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L’école française de Bristol fête ses 30 ans

Le 26 juin dernier, je me rendais pour la troisième fois cette année à l’école française de Bristol (EFB). J’avais encore une excellente raison de faire le déplacement puisque cette institution célébrait son 30ème anniversaire !

30 ans à déguster offert par le pâtissier français de Bristol

L’EFB constitue une référence, car elle est la première petite école française au Royaume-Uni.

Monique Pellois, la directrice a repris le flambeau au moment où le comité devait impérativement trouver un nouveau toit pour l’école.

Les fondatrices (de gauche à droite) : Françoise Tidball, Annie Burnside et Annie Lewis.

Quel plaisir de pouvoir témoigner de la qualité de l’action déployée par Monique, son équipe, le comité et les parents qui s’investissent à ses cotés.

Sur place, je saluais notre consul général Edouard Braine qui en était à son second déplacement à Bristol en quelques semaines pour marquer le soutien de l’administration à cette école, pleine d’initiatives et de vitalité.

Ce fut, ma foi, un bel anniversaire auxquels participaient quelques élèves de la première heure, restés amis de 30 ans !

Les trois fondatrices nous ont régalé d’anecdotes drôles, heureuses ponctuant cette aventure peu commune de l’EFB sans omettre les moments particulièrement difficiles auxquels elles ont dû faire face.

Monique Pellois n’a pas manqué de souligner que si l’équilibre financier est toujours fragile, l’engagement de chacun permet d’espérer que la flamme qui anime cette école brillera encore dans 30 ans.

Parmi les plus fidèles alliés de l’école de Bristol, on compte notre sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam qui a téléphoné, le jour même, à Annie Burnside, consul honoraire de Bristol et co-fondatrice de l’EFB depuis le Sénat où elle était retenue pour adresser ses plus cordiales félicitations.

Vidéo 1 – Annie Lewis revient sur les origines de l’EFB.

Vidéo 2 – Annie Burnside révèle qu’une donatrice de l’EFB était chauffeur du général de Gaulle à Londres, pendant la guerre.

Le site de l’EFB

Lire aussi : “L’école française de Bristol : un petit coin de ciel bleu… blanc, rouge” du 26 février 2010

Joëlle Garriaud-Maylam se mobilise contre la violence conjugale

L’expérience commune des sénateurs des Français de l’étranger est mise à profit dans les débats actuels sur la loi visant à réprimer les violences faites aux femmes.

Plusieurs consulats français, notamment en Afrique du Nord, rapportent que les femmes étrangères sont confrontées au vol de leurs papiers d’identité et titre de séjour par leur propre conjoint, lors d’un voyage dans leur pays d’origine. De ce fait, l’épouse ne peut plus rentrer en France où elle a pourtant le droit de résider. Sur place, elle est souvent privée de ressource, désemparée, quand elle n’est pas séquestrée par sa belle-famille. Le mari peut alors engager une procédure de répudiation ou de divorce devant une juridiction locale, évidemment moins protectrice des droits des femmes que les tribunaux français.

Joëlle Garriaud-Maylam a déposé un amendement visant à permettre aux autorités consulaires françaises de délivrer un visa de retour à ces femmes étrangères. Notre sénatrice estime que le vol de documents par le conjoint est assimilable à une forme de violence conjugale. Cet amendement a été adopté à l’unanimité.

Par ailleurs, la sénatrice a veillé que les dispositions prévues par la proposition de loi soient pleinement applicables aux Françaises résidant à l’étranger, y compris lorsqu’elles sont binationales. Laisser à certaines juridictions étrangères le soin de gérer les violences faites aux femmes « pourrait parfois relever de la non-assistance à personne en danger,» estime-t-elle.

Ainsi, une Française vivant à l’étranger doit pouvoir revenir immédiatement en France pour fuir des violences domestiques. Il est donc indispensable que cette victime puisse avoir accès au juge aux Affaires familiales pour obtenir une ordonnance de protection (pour sécuriser la situation de la victime avant l’intervention du juge pénal) et les aides qui en découlent : par exemple, la proposition de loi tend à réserver, dans chaque département, des logements sociaux pour les victimes de violences conjugales.

