Je suis très sensible au soutien que m’apporte l’UFC – Que Choisir suite au dépôt de mon amendement n°127, relatif à l’ouverture de la vente de médicaments sans ordonnance hors pharmacie et sous la surveillance effective d’un pharmacien (lire : lettre de soutien UFC_Que_Choisir_sept2015).
Je défendrai cet amendement dans les prochains jours lors des débats sur le projet de loi sur la “Modernisation du système de santé” pour permettre à d’autres réseaux de distribution que les officines pharmaceutiques de commercialiser des médicaments non soumis à prescription médicale.
L’association de consommateurs bien connue des Français ne s’y trompe pas en estimant que “l’introduction de la concurrence sur ce marché devrait se traduire par une économie de 16% des dépenses dédiées aux médicaments non-remboursés ; un chiffre important sachant que l’automédication représente près d’un tiers des dépenses en médicaments des consommateurs”.
Le monopole dont bénéficient les officines françaises sur le marché de l’automédication (2,1 milliards d’euros) est une exception en Europe de l’Ouest.
J’insiste sur le fait que cette distribution ne pourra s’effectuer qu’en présence d’un pharmacien en titre, chargé d’opérer une surveillance et un conseil, au nom de la sécurité du consommateur.