LONDRES
Communauté française
Cette réception 2024 à la Résidence de France pour la fête nationale, s’est tenue le 11 juillet sous 5 gigantesques anneaux olympiques entrelacés et entre deux mascottes officielles des Jeux de Paris.
Au rang des invités d’honneur britanniques, le nouveau ministre des Affaires européennes, Stephen Doughty, du gouvernement travailliste Starmer, a fait un discours pro Europe très bien accueilli.
Après son intervention, j’ai eu l’opportunité de saluer devant l’assistance, la présence de Vincent Caure, élu le dimanche précédent, à l’Assemblée nationale.
Le nouveau député des Français établis hors de France d’Europe du Nord (3e circonscription), qui succède à Alexandre Holroyd, était présent à mes côtés pour étrenner son écharpe bleu-blanc-rouge, ce 11 juillet à la Résidence. Très heureux d’avoir pu lui présenter de nombreux acteurs éminents de notre communauté à cette occasion et d’avoir observé l’intérêt qu’il suscitait auprès des participants.
C’est un bonheur toujours renouvelé de retrouver nombre d’acteurs de notre communauté, en particulier les élus et les représentants associatifs qui dissipent une énergie permanente et un enthousiasme contagieux.
J’ai eu l’opportunité de remercier Fabienne Viala, président de la French Chamber of Great Britain et Olivier Morel, président de la section britannique des CCEF pour la qualité de leur engagement au service de notre diplomatie économique.
Parmi les nombreux présents, j’ai retrouvé Laurent Batut, délégué consulaire et directeur administratif et financier du lycée Winston Churchill, qui n’a rien perdu de son sens de l’animation du secteur éducatif français au Royaume-Uni, acquis il y a quelques années, lorsqu’il officiait à l’ambassade ;
Cette réception m’a permis d’évoquer la coopération franco-britannique avec plusieurs invités, dont Laura Burns, deputy major de Kensington et Chelsea, et d’avoir un échange privilégié avec le Général Cheikh Wade, ambassadeur du Sénégal au Royaume-Uni.
J’ai toujours une pensée pour tous les acteurs de notre communauté écartés de cet événement emblématique, alors qu’ils n’ont en rien démérité, du fait de la limitation du nombre d’invités de l’ambassade.
Les JO de Paris qui se profilent étaient évidemment de cœur des conversations, chacun souhaitant qu’ils se déroulent idéalement pour servir l’image de la France, faire rayonner son savoir-faire évènementiel et susciter la fierté de nos communautés sur tous les continents. +d’images
Enseignement
Merci à Frédérique Brisset, cheffe d’établissement de L’École des Petits & L’École de Battersea, de m’avoir invité à la Farewell Celebration, organisée pour son départ du Royaume-Uni.
J’ai retrouvé Mirella Otten et son mari, fondateurs de ces écoles, les enseignants et de très nombreux parents venus partager des souvenirs et passer un bon moment ensemble.
Voilà près de 18 ans que je connais Frédérique, qui a été une actrice déterminée et engagée pour faire réussir le plan École du Royaume-Uni depuis son lancement en 2008.
L’École de Battersea restera à jamais associée à l’image bienveillante de Frédérique, qui l’a vu naître. Voilà 22 ans que Frédérique a rejoint l’école des Petits à Fulham, où elle a commencé à enseigner.
Je lui souhaite le meilleur et ne doute pas qu’elle relèvera le prochain défi qu’elle s’est lancée pour son retour en France. +d’images
Voilà plusieurs années que je n’étais plus retourné à l’école Jacques Prévert de Londres, qui fêtera ses 50 ans le 11 octobre prochain.
Bleuenn Morvan m’a accueilli en compagnie d’Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger pour le Royaume Uni, ce 4 juillet, dernier jour des classes.
Une petite section va ouvrir à la rentrée de septembre, réservée aux fratries des enfants déjà scolarisés à Prévert. Les effectifs sont limités à 262 élèves qui vont de la maternelle au CM2. Les parents contribuent remarquablement à la vie scolaire en s’occupant de 62 activités scolaires différentes.
Cette école respire le bonheur d’être ensemble. Pour s’en convaincre, il n’y avait qu’à observer les élèves de CM2 et leurs parents fondre en larmes au moment de quitter l’école pour leur dernier jour de primaire. +d’images
Entretien avec Mireille Rabaté, proviseur, Laurent Batut, DAF du lycée International Winston Churchill et Amelie Mallet, conseillère des Français de l’étranger.
Les effectifs s’élevaient à 807 élèves à la rentrée de septembre 2023 pour finir à 824 en juin 24.
Sur les 84 élèves de terminales qui ont tous obtenu leur baccalauréat, 46 ont obtenu une mention très bien.
Ce qui rend Mireille particulièrement fière, sont les 13 bacheliers qui ont commencé leurs études avec Churchill en CM1, à l’ouverture de Churchill. 11 ont eu la mention Très bien et 2 mentions Assez bien.