Si les interventions de Joëlle Garriaud-Maylam ont été des plus constructives, elle regrettera néanmoins que la future loi ne prenne pas en compte la violence que constitue la séparation durable entre les enfants et l’un de leur parent. Certes, le juge des Enfants ou le juge des Affaires familiales pourra interdire la sortie d’un enfant du territoire en cas de risque d’enlèvement. Cette disposition constitue un progrès, mais ne résout pas les cas de plus en plus épineux et de plus en plus nombreux engendrés par les séparations de couples de nationalité différentes.

Je rappellerai que dans notre pays une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups, que 75 000 femmes sont violées chaque année et que les mariages forcés concernent près de 8 000 adolescentes.

Joëlle Garriaud-Maylam a toujours été pugnace et décisive dans le combat pour le respect et l’égalité entre les sexes. On se souvient qu’en mars 2005 elle avait présenté un amendement, voté à l’unanimité au Sénat, afin de lutter contre les mariages forcés. L’âge minimum légal du mariage des filles en France a été porté de 15 à 18 ans. A l’époque, on estimait à 70.000 le nombre d’adolescentes victimes d’unions imposées en France.

Photo Flickr de European Parliament’s photostream

Nicolas Sarkozy magnifie l’amitié franco-britannique

Pour la première fois, un président de la République française s’est rendu sur le sol britannique pour commémorer l’Appel du général de Gaulle. Nicolas Sarkozy a fait le déplacement à Londres, le 18 juin dernier, accompagné des présidents du Sénat, de l’Assemblée nationale et de nombreux membres du gouvernement.

Après une visite au siège de la BBC, qui a conservé le micro utilisé par le Général, un dépôt de gerbe en hommage au Roi Georges VI et à la Reine Elizabeth, puis un instant de recueillement devant la statue du Général érigée devant son QG londonien de Carlton Gardens, Nicolas Sarkozy s’est rendu au Chelsea Hospital pour retrouver David Cameron.

Au Chelsea Hospital, une institution analogue à celle de nos Invalides, le président a prononcé un discours magnifique face à des dizaines de vétérans français et britanniques, ces “soldats improvisés”, qu’il allait honorer dans son allocution.

D’emblée, le chef de l’Etat a adressé “le salut fraternel et la reconnaissance éternelle du peuple français.” En effet, en reconnaissant au général de Gaulle le droit de parler et d’agir au nom de la France, l’Angleterre a “rendu à la France le plus bel hommage” et elle permit aussi que “la résistance française pût tout simplement exister.”

Glorifiant plus avant les Britanniques, le président a estimé que l’Appel du 18 juin n’aurait pu être lancé nulle part ailleurs qu’en Angleterre, “au sein du seul peuple libre qui sur la terre continuait de résister de toutes ses forces au nazisme.”

Du côté français, l’Appel allait offrir “un repère, un point de ralliement”, et donner à ces clochards épiques, comme disait Malraux, “cette force spirituelle plus grande que la force matérielle qui leur manquait.”

Le Premier ministre David Cameron et Nicolas Sarkozy ont parfaitement réussi à signifier que l’unité de leurs deux nations a toujours été “la condition de leur survie.” Ils ont quitté les lieux dans une émotion contenue pour un déjeuner privé, non sans avoir salué, devant les caméras, notre sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam et de nombreux représentants des communautés françaises et britanniques. Une bien belle journée qui marque le quatrième anniversaire de mon mandat à votre service.

Vidéo du discours de Nicolas Sarkozy du 18 juin 2010 au  Chelsea Hospital

Texte du discours de Nicolas Sarkozy du 18 juin 2010 au  Chelsea Hospital

Une idée qui vole haut !

