

En ce début d’année 2016, j’ai plaisir à vous annoncer que la dotation d’actions parlementaires 2016 (plus connue sous le nom de “réserve parlementaire”) a été officiellement accordée.

Pour la part qui m’a été attribuée, les responsables des structures bénéficiaires viennent d’en être avisés. Tout a été mis en œuvre auprès de l’administration centrale pour que les versements correspondants puissent être effectifs au plus tard avant l’été.

Ce résultat est l’aboutissement d’un processus de “sélection collégiale” que j’ai mis en place en juillet dernier pour m’affranchir de toute décision discrétionnaire en matière de distribution d’argent public.

Les 32 élus UDI-Monde ont été sollicités pour étudier les 44 demandes de subvention reçues. Chacun a classé 20 projets par ordre de préférence. Je me suis réjoui de leur choix varié et équilibré. Visuel HL45A l’arrivée, l’enveloppe de 150.000 euros confiée à ma responsabilité se répartit en cinq grands postes budgétaires (voir ci-dessous).

Je félicite les 27 lauréats dont le projet a été sélectionné par le jury. Ceux ayant remporté le plus grand nombre de points seront mis en avant dans l’hebdo-lettre. Comme l’an dernier, le tableau détaillé des projets subventionnés sera publié sur mon site internet.

J’ai demandé à chacun d’eux de mettre en avant le soutien du peuple français à leur initiative dans leur communication, plutôt que de citer mon nom pour justifier de la provenance de la subvention. Lire la suite et découvrir l’HebdoLettre n°45

Répartition de ma dotation d’actions parlementaires 2016

– Offre d’un service public de qualité aux Français à l’étranger : 40.000 euros
– Coopération bilatérale d’aide publique au développement : 39.800 euros
– Actions de co-développement : 24.500 euros
– Coopération culturelle et promotion du français : 36.200 euros
– Agence pour l’Enseignement français à l’étranger : 9.500 euros

Les premiers lauréats du Jury

1 – Association Chrétienne des Institutions Sociales et de Santé (Mouscron – Belgique) – Matériel pour la création d’un potager thérapeutique pour les malades d’Alzheimer.
2 – Fondation Kangourou (Bogota – Colombie) – Programme de formation pour lutter contre la mortalité infantile.
3 – Association Hayati (Agadir – Maroc) – Equipements et travaux pour un espace d’accueil d’enfants de de 0 à 6 ans, réservé aux mamans seules ou en difficultés afin de leur permettre de travailler.

Déplacement en Inde (New Delhi – 3, 4, 5 janvier 2016)

J’ai commencé l’année par mon premier déplacement en Inde, la plus grande démocratie du monde et une puissance destinée à devenir l’une des quatre premières économies mondiales d’ici 20 ans, au moment où sa population devrait dépasser celle de la Chine…

J’ai découvert New Delhi, capitale de ce pays-continent de 1,3 milliard d’habitants et ville la plus polluée de la planète, au moment où elle mettait en place la circulation alternée.

SaviJe remercie chaleureusement Prédibane Siva (à l’image), conseiller à l’AFE pour l’Asie et l’Océanie, conseiller consulaire pour la circonscription de Pondichery, ville d’où il est venu tout spécialement pour m’accompagner lors de mes déplacements à New Delhi.

Prédibane est aussi président de l’UFE Pondichéry qu’il anime en compagnie de Christine, son épouse. Tous deux font preuve d’un dévouement exemplaire au service de nos compatriotes. Leur regard et leur retour d’expérience m’ont été très précieux.
Je suis également reconnaissant Chantal Forler, conseillère consulaire pour la circonscription de New Delhi et établie à Bombay, pour ses conseils avisés dans la préparation de ce déplacement.

Accueil officiel

F_RichierRencontre avec François Richier, ambassadeur

“L’Inde c’est le PNB de l’Italie avec la population de l’Afrique !” François Richier, ambassadeur de France en Inde, a le sens de la formule.

Je le remercie de m’avoir exprimé ses points de vue avertis et décapants sur le développement économique de la France en Inde et de m’avoir incité à visiter la société VFS, pour effectuer un benchmark des procédures internationales de demandes de visas (lire ci-après).

Politique

Tarun VijayRencontre avec le sénateur Tarun Vijay

Entretien avec mon homologue Tarun Vijay, membre de la chambre haute (Rajya Sabna) du parlement indien. Il est aussi journaliste, écrivain, photographe et fondateur d’une association de protection de l’enfance.

Reçu à son domicile, j’ai apprécié sa hauteur de vue et sa tolérance, empreintes de spiritualité indoue, sur des sujets qui secouent notre monde contemporain et, d’une façon générale, son érudition. Sur un plan économique, nous avons évoqué la signature imminente d’un contrat de 36 avions Rafale par le gouvernement indien, ainsi que les moyens de développer les investissements français en Inde. Ce dernier point est jugé capital par Tarun Vijay qui souhaite, à l’image du premier ministre indien Narendra Modi, donner une forte impulsion à l’activité économique pour contribuer à l’essor de son pays.

