Le 18 mars, j’ai eu le grand plaisir d’accueillir Jean-Christophe Lagarde au Sénat. Il est venu à la rencontre des élus consulaires UDI, à l’occasion de la 22ème session plénière de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE).
Ensemble, nous avons présenté l’organisation de la structure des Français de l’étranger.
Les 23 élus consulaires UDI à l’étranger sont réunis au sein d’un “Bureau” pour leur permettre d’exercer un rôle national.
Pour le président de l’UDI, le contexte particulier des Français de l’étranger justifie d’autant plus une organisation « souple et participative ».
L’UDI veut réveiller la politique et cela n’est pas juste un slogan.
Etre souple, par exemple, c’est éviter que les gens en place ne verrouillent le parti pour préserver leur statut, nous a-t-il expliqué.
Etre participatif, c’est permettre aux élus d’avoir leur mot à dire sur les candidatures aux élections ou sur la ventilation de ma réserve parlementaire.
Etre participatif, c’est aussi faire appel aux élus pour proposer des solutions aux blocages français qui viennent de l’extérieur. « Vous pouvez donner un regard sur notre pays que nous n’avons pas », justifie le président, qui a regretté un système français « adapté à la France d’avant la mondialisation » !
Les élus consulaires ont débattu de leurs attentes (supports de communication, appui des parlementaires…) et de leurs difficultés spécifiques inhérentes à certains pays étrangers (surveillance politique, non convertibilité de la monnaie…).
Ces échanges ont illustré la nécessité d’avoir une feuille de route pour aborder les échéances électorales de 2017. J’ai donc évoqué les objectifs pour étoffer notre réseau à l’international qui compte actuellement 22 représentations.
En fin de conférence, l’assistance a commenté la maquette du prochain site UDI des Français de l’étranger, conçu et présenté par Maxime Duda, membre de l’équipe de coordination UDI des Français de l’étranger.
Quelles sont les valeurs défendues par l’UDI ?
Le parti reste attaché aux valeurs du centre et aux valeurs radicales telles que l’humanisme, le fédéralisme européen et le radicalisme. Dans son pacte fondateur, l’UDI affirme également vouloir réunir “les indépendants, les familles centristes, les divers-droite et les tenants d’une écologie responsable” dans une formation politique “indépendante”, “positionnée au centre droit” et partageant neuf priorités et des valeurs communes.
Parmi ces priorités figurent ainsi la “refonte d’une Europe plus intégrée”, “un allégement massif des charges sociales des entreprises”, un “Etat plus économe”, une “décentralisation maîtrisée”, une “réelle maîtrise des comptes publics”, une “révolution éducative” favorisant “l’apprentissage” et “l’alternance” ou encore “la défense d’une écologie responsable porteuse d’emplois durables”.
Ces valeurs sont notamment le “respect de l’autre, l’écoute, le dialogue et la tolérance” mais aussi la “responsabilité” individuelle et le “mérite” ou la lutte contre “les lignes Maginot dans la société et les territoires”.