Joëlle Garriaud-Maylam n’est jamais à court d’idée pour valoriser la langue et la culture française hors de ses frontières. Sa dernière inspiration concerne les distractions en vol de la compagnie Air France. Notre sénatrice des Français de l’étranger lui suggère d’étoffer son bouquet de programmes avec une rubrique du genre “Langues et cultures”. Les voyageurs auraient ainsi le loisir d’apprendre quelques rudiments de français avant de débarquer, mais aussi de s’imprégner de notre histoire ou bien encore de découvrir nos atouts économiques. Et pour les enfants, il faudrait des modules de jeu pour l’apprentissage de notre langue. Un effort de promotion bien légitime pour une compagnie d’aviation nationale, estime-t-elle.

Pour la sénatrice, ce type de programme pourrait se décliner vers tous des pays desservis par Air France prouvant notre respect de la diversité culturelle, mais aussi notre respect des us et coutumes, s’évitant ainsi incompréhensions et indélicatesses.

Une idée qui paraît évidente, mais qui n’existe pas. Encore fallait-il y penser.

Joëlle Garriaud-Maylam a officiellement soumis son projet au ministre des affaires étrangères et européennes par une question écrite (n°13559 – JO du Sénat du 20/05/2010).

Photo Flickr de Austinevan

Quel bilan après 10 ans pour Flam ?

On connait de longue date l’implication de la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam en faveur des enfants binationaux qui ne peuvent pas être scolarisés dans des établissements d’enseignement français. Souvent loin de Londres, ils sont plus de 1300 dans ce cas à fréquenter les petites écoles FLAM ou “écoles du samedi” pour se sensibiliser au français. Leur nombre a doublé ces deux dernières années ! (Lire aussi : “Joëlle Garriaud-Maylam, tout feu tout FLAM” du 19 avril 2010)

Le programme Flam (Français langue maternelle) va fêter ses dix ans.

Il a été initié par le ministère des Affaires étrangères (direction générale de la coopération internationale et du développement) et la sénatrice interroge donc le ministre pour “savoir si un bilan détaillé de ce programme a été réalisé, afin d’en analyser les résultats et, le cas échéant, d’y apporter les améliorations jugées nécessaires.” (Question écrite n° 13481 – JO Sénat du 13/05/2010)

Photo Flickr de ww.jzx100.com

Plan Ecole (16) : Anticiper les besoins des Français du Royaume-Uni en matière d’enseignement

Notre ambassadeur, Maurice Gourdault-Montagne, a une nouvelle fois réuni aujourd’hui les membres du Plan-Ecole à la Résidence.

Le conseil d’administration de l’AEFE se tenant au même moment à Paris, Carole Rogers m’a représenté à cette réunion. Après l’introduction de l’ambassadeur, Carole a lu le texte que j’avais préparé (voir ci-dessous).

Il était destiné à exprimer mes observations sur les progrès manifestes du Plan-Ecole au Royaume-Uni et à demander la création d’un groupe de travail sur l’exploitation des données informatisées disponibles auprès du lycée et du consulat.

Michel Monsauret, attaché de Coopération éducative en charge du Plan-Ecole pour l’ambassade de France au Royaume-Uni m’a appelé pour m’informer de l’accueil favorable fait à ma demande lors de cette réunion.

Cette initiative nous permettra de définir des indicateurs pertinents en nous fondant sur les données statistiques recueillies dans les établissements scolaires et au consulat.

Le recours systématique à ces indicateurs devrait améliorer notre capacité à anticiper sur les attentes des Français vivant Outre-Manche en matière d’enseignement.

Monsieur l’Ambassadeur, Mesdames, Messieurs,

Tout d’abord, je vous prie de bien vouloir excuser mon absence liée à la tenue, ce jour, du conseil d’administration de l’AEFE à Paris.

Comme l’a justement rappelé le sénateur André Ferrand aux 20 ans de l’AEFE, le Plan-Ecole de Londres n’a pas d’équivalent dans le réseau. Je suis heureux et reconnaissant de l’écoute et du soutien du sénateur Ferrand, président de l’Anefe pour obtenir la garantie de l’Etat au prêt accordé pour financer le site de Kentish Town.

L’ouverture annoncée de Kentish Town en septembre 2011 est une avancée significative pour atteindre le premier objectif du Plan. Cette réussite est modélisable et reproductible. Il faut dès à présent envisager la suite.