Relations commerciales

Ces vingt dernières années, les progrès de l’Inde ont été impressionnants dans tous les domaines. Son économie se cale progressivement sur les critères internationaux en cherchant à renoncer au protectionnisme et au clientélisme. Le versant lumineux de l’Inde, c’est une matière grise inépuisable. Elle forme des ingénieurs et des informaticiens par centaines de milliers chaque année. La moitié de sa population a moins de 25 ans.

Résidence IndeExporter en Inde

Réunion avec les services économiques de l’ambassade (en partant de la gauche) : Mathieu Jouve-Villard, directeur de Wedge consulting India et CCEF ; Dominique Frachon, directeur investissement (Business France Inde) ; Thibault Fabre, directeur Inde & Asie du Sud (Business France Inde) ; Anne-Laure Desjonqueres, première conseillère et chef du service de presse (Ambassade) ; Prédibane Siva, conseiller AFE Asie et l’Océanie ; Olivier Cadic

Il existe une culture des affaires en Inde et l’ignorer serait faire preuve d’un amateurisme préjudiciable. Thibaut Fabre pointe la nécessité pour nos exportateurs d’être accompagnés, d’autant que la Chambre de commerce France Inde (http://www.ifcci.org.in) et une cinquantaine de conseillers du commerce extérieur (CCEF) sont à leur disposition. Une présence locale est également indispensable. On peut utilement recourir au système du Volontariat international en entreprises (VIE) dont le quota a été augmenté suite à la visite en France l’an dernier du premier ministre de la République de l’Inde. On dénombre déjà une centaine de jeunes (-28 ans) qui sont opérationnels en Inde sous le statut VIE.

Le marché indien, si ardu soit-il, peut devenir une terre de prédilection. CAP Gemini Inde est ainsi passé de 150 à 100.000 employés entre 2000 et 2015. L’entreprise a déclaré qu’elle n’aurait jamais pu maintenir 20.000 emplois en France, sans sa structure indienne…

N_RibolletInvestir en Inde

Ma rencontre avec Nicolas Ribollet, membre du conseil d’administration du réseau CCI France International et président de la CCI France Inde a été des plus intéressantes. En sa qualité de d’associé & responsable du bureau français de Mazars en Inde, il partage son temps entre New Delhi, Paris et Londres.

Nicolas m’a remis un guide pratique “Investir en Inde”, publié par Medef International et Mazars. Cet ouvrage est une mine de renseignements pour déceler des opportunités, secteur par secteur. En outre, il parcourt les montages juridiques possibles pour s’implanter en Inde et offre des conseils interculturels pour comprendre l’environnement indien des affaires.

TaxiResponsabilité sociétale en Inde

Mathieu Jouve-Villard, CCEF et directeur de Wedge consulting India, m’a apporté un éclairage social sur l’Inde.

Le “Companies Act 2013” contraint les entreprises indiennes à investir 2% de leurs profits dans des activités philanthropiques (à partir de 800K€ de profit). L’Inde compte 3 millions d’ONG ou d’associations caritatives. En les finançant directement, beaucoup de firmes y trouvent leur compte, par exemple en termes de motivation du personnel ou de communication… C’est cette vision “rentable” de la RSE que le gouvernement indien cherche à valoriser.

En s’installant en Inde, nos entreprises contribuent intentionnellement au progrès social, souligne Mathieu : Carrefour offre des conditions de travail décentes et n’emploie pas d’enfant ; Essilor organise des tournées dans les villages pour satisfaire les personnes âgées en lunettes.

Développement touristique

Visa 4Visite de VFS Global – Visa Application Center

VFS Global à Delhi se présente comme le plus grand spécialiste au monde de l’externalisation des missions diplomatiques, puisqu’il travaille au service de 48 gouvernements, à travers un réseau de 1901 centres de visa. Autre chiffre époustouflant, VFS a traité 110 millions de demandes de visa depuis sa création en 2001.

De la distribution de formulaires de demande de visa au retour des demandes une fois traitées, ainsi que tous les services connexes, VFS Global offre une gamme de services ultra-sécurisés, qu’il s’agisse de la saisie de données biométriques, de solutions de paiement ou de gestion des données personnelles en général.

Visa 1Ses locaux de New Delhi sont dimensionnés pour recevoir jusqu’à 4500 personnes par jour. En fonction de leur destination, les demandeurs s’orientent selon des codes couleurs. A noter que 60% des visas sont délivrés sur une période de 4 mois.

Pour l’anecdote, Singapour et Dubaï, deux pays qui n’exigent pas de données biométriques, ont adopté une solution on-line : une application mobile qui collecte votre photo en mode “selfie”, ainsi que vos données de paiement.