Parmi ces brillants élèves, l’une a été acceptée à Cambridge et l’autre à Oxford.
Nous avons également évoqué la question de la remontée de 2% des frais de scolarité vers l’AEFE, au titre de la formation continue des enseignants. Cette charge disproportionnée pèse terriblement sur l’équilibre financier du lycée. Il serait justifié de l’aligner sur les tarifs forfaitaires pratiqués avec les lycées français aux États-Unis.
Politique
Ici Londres, les Chinois libres de l’État fédéral de Chine parlent aux Chinois qui veulent se débarrasser du Parti communiste chinois.
C’est à la gare de Saint-Pancras que j’ai découvert une chinoise hilare, qui faisait face aux très nombreux passants, en brandissant un drapeau ressemblant à s’y méprendre au drapeau européen.
Le Parti communiste chinois compte 80 millions de membres et impose sa dictature sur plus d’un milliard de chinois.
Une opposition se fait connaître.
BIRMINGHAM
Enseignement
Le 3 juillet, j’ai participé à la première soirée “networking” francophone des Midlands dans un magnifique golf à Birmingham organisée par Shabir Djakiodine et Sophie Gavrois-Karnavos, présidente du Parapluie Flam.
Très belle initiative qui m’a offert l’opportunité d’échanger avec plusieurs des participants parmi lesquels Patricia Connell, présidente du conseil consulaire, Roch Miambanzila, vice-président Parapluie Flam, Anne-Sophie Akil, présidente de l’école Flam la Farandole et Céline Masson, directrice Alliance française de Milton Keynes.
Belle participation pour une première dans cette ville qui compte près de 10 000 compatriotes.
Sophie et Shabir ont invité les participants à inciter les enfants de tous horizons à rejoindre la Farandole chaque samedi matin pour s’adonner à la pratique du français. +d’images
ASHFORD
Communauté française
La gare internationale Eurostar d’Ashford, fermée depuis le début du Covid, a été rouverte spécialement pour permettre aux Français du Kent de voter aux élections législatives, provoquées par la dissolution de l’Assemblée nationale.
Lors des présidentielles de 2012, Edouard Braine, consul général de France à l’époque, avait répondu positivement à ma demande afin d’ouvrir un bureau de vote à Ashford, pour éviter aux milliers de Français du Kent d’avoir à aller à Londres pour voter.
Ashford (Kent) était un des 599 bureaux de vote ouverts sur 352 sites dans le monde, pour ce 2e tour des législatives anticipées.
Au premier tour, la candidate écologiste Charlotte Minvielle devançait Vincent Caure (Ensemble pour la République) de 21 voix à l’urne à Ashford. Le dimanche suivant, la tendance était renversée. Vincent Caure l’emportait à l’urne de 9 voix sur ce bureau, en cohérence avec le résultat pour la circonscription d’Europe du Nord qui l’a élu député.
Je remercie les élus des Français de l’étranger, les volontaires et les personnels des postes diplomatiques, présents toute la journée dans les bureaux de vote pour permettre le bon déroulement du scrutin.
Certains d’entre-eux auront sacrifié trois dimanches pour permettre l’expression démocratique, entre le 9 juin et le 7 juillet. Aussi, pour les remercier de leur engagement civique, j’ai voulu offrir une coupe de champagne à Karine Greth et Lucas Grenot, du consulat, aux assesseurs et aux scrutateurs. +d’images
C’était un des premiers jours de septembre 1996.
De retour de Londres, où je venais de visiter des locaux pour installer le siège de ma société, je regardais instinctivement ma montre en observant le panneau Ashford International, de la gare où l’Eurostar s’était arrêté. Deux heures pile plus tard, j’étais à Gare du Nord. Cette proximité avec Paris me décidait à m’installer dans cette ville du Kent. Près de 28 ans plus tard, je n’ai plus de montre… et l’Eurostar ne s’arrête plus à Ashford.
En mars 2020, la gare Ashford International a brutalement été fermée pour cause de Covid. Je suis descendu du dernier Eurostar qui s’y est arrêté.
L’espace est resté en l’état, comme s’il appartenait à une ville fantôme.
Les magazines de l’époque attendent les passagers du salon business.
Les crayons et cahiers de coloriage promis aux enfants en chemin pour Eurodisney patientent sur les rayons à côté des adaptateurs de prises électriques françaises pour voyageurs britanniques. Le prix de la pinte de bière affiché ne connaît pas l’inflation et le bar reste orné de tasses qui n’ont pas été lavées.
Le temps s’est arrêté en ce lieu depuis que les Eurostar ne font plus que passer. Tous ceux qui l’ont fréquenté comprennent l’émotion qui m’a submergé en le visitant.
En admirant les personnages de Disney qui veillent de tous côtés, j’ai rêvé qu’un jour, un prince charmant réveille cette gare endormie. +d’images