De nouvelles initiatives pour ouvrir des classes de primaire émanant de structures privées apparaissent. Le nombre de places de collège risque d’être encore insuffisant pour répondre à la demande. Certains évoquent aussi la nécessité impérieuse de création de structures de type lycée.

Le développement de partenariats avec les établissements britanniques qui pourront déboucher tant sur le Bac International que sur des certifications technologiques est une piste que nous ne pouvons ignorer.

La définition des objectifs initiaux du Plan-Ecole s’appuyaient sur des données statistiques. Il faut systématiser le recours aux indicateurs pour permettre une prise de décision éclairée.

Je demande la création d’un groupe de travail sur l’exploitation des données informatisées disponibles auprès du lycée et du consulat pour anticiper sur les besoins.

Les questions abordées par les groupes de travail sur les frais d’écolage et la gestion de la carte scolaire n’ont pas apporté de réponses mais multiplié les pistes de réflexion.

Le groupe chargé de réfléchir à une évolution du fonctionnement de l’EGD est parvenu à une avancée significative. La création d’une « Commission permanente » a été décidée pour assurer un fonctionnement plus démocratique, renforcer la concertation et définir les orientations budgétaires. J’attends de cette Commission permanente des décisions de nature à modérer l’augmentation des frais de scolarité.

Je défends cette démarche, ce jour, auprès du conseil d’administration de l’AEFE afin que tous les EGD du monde puissent s’inspirer du nouveau fonctionnement du lycée Charles de Gaulle à Londres.

La communauté française doit aussi se mobiliser au-delà de Londres dans l’atteinte de l’objectif 2 du Plan-Ecole qui est la meilleure réponse au besoin de scolarisation des familles en dehors de Londres. Nous devons imposer un label France.

Monsieur l’Ambassadeur, votre engagement personnel dans ce domaine a valeur d’exemple pour les élus. Je me tiens à la disposition des services culturels pour les assister dans cette démarche.

Enfin, je souhaite saluer l’engagement renouvelé de la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam qui contribue cette année à un projet de développement d’une méthode d’apprentissage du français en faveur des 1,300 enfants binationaux regroupés dans les 28 petites écoles FLAM du Royaume-Uni.

Photo Flickr de Vasta

Joëlle Garriaud-Maylam, tout feu tout FLAM

Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice des Français à l'étranger, se dévoue sans relâche à sa communauté, à commencer par les tout-petits...

Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice des Français hors de France, s’était personnellement engagée à soutenir le programme Flam (Français langue maternelle) au Royaume-Uni lors des deux grandes réunions sur le Plan Ecole que j’avais organisé avec l’UFE en juin 2008 et 2009 (Lire : Lire aussi : “Ecole (11) : Soutenir le programme Flam (objectif 3)” du 24 juin 2008).

Notre sénatrice vient d’écrire à Vincent Gleizes pour l’informer de l’attribution d’une subvention de 8000€, un vrai pactole par les temps qui courent !

Cette somme, attribuée au titre de la réserve parlementaire 2010, va contribuer à un projet de développement d’une méthode d’apprentissage du français faveur des 1300 enfants binationaux regroupés dans les 28 petites écoles FLAM du Royaume-Uni.

Une implication qui n’étonnera pas ceux qui ont connu Joëlle du temps où elle était élue à l’AFE pour le Royaume-Uni puisqu’elle avait organisé à Londres, début des années 2000, des séminaires de formation sur la question et même publié un ouvrage, préfacé par Boutros Boutros-Ghali, intitulé : “L’enseignement du français aux enfants de familles biculturelles établies dans un pays non francophone”.

Voilà 10 ans que le programme FLAM a été lancé par le ministère des Affaires étrangères.

Ces petites écoles FLAM ou “écoles du samedi“, coordonnées au sein d’un réseau animé par le service culturel de l’ambassade, offrent une sensibilisation et un apprentissage du français aux enfants des familles expatriées loin de Londres.

Leur fréquentation a doublé ces deux dernières années au Royaume-Uni ! Cela méritait bien un nouvel outil pédagogique.