Communauté française

Reunion_SecuriteQuestions de sécurité

Réunion à la résidence de France (en partant de la gauche) : Gaëlle Rivas, responsable du bureau d’aide aux victimes ; Fabrice Grossir, attaché de sécurité intérieure (Ambassade) ; Dimitri Demianenko, consul général ; Anne-Laure Desjonqueres, première conseillère et chef du service de presse (Ambassade) ; Thibault Fabre, directeur Inde & Asie du Sud (Business France Inde) ; Dominique Frachon, directeur investissement (Business France Inde) ; Mathieu Jouve-Villard, directeur de Wedge consulting India ; Prédibane Siva, conseiller AFE Asie et l’Océanie ; Olivier Cadic

Si l’Inde compte un peu moins de 10.000 Français inscrits au consulat, elle accueille 250.000 touristes français par an. Nous avons largement évoqué leur cas, lors de notre réunion autour du consul Dimitri Demianenko.

Fabrice Grossir a mis en avant la progression préoccupante des affaires de pédophilie impliquant nos compatriotes, à la faveur du développement touristique. On compte 15 affaires en 2015, contre 2 dossiers seulement en 2012 (je reviendrai spécifiquement sur cette question dans un prochain billet).

Cette préoccupation vient s’ajouter au traditionnel trafic de drogue et au nouveau marché de la fraude aux médicaments. En effet, l’Inde est devenue le premier producteur et exportateur de médicaments génériques du monde.

Autre sujet d’inquiétude en Inde, le nombre de viols et d’agressions sexuelles a connu une recrudescence à trois chiffres, ces trois dernières années.

La situation est telle qu’un poste d’aide aux victimes a été créé au sein de l’ambassade à l’initiative de notre ambassadeur. Ce poste est tenu bénévolement par Gaëlle Rivas, juriste pénaliste. Elle assure une permanence chaque semaine pour soutenir les Français qui ont subi un préjudice (physique, matériel, psychologique). Il n’est pas nécessaire qu’une plainte ait été déposée.

Cette initiative va faire l’objet d’un bilan qui mérite d’être largement partagé. Je me suis entretenu avec Christophe Bouchard, directeur des Français à l’étranger, à ce sujet pour l’inciter à l’expérimenter dans d’autres pays où nos compatriotes sont menacés par la criminalité. Je proposerai à la délégation aux droits des femmes du Sénat d’auditionner Gaëlle à son retour en France, cet été.

Je veux enfin remercier les personnes de l’ambassade pour leur obligeance : Françoise Gruson, consul adjointe, chef du service des visas ; Benjamin Weisz , deuxième conseiller, Atul Srivastav, responsable des Affaires sociales et Thierry Morel.

Enseignement

LycéeDelhiVisite du lycée français de Delhi

Jean-Pierre Faou, proviseur, m’a permis de découvrir lycée français de Delhi, en compagnie de Jean Yves Coquelin, adjoint du conseiller de coopération d’action culturelle.

Une fois n’est pas coutume, cette école française du réseau AEFE ne doit pas faire face à une inflation de la demande, mais plutôt à une baisse continue des inscriptions. En l’espace de trois rentrées scolaires, les effectifs sont passés de 500 à 400 élèves. Cette tendance est également observée chez les écoles britanniques et allemandes de Delhi. En cause, la qualité de l’air est difficilement respirable. Le lycée a équipé chaque classe d’un purificateur d’atmosphère.

LycéeDelhi2Les rangs clairsemés ont des conséquences sur le niveau des frais de scolarité. Ils devraient augmenter de 30% à la rentrée 2016-17. Ils sont actuellement de 4000 euros pour les maternelles et de 7000 euros en secondaire.

Le comité de gestion parental, présidé par Nicolas Sokoloff, mérite tous nos encouragements. Sa vision responsable et ses décisions courageuses en matière de maîtrise des coûts méritent d’être accompagnés. Pour aider l’établissement à traverser cette période délicate, l’Etat français pourrait suspendre temporairement la perception du loyer.

Culture française

AFDelhiVisite de l’Alliance française de Delhi

(g. à d.) Jean Yves Coquelin, conseiller culturel adjoint ; Pierre-Yves Meunier, directeur adjoint et directeur des cours de l’AF Delhi ; Olivier Cadic ; Jawahar Lal Sarin, président de l’AF ; Prédibane Siva, conseiller AFE Asie et l’Océanie

Fait d’importance, l’Alliance est propriétaire d’un site magnifique, idéalement situé au coeur de la ville. L’enseignement du français poursuit sa croissance de manière encourageante, puisque le cap des 500.000 heures vendues a été franchi cette année.

La médiathèque française dispose du plus grand fonds de documents français, en libre-accès, de toute l’Inde, constitué de 30.000 références (romans, BD, films, magazines…). Près de 80.000 visiteurs ont franchi les portes de la médiathèque, lors du dernier exercice. L’Alliance représente une fenêtre grande ouverte sur la France, à l’attention d’un public composé d’indiens à plus de 80% !