Crédit photo : OC

Le Président de la République réaffirme son attachement au réseau des écoles françaises à l’étranger

La sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam qui s’est fortement engagée sur la question de la francophonie m’a fait remarquer qu’au moment même où les acteurs du programme FLAM étaient réunis à Londres, ce samedi 20 mars, la France célébrait le 40ème anniversaire de la Francophonie.

Elle m’a confié que le Président de la République avait tenu à organiser ce jour-là une réception à l’Elysée pour marquer solennellement cet anniversaire, ce qui constituait à la fois une “première” et un signal très fort pour ces pays amis qui croient, peut être encore plus que nous, à cet espace de langue, de progrès et de valeurs partagées.

Vous trouverez, ci-dessous, un lien vers le discours du Président, où figure notamment ce paragraphe important pour nos établissements français à l’étranger :

« La question des lycées et des écoles françaises, en cette période de disette budgétaire, est absolument incontournable et doit être sanctuarisée. Chaque année, 5.000 élèves supplémentaires s’inscrivent dans des écoles et des lycées français. Ce n’est pas rien. Et j’attache une grande importance à cette ouverture de notre réseau. Je pense que désormais le fait que nos universités soient autonomes doit les conduire à l’internationalisation pour que la France continue à former les élites et les cadres du XXIème siècle ».

Intégrale de l’allocution de Nicolas Sarkozy à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, le samedi 20 mars 2010 à l’Élysée.

Crédit photo Elysée.fr

Kouchner clôt les tracasseries des Français nés à l’étranger

Le 11 février dernier, Joëlle Garriaud-Maylam, sénateur des Français établis hors de France, adressait une lettre à Bernard Kouchner pour attirer son attention sur les difficultés rencontrées par certains de nos compatriotes, nés à l’étranger ou de parents nés à l’étranger, pour renouveler leurs titres d’identité ou de voyage.

La réponse du ministre des Affaires étrangères vient de lui parvenir.

Elle nous annonce qu’il a cosigné le 1er mars avec le ministre de l’Intérieur une circulaire commune visant à “simplifier considérablement” ces démarches, précisant notamment que “quand le demandeur possède déjà un titre d’identité sécurisé, la seule présentation de ce document suffira et qu’il ne sera même plus nécessaire de fournir un acte d’état civil”.

Cette circulaire vient d’être adressée aux préfets et aux chefs de poste diplomatiques et consulaires. Ces dispositions “qui répondent aux attentes de millions de nos compatriotes qui se plaignaient, avec raison, de tracasseries inutiles” devraient être “très prochainement” confirmées dans un décret.

Je partage ma satisfaction avec Joëlle devant une telle avancée, si souvent réclamée par notre Assemblée.

Copie de la Lettre de Bernard Kouchner à Joëlle Garriaud-Maylam

Photo Flickr de World Economic Forum

Interview sur Électronique TV – Olivier Cadic, de l’électronique à la BD. La politique c’est par conviction (vidéo)

L’électronique a été mon champ d’activité pendant 23 ans et j’y ai tissé des liens innombrables. Tout commence à vingt ans par la création de Info Elec, prestataire de services dans l’électronique, puis d’un magazine consacré à la carte électronique et enfin d’une place de marché internet mondiale pour le circuit imprimé (pcb007.com). J’ai aussi pris des responsabilités syndicales pour défendre l’industrie électronique française. J’ai défrayé la chronique en délocalisant haut et fort mes activités vers le Royaume Uni afin de lutter à armes égales avec mes concurrents et dénoncer l’impact tragique du poids des charges sociales pesant sur les industriels français. En 2004, j’ai décidé de céder toutes mes activités électroniques.

Puisqu’on demandait souvent à Jacques Alvarez, journaliste à Electronique TV, ce que je suis devenu, il m’a proposé de réaliser une interview. Cela lui a permis de faire connaître ma nouvelle activité d’éditeur de BD et comment la sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam m’a fait entrer en politique. Il a aussi voulu savoir ce que je pensais de la situation actuelle de notre industrie électronique.

Voir la vidéo sur Electronique TV.

La sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam demande l’accélération des dossiers d’adoption pour 2000 petits Haïtiens

Vous trouverez ci-dessous le message que j’ai reçu de Joëlle Garriaud-Maylam, représentant les Français établis hors de France. Je souhaite que nous soyons TRES nombreux à soutenir son initiative.

” Chers collègues,

Vous voudrez bien trouver ci-dessous, pour information, le lien vers le communiqué AFP tel que repris ce soir par le Flash-Actu du site du Figaro relatif aux 2000 enfants haïtiens en cours d’adoption par les familles françaises et dont les dossiers étaient bloqués suite au séisme.

Face à la situation de vulnérabilité, de précarité, de malnutrition et de risques sanitaires extrêmement graves où se trouvent ces enfants, il me semblait indispensable au contraire d’accélérer les procédures. Accepter, à titre exceptionnel, que ces enfants en voie d’adoption puissent partir au plus vite pour la France et que leur situation administrative y soit régularisée semble aussi juste qu’indispensable pour eux et pour les familles adoptantes en proie elles aussi à l’angoisse.

Avec l’assurance de mes sentiments dévoués

Joëlle Garriaud-Maylam ”

AFP : Adoption/Haïti: “accélérer les dossiers”

La sénatrice UMP Joëlle Garriaud-Maylam “prie instamment” François Fillon, aujourd’hui dans un communiqué, “de se pencher de toute urgence sur le sort des quelque 2.000 petits Haïtiens en voie d’adoption par des familles françaises” et “d’accélérer” les dossiers.

Lire la suite sur le site du Figaro.

Photo Flickr de Garrett Crawford.

Certificats de vie (4) : La sénatrice Joëlle Garriaud-Maylam se bat pour l’égalité de traitement des retraités français

Suite à mon intervention à l’AFE le mois dernier, j’ai demandé à Joëlle Garriaud-Maylam, sénatrice des Français établis hors de France de relayer la question des certificats de vie au Sénat.

Joëlle Garriaud-Maylam

Des certificats de vie sont exigés de la part des retraitésrésidant à l’étranger. Si les bénéficiaires de pensions n’envoient pas, dans les délais requis, ces certificats à leur caisse de retraite, le versement de leurs prestations s’interrompt immédiatement.

Dans l’hypothèse où un bénéficiaire ne peut se déplacer, il doit faire appel à un médecin qui lui établit un certificat médical, acte payant au Royaume-Uni. Il doit ensuite faire parvenir ce document au service social du consulat accompagné d’une copie du passeport ou carte nationale d’identité, carte consulaire…

Ensuite, un formulaire lui est retourné et il doit le renvoyer auprès de son organisme de retraite en France. Toutes ces démarches sont contraignantes pour les personnes âgées et il arrive parfois que les documents s’égarent pendant leur acheminement.

Depuis la parution du décret n°2000-1277 du 26 décembre 2000 portant sur la simplification des formalités administratives, les Français situés en France doivent produire une simple déclaration sur l’honneur.

Dix ans plus tard, à quand l’égalité de traitement pour tous les retraités français ?

Ce sujet n’est pas inconnu pour la sénatrice qui avait déjà tenté par le passé d’agir sur le sujet.

Aujourd’hui, Joëlle Garriaud-Maylam a officiellement attiré l’attention du ministre des Affaires étrangères et Européennes pour mette fin à cette discrimination ou, du moins, assouplir la procédure en remplaçant, par exemple, le certificat médical visé par le consulat par une attestation sur l’honneur contresignée par un consul honoraire, un conseiller de l’Assemblée des Français de l’étranger ou même un président d’association reconnue d’utilité publique.

(Question écrite n°10546 / JO Sénat du 15.10.09 p.2391)

Lire aussi “Certificats de vie (3) : La DFAE répond au mauvais sort des retraités expatriés”

Lire aussi “Certificats de vie (2) : Simplifier la vie de nos concitoyens et fonctionnaires”

Photo Flickr de Laurence LT.